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Diagnostic Agenda 21 de la commune de Clapiers Compte rendu ...

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Beaucoup <strong>de</strong> C<strong>la</strong>piérois ont occupé une autre ou plusieurs autres rési<strong>de</strong>nces principales en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong>C<strong>la</strong>piers. Les néo C<strong>la</strong>piérois ont souvent trouvé un premier point <strong>de</strong> chute provisoire autour <strong>de</strong>Montpellier avant d’élire domicile dans le Vil<strong>la</strong>ge.Le niveau d’étu<strong>de</strong>s à C<strong>la</strong>piers est très élevé, surtout dans <strong>la</strong> jeunesse.Un approfondissement <strong>de</strong> ces trois <strong>de</strong>rniers points serait nécessaire sur le p<strong>la</strong>n statistique.Sur le p<strong>la</strong>n <strong>de</strong>s revenus, les ménages C<strong>la</strong>piérois sont au <strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> <strong>la</strong> moyenne départementale et <strong>de</strong>celle <strong>de</strong>s Montpelliérains (24.100 € <strong>de</strong> revenu fiscal <strong>de</strong> référence en 2006 contre 14.800 € dansl’Hérault et 14.300 € à Montpellier ou encore, cf. annexe n° 5, 28.2<strong>21</strong> € <strong>de</strong> revenu imposable en 2005contre 15.488 € dans l’Hérault et 17.333 € en France). En revanche, dans <strong>la</strong> première couronne <strong>de</strong>Montpellier, les revenus sont beaucoup plus proches <strong>de</strong> ceux <strong>de</strong> C<strong>la</strong>piers.A C<strong>la</strong>piers, en 2005, 64 % <strong>de</strong>s foyers fiscaux étaient imposables contre 49 % dans l’Hérault et 55 %en France (cf. annexe n° 5).Pour avoir une vision plus c<strong>la</strong>ire <strong>de</strong>s revenus à C<strong>la</strong>piers, il faut aussi tenir compte d’une moyenne <strong>de</strong> 4déc<strong>la</strong>rations fiscales pour 3 foyers ce qui augmente encore <strong>la</strong> valeur <strong>de</strong>s revenus par foyer maisbeaucoup moins que dans l’Hérault et en France (cf. annexe n° 5).Très schématiquement, les revenus les plus faibles sont pour les jeunes et pour certains retraités. Lesrevenus les plus élevés sont plutôt pour les couples constitués d’un jeune retraité et d’un actif.Le niveau <strong>de</strong>s revenus à C<strong>la</strong>piers s’explique en réalité par un fort taux d’activité notamment féminin(très souvent 2 revenus par foyer / en moyenne 1,7 « agents économiques payés par foyer »). Lessa<strong>la</strong>ires sont très supérieurs à ceux <strong>de</strong> <strong>la</strong> moyenne régionale, mais néanmoins voisins <strong>de</strong>s standardsfrançais.Les revenus <strong>de</strong>s professions libérales ou du capital restent dans <strong>la</strong> moyenne nationale et régionale.Une recherche <strong>de</strong> chiffres précis est à mener sur ce point.Concernant les revenus du capital (fonciers et mobiliers), c’est <strong>la</strong> jeunesse du vil<strong>la</strong>ge qui les modère.Globalement, les revenus bruts primaires (sa<strong>la</strong>ires, retraites et pensions, allocations familiales,remboursements santé et invalidité, in<strong>de</strong>mnités maternité, allocations logement, revenus <strong>de</strong>sprofessions non sa<strong>la</strong>riées, revenus du capital, etc.) en moyenne <strong>de</strong> 49.000 € en France ne sont pasatteints à C<strong>la</strong>piers (estimation sommaire à 46.000 € / une étu<strong>de</strong> approfondie serait intéressante).Certains C<strong>la</strong>piérois bénéficient tout <strong>de</strong> même <strong>de</strong>s minima sociaux dans une proportionincomparablement inférieure cependant aux taux constatés dans l’Hérault.Globalement, C<strong>la</strong>piers, par sa jeunesse actuelle, bénéficie moins <strong>de</strong>s transferts sociaux.Plusieurs sources statistiques permettent d’en connaître le nombre (éléments re<strong>la</strong>tifs aux