30.07.2015 Views

Etude - 161 pages - DRJSCS

Etude - 161 pages - DRJSCS

Etude - 161 pages - DRJSCS

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

1Direction Régionale de la Jeunesse, des Sportset de la Cohésion Sociale de RouenPerspectives d’emplois et besoins en formation :L’offre prévisionnelle de formation dans le champde la jeunesse et des sports en Haute-Normandie<strong>DRJSCS</strong> de Rouen<strong>Etude</strong> réalisée par Christèle WagnerDécembre 2011<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


2Introduction : objectifs, méthodologie………………………….….p.41ère partie : L’offre de formation, diagnostic de l’existant….…p.71. L’offre actuelle de formation jeunesse et sports en Haute-Normandie p.72. Quelques caractéristiques de la population actuelle des entrants enformation…………………………………………………………..………….. p.103. L’évolution des formations au cours des cinq dernières années….. p.144. Analyse détaillée par formation ………………………………………….. p.18A. Le BAPAAT………………………………………………………………………….. p.18B. Le BPJEPS Loisirs tous publics..…………………………………………….…. p.21C. Le BPJEPS Animation sociale…………………………………………………… p.24D. Le BPJEPS Activités physiques pour tous…………………………………….. p.27E. Le BPJEPS Activités équestres………………………………………………….. p.30F. Le BPJEPS Activités nautiques……….…………………………………………. p.33G. Le BPJEPS Activités de la gymnastique, forme, force………………………. p.36H. Le BPJEPS Activités pugilistiques………………………………………………..p.39I. Le BPJEPS Sports collectifs……………………………………………………… p.42J. Les BEES 1° Natation, football et judo………………………… .……………… p.45K. Les DEFA et DEJEPS……………………………………………………………… p.485. L’évolution des financements du Conseil Régional………………….. p.516. L’offre de formation jeunesse et sports des régions voisines…….. p.547 L’offre de formation proche du secteur jeunesse et sports en région……………………………………………………………………………………p.57A. Les formations de l’Education nationale et universitaires………………..… p.57B. Les formations agricoles………………………………………………………….. p.58C. Les formations du secteur social………………………………………………… p.59D. Les formations professionnelles et fédérales…………………………………. p.61<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


Introduction : objectifs, délais, méthodologie4Dans le cadre de la mise en œuvre de la certification de l’offre de formation professionnelle dans le champ del’animation et du sport, la Direction Régionale de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion Sociale (<strong>DRJSCS</strong>) deHaute-Normandie est chargée de :- définir une offre prévisionnelle de formation, conformément à la circulaire du 5 juillet 2010- structurer ses propositions dans le cadre du nouveau du Contrat de Plan Régional de Développementdes Formations professionnelles (CPRDF).L’objectif de la <strong>DRJSCS</strong> est d’adapter, pour les années à venir, le dispositif de formation professionnelle dudomaine du sport et de l’animation à l’emploi régional, en concertation avec les différents acteurs, dont lesorganismes de formations, le Conseil régional et les organismes financeurs de la formation continue, Pôle emploietc.Plus précisément, il s’agira donc : d’effectuer un diagnostic de l’offre de formation existante dans le secteur de recenser les besoins actuels et futurs en matière d’emploi et de formation. de partager le diagnostic avec les décideurs de permettre d’élaborer un projet d’offre prévisionnelle de formations pour 2012-2013 d’aider à la programmation des formations.La <strong>DRJSCS</strong> a confié ce travail à Christèle Wagner, consultante spécialisée dans les problématiques d’emploiformation du champ jeunesse et sports.Les objectifs de l’étude sont les suivants : Associer les partenaires à la mise en place de l’étude Analyser l’offre actuelle de formation par domaine et territoire Actualiser le portrait statistique du champ professionnel pour mieux connaître les structures et les emplois Analyser les perspectives d’emploi et les besoins de formation dans les années à venir auprès desemployeurs, par domaine ou territoire Analyser la situation professionnelle des personnes formées : insertion, emplois exercés, poursuited’études… Analyser le marché de l’emploi Restituer les résultats et préconisationsDélais : l’étude s’est déroulée de novembre 2010 au 24 juin 2011, date de la restitution finale.<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


5Méthodologie :Un groupe de pilotage a été mis en place afin d’orienter et d’accompagner le prestataire retenu, d’apporterune connaissance du terrain, d’échanger et de mettre en commun les données utiles dans le cadre del’élaboration d’un diagnostic partagé et enfin de valider les travaux. Il était constitué de :- Maureen Mazar, directrice adjointe de la Direction Régionale de la Jeunesse, des Sports et de laCohésion Sociale (<strong>DRJSCS</strong>) de Haute-Normandie,- Françoise Le Marchand, responsable du pôle formation, profession, emploi de la <strong>DRJSCS</strong>,- Jean Pierre Leconte, inspecteur et coordinateur des formations jeunesse et sports de la <strong>DRJSCS</strong>,- Franck Petijon, correspondant régional emploi et responsable de l’observatoire des métiers etqualifications de la <strong>DRJSCS</strong>,- Dominique Hue, coordinatrice administrative du pôle formation de la <strong>DRJSCS</strong>- Cyrille Tellart, responsable de la mission de veille d’expertise et d’appui de la <strong>DRJSCS</strong>,- Gérard Bouvais, chargé d’étude à la mission de veille d’expertise et d’appui de la <strong>DRJSCS</strong>,- Dominique Devaux, conseiller d’éducation populaire et de jeunesse à la <strong>DRJSCS</strong>,- Maxime Pesnel, professeur de sport à la <strong>DRJSCS</strong>- Vincent De Pétra, responsable du pôle sport de la <strong>DRJSCS</strong>,- Marc Khatchadourian, conseiller d’éducation populaire et de jeunesse à la <strong>DRJSCS</strong>,- Jérome De Micheri, directeur départemental adjoint de la Direction Départementale de la CohésionSociale (DDCS) de Seine-Maritime,- Olivier Thillais, conseiller d’éducation populaire et de jeunesse à la DDCS de Seine-Maritime,- Laurence Nadaud, professeur de sport à la DDCS de Seine-Maritime,- Dominique Paolozzi, professeur de sport à la DDCS de Seine-Maritime,- Bruno Léonarduzzi, inspecteur à la DDCS de l’Eure,- Mohamed El Kharraze, professeur de sport à la DDCS de l’Eure,- Gilles Delaune, professeur de sport à la DDCS de l’Eure,- Laurence Monnet Lepage, chef de projet au Conseil régional de Haute-Normandie,- Emmanuelle Renou, déléguée emploi formation au Conseil régional de Haute-Normandie,- Catherine Vérard, responsable du service apprentissage au Conseil régional de Haute-Normandie,- Patricia Lepront, correspondante régionale d’AGEFOS PME,- Anne Sophie Chevallier, conseillère formation d’UNIFORMATION,- Yves Muchembled, délégué régional de l’AFDAS,- Etienne Lannoy, délégué régional du FAFSEA,- Jean Louis Villain, représentant de la Direction régionale Haute-Normandie de Pôle Emploi,- Isabelle Fiévet, assistante formation au CNFPT de Haute-Normandie,- Christèle Wagner, consultanteCe groupe de pilotage s’est réuni à quatre reprises :- Le 13 décembre pour le lancement de l’étude- Le 18 février, pour une première présentation des résultats intermédiaires- Le 6 mai, pour une seconde présentation des résultats intermédiaires- Le 24 juin pour la restitution finaleLes résultats de l’étude ont été présentés aux autres acteurs concernés le 18 novembre 2011.<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


6La méthodologie utilisée a été la suivante : Constitution d’une liste de personnes ressources à contacter dans la région Recherche documentaire sur le champ professionnel : activités de la région, atouts et faiblesses, projetsde développement, cartes professionnelles, données sur les stagiaires et les formations, l’insertionprofessionnelle etc. Etat des lieux des formations proches en région, mises en place par les branches professionnelles,l’éducation nationale, l’agriculture, l’université… et des formations du champ dans les régions voisines Analyse et synthèse de l’insertion professionnelle des diplômés d’après le suivi à 7 mois Actualisation des données sur l’emploi, dans la limite des sources disponibles Analyse et synthèse des études sectorielles réalisées en région depuis 2005 150 Entretiens avec les différents partenaires 1 : personnels des directions régionales et départementales chargées de la jeunesse et des sportset du ministère des sports, représentants des syndicats professionnels, du mouvement sportif et des fédérations sportivesconcernées, des fédérations d’éducation populaire et du secteur de l’animation sociale, représentants du CNFPT et des centres de gestion de l’Eure et de Seine-Maritime, représentants du Conseil Régional, des OPCA concernés, de la DIRECCTE, de Pôle emploi desmissions locales, de la cité des métiers, de l’APSJ 76 et de l’APSL 27 représentants des différents organismes de formation etc. différents professionnels de l’animation et du sport: employeurs, personnes formées, salariés… Groupes de travail avec les employeurs au Havre Groupes de travail avec les membres des points d’appui à la vie associative, à Elbeuf Enquête statistique auprès de 730 employeurs en lien avec la <strong>DRJSCS</strong>, à l’aide du logiciel Modalisa,avec 202 réponses exploitables, soit un taux de réponse de 28%. Analyse des données qualitatives et quantitatives recueillies Rédaction d’un rapport d’étude final comprenant les préconisations ainsi que d’une synthèse en quatre<strong>pages</strong>1 65 avec les institutionnels, 20 avec les organismes de formation, 50 avec des personnes issues des formations du champ (diplômés ounon) et 15 avec les employeurs, en plus des groupes de travail, rencontres tuteurs etc.<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


1 ère partie : L’offre de formation, diagnostic de l’existant1. L’offre actuelle de formation Jeunesse et Sports en Haute-NormandieL’offre de formation du champ jeunesse et sport comporte actuellement en Haute-Normandie, de nombreusesformations, tant dans l’animation que dans le sport :Au niveau V, (CAP-BEP), le BAPAAT, Brevet d'Aptitude Professionnelle d'Assistant Animateur, possède troisoptions :7• Loisirs du jeune et de l’enfant (auprès des enfants et des jeunes, dans les centres jeunes, les maisonsde quartier, les équipements de proximité...).• Loisirs tout public dans les sites et structures d’accueil collectif (auprès d’un public de tous âges dansles villages vacances, les stations thermales, les stations balnéaires, les offices de tourisme, les gîtesruraux, les bases de loisirs, les parcs d’attractions...).• Loisirs de pleine nature (auprès d’un public de tous âges dans : les parcs naturels et toutes lesstructures faisant la promotion des loisirs de pleine nature).Au niveau IV, (Baccalauréat), le BPJEPS, Brevet Professionnel de la Jeunesse, de l’Education Populaire et duSport, est composé de différentes spécialités, dont les suivantes sont proposées en région :Dans le secteur sportif :Dans le secteur de l’animationActivités équestresActivités gymniques, de la forme et de la forceActivités nautiquesActivités physiques pour tousActivités pugilistiquesActivités sports collectifsLoisirs tous publicsAnimation socialeAnimation culturelleRemarque : Le BPJEPS remplace progressivement le Brevet d’État d’Educateur Sportif, BEES 1 er degré, quisubsiste encore cette année dans la région en natation, judo et football.Au niveau III, (BTS, DUT), le DEJEPS, Diplôme d’Etat de la Jeunesse, de l’Education Populaire et du Sport,comporte deux spécialités « sport » et « animation socio-éducative et culturelle», comportant chacune denombreuses mentions. En Haute-Normandie, seules sont organisées, dans la spécialité animation, les mentions« développement de projets, territoires et réseaux », et « animation sociale »Au niveau II, (bac + 4 ans), le DESJEPS, Diplôme d’Etat supérieur de la Jeunesse, de l’Education Populaire etdu Sport se décline en deux spécialités, « perfectionnement sportif » et « animation socio-éducative etculturelle », qui comprennent également différentes mentions. La formation au DESJEPS de l’animation, mention« directeur de structure et de projet » devait commencer en 2010 mais a été repoussée à la rentrée 2011.Les formations actuellement mises en place dans la région sont localisées sur les deux cartes suivantes: lapremière concerne celles de l’animation et la seconde représente celles du sport<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre20118


<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre20119


2. Quelques caractéristiques de la population actuelle des entrants en formation10L’enquête à l’entrée en formation, mise en place par la <strong>DRJSCS</strong> depuis 7 ans, nous permet de recueillir uncertain nombre d’éléments concernant la population des entrants en formation. L’analyse détaillée réaliséechaque année est consultable sur le site Internet de la <strong>DRJSCS</strong>, dans la rubrique études et publications, profilsdes entrants. En voici quelques éléments pour l’année en cours:Par nature de formation, plus de la moitié des entrants sont en formation BPJEPS, 70% sont au niveau IV(BPJEPS et BEES), tandis que les stagiaires en BAPAAT représentent 21% et ceux en DEJEPS, moins de 10%.Nature de la formation54,7%21,3%14,7%9,3%BAPAAT BPJEPS BEES 1° DEJEPSRépartition par genre : globalement, 53% des entrants en formation sont des femmes et le graphique suivant endonne la répartition par formation.Population totale(408)BAPAAT (87)BPJEPS (223)BEES 1° (60)DEJEPS (38)Homme (28)Femme (59)Homme (100)Femme (122)Homme (50)Femme (10)Homme (12)Femme (26)<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


La répartition des entrants, par option ou spécialité est la suivante :Au niveau du BAPAAT, les trois options sont proposées, mais les effectifs sont beaucoup plus importants en« loisirs du jeune et de l’enfant » qu’en « loisirs tout public ».11Le BPJEPS se décline en de multiples mentions, dont trois pour l’animation : loisirs tous publics, animationsociale et animation culturelle, mais les stagiaires de cette dernière n’ayant pas répondu à l’enquête, ellen’apparait pas ici. Les spécialités sportives se déclinent en de multiples mentions, avec des effectifs restreints,notamment en activités pugilistiques et sports collectifs. Le BEES 1° concerne encore trois sports cette année : lefootball, la natation et le judo, mais devrait être transformé prochainement en BPJEPS ou DEJEPS.Au niveau du DEJEPS de l’animation socioculturelle, les effectifs de la mention « développement de projet,territoires et réseaux » sont plus importants qu’en « animation sociale ».BAPAAT (87)Loisirs du jeune et del'enfant (60)Loisirs de pleinenature (15)Loisirs tout public (12)Loisirs Tous Publics(46)Population totale(408)Animation socialeActivités Physiquespour Tous (23)Activités pugilistiquesfull contact (1)Activités pugilistiquesboxe française (2)Activités pugilistiquesmuaythaï (3)Activités nautiquesvoile (10)BPJEPS (223)Activités équestresmention équitation(29)Activités équestresmention tourisme (6)AGFF mention formeen cours collectifs (4)AGFF mentionhaltères, musculationet forme sur plateau(13)AGFF activitésgymniquesacrobatiques (15)AGFF activitésgymniquesd'expression (2)Activités sportscollectifs mentionfootball (9)Activités sportscollectifs mentionhand-ball (5)Activités sportscollectifs mentionrugby à XV (3)BEES 1° (60)Football (24)Activité de la natation(25)Judo (11)DEJEPS (38)Développement deprojets territoires etréseaux (27)Animation sociale (11)La répartition des centres de formation se fait ainsi : d’une part des petits centres spécialisés sur un secteur, leplus souvent sportif, d’autre part des gros centres, proposant plusieurs formations, comme :- ceux de l’animation qui mettent souvent en place l’ensemble des diplômes du BAPAAT au DEJEPS- ou l’APSJ 76, dans le sport, qui propose des formations dans différentes disciplines.<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


12Population totale(408)APSJ 76 (88)CEMEA (53)CEMEA-IDS (21)CFA Yvetot (27)CREF (17)IFAC (77)Ligue de football (24)GRETA du Havre (13)GRETA de l'Eure (10)SAS EquiformationConches (8)Formation EquitationRéinsertion (15)UFCV (45)Ligue de voile (10)Le graphique suivant donne la répartition des stagiaires par centre selon le type de formation :Population totale(408)BAPAAT (87)BPJEPS (223)BEES 1° (60)DEJEPS (38)APSJ 76 (12)CEMEA (32)CFA Yvetot (15)IFAC (28)APSJ 76 (40)CEMEA (21)CFA Yvetot (12)CREF (17)IFAC (49)GRETA du Havre (13)GRETA de l'Eure (10)SAS EquiformationConches (8)Formation EquitationRéinsertion (15)UFCV (28)Ligue de voile (10)APSJ 76 (36)Ligue de football (24)CEMEA-IDS (21)UFCV (17)Les entrants en formation évoluent et on observe actuellement :- Un niveau scolaire stable mais de grosses lacunes à l’écrit voire à l’oral- Parfois de grandes difficultés sociales, nécessitant un accompagnement important pour permettre lesapprentissages- Des difficultés à vivre ensemble, collectivement et un manque de maturité- Moins d’expérience bénévole- Un niveau technique moindre dans le sportIl est nécessaire d’en tenir compte, et une durée de formation suffisante est indispensable pour permettre auxstagiaires d’atteindre le niveau de compétence attendu pour valider leur diplôme.<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


Le graphique ci-dessous récapitule les flux d’entrants par formation : on observe l’importance des effectifs enBAPAAT, seule formation au niveau V, la disparition de la formation BPJEPS spécialité Technique del’Information et de la Communication, (TIC), la diminution progressive de la spécialité loisirs tous publics avecl’apparition de celle concernant l’animation sociale etc.13Source : <strong>DRJSCS</strong> de Rouen, Pôle formation, professions, emploiRemarque : le nombre d’entrants peut être soumis à de légères fluctuations selon la date où il est communiqué,en raison d’éventuels abandons, de la prise en compte ou non des redoublants etc.<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


3. L’évolution des formations au cours des cinq dernières annéesLe tableau ci-dessous synthétise l’évolution des formations des cinq dernières années, commentée après :14Formations de l’animation :Année de démarrage 2006 2007 2008 2009 2010BAPAATLoisirs du jeune et del’enfantBAPAATLoisirs tout publicBPJEPS Techniques del’information /communicationBPJEPSLoisirs Tous PublicsBPJEPSAnimation socialeBPJEPSAnimation CulturelleDEFADEJEPS Développementde projets, territoires etréseauxDEJEPSAnimation socialeIFAC LeHavreCEMEARouen LeHavreINIREP CléonEvreuxIFAC LeHavreCEMEARouen LeHavreIFAC Le HavreEvreuxCEMEARouen LeHavreIFAC Le HavreEvreuxCEMEARouen LeHavreAPSJ 76IFAC LeHavre Evreuxrepousséjanvier 2011CEMEARouen LeHavre- APSJ 76 APSJ 76 - APSJ76UFCV - - - -CEMEARouen LeHavreCEMEARouen LeHavreCEMEACEMEALe HavreCEMEALe HavreIFAC IFAC IFAC le Havre IFAC Evreux UFCVEvreuxFRANCAS FRANCAS UFCV UFCV IFAC Evreuxet Le HavreINIREP CléonEvreuxGreta EureIDS IDS IDS /CEMEA IDS /CEMEA CEMEARouenUFCV UFCV UFCV UFCV UFCVIFAC IFAC IFAC IFAC Evreuxet Le Havre- - - - CEMEAUFCV et IDSselonmodulesUFCV et IDSselonmodulesIDS(méthodologie)IDS(méthodologie)IDS(méthodologie)IDS /CEMEA IDS /CEMEA IDS /CEMEAUFCVSource : <strong>DRJSCS</strong>, pôle formation, professions, emploiUFCVIDS /CEMEA IDS /CEMEA IDS /CEMEA<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


Formations du sportAnnée de démarrage 2006 2007 2008 2009 201015BAPAAT Loisirs depleine nature poneyCFA YvetotApprentissageCFA YvetotApprentissageCFA YvetotApprentissageCFA YvetotApprentissageCFA YvetotApprentissageBPJEPSActivités Physiquespour TousGRETA Eure GRETA Eure GRETA Eure GRETA Eure GRETA EureGRETA Havre GRETA Havre GRETA Havre GRETA Havre GRETA HavreGRETA Rouen GRETA Rouen GRETA Rouen - -CFA YvetotCFA YvetotCFA YvetotCFA YvetotCFA YvetotApprentissageApprentissageApprentissageApprentissageApprentissageConches Conches Conches Conches ConchesBPJEPSActivités équestresFER FER FER FER FEREquit formation Equit formation - - -La Bonde La Bonde - - -ARFMSL APSJ 76 APSJ 76 - -BPJEPSActivités nautiquesBPJEPSActivitésPugilistiquesBPJEPSActivités de laGymnastique, FormeForceBPJEPSSports collectifsBEES 1° FootballARFMSL APSJ 76 APSJ 76 Ligue de Voile Ligue de Voile- APSJ 76 APSJ 76 - APSJ 76ARFMSL APSJ 76 APSJ 76 APSJ 76 APSJ 76CREF CREF CREF CREF- - APSJ 76 APSJ 76 APSJ 76- Ligue defootballLigue defootballLigue defootballLigue defootballBEES 1° Judo ARFMSL APSJ 76 - APSJ76 APSJ 76BEESActivités de laNatationARFMSLRouen et LeHavreAPSJ 76Rouen et LeHavreAPSJ 76RouenAPSJ 76RouenAPSJ 76RouenTronc commun ARFMSL APSJ 76 APSJ 76 APSJ 76 APSJ 76Source : <strong>DRJSCS</strong>, Pôle formation, professions, emploi<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


