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TOURISME - Réseau wallon de développement rural

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4Des contraintes transversaleset <strong>de</strong>s questionsLes échanges au sein du GT « Tourisme »ont suscité diverses questions et pointé <strong>de</strong>scontraintes qui n’ont pas trouvé à ce jour <strong>de</strong>solution. Certaines questions ne peuventêtre tranchées par les participants, d’autresméritent un redoublement d’effort pourobtenir les réponses.La question <strong>de</strong> l’évolution rapi<strong>de</strong> du matérielet <strong>de</strong>s logiciels fait planer un risque surles importants investissements consentispour utiliser les TIC. Les partenaires y sontsensibles, ce qui tempère l’enthousiasmepour ces produits. D’autant plus que lescoûts <strong>de</strong> maintenance ou <strong>de</strong> mise à jour<strong>de</strong>s applications sont peu ou pas du toutpris en compte.En lien avec la question précé<strong>de</strong>nte, sepose le problème <strong>de</strong> cerner les besoins ouattentes <strong>de</strong>s touristes en matière <strong>de</strong> TIC.Comment mieux profiler les publics cibles?A ce jour, il n’existe pas <strong>de</strong> statistiques finesou d’étu<strong>de</strong>s suffisamment riches sur le sujeten Wallonie et rien ne laisse présager quece genre d’information sera disponible. Lesétu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> marché sont complexes à meneret le recours à une enquête menée avec<strong>de</strong>s étudiants a été estimé à 70.000 euros.Dans les questions intéressantes à suivre enréseau, celle <strong>de</strong> l’entretien <strong>de</strong>s sentiers estimportante. Ces voies sont un atout fantastiquepour le tourisme, mais leur entretienet celui du balisage sont à la charge <strong>de</strong>scommunes qui généralement ne peuventy faire face. Des solutions existent : les jobsd’étudiants dans les communes ou le programmeWallonet (qui permet aux Maisonsdu Tourisme <strong>de</strong> recruter <strong>de</strong>s ouvriers pourl’entretien <strong>de</strong>s sites et sentiers touristiques).D’autres solutions sont à développerpour pouvoir supporter la comparaisonavec la situation <strong>de</strong> territoires voisins bienorganisés, notamment les réseaux <strong>de</strong> sentiersen Allemagne, en France, en Suisse…ou chez nous, dans les cantons <strong>de</strong> l’Est.Autre sujet méritant un suivi : la valorisationtouristique <strong>de</strong>s forêts. Un projet « massifsforestiers » a été initié, un diagnostic établi,une stratégie globale déclinée en approchesspécifiques pour chacun <strong>de</strong>s huitmassifs forestiers <strong>wallon</strong>s i<strong>de</strong>ntifiés. Quatremassifs ont finalement été retenus, maisle processus démarre lentement et c’est lemassif <strong>de</strong> Saint-Hubert qui est le plus avancé.Les actions sont lour<strong>de</strong>s et réclament<strong>de</strong>s moyens importants. Il faut sans doutelaisser mûrir les partenariats, convaincre lesacteurs <strong>de</strong> la réalité <strong>de</strong>s bénéfices face auxinvestissements à consentir.Le problème le plus épineux concerne lajointure et la gestion <strong>de</strong>s bases <strong>de</strong> données.Les bases <strong>de</strong> données dans le secteur sontmultiples (événements, disponibilités d’hébergement,offres <strong>de</strong> produits, opérateurs)et parfois démultipliées entre partenairesdifférents. Un vrai casse-tête, source d’erreurdans les mises à jour ! Des solutions partiellesexistent pourtant. Le Commissariatgénéral au Tourisme a développé la base<strong>de</strong> données intégrée « PIVOT », accessibleà toutes les Maisons du Tourisme, mais lamigration <strong>de</strong>s bases <strong>de</strong> données existantesest délicate. Autre solution partielle, leweb-service « Walhebcalendar », projet développéconjointement par la Fédérationdu Tourisme <strong>de</strong> la Province <strong>de</strong> Luxembourget la Fédération <strong>de</strong>s Gîtes <strong>de</strong> Wallonie pourpouvoir accé<strong>de</strong>r à l’ensemble <strong>de</strong>s événementsofferts sur un territoire et paramétrer<strong>de</strong>s dates.La question <strong>de</strong>s bases <strong>de</strong> données cachele plus sérieux problème : aucun dispositifcoordonné ne permet plus <strong>de</strong> réservergîtes ou chambres d’hôtes en Wallonie. Unsous-groupe <strong>de</strong> travail va tenter d’obtenirun réel appui sur ce sujet. Dans l’attente, lesopérateurs se tournent vers <strong>de</strong>s solutionsgratuites comme Google Adresse, sans cahier<strong>de</strong>s charges mais réclamant une accessibilitéWeb permanente.Ruralités – Magazine n°18 – 2 ème trimestre 2013


Introduction5La valeur ajoutée <strong>de</strong> la mise en réseauLe Programme <strong>wallon</strong> <strong>de</strong> Développement<strong>rural</strong> (PwDR) assure le financement <strong>de</strong> projetstouristiques en favorisant l’innovation. Enparallèle à ce financement direct, il apporteune ai<strong>de</strong> indirecte à travers la mise en réseau.Le réseau fonctionne sur base <strong>de</strong> groupes<strong>de</strong> travail (GT), lesquels sont ouverts à tousles bénéficiaires actuels, mais égalementpotentiels, du <strong>développement</strong> <strong>rural</strong>.Ces groupes, actuellement au nombre <strong>de</strong>douze, sont constitués sur base <strong>de</strong>s thématiquesdu PwDR, mais aussi <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>sissues <strong>de</strong>s acteurs <strong>de</strong> terrain. Très naturellement,un groupe <strong>de</strong> travail réunit les bénéficiaires<strong>de</strong> la mesure 313 « Promotion <strong>de</strong>sactivités touristiques » et <strong>de</strong> l’axe Lea<strong>de</strong>r. S’yretrouvent donc Groupes d’action locale,Maisons du Tourisme, parcs naturels, fédérationsd’hébergement, associations. Le groupeest ouvert à d’autres acteurs du tourisme<strong>rural</strong> : PCDR, ADL, intercommunales, bureauxd’étu<strong>de</strong>, centre <strong>de</strong> formation, centres divers<strong>de</strong> rencontre et d’hébergement.Dans ce contexte, la mise en réseau peutprendre plusieurs formes : l’approfondissementd’outils comme ce fut le cas pour leGPS, la mise en commun d’expériences pourl’usage <strong>de</strong>s TIC et le <strong>développement</strong> <strong>de</strong> jeuxd’animation du territoire, la mise en commun<strong>de</strong> ressources (cahiers <strong>de</strong>s charges, facilités<strong>de</strong> traduction par l’AWEX), l’i<strong>de</strong>ntification<strong>de</strong> bonnes pratiques. Les informationséchangées sont éventuellement traduitesen fiches ressources ou intégrées dans lescomptes-rendus <strong>de</strong> réunion.Le GT est également un outil pour aller à lapêche aux idées, ailleurs en Europe et les diffuserau sein du réseau, comme ce fut le caspour le jeu Fifrelin, intéressante source d’inspirationpour Accueil champêtre en Wallonie,la Maison du Tourisme Condroz-Famenne etcelle <strong>de</strong> la Haute-Meuse. Dès que <strong>de</strong>s projetsinspirants pour les structures <strong>wallon</strong>nes sontrepérés au plan européen, ou que <strong>de</strong>s rencontressur le tourisme <strong>rural</strong> sont organisées,l’information est immédiatement partagée.Tous les documents, fichiers, contacts sontrassemblés sur le site www.reseau-pwdr.be.Actuellement, 29 titres sont référencés dansle répertoire groupe <strong>de</strong> travail tourisme.Au plan européenL’Europe, qui compte la plus forte <strong>de</strong>nsité et la plus gran<strong>de</strong> diversité en matièred’attractions touristiques, est la première <strong>de</strong>stination touristique au mon<strong>de</strong>. Lesecteur touristique est <strong>de</strong> ce fait un secteur clé <strong>de</strong> l’économie européenne, quigénère plus <strong>de</strong> 10 % du PIB <strong>de</strong> l’UE (<strong>de</strong> manière directe ou indirecte) et emploie9,7 millions <strong>de</strong> personnes réparties dans 1,8 million d’entreprises.Côté Commission européenne, la DG Entreprises et Industrie a nouvellement misen place une unité dédiée au tourisme.Le site http://ec.europa.eu/enterprise/sectors/tourism/in<strong>de</strong>x_en.htm est une véritablemine d’informations sur les secteurs touristiques soutenus par l’Europe : observatoiredu tourisme, appels à projets tels que Calypso qui soutient l’accès auxvacances pour les personnes fragilisées ou EDEN qui labellise les <strong>de</strong>stinations européennesd’excellence. L’Europe favorise également les initiatives visant les seniorsou le tourisme <strong>de</strong> basse saison.Ruralités – Magazine n°18 – 2 ème trimestre 2013