impôtslocaux, statistiques <strong>de</strong> <strong>la</strong> Caisse d’allocations familiales) mais nécessitent un « croisement » et uneexploitation non menée dans le présent compte <strong>rendu</strong>.A l’origine, C<strong>la</strong>piers était voué à <strong>la</strong> production vivrière et à l’autoconsommation.Depuis l’ouverture du pont sur le Lez, l’urbanisation a été galopante avec une pause cependant <strong>de</strong>puis10 ans. La popu<strong>la</strong>tion du vil<strong>la</strong>ge est passée <strong>de</strong> 326 habitants en 1962 à environ 5.000 rési<strong>de</strong>ntspermanents en 2008.Le taux d’urbanisation <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>commune</strong> est <strong>de</strong> 25 % <strong>de</strong> sa superficie en 2008 (à comparer avec un taux<strong>de</strong> 25,5 % pour l’Agglo). La <strong>de</strong>nsité est en moyenne <strong>de</strong> 10 logements à l’hectare. Un logement a doncconsommé en moyenne 1.000 m² d’espace, si l’on tient aussi compte <strong>de</strong>s équipements publics et <strong>de</strong> <strong>la</strong>voirie (cf. annexe n° 3).Urbanisme : le choix a été fait il y a 30 ans <strong>de</strong> privilégier l’économie en terme <strong>de</strong> consommation <strong>de</strong>l’espace avec <strong>de</strong>s parcelles <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 800 m² dans un premier temps puis <strong>de</strong> 500 m² dans lesannées 90.Le lotissement a été <strong>la</strong> forme urbaine <strong>la</strong> plus pratiquée. Dans les années 90, <strong>de</strong>s collectifs ou <strong>de</strong>slogements sociaux ont été ensuite systématiquement inclus dans ces <strong>de</strong>rniers.Le prix <strong>de</strong>s terrains est à C<strong>la</strong>piers un déterminant très fort qui sans l’intervention publique conduirait àune spécu<strong>la</strong>tion effrénée et une éviction <strong>de</strong>s ménages mo<strong>de</strong>stes.Le prix du terrain constructible nu, non viabilisé, a atteint un niveau proche <strong>de</strong> 40 € le m².


Un approfondissement <strong>de</strong>s éléments <strong>de</strong> prix <strong>de</strong> revient d’un m² <strong>de</strong> terrain pour l’acheteur final seraitintéressant : part revenant au propriétaire foncier, coût <strong>de</strong> <strong>la</strong> viabilisation, participations pouréquipements publics, ai<strong>de</strong> au foncier <strong>de</strong>s collectivités territoriales, etc.Le Schéma <strong>de</strong> cohérence territoriale impose <strong>de</strong>s <strong>de</strong>nsités plus fortes pour éviter l’étalement horizontalet préconise <strong>de</strong> varier les formes urbaines.Le SCOT prévoit aussi un tiers <strong>de</strong> nouveaux logements dans <strong>de</strong>s opérations <strong>de</strong> renouvellementurbain : à C<strong>la</strong>piers, vu le peu <strong>de</strong> bâti ancien, le renouvellement urbain sera forcément plus faiblequ’ailleurs.Afin <strong>de</strong> respecter l’article 55 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi Solidarité et renouvellement urbain (SRU), le taux <strong>de</strong> 20 % <strong>de</strong>logements sociaux doit être atteint. L’Agglomération a donc fixé un objectif très ambitieux pour lesnouvelles opérations : minimum 1/3 <strong>de</strong> logements sociaux et 1/3 <strong>de</strong> logements « à prix abordables ».C<strong>la</strong>piers développe en ce moment une politique volontariste <strong>de</strong> rattrapage <strong>de</strong> son retard (188logements sociaux comptabilisés par <strong>la</strong> Préfecture <strong>de</strong> l’Hérault au 1 er janvier 2007, soit un taux <strong>de</strong>10,54 % par rapport aux 1.793 rési<strong>de</strong>nces principales occupées et soit un nombre <strong>de</strong> « logementssociaux manquants » égal à 168) en prévoyant <strong>la</strong> construction <strong>de</strong> 93 logements à <strong>la</strong> P<strong>la</strong>ine (dont 20 enaccession sociale <strong>la</strong> propriété