Les produits carnés“Pour des produitssensibles commeles nôtres, nousdevons répondreen flux tendu carnotre e-boucheriese doit de proposerune gamme largeen permanence.”Un vivier où l’ontrouve de toutPropriétaire de six boucheries enrégion parisienne, VPD a pris, en2008, la décision de s’installersur le Marché de Rungis. Outreune ambiance qu’il juge trèsagréable, “c’était avant tout unchoix pratique” explique PhilippeDupont, son gérant : “je suisdirectement sur place le matin,proche de mes vendeurs. Cela mepermet de bien sentir le marché”.Ce qui ne l’encourage pourtantl’entreprise se défend de “fairedes coups”, d’autant que sur cessegments (Aubrac, Limousine,veau de lait…), “le marché estmoins fluctuant et la marchandisesuffisamment disponible”.Pour Philippe Dupont, le Marchéapporte “un excellent outil detravail, un vivier où l’on peuttrouver de tout”, égalementsur les produits périphériquesvendus en boucherie, dutraiteur aux vins, en passantpar le persil ou les tomates.Rungis, un lieu pour l’education desconsommateurs de demainAu mois d’octobre 2008, la Semaine du goût a été l’occasionde faire découvrir le Marché à de jeunes écoliers de CM1 et deCM2, accompagnés d’une vingtaine de journalistes. L’objet decette semaine est pédagogique et porte sur la connaissancede l’immense variété des produits que propose l’offrealimentaire française et la transmission des savoir-faire desnombreux métiers qui les mettent en valeur. Un Atelier du goûtgéant avait été installé à Rungis pour ces enfants, menés parJean-Luc Petitrenaud, le célèbre chroniqueur gastronomique, etMichel Roth, chef des cuisines du Ritz, avec lesquels ils avaientd’abord visité les pavillons du Marché.pas à globaliser ses achatspour les répartir ensuite dansles magasins : “nous préféronsmaintenir un approvisionnementpropre à chaque boutique afin derépondre aux besoins spécifiquesde leur clientèle et de garder l’espritde leur quartier”. Positionnée surdes produits haut de gamme,En outre, le service Mecarungisest “un outil formidable”,permettant une facturationcommune des grossistes.A l’avenir, VPD pourrait envisagerde se doter d’un laboratoire dedésossage ainsi que d’un stockfrigorifique pour faire maturerses viandes trois semaines.20 <strong>MARCHE</strong> <strong>INTERNATIONAL</strong> <strong>DE</strong> <strong>RUNGIS</strong>