16En 2006 :Dans l’animation, le Brevet d'État d'Animateur Technicien de l'Éducation Populaire, BEATEP, est désormais complètementremplacé par le BPJEPS. Les premières formations de la spécialité animation sociale se mettent en place (IDS et UFCV ).De même, dans le sport, les premières sessions de BPJEPS activités équestres et activités de la gymnastique, forme etforce, remplacent les formations au BEES 1° équitation et métiers de la forme.La formation au BEES 1° football n’a pas lieu cette année.En 2007 :L’ARFMSL devient APSJ 76. Elle démarre une formation de l’animation : le BAPAAT loisirs tout public.L’UFCV arrête la formation au BPJEPS TIC.L’IFAC démarre le BPJEPS Animation sociale.Un nouveau centre de formation, le CREF, se positionne sur le BPJEPS Activités de la gymnastique, forme force.En 2008 :L’lNIREP arrête l’ensemble de ses formations dans l’animation.Le GRETA de l’Eure met en place une session de BPJEPS LTP, initialement prévue en 2007, qui ne sera pas reconduiteL’UFCV ainsi que l’IDS/CEMEA (en partenariat) organisent une formation au DEJEPS.L’APSJ 76 démarre le BPJEPS sports collectifs. Le BEES 1°judo n’est pas organisé cette année.En 2009 :Le GRETA de Rouen arrête la formation au BPJEPS APT. De même, le centre équestre de la Bonde, Equit formation etl’APSJ 76 arrêtent le BPJEPS activités équestres.La ligue de voile remplace l’APSJ76 pour la formation au BPJEPS activités nautiques.L’APSJ 76 ne met pas en place la formation au BPJEPS activités pugilistiques.2 formations «Pro» sont aménagées spécifiquement pour les professionnels des activités équestres et gymniques.En 2010 :Les CEMEA ouvrent une formation au BPJEPS animation culturelle.E n partenariat avec l’IDS, les CEMEA tentent d’ouvrir la formation au DESJEPS ; mais celle-ci est repoussée en 2011.Globalement, pendant les cinq dernières années, le nombre d’organismes de formation a légèrement diminué, passant de17 en 2006 à 14 en 2010, alors que le nombre de formations est en progression constante depuis 2006, (sauf en 2009),évoluant de 27 à 35 en cinq ans.<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


17Source : <strong>DRJSCS</strong>, Pôle formation, professions, emploiPlus précisément, en détaillant par secteur, les effectifs passent depuis 2007, de 12 à 9 pour le sport et de 7 à 5 pourl’animation.Source <strong>DRJSCS</strong>, Pôle formation, professions, emploiDans l’animation, le nombre de formations a fortement augmenté, passant de 11 à 20 avec l’apparition des différentesspécialités de BPJEPS et de DEJEPS, tandis que dans le sport, elles semblent diminuer peu à peu, passant de 18 à 15.Source <strong>DRJSCS</strong>, Pôle formation, professions, emploi<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


184. Analyse détaillée par formation 2A. Le BAPAATLa formation de niveau V est très développée en Haute-Normandie et connait un développement constant jusque2008-2009, puis se stabilise maintenant au dessus d’une centaine.Source : <strong>DRJSCS</strong>, Pôle formation, professions, emploiLe nombre de diplômés BAPAAT est d’environ 70 à 80 par an.Il tend à augmenter légèrement chaque annéedepuis 2007. La baisse de diplômés en 2007 s’explique par la brusque fermeture des formations de l’INIREP,reprises ensuite par l’IFAC.Source : <strong>DRJSCS</strong>, Pôle formation, professions, emploiL’enquête réalisée à l’entrée en formation des stagiaires a permis de mieux connaître, pour chaque formation,l’origine géographique des stagiaires et de dresser les cartes suivantes, grâce à la mission de veille expertise etd’appui de la <strong>DRJSCS</strong>. La première montre la localisation des stagiaires selon les années. La seconde révèle le« rayonnement » des centres de formation. La cartographie porte sur quatre promotions, de 2006 à 2009, car lesentrants en formation en 2010 n’ont pas tous répondu à l’enquête au moment où ce travail commence.2 Les chiffres sur les entrants proviennent de sources hétérogènes. Quelques légers décalages peuvent exister selon la date de prise encompte du nombre d’entrants, en raison d’abandons précoces ou selon la prise en compte des redoublants. Le nombre de diplômésprovient de la base de données du ministère.<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


19Les stagaires BAPAAT sont presque exclusivement originaires de Haute-Normandie et semblent donc peumobiles d’une région à l’autre, hormis ceux en apprentissage du CFA d’Yvetot. Chaque année, de nombreuxstagiaires proviennent du Havre et de l’agglomération de Rouen. Les autres sont disséminés dans les deuxdépartements, mais depuis la mise en place d’une formation à Dieppe, on observe des effectifs plus concentrésdans cette zone.<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


20Le CFA d’Yvetot, propose une formation en apprentissage, qui permet aux stagiaires d’être rémunérés dans lecadre d’un contrat de travail, ce qui explique qu’il attire des stagiaires même éloignés, parfois hors région. LesCEMEA à Rouen captent les stagiaires de l’agglomération et de l’ouest de la Seine-Maritime. Les deux centresdu Havre attirent beaucoup de candidat locaux, et quelques uns plus éloignés, au nord comme au sud. L’IFAC àEvreux rayonne assez localement. L’APSJ 76 draine plutôt des stagaires autour de Dieppe.Globalement, peu de stagiaires de l’ouest de la Seine-Maritime et de l’est de l’Eure se forment au BAPAAT, enraison de la répartition des centres de formation.’<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


21B. Le BPJEPS Loisirs tous publics (LTP)Cette spécialité a été la première créée en remplacement du BEATEP, d’où l’afflux de candidats la premièreannée. Les effectifs se sont stabilisés autour d’une cinquantaine, ont beaucoup augmenté en 2009-2010 puis trèsfortement diminué en 2010. Les variations d’effectifs s’expliquent parfois par le décalage de quelques mois d’uneformation prévue en octobre, mais finalement décalée en janvier. Des ajustements peuvent avoir lieu, parexemple pour se caler sur la fin d’une formation préqualifiante.Source : <strong>DRJSCS</strong>, Pôle formation, professions, emploiL’afflux de stagiaires en 2006-2007 se traduit par un pic important de diplômés en 2007, qui s’estompeprogressivement. Les diplômés ont diminué de moitié entre 2007 et 2010. Le nombre d’entrants était élevé en2009-2010, mais une des formations a été allongée et les sortants ont été diplômés en 2011, d’où un nombreplus faible en 2010.Source : <strong>DRJSCS</strong>, Pôle formation, professions, emploi<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


22L’origine des stagiaires est assez différente de celle des candidats en BAPAAT. Les entrants sont ici beaucoupplus concentrés sur Rouen, le Havre et autour d’Evreux.On n’observe pas d’évolution marquante selon lespromotions, les centres de formations ayant toujours la même répartition sur ces trois bassins d’emploi.Cependant, en 2009-2010, les stagiaires semblent venir de plus loin sur l’axe nord ouest, sud est.<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


23La carte suivante montre le rayonnement important des centres de formation :les candidats se déplacent d’assezloin, soit pour rester dans un centre de formation qu’ils connaissent pour y avoir fait le BAPAAT, soit en fonctiondes financements disponibles.<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


24C. Le BPJEPS Animation socialeDepuis la deuxième promotion, les entrants en formation se stabilisent autour d’une cinquantaine, avec une nettebaisse en 2009-2010, à l’inverse de la spécialité LTP en forte augmentation cette année là. Une des formations aen effet été reportée sur l’année suivante.Source : <strong>DRJSCS</strong>, Pôle formation, professions, emploiLe nombre de diplômés est ici très fluctuant selon les années et va du simple à plus du double…:Source : <strong>DRJSCS</strong>, Pôle formation, professions, emploi<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


25La formation à ce BPJEPS concerne beaucoup de personnes autour de Rouen et également un nombreimportant concentré au Havre (les 2 lieux de formations de l’époque), les autres étant disséminées un peu partoutdans la région. Peu de candidats sont issus du nord du département de Seine-Maritime et de l’Eure, où aucuneformation n’était proposée jusqu’en 2009. On mesure bien ici l’importance de la localisation des centres deformation. Rares sont les stagiaires issus d’autres régions.<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


26La carte ci-dessous montre qu’en raison de la concentration des formations sur Rouen et Le Havre, les stagiairesproviennnent souvent d’un rayon de 20km autour du centre de formation, sauf les plus excentrés qui font jusqu’à60/70 km pour venir en formation sur Rouen, un peu moins pour ceux du Havre.<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


27D. Le BPJEPS Activités physiques pour tous (APT)Les entrants en formations BPJEPS APT avaient progressivement diminué, avec l’apparition de nouvellesspécialités de ce diplôme et la fermeture d’une des formations en 2007. Cependant, le nombre d’entrants reprenddésormais sa progression.Source : <strong>DRJSCS</strong>, Pôle formation, professions, emploiLe nombre de diplômés en activités physiques pour tous a diminué depuis 2007, avec l’arrêt de l’une des troisformations, pour se stabiliser à 20 à 30 par an désormais. Il devrait progresser dans les années à venir, vul’augmentation du nombre d’entrants l’an dernier.Source : <strong>DRJSCS</strong>, Pôle formation, professions, emploi<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


28La provenance des stagiaires, sur la carte ci-dessous, est ici aussi très concentrée sur Le Havre, Rouen etEvreux, avec un petit nombre sur Vernon, Saint Marcel et Lillebonne. On observe cependant que les candidats del’Eure étaient plus nombreux dans les années 2006-2007 et 2007-2008 (en rouge puis en bleu sur la carte) quemaintenant. De même, ceux originaires de Rouen sont, à partir de 2009, moins nombreux à se déplacer dans descentres de formation plus éloignés. Les stagiaires venant d’autres régions sont également rares.<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


29Les trois centres de formations, situés au Havre, Rouen et Evreux rayonnaient chacun sur leur secteur durant lapériode où ils étaient trois. Après l’arrêt de la formation de Rouen, les stagiaires semblent se tourner plutôt versEvreux qu’au Havre.<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


30E. Le BPJEPS Activités équestresLes entrants en formation au BPJEPS activités équestres diminuent progressivement : un des centres deformation a fermé, mais ils étaient nombreux dans la région, tout comme dans les régions voisines.La formation en apprentissage du CFA d’Yvetot se fait sur deux ans, et les autres sur un an, d’où un certaindécalage entre le nombre d’entrants et le nombre de diplômés de l’année suivante.Source : <strong>DRJSCS</strong>, Pôle formation, professions, emploiLe nombre de diplômés, variable au départ selon les années, se stabilise désormais autour d’une quarantaine paran. Le nombre de centres a diminué depuis le début, mais la mise en place d’une formation supplémentaire,adaptée pour des professionnels en exercice, a permis de conserver les effectifs de diplômés.Source : <strong>DRJSCS</strong>, Pôle formation, professions, emploi<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


31L’origine des stagiaires est dans cette formation beaucoup plus diversifiée : ils sont issus de presque tous lesterritoires, et nombreux viennent aussi d’autres régions, en raison de la notoriété de la Haute Normandie dans, lemonde équestre. Depuis l’arrêt des formations de Rouelle, près du Havre et de La Bonde à Saint Denis leFerment, on observe une diminution des stagiaires de l‘ouest de la Seine- Maritime et de l’est de l’Eure.Le centre équestre de Conches recrute des stagiaires de toute la France, qui préparent souvent un CQP,Certificat de Qualification Professionnelle, préalablement au BPJEPS. C’est pourquoi leur adresse à l’entrée enformation BPJEPS, utilisée pour établir cette carte est très souvent autour de Conches.<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


La carte suivante montre bien l’attractivité des centres de formation de la région auprès des stagiaires. Laformation en apprentissage du CFA d’Yvetot est une des raisons qui les motive pour venir de si loin.Situés en milieu rural, ce qui semble logique pour des formations en milieu agricole, les centres recrutent lesstagiaires haut normands dans un rayon allant jusqu’à 40 ou 50 km.32<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


33F. Le BPJEPS Activités nautiquesLes entrants en formation dans les activités nautiques sont généralement une bonne dizaine chaque année, cequi correspond donc à des effectifs beaucoup plus restreints que dans les autres formations haut-normandes,même si parfois les stagiaires viennent d’autres régions. L’activité est localisée essentiellement sur la côtemaritime. Désormais, la formation débute en janvier et se déroule sur une année civile.Source : <strong>DRJSCS</strong>, Pôle formation, professions, emploiLe nombre de diplômés en activités nautiques mention voile est beaucoup plus restreint dans ce secteur : environune dizaine par an, ce qui est très proche du nombre d’entrants.Source : <strong>DRJSCS</strong>, Pôle formation, professions, emploi<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


Les stagiaires sont ici principalement originaires de Seine-Maritime, et notament autour de Dieppe lors de lapromotion 2008-2009, mais pas exclusivement. Les stagiaires viennent aussi d’autres régions (Nord Pas deCalais et Picardie) car cette formation n’est pas proposée dans toutes les régions.34<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


35Le centre de formation d’origine, l’APSJ 76 remplacé ensuite par la ligue de voile, a toujours été implanté auHavre, où les clubs sont très nombreux. La distance parcourue par les stagiaires, même issus de la région, peutatteindre plus de 100 km. Cet éloignement est à prendre en considération dans le rythme d’alternance.<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


36G. Le BPJEPS Activités de la gymnastique, forme, forceLes effectifs d’entrants en formation progressent ici régulièrement, avec un pic important en 2009-2010. Le CREForganise ses formations sur deux ans, les diplômés le sont donc deux ans après l’entrée en formation.Source : <strong>DRJSCS</strong>, Pôle formation, professions, emploiLe nombre de diplômés en AGFF progresse depuis sa mis en place en 2006-2007.Parmi les stagiaires de la promotion 2008-2009, certains n’ont pas validé le diplôme en 2009, mais en 2010, cequi explique la disparité d’effectifs de ces deux années.Source : <strong>DRJSCS</strong>, Pôle formation, professions, emploi<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


37Les stagiaires des activités de la gymnastique, forme, force proviennent essentiellement du bassin de Rouen, etde Vernon, où le CREPS accueille le pôle espoir de gymnastique. Ceci expliquait à l’origine la localisation de laformation du CREF, qui s’est ensuite déplacée sur Rouen, où existe déjà la formation de l’APSJ 76.<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


38Les deux centres accueillent un nombre important de stagiaires d’autres régions. Les haut-normands fontcouramment jusqu’au 60/70 km pour se former, puisque la formation est centralisée sur Rouen. Ceci peut être unfrein pour les candidats potentiels du Havre ou de l’Eure.<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


39H. Le BPJEPS Activités pugilistiquesUn approfondissement particulier a été fait dans ce secteur afin de mieux comprendre sa problématique qui estparticulière. Les entrants ont donc été ici détaillés depuis la création de la formation, et en fonction de leurappartenance à la région ou pas.On observe dans les deux premières années, un nombre important de candidats, avec une douzaine ou plus dehaut-normands. Puis les effectifs deviennent insuffisants pour ouvrir la formation. Le recrutement doit s’élargirvers les autres régions, et ceci quasiment exclusivement. En 2009-2010 les candidats sont à nouveau insuffisantspour mettre en place la formation, qui reprend malgré tout en 2010, mais avec des effectifs très restreints.Source : <strong>DRJSCS</strong>, Pôle formation, professions, emploiLes effectifs de diplômés varient de manière importante et sont très liés à la validation des acquis de l’expérience,(VAE), qui apparaissent en rouge sur le graphique ci dessous.L’année 2008 est atypique, car la Haute-Normandie a délivré beaucoup de diplômes par la VAE, à des candidatsissus de toute la France. De même en 2009, une petite dizaine de dossiers VAE provient d’autres régions. En2010, la Haute-Normandie n’a pas organisé de session d’examen, puisque la formation 2009-2010 n’a pas eulieu. Contrairement à 2007, les dossiers de VAE n’y ont, de ce fait, pas été étudiés.Source : <strong>DRJSCS</strong>, Pôle formation, professions, emploi<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


40Dans les premières années, les stagiaires de cette formation étaient principalement haut-normands, puis lerecrutement s’est élargi à d’autres régions, presque exclusivement. En 2007, 15 stagiaires proviennent d’autresrégions, en 2008 ils sont 9 3 . En effet, seuls deux centres en France proposent cette formation : le CREPS deVichy et l’APSJ 76. La formation n’a pas été organisée en 2010 en région faute de candidats.3 Les chiffres diffèrent un peu des données indiquées plus haut, dont la source diffère probablement par la date d’obtention<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


41Cette formation initialement mise en place au Havre a ensuite été déplacée à Vernon, en raison de la proximitéde l’Ile de France et de son potentiel de candidats. Les candidats viennent principalement de la moitié nord de laFrance, mais quelques uns parcourent plus de 500 km pour venir se former.<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


42I. Le BPJEPS Sports collectifsCette formation est relativement récente : le BPJEPS remplacera à terme les BEES 1° dans ce secteur; maispour quelques années encore, les deux formations cohabitent : la Haute-Normandie propose toujours celle auBEES 1° football. Une vingtaine de candidats se forme chaque année en BPJEPS.Source : <strong>DRJSCS</strong>, Pôle formation, professions, emploiLes diplômés de ce BPJEPS, en effectifs réduits actuellement, puisque la formation BEES 1° football est mise enplace simultanément, semblent cependant monter en puissance.Source : <strong>DRJSCS</strong>, Pôle formation, professions, emploi<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


43Les stagiaires de cette formation sont disséminés dans la région mais plus souvent originaires de Seine-Maritime.Quelques uns viennent d’autres régions.<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


44Le CRJS d’Yerville semble assez central : les haut-normands font fréquemment moins de 50 km pour se former.<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


45J. Les BEES 1° Natation, football et judoLes trois formations au BEES 1° ont pu être regroupées ici sans altérer la lisibilité.Les effectifs de diplômés du BEESAN, -à gauche sur le graphique ci-dessous- oscillent entre 21 et 29 selon lesannées.Ceux du judo, -au milieu du graphique-, sont une bonne dizaine. En 2008-2009, la formation n’a pas eu lieu.Ceux du football, -à droite sur le graphique ci-dessous, oscillent autour d’une vingtaine par an, hormis 2006 où laformation n’a pas été mise en place. En 2010-2011, les effectifs ont augmenté car une communication importantea été faite par le centre de formation, en raison de la fin prochaine de ce diplôme, remplacé à terme par leBPJEPS sports collectifs.Source : <strong>DRJSCS</strong>, Pôle formation, professions, emploiLes effectifs de diplômés du BEESAN, -à gauche sur le graphique-qui étaient stabilisés à 33 par an en fonctiondes besoins des nouvelles piscines du Havre, ont ensuite diminué jusqu’à une vingtaine par an. Ceux du judodépassent rarement la dizaine. Ceux du football, oscillent autour d’une vingtaine par an, hormis 2007 où laformation n’avait pas été mise en place.Source : <strong>DRJSCS</strong>, Pôle formation, professions, emploi<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


La carte ci-dessous montre que les stagiaires sont issus de l’ensemble de la région, mais cependantmajoritairement de Seine-Maritime et particulièrement des agglomérations de Rouen et du Havre, où étaientorganisées les formations BEESAN de 2006 et 2007. Les candidats viennent plus rarement de l’Eure, où lenombre de piscines et de clubs de football n’est pas pourtant négligeable.46<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


47Sur la carte ci-dessous, l’APSJ 76 a été localisée à Rouen, ce qui masque un peu la réalité, car deux promotionsde BEESAN ont été organisées au Havre. La Ligue de football, comme l’APSJ 76 recrutent aussi des stagiaireshors région, car ces formations sont rarement mises en place dans les régions voisines.<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


48K. Les DEFA et DEJEPSLes DEJEPS formés en région concernent uniquement des spécialités de l’animation, c’est pourquoi ils ont étéregroupés avec le DEFA.L’année 2008-2009 connaît des effectifs plus nombreux car la formation au DEJEPS démarre tandis que le DEFAfonctionne encore simultanément cette année. Les entrants en formation DEFA étaient déjà assez nombreux enHaute-Normandie par rapport aux régions voisines, et les organismes de la région ont rapidement mis en place leDEJEPS, qui monte en puissance, avec deux spécialités correspondant à deux secteurs distincts.En cinq ans, les effectifs au niveau III de l’animation ont cependant plus que doublé.Source : <strong>DRJSCS</strong>, Pôle formation, professions, emploiEn ce qui concerne les diplômés, le graphique ci-dessous donne une idée du volume, mais de nombreuxdiplômes étant délivrés par équivalence, on ne peut faire de lien avec l’activité de formation.A la création du DEJEPS, beaucoup de personnes se sont précipitées pour valider ce diplôme, puisque deséquivalences le leur permettaient, mais il ne s’agit pas massivement de VAE.Source : <strong>DRJSCS</strong>, Pôle formation, professions, emploi<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


49La carte ci-dessous ne concerne que les entrants en formation dans l’animation, sans distinguer les formationsDEFA et DEJEPS, qui ont toutes lieu à Rouen à cette période. On pense souvent que les candidats de ce niveausont plus mobiles, or ils sont bien souvent originaires des alentours de Rouen. Il n’est peut être pas si aisé de sedéplacer pour ces formations, les candidats étant peut être « installés » sur le plan familial.<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