non retenu pour le quota <strong>de</strong>s 20 %) et 50 au Fesquet (25 en locatif socialet 25 en accession sociale à <strong>la</strong> propriété non retenus), permettant d’atteindre à moyen terme un taux <strong>de</strong>14,5 %.Les logements sociaux sont répartis sur l’ensemble du territoire. Les nouvelles imp<strong>la</strong>ntationsviendront compléter ce mail<strong>la</strong>ge et toute nouvelle opération immobilière en inclura.Dans le logement social, le Groupe a considéré qu’il était important d’apporter une gran<strong>de</strong> attention àl’espace <strong>de</strong> vie et à sa qualité.Occupation <strong>de</strong> l’espaceUrbanisation essentiellement sur les terres agricoles avec une exception notoire : <strong>la</strong> ZAC du Clos.Une question : Quelle a été l’inci<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> l’urbanisation sur l’évolution <strong>de</strong>s zones humi<strong>de</strong>s, avec lesprairies sèches les milieux les plus riches en terme <strong>de</strong> biodiversité ?Un approfondissement mené par <strong>de</strong>s membres <strong>de</strong> <strong>la</strong> Commission extra municipale amènerait un plusen terme <strong>de</strong> compréhension <strong>de</strong> l’impact <strong>de</strong> l’urbanisation.Actuellement, on constate une <strong>de</strong>nsification du tissu urbain existant par division <strong>de</strong> parcelles,agrandissement par construction d’étages, <strong>de</strong> dépendances, et une imperméabilisation toujourscroissante avec l’ajout <strong>de</strong> piscine, <strong>de</strong> dal<strong>la</strong>ge, etc.La loi SRU préconise d’ailleurs <strong>la</strong> <strong>de</strong>nsification en milieu urbain pour préserver les espaces naturels.Le Vieux Vil<strong>la</strong>ge a été réhabilité en gran<strong>de</strong> partie et, aujourd’hui, il est réinvesti par <strong>de</strong> jeuneslocataires. La paupérisation du Centre <strong>de</strong> Montferrier est citée comme un exemple à prévenir.La forêt, malgré le grand incendie <strong>de</strong> 1981, s’étend et remp<strong>la</strong>ce progressivement <strong>la</strong> garrigue. LaCommune, à elle seule, possè<strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 100 hectares <strong>de</strong> bois et procè<strong>de</strong> régulièrement à <strong>de</strong> nouvellesacquisitions. Ces <strong>de</strong>rnières sont l’occasion <strong>de</strong> détruire les « cabanes » qui avaient commencé à miter lepaysage dans les années 70 et auparavant.L’agriculture régresse à l’exception du Domaine <strong>de</strong> La Valette utilisé en partie pour <strong>de</strong>s recherchesagronomiques. Essentiellement <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s cultures, <strong>de</strong> <strong>la</strong> vigne et quelques olivettes. Le terroir nepermet pas l’obtention <strong>de</strong> l’AOC en viticulture (aux confins du Pic Saint-Loup, <strong>de</strong>s Collines <strong>de</strong> <strong>la</strong>Moure et <strong>de</strong>s Grés <strong>de</strong> Montpellier).Il existe l’équivalent <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux gran<strong>de</strong>s exploitations (Mas <strong>de</strong> Paul et Viviers) travaillées par <strong>de</strong>souvriers et difficiles à rentabiliser.Le Schéma <strong>de</strong> cohérence territoriale, premier outil <strong>de</strong> p<strong>la</strong>nification <strong>de</strong> l’histoire sur l’Agglomération<strong>de</strong> Montpellier dédie C<strong>la</strong>piers à un développement rési<strong>de</strong>ntiel, avec un souci <strong>de</strong> mixité sociale.C<strong>la</strong>piers est en effet à l’écart <strong>de</strong> <strong>la</strong> zone <strong>de</strong> développement <strong>de</strong>s activités industrielles et logistiquesprioritairement organisées le long <strong>de</strong>s grands axes <strong>de</strong> circu<strong>la</strong>tion : voie ferrée et autoroute (l’axe Est-Ouest <strong>de</strong> <strong>la</strong> RN 113).


