EXPRESSION DES GROUPESLa Majorité Municipale a décidé d’ouvrir les colonnes du Bulletin Municipalaux différents groupes politiques qui s’exprimeront dorénavant sur chaque Bulletin Municipal.TA RN OS EN SE MB LEÉlus communistes et républicainsNON au projet <strong>de</strong> regroupement et <strong>de</strong> transfert <strong>de</strong>s caissesCAF, URSSAF, CPAM, <strong>de</strong> Bayonne vers Mont <strong>de</strong> MarsanLes assurés sociaux du canton du Seignanx dépendant <strong>de</strong>s caisses<strong>de</strong> Bayonne <strong>de</strong>vraient être rattachés à celles <strong>de</strong>s Lan<strong>de</strong>s.Ainsi, les caisses CAF, URSSAF, CPAM, dans la perspectived'un regroupement, verraient leurs compétences transférées versMont <strong>de</strong> Marsan.Un rattachement n'apporterait aucune amélioration pour les usagersdu Canton du Seignanx. Au contraire, cette hypothèse irait àl'encontre <strong>de</strong> la qualité du service. Mont <strong>de</strong> Marsan est distant <strong>de</strong>100 kilomètres <strong>de</strong> notre Canton et les habitants <strong>de</strong> <strong>Tarnos</strong> et duSeignanx restent très attachés à la proximité <strong>de</strong>s caisses <strong>de</strong>Bayonne, dont ils dépen<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>puis 1946.Notre Canton appartient certes au département <strong>de</strong>s Lan<strong>de</strong>s maisfait bien partie du bassin <strong>de</strong> vie <strong>de</strong> l'agglomération <strong>de</strong> Bayonne.Les caisses <strong>de</strong> Bayonne présentent cette spécificité d'une circonscriptioncouvrant une partie du département <strong>de</strong>s PyrénéesAtlantiques, mais également le Canton landais du Seignanx.Cette compétence géographique se vérifie pour <strong>de</strong> nombreux autressecteurs que les organismes <strong>de</strong> Sécurité Sociale : ANPE,ASSEDIC, EDF-GDF, etc…Cette restructuration vise à faire <strong>de</strong>s économies, avec toutes lesconséquences négatives sur l'emploi.Le Gouvernement poursuit sa stratégie <strong>de</strong> suppression <strong>de</strong> moyenset <strong>de</strong> dégradations du service rendu.On peut se <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r si cette première étape ne sera pas suivied'une nouvelle visant à centraliser au niveau régional, les moyens<strong>de</strong>s caisses.Les élus communistes et républicains appelent la population às'opposer à ce rattachement du Canton du Seignanx aux caisses<strong>de</strong>s Lan<strong>de</strong>s pour que soit maintenu un service <strong>de</strong> proximité <strong>de</strong>qualité auprès <strong>de</strong>s caisses <strong>de</strong> Bayonne.Élus socialistes et républicainsContre la précarité… Pour une société <strong>de</strong> dignitéLa société française en voie <strong>de</strong> précarisation accéléréeDeux parents qui travaillent, un ou <strong>de</strong>ux enfants, un pavillon spacieux,…les vacances… Attention intox! Ce profil type <strong>de</strong> lafamille française "classe moyenne", largement relayé par lapublicité et les médias, est très loin <strong>de</strong> la réalité. Les revenus <strong>de</strong>sménages français sont bien moins élevés que ne le laissent penserces stéréotypes. Mais qui est dupe <strong>de</strong> cette manipulation ?Notre société n'est pas l'image qui en est donnée.Le travail à temps partiel est <strong>de</strong>venu un phénomène massif -aujourd'hui 18 % <strong>de</strong> la population active - Un salarié du privé surhuit est employé en CDD. Et les salariés en CDI vivent souventdans l'incertitu<strong>de</strong> du len<strong>de</strong>main. Cette insécurité <strong>de</strong> l'emploialimente les difficultés à construire un parcours professionnelstable, avec <strong>de</strong>s conséquences importantes sur les cotisations <strong>de</strong>retraite ou <strong>de</strong> chômage, mais aussi sur la santé et sur la vie familiale.Cette situation provoque un vaste ressentiment qui imposeune réponse politique.La droite répond en accentuant encore plus la précaritéAujourd'hui les difficultés financières font partie du quotidien,amenant parfois au suren<strong>de</strong>ttement. La droite elle, propose leretour aux travailleurs journaliers du XIX è siècle, c'est à dire laprécarité institutionnalisée.On assiste en fait à un démantèlement complet du co<strong>de</strong> du travail,avec un salarié soumis au bon vouloir <strong>de</strong> l'employeur. La fin duCDI est programmée.Ces nouveaux contrats, contrairement aux idées reçues, n'aurontaucune conséquence positive sur l'emploi.Pour la gauche l'urgence implique <strong>de</strong> lutter contre la précaritéAlors que pour la droite, les protections <strong>de</strong>s travailleurs sontresponsables du chômage, pour les socialistes, c'est au contrairela précarité qui pèse sur la consommation <strong>de</strong>s ménages etinterdit la relance <strong>de</strong> la croissance.Face à l'explosion <strong>de</strong> la précarité et à la grave crise sociale quetraverse notre pays, largement imputables à la politique menéepar la droite <strong>de</strong>puis près <strong>de</strong> quatre ans, le Parti Socialistepréconise la mise en oeuvre d'un plan <strong>de</strong> lutte contre la précarité,par l'institution d'une sécurité professionnelle pour tous lessalariés, et une relance du pouvoir d'achat, seule à même <strong>de</strong>dynamiser la consommation <strong>de</strong>s ménages et <strong>de</strong> soutenir lacroissance et l'emploi.C'est une question d'égalité et <strong>de</strong> dignité. Nous <strong>de</strong>vons proposerautre chose qu'une société du "mieux que rien". L'ambition <strong>de</strong>ssocialistes est <strong>de</strong> remettre sur pieds une société que la droite necesse <strong>de</strong> casser….une société <strong>de</strong> sûreté et <strong>de</strong> lien social.Permanences <strong>de</strong>s élus du groupeTous les samedis matins.Renseignements : 05 59 64 00 40Jean-Marc Lespa<strong>de</strong>, Nathalie Billot-Navarre, PierretteFontenas, Philippe Pinsolle, Gisèle Baulon, BernardLapébie, Jean Miremont, Anne-Marie Temple, Joëlle Assié-Berasategui, Michel Mateu, Eva Belin, Josette Charrier,Patrick Sallaberry, Jeanine Layerle, Jean-Louis Guilloton,Chantal Bouguereau, Sylvie Miremont.Permanences <strong>de</strong>s élus du groupeTous les mercredis <strong>de</strong> 14 h. à 16 h. Rens. : 05 59 64 89 37 oupartisocialiste@wanadoo.frLaurent Dupruilh, Jean-Clau<strong>de</strong> Hiquet, Antoine Roblès,Monique Beaudry, Danièle Birles, Henriette Cary, GilbertCorrihons, Jean-Bernard Congues.Le contenu <strong>de</strong> chaque article n’engage que la responsabilité <strong>de</strong> l’auteur30
La Majorité Municipale a décidé d’ouvrir les colonnes du Bulletin Municipalaux différents groupes politiques qui s’exprimeront dorénavant sur chaque Bulletin MunicipalUnion <strong>de</strong> l’oppositiontarnosienneL'argent <strong>de</strong> nos impôts locaux1. Malgré les remarques <strong>de</strong> la Cour Régionale <strong>de</strong>s Comptes, dansson rapport du 17 mars 2005, on nous présente encore une foisun budget communal où les charges réelles <strong>de</strong> fonctionnementprogressent plus vite que les recettes <strong>de</strong> fonctionnement (+7,06%contre +4,15%)*. Les charges à caractère général progressent <strong>de</strong>+8,6%. Les charges <strong>de</strong> personnel représentent 53,6% contre51,5% en 2001 <strong>de</strong>s dépenses réelles <strong>de</strong> fonctionnement. Ellescoûtent 