6Tourisme familial et <strong>de</strong> proximitéLe tourisme familial est une activité crucialepour le tourisme en Wallonie. Toutefois cepublic, consommateur habituel <strong>de</strong>s parcsd’attraction et autres activités trépidantes,est plus difficilement motivé par les grandsespaces ou les produits <strong>de</strong> terroir. Commentsusciter l’intérêt <strong>de</strong>s petites têtes blon<strong>de</strong>ssans recourir à Mickey © ou à un labyrinthe <strong>de</strong>cor<strong>de</strong>s ?Créativité et partenariatsIl faut compter essentiellement sur les ressourcesdu territoire, et elles sont souventnombreuses : histoire, nature, rivières, patrimoine,sentiers perdus, cachettes… maisce n’est généralement pas suffisant et lesacteurs touristiques doivent faire preuved’innovation pour répondre aux attentes<strong>de</strong>s familles. A titre d’exemple, le recours àun coach en créativité peut être décisif. C’estle processus suivi par la Maison du TourismeCondroz-Famenne pour accoucher <strong>de</strong> sonenchanteur Olibrius en collaboration avecun coach proposé par le Bureau économique<strong>de</strong> la Province <strong>de</strong> Namur.Autre source d’inspiration fort utile pourla même Maison du Tourisme, les contactset les visites <strong>de</strong> terrain à Bourg-en-Bresse,une ville qui a développé un jeu familialsur son territoire. La Maison du TourismeHaute-Meuse a également visité ce partenairefrançais. La rencontre ayant mis enavant <strong>de</strong>s situations semblables et <strong>de</strong>s caractéristiquescommunes, ils se sont alorslancés dans un projet <strong>de</strong> coopération pourdévelopper chacun un nouveau jeu, tirantprofit <strong>de</strong>s expériences menées sur chaqueterritoire : le jeu Fifrelin d’une part et leFantôme <strong>de</strong> Dinant <strong>de</strong> l’autre.La coopération parents –enfantsUn point clé dans cette quête du publicfamilial est sans doute le <strong>développement</strong>d’activités qui favorisent la coopérationentre parents et enfants. A contrario, <strong>de</strong>sactions distinctes pour ces <strong>de</strong>ux types <strong>de</strong>public ont peu <strong>de</strong> chance <strong>de</strong> succès. Aupire, si les parents sont <strong>de</strong>s accompagnateurspassifs <strong>de</strong> leurs enfants, il y a fort àcraindre que le résultat soit décevant.Cela peut donc être une bonne idée <strong>de</strong>recourir aux nouvelles technologies queles enfants maîtrisent parfois mieux queleurs parents, permettant ainsi <strong>de</strong> renforcerla coopération. Un exemple très simple <strong>de</strong>ce principe est le géocaching, variante <strong>de</strong>la chasse au trésor où le GPS remplace lacarte du Capitaine Long John Silver. Cettechasse au trésor peut <strong>de</strong>venir une quête<strong>de</strong> « ciste » (boîte étanche cachée dans lanature par un Cacheur, à <strong>de</strong>stination d’unTrouveur). Dans ce cas, le GPS est remplacépar <strong>de</strong>s indices, une énigme à résoudre enexploitant au mieux le territoire, son histoire,ses légen<strong>de</strong>s, son patrimoine (www.cistes.net/).Quelques ressources enligne :• Fiche technique du jeu Fifrelin(www.cc-treffort-revermont.fr/IMG/File/tourisme/brochures/Fiche%20technique%20jeu%20Fifrelin%20et%20le%20message%20<strong>de</strong>s%20pierres.pdf)• Présentation par Traces TPI du jeu« Mes aventures d’enchanteur »(www.reseau-pwdr.be/media/318281/130530_ppt_condrozjeux.pdf)Si la créativité est favorisée par le choc <strong>de</strong>sidées et <strong>de</strong>s cultures, le travail avec <strong>de</strong>spartenaires proches du territoire est égalementimportant pour pouvoir tirer parti<strong>de</strong> toutes ses ressources et surtout coller aumaximum au terrain afin <strong>de</strong> proposer uneactivité unique, qui mérite le déplacement.C’est en tout cas la conviction <strong>de</strong> la Maisondu Tourisme Condroz-Famenne.Ruralités – Magazine n°18 – 2 ème trimestre 2013


tourisme familial7Du géocaching à l’occasion <strong>de</strong>s 10 ansd’Accueil champêtre en WallonieA mi-chemin entre le jeu familial et l’activitésportive au grand air, le géocaching est unenouvelle forme <strong>de</strong> loisir actif comparableà une chasse au trésor du 21e siècle où laboussole et la carte sont remplacés par le GPSet le smartphone. Un concept qui gagne à êtreconnu et que l’a.s.b.l. « Accueil champêtre enWallonie » a récemment mis en pratique àl’occasion <strong>de</strong> son dixième anniversaire.Une chasse au trésor par GPSNé au début <strong>de</strong> l’an 2000, le géocachingcompte <strong>de</strong>s milliers d’a<strong>de</strong>ptes à travers lemon<strong>de</strong>. Il fait désormais partie <strong>de</strong>s possibilités<strong>de</strong> <strong>développement</strong> <strong>de</strong> l’offre touristiqueen Wallonie.Le principe <strong>de</strong> l’activité est très simple : ils’agit, pour les participants, d’échanger<strong>de</strong>s objets cachés dans <strong>de</strong> petites boîtesdissimulées un peu partout et dont l’emplacementest référencé sur un site webcommunautaire à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> coordonnéesGPS. Le « chasseur » qui trouve la cachette,emporte le trésor, en dépose un autre etfait référence <strong>de</strong> son passage dans un journal<strong>de</strong>s visites (petit carnet <strong>de</strong> notes) qu’ilreplace, ensuite, dans la boîte à trésor…En pratiqueIl existe déjà <strong>de</strong> nombreuses « caches » enWallonie. En se connectant sur le site www.geocaching.com, et en entrant « Belgique »dans le moteur <strong>de</strong> recherches <strong>de</strong>s « géocaches», une carte reprenant les cachettes àretrouver s’affiche. Pour participer, il suffit <strong>de</strong>s’inscrire sur le site et <strong>de</strong> choisir sa cache surbase <strong>de</strong> critères liés, notamment, à une distancemaximale par rapport à son point <strong>de</strong>départ. Ça, c’est pour les vrais aficionados.Carrara, chargée <strong>de</strong> mission Accueil champêtreen Wallonie. Nous avions loué unedizaine <strong>de</strong> GPS pour l’occasion. Le plus difficile,et ce malgré la formation reçue à laGARMIN ACADEMY, c’était l’enregistrement<strong>de</strong>s cachettes. Nous <strong>de</strong>vions également trouver<strong>de</strong>s cachettes qui soient à la fois accessibleset suffisamment discrètes pour ne pasque les boîtes à indices disparaissent. Passésces <strong>de</strong>ux obstacles, tout a été facile à mettreen place. »Le jeu proposait la manipulation d’un GPSet la lecture <strong>de</strong> QR co<strong>de</strong>s. Les participantsétaient regroupés en équipes pour favoriserles interactions entre joueurs. Il s’agissaitd’un géocaching en « casca<strong>de</strong> ». Eni<strong>de</strong>ntifiant la première cache, les joueursdécouvraient 3 éléments :• Un QR co<strong>de</strong> plastifié pour obtenir <strong>de</strong>sinformations sur le site touristique dulieu atteint ;• Les coordonnées GPS <strong>de</strong> la cache suivante;• Une pièce <strong>de</strong> puzzle reprenant une partiedu QR co<strong>de</strong> « final » pour obtenir leurca<strong>de</strong>au (un rafraîchissement gratuit).« Le public a été très réceptif à l’action et ils ontrapi<strong>de</strong>ment et assez facilement pris en maincet appareil, explique Alexandra. L’aspect ludiqueest le plus marquant, et les adultes quine parvenaient pas à manipuler le GPS ontvite fait <strong>de</strong> le confier à leurs enfants… plusouverts aux nouvelles technologies. »Le jeu peut donc facilement être reproduitailleurs. Il s’agit d’une manière ludique <strong>de</strong>faire découvrir une région, un patrimoine,voire un produit du terroir qui peut, parexemple, être offert en récompense finale.Il est indispensable <strong>de</strong> disposer d’unGPS <strong>de</strong> randonnée et pas d’un GPS« classique », <strong>de</strong> voiture par exemple.En savoir pluswww.geocaching.comwww.geocaching.beMais le concept <strong>de</strong> géocaching peut parfaitementprendre place comme activité ludiqueproposée à <strong>de</strong>s touristes non-aguerris. C’estce qu’a fait Accueil champêtre en Wallonie.« L’opération est un « one-shot » que nousavons mis en place à l’occasion <strong>de</strong> notredixième anniversaire, raconte Alexandra© FihuRuralités – Magazine n°18 – 2 ème trimestre 2013