A C<strong>la</strong>piers, <strong>de</strong>ux secteurs sont voués, à courte ou moyenne échéance, à l’urbanisation : le secteur entrele Collège et le Clos <strong>de</strong>s Pins (16 ha en Zone d’aménagement différé, ZAD dite du Castelet autoriséepar le Préfet, avec une <strong>de</strong>nsité moyenne <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 20 logements à l’hectare et <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 2.000 m² <strong>de</strong>Shon à l’hectare) et p<strong>la</strong>n Goutier « site à haute valeur paysagère » où « le projet d’aménagementd’ensemble développe <strong>de</strong>s formes très compactes afin <strong>de</strong> dégager une part fortement dominanted’espaces libres <strong>de</strong> construction et afin <strong>de</strong> respecter les qualités et perspectives paysagères préexistantes ».Sur le p<strong>la</strong>n du développement économique, une priorité a été donnée au commerce et aux services <strong>de</strong>proximité. La création <strong>de</strong> <strong>la</strong> zone d’activités <strong>de</strong> <strong>la</strong> P<strong>la</strong>ine a permis l’émergence d’entreprises à trèsforte valeur ajoutée. Cette nouvelle industrie est propre et créatrice d’un grand nombre d’emplois àl’hectare occupé.C<strong>la</strong>piers à 15 ansC<strong>la</strong>piers couvrant une superficie <strong>de</strong>ux fois inférieure à celle d’une <strong>commune</strong> moyenne : son expansionsera forcément limitée.Du fait du SCOT (adopté par le Conseil d’agglomération le 17 février 2006) et <strong>de</strong> l’urbanisation dusecteur entre le Collège et le Clos <strong>de</strong>s Pins, C<strong>la</strong>piers comptera entre 6.000 et 7.000 habitants suivant <strong>la</strong>vitesse <strong>de</strong> renouvellement <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion dans l’habitat existant. Les logements sociauxreprésenteront 20 % du parc <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nces principales. Les surfaces urbanisées couvriront 27,5 % (soit+ 10 % par rapport à 2008) <strong>de</strong> <strong>la</strong> superficie communale avec l’inci<strong>de</strong>nce <strong>de</strong>s logements sociaux à <strong>la</strong>P<strong>la</strong>ine ou encore au Fesquet et <strong>de</strong> <strong>la</strong> construction <strong>de</strong>s 16 ha <strong>de</strong> <strong>la</strong> ZAD <strong>de</strong>s Moulières (à comparer avecun objectif <strong>de</strong> l’Agglo <strong>de</strong> 30,5 % sur son territoire en 2020, soit + 20 % par rapport à 2008).Un vieillissement très net est envisagé (les C<strong>la</strong>piérois issus du baby-boom étoffant progressivement lequatrième âge) sauf si <strong>la</strong> rotation sur l’immobilier et <strong>la</strong> mobilité rési<strong>de</strong>ntielle (notamment à l’intérieurdu vil<strong>la</strong>ge) s’accélèrent.Ce vieillissement local s’inscrira dans un contexte général <strong>de</strong> vieillissement <strong>de</strong> <strong>la</strong> France.Les nouvelles constructions ten<strong>de</strong>nt à rajeunir le vil<strong>la</strong>ge et alimentent les écoles. Ces <strong>de</strong>rnières, <strong>de</strong> partleur capacité d’accueil (cf. annexe n° 4), <strong>de</strong>vraient être suffisantes à condition <strong>de</strong> relocaliser les CLAEet CLSH : le pilotage <strong>de</strong> l’urbanisation nouvelle doit tenir compte <strong>de</strong> cette contrainte.En 2007/2008, le taux d’enfants par rapport à <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion dans le « premier <strong>de</strong>gré » (maternelle etélémentaire) atteint à C<strong>la</strong>piers 10,4 % contre 11,1 % dans l’Hérault et 10,7 % au niveau national(Métropole et DOM-TOM).C<strong>la</strong>piers a donc perdu sa spécificité <strong>de</strong> vil<strong>la</strong>ge extrêmement « jeune » <strong>de</strong>s décennies 1980 et 1990.La baisse du nombre <strong>de</strong> C<strong>la</strong>piérois est plus faible en Collège qu’en Primaire et qu’en Maternelle (unemoyenne par c<strong>la</strong>sse d’âge en 2007/2008 d’environ 75 au Collège, 65 au Primaire et 55 en Maternelle).Les mêmes ratios seraient intéressants pour le nombre <strong>de</strong> lycéens et d’étudiants.Une question : les gran<strong>de</strong>s vil<strong>la</strong>s seulement occupées par une ou <strong>de</strong>ux personnes âgées ne pourraientellespas utilement être valorisées par du logement étudiant locatif chez l’habitant ou indépendant ?Les enjeux <strong>de</strong> nouvel apport <strong>de</strong> popu<strong>la</strong>tion sont forts :- « rajeunir » en continu,- améliorer <strong>la</strong> mixité sociale <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion,- utiliser à pleine capacité les équipements publics.Plus globalement, se pose <strong>la</strong> question : quels sont les équipements collectifs complémentairesnécessaires à l’avenir ?La Médiathèque Albert Camus et les <strong>de</strong>ux salles <strong>de</strong> gymnastique au Collège seront <strong>de</strong>s équipementsstructurants majeurs, livrés d’ici 2010. Vu son vieillissement, le bâtiment <strong>de</strong> <strong>la</strong> MJC mérite unerénovation, voire une extension.