Les centres de formation, IDS/CEMEA et UFCV attirent des candidats principalement haut-normands, dans unrayon allant, pour certains, jusqu’à 70 km autour de Rouen.50<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


515. L’évolution des financements du Conseil RégionalLa formation professionnelle est la première compétence de la Région, donc une véritable priorité en Haute-Normandie, qui souhaite ne laisser aucun jeune sans qualification. Sur son budget total de 930 millions d’euros 4 ,la collectivité consacre 441 millions à la formation professionnelle, l’apprentissage et l’enseignement, soit près dela moitié de ses dépenses. Après le programme régional de développement des formations, élaboré en 2006 etqui court jusque 2012, un Contrat de Plan Régional de Développement des Formations Professionnelles a étésigné fin mai 2011 en Haute-Normandie.Source : Conseil régional de Haute-Normandie, service formationLes sommes allouées pour ces formations sont en effet importantes : environ 1 176 000€, en 2011.Source : Conseil régional de Haute-Normandie, service formation4 D’après Haute-Normandie, coté formation, édition spéciale, mars 2011<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


52Le volume horaire en centre est toujours légèrement supérieur à celui en entreprise, durant laquelle les stagiairessont également indemnisés. En 2010, ces formations représentaient 158 000 heures en centre et près de150 000 h en entreprise.Source : Conseil régional de Haute-Normandie, service formationLe graphique ci-dessous montre plus particulièrement l’évolution des effectifs par formation.En BAPAAT, le nombre a diminué depuis 2007 pour se stabiliser à 64 depuis trois ansSource : Conseil régional de Haute-Normandie, service formationAu niveau III, avec le passage du DEFA en deux ans au DEJEPS, les effectifs ont diminué d’un tiers.Source : Conseil régional de Haute-Normandie, service formation<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


53En ce qui concerne le sport, les places pour le tronc commun et la partie spécifique du BEES diminuent avec lamontée en puissance du BPJEPS. Les places en BPJEPS APT ont presque diminué de moitié, celles en AGFFsont stabilisées à 12, comme pour les sports collectifs.Remarque: en 2007, il n’a pas été possible de distinguer les effectifs en BPJEPS AGFF/pugilistiques et voile (20).Les BEES football, BPJEPS équitation et voile n’apparaissent pas ici. Le BPJEPS équitation est le seul financéen apprentissage.Source : Conseil régional de Haute-Normandie, service formationAprès l’arrêt du BEATEP et du BPJEPS TIC, la spécialité LTP s’est considérablement développée jusqu’à lacréation de la spécialité animation sociale. En 2008, les deux ont été regroupées au Havre.Source : Conseil régional de Haute-Normandie, service formationRemarque : la Région finance aussi des formations pré-qualifiantes, permettant la mise à niveau avant l’entréeen formation de ceux qui en ont besoin.Un problème récurrent est soulevé par les centres de formation : les stagiaires de la formation permanentene peuvent pas travailler le dimanche, ce qui pose de réelles difficultés à certains pour mettre en œuvre leurprojet.<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


6. L’offre de formation jeunesse et sports des régions voisinesL’offre de formation d’une région peut influer sur les régions voisines, c’est pourquoi il est intéressant de lescomparer. Le tableau ci-dessous synthétise l’offre des trois régions comparables, donc hors Ile de France.54Régions et formations Haute-Normandie Picardie Basse-NormandieBAPAAT4 Loisirs du jeune et enfant 3 Loisirs du jeune et enfant1 Loisirs du jeune et1 Loisirs tout publics 3 Loisirs tout publicsenfant1 Loisirs de pleine nature 1 Loisirs de pleine natureTronc commun BEES 1° 2 1 1BEES 1° football 1 - -BEES 1° judo 1 - -BEESAN 1 (Dernière année) 1 (Dernière année) 1BPJEPS Activités aquatiques - 2 -BPJEPS APT 2 1 23 Equitation5 EquitationBPJEPS1 Tourisme1 TourismeActivités équestres1 Western1 AttelageBPJEPSActivités de la Gymnastique,Forme, ForceBPJEPSActivités nautiquesBPJEPSSports collectifsBPJEPSActivités Pugilistiques1 Forme1 Plateau1 Gym d’Expression1 Gym Acrobatique1 Voile -1 Basket, 1 Football1 Hand-ball1 Hockey sur gazon1 Rugby à XV, 1 Volley ball1 Boxe1 Full contact3 Forme3 Plateau6 Equitation2 Attelage1 Western1 Forme1 Plateau1 Voile1 Char à voile1 Canoë kayak-3 Plurivalent- -- -1 Muay ThaïBPJEPS Pêche de loisirs - - 1BPJEPS Loisirs Tous Publics 3 3 1BPJEPS Animation sociale 4 2 2BPJEPS Animation culturelle 1 1 1BPJEPS TIC - 1 -Unités capitalisablesComplémentairesUCCDirection d’accueil de loisirsGym Artistique FéminineGym Artistique MasculineGymnastique acrobatiqueGymnastique rythmiqueDirection d’accueil de loisirsCertificat de spécialisation CS Croisière -Canoë kayakChar à voileCroisière côtièreMulticoque dériveursPlanche à voileEscaladeCerf volant1 DPTR1 TennisDEJEPS3 DPTR2 Animation sociale2 DPTRDESJEPS 1 (reporté) - -Total des organismes13 19 12Total des formationshors UCC/CS46 34 30Source : <strong>DRJSCS</strong> de Rouen, Amiens et Caen<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


5 Source INSEE, population 2009 : ces chiffres ont été retenus car provenant d’une source homogène permettant la comparaison<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre201155Au niveau V, la Picardie propose, comme la Haute-Normandie, de nombreuses formations BAPAAT, alors que laBasse-Normandie n’en propose qu’une seule, (mais compense par des pré-qualifications).Au niveau IV, la Haute-Normandie propose les BEES1° en football, judo et natation, mais dans les régionsvoisines, seule persiste la formation BEESAN. En Picardie, cette dernière est maintenue cette année en mêmetemps que débute le BPJEPS activités aquatiques.En ce qui concerne les autres BPJEPS du secteur sport, la spécialité « activités physiques pour tous » est miseen place dans les trois régions, celle des « activités équestres » également, avec un nombre très important deformations correspondant aux différentes mentions.Dans le domaine de la gymnastique, forme et force, la Haute-Normandie propose les quatre mentions, alors quela Picardie et la Basse Normandie se concentrent sur les métiers de la forme plus que la gymnastique. LaPicardie a d’ailleurs développé une offre importante dans ce secteur.Les formations « activités nautiques » sont très développées en Basse-Normandie, avec de nombreusespossibilités et mentions, alors que la Picardie n’en propose aucune et que la Haute-Normandie se concentre surla mention voile.Pour les sports collectifs, la Haute-Normandie est seule à proposer la formation, avec toutes les mentions,permettant ainsi d’accueillir des stagiaires des régions voisines. Il en est de même pour les activités pugilistiques.De même, seule la Basse-Normandie organise la formation BPJEPS « pêche de loisirs ».Remarque : aucune des régions évoquées n’a mis en place la formation dans les « activités de randonnées »,notamment à pied et en vélo, qui a lieu, comme celle des « activités du cirque », dans le Nord Pas de Calais.En ce qui concerne l’animation, les spécialités « loisirs tous publics » et « animation sociale » sont développéesdans les trois régions, mais en moins grand nombre en Basse-Normandie. Chaque région a désormais mis enplace une formation en « animation culturelle » et seule la Picardie propose le BPJEPS « technologie del’information et de la communication.Les BPJEPS peuvent être complétés par des unités capitalisables complémentaires, (UCC) ou des Certificats despécialisation (CS).La Haute-Normandie organise beaucoup d’UCC dans le domaine de la gymnastique, ainsi que celle permettantde diriger un accueil de loisirs, comme la Picardie. La Basse-Normandie s’oriente vers celles des activitésnautiques. Le certificat de spécialisation « croisière » est mis en place en Haute-Normandie, ceux concernantl’escalade et le cerf-volant en Basse-Normandie.Au niveau III, La Haute-Normandie, qui avait déjà beaucoup de formation DEFA, organise cinq formations dansles deux mentions de l’animation socio culturelle, la Picardie en propose deux, dans la mention « développementde projets, territoires et réseaux », qui est proposée aussi par la Basse Normandie. Cette dernière est pourl’instant la seule à programmer une formation DEJEPS du secteur sportif, à savoir le tennis.Globalement, la Haute-Normandie, avec 1 830 000 habitants 5 possède une offre de formation très développée,avec un nombre de centres relativement peu important, la Picardie avec 1 910 000 habitants a davantaged’organismes pour moins de formations, tandis que la Basse-Normandie, moins peuplée, avec 1 471 000habitants, met en place une offre de formation plus réduite avec aussi moins de centres.Un travail de concertation entre les quatre régions proches ci-dessous a été mené en 2010, avec notamment unecomparaison des formations par la <strong>DRJSCS</strong> de Basse-Normandie.Pour le BPJEPS, la répartition des stagiaires selon les spécialités en 2010 est la suivante :


56Source : <strong>DRJSCS</strong> de Basse-Normandie, présentation au groupe de travail G4L’analyse des flux des stagiaires de niveau IV en inter région, réalisée par la Basse-Normandie pour l’année2009-2010, montre que la Haute-Normandie attire plus de candidats qu’elles n’en « exporte ». Les candidatsextérieurs à la région viennent surtout pour les spécialités activités équestres et gymniques.<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


7. L’offre de formation proche du secteur jeunesse et sports en région57A. Les formations de l’Education nationale et universitairesDans le sport, le CAP 6 « métiers du football » prépare des jeunes à devenir joueur professionnel. Deux centres deformations, préparent une douzaine de joueurs environ chaque année.Enfin, l’université STAPS 7 forme près de 1000 étudiants chaque année, selon la répartition ci-dessous, entrelicence 1, 2 et 3, licence professionnelle, master 1 et 2, ainsi que quelques autres formations. Les effectifs avaientdiminué en 2007, 2008 et 2009, mais ont remonté à la dernière rentrée.Source : Université de Mont Saint AignanDans un domaine proche de l’animation, mais néanmoins bien distinct, existent :Le BTS 8 Animation et Gestion Touristique Locale: 3 lycées à Rouen, Sainte Adresse et Fécamp.Le DUT 9 carrières sociales option animation, présent sur deux sites: Le Havre et depuis cette année, Evreux.6 Certificat d’Aptitude Professionnelle7 Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives8 Brevet de Technicien Supérieur9 Diplôme Universitaire de Technologie<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


58B. Les formations agricolesDans l’enseignement agricole, on trouve des formations liées au milieu équestre (élevage ou soins), de niveauxCAP, BEP 10 et Bac pro au CFA d’Yvetot, trois formations de BTS plus généralistes : analyse et conduited’exploitations, et d’un Bac pro services en milieu rural, ainsi qu’un BTS gestion et protection de la nature, avecune option animation. Au total, ces formations représentent environ 180 diplômés.Le tableau ci-dessous indique les centres de formation, les effectifs formés et diplômés.Diplôme Centres de formation Inscrits en formation Diplômés en 20102009-2010CAPA « soigneur d’équidés » CFA Yvetot 14 14BEPA Activités Hippiques« animateur soigneur »BAC pro Conduite et Gestiond’Exploitation AgricoleBTS Analyse et Conduite desSystèmes d’ExploitationBac pro Services en Milieu RuralCFA Yvetot 21 17CFA Yvetot 11 11LEGTA YvetotLEGTA ChambrayMFR CoqueréaumontCFPPA YvetotLPA NeufchâtelMFR Tôtes et Bernay59 3695 88BTS Gestion protection de la Nature MFR Coqueréaumont 23 15Source : Direction Régionale de l'Alimentation de l'Agriculture et de la Forêt de Haute-Normandie (DRAAF)Source : Direction Régionale de l'Alimentation de l'Agriculture et de la Forêt de Haute-Normandie10 Brevet d'<strong>Etude</strong>s Professionnelles<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


59C. Les formations du secteur socialLes formations préparant au diplôme du travail social sont nombreuses et très féminisées : 82% des étudiantssont des femmes. Au total, plus de 540 personnes ont été diplômées en 2009. Les effectifs dans les formationsde niveau V progressent fortement actuellement. La répartition par diplôme est indiquée ci après :Diplôme Niveau Diplômés 2009CAFDES (Certificat d'Aptitude aux Fonctions de Directeurd'Etablissement Social)CAFERUIS (Certificat d'Aptitude aux Fonctions d'Encadrement etde Responsable d'Unité d'Intervention Sociale)I 11II 14Diplôme d’Etat Educateur Spécialisé III 157Diplôme d’Etat d’Educateur Technique Spécialisé III 9Diplôme d’Etat d’Assistant de Service Social III 46Diplôme d’Etat d’Educateur de Jeunes Enfants III 37Diplôme d’Etat de Conseiller en Economie Sociale Familiale III 14Diplôme d’Etat de Moniteur Educateur IV 74Diplôme d’Etat de Technicien de l'Intervention Sociale et Familiale IV 11Diplôme d’Etat d’Aide Médico-Psychologique V 81Diplôme d’Etat d’Assistant Familial V 21Diplôme d’Etat d’Auxiliaire de Vie Sociale V 68Source <strong>DRJSCS</strong>, Les formations préparant aux diplômes du travail social en 2009, Décembre 2010<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


Les formations se déroulent exclusivement en Seine-Maritime, comme le montre la carte ci-dessous :60Prise en charge financière des étudiants de première année en 2009 : on remarque de nombreux étudiantsbénéficiant de financements dans le cadre de la formation professionnelle continue ou de contrats aidés.Demandeursd'emploi23%Autre prise en chargeou demande en cours2%Aucune aidefinancière12%Bourse du ConseilRégional18%CIF5%Autres aidesfinancières3%Contratd'apprentissage1%Formation continue25%Autre contrat aidé2%Contrat deprofessionnalisation9%Source <strong>DRJSCS</strong>, Les formations préparant aux diplômes du travail social en 2009, Décembre 2010<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


61D. Les formations professionnelles et fédéralesDans le domaine de l’animation, un Certificat de Qualification Professionnelle, (CQP) «animateur périscolaire» arécemment été crée par les professionnels, mais n’est pas mis en place pour le moment en région.Dans le sport, plusieurs CQP existent (la liste figure en annexe 2), dont certains sont proposés en région. Letitulaire d’un CQP peut encadrer des activités sportives dans la limite de 300h/an, soit quelques heures parsemaine. En outre, il doit actualiser régulièrement ses compétences.Le tableau ci-dessous récapitule les formations des principales activités.Brevets fédéraux CQP BPJEPS BEES DEJEPS DESJEPSFootball Initiateur 1 et 2,Animateur sénior, AutresSports collectifs« football »Football FootballaméricainFootballaméricainTennis Initiateur fédéral Assistant Moniteur de - Tennis Tennis TennisTennisEquitation Animateur poneyAccompagnateur detourisme équestreAssistant SoigneurAnimateurActivitésEquestres,4 mentions- PlusieursspécialitésPlusieursspécialitésJudoAssistant club AnimateurCertificat Fédéral.d’Enseign. BénévoleAssistant Professeur /Instructeur d’ArtsMartiauxEPGV Animateur Loisir Sportif Activitésphysiques pourtousHand ball Animateur EntraîneurrégionalGymnastique Initiateur, Animateur, Animateur des ActivitésGymniquesVoile Oui Assistant moniteur devoileActivitésAnimateur savatepugilistiquesboxe françaiseBasket balltechnicien sportifrégional de basket ballSport collectifs« Hand ball »AGFF2 mentionsActivitésnautiquesSport collectifs« Basket ball »Judo Judo Judo- - -- Hand- ball Hand- ball-- Plusieurs Plusieursspécialités spécialités- Voile -- Plusieurs Plusieursspécialités spécialités- Basket ball Basket ballEPMM Animateur Loisir Sportif Activitésphysiques pourtousTennis de table Animateur TT CS sur BP APT,AGFF, sports coTennis detableTennis detableTennis detableKaraté En cours Karaté Karaté KaratéNatationActivités de lanatationdernièresessionPlusieursspécialitésPlusieursspécialitésRandonnéepédestreAnimateur Loisir Sportif Activités de larandonnéeAthlétisme BF entraîneur CoachCS athlétisme Athlétismeathlé santésur BP APTRugby En cours Sport collectifs« rugby «RugbyXIII et XVRugbyXIII et XVCyclisme, VTT BF1 et 2 « Pisteur VTT » Cyclisme VTT CyclismeTir à l’arc Animateur tir à l’arc Tir à l’arcBadminton En réflexion Badminton Badminton BadmintonGolf BPJEPS golf Golf GolfPugilistiquesActivitésPugilistiques4 mentionsPlusieursspécialitésPlusieursspécialitésActivitésForme, forceAGFF2 autresmentionsHaltérophilie.Haltérophilie.<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


2 ème partie L’emploi du champ jeunesse et sports en région1. Caractéristiques démographiques et économiques de la région62Démographie : au 1 er janvier 2010, la population de Haute-Normandie est estimée à 1 833 500 habitants 11 . 2010est une année de fort dynamisme démographique, avec hausse des naissances et baisse des décès..Au 1 er janvier 2009, l’Eure comptait 581 000 habitants et la Seine-Maritime 1 248 400, soit 68% de la région.C’est une région jeune, où 26 % de la population a moins de 20 ans. La part des moins de 25 ans est supérieureà 32 %, celle des plus de 65 ans est d’environ 15%.La pyramide des âges ci-dessous montre la répartition par âge, par genre et par département : l’Eure à gauche,et la Seine-Maritime à droite.Source Observatoire Santé Social des territoires, données et profils pour la région Haute-Normandie, Edition 2010En 2010, 165 700 élèves sont entrés dans l’enseignement secondaire et post bac, 192 000 en maternelle etprimaire. Les effectifs de la rentrée scolaire sont en hausse dans l’académie pour la première fois depuis 15ans 12 . Le taux de réussite aux examens est de 78% au CAP, 73% au BEP et 84% au baccalauréat.Quelques repères 13 :La densité de population est forte : 148 habitants/km2.Le revenu disponible brut est de 17 788 € / habitant.Le taux de pauvreté est de 12,9% ; 30 000 personnes sont allocataires du RMI.Le taux de chômage est de 10,6% en 2009.Le nombre de ZUS est de 25 : 6,9% de la population habite en ZUS.11 Source INSEE Haute-Normandie, le bilan démographique 2010, par François Guitton12 Source INSEE Haute-Normandie, la formation initiale en 2010, par Jean Paul Bocquet13 Source INSEE, panorama des régions françaises<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


La carte ci-dessous montre les revenus fiscaux des ménages, en 2007 : mises à part les zones du Havre et deRouen/Barentin, le revenu fiscal des ménages est plus élevé lorsque l’on se rapproche de l’Ile de France,notamment à partir d’Elbeuf, puis dans le triangle Louviers / Evreux / Vernon.63Source INSEE, panorama des régions françaises, Haute-NormandieEconomie : la Haute-Normandie est avant tout une région industrielle, avec une forte population d’ouvriers :17%, contre 13% en moyenne nationale, comme l’indique le graphique ci après. En revanche, les cadres sontpeu nombreux : 6% en région contre 8,4% en France métropolitaine. L’agriculture couvre les trois quarts duterritoire, c’est un secteur économique important mais qui ne représente que 2,4% des emplois.Source Observatoire Santé Social des territoires, données et profils pour la région Haute-Normandie, Edition 2010<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


64Les principaux secteurs d’activités sont :1. Le commerce, réparation d’automobiles et motocycles2. La fabrication de produits industriels3. Les activités scientifiques et techniques4. Le transport et l’entreposage5. La constructionEmploi : l'année 2009 restera en France une année de récession sans précédent depuis l'après guerre. Larégion a plutôt bien résisté en 2008, mais a été sévèrement touchée en 2009, comme le montrent ces courbes :Évolution de l'emploi salarié depuis le 4 e trimestre 2006, à gauche par département, à droite, par secteur d’activité.En 2009, la région a perdu 14 340 emplois, notamment dans l’industrie, qui a subi d’importantes réductionsd’effectifs. L'Eure (126 500 salariés, soit 27,7% de la région) a été globalement un peu plus touchée que la Seine-Maritime (330 000 salariés), qui a bien résisté dans les activités de services.Le taux de chômage s’est donc considérablement accru, comme l’indique le graphique ci dessous:Évolution du taux de chômage trimestriel localisé depuis le 1 er trimestre 2007 :<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