8Quand l’aventure se mêleaux circuits touristiquesQuatre communes, quatre circuits et quatreaventures familiales pour faire découvrir etpartager l’authenticité locale. Attention : il ya <strong>de</strong> la magie dans l’air…La Maison du Tourisme Condroz-Famennemet la <strong>de</strong>rnière main à un projet <strong>de</strong> jeu découverte<strong>de</strong>s communes <strong>de</strong> Ciney, Hamoiset <strong>de</strong>s villages <strong>de</strong> Miécret et Nettine. Aumenu : quatre aventures ludiques et participativesà vivre en famille.« Tout est parti d’un budget dont nous disposionsdans le cadre <strong>de</strong> la mesure 313 du Programme<strong>de</strong> Développement <strong>rural</strong> pour la mise en placed’un axe audio-thématique, que nous estimionsmal adapté à la réalité <strong>de</strong> notre territoire,explique Julie Riesen, Directrice <strong>de</strong> la Maisondu Tourisme Condroz-Famenne. Nous souhaitionsmettre en œuvre un projet à <strong>de</strong>stination<strong>de</strong>s familles, mais nous ne parvenions pas à rencontrerles besoins et envies <strong>de</strong> chacun autourd’un projet commun. Nous avons alors entamé<strong>de</strong>s discussions avec le Bureau Economique <strong>de</strong>la Province <strong>de</strong> Namur (BEP) qui nous a aidés àréorienter notre projet. Celui-ci a fait l’objet d’unenouvelle <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à l’administration qui l’a accepté.L’aventure pouvait commencer… »Coaching du BEPSous la direction d’un coach « personnel »,l’équipe <strong>de</strong> la Maison du Tourisme a participéà plusieurs ateliers <strong>de</strong> créativité organiséspar le BEP. L’objectif : créer un nouveauproduit touristique qui soit en adéquationavec les attentes en constante évolution.« Nous avions une totale liberté pour proposertoutes les idées qui nous passaient par latête, ajoute Julie Riesen. Ces brainstormingsencadrés nous ont permis <strong>de</strong> concevoir cenouveau produit, <strong>de</strong> déterminer les lieux oùse dérouleront les aventures, les histoires à raconteret le déroulement pratique <strong>de</strong>s jeux. »Le point <strong>de</strong> départ : lesaventures <strong>de</strong> FifrelinL’équipe profite d’une expérience menée enFrance, les « Aventures <strong>de</strong> Fifrelin », initiéepar l’Office du Tourisme <strong>de</strong> Bourg-en-Bresse.Il s’agit d’un jeu <strong>de</strong> piste mélangeant chasseau trésor et enquête policière à vivre en famille.« Ce jeu connait un grand succès <strong>de</strong>puisson lancement, raconte Julie. Nous avons eu<strong>de</strong> nombreux échanges avec les personnes <strong>de</strong>terrain impliquées dans le concept. Elles disposaientd’un vrai recul et ont alimenté nosréflexions dans l’élaboration du projet. »Au terme <strong>de</strong> plusieurs réunions, l’équipes’arrête sur un concept, qu’elle transposedans un cahier <strong>de</strong>s charges relatif à laconception et à la réalisation <strong>de</strong> circuitsalternatifs. « Nous avons dû nous entourer <strong>de</strong>personnes disposant d’une véritable expertiseen la matière afin <strong>de</strong> scénariser précisémentce que nous avions imaginé, précisela Directrice. Puis, la difficulté fut <strong>de</strong> trouver<strong>de</strong>s sociétés qui pouvaient répondre à cette<strong>de</strong>man<strong>de</strong> dans toute sa complexité. Et seule lasociété TRACES TPI a répondu correctement àl’appel d’offres. »Mes aventures d’enchanteurLe jeu, par définition, est une activitésociale. Les modules développés par laMaison du Tourisme Condroz-Famennesont <strong>de</strong> véritables jeux <strong>de</strong> rôle où les participantsvivent une aventure faite d’expériences,d’épreuves et <strong>de</strong> découvertes. Lesjeux ont un vrai pouvoir impliquant, ne sejouent pas seul et permettent les échangesintergénérationnels.Il s’agit ici <strong>de</strong>s aventures d’Olibrius, unenchanteur qui a besoin d’ai<strong>de</strong> pour luttercontre une méchante sorcière qui menacela « Vallée <strong>de</strong>s Saveurs ». Olibrius recrute<strong>de</strong>s apprentis sorciers qui doivent, pourfaire partie <strong>de</strong> son équipe, résoudre <strong>de</strong>sénigmes disséminées sur un parcours. Lesaventures commencent à la maison, via leweb, où chacun découvre les principes etdonnées du jeu. Une fois sur place, les participantsachètent un kit <strong>de</strong> base contenantdifférents objets nécessaires pour suivrel’aventure. Au point <strong>de</strong> départ, ils peuventse grimer et prennent connaissance <strong>de</strong> leurpremière <strong>de</strong>stination.La référence aux légen<strong>de</strong>slocalesChaque jeu fait référence à une légen<strong>de</strong>locale. Pour Ciney, c’est la légen<strong>de</strong> <strong>de</strong> laGuerre <strong>de</strong> la Vache qui sert <strong>de</strong> fil conducteur.C’est une sorte d’enquête policière pour petitset grands qui permet <strong>de</strong> découvrir <strong>de</strong>sendroits insolites (mais sécurisés !) <strong>de</strong> Ciney.A Hamois, les participants se lancent dansun jeu <strong>de</strong> piste truffé d’épreuves pourretrouver <strong>de</strong>s Nutons qui leur donnerontdivers ingrédients pour, à la fin, disposer <strong>de</strong>la formule complète qui permet <strong>de</strong> changerle sel en diamant.A Miécret, les frères « Fontana » ont ététransformés en fontaines. Les joueursdoivent retrouver quelle fontaine correspondà quel frère.A Nettine, pas <strong>de</strong> légen<strong>de</strong>, mais une histoiresur les animaux <strong>de</strong> la forêt. Il faut réussirsept épreuves pour obtenir la formulequi fera fonctionner la baguette magique.L’objectif : être prêts pourl’automne 2013Voici maintenant 2 ans que le projet est surles rails. L’objectif est que le jeu – ou plutôtles 4 jeux – soient prêts pour l’automne.« Le cheminement du projet et la durée <strong>de</strong> saréalisation sont relativement longs, regretteJulie Riesen. Une <strong>de</strong>s difficultés aura été <strong>de</strong>gar<strong>de</strong>r une équipe motivée tout au long duprocessus. Nous avons régulièrement interrogénotre entourage pour vali<strong>de</strong>r nos idéeset la mécanique. Ce qui a conduit à faire évoluerle concept, tant dans son approche graphique,que dans les histoires… »Ruralités – Magazine n°18 – 2 ème trimestre 2013


tourisme familial9Pour que tout se mette en place dans lesquatre entités, les collèges communaux et<strong>de</strong>s partenaires privés ont été associés auprojet. Il fallait, par exemple, faire en sorteque les fontaines visitées à Miécret coulenten réaction à une activité proposée auxparticipants. « Nous avons dû trouver <strong>de</strong>sprestataires pour les différents supports spécifiques,comme <strong>de</strong>s lunettes enfermées dansune brique en résine, <strong>de</strong>s empreintes <strong>de</strong> pasdans le sol… »Le jeu est une vraie expérience à vivre. Ilpermet <strong>de</strong> générer, mais surtout <strong>de</strong> partager<strong>de</strong>s émotions. En jouant, indirectement,on apprend <strong>de</strong>s choses et on lesretient. Et si les participants en retirentquelque chose <strong>de</strong> positif, ils en parlent.Ils <strong>de</strong>viennent alors les propres relais <strong>de</strong>l’information.Quelques règles pour un bon jeu touristique familial• Le jeu doit avoir du sens. Du sens par rapport aux touristes qui vont y participer,mais également par rapport aux lieux que l’on souhaite faire découvrir.• Le jeu doit être un élément <strong>de</strong> départ, un produit à défendre et <strong>de</strong>venir une« marque » autour <strong>de</strong> laquelle on peut aisément communiquer.• Il faut un mécanisme simple et <strong>de</strong>s règles claires.• Il faut que les expériences soient en phase avec le projet.• Il faut faire preuve <strong>de</strong> créativité et d’originalité.• Le jeu est un produit touristique sur-mesure : il ne peut pas fonctionner ailleurs.Il est donc, à chaque fois original, même si la mécanique peut-être reproduite etadaptée à la réalité locale.• Pour maintenir l’intérêt <strong>de</strong>s participants, il doit y avoir <strong>de</strong>s rebondissements, <strong>de</strong>seffets <strong>de</strong> surprise. Le parcours est donc jalonné « d’inci<strong>de</strong>nts » qui coupent cettelinéarité narrative et relancent l’intrigue.• La fin du jeu doit être à la hauteur <strong>de</strong>s épreuves et doit donc être spectaculaire.Bienvenue dans le jeu touristique 2.0Depuis 2009, la Ville <strong>de</strong> Dinant apporte unedimension « numérique » à son offre touristique.A son application « Le Fantôme <strong>de</strong> Dinant »,lancée en juillet 2012, s’ajoutera un jeutransmédia, qui associe jeu physique et jeunumérique.L’application ludique « Le Fantôme <strong>de</strong>Dinant » est une manière originale et amusante<strong>de</strong> faire découvrir la Ville. Elle associeau principe d’un jeu <strong>de</strong>s informations touristiquesque les participants découvrentautrement. Disponible sur Apple Store etGoogle Play, elle a déjà été chargée (aumois <strong>de</strong> mai 2013) 2.495 fois.Pour mesurer la pertinence du jeu par rapportaux attentes <strong>de</strong>s participants, la Maisondu Tourisme Haute-Meuse a organisé unetable ron<strong>de</strong> <strong>de</strong> « consommateurs ».« Nous avons organisé une table ron<strong>de</strong> regroupant<strong>de</strong>s utilisateurs répartis en neuf groupes.Le jeu a visiblement été bien apprécié, notammentpour son contenu, son principe etson adéquation avec les attentes du publicauquel il s’adresse. » explique Anne-ChristineOtte, Directrice <strong>de</strong> la Maison du TourismeHaute-Meuse.Excellent pour l’image innovante <strong>de</strong> la Ville,le jeu doit évoluer. Et pourtant pas simple.« Difficile d’impliquer d’autres partenaireslocaux dans ce projet, car nous avons été unpeu perçus comme <strong>de</strong>s extraterrestres lorsquenous avons monté le projet… » regretteAnne-Christine Otte.La plus-value numériquePour aller plus loin dans sa réflexion, laMaison du Tourisme est entrée en contactavec Bourg-en-Bresse pour s’inspirer <strong>de</strong>son jeu « Fifrelin ». Les échanges ont permis<strong>de</strong> mettre sur les rails quatre projets,quatre jeux différents mêlant une activitéphysique sur le terrain et une interactionnumérique où le smartphone permet d’allerplus loin dans le jeu.« Le jeu physique et le jeu numérique sontici parfaitement complémentaires. Cetteassociation entre le réel et le virtuel est unepremière. Outre la composante ludique,nous souhaitons, par le biais <strong>de</strong>s informationsdisponibles via l’application, assurer lapromotion du territoire, avec la recherche <strong>de</strong>retombées économiques pour le secteur touristique.» poursuit Anne-Christine Otte.La sortie <strong>de</strong> ces quatre jeux est prévue pourle printemps 2014 au plus tôt.www.dinant-tourisme.comRuralités – Magazine n°18 – 2 ème trimestre 2013