Le domaine <strong>de</strong> La Valette et les pinè<strong>de</strong>s protégées par les p<strong>la</strong>ns <strong>de</strong> prévention (feux <strong>de</strong> forêt,inondations) constitueront toujours un écrin naturel pour le vil<strong>la</strong>ge.Le « Projet Campus » sur le Nord <strong>de</strong> Montpellier est une chance unique en terme d’emplois, <strong>de</strong> savoir,<strong>de</strong> culture et <strong>de</strong> proximité <strong>de</strong>s transports en commun à fréquences et à capacités élevées (ligne 5 duTramway et « réseau circu<strong>la</strong>ire support d’une ou plusieurs lignes structurantes, bus en site propre ouéquivalent, permettant le mail<strong>la</strong>ge <strong>de</strong>s lignes <strong>de</strong> tramway entre elles et limitant ainsi le risque <strong>de</strong>saturation du pôle d’échange central <strong>de</strong> <strong>la</strong> gare Saint-Roch » comme prévu dans le SCOT).La ligne 5 du tramway annoncée publiquement par le Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> <strong>la</strong> Communauté d’agglomération<strong>de</strong> Montpellier fin juin 2008 était i<strong>de</strong>ntifiée dans le SCOT sous le vocable suivant : « <strong>de</strong>sprolongements potentiels <strong>de</strong> <strong>la</strong> ligne T1 (au nord vers Agropolis, au sud vers <strong>la</strong> route <strong>de</strong> <strong>la</strong> Mer etl’aéroport) sont par ailleurs i<strong>de</strong>ntifiés ».Cette nouvelle ligne, dorénavant validée, et non plus « potentielle », <strong>de</strong>vrait relier C<strong>la</strong>piersdirectement à l’Aéroport régional <strong>de</strong> Fréjorgues et à <strong>la</strong> Mer.Les C<strong>la</strong>piérois auront besoin <strong>de</strong> nature. C’est une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> sociale qui va perdurer.Idées émises :- création <strong>de</strong> jardins familiaux (goutte à goutte pour économiser l’eau) en bordure d’urbanisationou dans <strong>de</strong>s « secteurs naturels »,- réhabilitation <strong>de</strong>s olivettes pour prévenir les risques d’incendie en périphérie d’urbanisation,- intérêt d’un rucher pour <strong>la</strong> pollinisation <strong>de</strong>s jardins.Réflexion sur les problématiques<strong>Compte</strong> tenu du peu <strong>de</strong> temps restant, les problématiques ont été évoquées très sommairement, d’où <strong>la</strong>petite liste non détaillée suivante :- économiser l’énergie et développer l’utilisation <strong>de</strong>s énergies propres (énergie so<strong>la</strong>ire avec lephotovoltaïque et le so<strong>la</strong>ire thermique, réglementations thermiques dans l’habitat, géothermie,énergie-bois, etc.)- récupérer l’eau <strong>de</strong> pluie,- adopter dans nos jardins les essences méditerranéennes peu exigeantes en eau,- thème <strong>de</strong> l’eau potable (fuites dans réseaux publics, eau brute, mousseurs sur les robinets, WC,électroménager, etc.),- consommations électriques (ampoules basse consommation, veilles d’appareils, etc.),- problème <strong>de</strong> <strong>la</strong> montée <strong>de</strong>s allergies dues aux végétaux (pb <strong>de</strong>s cyprès, évolution vers d’autresessences),- déchets ménagers et autres (tri, méthanisation, déchets verts, compost, etc.).Globalement, sur chacun <strong>de</strong> ces points, les membres présents ont insisté sur l’importance d’uneéducation précoce à l’école et sur l’intérêt d’imposer dans le cahier <strong>de</strong>s charges <strong>de</strong>s nouveauxquartiers <strong>de</strong>s contraintes environnementales.Annexe n° 1Evolution <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>puis 196<strong>21</strong>962 3261968 3741975 8671982 19011983 <strong>21</strong>241985 24171987 2670


