20.07.2015 Views

Diagnostic Agenda 21 de la commune de Clapiers Compte rendu ...

Diagnostic Agenda 21 de la commune de Clapiers Compte rendu ...

Diagnostic Agenda 21 de la commune de Clapiers Compte rendu ...

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

Beaucoup <strong>de</strong> C<strong>la</strong>piérois ont occupé une autre ou plusieurs autres rési<strong>de</strong>nces principales en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong>C<strong>la</strong>piers. Les néo C<strong>la</strong>piérois ont souvent trouvé un premier point <strong>de</strong> chute provisoire autour <strong>de</strong>Montpellier avant d’élire domicile dans le Vil<strong>la</strong>ge.Le niveau d’étu<strong>de</strong>s à C<strong>la</strong>piers est très élevé, surtout dans <strong>la</strong> jeunesse.Un approfondissement <strong>de</strong> ces trois <strong>de</strong>rniers points serait nécessaire sur le p<strong>la</strong>n statistique.Sur le p<strong>la</strong>n <strong>de</strong>s revenus, les ménages C<strong>la</strong>piérois sont au <strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> <strong>la</strong> moyenne départementale et <strong>de</strong>celle <strong>de</strong>s Montpelliérains (24.100 € <strong>de</strong> revenu fiscal <strong>de</strong> référence en 2006 contre 14.800 € dansl’Hérault et 14.300 € à Montpellier ou encore, cf. annexe n° 5, 28.2<strong>21</strong> € <strong>de</strong> revenu imposable en 2005contre 15.488 € dans l’Hérault et 17.333 € en France). En revanche, dans <strong>la</strong> première couronne <strong>de</strong>Montpellier, les revenus sont beaucoup plus proches <strong>de</strong> ceux <strong>de</strong> C<strong>la</strong>piers.A C<strong>la</strong>piers, en 2005, 64 % <strong>de</strong>s foyers fiscaux étaient imposables contre 49 % dans l’Hérault et 55 %en France (cf. annexe n° 5).Pour avoir une vision plus c<strong>la</strong>ire <strong>de</strong>s revenus à C<strong>la</strong>piers, il faut aussi tenir compte d’une moyenne <strong>de</strong> 4déc<strong>la</strong>rations fiscales pour 3 foyers ce qui augmente encore <strong>la</strong> valeur <strong>de</strong>s revenus par foyer maisbeaucoup moins que dans l’Hérault et en France (cf. annexe n° 5).Très schématiquement, les revenus les plus faibles sont pour les jeunes et pour certains retraités. Lesrevenus les plus élevés sont plutôt pour les couples constitués d’un jeune retraité et d’un actif.Le niveau <strong>de</strong>s revenus à C<strong>la</strong>piers s’explique en réalité par un fort taux d’activité notamment féminin(très souvent 2 revenus par foyer / en moyenne 1,7 « agents économiques payés par foyer »). Lessa<strong>la</strong>ires sont très supérieurs à ceux <strong>de</strong> <strong>la</strong> moyenne régionale, mais néanmoins voisins <strong>de</strong>s standardsfrançais.Les revenus <strong>de</strong>s professions libérales ou du capital restent dans <strong>la</strong> moyenne nationale et régionale.Une recherche <strong>de</strong> chiffres précis est à mener sur ce point.Concernant les revenus du capital (fonciers et mobiliers), c’est <strong>la</strong> jeunesse du vil<strong>la</strong>ge qui les modère.Globalement, les revenus bruts primaires (sa<strong>la</strong>ires, retraites et pensions, allocations familiales,remboursements santé et invalidité, in<strong>de</strong>mnités maternité, allocations logement, revenus <strong>de</strong>sprofessions non sa<strong>la</strong>riées, revenus du capital, etc.) en moyenne <strong>de</strong> 49.000 € en France ne sont pasatteints à C<strong>la</strong>piers (estimation sommaire à 46.000 € / une étu<strong>de</strong> approfondie serait intéressante).Certains C<strong>la</strong>piérois bénéficient tout <strong>de</strong> même <strong>de</strong>s minima sociaux dans une proportionincomparablement inférieure cependant aux taux constatés dans l’Hérault.Globalement, C<strong>la</strong>piers, par sa jeunesse actuelle, bénéficie moins <strong>de</strong>s transferts sociaux.Plusieurs sources statistiques permettent d’en connaître le nombre (éléments re<strong>la</strong>tifs aux impôtslocaux, statistiques <strong>de</strong> <strong>la</strong> Caisse d’allocations familiales) mais nécessitent un « croisement » et uneexploitation non menée dans le présent compte <strong>rendu</strong>.A l’origine, C<strong>la</strong>piers était voué à <strong>la</strong> production vivrière et à l’autoconsommation.Depuis l’ouverture du pont sur le Lez, l’urbanisation a été galopante avec une pause cependant <strong>de</strong>puis10 ans. La popu<strong>la</strong>tion du vil<strong>la</strong>ge est passée <strong>de</strong> 326 habitants en 1962 à environ 5.000 rési<strong>de</strong>ntspermanents en 2008.Le taux d’urbanisation <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>commune</strong> est <strong>de</strong> 25 % <strong>de</strong> sa superficie en 2008 (à comparer avec un taux<strong>de</strong> 25,5 % pour l’Agglo). La <strong>de</strong>nsité est en moyenne <strong>de</strong> 10 logements à l’hectare. Un logement a doncconsommé en moyenne 1.000 m² d’espace, si l’on tient aussi compte <strong>de</strong>s équipements publics et <strong>de</strong> <strong>la</strong>voirie (cf. annexe n° 3).Urbanisme : le choix a été fait il y a 30 ans <strong>de</strong> privilégier l’économie en terme <strong>de</strong> consommation <strong>de</strong>l’espace avec <strong>de</strong>s parcelles <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 800 m² dans un premier temps puis <strong>de</strong> 500 m² dans lesannées 90.Le lotissement a été <strong>la</strong> forme urbaine <strong>la</strong> plus pratiquée. Dans les années 90, <strong>de</strong>s collectifs ou <strong>de</strong>slogements sociaux ont été ensuite systématiquement inclus dans ces <strong>de</strong>rniers.Le prix <strong>de</strong>s terrains est à C<strong>la</strong>piers un déterminant très fort qui sans l’intervention publique conduirait àune spécu<strong>la</strong>tion effrénée et une éviction <strong>de</strong>s ménages mo<strong>de</strong>stes.Le prix du terrain constructible nu, non viabilisé, a atteint un niveau proche <strong>de</strong> 40 € le m².

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!