10Technologie et réalité augmentéeQuelques ressources enligne :• Le blog <strong>de</strong> l’eTourismewww.etourisme.info• Va<strong>de</strong> mecum <strong>de</strong>s réseaux sociauxwww.bep-entreprises.be/Images/GUIDE%20PRATIQUE%20DES%20RESEAUX%20SOCIAUX%2028032012.pdf• Utilisation du GPSwww.reseau-pwdr.be/ficheressource-r%C3%A9seau/ficheressource-20-gps.aspxLa Wallonie offre <strong>de</strong>s territoires étonnants,qui regorgent d’anecdotes, <strong>de</strong> paysagessuperbes, d’invitations à la découverte.Les nombreux carnets <strong>de</strong>s cercles d’histoirelocaux accumulent <strong>de</strong>s chroniquessavoureuses et <strong>de</strong>s relations pittoresques.Chaque village mériterait un gui<strong>de</strong> à luiseul. C’est une vraie richesse qui, dans lecas <strong>de</strong>s Plus Beaux Villages <strong>de</strong> Wallonie,s’inscrit dans un cadre remarquable. Maisles livres sont encombrants, la lecture rébarbativeface aux beautés qui s’offrent auxyeux. De ce point <strong>de</strong> vue, la technologieoffre <strong>de</strong>s atouts fantastiques : un QR co<strong>de</strong>lu par un Smartphone vous met en contactavec <strong>de</strong>s fichiers illustrés <strong>de</strong> photos, <strong>de</strong>commentaires, <strong>de</strong> vidéos, d’ambiancessonores… Tout cela peut facilement êtremis à jour, traduit, adapté au site visité ouau type d’interlocuteur.Que <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r <strong>de</strong> plus ? Une connexionInternet efficace et pas trop coûteuse sansdoute. Il est vrai que <strong>de</strong>s solutions se profilentet que certains sites touristiques s’équipentd’un Wifi public, accessible en certainspoints gratuitement avec un minimum <strong>de</strong>contraintes. Malheureusement, ces installationssont actuellement limitées aux centresurbains, comme à Dinant par exemple.IBeaken propose <strong>de</strong>s étiquettes personnalisablesavec QR co<strong>de</strong>, mais également unepuce NFC (le téléphone détecte et afficheautomatiquement l’information quand levisiteur passe près d’une borne référence).Mais une connexion Internet reste nécessairepour pouvoir accé<strong>de</strong>r à un contenuenrichi. Quelques partenaires <strong>wallon</strong>s utilisentce co<strong>de</strong> particulier : RIVEO (voir plusloin) et l’Institut du Patrimoine <strong>wallon</strong>.Les TIC sont en pleine évolution et les possibilités<strong>de</strong> contribution par les touristes oules acteurs du territoire grâce aux applicationsweb2.0 laissent entrevoir <strong>de</strong>s perspectivesfantastiques. La cartographie participative,notamment, connaît un bel essoret ouvre <strong>de</strong>s perspectives intéressantespermettant <strong>de</strong> créer <strong>de</strong>s cartes collaborativesthématiques qu’il est possible d’éditerfacilement. Concernant les sentiers, plusieurslogiciels permettent d’enregistrer<strong>de</strong>s alertes ou <strong>de</strong>s <strong>de</strong>scriptions <strong>de</strong> leurétat <strong>de</strong> façon géolocalisée, un outil utilisépar plusieurs GAL pour la gestion communale<strong>de</strong>s sentiers avec un site dédié : www.entretien-voies-vertes.be. Une applicationparticulière <strong>de</strong> ce type fonctionne <strong>de</strong>puisplusieurs années à l’initiative <strong>de</strong> l’asblItinéraire-Wallonie (www.balnam.be).• Tourisme GPS, 240 circuitsGPS multimédiawww.tourismegps.be• Exemple QR co<strong>de</strong> : projet virtuel<strong>de</strong> QR co<strong>de</strong> Citywww.etourisme.info/bienvenue-a-qr-city• Le blog du QR-co<strong>de</strong> :www.qrdressco<strong>de</strong>.com/• App <strong>de</strong> recherche d’unhébergement en Wallonie(avec géolocalisation) :www.allochambredhotes.be/frRuralités – Magazine n°18 – 2 ème trimestre 2013


Technologie et réalité augmentée11Des audiogui<strong>de</strong>s pour rendre lestémoignages plus vivantsPour l’association Les Plus beaux Villages <strong>de</strong>Wallonie, la promotion <strong>de</strong> leur réseau passepar la création d’audiogui<strong>de</strong>s téléchargeables.C’est aussi, à travers <strong>de</strong>s QR co<strong>de</strong>s à scanneravec un téléphone sur <strong>de</strong>s panneaux en place,l’occasion <strong>de</strong> promouvoir son site et <strong>de</strong> toucherun public plus large.Créée en 1994, l’Asbl Les plus beaux villages<strong>de</strong> Wallonie garantit la mise en valeur et laprotection du patrimoine architectural <strong>de</strong>svingt-quatre villages <strong>de</strong> son réseau. Elle valoriseles produits liés à l’i<strong>de</strong>ntité régionale.Dans ce cadre, et grâce à une subventiondu Programme <strong>wallon</strong> <strong>de</strong> Développement<strong>rural</strong> (PwDR), <strong>de</strong>s audiogui<strong>de</strong>s ont été réalisésen 2011 et concernent aujourd’huihuit villages du réseau (Celles, Clermontsur-Berwinne,Crupet, Falaën, Mozet, Olne,Soiron et Wéris) qui seront rejoints d’ici lemois d’août par Aubechies et Gros-Fays.Un « passage <strong>de</strong> mémoire »« Le projet d’audiogui<strong>de</strong>s est né <strong>de</strong> la volontéd’ouvrir d’avantage ces villages au public »,explique Geoffrey Melin, gestionnaire <strong>de</strong>projets <strong>de</strong> l’Asbl. « Les villageois, toujours impliquésdans la fabrication <strong>de</strong>s audiogui<strong>de</strong>s,ont souvent <strong>de</strong>s anecdotes à raconter, poursuit-il.Des histoires orales disponibles nullepart ailleurs et qu’il est intéressant d’enregistreravant qu’elles ne disparaissent. C’est unesorte <strong>de</strong> passage <strong>de</strong> mémoire, l’occasion <strong>de</strong>rendre vivantes <strong>de</strong>s anecdotes peu connues. »Si la création d’archives sonores est l’un <strong>de</strong>sobjectifs <strong>de</strong> ces audiogui<strong>de</strong>s, ils sont aussilargement consacrés aux éléments patrimoniauxou historiques <strong>de</strong>s villages.Deux à trois mois pourchaque audiogui<strong>de</strong>communales et les personnes ressources »,raconte Geoffrey Melin qui précise qu’il afallu <strong>de</strong>ux à trois mois pour réaliser chaqueaudiogui<strong>de</strong>. Enfin, « concernant le coût <strong>de</strong>réalisation pour les circuits déjà en place, unbudget total <strong>de</strong> 7.774 euros par village a éténécessaire. »L’ensemble forme <strong>de</strong>s capsules téléchargeablessur le site <strong>de</strong> l’association, ou viaune application pour Smartphones ettablettes disponible sur le site <strong>de</strong> la sociétéVoxinzebox (www.zevisit.com). Cesproduits sont également disponibles surles sites <strong>de</strong> Maisons du Tourisme ou chezcertains hébergeurs qui les font connaîtreà leur clientèle.Aujourd’hui, et <strong>de</strong>puis le lancement <strong>de</strong>spremiers audiogui<strong>de</strong>s, le succès est indéniable: « Plus <strong>de</strong> 80.000 téléchargementsont été effectués, se félicite Geoffrey Melin.Un peu moins <strong>de</strong> 10.000 sur notre site webpropre, le reste sur Zevisit ou par partenairestouristiques. » Les audiogui<strong>de</strong>s ne visent pasà remplacer les panneaux signalétiques enplace , mais ils constituent un plus certainqui complète les informations déjà diffusées.« Nous avons aussi prévu d’ajouter <strong>de</strong>sQR co<strong>de</strong>s sur les nouvelles affiches <strong>de</strong> l’association,termine Geoffrey Melin. Une façon<strong>de</strong> renvoyer à notre site et <strong>de</strong> nous faire mieuxconnaître. »En savoir pluswww.beauxvillages.beLa société marseillaise Voxinzebox, éditeur<strong>de</strong> contenus pour solutions mobiles dansle domaine du tourisme, a été chargée <strong>de</strong>concevoir <strong>de</strong>s fichiers audios en formatMP3. Des personnes ressources ont ainsiété interviewées sur <strong>de</strong>s sujets variés. « Letravail a été rapi<strong>de</strong> et efficace entre nous,la société marseillaise, les administrationsRuralités – Magazine n°18 – 2 ème trimestre 2013