1989 33661990 34781991 36691993 41531999 4631 (mars)2006 4939 (janvier)Base 2008 5000Schématisation sommaire <strong>de</strong> <strong>la</strong> progression annuelle <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion àC<strong>la</strong>piersDécennie Nouveaux hb/an soit 500 hb1969-1978 50 soit 500 hb1979-1998 220 soit 2200 hb1979-1998 140 soit 1400 hb1999-2008 40 soit 400 hbEvolution popu<strong>la</strong>tion C<strong>la</strong>piers6000Rési<strong>de</strong>nts habituels5000400030002000100001 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13AnnéeSérie2Annexe n° 2Quelques éléments INSEE sur C<strong>la</strong>piers pour 2006 :- 1.792 ménages,- 2,7 personnes en moyenne par ménage,- 2.083 logements (<strong>de</strong>s mobil-home du Plein-Air <strong>de</strong>s Chênes sont comptabilisés),- 1.792 rési<strong>de</strong>nces principales,- 58 logements vacants,- 89,1 % <strong>de</strong> maisons et 9,5 % d’appartements,- 73,4 % <strong>de</strong> propriétaires (environ 3/4) et 23,4 % <strong>de</strong> locataires (environ 1/4),- les locations représentent 420 logements dont environ 40 % sont sociaux,- 6 % <strong>de</strong>s rési<strong>de</strong>nces principales ont été construites avant 1945,- 11,3 % <strong>de</strong>s rési<strong>de</strong>nces principales ont été construites <strong>de</strong>puis 1999,- 56 % <strong>de</strong>s ménages ont emménagé il y a plus <strong>de</strong> 10 ans (ce chiffre tient compte aussi <strong>de</strong>sdéménagements dans C<strong>la</strong>piers),- <strong>la</strong> durée moyenne <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nce est <strong>de</strong> 13 ans.Annexe n° 3


Surfaces urbanisées sur <strong>la</strong> <strong>commune</strong> <strong>de</strong> C<strong>la</strong>piers en 2008QuartierLogementsSurface enm²Surface terrainpar logementLogements àl’hectareMail du Prieur 12 9322 777 13Vallon <strong>de</strong> C<strong>la</strong>piers 28 <strong>21</strong>474 767 13Chanterelles 2 6459 3230 3ZAC Le Clos 141 164639 1168 9Cigales et Jeanjean 32 20510 641 16ZAC Basse 73 99185 1359 7Orée du Bois 12 7769 647 15Entre Orée du Bois et Arca<strong>de</strong>s 4 3935 984 10Arca<strong>de</strong>s 25 14989 600 17Val aux Vignes 31 22563 728 14Lisière du Bois 16 <strong>21</strong>133 13<strong>21</strong> 8Vignes/Bissargues 16 31345 1959 5P<strong>la</strong>n <strong>de</strong>s Pins 6 12370 2062 5ZAC La P<strong>la</strong>ine 30 140637 4688 2Piboulette (dont Centre aéré <strong>de</strong>s PTT) 15 26787 1786 6Le Bosc 29 35523 1225 8L’Olivette 25 18816 753 13Autour Maison <strong>de</strong> retraite 10 49959 4996 2Fontaine et Petit-Nice 90 6<strong>21</strong>10 690 14La Source 22 5496 250 40Coteaux du Lauriol et Jardins du Levant 127 89946 708 14Asphodèles <strong>21</strong> 8866 422 24Botanic 2 35736 17868 1Fesquet 51 105538 2069 5Domaine <strong>de</strong> l’Esp<strong>la</strong>na<strong>de</strong> 89 42617 479 <strong>21</strong>Logements sociaux Esp<strong>la</strong>na<strong>de</strong> 36 6625 184 54Les Méridiennes 54 30808 571 18Clos <strong>de</strong>s Pins 45 35332 785 13Entre rues Château et Vendargues <strong>21</strong> 26716 1272 8Château et Rési<strong>de</strong>nces sous les arbres 6 9475 1579 6Vieux Vil<strong>la</strong>ge et école Calvaire 143 48723 341 29Castanou 18 16015 890 11Chêne-Liège 27 17451 646 15Bizet-Ravel 87 45509 523 19Les « Hauts » (Victoria Gar<strong>de</strong>n, Fiole,Pescalune, Escoutaïre) 18 49937 2774 4MJC/Plein Soleil 35 14416 412 24Pré/Vert Pré/Bas <strong>de</strong> <strong>la</strong> rue du Sta<strong>de</strong> 70 67064 958 10Rési<strong>de</strong>nces du Château 54 30313 561 18Les Pastourelles 40 4771 119 84Pigeonnier/Tourterelles 220 108963 495 20Closa<strong>de</strong>s 50 53079 1062 9Rayons d’Oc 28 51462 1838 5Cabriès 28 78288 2796 4Rési<strong>de</strong>nces <strong>de</strong>s Chênes 36 23548 654 15Collège et p<strong>la</strong>teau sportif 1 252<strong>21</strong> 252<strong>21</strong> 0Complexe sportif et vestiaires Foot 1 17973 17973 1Parc <strong>de</strong> Beaulieu 12 31435 2620 4Fesquet Sud-Est 5 33133 6627 2Danois, IDATE 2 32900 16450 1