706€ par tarnosien contre une moyenne <strong>de</strong> 543€ pour lescommunes françaises <strong>de</strong> 10 000 à 20 000 habitants**. LesImpôts & taxes progressent <strong>de</strong> +4,91%, ils représentent 69,7%<strong>de</strong>s recettes réelles <strong>de</strong> fonctionnement. La taxe professionnelleconstitue 66% <strong>de</strong> ces recettes. Son taux, l'un <strong>de</strong>s plus élevésd'Aquitaine, n'est pas pour encourager l'implantation d'entreprisesnouvelles, donc d'emplois nouveaux. Il est vrai que nos éluscommunistes hésitent à trop toucher à la taxe d'habitation car laRégion, le Conseil Général et <strong>de</strong>puis quelques années, laCommunauté <strong>de</strong> Communes du Seignanx s'en donnent à cœurjoie, comme nous le verrons ci-après.2. Les dépenses d'investissement ne sont pas maîtrisées :Un rappel : la nouvelle mairie a été évaluée au départ à 2,48 M€; à l'arrivée, elle a coûté 5,79 M€ auxquels il va falloir rajouter115 000 € <strong>de</strong> travaux supplémentaires en <strong>2006</strong>. Le pôle <strong>de</strong> servicesJean Bertin semble prendre la même direction : au départ, onchiffre le coût <strong>de</strong>s travaux à 3, 5 M€, puis on passe à 4,1 M€, onannonce en réunions publiques 4,39 M€ et on trouve le chiffre <strong>de</strong>4,59 M€, dans l'estimation <strong>de</strong> la préparation du budget <strong>2006</strong>.Nous avions une maire bâtisseuse, nous avons désormais unmaire entrepreneur qui n'hésite pas à dépenser 4,5 M€ pourcréer 8 emplois d'insertion. Qu'en sera-t-il du montant <strong>de</strong> lamédiathèque prévu pour 3,7 M€ ou <strong>de</strong>s équipements du Parc <strong>de</strong>Castillon déjà acheté pour 1,3 M€ ?3. Le gaspillage <strong>de</strong> l'argent <strong>de</strong> nos impôts est aussi flagrantlorsque l'on regar<strong>de</strong> <strong>de</strong> près la gestion <strong>de</strong> la Communauté <strong>de</strong>Communes du Seignanx. Depuis 2001, son budget global aaugmenté <strong>de</strong> +375% en dépenses et +332% en recettes***, dont+688% pour les dépenses <strong>de</strong> fonctionnement qui passent <strong>de</strong>0,7 M€ à 4,9 M€. De ce fait, nous aurions dû constater une baisse<strong>de</strong> nos impôts communaux. Or ce n'est pas le cas à <strong>Tarnos</strong>, aucontraire, les dépenses continuent à augmenter.Pourra-t-on continuer comme cela encore longtemps ?* Comparaison du budget primitif <strong>2006</strong> et du budget primitif 2005. LeCompte Administr atif 2005 n'étant disponible qu'en Juin <strong>2006</strong>.** Source DGCL- Les budgets primitifs <strong>de</strong>s communes en 2004*** Budget 2004Renouveau CitoyenGens du Voyage : Comme nous le savons tous maintenant, lamajorité municipale a décidé d'implanter une aire d'accueil <strong>de</strong>sgens du voyage au quartier Garros au beau milieu <strong>de</strong>s habitationssans concertation avec les habitants du quartier. Les riverains onttenu à exprimer leur désaccord par une pétition <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 250signatures. Qu'à cela ne tienne, la Communauté <strong>de</strong>s Communesdu Seignanx présidée par M me Fontenas vient <strong>de</strong> lancer la procédured'utilité publique en vue <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r à l'expropriation <strong>de</strong>spropriétaires <strong>de</strong> ce terrain. C'est un coup <strong>de</strong> force anti démocratique.Ce n'est pas la peine <strong>de</strong> se répandre contre M. <strong>Ville</strong>pin pourson manque <strong>de</strong> concertation et son entêtement si c'est pour fairela même chose chez soi. Plus <strong>de</strong> 9000 m2 qui auraient pu êtreréservés au logement <strong>de</strong>s tarnosiens. Nous aurons