12Des bala<strong>de</strong>s enrichies grâceau téléchargementLes technologies <strong>de</strong> l’information et <strong>de</strong> lacommunication permettent d’enrichir l’offre<strong>de</strong> circuits <strong>de</strong> randonnée et d’itinéraires<strong>de</strong> découverte par l’ajout <strong>de</strong> nombreusesinformations téléchargeables. C’est ce qu’ontexpérimenté le Groupe d’Action Locale (GAL)Entre-Sambre-et-Meuse et l’association Accueilchampêtre en Wallonie.Les hébergementsau centreSur le territoire du GAL Entre-Sambre-et-Meuse, les bala<strong>de</strong>s géolocalisées visent unpublic familial, amateur <strong>de</strong> tourisme vertet sportif. « Le projet a commencé par uneétu<strong>de</strong> diagnostic », explique Pierre-LouisDerbaudrenghien, chargé <strong>de</strong> mission auGAL. Nous avons constaté à cette occasionque l’activité numéro un <strong>de</strong>s touristes sur leterritoire était la randonnée. Nous avions uneoffre importante en matière <strong>de</strong> sentiers balisés,mais qui manquait d’uniformité dans lebalisage, et qui restait peu entretenue par lesservices communaux. »Dans un premier temps, les balises ontdonc été mises aux normes, le réseau <strong>de</strong>sentiers a été balisé à nouveau et les itinérairesrevus. Ces itinéraires ont été traitéset mis en ligne sur les sites web. Ils sontdisponibles en téléchargement sur smartphones,tablettes ou GPS.« Aujourd’hui, une quinzaine d’itinérairessont disponibles avec un support cartepour dix d’entre eux », précise Pierre-LouisDerbaudrenghien. « Le GAL est à l’initiative,mais nous espérons que les partenaires vontenrichir le réseau ». Les hébergementssont considérés comme le centre <strong>de</strong>sbala<strong>de</strong>s ; les clients peuvent ainsi choisiret randonner à partir <strong>de</strong> leur rési<strong>de</strong>ncetemporaire.Aujourd’hui, il est difficile <strong>de</strong> quantifier lenombre <strong>de</strong> téléchargements ayant réellementdonné lieu à une bala<strong>de</strong>. « Il y a néanmoinsbeaucoup <strong>de</strong> retours positifs <strong>de</strong> la part<strong>de</strong>s utilisateurs et <strong>de</strong>s hébergeurs ».Patrimoine et agricultureDe son côté, Accueil champêtre en Wallonie apour mission d’offrir ses services aux agriculteurset aux habitants <strong>de</strong>s zones <strong>rural</strong>es quicherchent à se diversifier par l’accueil et le tourismeà la ferme. L’association a récemmentdéveloppé <strong>de</strong>s circuits alliant patrimoine etagriculture. « Les touristes aujourd’hui veulentune offre à la carte et apprécient <strong>de</strong> pouvoircréer leur propre produit », remarque AlexandraCarrara, chargée <strong>de</strong> projets à l’Asbl. Il faut doncleur fournir les bons outils : « Les circuits sontconstruits autour <strong>de</strong> points d’intérêt, voire <strong>de</strong>thématiques. » Les circuits, balisés, offrent <strong>de</strong>scommentaires audio MP3 téléchargeablessur le site, et sont également présentés via<strong>de</strong>s documents papier disponibles dans leshébergements, les Maisons <strong>de</strong> Tourisme oules foires. Alexandra Carrara prend l’exempledu circuit « Longues haies » : « Il a été mis enplace avec l’Office <strong>de</strong> tourisme du Roeulx. Un circuitexistait déjà, et nous l’avons enrichi. Il est trèsaxé sur l’agriculture et explique par exemple cequ’est une zone enherbée, pourquoi on voit souvent,dans les fermes, <strong>de</strong>s pneus sur <strong>de</strong>s bâches,ce qu’est un silo,… C’est une approche dumon<strong>de</strong> agricole et <strong>de</strong> l’environnement : le promeneurdécouvre pourquoi les feuilles changent<strong>de</strong> couleurs en fonction <strong>de</strong>s saisons, et pourquoielles tombent. »Aujourd’hui, six circuits ont été créés surl’ensemble du territoire <strong>wallon</strong>, <strong>de</strong> douze àsoixante-cinq kilomètres, pour promeneur,cycliste ou voiture. Un circuit supplémentairedoit être lancé avant la fin <strong>de</strong> l’année.En savoir pluswww.accueilchampetre.bewww.entre-sambre-et-meuse.beRuralités – Magazine n°18 – 2 ème trimestre 2013


Technologie et réalité augmentée13Un projet numérique novateuren Haute-MeuseLa Maison <strong>de</strong> Tourisme <strong>de</strong> la Haute-Meusedinantaise s’est lancée dans le <strong>développement</strong>numérique l’année <strong>de</strong>rnière. Deux applicationstéléchargeables et un site pour téléphonesmobiles sont aujourd’hui disponibles etcomplètent l’offre classique à disposition dupublic.« Aujourd’hui, les gens veulent tout saisir, tout<strong>de</strong> suite, et sur leur propre matériel, constateAnne-Christine Otte, Directrice <strong>de</strong> la Maisondu tourisme <strong>de</strong> la Haute-Meuse dinantaise.Pour répondre à ce besoin d’immédiateté,nous avons travaillé sur l’aspect numérique <strong>de</strong>la promotion touristique, et sur une nouvellefaçon d’explorer la Haute-Meuse. » Plusieursoutils ont été développés. Un site dédié auxappareils mobiles permet d’avoir les informationstouristiques indispensables commeles adresses d’hébergement, <strong>de</strong> restaurants,les itinéraires et points d’intérêt, les coups<strong>de</strong> cœur, la météo, « et prochainement l’emplacement<strong>de</strong>s parkings et <strong>de</strong>s points Wifi »,confie la Directrice. Depuis juillet 2012, uneapplication téléchargeable reprend cesmêmes données, et une secon<strong>de</strong> permet<strong>de</strong> découvrir la ville <strong>de</strong> Dinant d’une façonludique en suivant les aventures du « fantôme<strong>de</strong> Dinant ». « À travers ce jeu gratuit, lesgens répon<strong>de</strong>nt à <strong>de</strong>s questions et apprennenten même temps <strong>de</strong>s faits <strong>de</strong> l’histoire <strong>de</strong> laville. Des points d’intérêt sont répertoriés, et lejeu est mis en scène à travers la mésaventured’un chevalier assassiné qui ère dans le tempsjusqu’à ce qu’il soit délivré par le joueur ayantbien répondu aux questions. »Une démarche globale« Nous avons aussi voulu réfléchir aux avancéespossibles dans le domaine <strong>de</strong> l’informationtouristique. C’est une démarche globalequi a suscité une vraie réflexion et une vraie démarche<strong>de</strong> notre part », précise encore Anne-Christine Otte. La solution choisie permetd’évoluer vers le web2.0 : l’internaute donneson avis et <strong>de</strong>vient une personne active surla toile. « Les avis en ligne sont un plus indéniable.Ils sont aujourd’hui indispensables ».Techniquement, ces applications sont géréesdirectement par une société spécialisée,ce qui permet à la Maison <strong>de</strong> Tourisme<strong>de</strong> partager les coûts <strong>de</strong> <strong>développement</strong> etles frais <strong>de</strong> maintenance <strong>de</strong>s produits à traversune plateforme commune.Une approche quiredynamise l’image <strong>de</strong> larégionDu point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong> la fréquentation touristique<strong>de</strong> la région, les résultats <strong>de</strong> la miseen place <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux applications et du sitemobile sont difficiles à mesurer, « mais auniveau du territoire en lui-même, l’approchenumérique est très positive pour en redynamiserl’image. » Cette offre novatrice quela Maison <strong>de</strong> Tourisme <strong>de</strong> la Haute-Meuseest la première à avoir lancée en Wallonie,a nécessité une démarche <strong>de</strong> sensibilisation.Une campagne <strong>de</strong> promotion complémentairea donc été menée, tant auprès<strong>de</strong>s partenaires que du grand public. Et aujourd’hui,<strong>de</strong>s commentaires toujours plusnombreux sont laissés sur le site. « Bien entendu,il ne faut pas faire que du numérique,conclut Anne-Christine Otte. C’est un complément,un plus, une autre façon d’informermais qui ne remplacera pas l’approchetraditionnelle. »En savoir pluswww.visitdinant.mobiHaute-Meuse& DinantRuralités – Magazine n°18 – 2 ème trimestre 2013