Estimation Ecarts 10 12000 1200 8Totaux 1956 1928881 986 10Superficie <strong>commune</strong> en m² 7648000Pourcentage urbanisé 25,2%Attention :Dans les superficies, <strong>la</strong> voirie est intégrée, sauf les routes départementales et les cheminsruraux.Les zones d’activités sont aussi prises en compte dans l’urbanisation.Les mesures <strong>de</strong> surfaces ont été faites à partir du Système d’informations géographiques<strong>de</strong> <strong>la</strong> Communauté d’agglomération <strong>de</strong> Montpellier.En résumé :Presque 200 hectares urbanisés.25 % <strong>de</strong> <strong>la</strong> superficie <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>commune</strong> urbanisée.10 logements en moyenne à l'hectare.1 logement a consommé en moyenne 1.000 m² d'où une <strong>de</strong>nsité moyenne <strong>de</strong> 10 logements àl'hectare.La <strong>de</strong>nsité <strong>la</strong> plus forte est dans le Vieux Vil<strong>la</strong>ge avec 30 logements à l'hectareet pour les logements sociaux : Les Pastourelles, La Source et à l'Esp<strong>la</strong>na<strong>de</strong>.Annexe n° 4En MaternelleAnnées 2000 = 27,5 par c<strong>la</strong>sseA l’ElémentaireAnnées 90 = 26 <strong>de</strong> moyenne par c<strong>la</strong>sse / Années 2000 = 24,5 <strong>de</strong> moyenne par c<strong>la</strong>sseRentrée 2008/2009 : 5 c<strong>la</strong>sses <strong>de</strong> Maternelle (potentiel <strong>de</strong> 9) et 14 c<strong>la</strong>sses d’Elémentaire (dont <strong>la</strong> CLISavec 8 élèves pour un potentiel <strong>de</strong> 15 c<strong>la</strong>sses).Capacité d’accueil « forte » en Maternelle et « moyenne » en Elémentaire à <strong>la</strong> condition <strong>de</strong> relocaliserles CLAE/CLSH.Maternelle : summum en 96/97 avec 243 élèves (9 c<strong>la</strong>sses) contre 187 en 2007/2008 - <strong>de</strong>rnièreouverture <strong>de</strong> c<strong>la</strong>sse en 2006/2007 et fermeture annoncée en 2008/2009Elémentaire : summum en 96/97 avec 412 élèves (16 c<strong>la</strong>sses) contre 331 en 2007/2008 (il fautremonter en 91/92 pour avoir un effectif aussi faible) - <strong>de</strong> 82 à 96, ouverture <strong>de</strong> 10 c<strong>la</strong>sses, au rythmemaximum d’une par an - <strong>de</strong>rnière fermeture en 2003/2004Collège : summum avant <strong>la</strong> création du collège <strong>de</strong> Jacou (environ 42,5 % <strong>de</strong>s effectifs pour Jacou àcette époque, C<strong>la</strong>piers en représentant alors environ 52,5 %) avec 27 c<strong>la</strong>sses et 679 élèves en 97/98 et695 élèves en 1999/2000. En 2007/2008, 18 c<strong>la</strong>sses et 469 élèves (renfort <strong>de</strong> quelques Castelnauvienset toujours les élèves d’Assas et <strong>de</strong> Guzargues).Le Collège offre une gran<strong>de</strong> capacité d’accueil : l’optimum est à 600 élèves (offre en terme d’optionsintéressante pour cette taille « standard » ce qui n’est pas le cas pour les établissements à 450 élèves).Annexe n° 5Comparaisons statistiques à partir <strong>de</strong>s recensements INSEE France / Hérault / C<strong>la</strong>piers


Popu<strong>la</strong>tion2005DensitéMêmerégion 5ans avantMême<strong>commune</strong>5 ansavantMêmelogement5 ansavantAutrerégion ouétrangerFrance 60825000 108 88,4 % 66,4 % 50,2 % 11,6 %Hérault 982334 147 81,0 % 62,1 % 44,0 % 19,0 %C<strong>la</strong>piers 4939 602 89,3 % 73,7 % 68,1 % 10,7 %L’occupation <strong>de</strong> l’espace à C<strong>la</strong>piers est particulièrement <strong>de</strong>nse. C<strong>la</strong>piers est une <strong>commune</strong> urbaine.La popu<strong>la</strong>tion dite stable est particulièrement importante.Nombre <strong>de</strong>ménages en1999TaillemoyenneménageNombrelogementsen 1999Nombrerési<strong>de</strong>ncesprincipalesPartrési<strong>de</strong>ncesprincipales%logementsvacantsFrance 