une belleentrée <strong>de</strong> ville ! Faire cohabiter, <strong>de</strong> manières si proche, <strong>de</strong>uxtypes <strong>de</strong> populations aux mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> vie très différents est dangereusementstupi<strong>de</strong>. En tout cas, l'aire <strong>de</strong> grand passage d'Ondresest fermée (au moment où nous écrivons) et les caravanes s'amoncellentun peu partout y compris dans la zone portuairecomme d'habitu<strong>de</strong>. Si l'aire d'Ondres est fermée où est l'urgenced'en créer une à Garros ? Ne vaut-il pas mieux prendre le temps<strong>de</strong> trouver un terrain plus adéquat sur <strong>Tarnos</strong> ou le Seignanx ?Forum sur l’Eau : le 22 mars <strong>de</strong>rnier s'est déroulé le Forum surl'Eau à la mairie. Quoi d'intéressant ? Rien ! L'eau n'est pas unemarchandise et la gestion doit rester publique. Cela fait plus <strong>de</strong>20 ans que les associations le disent. On aurait pu prendrequelques exemples à <strong>Tarnos</strong> <strong>de</strong> ce qu'il ne faut pas faire : le puisagedans la nappe <strong>de</strong> manière inconsidérée par ADA pour refroidirses scories et éviter <strong>de</strong> payer l'eau industrielle par exemple.La <strong>de</strong>struction <strong>de</strong>s puits d'eau douce au Métro lors du passage <strong>de</strong>la déviation. Belle gestion <strong>de</strong> la ressource. Aujourd'hui et pour lepremière fois nous sommes face aux premiers réfugiés écologiques<strong>de</strong> l'histoire <strong>de</strong> l'Humanité. Des milliers <strong>de</strong> personnes qu'ilfaudra reloger en raison <strong>de</strong> la montée <strong>de</strong>s eaux dans le Pacifiquequi salinise les nappes phréatiques <strong>de</strong>s atolls. Le manque d'eaudouce aux Etats-Unis en raison <strong>de</strong> la surexploitation <strong>de</strong> la ressource.Aujourd'hui la guerre <strong>de</strong> l'eau a commencé dans le mon<strong>de</strong>; au Proche Orient notamment. Il y a 20 ans on disait : " écolos :rigolos ! ". Maintenant tout le mon<strong>de</strong> reprend le discours <strong>de</strong>s écolosd'il y a 20 ans. Et qu'a-t-on fait pendant ce temps ? R ien et labataille est perdue quoique nous fassions. C'est trop tard pour lesgénérations futures. Les phénomènes naturels seront <strong>de</strong> plus enplus extrêmes, <strong>de</strong>structeurs, meurtriers. La montée <strong>de</strong>s eauxinon<strong>de</strong>ra les parties basses <strong>de</strong> la planète : Pacifique, Bangla<strong>de</strong>sh,nord <strong>de</strong> l'Europe et même la faça<strong>de</strong> landaise. La nature reprendrases droits en nous faisant disparaître disait le professeurCharboneau. En attendant, les générations futures auront le droit<strong>de</strong> nous traiter <strong>de</strong> salauds, c'est tout ce que nous mériterons. Voilà<strong>de</strong> quoi on aurait pu débattre dans ce forum qui n'a servi à rien.EXPRESSION DES GROUPESPermanences <strong>de</strong>s élus du groupeChaque semaine sans ren<strong>de</strong>z-vous. Les mercredis <strong>de</strong> 9 h à 12 h,jeudis <strong>de</strong> 14 h 30 à 17 h et samedis <strong>de</strong> 10 h à 12 h.Pour fixer un ren<strong>de</strong>z-vous, il est préférable <strong>de</strong> téléphoner au05 59 64 02 24 (M. Seube) ou au 05 59 55 32 05 (Mme Biscay).Permanences <strong>de</strong>s élus du groupeLes samedis <strong>de</strong> 9 h à 11 h.Renseignements : 05 59 64 28 63 ou 05 59 64 19 59Berna<strong>de</strong>tte Deysine, Christine Biscay, Olivier Seube,Claudine Badie, Jean Boué.Michel Desclaux, Marie-Thérèse Gatipon-Bachette, GérardClaverie.Le contenu <strong>de</strong> chaque article n’engage que la responsabilité <strong>de</strong> l’auteur31