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20150728-Decision-de-la-commission-des-sanctions

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Décision <strong>de</strong> <strong>la</strong> Commission <strong>de</strong>s <strong>sanctions</strong> – procédure n o 2014-07III. Sur les mesures <strong>de</strong> vigi<strong>la</strong>nce33. Considérant, à titre liminaire, que Generali Vie indique que <strong>la</strong> plupart <strong>de</strong>s dossiers au sujet <strong>de</strong>squelslui sont reprochés <strong>de</strong>s manquements à son obligation <strong>de</strong> vigi<strong>la</strong>nce constante proviennent <strong>de</strong> l’anciennedirection GGP ; qu’elle ne conteste pas que <strong>la</strong> tenue <strong>de</strong>s dossiers clients dans cette direction a pu se traduirepar <strong>de</strong>s insuffisances dans <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> son dispositif <strong>de</strong> LCB-FT ; que l’appréciation concernant lesconstats re<strong>la</strong>tifs à cette direction ne doit pas être étendue à l’entreprise dans son ensemble ;34. Considérant cependant qu’il appartenait à Generali Vie <strong>de</strong> faire respecter par l’ensemble <strong>de</strong> sesservices les obligations <strong>de</strong> vigi<strong>la</strong>nce auxquelles elle est soumise ;1. Concernant l’i<strong>de</strong>ntification du client35. Considérant que l’article R. 561-5 du CMF impose aux établissements assujettis, pour l’application<strong>de</strong>s I et II <strong>de</strong> l’article L. 561-5 du même co<strong>de</strong>, <strong>de</strong> vérifier l’i<strong>de</strong>ntité du client et, le cas échéant, l’i<strong>de</strong>ntité etles pouvoirs <strong>de</strong>s personnes agissant pour le compte <strong>de</strong> celui-ci, dans les conditions suivantes : « 1 o Lorsque leclient est une personne physique, par <strong>la</strong> présentation d’un document officiel en cours <strong>de</strong> validité comportantsa photographie (…) ; / 2 o Lorsque le client est une personne morale, par <strong>la</strong> communication <strong>de</strong> l’original ou<strong>de</strong> <strong>la</strong> copie <strong>de</strong> tout acte ou extrait <strong>de</strong> registre officiel datant <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> trois mois constatant <strong>la</strong>dénomination, <strong>la</strong> forme juridique, l’adresse du siège social et l’i<strong>de</strong>ntité <strong>de</strong>s associés et dirigeants sociauxmentionnés aux 1 o et 2 o <strong>de</strong> l’article R. 123-54 du co<strong>de</strong> <strong>de</strong> commerce ou <strong>de</strong> leurs équivalents en droitétranger ; (…) » ; que l’article R. 561-11 du CMF dispose que lorsque les organismes assujettis ont <strong>de</strong>bonnes raisons <strong>de</strong> penser que l’i<strong>de</strong>ntité <strong>de</strong> leur client et les éléments d’i<strong>de</strong>ntification précé<strong>de</strong>mment obtenusne sont plus exacts ou pertinents, ils procè<strong>de</strong>nt à nouveau à l’i<strong>de</strong>ntification du client ;36. Considérant que, selon le grief 3, les entreprises d’assurance ont <strong>la</strong> faculté <strong>de</strong> vérifier l’i<strong>de</strong>ntité <strong>de</strong>leur client en s’assurant que le paiement <strong>de</strong> leur première prime s’effectue par le débit d’un compte ouvert àleur nom auprès d’un établissement <strong>de</strong> crédit lui-même tenu à l’obligation d’i<strong>de</strong>ntification ; que Generali Vien’utilise pas cette faculté ; que cependant le rapport <strong>de</strong> contrôle relève <strong>de</strong>s insuffisances en matièred’i<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong> <strong>la</strong> clientèle dans 21 dossiers, soit à l’entrée en re<strong>la</strong>tion d’affaires, soit en cours <strong>de</strong> celle-ci[dossiers <strong>de</strong> M me C1, M me C2, M. C3, M. C4, M. C5 et <strong>de</strong>s sociétés C6, C7, C8, <strong>de</strong> l’association C9, <strong>de</strong>ssociétés C10, C11, C12, C13, C14, C15, C16, C17, C18, C19, C20 et C21] ; que s’agissant <strong>de</strong>s dossiers <strong>de</strong>personnes morales, l’entreprise n’a pas procédé à une nouvelle i<strong>de</strong>ntification alors que les éléments d’i<strong>de</strong>ntitéet les pouvoirs <strong>de</strong> leurs représentants n’étaient plus exacts, en particulier dans les dossiers <strong>de</strong>s sociétés C6,C13 et C22 ;37. Considérant que Generali Vie ne conteste pas les défauts d’i<strong>de</strong>ntification reprochés qu’elle attribue à<strong>la</strong> tenue <strong>de</strong>s dossiers au sein <strong>de</strong> sa direction GGP ; que cependant, le défaut d’i<strong>de</strong>ntification n’est pascaractérisé dans les dossiers <strong>de</strong>s sociétés C11 et C21 ; que, dans ce périmètre légèrement réduit, le grief estétabli ;2. Concernant l’i<strong>de</strong>ntification du bénéficiaire effectif38. Considérant que l’article R. 561-7 du CMF impose aux établissements assujettis d’i<strong>de</strong>ntifier lebénéficiaire effectif <strong>de</strong> <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tion d’affaires, le cas échéant, par <strong>de</strong>s moyens adaptés et <strong>de</strong> vérifier leséléments d’i<strong>de</strong>ntification recueillis sur celui-ci par le recueil <strong>de</strong> tout document ou justificatif approprié,compte tenu <strong>de</strong>s risques <strong>de</strong> b<strong>la</strong>nchiment <strong>de</strong>s capitaux et <strong>de</strong> financement du terrorisme ; qu’en outre, lesditsétablissements doivent être en mesure <strong>de</strong> justifier leurs diligences auprès <strong>de</strong>s autorités <strong>de</strong> contrôle ;39. Considérant que, selon le grief 4, <strong>la</strong> procédure <strong>de</strong> Generali Vie, en particulier le dossier client typeen annexe à celle-ci, ne prévoit l’i<strong>de</strong>ntification et <strong>la</strong> vérification d’i<strong>de</strong>ntité du bénéficiaire effectif d’un clientpersonne morale que dans les cas où une (<strong>de</strong>s) personne(s) physique(s) en détient (détiennent) plus <strong>de</strong> 25 %<strong>de</strong>s parts, du capital ou <strong>de</strong>s droits <strong>de</strong> vote ; qu’elle ne couvre donc pas l’ensemble <strong>de</strong>s cas prévus par <strong>la</strong>réglementation, en particulier par les articles R. 561-1 et R. 561-3 du CMF ; que par ailleurs, il ressort duAutorité <strong>de</strong> contrôle pru<strong>de</strong>ntiel et <strong>de</strong> résolution 10

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