23810161 2,55 28702012 23810161 83,0 % 8,4 %Hérault 382405 2,57 537013 383405 71,4 % 7,7 %C<strong>la</strong>piers 1556 3,17 1658 1556 93,8 % 4,0 %Les ménages à C<strong>la</strong>piers sont principalement <strong>de</strong> forte taille.La part <strong>de</strong>s rési<strong>de</strong>nces principales est écrasante et les logements vacants rares.Part <strong>de</strong>smaisonsPart <strong>de</strong>sappartementsPart <strong>de</strong>spropriétairesRési<strong>de</strong>ncesprincipales terminéesavant 1949Partrési<strong>de</strong>ncesprincipalesFrance 56,8 % 43,2 % 54,7 % 32,9 % 83,0 %Hérault 51,6 % 48,4 % 53,5 % 25,8 % 71,4 %C<strong>la</strong>piers 90,7 % 7,5 % 73,6 % 5,5 % 93,8 %A C<strong>la</strong>piers, presque exclusivement <strong>de</strong>s maisons. 3/4 <strong>de</strong>s ménages sont propriétaires <strong>de</strong> leur logement.Les logements sont récents et les rési<strong>de</strong>nces secondaires très peu nombreuses.Anciennetéemménagement<strong>de</strong> 10 ans ou plusLogement1 pièceLogement2 piècesLogement3 piècesLogement4 pièces ouplusFrance 49,9 % 6 % 13 % 22 % 59 %Hérault 42,4 % 8 % 13 % 23 % 57 %C<strong>la</strong>piers 56,0 % 1 % 6 % 9 % 84 %Bien qu’étant dans une région à forte mobilité, les habitants <strong>de</strong> C<strong>la</strong>piers sont plutôt stables.Les logements possè<strong>de</strong>nt beaucoup <strong>de</strong> pièces en général. C’est l’expression du niveau <strong>de</strong> vie.Nombre d’actifsen 1999Nombred’inactifsPopu<strong>la</strong>tionactive occupéeNombre <strong>de</strong>chômeursFrance 26542481 31975914 23065416 3397438Hérault 377019 519422 304254 71634C<strong>la</strong>piers 2086 2538 1976 <strong>21</strong>0Actifs occupéssur popu<strong>la</strong>tionRetraités oupréretraitésChômeurs surpopu<strong>la</strong>tionTauxd’activitéTaux <strong>de</strong>chômageFrance 39,42 % 18,17 % 5,81 % 55,2 % 12,8 %Hérault 33,94 % 18,82 % 7,99 % 50,4 % 19,0 %C<strong>la</strong>piers 40,60 % 11,70 % 4,50 % 65,3 % 10,1 %C<strong>la</strong>piers est un vil<strong>la</strong>ge très actif.Peu <strong>de</strong> retraités à C<strong>la</strong>piers jusqu’à présent : toutefois le taux a déjà bondi à 17,4 % en 2006.En 2005 Nombre <strong>de</strong> Ratio Ratio Revenu net Impôt Part <strong>de</strong>s


foyersfiscauxdéc<strong>la</strong>ration/ ménagehabitant /déc<strong>la</strong>rationimposablemoyenmoyen foyersimposablesFrance 34009628 1,43 1,8 17333 1439 54,5 %Hérault 567648 1,48 1,7 15488 1154 48,8 %C<strong>la</strong>piers 2307 1,29 2,1 282<strong>21</strong> 2994 64,4 %Des revenus imposables plus importants à C<strong>la</strong>piers d’où un pourcentage <strong>de</strong> foyers fiscaux imposablesplus élevés, à tempérer du fait d’un moindre nombre <strong>de</strong> déc<strong>la</strong>rations par ménage et par habitant.En 2005Revenu netimposable moyen<strong>de</strong>s imposablesRevenu netimposable moyen<strong>de</strong>s non imposablesRapport revenus sa<strong>la</strong>riaux /retraites, pensions et rentesFrance 25793 7197 2,8Hérault 24768 6627 2,1C<strong>la</strong>piers 39359 8061 3,0Les revenus à C<strong>la</strong>piers sont très majoritairement issus <strong>de</strong> l’activité et du sa<strong>la</strong>riat.C<strong>la</strong>piers bénéficie moins <strong>de</strong>s transferts sociaux que <strong>la</strong> France et surtout que l’Hérault.Répartition <strong>de</strong>s foyers fiscaux par c<strong>la</strong>sses à C<strong>la</strong>piers5004504003503002502001501005001 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12Série1Répartition <strong>de</strong>s foyers fiscaux par c<strong>la</strong>sses dans l’Hérault250 000200 000150 000100 000Série150 00001 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12Pour le Groupe « Habitat-Ressources »Michel Chastaing, le 30 juin 2008

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