65L'année 2010 semble être une année de transition entre la crise économique et la reprise attendue. Sil’hémorragie est stoppée, la reprise de l’emploi reste fragile. En France, la croissance est de +0,2%, mais laHaute-Normandie, comme cinq autres régions françaises, continue de perdre des emplois au quatrième trimestre:-0,2%. L’industrie est le secteur le plus touché, la construction également. La situation est différente d’undépartement à l‘autre car l’Eure crée un peu d’emplois (380), dans le tertiaire, tandis que la Seine-Maritime enperd d’avantage (1 500), dans l’ensemble des secteurs d’activités 14 .En 2011, l’emploi ne reprend, timidement, que dans les services marchands et plutôt moins qu’en France.Le chômage au 3 ème semestre 2010 est particulièrement élevé dans les zones du Havre, Fécamp et Gisors.Source : pôle emploi, les chiffres de l’emploi 2010En Haute Normandie, les formes d’emplois précaires -en particulier l’intérim et les contrats aidés- sont plusrépandues qu’au niveau national, et le niveau de diplôme y est légèrement inférieur 15 .En 2010, 40 300 personnes bénéficient d'un contrat unique d'insertion ou d'une formation en alternance 16 . Lenombre de ces contrats dans leur ensemble diminue légèrement par rapport à 2009 mais18 400 personnes ontconclu un contrat unique d'insertion (CUI) en 2010. Elles sont généralement jeunes : 52 % ont moins de 25 ans.Souvent, elles sont aussi sans emploi depuis moins d'un an : la part des chômeurs de longue durée est de 27 %.Le niveau de formation des bénéficiaires est majoritairement de niveau CAP-BEP ou inférieur.14 Pole emploi, l’emploi salarié en Haute-Normandie au quatrième trimestre 2012015 INSEE La France et ses régions, édition 201016 INSEE, Les dispositifs de la politique de l'emploi en 2010, par Fabien Carré (Direccte)<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


66La carte ci-dessous montre le zonage en aires urbaines 17 et en aires d’emploi de l’espace rural : onobserve deux pôles urbains importants : Rouen et Le Havre, ainsi que quelques autres répartis dans les deuxdépartements. Les couronnes périurbaines s’étendent largement, et de Rouen au Havre, les communes sontmultipolarisées. Quelques pôles d’emploi de l’espace rural se trouvent en périphérie de la région. Le contexte desstructures y est complètement différent, avec pour répercussion des emplois disséminés et des difficultés pourattirer les professionnels.Source INSEE, panorama des régions françaises, Haute-NormandieRemarque : Rouen et Le Havre sont respectivement les 14 ème et 30 ème plus importantes zones urbaines du pays.17 D’après l’INSEE : Une aire urbaine ou « grande aire urbaine » est un ensemble de communes, d'un seul tenant et sans enclave,constitué par un pôle urbain (unité urbaine) de plus de 10 000 emplois, et par des communes rurales ou unités urbaines (couronnepériurbaine) dont au moins 40 % de la population résidente ayant un emploi travaille dans le pôle ou dans des communes attirées parcelui-ci.<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


672. Les établissements et les salariés de l’animation et du sportPour cibler plus précisément le secteur de jeunesse et sport, nous avons choisi de retenir, parmi les codificationsde l’INSEE, les catégories suivantes :Pour le sport, facile à identifier :8551Z9311Z9312Z9313Z9319ZEnseignement disciplines sportives et activités de loisirGestion d'installations sportivesActivités de clubs de sportsActivité des centres de culture physiqueAutres activités liées au sportPour l’animation, qui reste un peu plus floue, car les emplois sont disséminés dans différents domaines :8899A9499ZAutre accueil sans hébergement d'enfants et adolescents.Autres organisations fonctionnant par adhésion volontaireLe nombre d’établissements est de 893 dans le secteur de l’animation ainsi répartis selon les 13 zones d’emploisdéfinies par l’INSEE :Il est de 951 dans les activités sportives, qui sont donc également concentrées sur Rouen, Le Havre et Evreux :Source :CREFOR de Haute-Normandie, d’après les statistiques INSEE, données 2009(Hors collectivités territoriales et agriculture)<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


Les salariés dans l’animation sont au nombre de 7713, ainsi répartis : on remarque la prédominance de 3territoires importants : Rouen, Le Havre et Evreux, et de plus petits, comme Lillebonne, Dieppe etc.68Ceux des activités sportives sont 3356, concentrés dans les trois mêmes zones d’emploi, Evreux étant ici demoindre importance.Source : CREFOR de Haute-Normandie, d’après les statistiques INSEE, données 2009,(Hors collectivités territoriales et agriculture)Sur les cartes suivantes, l’une concernant le secteur animation, et l’autre le sport, nous avons localisé lesétablissements (symbolisés par une maison) et les emplois (symbolisés par une silhouette). Les couleursreprésentent les densités de population de chaque zone.Outre les trois importants bassins déjà cités, on remarque l’importance des secteurs de Lillebonne et Dieppe,notamment dans l’animation.<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre201169


<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre201170


71Pour mieux analyser l’emploi du secteur sportif, nous avons cherché à mettre en évidence les pratiques sportivesles plus développées, en France rapidement, puis en région.En France, comme le montre le graphique ci-dessous, il s’agit de la marche de loisir, la natation de loisir, puis lamarche utilitaire, le vélo de loisir, la baignade, le ski, la pétanque, le football, la randonnée pédestre, le footingetc.Les dix fédérations sportives les plus importantes en France sont 18 : le football, de loin en tête, suivi du tennis, del’UNSS (Union Nationale du Sport scolaire et Universitaire), de l’USGEL (Union Générale Sportive del’Enseignement Libre), de l’équitation, du judo, de la gymnastique volontaire (EPGV), la fédération des sportspopulaires et le basket-ball etc.Cela confirme que la marche, la natation et le vélo de loisirs, comme le ski et la pétanque se pratiquentessentiellement librement, en dehors des clubs et fédérations.18 D’après la mission des études, de l’observation et de la statistique (MEOS) du ministère des sports<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


72En Haute-Normandie, les principales fédérations, d’après le nombre de licences, sont les suivantes, par ordredécroissant. Les premières apparaissent à peu près dans le même ordre d’importance qu’en France, sauf le handball, la gymnastique et la voile, qui semblent plus développés en région qu’ailleurs. Rappelons l’existence duhaut-niveau en hand-ball au Havre, et en gymnastique à Vernon. Le basket-ball semble au contraire moinsdéveloppé.Source : ministère des sports, 2009<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


Outre le nombre de licences, qui donne des indications sur les pratiquants, Il semble également intéressantd’avoir l’importance des fédérations en terme de clubs. Ainsi le tennis de table et le karaté semblent desdisciplines assez développées en région, même si les clubs restent plus petits.73Source : ministère des sports, 2009<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


74L’emploi du secteur « sport, animation loisirs », peut être par ailleurs estimé assez précisément à partir dudernier recensement de population qui indique plus précisément la profession des personnes. Cependant, letraitement statistique prend du temps et les informations de 2006 nous parviennent seulement maintenant.La catégorie « sport, animation loisirs », compte 5 480 actifs en 2006, soit 3 450 animateurs socio culturels et deloisirs et 2 030 moniteurs éducateurs sportifs 19 . Ces chiffres ont sans doute augmenté depuis 2006.Source : CREFOR, d’après le recensement de population 2006Ce recensement nous donne quelques caractéristiques suppplémentaires sur cette population :Genre : 63% des animateurs socio culturels sont des femmes et 69% des moniteurs éducateurs sont deshommes.Age : 90% de ces actifs ont moins de 50 ans, ils sont donc peu concernés par le vieillissement démographique.Secteurs d’activité :ces actifs travaillent dans les domaines de la santé et l’action sociale (28%), del’administration publique (27%), les activités associatives extra territoriales (21%), et dans une moindre mesure,les activités récréatives, culturelles et de loisirs (9%), et l’éducation (6%). Ils se répartissent entre le secteur privémarchand et le milieu associatif.Niveau de formation : 61% des actifs ont un niveau supérieur au baccalauréat.Type de contrat : 53% des contrats sont des CDI, 32% sont des CDD et 8% sont des contrats aidés, ce qui estimportant par rapport aux autres secteurs.Par ailleurs, 61% sont des contrats à temps complet et 39% à tempspartiel.19 Source pour l’ensemble de ce paragraphe: CREFOR Haute Normandie, focus n°0 sur « tourisme et loisirs », juin 2010<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


3. Caractéristiques du milieu associatif, comparaison interrégionaleEn France en 2009, plus de 178 000 associations ont employé 1 773 000 salariés 20 , soit une moyenne de 11.9,4% des salariés du secteur privé travaillent donc dans une association : un peu plus en Seine-Maritime quedans l’Eure, comme l’indique la carte ci dessous.75Source : Recherches et solidarités, l’emploi national en association, données ACOSS MSALes nouvelles associations créées ont principalement une vocation culturelle (22,7%), sportive (15,4%) ou deloisirs (13,8%). En effet, la vie associative est plus dynamique en Seine-Maritime où le nombre de créationd’associations pour 1 000 habitants dépasse celui de l’Eure. Néanmoins, les régions du sud de la France sontplus développées de ce point de vue.20 Source : Recherches et solidarités, l’emploi national en association et repères sur les associations en 2010<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


L’emploi associatif : l’emploi est très important dans les associations liées à la santé et le social et moindredans les autres. Ainsi, dans notre secteur, on trouve en moyenne 25,4 salariés par association dans l’actionsociale sans hébergement, 4,2 dans les activités récréatives et de loisirs et 2,4 dans les activités sportives.76L’analyse des contrats de travail permet d’observer que le sport, comparé aux autres secteurs, a une faibleproportion de contrats courts (40%), et une forte proportion de CDI (16%, ce qui n’est pas considérable).enmoyenne, la durée des CDD est supérieure à 4 mois. Dans les activités récréatives et de loisirs, 72% des contratssont des CDD courts (vacances scolaires), la durée moyenne des CDD étant de 42 jours.En Haute-Normandie, les principales activités des associations sont présentées ci-après :Source : Ministère de la Jeunesse et des Solidarités actives, Direction de la Jeunesse, de l'Education Populaire et de la Vie Associative,Mission des <strong>Etude</strong>s, de l'Observation et des Statistiques d’après l’INSEE, données DADS 2007Comparée aux autres régions de France, la Haute-Normandie possède une forte proportion d’associationscaritatives et humanitaires, liées à l’éducation/formation et à l’aide à l’emploi et au développement local. Lesassociations employeuses (914 dans l’Eure et 2496 en Seine-Maritime) sont principalement liées aux autresactivités récréatives, culturelles et sportives, aux activités associatives, à l’action sociale et l’éducation formation.Source : Ministère de la Jeunesse et des Solidarités actives, Direction de la Jeunesse, de l'Education Populaire et de la Vie Associative,Mission des <strong>Etude</strong>s, de l'Observation et des Statistiques d’après l’INSEE, données DADS 2007<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


L’économie sociale et solidaire : on regroupe sous cette appellation, les associations, les coopératives, lesmutuelles et les fondations, présentes dans divers domaines d’activité : les sports et loisirs, mais aussi le social,l’éducation, la culture, la santé, les services aux entreprises, les activités financières, le commerce etc. En Haute-Normandie en 2009, 5 000 établissements employeurs y emploient 51 200 salariés.77D’après une étude de la Chambre Régionale de l’Economie Sociale en Haute-Normandie en 2008, les établissementsemployeurs des sports et loisirs représentent en région 22,2% du total de l’économie sociale et solidaire (ESS), maisn’emploient que 2 230 salariés, soit 4,2% de ceux de l’ESS.Les établissements des sports et loisirs se répartissent ainsi en région : 84% dans l’ESS, soit 1220 ; 13% dans le restedu secteur privé et 3% dans le secteur public.Toujours dans l’ESS, 80% des associations du secteur emploient moins de 4 salariés, l’effectif moyen est 2. La classed’âge la plus fréquente est 35-44 ans. 60% des postes sont à temps partiel. La rémunération moyenne mensuellebrute est de 1 690 €. Les effectifs ont évolué dans l’année 2008, de 16% dans l’ESS et le reste du secteur privé, et de28% dans le secteur public.Source : CRES Haute-Normandie, d’après les données INSSE CLAP 2008, document communiqué par Pôle emploi<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


784. Le secteur équestreRelevant du domaine agricole, le secteur équestre n’est pas comptabilisé dans les données précédentes. C’estpourquoi un chapitre spécifique lui est ici consacré : de plus, il est particulièrement développé en Haute-Normandie et ne pourrait être oublié. En France, l’équitation, 3 ème fédération olympique en nombre de licences,recense 7 000 entrepreneurs et 15 000 salariés. En 2010, on dénombre 7 800 établissements équestres, dont lesdeux tiers sont privés. Les établissements ont connu une forte progression : 26% en 5 ans et même 4% entre2009 et 2010. Cette évolution se retrouve en région, comme le montre le graphique ci-dessous.Source : Fédération Française d’Equitation, FFEL’équitation a connu ces dernières années la plus forte progression de pratiquants sur 5 ans. Malgré la criseéconomique, elle est de +8% entre 2008 et 2009, sans doute en raison de la forte campagne publicitaire de lafédération à la rentrée 2008. L’Eure est le premier département français en nombre de licenciés; on y trouve15,43 licenciés pour 1 000 habitants, ce qui est considérable.Parallèlement, l’évolution des salariés entre 2002 et 2009 en France est également très importante: + 26%. Laprofession s’est fortement féminisée.En 2009, les établissements équestres haut-normands comptent 820 salariés et près de 200 non salariés, soitenviron 1 000 personnes. Sur le graphique ci-dessous, où les années sont « discontinues », on remarque larépartition des emplois, identique dans les deux départements en 2009.Source : Observatoire économique et social du cheval, Institut Français du Cheval et de l’Equitation<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


79Répartition des clubs d’équitation de Seine-Maritime et de l’Eure et densité du nombre de licenciés :Source : Fédération Française d’Equitation<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


80Qualification des professionnels des établissements équestres par département :On observe une très forte proportion d’enseignants titulaires du BEES 1° et 2, et du BPJEPS tout récemmentcréé à la date des données de ce graphique (2005). En Seine-Maritime, les encadrants du tourisme représententenviron 8% des effectifs ;Dans l’Eure, le tourisme équestre représente 22% des professionnels :Source : Conseil du Cheval de Haute-Normandie, cahiers des filières Eure et Seine-Maritime, édition 2006<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


815. Les collectivités territorialesLa Haute-Normandie emploie environ 50 000 agents territoriaux, soit 7% de l'emploi régional. Répartis dans 8filières et une soixantaine de cadres d'emplois, ils travaillent au service de 2 700 collectivités haut-normandes.Les effectifs au 1 er janvier 2009, dans les moyennes et grandes collectivités, y sont estimés à 2 030 pour la filièrejeunesse et animation et 1 040 pour la filière sport, sans compter ceux des petites collectivités. L’animationjeunesse y semble plutôt bien développée : 5% de l’emploi régional contre 4% en France, tandis que le sport l’estmoins, en représentant seulement 2,6% de l’emploi régional, la moyenne nationale étant à 3,4%.Au total, les collectivités territoriales (hors communauté d’agglomération de Rouen, qui est un employeurimportant), emploient environ 1 640 agents dans l’animation et 510 dans le sport. Ces chiffres sont estimés àpartir des collectivités qui ont répondu au bilan social 21 en 2009, ce qui représente environ 90% des effectifs.Même partiels, ces chiffres nous donnent une idée de la répartition entre les différents cadres d’emploi.Source : centre de gestion de Seine-Maritime, d’après le bilan social 2009, hors CREASource : centre de gestion de l’Eure, d’après le bilan social 2009On remarque une prédominance des adjoints d’animation de catégorie C par rapport aux animateurs de catégorieB (concours accessible avec le BPJEPS ou le DEJEPS) et des éducateurs sportifs de catégorie B pour le sport.Dans l’Eure, les animateurs sont peu souvent titulaires, alors que les adjoints le sont souvent.21 Les collectivités ayant répondu à ce bilan social représentent 75% des collectivités de Seine-Maritime et 63% dans l’Eure<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


Les cartes suivantes indiquent la répartition des agents de l’animation et du sport en Seine-Maritime, par typed’emploi. Dans l’animation, on observe toujours les trois zones importantes : Rouen, le Havre puis Dieppe.82Source : <strong>DRJSCS</strong>, d’après les données du centre de gestion de Seine-Maritime, bilan social 2009Dans l’Eure, les emplois dans l’animation sont situés principalement autour d’Evreux, de Pacy sur Eure à GisorsAmfreville la Campagne et autour de Louviers, et Beuzeville, et plus rarement au sud du département.Source : <strong>DRJSCS</strong>, d’après les données du centre de gestion de l’Eure, bilan social 2009<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


Dans le sport, les trois bassins importants de Seine-Maritime sont Rouen, Le Havre et Lillebonne.83Source : <strong>DRJSCS</strong>, d’après les données du centre de gestion de Seine-Maritime, bilan social 2009Dans l’Eure, les emplois du sport sont principalement autour d’Evreux, Vernon, Louviers et Pont-Audemer.Source : <strong>DRJSCS</strong>, d’après les données du centre de gestion de l’Eure, bilan social 2009<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


Les cartes ci-après montrent la répartition par type d’emploi et statut : titulaire ou non.84Source : <strong>DRJSCS</strong>, d’après les données du centre de gestion de Seine-Maritime, bilan social 2009Source : <strong>DRJSCS</strong>, d’après les données du centre de gestion de l’Eure, bilan social 2009<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


Dans le sport, les éducateurs sont généralement titulaires, dans les deux départements. Les Conseillers oucadres de catégorie A sont relativement rares.85Source : <strong>DRJSCS</strong>, d’après les données du centre de gestion de Seine-Maritime, bilan social 2009Source : <strong>DRJSCS</strong>, d’après les données du centre de gestion de l’Eure, bilan social 2009<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


86Evolution de carrière : les concours permettant d’intégrer ou d’évoluer dans la fonction publique territoriale sontorganisés lorsqu’un certain nombre de postes sont ouverts par les régions. Les examens professionnels sontdestinés aux titulaires d’un grade ou d’un poste qui veulent évoluer dans leur cadre d’emploi.En 2011, cinq concours et examens professionnels sont prévus dans le grand ouest de la France, incluant laHaute-Normandie :Dans la filière sport : deux examens professionnels, l’un d’éducateur territorial des APS, catégorie B et l’autre deconseiller principal des APS catégorie A.Dans la filière animation :- un concours d’adjoint d’animation de 1 ère classe, catégorie C, ouvert en externe aux titulaires du BAPAATet en interne aux agents non titulaires.- deux examens professionnels d’animateur chef catégorie B et Adjoint d’animation 1 ère classe catégorie C.<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


876. Les accueils collectifs de mineursLes accueils collectifs de mineurs, qui emploient beaucoup d’animateurs et directeurs, sont implantés dans toutela région, dans les zones urbaines comme en milieu rural, ce qui nécessite des personnes qualifiées pourl’animation et la direction dans un périmètre assez vaste. Ces personnes sont mobilisées pour ces fonctionstoutes en même temps : pendant les vacances scolaires, le mercredi, parfois le samedi.<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


7. Les établissements du sport et les cartes professionnelles88Les établissements sportifs sont tenus de se déclarer lors de leur ouverture à la DDCS : Elles en recensentenviron 500 dans l’Eure, soit 44% et 630 en Seine-Maritime, soit près de 1 130. Les principales formes juridiquessont les associations, de loin les plus nombreuses, (60%), puis les sociétés, (30%) et dans une moindre mesureles collectivités territoriales. Il faut ajouter également une vingtaine de travailleurs indépendants, quelquesexploitations agricoles (établissements équestres), établissements publics et syndicats.Leur répartition par département est indiquée ci-dessous : proportionnellement, les collectivités territorialessemblent un peu moins nombreuses dans l’Eure qu’en Seine-Maritime.Source : DDCS de l’Eure et de Seine-Maritime, pôle réglementation, année 2011De même, les encadrants sportifs en exercice doivent demander une carte professionnelle sur laquelle figure leurqualification obtenue. Les graphiques ci-dessous sont établis par secteur d’activité et reprennent le même ordreque celui des diplômes évoqués au début de l’étude pour en faciliter le rapprochement.Le domaine des activités physiques pour tous et de la gymnastique volontaire recense plus de 1 480 cartesprofessionnelles. On y observe une majorité de diplômés universitaires STAPS (DEUG, licence, maîtrise), soit58%. Les diplômés BEES et BPJEPS APT représentent 23% mais les titulaires de brevets fédéraux, remplacésprogressivement par des CQP, sont également ici très nombreux : 19%.Source : DDCS de l’Eure et de Seine-Maritime, pôle réglementation, année 2011<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


89L’équitation comptabilise environ 690 cartes : les diplômes d’état de niveau IV, BEES 1° et BPJEPS dominentlargement: 61%, les niveaux supérieurs, BEES 2° et 3° représentent à peine 4%, les titulaires du BAPAAT sontencore moins nombreux tandis que les brevets fédéraux d’accompagnateurs ou guides de tourisme équestre,(ATE/GTE), d’animateur poney (BAP) et leurs remplaçants, les CQP, représentent 31%.Ces formations serventsouvent de « tremplin » vers les brevets d’état.Source : DDCS de l’Eure et de Seine-Maritime, pôle réglementation, année 2011Les activités nautiques comptabilisent 320 cartes professionnelles, naturellement très concentrées en Seine-Maritime, en raison de la côte maritime. La voile est l’activité dominante, mais le canoë-kayak se pratiqueégalement. Les activités sont plus souvent saisonnières et les brevets fédéraux, remplacés par les CQP, y sontmajoritaires.Source : DDCS de l’Eure et de Seine-Maritime, pôle réglementation, année 2011Remarque : la ligue de voile a recensé en 2011 , environ 110 salariés, soit 80 équivalents temps plein. Ils sontconstitués d’une vingtaine de cadres (chefs de base), titulaires du BEES 2° ou 1° voire BPJEPS, une quarantainede techniciens (diplômés du BPJEPS ou CQP), et autant de saisonniers (titulaires du CQP) et une dizaine depersonnels administratifs et de maintenance. La saisonnalité est peu marquée en Haute-Normandie, par rapportau sud de la France, où le climat est plus attractif.<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