14NouveauxproduitsSous d’autres cieux, c’est l’ornithologie quifait accourir <strong>de</strong>s passionnés. A Modave, cesont les mariages. Le tourisme <strong>de</strong> nichepermet <strong>de</strong> cibler <strong>de</strong>s publics particuliersqui se passent les « bonnes adresses »<strong>de</strong> bouche-à-oreille ou par les réseauxsociaux. Ainsi en est-il <strong>de</strong>s géocacheursqui créent <strong>de</strong>s cachettes à découvrir grâceà un GPS et qui commentent l’originalité<strong>de</strong>s caches sur les sites dédiés. La Maisondu Tourisme Haute-Meuse réfléchit, avec<strong>de</strong>s géocacheurs passionnés, à développercette activité sur son territoire. Uneautre communauté très soudée et partageused’itinéraires et <strong>de</strong> points <strong>de</strong> vueest constituée <strong>de</strong>s motards. Ces groupessont fort structurés et leurs itinérairestrès spécifiques, si bien que le mieux estd’en confier la création et la diffusion à cespassionnés eux-mêmes. Ils en possè<strong>de</strong>nttoutes les ficelles. Quatre itinéraires ontainsi été mis à la disposition <strong>de</strong>s motardspar la Maison du Tourisme Condroz-Famenne grâce au travail d’un motardbénévole.La cible choisie par le GAL Pays d’Ourtheavec son partenaire « Riveo » est le pêcheur,décliné dans toutes ses formes : amateurou confirmé, enfant ou adulte, séminaired’entreprise ou groupe <strong>de</strong> copines.Certains projets touristiques se développentautour <strong>de</strong> la mobilité. Elle peutêtre l’objet même du loisir et gui<strong>de</strong>r lepromeneur à travers <strong>de</strong>s paysages typiques,ou simplement fonctionnelle etelle étend alors le spectre <strong>de</strong>s <strong>de</strong>stinationspossibles aux touristes sans voiture. C’estce que propose le GAL Pays d’Ourthe : <strong>de</strong>spackages touristiques incluant un transporten commun sur le territoire (un passNavette, associé à un pass Attractions). Unvrai défi en milieu <strong>rural</strong> !Dans le tourisme <strong>de</strong> mobilité, la provincedu Limbourg a développé <strong>de</strong>s produitspour le tourisme équestre. Un opérateurflamand propose également un combinévélo-bateau pour découvrir les bords <strong>de</strong>Meuse <strong>de</strong>puis Liège jusque Dinant : la nuiten bateau, la journée en vélo par monts etpar vaux (ou plus correctement par tigeset chavées). Le créneau équestre a égalementété traité par plusieurs partenairescondrusiens en coopération (Syndicatd’Initiative <strong>de</strong> la vallée du Hoyoux,Fédération du Tourisme <strong>de</strong> la Province <strong>de</strong>Namur et la Maison du Tourisme Condroz-Famenne) : un itinéraire <strong>de</strong> 125 kilomètresavec diverses solutions d’hébergement.Il faut dire que certaines <strong>de</strong> nos régionssont bien pourvues en manèges, fermeséquestres, promena<strong>de</strong>s dédiées, mais encorepeu en gîtes permettant l’accueil <strong>de</strong>schevaux. Le simple réflexe <strong>de</strong> prévoir <strong>de</strong>sendroits <strong>de</strong> parcage <strong>de</strong>s chevaux (espacesans risque <strong>de</strong> dégât et pourvu d’anneauxpour attacher les animaux) n’est pas encoreacquis. Le GAL Tiges et Chavées développeun projet <strong>de</strong> bala<strong>de</strong> équestre quipourrait constituer la base d’un tourismeéquestre en prolongement <strong>de</strong> l’itinérairedu Condroz. En attendant, c’est le vélo quiest le centre d’un programme conduit encoopération par plusieurs maisons du tourisme: une parfaite illustration <strong>de</strong> l’intérêtdu benchmarking et <strong>de</strong> la coopérationterritoriale.Quelques ressources enligne• Bala<strong>de</strong>s cheval-vélo en Condrozwww.tourismegps.be/gps-fr/actualites/carte-cheval-velo-encondroz-carte-cheval-velo-encondroz.html• RIVEO www.riveo.be/• Bienvenue Vélowww.vallees<strong>de</strong>ssaveurs.be/fr/bienvenue-velo.html?IDC=1832#Ruralités – Magazine n°18 – 2 ème trimestre 2013


Nouveaux produits15« Tourisme pêche » et forfait découverteen pays d’OurtheAu coeur <strong>de</strong> l’Ar<strong>de</strong>nne, le territoire du GAL Paysd’Ourthe présente un gros potentiel dans ledomaine <strong>de</strong> la pêche à la mouche. L’Asbl adonc mis en place une offre structurée pourpromouvoir le « tourisme pêche », et a engagé untravail <strong>de</strong> fond autour du « tourisme <strong>de</strong> qualité ».« Si l’offre Ar<strong>de</strong>nne est bien connue, le touristen’i<strong>de</strong>ntifie pas forcément bien l’offre pêche »,constate Catherine Honnay, coordinatricedu GAL Pays d’Ourthe. Un projet « tourismepêche » a donc été mis sur pied. « La pêchepermet le contact avec la nature et le tourismefamilial, mais c’est une activité saisonnière quiconnait <strong>de</strong> fortes contraintes techniques (permis,équipement...), précise Catherine Honnay.Il était donc nécessaire d’aménager le produit. »L’offre locale <strong>de</strong> tourisme pêche a été structuréeavec le centre <strong>de</strong> la rivière RIVEO.Cela supposait la mise en place <strong>de</strong> nouvellesinfrastructures (postes <strong>de</strong> pêche, parexemple) et une dynamique <strong>de</strong> promotion.Une action à pérenniserDes animations qui ne nécessitent pas forcément<strong>de</strong> permis et <strong>de</strong> matériel spécialsont proposées. « La pêche reste une activité<strong>de</strong> niche, confie la coordinatrice du GAL. Leterritoire, d’un point <strong>de</strong> vue touristique, estsurtout tourné vers la randonnée et les activitéssportives. » En 2011, première annéecomplète <strong>de</strong> fonctionnement du projet,l’activité a pourtant intéressé 16.000 clientset 13.000 en 2012. « L’ensemble <strong>de</strong>s produitsrencontre les objectifs poursuivis, mais il resteà pérenniser l’action. » Aujourd’hui, l’opérateurprincipal est RIVEO, mais le GAL continueà apporter un soutien non négligeable.Un forfait « Ar<strong>de</strong>nne for you »Un travail sur le fond a par ailleurs été engagépar le GAL avec les 600 acteurs touristiquesdu territoire. Par le biais d’un projet« tourisme <strong>de</strong> qualité », les étu<strong>de</strong>s réaliséesont mis l’accent sur le comportement <strong>de</strong>stouristes et sur une approche qualitative.« Des entretiens avec les acteurs et les clientsont été réalisés, précise Catherine Honnay.Il est apparu que l’i<strong>de</strong>ntité touristique <strong>de</strong> larégion était liée aux valeurs d’authenticité, <strong>de</strong>simplicité, <strong>de</strong> nature, d’environnement rassurant,surprenant et sauvage. Des valeurs déjàfortement liées à la “marque Ar<strong>de</strong>nne“ ».Une première concrétisation issue <strong>de</strong> cetravail est l’offre promotionnelle « Ar<strong>de</strong>nnefor you », basée sur le partenariat et l’innovation.Elle a été lancée en 2012 avec plusieurspartenaires adhérents. Le produit estcentré sur un système <strong>de</strong> forfait découvertedu Pays d’Ourthe qui comprend <strong>de</strong>s nuitsen hébergement et un pass pour les attractionssur le territoire du GAL. « Aujourd’huiles objectifs ne sont pas encore atteints entermes <strong>de</strong> vente, mais l’objectif principal<strong>de</strong> communication est rempli », se féliciteCatherine Honnay. « Ar<strong>de</strong>nne for you » n’estqu’un aspect du projet plus général <strong>de</strong> “tourismequalité“ qui a pour but <strong>de</strong> mettre enavant une i<strong>de</strong>ntité commune <strong>de</strong> la région et<strong>de</strong>s valeurs qui y sont liées. Le travail <strong>de</strong> fonddu GAL est d’accompagner les acteurs dansl’amélioration <strong>de</strong> leur offre et <strong>de</strong> leurs services», conclut-elle.En savoir pluswww.riveo.bewww.ar<strong>de</strong>nneforyou.beRuralités – Magazine n°18 – 2 ème trimestre 2013


16Séjours futés en gîtes rurauxPour enrichir l’offre <strong>wallon</strong>ne en matièred’hébergement, la Fédération <strong>de</strong>s Gîtes<strong>de</strong> Wallonie a mis en place <strong>de</strong>s séjoursthématiques et originaux à <strong>de</strong>stination <strong>de</strong>sfamilles.La Fédération <strong>de</strong>s Gîtes <strong>de</strong> Wallonie est lepremier réseau d’hébergements <strong>de</strong> tourisme<strong>de</strong> terroir en Belgique. Son but est <strong>de</strong>faire bénéficier les propriétaires d’hébergementd’un encadrement professionnel.Dans ce cadre, une analyse a été menéepour réfléchir aux atouts et faiblesses <strong>de</strong>l’offre en matière <strong>de</strong> tourisme. « L’analyse aété très positive, raconte Stéphanie Villance,chargée <strong>de</strong>s projets européens <strong>de</strong> l’Asbl.Des lignes <strong>de</strong> conduite pour le futur ont étédécidées, et notamment la mise en place<strong>de</strong> séjours insolites et originaux, autour <strong>de</strong>thématiques spécifiques. » La gastronomiefait partie <strong>de</strong> ces thématiques : les séjours« Marmiton et polochon » proposent <strong>de</strong>sateliers culinaires pendant un séjour enchambre d’hôte. La découverte du milieuforestier est également au programme etreprésente « un potentiel particulièrementindéniable en Wallonie ».« On vit forêt, on mangeforêt, on dort forêt ! »Les séjours « à bois ouverts » enten<strong>de</strong>nt eneffet faire découvrir la forêt aux touristesen alliant nuitées en hébergements touristiques<strong>de</strong> terroir et activités originalespour une découverte intégrée <strong>de</strong> la forêt.« L’idée est <strong>de</strong> considérer les vacances en forêtcomme on le ferait <strong>de</strong>s vacances à la mer ou àla montagne : on vit forêt, on mange forêt, ondort forêt ! », explique Stéphanie Villance.Les propriétaires <strong>de</strong> gîtes ayant parfois <strong>de</strong>sforêts privées, leur mise à l’honneur faitpartie du programme. Celui-ci s’organise àtravers une collaboration <strong>de</strong> différents partenaires: les massifs forestiers, les Maisonsdu Tourisme, la Société royale forestière <strong>de</strong>Belgique (SRFB), l’Asbl Ressources naturelles<strong>développement</strong> (RND), et surtout lespropriétaires, qui sont naturellement aucentre du projet.Des activités diversifiéesCes <strong>de</strong>rniers se doivent <strong>de</strong> proposer un hébergementqui répon<strong>de</strong> à <strong>de</strong>s critères spécifiques,liés au concept : situé au sein ou àproximité d’une forêt privée ou d’un massifforestier ar<strong>de</strong>nnais, l’hébergement doit dégagerune « ambiance forêt » bien marquéeà travers, notamment, <strong>de</strong>s aménagementsen matériaux naturels. Les propriétairesmettent <strong>de</strong>s outils <strong>de</strong> découverte à disposition<strong>de</strong>s clients (cartes, gui<strong>de</strong>s, jumelles,…)et proposent <strong>de</strong>s activités originales. « Cesactivités sont très diversifiées et liées à lasensibilité <strong>de</strong> chaque hébergeur », expliqueStéphanie Villance. Elles sont mises enplace par les propriétaires eux-mêmes ouproposées par les partenaires territoriauxcomme les massifs forestiers : animationitinérante en forêt privée, parcours avecun gui<strong>de</strong> forestier volontaire formé par laSRFB, bala<strong>de</strong>s sur les traces <strong>de</strong>s animauxou à l’écoute du brame du cerf. Les famillespeuvent également prendre part à <strong>de</strong>sateliers didactiques, rencontrer <strong>de</strong>s professionnelsdu secteur, ou découvrir les spécificités<strong>de</strong> la forêt au fil <strong>de</strong>s saisons.Aujourd’hui, une trentaine d’hébergementsen réseau (gîtes, meublés <strong>de</strong> vacances etchambres d’hôtes) proposent ce type <strong>de</strong> séjours.« Quoiqu’il en soit, la spécificité <strong>de</strong>s produitsque nous mettons en place repose, avanttout, sur l’implication <strong>de</strong>s propriétaires et surles particularités <strong>de</strong> l’hébergement en rapportavec les sujets concernés, conclut StéphanieVillance. Cela permet dès lors d’arriver à unbon niveau qualitatif répondant au mieux auxattentes et besoins spécifiques <strong>de</strong>s touristesautour <strong>de</strong>s thèmes abordés. »En savoir pluswww.gites<strong>de</strong><strong>wallon</strong>ie.bewww.marmitonetpolochon.beRuralités – Magazine n°18 – 2 ème trimestre 2013