90Les activités de la gymnastique, de la forme et de la force, (AGFF), qui englobent les clubs de gymnastique, demusculation et les centres de remise en forme, comptent environ 300 cartes. Plusieurs brevets d’états existaient :métiers de la forme, Expression Gymnique et Disciplines Associées, Gymnastique Artistique et Sportive, Haltère,Culturisme et Musculation, Aptitude à l'Enseignement de la Culture Physique et du Culturisme….ils sontremplacés désormais par le BPJEPS AGFF avec quatre mentions. Les diplômés de ce secteur possèdentrarement un brevet fédéral.Source : DDCS de l’Eure et de Seine-Maritime, pôle réglementation, année 2011Les activités pugilistiques ne recensent qu’une quarantaine de cartes professionnelles : essentiellement desbrevets d’état de niveau IV.Source : DDCS de l’Eure et de Seine-Maritime, pôle réglementation, année 2011<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


91Les sports collectifs cumulés, où le football est largement prépondérant, comptent 320 cartes professionnelles : ilest curieux de n’y trouver aucun titulaire de brevets fédéraux : seuls les diplômés d’état semblent se déclarer…Source : DDCS de l’Eure et de Seine-Maritime, pôle réglementation, année 2011Enfin, les autres principaux diplômes concernent le tennis, avec 158 cartes professionnelles et le judo, qui encompte 170, puis le karaté, la plongée subaquatique et l’athlétisme.Source : DDCS de l’Eure et de Seine-Maritime, pôle réglementation, année 2011<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


Les activités aquatiques, qui ont fait l’objet d’une étude approfondie en 2010, recensaient en 2009 environ 770cartes professionnelles ainsi réparties :92Source : DDCS de l’Eure et de Seine-Maritime, en 2009Le Brevet National de Sécurité et de Sauvetage Aquatique correspond à deux prérogatives distinctes, d’où lesdeux catégories ci dessus, mais il s’agit la plupart du temps des mêmes personnes, c’est pourquoi il ne faut pasles comptabiliser deux fois. Le Diplôme d’Etat de Maître Nageur Sauveteur est antérieur au BEESAN et leBPJEPS était à peine créé à l’époque.Remarque : la carte professionnelle, obligatoire pour encadrer dans le sport, est conditionnée aujourd’hui parl’obtention d’un diplôme reconnu et d’un extrait de casier judiciaire n°2. Or, si une personne a été condamnée etque cela figure sur ce dernier, elle ne pourra pas obtenir sa carte professionnelle.Les candidats à l’entrée en formation doivent donc en être clairement informés car cela les empêchera de trouverun emploi. Dans certains cas, une procédure d’effacement peut être envisagée.Cette vérification du casier judiciaire est également faite pour les animateurs travaillant dans les accueils collectifsde mineurs.<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


938. Localisation des activités, d’après le recensement des équipementsD’après le recensement, la Haute-Normandie propose plus de 475 activités 22 de gymnastique volontaire, bienréparties sur l’ensemble du territoire, y compris en milieu rural, mais plus rarement entre les zones de Neufchâtelen Bray/ Forges les Eaux/, et au sud de Bernay.Source : recensement des équipements sportifs du ministère des sports, août 201122 Le recensement dénombre des équipements et des activités. Nous avons préféré utiliser les activités existantes, plus révélatrices pourindiquer la localisation des encadrants, (salariés ou bénévoles), que les équipements qui ne permet pas de savoir quelles activités s’ydéroulent ( exemple : gymnase). La notion d’activités physiques pour tous ne peut donc figurer sur les cartes.<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


94Le recensement indique près de 600 activités équestres : essentiellement des carrières, boucles de randonnéesetc. Elles sont plus souvent implantées dans l’Eure, (59%), que les autres activités sportives. En effet, cedépartement soutient activement la filière cheval.Source : recensement des équipements sportifs du ministère des sports, août 2011<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


95D’après cette même source, la Haute-Normandie propose 62 activités de voile et canoë : bases nautiques,bassins couverts, plages, plans d’eau, ports de plaisance, sites de voile et d’aviron, parcours de kayak… Ils sontrépartis dans les deux départements, alors que les cartes professionnelles du secteur étaient largement plusimplantées en Seine-Maritime. Ceci s’explique sans doute par une pratique libre, avec son propre équipement,pas toujours encadrée.Source : recensement des équipements sportifs du ministère des sports, août 2011<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


Les activités de gymnastique, forme et force sont environ 450 : salles de gymnastique, de musculation oupolyvalente, complexes ou espaces sportifs, centres de loisirs sportifs, foyers ruraux, dojo etc.Ces activités sont très concentrées autour de Rouen et du Havre, même si de petits clubs existent un peupartout.96Source : recensement des équipements sportifs du ministère des sports, août 2011<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


La région dénombre 85 activités pugilistiques : salles dédiées ou non, espaces, dojo etc. Elles sont trèsconcentrées autour de Rouen, du Havre mais aussi dans l’Eure autour d’Evreux/ Pacy sur Eure/ Vernon.97Source : recensement des équipements sportifs du ministère des sports, août 2011<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


98D’après le recensement, la Haute-Normandie dénombre près de 3 300 activités de sports collectifs : basketball,football, hand-ball, hockey sur gazon, rugby, volley-ball, dont 65% sont situés en Seine-Maritime. Cesactivités sont réparties sur l’ensemble du territoire, mais concentrées sur Le Havre, Rouen, Evreux et Dieppe.L’intensité des activités apparait plus clairement avec la présentation ci-dessous : la couleur rouge intense sur lacarte suivante indique de 5 à plus de 200 activités.Source : recensement des équipements sportifs du ministère des sports, août 2011<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


99Toujours d’après le recensement, les activités de natation sont au nombre 165 et localisées dans les piscineset différents sites de baignade : plages, bases de loisirs, lacs etc.Elles sont plus développées en Seine-Maritime que dans l’Eure, par manque de piscine.Certaines activités ont lieu régulièrement toute l’année, et d’autres sont saisonnières avec toutes lesrépercussions sur l’emploi que cela implique.Source : recensement des équipements sportifs du ministère des sports, août 2011<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


100Enfin ce recensement donne des indications sur les activités de randonnée : plus de 400 chemins, itinéraires derandonnées et boucles y figurent. Ils apparaissent ici souvent dans l’Eure et autour du parc naturel des bouclesde la Seine, mais ne semblent pas forcément tous répertoriés.Ces activités sont présentées ici dans la perspective du brevet professionnel « activités de randonnées » à pied,à vélo, mais elles sont pratiquées souvent sans encadrement.Source : recensement des équipements sportifs du ministère des sports, août 2011<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


1019. Les contrats aidésLes Contrats Uniques d’Insertion, Contrats d’Accompagnement dans l’Emploi, CUI CAELe plan de relance des contrats aidés, initié par le gouvernement a pour objectif de créer 400 000 emplois aidésCUI CAE, dont 11 415 dans le secteur non marchand du sport. En Haute-Normandie, fin décembre, les fluxcumulés de réalisation sont de 585 dans le sport et presque le double dans l’animation (1 048). Fin juin 2011,dans le sport, sur 267 conventions, 125 sont des nouvelles et 142 sont des renouvellements. Dans l’animation,sur 520 conventions, 283 sont nouvelles et 237 sont des renouvellements : les renouvellements semblent doncplus nombreux dans le sport que dans l’animation. Dans les deux cas, les réalisations sont en dessous desprescriptions attendues.Source : <strong>DRJSCS</strong>, suivi ministériel des CUI CAE, fin juin 2011Le dispositif Parcours Animation Sport (PAS) : mis en place en 2006, il a pour objectif d’amener vers lesmétiers de l’animation et du sport des jeunes de 16 à 30 ans, notamment issus des ZUS : Chaque jeune se voitproposer un parcours vers l’emploi couplé avec une formation et si besoin une pré-qualification. Le volet« jeunesse » de ce dispositif a été stoppé depuis l’été 2010.Les 94 stagiaires présents sont répartis comme suit par secteur, selon les années.Source : <strong>DRJSCS</strong>, Pôle formation, professions, emploi, en 2010<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


En 2010, 40 jeunes sont sortis du dispositif en ayant obtenu en totalité le diplôme qualifiant visé.102Fin 2010, 17 jeunes sont en pré qualification et 77 en qualification : 6 préparent le BAPAAT, 22 le BEES 1°, 34 unBPJEPS du sport et 15 un BPJEPS de l’animation socioculturelle. Sur 94 jeunes présents dans le dispositif, 29sont salariés et 65 demandeurs d’emploi. Les employeurs sont souvent des clubs sportifs (15) et des collectivitésterritoriales.Les groupements d’employeurs : la Haute-Normandie est la région de France où cette forme d’emploi est laplus développée, grâce à l’APSJ 76 qui incite fortement à leur création. Il n’est pas toujours facile de partager unsalarié, que tout le monde souhaite utiliser au même moment, le mercredi, le samedi, pendant les vacances ouen soirée, selon les disciplines, néanmoins des arrangements ou des compromis ont été trouvés dans l’intérêt detous, le plus souvent dans le sport. Dans l’Eure, l’APSL 27 a créé un « méta » groupement d’employeur, dontl’activité est en moyenne de 350h / mois.Le Plan Sport Emploi est un dispositif qui permet à l’employeur de bénéficier d’une aide dégressive 23 pourfaciliter l’embauche de personnel qualifié. Il a permis l’embauche de 20 personnes en 2009 et 13 en 2010(emplois multisports, en voile, tennis, gym etc.), essentiellement en Seine-Maritime.Les emplois tremplins : autrefois, ce dispositif était cofinancé par la Région et les deux départements, ce quipermettait d’avoir des moyens plus importants. Actuellement, le dispositif perdure mais sans le cumul des aidesde la Région et des Départements. Les emplois tremplins ne s’adressent plus à l’animation socioculturelle. Entredébut 2010 et juin 2011, 56 emplois emplois ont été créés dans le sport et la culture, avec une forte exigence surla pérénisation à l’issue des 4 ans. Certains concernent des éducateur sportifs, d’autres des agents dedéveloppement, des personnels administratifs…23 12 000 € la 1 èrre année, 10 000 la 2ème, 7 500 la 3 ème et 5 000 la 4 ème<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


10310. Le marché de l’emploiLes statistiques de Pôle emploi ne concernent vraisemblablement qu’une partie des offres réelles (30 à 40 %environ), car beaucoup transitent uniquement dans les réseaux professionnels, mais elles permettent de dégagerquelques tendances.Le secteur de l’animation et du sport est dynamique 24 , mais globalement, les offres d’emploi ont diminué depuis2006 : -14%, principalement pour les animateurs généralistes de loisirs. Les demandeurs d’emplois, 1 550 enmars 2009, ont également diminué de 14%. Le taux de rotation de main d’œuvre, 66%, dépasse largement lamoyenne régionale : 31%, ce qui n’est pas spécifique à la région.Les offres d’emplois : on constate en fin d’année, comme le montre le graphique ci dessous que :- Les offres concernant l’animation d’activités culturelles ou ludiques tendent à augmenter,- Les plus importantes concernent l’animation de loisirs auprès d’enfants ou d’adolescents, souventsaisonnières, avec des CDD de moins de 3 mois, ou sur le temps péri scolaire,- Les offres liées aux activités sportives évoluent tantôt en baisse, tantôt en hausse,- Celles de l’intervention socioculturelle (animateur ou directeur) sont plutôt stables et faibles.Source : Pôle Emploi Haute-NormandieDurant l’étude, les deux offres relativement « fréquentes » concernent l’animation en maison de retraite et parfoisles activités du cirque, pour quelques heures hebdomadaires.Si l’on s’intéresse plus particulièrement aux offres en contrat à durée indéterminée (CDI), elles sont beaucoupmoins nombreuses dans l’animation, comme l’indique le graphique ci-dessous, mais sont généralementsatisfaites. Dans le sport, les offres en CDI ne sont proportionnellement pas si rares mais sont moins souventsatisfaites, sans doute à cause des spécialités demandées. C’est pourquoi la polyvalence, facilitée par laformation au BPJEPS, grâce aux différentes mentions, semble plus adaptée que le BEES 1°, très spécifique.Remarque : les rémunérations proposées varient généralement de 9 et 30€ / heure.24 D’après Focus n°0 sur le tourisme et les loisirs, CREFOR, Juin 2010<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


104Analyse des offres par type de contrat : dans les deux principales catégories de l’animation, où les offres sontnombreuses, il s’agit le plus souvent de CDD de 1 à 3 mois, où de 4 à 6 mois, donc des contrats de courte durée,correspondant à des emplois saisonniers ou des remplacements, peu attractifs pour quelqu’un qui a suivi uneformation d’un an, comme le BPJEPS.Source : Pôle Emploi Haute-Normandie, service statistique, fin 2010Certaines offres proposent cependant des CDI, et sont généralement satisfaites, un peu moins dans le sport siles spécialités de diplôme ne correspondent pas aux offres.Source : Pôle Emploi Haute-Normandie, service statistique, fin 2010<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


105Les demandes d’emploi : fin 2010, les demandes d’emploi les plus nombreuses concernent toujours l’animationde loisirs auprès d’enfants ou d’adolescents, puis le sport.Source : Pôle Emploi Haute-Normandie, service statistique, fin 2010Dans les deux catégories les plus nombreuses, les demandes se situent essentiellement au niveau IV (BPJEPS),et dans une moindre mesure V (BAPAAT).Source : Pôle Emploi Haute-Normandie, service statistique, fin 2010Les demandes correspondent généralement à des employés qualifiés, sans que l’on sache précisément si c’estdans le secteur de l’animation : il peut s’agir par exemple d’étudiants qualifiés dans un autre secteur quicherchent un emploi en animation. Cependant, une part non négligeable des demandeurs d’emploi ne sont pasqualifiés, comme le montre le graphique ci-dessous.<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


106Source : Pôle Emploi Haute-Normandie, service statistique, fin 2010Les autres bourses d’emploi : dans chaque département, une association gère plus spécifiquement les offreset demandes d’emploi du secteur, met à disposition du personnel à la demande des collectivités ou associationsqui en cherchent et facilite les groupements d’employeurs. Dans l’Eure, l’Association Profession Sport Loisirs(APSL 27) gère, entre autres, cette bourse d’emploi, dont les effectifs sont assez variables comme le montre legraphique suivant. Les 149 postes concernent principalement les métiers de la forme, APT, et AGFF, ainsi que lecanoë kayak. Ce sont souvent des CDD de 1 à 5h / semaine.Source APSL 27En Seine-Maritime, l’Association Profession Sport Jeunesse (APSJ 76) gère aussi une bourse d’emploi. A titreindicatif, en 2010, 164 offres ont été déposées, concernant principalement des postes ou vacations dans ledomaine des activités physiques pour tous, les métiers de la forme et les maîtres nageurs, ainsi que d’autresdisciplines. Les 86 demandes d’emplois se situent dans des activités très variées. Les étudiants STAPS sont lesplus nombreux, suivis des diplômés en activités physiques pour tous qui veulent étendre leur activité, car ilstravaillent souvent à temps partiel. Dans certains métiers (remise en forme, par exemple), les créneaux sontsaturés, les diplômés cherchent à travailler en journée, mais sont déjà occupés entre 17h-22h.Les associations d’éducation populaire ou sportives, les ligues ou comités et les centres de formation ontégalement des offres et demandes, locales, régionales ou nationales, qui complètent ce marché de l’emploi.<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


107Les projets de recrutements, d’après l’enquête annuelle « besoins de main d’œuvre » (BMO) 25 de 2011.Comme chaque année, les structures interrogées prévoient de recruter un nombre important de professionnelsde l’animation socioculturelle, pas seulement en Haute-Normandie. C’est le 2 ème métier le plus recherché enrégion, après les aides à domicile et aides ménagères, et avant les aides soignants. Sur les 1 130 projets derecrutements, 950 sont d’ailleurs jugés difficiles car il s’agit souvent de postes précaires, de très courte durée,correspondant aux vacances scolaires. De plus, la rémunération y est faible; on parle plutôt d’indemnisation enaccueil de loisirs, et les jeunes qui cherchent à travailler le font le plus souvent parce qu’ils ont besoin de gagnerde l’argent : ils se tournent désormais vers des offres moins attrayantes mais plus lucratives.En voici la répartition selon les territoires de Pôle emploi :Source : Pôle emploi, enquête BMO 2011Les animateurs sportifs, avec moins de 400 projets, ne figurent pas parmi les 15 métiers les plus recherchés.Source : Pôle emploi, enquête BMO 2011Remarque : 80% des intentions d’embauche pour les animateurs socioculturels et 70% pour les animateurssportifs sont en Seine-Maritime.25 Cette enquête sert à préparer le marché de formations que Pôle emploi achète<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


26 Extrait des perspectives de recrutement des animateurs de loisirs, du CNFPT27 Source : tendances de l’emploi territorial des moyennes et grandes collectivités de Haute-Normandie, n°14, janvier 2010<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011108Perspectives de recrutement des animateurs de loisirsCe métier à fort renouvellement d’effectifs a fait l’objet d’une étude particulière du Centre National de la FonctionPublique Territoriale (CNFPT) qui indique les éléments suivants 26 :En France, en 2007, les 106 0000 animateurs de loisirs des collectivités territoriales représentent 6% des agents,mais seulement 62 500 personnes en équivalent temps plein. 64% sont non titulaires, alors qu’ils ne sont que23% dans l’ensemble des agents et 72 % sont des femmes. L’âge moyen des animateurs de loisirs est de 36ans. 70% sont employés par des communes de plus de 10 000 habitants,Les principaux facteurs d’évolution sont :La règlementation dans les accueils de mineurs;Le développement de projets dans le cadre de la politique de la ville,La prise de compétence du secteur animation jeunesse par les structures intercommunales,Les politiques publiques de proximité et d’insertion sociale des jeunes.Les activités de l’animateur de loisirs sont centrées sur :La planification et l’organisation de projets d’activités socioéducatives,L’animation d’un cycle de ces activités,L’animation d’un groupe de jeunes,L’application des règles de sécurité,Le dialogue local, le service à la population et l’accueil du public,L’évaluation des projets d’activités.Leurs compétences évoluent autour de :L’organisation d’animations de sensibilisation à l’environnement et au développement durable,Le développement du travail en partenarial local et en réseau autour de l’enfant et de l’adolescent,La participation à l’élaboration des projets d’insertion sociale visant à leur responsabilisation sur tous leschamps de la vie sociale : loisirs, formation, santé, logement.Perspectives : selon les tendances de l’emploi territorial, 1 130 recrutements sont prévus en France en 2010, soit60% de moins que dans les prévisions de 2009. Dans les accueils de loisirs, une grande partie des animateurssont employés comme saisonniers ou à temps partiel.Perspectives de recrutement dans les moyennes et grandes collectivités territoriales 27 :Le CNFPT édite chaque année une prévision concernant les recrutements par filière, mais il ne concerne que lesmoyennes et grandes collectivités territoriales, or l’emploi dans le champ jeunesse et sport se situe souvent auniveau des mairies ou petites collectivités…D’après ce document, au niveau national, 1 040 recrutements sont envisagés dans le sport et 2 039 dans ledomaine jeunesse-animation, ce qui représente respectivement 2,6% et 3,9% des perspectives totales.Dans la région, les perspectives de recrutement sont estimées à 10 dans le sport (pour moitié des catégories C,un quart de catégorie B et un quart de catégorie A) et aucun dans la filière animation jeunesse, où l’emploi sesitue peut être davantage dans les mairies ou petites collectivités.


109Ceci est confirmé par l’analyse, durant l’étude, des offres d’emploi sur le site Internet dédié aux collectivitésterritoriales « cap emploi ». On y trouve essentiellement des offres de maîtres nageurs et d’animateurs de centrede loisirs pour les vacances scolaires, rarement des contrats à temps plein et à durée indéterminée et un certainnombre d’animateurs en maison de retraite. De plus, les offres publiées sont parfois déjà officieusementpourvues.En raison de la conjoncture économique, les perspectives d’emploi du secteur dans les collectivités localessemblent donc bien faibles, mais pas pour autant inexistantes : des départs spontanés pour raisons personnellesdiverses peuvent conduire des collectivités à embaucher.Perspectives : le vieillissement de la population pourrait permettre de développer des emplois dans des activitésspécifiques au troisième âge, mais cela dépend fortement des fonds publics. Les actuelles restrictionsbudgétaires des associations et collectivités territoriales réduisent fortement ces perspectives d’emploi.<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


11011. Le suivi de l’insertion professionnelleLe suivi par le Conseil Régional, 3 mois après la sortie de formationUn bilan sur la situation professionnelle des stagiaires financés par la Région (donc une partie seulement desstagiaires du champ) est demandé chaque année, 3 mois après leur sortie de formation.En 2009-2010, sur 295 stagiaires en qualification ou pré-qualification, on déplore que plus de la moitié (156, soit53%) n’aient pas répondu à ce suivi. Sur les 139 personnes qui ont satisfait à cette demande, 26% occupent unCDD et 11% un CDI, 23% recherchent un emploi. 11% n’ont pas donné de nouvelles, 11% sont en stage dansune formation de niveau supérieur, deux sont intérimaires, un seul est installé à son compte. Les autres sontdans des situations diverses : déménagement, congé maladie ou maternité…Le taux d’abandon est faible en formation qualifiante, mais semble plus fort en pré-qualification : sur 53 réponses,8 ont abandonné, soit 15 % des répondants.Le suivi par la <strong>DRJSCS</strong>, 7 mois après l’obtention du diplômeUn suivi de l’insertion professionnelle des diplômés est demandé chaque année par la <strong>DRJSCS</strong> dans le cadred’une enquête nationale, aux organismes de formation, 7 mois après l’obtention du diplôme. Certains centres ontparfois des difficultés à retrouver leurs anciens stagiaires pour les interroger, et ce suivi de cohorte ne concernequ’une partie des diplômés, néanmoins il a le mérite d’exister et de nous permettre d’avoir un certain nombred’indications que l’on peut enrichir avec les entretiens qualitatifs.Les résultats sont analysés de façon détaillée chaque année, globalement et par formation, puis mis en ligne surle site Internet de la <strong>DRJSCS</strong>. On y trouve notamment la situation professionnelle, (par type de diplôme, et parspécialité ou option), mais aussi d’autres informations permettant de mieux appréhender la situation de l’emploi :le type de contrat (CDD, CDI, contrat aidé…), la durée hebdomadaire de travail, le type d’emploi occupé, lesmissions exercées, la rémunération, les souhaits de poursuite de formation etc.Il serait trop long d’en redonner ici tous les résultats, mais en voici les principaux sur les 5 dernières années :La situation des stagiaires, 7 mois après l’obtention du diplôme, entre 2006 et 2007 : 170 répondantsSituation professionnelle 7 mois après le diplôme / Nature formation suivieBAPAAT43,8% 37,5% 12,5% 6,3%BEATEP71,4% 14,3% 4,8% 9,5%BEES 1er degré80,0% 2,9%8,6% 8,6%BPJEPS61,2% 24,7% 5,9% 8,2%DEFA 72,2% 27,8%En emploi Demandeur d'emploi En formation professionnelleAutre situation<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


La situation des stagiaires, 7 mois après l’obtention du diplôme, entre 2007-2008 : 228 répondants111Situation professionnelle 7 mois après le diplôme / Nature formation suivieBAPAAT50,0% 17,9% 32,1%BEATEP82,6% 17,4%BEES 1er degré93,8% 4,7%1,6%BPJEPS sport73,3% 10,9% 5,9% 9,9%BPJEPS animationjeunesse83,3% 16,7%La situation des stagiaires, 7 mois après l’obtention du diplôme, entre 2008-2009 : 179 répondantsSituation professionnelle 7 mois après le diplôme / Nature formation suivieBAPAAT53,1% 21,9% 25,0%BEES 1er degré96,4% 3,6%BPJEPS dans ledomaine du sport81,1% 12,2% 4,1%2,7%BPJEPS "autre quesport"67,3% 24,5% 2,0%6,1%DEFA 100,0%En emploi Demandeur d'emploi A nouveau en formation Autre situationLa situation des stagiaires, 7 mois après l’obtention du diplôme, entre 2009-2010 : 160 répondantsSituation professionnelle 7 mois après le diplôme / Nature formation suivieBAPAAT61,8% 5,9% 29,4% 2,9%BEES 1er degré86,7% 13,3%BPJEPS dans le domaine du sport71,3% 11,5% 8,0% 9,2%BPJEPS "autre que sport"59,3% 37,0% 3,7%DEFA89,5% 5,3%5,3%DEJEPS 100,0%En emploi Demandeur d'emploi A nouveau en formation Autre situation<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


La situation des stagiaires, 7 mois après l’obtention du diplôme, entre 2010-2011 : 254 répondants112Situation professionnelle 7 mois après le diplôme / Nature formation suivieBAPAAT62,8% 9,3% 23,3% 4,7%BEES 1er degré95,0% 2,5%BPJEPS dans le domaine du sport81,0% 9,5% 5,7%3,8%BPJEPS "autre que sport"67,6% 25,4% 2,8%4,2%DEJEPS 81,3% 18,8%En emploi Demandeur d'emploi A nouveau en formation Autre situationD’après ces graphiques, on observe que :L’insertion professionnelle des titulaires du BAPAAT varie de 43 à 63% et un quart environ continue uneformation. Les demandeurs d’emploi, dans la population qui a répondu à l’enquête, ont tendance à diminuer.L’insertion des diplômés du BEATEP était bonne, 70 à 80%, ce qui correspond probablement à la période desemplois jeunes et de la structuration en intercommunalités, permettant de mutualiser les moyens pour créer desemplois.Il en est de même pour les titulaires du BEES 1°, qui sont rarement demandeurs d’emploi, mais travaillent parfoisdans un autre domaine et complètent leur activité avec l’encadrement de leur activité sportive de prédilection (ex :enseignant et éducateur en football, ou maître-nageur saisonnier…)Les diplômés d’un BPJEPS ont été dissociés en deux catégorie : sport et animation dès lors que les différentesspécialités ont pris de l’ampleur. Les effectifs répondant en animation étant relativement faibles pour êtrereprésentatifs, les entretiens ont été dirigés vers ce secteur. Globalement, dans le sport, les trois quarts sont enemploi et au maximum 12 % sont demandeurs d’emploi, mais ils travaillent plus souvent en CDI et à temps partielque dans l’animation.La situation des titulaires du DEFA ou DEJEPS est un peu différente car une bonne partie est déjà en emploipendant la formation On remarque que quelques uns sont malgré tout demandeurs d’emploi à l’issue de ladernière promotion, ce qu’il faudra surveiller par la suite. Au-delà du diplôme, cela est surtout lié à la criseéconomique qui touche l’ensemble du champ : associations, collectivités et structures privées marchandes.<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


1133 ème partie Le recensement des besoins1. L’enquête employeurAfin d’obtenir des éléments statistiques, un questionnaire à été adressé aux employeurs potentiels afin derecueillir leurs besoins pour les années à venir. Ainsi, 730 courriers ont été envoyés aux communautés decommunes et d’agglomérations, mairies, associations et clubs sportifs ou de loisirs, maisons pour tous, centresociaux, établissements à vocation sociale, structures privées etc., ainsi qu’aux comités départementaux, ligueset fédérations pour qu’elles puissent le transmettre dans leurs structures affiliées. L’échantillon a été constitué àpartir de sources hétérogènes en fonction des secteurs, en essayant de cibler au mieux les structures quiemploient 28 , ce qui n’est pas le cas de nombreuses associations par exemple. Les doublons ont ensuite étésupprimés. La répartition entre les deux départements a été prise en compte également pour que l’échantillon soitreprésentatif.L’enquête a été envoyée début mars, avec un délai de retour de trois semaines à un mois, de manière à éviter lesvacances scolaires, peu propices aux réponses, les personnels étant soit en activité intense, soit en congé. Lequestionnaire était limité volontairement à une double page pour ne pas décourager les répondants. Il avait ététesté auparavant pour vérifier qu’il soit clair et compréhensible pour des structures parfois très différentes et avoirla certitude d’obtenir les réponses souhaitées.Au total, avec quelques relances, 202 réponses utilisables ont été obtenues par courrier ou mel, soit un taux de28%, ce qui est très satisfaisant pour ce genre d’enquête et certainement dû à la mobilisation des réseaux. 19autres questionnaires sont revenus, 10 non concernés par l’emploi du champ jeunesse et sport (ex : communautéde commune, chantier d’insertion) et 9 pour adresse inconnue.L’enquête a été traitée avec le logiciel Modalisa utilisé habituellement par la <strong>DRJSCS</strong> dans ces études.Statut: les associations sont les plus nombreuses, 72%, puis les collectivités 22% et quelques structuresprivées : 6%Statut72,3%21,3%5,9%0,5%Association Collectivité territoriale Structure privée Non réponseLocalisation : 70% des répondants sont en Seine-Maritime et 30% Eure28 A partir du fichier des structures qui ont des empois aidés, des indications des centres de gestion de chaque département etc.<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


114L’emploi dans l’animation : lecture : 23% des structures (soit un effectif de 14) emploient moins de 5 salariés.Le graphique ci-dessous montre que plus de la moitié des répondants a moins de 12 salariés, et cela décroitprogressivement. Quelques mairies importantes emploient de gros effectifs mais occasionnellement.Nombre d'emplois en AnimationEffectif %Moins de 5 14 23,0%de 5 à 12 20 32,8%de 12 à 20 14 23,0%de 20 à 60 6 9,8%de 60 à 90 5 8,2%90 et plus 2 3,3%Total 61Classes sur Nombre d'emplois en Animation32,8%23,0%23,0%9,8%8,2%3,3%Moins de 5 de 5 à 12 de 12 à 20 de 20 à 60 de 60 à 90 90 et plusL’emploi à temps partiel est, proportionnellement, plus important dans les petites structures.Nombre d'emplois à temps partiel en AnimationEffectif %Moins de 5 21 55,3%de 5 à 12 11 28,9%de 12 à 20 4 10,5%de 20 à 60 2 5,3%Total 38Classes sur Nombre d'emplois à temps partiel en Animation55,3%28,9%10,5%5,3%Moins de 5 de 5 à 12 de 12 à 20 de 20 à 60 de 60 à 90 90 et plus<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


115Les structures de moins de 5 salariés sont de loin celles qui emploient le plus de saisonniers, alors que celles deplus de 60 en emploient rarement.Nombre d'emplois saisonniers en animationEffectif %Moins de 5 168 83,2%de 5 à 12 8 4,0%de 12 à 20 10 5,0%de 20 à 60 11 5,4%de 60 à 90 2 1,0%90 et plus 3 1,5%Total 202Classes sur Nombre d'emplois saisonniers en animation83,2%4,0% 5,0% 5,4%1,0% 1,5%Moins de 5 de 5 à 12 de 12 à 20 de 20 à 60 de 60 à 90 90 et plusDans le sport, 72%, soit 97 structures ont moins de 5 salariés, et aucune n’en emploie plus de 50.Nombre d'emplois en sportEffectif %Moins de 5 97 72%de 5 à 10 26 19%de 10 à 15 7 5%de 15 à 20 1 1%de 20 à 50 3 2%Total 134Classes sur Nombre d'emplois en sport72%19%5%1%2%Moins de 5 de 5 à 10 de 10 à 15 de 15 à 20 de 20 à 50 50 et plus<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


116Ces toutes petites structures emploient massivement à temps partiel.Nombre d'emplois à temps partiel en sportEffectif %Moins de 5 187 93%de 5 à 10 10 5%de 10 à 15 3 2%de 15 à 20 1 1%de 20 à 50 1 1%Total 202Classes sur Nombre d'emplois à temps partiel en sport93%5%1% 0% 0%Moins de 5 de 5 à 10 de 10 à 15 de 15 à 20 de 20 à 50 50 et plusLe nombre de saisonniers est également très élevé dans les toutes petites structures.Nombre d'emplois saisonniers en sportEffectif %Moins de 5 13 87%de 5 à 10 1 7%de 20 à 50 1 7%Total 15Classes sur Nombre d'emplois saisonniers en sport87%7% 7%Moins de 5 de 5 à 10 de 10 à 15 de 15 à 20 de 20 à 50 50 et plus<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


Effectifs: 72% des répondants estiment que leurs effectifs sont stables, 17% en hausse et 11%, en baisseEffectifs11771,7%17,5%10,8%En hausse Stables En baisseRecrutement : 123 recrutements ont eu lieu dans les deux dernières années, dont 72% en contrat aidé. Il s’agitpour moitié d’une création de poste et pour moitié d’un remplacement. Un tiers des recrutements a causé desdifficultés, sans que l’on sache précisément si elles étaient d’origine financière, ou liées aux personnes, à leurqualifications …Recrutement en contrat aidé les 2 dernières années72,4%27,6%OuiNonSouhait de formation de tuteur : 57 structures souhaiteraient bénéficier d’une formation de tuteur.Souhait de formation tuteur9157OuiNon<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


118Développement : près des deux tiers des répondants envisagent de se développer dans les années à venir, cequi est considérable et peut avoir de répercussions sur l’emploi.Développement61,4%38,6%OuiNonPerspectives de recrutements : 80 structures envisagent de recruter, soit 40%, mais 35, soit 17% ne seprononcent pas.Perspective de recrutement808735Non réponse Oui NonDans les trois quarts des cas, il s’agit de créations de postes, et assez rarement pour compenser des départs enretraite : 11 sont envisagés d’ici 2014 et 8 d’ici 2016. Les départs en retraite envisagés concernent généralementdes personnels administratifs, les professionnels de l’animation et du sport sont souvent beaucoup plus jeunes.Les projets de recrutements concernent le plus souvent des animateurs sportifs (56) ou socio culturels(23), unedizaine de directeurs ou coordinateurs et autant d’agents administratifs et quelques agents de développement.Intitulé de posteAnimateur sportif56Animateur socio culturel23Directeur d'ALSH /Directeur /Coordinateur11Agents administratif, secrétaire10Agent de développement3Divers 2<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


119Les fonctions du poste, qui permettent de cerner davantage les besoins, sont principalement l’animationsportive, mais aussi l’entrainement, l’animation, l’accompagnement et le secteur périscolaire. Des fonctions degestion, accueil, secrétariat et direction sont évoquées aussi, mais dans une moindre mesure.Principales fonctions du poste ?Animation sportive41Animation21Entrainement sportif16GestionAccueil, secrétariat1414Direction10Accompagnement6Périscolaire5Encadrement sport adaptéEntretien structure22Formation 1Type d’emploi : l’emploi envisagé serait souvent à temps partiel, mais certains aussi à temps plein, et unequinzaine de saisonniers.Type d'emploi48,8%44,2%16,3%Temps partiel Temps plein SaisonnierType de contrat : 44 postes sont envisagés en CDI ou titulaire (fonction publique), 32 en apprentissage, et 90en contrats aidés. Par ailleurs, 71 structures se disent intéressées par un groupement d’employeurs, soit35%.Pratique de la formation continue : plus de la moitié en propose régulièrement (ce chiffre est probablementgonflé par les collectivités territoriales, pour l’ensemble des personnels titulaires).Formations continues57,9%34,1%7,9%Régulièrement rarement jamais<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


120Intention de formation : si les salariés bénéficient rarement de formation, voire jamais dans certains cas, 87%des employeurs ont cependant l’intention de former le personnel de leur structure, ce qui pourrait se traduire pardes actions de formation continue.Intention de formation87,0%13,0%OuiNonLes compétences visées sont essentiellement celles d’organisation de programme, de projet d’animation, puisl’encadrement et l’animation de groupe, enfin, le management d’équipe, la gestion, la promotion des activités.CompétencesOrganiser un programme d'activité /Mener à bien un projet, une action, une anima47Encadrer43Animer un groupe28Manager une équipe, Gérer les relations empoyeur/employés18Gérer l'aspect administratif17Promouvoir ou vendre l'activité, organiser l'offre15Etre autonome12Gérer la comptabilité, trouver des financements 11Les structures qui n’envisagent pas de recruter évoquent le plus souvent des raisons financières, ou des effectifscomplets, des structures saturées ou trop petites qui n’ont pas de besoin. Parfois elles viennent justed’embaucher.<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


121Formations utiles dans les années à venir : dans le court terme, 2 ans, les employeurs se sont prononcés pourcertains diplômes, et ont jugés utiles le BPJEPS LTP, le BAPAAT, les BPJEPS APT, sport collectifs etc. Enrevanche, à moyen terme, pour les 5 ans à venir, les réponses ont considérablement diminué, avec des effectifsqui ne sont guère suffisants pour être significatifs. La gestion des compétences et des ressources humaines despetites structures du champ jeunesse et sport, ne leur permet guère de prévoir au-delà des 2 à 3 ans à venir.Les graphiques ci-dessous montrent les diplômes jugés utiles :Formations utiles dans les 2 ans à venirBPJEPS Loisirs Tous PublicsFormations utiles dans les 5 ans à venir28DEJEPS Développement de Projets, Territories et Réseaux8BAPAATBPJEPS Activités Physiques pour Tous1718BPJEPS Loisirs Tous Publics7BPJEPS Sports Collectifs16BPJEPS Activités Physiques pour Tous7BPJEPS Animation Sociale13BAPAAT6CQP12BEES 2°ou DESJEPS sportif12DEJEPS Animation Sociale6BPJEPS, Activités Gym, Forme, Force10BEES 2°ou DESJEPS sportif6DEJEPS Développement de Projets, Territories et RéseauxDEJEPS Animation Sociale89BPJEPS Animation Sociale5BEES 1°football8DESJEPS5BPJEPS Activités Equestres7BPJEPS Activités Aquatiques et Natation4DESJEPSBPJEPS Activités Aquatiques et Natation67BPJEPS Activités Nautiques4BPJEPS Activités Culturelles6CQP3BPJEPS Activités NautiquesBEES1°tennis44BPJEPS Activités du Cirque 3BPJEPS Sports CollectifsBEES 1°football 33Au niveau du BAPAAT, les trois options sont nécessaires, avec une prédominance pour le loisir tous publics,jugé plus polyvalent.Option BAPAATLoisirs du jeune et de l'enfant26Loisirs tout public39Loisirs de pleine nature14<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


122En ce qui concerne les spécialisations du BPJEPS, (UCC), celle permettant de diriger les accueils collectifsde mineurs est toujours fortement plébiscitée, comme lors des précédentes études, ainsi que celle visant àl’accompagnement des personnes handicapées et l’animation/ insertion sociale. L’animation et le maintien del’autonomie de la personne concerne moins de publics potentiels.Spécialisations du BPJEPSDirection d'accueil collectifs de mineurs49Accompagnement de personnes handicapées29Animation et insertion sociale25Animation et maintien de l'autonomie de la personne9<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


1232. Les entretiens avec les employeursLa question de l’emploi :Quel que soit le type de structure, l’actuel manque de moyens financiers est souvent évoqué : la criseéconomique se fait sentir, avec de nombreuses conséquences :La baisse des revenus des adhérents habituels ou clients potentiels conduit d’une manière générale à unediminution des effectifs ou des activités.Les collectivités territoriales sont confrontées à des dépenses de plus en plus fortes dans le cadre du transfertdes compétences, avec des incertitudes sur leurs revenus, notamment la taxe professionnelle, et ledésengagement de l’Etat. Elles sont contraintes d’une part à restreindre leur masse salariale en limitant lesembauches et d’autre part, à diminuer les aides ou subventions.Ces baisses de subventions d’état ou territoriales fragilisent les associations, qui en sont souvent trèsdépendantes. Certains sports, (ex : collectifs) ou activités, (ex : pugilistiques), ou animations socioculturelles sontparfois fortement aidés en raison de leur rôle éducatif ou social. Le gel ou l’arrêt des subventions engendre alorsde grosses difficultés dans un milieu qui en dépendait fortement.Beaucoup d’associations, et notamment en milieu rural, proposent différentes activités aux adhérents locaux etont besoin d’intervenants spécialisés dans chacune : tout se passe bien lorsque ceux-ci sont installés, fidélisés etreconduits chaque année…jusqu’à la retraite comme c’est le cas en gymnastique volontaire. En revanche,lorsqu’il faut faire venir de loin l’intervenant pour 1 à 2 heures hebdomadaires, le coût du déplacement est tropimportant. Des solutions sont parfois trouvées avec d’autres opportunités locales d’emploi (ex : ludisport), maisles employeurs ont de réelles difficultés à faire venir les diplômés en milieu rural dans ces conditions. Ils préfèrentformer alors leur personnel, d’où l’intérêt de la bi qualification ou la polycompétence.Les associations sont peu structurées au niveau régional, les réseaux ne fonctionnent pas au mieux et nepeuvent insuffler beaucoup de dynamisme : l’intérêt particulier l’emporte sur l’intérêt général et certainesassociations se replient sur elles-mêmes où s’isolent alors qu’elles pourraient être plus fortes ensemble.Certaines ne sont d’ailleurs affiliées à aucune fédération (ni sportive ni d’éducation populaire). Dans d’autresrégions, des maisons du sport, ou maisons des associations permettent de mutualiser des moyens et lesassociations connaissent mieux les dispositifs d’aides ou de subventions.La restructuration des institutions a d’ailleurs fait perdre certains repères et certaines habitudes; les dispositifs ontété modifiés, les personnes ont changé sans être forcément remplacées. Comprendre la répartition desattributions départementales et régionales est désormais très compliqué. Globalement, les grosses structures ontsouvent mieux réussi à s’adapter pour survivre.Le bénévolat a ses limites : les élus vieillissent et rencontrent des difficultés à se faire remplacer car les actifsmanquent de temps et de disponibilités…voire même de revenus dans beaucoup de cas, ce qui ne leur permetpas de s’impliquer bénévolement. De quelle valorisation ou reconnaissance les bénévoles bénéficient-ils ?Dans de nombreuses associations, le projet de structure est peu défini, la gestion des ressources humaines estempirique ou inexistante : un plan de financement est rarement fait avant la création d’emplois, ce qui cause devraies difficultés à celles qui ont embauché. L’aide dégressive peut mettre l’association en péril.<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