Nouveaux produits17Large partenariat autour <strong>de</strong> l’accueil<strong>de</strong>s cyclistesEn Wallonie, dynamiser et augmenter la qualité<strong>de</strong> l’accueil autour du Ravel et <strong>de</strong>s autresvoies cyclables est un atout important pour lesacteurs touristiques locaux. Dans ce but, le projet« Bienvenue Vélo – Fiets Welkom » rassembleplusieurs partenaires qui proposent <strong>de</strong>s servicesspécialement adaptés aux cyclistes.Initié par les Maisons <strong>de</strong> Tourisme Condroz-Famenne, Pays <strong>de</strong> Huy-Meuse-Condrozet Burdinale-Mehaigne dont dépen<strong>de</strong>ntles lignes 126 et 127 du Ravel, le concept« Bienvenue Vélo-Fiets Welkom » a pour objectif<strong>de</strong> structurer l’accueil pour les cyclistesle long <strong>de</strong>s voies cyclables <strong>wallon</strong>nes. « Lestrois Maisons <strong>de</strong> Tourisme avaient chacuneune fiche projet <strong>de</strong> valorisation et <strong>de</strong> mise enréseau <strong>de</strong>s lignes Ravel, explique StéphanieVillance, chargée <strong>de</strong>s projets européens à laFédération <strong>de</strong>s Gîtes <strong>de</strong> Wallonie. Elles nousont contactés et nous avons répondu à leurproposition avec motivation et conviction ».La Fédération <strong>de</strong>s campings <strong>de</strong> Wallonie etAccueil champêtre en Wallonie sont égalementpartenaires du projet.Services et équipementsspécifiquesCe concept est synonyme d’accueil, d’équipementset <strong>de</strong> services adaptés aux besoinsspécifiques et aux attentes <strong>de</strong>s cyclotouristes.Il assure une meilleure visibilité <strong>de</strong>sdifférents opérateurs touristiques. Le premiercritère est bien sûr la proximité duréseau cyclable, mais les opérateurs doiventégalement proposer un set <strong>de</strong> dispositionsspéciales : un kit <strong>de</strong> réparation et unetrousse <strong>de</strong> premiers soins, un local couvertet sécurisé pour les vélos, un équipement <strong>de</strong>nettoyage ainsi que <strong>de</strong>s informations touristiqueset <strong>de</strong>s cartes du réseau.« Le projet se base sur <strong>de</strong>s concepts déjàexistants comme “Bienvenue cycliste“ auQuébec, “Fietsvrien<strong>de</strong>lijke logies“ en Flandreet “Accueil vélo“ en France, précise StéphanieVillance. Nous l’avons simplement adaptépour les spécificités <strong>wallon</strong>nes. » Une grille<strong>de</strong> critères spécifiques à chaque établissementconcerné (gîtes, chambres d’hôtes,hôtels, campings, restaurants, bistrots <strong>de</strong>terroir, débit <strong>de</strong> boissons et organismestouristiques) a été établie.De plus en plus <strong>de</strong><strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d’autrespartenairesPrésenté en mai 2012, le projet réunitaujourd’hui plus <strong>de</strong> cinquante opérateurstouristiques : gîtes, chambres d’hôtes ethôtels, campings, restaurants, bistrots <strong>de</strong>terroir, ou Maisons <strong>de</strong> Tourisme. D’autres<strong>de</strong>vraient le rejoindre : « Nous avons <strong>de</strong> plusen plus <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d’autres partenaires, etrécemment, l’association Pays <strong>de</strong> Famenne arejoint le projet avec son réseau cyclable <strong>de</strong>350 kilomètres ». Un succès dû également àune communication efficace qui passe parune charte graphique, une présence sur lesréseaux sociaux et dans la presse ou la participationà <strong>de</strong>s salons spécialisés.Aujourd’hui, le cycliste peut donc voyageren toute sérénité du Condroz à laHesbaye. Le but <strong>de</strong>s partenaires est égalementd’étendre « Bienvenue Vélo – FietsWelkom » à l’ensemble <strong>de</strong> la Wallonie, « bienqu’il soit <strong>de</strong> plus en plus difficile <strong>de</strong> coordonnerle projet », confie Stéphanie Villance quiévoque la nécessité <strong>de</strong> trouver un coordinateurrégional. Un projet qui avance peu àpeu, qui a encore pas mal <strong>de</strong> chemin à parcourirmais qui est déjà bien sur les rails !En savoir pluswww.gites<strong>de</strong><strong>wallon</strong>ie.be/i<strong>de</strong>e-sejour/sejour-plus/bienvenue-veloRuralités – Magazine n°18 – 2 ème trimestre 2013


18Tourisme et art / tourisme et convivialitécommune investis dans le projet et <strong>de</strong> professionnels<strong>de</strong> l’art contemporain.« L’asbl Re-Affect se charge <strong>de</strong> lancer, viason réseau, un appel à projets auprès d’artistes<strong>de</strong> différents horizons, explique MarieLanghendries, coordinatrice du GAL. Le jurysélectionne les œuvres, ainsi que le cheminqui sera proposé aux touristes. Les artistessont alors invités à venir réaliser leur œuvresur place, aux endroits que le même comité apréalablement choisis. »Sur <strong>de</strong> nombreux territoires ruraux <strong>wallon</strong>s,le tourisme est souvent une dimension transversaleque vient amplifier d’autres domainescomme la culture ou l’art. Il est <strong>de</strong>s alliancesprometteuses qui contribuent à améliorer,renforcer l’attractivité <strong>de</strong>s territoires. Un <strong>de</strong>scritères <strong>de</strong> réussite ? L’implication <strong>de</strong>s habitants,véritables ambassa<strong>de</strong>urs <strong>de</strong> leur <strong>rural</strong>itéet dépositaires <strong>de</strong> la connaissance du terrain.Projets citoyens à la croisée<strong>de</strong> l’art, <strong>de</strong> la <strong>rural</strong>ité et <strong>de</strong>la natureLe visiteur semble apprécier avoir uncontact direct avec les producteurs ou lesartistes locaux, se laisser prendre la main parles habitants d’un village, les gui<strong>de</strong>s d’unjour, les personnes ressources, <strong>de</strong> découvrir<strong>de</strong>s coins insolites et <strong>de</strong>s savoir faire anciens.Voici trois initiatives mêlant les citoyensd’une région, l’art et la nature. Trois exemplesqui ajoutent une dimension artistique à lavalorisation touristique d’une région. Desprojets où le succès est au ren<strong>de</strong>z-vous etqui ne <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt qu’à être « reproduits ».Ces initiatives répon<strong>de</strong>nt toutes à un besoindu public, mesuré ou ressenti, <strong>de</strong> nouvellesexpériences en matière <strong>de</strong> tourisme <strong>rural</strong>.Ces projets poursuivent, in fine, trois objectifsmajeurs communs :• mobiliser la population locale en milieu<strong>rural</strong> autour d’un projet artistique ;• proposer un produit touristique innovantqui répond à un besoin du public ;• mener une action <strong>de</strong> sensibilisation ducadre <strong>de</strong> vie <strong>rural</strong> en mettant à l’honneur<strong>de</strong>s chemins, sentiers, vestiges, bâtimentset autres sites dans une démarche respectueuse<strong>de</strong> la nature.Sentes d’art en HesbayebrabançonneSentes est un projet <strong>de</strong> <strong>développement</strong>d’un réseau <strong>de</strong> promena<strong>de</strong>s d’art contemporainle long <strong>de</strong>s sentiers et chemins <strong>de</strong>l’est du Brabant <strong>wallon</strong> proposé par l’asblRe-Affect, en collaboration avec le GALCulturalité en Hesbaye brabançonne et leCentre Culturel régional.Une Sente est une boucle balisée empruntantsentiers et chemins champêtres lelong <strong>de</strong>squels sont implantées <strong>de</strong>s œuvresd’art contemporain issues d’une sélectionfaite par un jury composé d’habitants <strong>de</strong> laLes artistes sont accueillis par les habitants<strong>de</strong> la région. Leur séjour est l’occasiond’organiser une semaine <strong>de</strong> festivitésdurant laquelle se déroulent divers événements: conférences sur l’art contemporain,concerts, interventions <strong>de</strong>s artistes dans lesécoles,… « En plus <strong>de</strong> celles proposées par<strong>de</strong>s artistes extérieurs, plusieurs œuvres sontréalisées dans <strong>de</strong>s écoles ou à l’occasion <strong>de</strong>plaines <strong>de</strong> vacances. »Et quel est le bilan <strong>de</strong> cette opération ? « Leprincipal obstacle fut l’absence d’un réseaud’habitants, constate Marie. Mais la mobilisationa fonctionné. Tout comme la sensibilisation<strong>de</strong>s uns et <strong>de</strong>s autres aux différents aspectsdu projet. Si nous ne disposons pas <strong>de</strong> chiffresprécis en termes <strong>de</strong> fréquentation, on peut sansproblème dire que nous sommes dans le bon. »Infos• Sentier d’art à Ramillies : 6 œuvresréalisées in situ lors d’une rési<strong>de</strong>nced’artistes entre le 20 et le 27 octobre2012 - Parcours <strong>de</strong> 4,7 km.• Sentier d’art à Incourt : la semaine<strong>de</strong> travail <strong>de</strong>s artistes se dérouleradu 29 septembre au 6 octobre 2013.Six œuvres seront réalisées par <strong>de</strong>sartistes, ainsi que quelques œuvrescollectives.En savoir pluswww.culturalite.beRuralités – Magazine n°18 – 2 ème trimestre 2013