124Un dispositif d’emplois aidés (CUI CAE) peu adapté au champ pour différentes raisons:- Les modalités varient trop souvent et ce type de contrat vise des publics très défavorisés, qu’il faut parfoisbeaucoup accompagner, dans l’insertion sociale, en plus de l’aspect professionnel: les bénévoles ne sont niinformés, ni disponibles- La courte durée (6 mois) ne permet pas d’avoir une personne pour l’année scolaire (9 à 10 mois), qui pourraitfidéliser la clientèle et pérenniser le poste ensuite.- Le renouvellement est conditionné à une entrée en formation : or la formation est difficile à concilier avec letemps de travail, le salarié n’est alors plus présent dans la structure et les formations professionnalisantessont longues donc coûteuses,- Il est difficile pour ces publics de créer en si peu de temps leur propre emploi (les emplois jeunes avaient unniveau de qualification souvent plus élevé et ont eu des difficultés de pérennisation qui laisse des souvenirs)- Cela met en situation illégale des encadrants sportifs rémunérés mais non diplômés.Les emplois tremplins aidés par la Région s’adressent aux secteurs du sport et de la culture, mais lesassociations de l’animation socioculturelle ne peuvent en bénéficier. Or ces financements sont plus intéressantspour les employeurs que d’autres aides, comme le plan sport emploi.La mise à disposition de salariés par l’APSJ 76 ou 27 ou un comité départemental convient bien aux petitesstructures, qui délèguent de ce fait la partie administrative de l’embauche, mais le salarié absent n’est pasremplacé, et certains créneaux (17h-21h) sont difficiles à pourvoir.Le chèque emploi service simplifie aussi les démarches administratives et revient peut être moins cher.Ces deux formules permettent d’avoir une personne en plus sans changer de tranche d’effectifs de personnel :certains ne veulent pas dépasser 20 en raison de contraintes supplémentaires.La convention collective du sport récemment étendue à toutes les associations modifie les habitudes derémunération.Le recrutement : beaucoup d’animateurs ont été formés ces dernières années : les postes de titulaires ou enCDI sont désormais souvent pourvus, et même si certains quittent leur poste et doivent être remplacés, lespostes stables ne sont pas si fréquents. Même en maison de retraite, les places ne sont pas si nombreuses carparfois déjà occupées par des diplômés du BEATEP spécialisés pour les personnes âgées.Les postes de saisonniers (ex : maître nageurs) ou d’animateurs ponctuels (exemple : en tennis, tennis de table,roller, tir à l’arc…) en milieu rural sont difficiles à pourvoir : il faut chercher à regrouper des heures de travaillocalement pour les fidéliser, ce qui n’est pas facile pour des spécialistes.Les animateurs aujourd’hui en situation précaire (à temps partiel, en CDD) sont difficiles à fidéliser et il faut lesremplacer souvent. Manquant d’expérience, ils peuvent être très compétents sur le terrain, mais ont desdifficultés à prendre du recul, à inscrire leurs actions dans la durée. Or dans le sport, comme dans les accueils deloisirs, les clients, les parents, ainsi que la CAF lorsqu’elle intervient, sont plus exigeants sur la qualification desintervenants.La pénurie de directeurs d’accueils de loisirs perdure : les titulaires du BAFD sont difficiles à trouver (lesconditions de travail sont peu attractives au regard des responsabilités engagées). Ceux qui se sont forméspendant un an pour avoir le BPJEPS prétendent à des postes de permanents à l’année et ne veulent pastravailler uniquement occasionnellement pendant les vacances scolaires.<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


125Les compétences attendues : les employeurs cherchent parfois le mouton à cinq pattes ! Mais le métier achangé, il faut des compétences supplémentaires en écologie, développement durable, dans les réseaux sociaux(pour la prévention de risques) etc.Les publics sont parfois confrontés à une problématique sociale importante, et ont besoin d’être accompagnés.L’animateur ne doit pas seulement « supporter les publics difficiles », mais écouter, conseiller, dialoguer avec lesfamilles, respecter la confidentialité. Il lui faut comprendre l’environnement dans lequel les enfants évoluent,accompagner les adolescents, les publics handicapés ou en difficultés et faire face à tout type de publics…De plus, souvent seul salarié dans l’association, il doit maîtriser des notions de comptabilité, de gestion,d’informatique, de droit du travail…en quelque sorte le contenu du Certificat de Formation à la GestionAssociative, (CFGA). Il doit dynamiser la structure et gérer au mieux les relations avec les élus, se remettre enquestion, s’adapter au changement et tout cela dans une ambiance conviviale. Mais le salaire n’est souvent pasen rapport avec tous ces attendus et la motivation pour travailler le soir et le week-end et pendant les vacancesn’est pas toujours présente.Certains employeurs préfèrent recruter un étudiant avec plusieurs années d’étude et le BAFA, qui rassure plusles parents qu’un jeune titulaire du BAPAAT. Mais il est très difficile de trouver un animateur possédant le BAFAcomplet car après le premier stage et une expérience dans le cadre d’un Contrat d’Engagement Educatif,dérogatoire au droit du travail, beaucoup de stagiaires cherchent un poste plus rémunérateur, même s’il estmoins intéressant, à l’issue duquel ils peuvent au moins bénéficier de droits à la formation continue, la retraite, lechômage… De même concernant le BAFD, les directeurs ont une responsabilité et une charge de travail trèsfortes par rapport à la rémunération proposée.Les dossiers demandés par la CAF ou les institutions sont de plus en plus complexes et l’écrit, comme l’oral, doitêtre maîtrisé…Cette difficulté à l’écrit est d’ailleurs signalée depuis plusieurs années. C’est un frein fort àl’évolution de carrière, notamment dans la fonction publique où le concours d’accès est difficile pour destechniciens, même s’ils sont très compétents. La reconversion des sportifs de haut niveau est également unedifficulté non résolue.La formation est attractive et de nombreux candidats postulent. Les stagiaires en formation pensent faire dusport ou des activités, or il faut apprendre à faire des dossiers, des projets…certains ne s’impliquent pasvraiment, arrivent en retard ou sont absents de la structure de stage…Certains employeurs regrettent le manque de lien avec le centre de formation et souhaiteraient que lesformateurs viennent plus souvent sur le terrain : « comment innover si les élus n’ont pas envie ou quand on aaucun moyen ? » et que le maillage soit plus fort entre le centre de formation et le réseau professionnel. D’autresinterviennent dans les formations, et les jurys.Les professionnels regrettent aussi que les formations soient courtes : mieux vaut en former moins mais enformer mieux et qu’ils restent. Le BPJEPS est plus structurant que le BAPAAT ou les diplômes nonprofessionnels comme le BAFA et le BAFD. Cependant, le candidat en formation BAFD est inspecté au cours desa formation alors que le stagiaire BPJEPS ne l’est pas. Le titulaire du BAFD doit renouveler ses connaissanceset actualiser ses compétences régulièrement, ce qui n’est pas nécessaire avec le BPJEPS.L’évaluation : alors que les professionnels souhaitaient plus d’implication des services de la jeunesse et dessports pour garantir l’objectivité dans les examens, le manque de moyens actuellement conduit parfois à faire desévaluations avec un seul jury et le tuteur qui défend le stagiaire. Chacun regrette ces situations qui sont tenduesentre des personnes de même milieu professionnel.<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


1263. Les entretiens avec les diplômés50 entretiens ont été menés spécifiquement auprès de diplômés formés dans la région durant les quatre annéesprécédentes, en BAPAAT, BPJEPS et DEJEPS. De plus, comme il est demandé à chaque personne si elle a desnouvelles de ses anciens collègues, nous connaissons aussi la situation professionnelle d’autres stagiaires, cequi permet d’en connaître suffisamment pour dégager des tendances. Ces informations, qualitatives, complètentles données statistiques du suivi de cohorte, 7 mois après l’obtention du diplôme. Comme ce dernier comporteassez peu d’éléments sur le secteur de l’animation socioculturelle, nous avons exploré plus particulièrement cedomaine, ainsi que celui des activités pugilistiques, les autres étant mieux connus ou ayant déjà fait l’objetd’entretiens au travers des études précédentes.Les stagiaires de la formation BAPAAT : comme cela a été étudié dans l’étude précédente de 2008, consacréeà l’emploi de niveau V, les personnes issues de cette formation, option « loisirs du jeune et de l’enfant » trouventdes emplois d’animateurs dans les accueils de loisirs ou sur le temps périscolaire, dans les associations etcollectivités territoriales, postulent parfois en maison de retraite. Ils sont le plus souvent en contrats aidés,maintenant de courte durée et changent régulièrement d’employeurs : ils en cumulent parfois 2 ou 3. La mobilitéest un frein fort à l’employabilité. Certains trouvent un poste dans un secteur proche : l’aide à domicile, auprès detrès jeunes enfants ou d’élèves handicapés dans les écoles ou collèges. D’autres changent de voie tout enrestant dans un lieu géographiquement proche, parfois dans la même collectivité : ex restauration scolaire,entretien… en fonction des opportunités. Nombreux sont aussi les jeunes qui changent de métier : ex intégrationdans l’armée...Ceux issus de l’option « pleine nature », support technique poney s’en servent soit comme tremplin en attendantd’avoir le niveau technique requis pour aller en BPJEPS, soit se réorientent vers l’animation socioculturelle, aprèss’être confrontés aux réalités du métier ou en raison de problème de santé les rendant « inaptes » à poursuivredans cette filière.Les stagiaires de la formation BPJEPS LTP : après une première expérience dans l’animation, professionnelleou volontaire, et parfois un parcours professionnel qui ne leur convient plus (ex commerce, petits boulots), ilsviennent chercher des compétences supplémentaires pour se professionnaliser dans l’animation.Certains sont très motivés, travaillent pour rendre leurs dossiers et valident l’ensemble des unités capitalisables,quitte à passer les rattra<strong>pages</strong>. D’autres sont moins impliqués, et ne vont pas au bout du cursus, d’autant plusque dans l’animation, le diplôme n’est pas obligatoire, sauf pour diriger les accueils de loisirs, ce qui n’est pas laseule perspective. D’après les entretiens, certains stagiaires, à peine un quart, trouvent des postes stables : enCDI dans un comité d’entreprise, dans une collectivité (ex : responsable du bureau information jeunesse,directeur d’accueil de loisirs) ou une association, auprès de publics handicapés… Le bouche à oreille fonctionnebien. Des opportunités existent : en travaillant comme animateur dans une structure, l’occasion peut se présenterd’y remplacer une personne (ex congé maternité). Ces postes semblent désormais rares en région, plusaccessibles en Ile de France, mais il faut trouver à se loger ou avoir le permis de conduire. Plusieurs sontassistants d’éducation ou de vie scolaire en collège, et semblent, en attendant mieux, satisfaits d’avoir un emploià l’année, mais renouvelable.D’autres, ayant moins de contacts dans les réseaux, ou moins chanceux, n’ont trouvé que des postes précaires,des petits contrats ou contrats aidés temporaires, beaucoup n’ont rien trouvé et sont dans des situations difficiles,voire très difficiles actuellement.<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


127Après quelques expériences et/ou quelques mois de chômage, certains acceptent des conditions précaires, unsalaire plutôt faible (9€/H, ou autour de 1 300€ brut mensuel), et se retrouvent dans la même situation que s’ilsétaient titulaires du BAPAAT, du BAFA ou même sans diplôme, alors qu’ils s’attendaient à mieux après les effortsfaits pour obtenir le BPJEPS. Leur diplôme leur permet facilement d’accéder à ces postes car la CAF exiged’avoir un quota de personnel qualifié. D’autres abandonnent le secteur pour s’orienter en fonction desopportunités locales ou de leurs envies. Quelques uns, très motivés pour donner de soi, faire partager desvaleurs (citoyenneté etc.) sont tombés de haut en se confrontant aux réalités professionnelles, aux relations avecles élus ou les responsables et au manque de moyens : ils quittent le métier pour des raisons d’ordre moral plusque matérielles.Les avis sur la formation sont partagés. Cela dépend beaucoup du stage en entreprise et de l’accompagnementqui est fait. Parmi les diplômés qui occupent un emploi, certains repassent le BAFD, jugé plus complet.Les stagiaires de la formation BPJEPS animation sociale : on distingue différents types de profils :Ceux qui travaillaient déjà en maison de retraite, établissement spécialisé… et cherchent soit à changer de métier(ex aide soignante qui voudrait davantage donner du temps aux résidents alors qu’elle a l’impression de faire dessoins à la chaine), soit à être reconnus alors qu’ils sont déjà animateurs, parfois à mi temps. Ces personnes sontparties en formation à leur initiative ou à la demande de l’employeur selon les cas : il n’a pas été facile pour ellesde « retourner à l’école », se remettre à « faire des devoirs » ou « apprendre des leçons ». Mais les apportsthéoriques leur ont donné de l’assurance et permis d’être plus efficaces. Elles ont ensuite repris leur emploi, maissouvent avec les mêmes fonctions, le même salaire. Elles sont parfois plus qualifiées que leur tuteur, qui, lui estmieux payé. Après quelques mois de tensions pour avoir une reconnaissance, l’une d’elle a obtenu uneaugmentation de 88€. Parmi ces exemples, l’une est assez satisfaite car l’existence d’une association derésidents dans l’établissement lui permet d’obtenir quelques subventions, d’organiser un marché de Noël etc. etainsi de financer des activités pour les personnes âgées. De nombreuses structures sont en attente durenouvellement de la convention tripartite avec l’ARS 29 et le Conseil Général, pour savoir si elles pourrontembaucher ou pas : normalement, un demi poste au moins d’animateur doit être prévu. Parfois, on compte unanimateur pour 80 personnes et deux au-delà… c’est bien insuffisant car il y a des besoins pour trois à quatre,mais pas assez de moyens.Les plus jeunes qui étaient sans emploi auparavant ont beaucoup de difficulté à trouver un poste. Le métierd’animateur social est peu développé dans les structures du secteur sanitaire, la formation, récente, est encoremal connue, surtout en région. Comment convaincre un directeur qu’il faut consacrer un budget à l’animationalors qu’il a déjà du mal à avoir suffisamment de personnel soignant ? C’est mission impossible pour un jeunestagiaire, extérieur à la structure… Certains ont repéré des postes en Ile de France, où le métier et la formationsont davantage reconnus, mais n’ont pas pu donner suite car ils n’ont pas le permis de conduire, pas delogement à proximité, et le déplacement quotidien est trop long et coûteux. D’autres n’ont rien trouvé « je suistrop âgée, ma fille, également titulaire d’un BPJEPS, est trop jeune et sa collègue de promotion est enceinte…».Quelques uns ont trouvé des contrats à temps partiel dans les centres sociaux, ou les MJC. Certains cumulentalors un nombre d’heures et de déplacements hebdomadaires considérables, difficile à gérer. D’autres saventqu’ils ne seront pas reconduits à l’issue de leur CDD. Quelques uns poursuivent en formation DEJEPS, enespérant trouver mieux après.29 Agence régionale de santé<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


Le BPJEPS « animation sociale » leur semble ouvrir plus de portes que le « loisirs tous publics », plus orientévers les enfants et les accueils de loisirs, mais il leur manque le BAFD, pour pouvoir en assurer la direction.L’UCC direction d’accueil de loisirs serait un bon complément de formation pour élargir leur employabilité.128Pendant leur stage, qu’ils ont parfois bien du mal à trouver (plus de 4 mois pour certains), l’accompagnement parle tuteur est variable. Certains ont été très bien accompagnés, tandis que d’autres ont eu du mal à trouver untuteur qualifié, ou qui connaisse suffisamment la formation pour bien les conseiller.Les stagiaires de la formation DEJEPS : ils proviennent de Haute et Basse-Normandie, et sont titulaires soitd’un BEATEP, d’un BPJEPS (ex cirque, APT), et veulent évoluer vers un poste à responsabilité, soit d’uneformation universitaire (ex master) et cherchent le coté pratique du métier. D’autres souhaitent créer leur structureet ont besoin de méthodologie.La formation est très enrichissante, les a transformés, consolidés, mais elle est longue (statut de stagiaire peurémunéré, épuisement des droits au chômage). Tous s’accordent à dire que c’est indispensable pour acquérir lescompétences et la maturité.Trouver un lieu de stage ne pose pas de problèmes à ce niveau, les structures sont demandeuses, surtout pourun stage long, mais certains candidats ont éprouvé des difficultés pour trouver un tuteur qui connaisse laformation.A l’issue de la formation, ceux qui étaient en emploi l’ont repris et se sentent plus compétents, plus légitimes.Quelques uns travaillent désormais dans la structure qui les a accueillis en stage, d’autres ont quitté la région,d’autres ont trouvé un poste mais avec un petit contrat (CDD) ou ont accepté n’importe quel emploi (ex assistantd’éducation), mais beaucoup sont au chômage. Ils ne sont pas tous mobiles : plusieurs sont chargés de famille etne souhaitent pas quitter la région. La reconversion, pour ceux issus d’un autre milieu professionnel ne semblepas facile : un stagiaire ayant quitté une bonne situation (dans le commerce), pour se « consacrer à l’humain », etse réorienter vers le social, ne trouve pas de poste car il n’est pas issu de ce milieu professionnel. Demandeurd’emploi arrivant en fin de droits et chargé de famille, il regrette amèrement ce « miroir aux alouettes ».Le marché de l’emploi semble actuellement restreint en région : on trouve 6 à 7 fois plus d’annonces en Ile deFrance. Les employeurs connaissent peu le diplôme : il faut le vendre. Les candidats ne sont parfois même pasretenus sur leurs compétences pour les entretiens…Les stagiaires de la formation activités pugilistiques : les stagiaires, issus de toute la France, ont pour objectifde « vivre de leur passion ». Souvent anciens boxeurs professionnels, ou ayant déjà un emploi stable « pourgagner leur vie », (ex à La Poste), ils ont suivi la formation pour s’orienter davantage vers l’encadrement de cesactivités. Ils ont des parcours assez hétérogènes :L’un souhaite s’installer à titre privé, ouvrir une salle et proposer des concepts nouveaux à toutes sortes depublics, mais se heurte à des difficultés financières car la demande existe mais n’est pas toujours solvable. Or,sous statut privé, il ne peut bénéficier d’aucune subvention ou aide. D’autres travaillent dans des associations,souvent ponctuellement, car les installations sont saturées. Selon les orientations des collectivités, ils peuventêtre aidés pour faire de la médiation dans les quartiers sensibles, ou pas du tout si cet aspect n’intéresse pas lesélus.Quelques uns encadrent des activités pugilistiques en complément d’un autre emploi (intérim, réinsertion),d’autres travaillent à temps presque plein dans un gros club. Un autre est embauché, grâce au BPJEPS, dans<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


129une collectivité pour développer des activités auprès des jeunes des quartiers difficiles, puis évolue en s’adaptantaux besoins de l’employeur, comme directeur d’accueil de loisirs, d’où l’importance de la polyvalence. Un autretravaille en tant qu’indépendant dans de nombreuses structures, et notamment pour la fédération.La formation a été bien vécue par ces personnes à qui l’école a pourtant souvent laissé d’assez mauvaissouvenirs. Pour certains, cela aura été l’occasion d’obtenir leur premier diplôme et de s’insérer dans le mondeprofessionnel. D’autres ont abandonné, repris leur ancien métier : pour les filles, il est encore plus difficile de sefaire une place dans ce milieu.<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


1304. Zoom sur les activités pugilistiquesCe secteur particulier a été étudié plus particulièrement suite aux propositions du comité de pilotage car seulesdeux formations au BPJEPS sont mises en place en France, dont l’une en Haute-Normandie.Les activités pugilistiques sont organisées par différentes fédérations : l’une est olympique, d’autres sontagréées donc reconnues par le ministère des sports. Mais des « sections pugilistiques » existent aussi au sein defédérations multisports ou d’autres (ex : la fédération de police) :- La fédération de boxe anglaise (olympique)- La fédération full contact et disciplines associées (DA)- La fédération de sports de contacts et disciplines associées- La fédération de boxe française savate et disciplines associées- La fédération de muay thai et disciplines associéesAu sein de chaque fédération, les clubs et licenciés ne sont pas extrêmement nombreux, mais l’ensemble desactivités représente cependant un certain volume, qui nécessite un regard particulier.Les activités pugilistiques sont attractives auprès des différents publics, mais souffrent d’une mauvaise image,que ne subit pas, par exemple, la fédération de judo, qui a su mettre en avant l’aspect éducatif du sport, former etqualifier ses encadrants, inciter à l’embauche des diplômés (professionnalisation) etc.De même, les activités pugilistiques possèdent, outre leur intérêt sportif, un aspect éducatif intéressant àvaloriser: travail du comportement, respect des règles, contrôle de l’agressivité, maîtrise de soi, savoir être, prisede précautions par rapport à la santé etc. Elles favorisent le mixage de publics d’âges et d’origines socialesdifférents. Elles peuvent être considérées comme un outil social permettant de structurer les jeunes, en réadapterou rééduquer dans certains cas.Les activités pugilistiques cherchent à conquérir des nouveaux publics, en proposant des produits nouveaux,attractifs (ex : loisirs non compétitif, comme ont su le faire d’autres disciplines), tout en restant accessiblesfinancièrement. Elles pourraient se développer davantage avec plus de moyens financiers : il faut trouver dessources de revenus, des subventions, des partenariats, des aides etc. Or les bénévoles de ce milieu ne sontsouvent pas très habitués à la gestion administrative des associations, méconnaissent souvent lesfonctionnements et les dispositifs qu’ils pourraient mobiliser. Ainsi, le dispositif d’accompagnement éducatif parexemple, permettrait de développer davantage ce type d’activités, dont l’essor est encore limité, même si lademande existe.Les activités se multiplient, avec de nombreux concepts : sur fond musical, ludiques, « energy full », « aéro kickboxing », « body contact » etc., correspondant à des publics de plus en plus diversifiés : les jeunes des collèges,lycées, universités, les adultes dans un but non compétitif (les salles de fitness ne s’installent pas dans lescertains quartiers), les femmes, les séniors, la population carcérale pour canaliser l’agressivité etc.Le diplôme du BPJEPS est délivré au titre de la spécialité « activités pugilistiques » et au titre de 5 mentions :- kick boxing ;- muay thaï ;- boxe anglaise ;- boxe française - savate ;- full contact.Une multitude de brevets fédéraux existe aussi, ne permettant pas d’activité rémunérée. Un CQP (Certificat deQualification Professionnelle) savate boxe française permet un encadrement contre rémunération, limité dans letemps (360h/an, soit quelques heures hebdomadaires).<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