Tourisme et art/tourisme et convivialité19Murmures <strong>de</strong> MaiL‘asbl Vagabond’Art a développé, surGesves et Assesse, <strong>de</strong>s circuits artistiquesreliant <strong>de</strong>s œuvres d’art créées <strong>de</strong>puis 2001dans le cadre <strong>de</strong> la Fête <strong>de</strong> Mai.« L’objectif <strong>de</strong> l’asbl est d’organiser un événementoriginal qui permette la créationd’œuvres d’art monumentales directementaux abords <strong>de</strong> sentiers ou chemins publics,explique Greta Debois, Prési<strong>de</strong>nte <strong>de</strong>l’asbl Vagabond’Art. Des œuvres d’art quisortent <strong>de</strong> leur milieu habituel pour se retrouveren pleine nature, dans un milieu <strong>rural</strong>. »Comme dans le projet Sentes du Brabant<strong>wallon</strong>, les candidats sont sélectionnéssur base d’un appel à projets. Les artistesdoivent créer une œuvre qui s’intègre parfaitementdans la nature, avec <strong>de</strong>s matériauxnaturels (bois, pierre…). « La sélectionnous permet <strong>de</strong> découvrir <strong>de</strong>s artistes venusdu mon<strong>de</strong> entier. Ceux-ci sont logés chezl’habitant et disposent d’une dizaine <strong>de</strong> jourspour réaliser leur œuvre. Une mécanique quipermet <strong>de</strong>s rencontres entre artistes et habitants,où l’émotion est omniprésente. »Au total, seize bala<strong>de</strong>s sont désormais proposéesaux touristes. Des bala<strong>de</strong>s qui empruntent<strong>de</strong>s chemins <strong>de</strong> terre, <strong>de</strong>s petitssentiers et qui amènent les curieux à découvrirou redécouvrir <strong>de</strong>s sites remarquables <strong>de</strong>la région. Chaque bala<strong>de</strong> fait l’objet d’un tracéspécifique et une carte générale reprendtous les circuits proposés. « Cette année, c’estl’entité <strong>de</strong> Mozet qui a fait l’objet d’un nouveaucircuit. On peut y découvrir huit œuvres que l’onpeut presque qualifier <strong>de</strong> biodégradables et quisont disposées le long d’un parcours <strong>de</strong> 10,9 km.L’an prochain, ce sera le village <strong>de</strong> Strud, prèsd’Haltinne qui sera mis à l’honneur. Commepour les autres parcours, nous organiseronsune semaine <strong>de</strong> festivités, entre l’Ascension et laPentecôte, soit du jeudi 29 mai au 8 juin 2014.Une semaine durant laquelle seront organisés<strong>de</strong>s concerts, <strong>de</strong>s expos, <strong>de</strong>s conférences, <strong>de</strong>svisites insolites. Bref, une semaine culturelleintensive où patrimoine, art et <strong>rural</strong>ité seront aucœur <strong>de</strong> toutes les attentions <strong>de</strong>s habitants <strong>de</strong>la région et <strong>de</strong>s touristes. »Les bruits qui courentLe GAL <strong>de</strong> l’Entre-Sambre-et-Meuse propose« Les bruits qui courent », un cycle<strong>de</strong> visites guidées insolites à la découverted’un territoire, <strong>de</strong> son folklore, <strong>de</strong> son patrimoineet <strong>de</strong> la nature. Des visites organiséespar thème, en compagnie <strong>de</strong> gui<strong>de</strong>slocaux qui mettent un point d’honneur àfaire partager leur passion.Au total, seize visites sont prévues et organiséesautour <strong>de</strong> trois thèmes différents.L’opération est prise en charge par uneéquipe <strong>de</strong> sept gui<strong>de</strong>s qui invitent les visiteursà une vingtaine <strong>de</strong> dates entre marset septembre.« Ce concept répond à une vraie <strong>de</strong>man<strong>de</strong> etmet l’accent sur la proximité entre le gui<strong>de</strong>,les visiteurs et l’endroit à découvrir, expliquePierre-Louis Derbaudrenghien, chargé<strong>de</strong> mission « Tourisme Doux » (GAL Entre-Sambre-et-Meuse). Une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> formuléepar le public, mais surtout confirmée parles résultats d’une enquête menée par unbureau d’étu<strong>de</strong>s spécialisé dans le secteur dutourisme. »Les visites guidées se font donc sous laconduite éclairée et décalée d’une personne<strong>de</strong> terrain, d’un habitant qui accueilleles curieux. Le nom <strong>de</strong> l’opération« Les bruits qui courent » est parfaitementen phase avec le concept : laisser à chaquegui<strong>de</strong> la liberté d’apporter sa vision <strong>de</strong>schoses, son approche personnelle. Les gensracontent et parlent. « C’est la rencontre quiest au cœur du concept. Les personnes quiacceptent <strong>de</strong> participer et donc d’accueillirles visiteurs <strong>de</strong>viennent nos ambassa<strong>de</strong>urssur le terrain. Au début, nos gui<strong>de</strong>s ne parvenaientpas à adopter le ton décalé et restaienttrop traditionnels. Nous les avons aidés en lesencourageant à laisser libre cours à leur imagination.Nous avons également rédigé unecharte pour que les différentes visites présententune vraie cohérence. »L’opération est un succès, avec unemoyenne <strong>de</strong> 300 visiteurs par saison, dontles <strong>de</strong>ux tiers sont extérieurs à la commune.« Nous profitons <strong>de</strong> la communicationfaite par la Maison du Tourisme <strong>de</strong> Charleroiqui distribue <strong>de</strong> l’information à l’occasion <strong>de</strong>sfoires et salons auxquels elle participe. »Ruralités – Magazine n°18 – 2 ème trimestre 2013


20Informations pratiquesMagazine n°18Cellule d’Animation du <strong>Réseau</strong> <strong>wallon</strong><strong>de</strong> Développement <strong>rural</strong>2 ème trimestre 2013<strong>Réseau</strong> <strong>wallon</strong> <strong>de</strong> Développement RuralCellule d’Animation du RwDRRue <strong>de</strong> Liège 834357 Limont (Belgique)Tél./Fax : +32 19 54 60 51Courriel : info@reseau-pwdr.beSite web : www.reseau-pwdr.beNotre équipeXavier Delmon : coordinateur <strong>de</strong> l’équipe, il a en charge les aspects <strong>de</strong> gestionquotidienne <strong>de</strong> la cellule. C’est également lui qui anime la Commission permanente.Courriel : x.<strong>de</strong>lmon@reseau-pwdr.beTél. : +32 495 77 93 96Emilie Bievez : plaque-tournante <strong>de</strong> l’information entre les membres du <strong>Réseau</strong> etl’équipe <strong>de</strong> la CAR, elle est responsable <strong>de</strong> la gestion administrative et logistique.Courriel : e.bievez@reseau-pwdr.beTél. : +32 19 54 60 51Cécile Schalenbourg : elle assure la coordination <strong>de</strong> la communication en coopérationavec Cible Communication, et apporte un suivi aux GAL en matière <strong>de</strong> coopération.Courriel : c.schalenbourg@reseau-pwdr.beTél. : +32 475 93 63 61Cécile Nusgens : chef <strong>de</strong> projet chez Cible Communication, gère la réalisation<strong>de</strong>s supports <strong>de</strong> communication.Courriel : cecile.nusgens@cible.beTél. : +32 4 387 87 03Julien Van<strong>de</strong>rhaeghen : responsable du Centre <strong>de</strong> Ressources, <strong>de</strong> la mise à jourrégulière du site web et <strong>de</strong>s outils TIC, il apporte un soutien aux activités <strong>de</strong> communication.Courriel : j.van<strong>de</strong>rhaeghen@reseau-pwdr.beTél. : +32 19 54 60 51Daniel Burnotte, Benoît Delaite, Daniel Wathelet, Maud Davadan etLorraine Guilleaume : chargés <strong>de</strong> mission en charge <strong>de</strong> l’animation <strong>de</strong>s groupes<strong>de</strong> travail thématiques.Tél. : +32 19 54 60 51Le numéro 18 <strong>de</strong> Ruralités est imprimé en 7500 exemplaires, distribués gratuitement au mon<strong>de</strong> <strong>rural</strong>en Wallonie et en Europe.Ont participé à la rédaction <strong>de</strong> ce numéro : Benoît Vignet, Benoît Delaite, Cécile Schalenbourg, Christophe ServaisEditeur responsable : Daniel BurnotteAvec le soutien<strong>de</strong> laFonds européen agricole pour le <strong>développement</strong> <strong>rural</strong> :l’Europe investit dans les zones <strong>rural</strong>es.

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