131Les diplômés : au départ, de nombreuses personnes déjà en situation professionnelle ont validé le BPJEPS,diplôme qui leur permet d’encadrer contre rémunération, par validation des acquis de l’expérience (VAE) pour uncertain nombre d’entre eux. D’autres personnes plus jeunes, parfois des « assistants moniteurs » ont ensuite prisle relais, et sont entrés en formation, afin de développer leurs compétences et pouvoir, si ce n’est « vivre de leurpassion », tout au moins enseigner à temps partiel, en complément d’autres activités professionnelles. Quelquesuns, issus d’un autre secteur professionnel, choisissent de se reconvertir dans le cadre d’un congé individuel deformation.Les emplois : on distingue différents types d’emplois et divers statuts :- Le plus courant est celui de salarié à temps partiel ou vacataire dans une association, et même souvent dansplusieurs salles : club locaux, clubs universitaires, clubs de police… Posséder le BPJEPS permet d’êtrereconnu localement, de pouvoir disposer d’une salle, créer un club, mettre en place des activités etc.- D’autres travaillent pour une collectivité territoriale, comme animateur /éducateur sportif et interviennent dansles quartiers, dans les collèges ou lycées, parfois en complément d’un autre poste : gardien d’installations,animateur voire directeur d’accueil de loisirs. Ici, la polyvalence est une nécessité. Le BPJEPS, quelque soitsa spécialité, permet d’accéder à la fonction publique territoriale.- Quelques uns s’installent à leur compte, mais sans possibilité de subventions ni contrats aidés, ils doiventfaire un gros effort de communication, marketing pour se créer une clientèle leur permettant d’en vivre.Répartition des activités en France : la carte ci-dessous montre que le nord de la France, et en particulier la régionparisienne et la Haute-Normandie, offre une densité d’installations importantes, que complètent le Nord Pas deCalais, la Bretagne et les Pays de Loire. Les premiers clubs se sont d’ailleurs implantés en Haute-Normandie, oùsiège une des fédérations.Source : recensement des équipements sportifs du ministère, mai 2011<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


Les activités pugilistiques en Haute-Normandie : d’après les graphiques ci-dessous, l’activité la plusreprésentée en région est le full contact, suivi de la boxe olympique puis française :132Source : ministère des sports, statistiques 2009 : nombre de clubs sports de contact non communiquéSource : ministère des sports, statistiques 2009Mais si on intègre l’Ile de France, voisine, le volume augmente fortement, on dépasse alors 40 000 licenciés. Lebassin d’emploi de la Haute- Normandie est restreint et une formation ne peut s’envisager qu’en inter région,incluant l’Ile de France. Le graphique ci-dessous permet de comparer le volume des 2 régions.Source : ministère des sports, statistiques 2009<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


133La volonté de qualifier l’encadrement a conduit à la mise en place de formations au BPJEPS activitéspugilistiques dès sa création en 2002, en Haute Normandie : au Havre (en raison des installations) puis à Vernon(plus proche de Paris) et désormais à Rouen, d’accès plus facile.Evolution des entrants en formation en Haute-Normandie: on observe un nombre important de haut-normandsles deux premières années, puis les candidats ayant un financement furent moins nombreux, et mêmeinsuffisants pour démarrer une formation en 2006-2007.Peu à peu, les effectifs baissent et les stagiaires viennentd’origines géographiques plus éloignées, issus généralement de la région parisienne ou de Normandie : le seulautre centre de formation à ce BPJEPS se situe au CREPS de Vichy, donc très loin.Source : <strong>DRJSCS</strong> de RouenCaractéristiques des stagiaires entrants en formation, d’après l’enquête réalisée par la <strong>DRJSCS</strong> Essentiellement masculins Niveau scolaire varié allant du BEP-CAP au bac + 4 années d’étude Leur situation avant l’entrée en formation est le plus souvent demandeur d’emploi, mais aussi salarié(dans le sport, l’animation ou hors champ), parfois semi professionnel dans leur discipline, plus rarementétudiant. Certains encadrent déjà bénévolement, assistent leur entraîneur, tout en travaillant parfois dansun tout autre secteur (manutention, gardiennage, intérim…). Quelques uns travaillent cependant dans lemilieu sportif ou l’animation. Ceci induit des financements hétérogènes : Conseil régional pour les demandeurs d’emploi, Congéindividuel de formation pour les salariés, certains font partie du dispositif PAS (Parcours Animation Sport)et bénéficient de financements divers. Une participation personnelle est souvent nécessaire en complément du financement obtenu. Certains réussissent les tests et souhaitent rentrer en formation, mais n’ont pas anticipé suffisammentpour obtenir le financement. Leur motivation principale (ici comme dans tous les domaines de l’animation et du sport) est de « suivreune formation adaptée au métier envisagé », « vivre de ma passion », « enseigner, transmettre mapassion ». Les encadrants bénévoles voudraient parfois bien pérenniser un emploi, car ils sont ensituation précaire. D’autres, en cours de reconversion professionnelle suite parfois à un licenciement,cherchent à changer de secteur. Quelques soient les années, l’entrée en formation n’est jamais provoquée par la demande del’employeur, ni par le souhait d’obtenir une promotion. Voici les motivations invoquées :<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


1342004-2005Principale motivation de inscriptionJe voudrais changer de secteur2Il m'est difficile de trouver du travail dans ma branche professionnelleJe souhaite obtenir une promotionC'est pour conserver mon emploi, péréniser et devenir permanent3C'est la formation la plus adaptée au métier que j'envisage9C'est pour trouver un emploi2C'est à la demande de mon employeurAutres 32005-2006Principale motivation de inscriptionJe voudrais changer de secteurIl m'est difficile de trouver du travail dans ma branche professionnelleJe souhaite obtenir une promotionC'est pour conserver mon emploi, péréniser et devenir permanent2C'est la formation la plus adaptée au métier que j'envisage11C'est pour trouver un emploi4C'est à la demande de mon employeurAutres 22007-2008Principale motivationJe voudrais changer de secteur3Il m'est difficile de trouver du travail dans ma branche professionnelleJe souhaite obtenir une promotionC'est pour conserver mon emploi, péréniser et devenir permanentC'est la formation la plus adaptée au métier que j'envisage12C'est pour trouver un emploi7C'est à la demande de mon employeurAutres 1<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


1352008-2009Principale motivationJe voudrais changer de secteur5Il m'est difficile de trouver du travail dans ma branche professionnelleJe souhaite obtenir une promotionC'est pour conserver mon emploi et devenir permanentC'est la formation la plus adaptée au métier que j'envisage10C'est pour trouver un emploi2C'est à la demande de mon employeurAutres2010-2011Principale motivationJe voudrais changer de secteurIl m'est difficile de trouver du travail dans ma branche professionnelleJe souhaite obtenir une promotionC'est pour conserver mon emploi et devenir permanentC'est la formation la plus adaptée au métier que j'envisage6C'est pour trouver un emploiC'est à la demande de mon employeurAutresLes diplômés de la <strong>DRJSCS</strong> de Rouen : d’après le graphique ci-dessous, le nombre de diplômes délivrés variede 10 à 40 selon les années, puis plus aucun en 2010 car la formation n’avait pas démarré. On observe aussil’importance de la validation des acquis professionnels dans ce secteur.Source : <strong>DRJSCS</strong> de Rouen<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


136Répartition par mention : au départ, les diplômes les plus nombreux étaient délivrés dans la mention full contact,puis sont arrivés ceux de la savate boxe française, et à partir de 2008, un nombre important en kick boxing etmuy thaï.Source : <strong>DRJSCS</strong> de RouenInsertion professionnelle des diplômés de Haute-Normandie : l’enquête réalisée en Haute-Normandie,chaque année, 7 mois après l’obtention du diplôme, même si elle n’est pas exhaustive car il est difficile deretrouver l’ensemble des diplômés, nous donne cependant les indications suivantes :Nombre derépondantsSituationprofessionnelle(Plusieurs réponsespossibles)Type de posteType de contratNombre d’heure detravail par semaineDiplômés en 2005 Diplômés en 2006 Diplômés en 2008 Diplômés en 20095 9 8 92 en emploi1 demandeurd’emploi2 à nouveau enformation1 autre(Non demandé lapremière annéedans l’enquête)1 CDD, 1 CDI,1 à son compte2 non réponses2 temps partiel,1 temps complet6 en emploi2 demandeursd’emplois1 à nouveau enformation4 animateurssportifs5 en emploi3 demandeursd’emplois4 animateurssportifs1 responsable destructure3 CDD, 3 CDI, 2 CDD, 2 CDI,1 à son compte1 de 10 à 19h5 de 20 à 34h2 moins de 10h1 de 20 à 34 h1 à 35 hEmplois multiples 1 3 3 3Département duTous hors régionlieu de travailHaute-Normandie(Non demandé lapremière annéedans l’enquête)4 en Seine-Maritime,2 hors région<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre20115 en emploi3 demandeursd’emplois1 autre situation6 animateurssportifs2 CDD, 1 CDI,2 à leur compte1 Autre4 moins de 10h1 de 20 à 34 h1 à 35 hTous hors régionHaute-Normandie


137Globalement, les diplômés de ce BPJEPS trouvent un emploi en lien avec leur formation, plus souvent à tempspartiel qu’à temps plein, soit en CDD (mais peu en contrat aidé), soit en CDI, soit à leur compte. Ils occupentgénéralement plusieurs postes dans des structures différentes, qui peuvent être associatives, privées ou descollectivités territoriales.Quelques uns poursuivent une formation, ou souhaitent le faire prochainement, (DE JEPS) mais rarement dansune autre mention.Ceux qui n’ont pas d’emploi n’ont ni démissionné, ni été licencié, arrivent parfois en fin de contrat, mais sontsouvent dans des situations transitoires « autres », comme peuvent l’être souvent les jeunes à l’issue de leurformation.Globalement, ils sont satisfaits voire très satisfaits de leur formation.Les détails de ces enquêtes sont données dans le document « l’insertion professionnelle des diplômés parformation » réalisé chaque année et mis en ligne sur le site Internet de la <strong>DRJSCS</strong>.<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


1384 ème partie : Perspectives et préconisations1. Atouts et faiblesses de la régionLa Haute-Normandie présente un certain nombre d’atouts :Un potentiel d’activités riches et variées, incluant : bord de mer, fleuve, rivières, lacs, forêts, voies vertes,bases de loisirs etc. La proximité de l’Ile de France, qui amène beaucoup de clientèle pour les fins de semaines (ex enéquitation) Des réseaux de communication faciles, ce qui n’est pas le cas en zone de montagne... Une dynamique d’emploi favorisant les groupements d’employeurs, les emplois tremplins dans le sport,les contrats aidés CUI-CAE, le Plan Animation Sport, le Plan Sport Emploi Le nombre d’emplois dans le sport est par conséquent plus élevé que dans d’autres régions voisinescomparables. Le département de l’Eure soutien le sport et le tourisme, et notamment la filière équine, celui de Seine-Maritime propose également différents dispositifs comme le ludisport, Pas’sport 76, Printemps du sport…Une offre de formation diversifiée : Dans l’animation, allant du niveau V (BAPAAT) au niveau II (DESJEPS) prévu en septembre 2011, avec lesspécialités les plus courantes. Dans le sport, centrée sur le niveau IV, qui est le cœur du métier, mais avec huit spécialités différentes. Cesformations sont complétées par des CQP ou des brevets fédéraux dans de nombreuses disciplines. Desparcours aménagés (formations pro) sont proposés à certains professionnels en poste, leur permettantd’acquérir un diplôme, comme pour les cavaliers professionnels en équitation. Des formations pré-qualifiantes permettent de mettre à niveau ceux qui en ont besoin et de confirmer leurchoix professionnel. Des parcours professionnels, comme par exemple « jeunes en responsabilité » ont été expérimentés parl’APSL 27 dans l’Eure, permettant d’élargir les compétences des jeunes en favorisant leur insertion sociale etprofessionnelle. Certaines collectivités des deux départements offrent des aides financières pour se former(permis, BAFA…) en contrepartie d’un travail collectif (exemple : contrat partenaire jeune). Un Conseil régional fortement investi dans la formation des demandeurs d’emploi,Des infrastructures permettant une politique par territoire, à dynamiser : cinq centres régionaux de lajeunesse et des sports (CRJS), situés au Havre, à Yerville, Petit Couronne, Vernon et Léry Poses.Des athlètes de haut niveau : 5 médaillés olympiques et 6 champions du monde, en gymnastique (saut decheval), natation, boxe, tennis de table handisport, aviron, et canoë-kayak.<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


139Cependant, la région connaît également quelques faiblesses :Au niveau de la structuration : Un mouvement associatif éclaté, composé de petites structures isolées avec peu de moyens, peustructuré en réseaux, (certaines ne sont affiliées nulle part) car elles ont des difficultés pour certaines àtravailler ensemble. Le tissu associatif ne permet guère de développer des emplois à temps plein. Des bénévoles dynamiques peu nombreux qui ne trouvent pas de relève, mais ce n’est pas spécifiqueà la région. Les personnes qui ont un emploi sont actuellement très peu disponibles et celles qui n’enn’ont pas cherchent avant tout une source de revenus. Les projets de développement -qui serontdemandés pour obtenir les subventions du CNDS- sont rares. Les responsables d’associations ont perduleurs repères entre les attributions départementales et régionales du sport, de la politique de la ville, de ladynamique du territoire. L’absence de CREPS, de maison du sport, ou des associations ne favorise pas la mutualisation deleurs moyens. L’absence de CDESI dans l’Eure: Commission Départementale des Espaces, Sites et Itinéraires. Les actions en faveur des quartiers sont assez peu nombreuses et pourraient être développées. Les installations sportives sont fréquemment saturées, (piscines, gymnases…), ce qui freine ledéveloppement de certaines activités, alors que des besoins existent.Au niveau de l’emploi et de la formation : Un niveau de formation globalement peu élevé, allant de pair avec une forte proportion de jeunes. La proportion de CDD par rapport aux CDI est supérieure aux autres régions. Les employeurs rencontrent des difficultés de recrutement d’une manière générale pour les emploissaisonniers (les gens partent dans des régions plus attractives) et en milieu rural. L’animation ne bénéficie ni des emplois tremplins ni de dispositif comme le Parcours Animation Sport Des départs en retraite sont envisagés, essentiellement dans la gymnastique volontaire La main d’œuvre est dans certains cas peu qualifiée, mais les professionnels utilisent rarement laformation professionnelle continue, les contrats de professionnalisation et les formations enapprentissage sont trop rares. Peu de communication actuellement sur la VAE, alors qu’une campagne avait été lancée par la Région ily a quelques années. Peu d’actions sur la reconversion professionnelle des sportifs de haut-niveau 30 Peu de promotion des diplômes du champ : auprès des prescripteurs, des candidats potentiels (ex avecla cité des métiers, le CRIJ 31 ), par manque de temps et de moyens humains à la <strong>DRJSCS</strong>.Difficultés de recrutement pour : les directeurs d’accueils collectifs de mineurs, et animateurs en milieu rural les maîtres-nageurs saisonniers, des prestations ponctuelles en milieu rural en tennis, tennis de table, roller, tir à l’arc, canoë-kayak,aviron… les remplacements d’une manière générale, prévisibles (congé maternité) ou non (santé, accident).30 Un lycée privé envisage d’expérimenter une formation au BPJEPS Activités aquatiques en apprentissage, pour d’anciens joueurs dehockey, qui pourrait ensuite être proposée à d’autres sportifs de haut-niveau.31 Centre Régional Information Jeunesse<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


1402. Activités en développement, pratiques émergentes, compétences utilesCette étude aura permis de mettre en avant certaines évolutions des pratiques à prendre en compte :L’évolution actuelle de la société est caractérisée par l’individualisation des activités au détriment du groupe etune multiplication des activités de loisirs: de plus en plus d’activités nouvelles sont proposées pour attirer lespublics qu’il faut séduire car la concurrence avec la télévision et les nombreux jeux sur écran est forte.Dans le domaine de l’animation :Beaucoup de familles rencontrent des difficultés croissantes, d’ordre social, économique, professionnelle et sontconfrontées à des problèmes complexes : les publics à prendre en compte sont beaucoup plus difficiles.On observe dans certains cas un décalage entre une demande de « prestations de services », de la part desparents ou enfants qui ont une attitude de consommateurs et une offre d’activités souvent sous statut associatif,qui voudrait plutôt avoir un but « éducatif », et où l’on demande aux familles de s’investir bénévolement.De plus en plus, les collectivités cherchent à proposer aux publics jeunes et adolescents des espaces d’accueil,proposant des activités ou des services, comme le « point jeune », afin de faciliter leur insertion sociale puisprofessionnelle. Les animateurs doivent alors innover pour capter un public d’adolescents plutôt « volatile ».Parmi les problématiques nouvelles, l’éducation à l’environnement et le développement durable sont à intégrermassivement dans toutes les pratiques. Ce n’est pas nouveau, mais cela reste d’actualité.La prise en compte des réseaux sociaux, la prévention des usages et des risques est de plus en plus demandéepar les structures, qui montent des projets dans ce sens.Une demande existe dans le domaine des sciences et techniques, qui permettent de consolider le socle desconnaissances évoquées par l’Education nationale.Les projets européens sont peu connus dans la région : ils permettent pourtant de sortir les jeunes à l’étranger,de les confronter à d’autres modes de vie et de désenclaver une partie de la population qui n’a guère accès à cesexpériences. Peu de personnes savent monter ces projets pourtant attractifs et utiliser les financements octroyés.Enfin, les activités du cirque semblent se développer et les offres d’emplois ou demandes de vacations dans cedomaine en témoignent.Dans le domaine du sport :Les activités de loisirs, bien être, santé sont toujours en expansion, comme le montre l’enquête « pratiquesphysiques et sportives » du ministère des sports, réalisée en 2010, déjà citée.Les activités à l’attention des séniors et des jeunes enfants continuent de se développer, d’autant plus que cesont des publics intéressants à capter car disponibles à des créneaux horaires inoccupés. Or beaucoup deprofessionnels travaillent à temps partiel en soirée, et cherchent des heures pour compléter leur emploi du temps.Les structures souhaitent s’orienter aussi de plus en plus vers les publics handicapés, à qui elles peuventproposer des activités adaptées, à des créneaux horaires libres. De plus, les crédits et subventions s’oriententvers les publics en difficulté ou défavorisés, dans les quartiers sensibles. Plusieurs fédérations ou clubssouhaitent donc se lancer dans cette direction.<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


141Dans l’Eure, les disciplines bien développées sont : le football, l’équitation, le tennis, le hand-ball, la gymnastiquevolontaire, le judo, le golf, le rugby, l’escrime. L’escalade y est très dynamique.En Seine-Maritime, les disciplines qui fonctionnent bien ou ont des projets de développement sont, d’après lesacteurs rencontrés : la gymnastique volontaire (EPGV, EPMM), la gymnastique, le tennis, le football, l’athlétisme,le basket-ball, le hand-ball, le rugby, le roller, le VTT, le kayak de mer, la randonnée pédestre (marche active,nordique)…Enfin, parmi les activités montantes, les personnes interrogées ont cité : les activités de pleine nature, la marcheactive ou nordique, le BMX, les sports collectifs, la voile, le canoë kayak, l’escalade, le roller, le football américain,le frisbee … Quelques ligues ont des projets de développement : l’escalade, l’escrime, le badminton, le judo…Compétences utiles Fidéliser la clientèle, être convivial Se vendre, communiquer ; développer des activités, innover Dynamiser la structure Organiser des évènements, des manifestations, des projets Eduquer à l’environnement, au développement durable Prendre en compte l’environnement des publics Créer des liens avec les familles Ecouter et accompagner les publics (en respectant la confidentialité) Prendre en compte les réseaux sociaux Favoriser la cohésion sociale Maîtriser les bases de l’informatique et d’Internet Connaître les mécanismes des projets européens pour désenclaver le milieu rural Connaître les bases de la législation du travail, les différents statuts : salariat, auto entreprise,groupements d’employeur…<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


1423. Préconisations pour le domaine de l’animationAu niveau V, le BAPAAT (options de l’animation) :L’étude approfondie de ce secteur, réalisée en 2008, montre que les diplômés du BAPAAT, dont le nombreprogresse légèrement chaque année, travaillent le plus souvent dans des collectivités territoriales ou desassociations, d’animateur périscolaire ou en accueil collectifs de mineurs. Ces postes sont répartis dans toute larégion, comme le montrent les cartes localisant les accueils de loisirs par exemple. Les conditions de travail ysont précaires : à temps partiel, fractionnées entre le matin, la pause méridienne, le soir, les vacances scolaires,ce qui implique une localisation géographique de proximité. Les contrats sont généralement à durée déterminée :contrat d’engagement éducatif pour les vacances, contrats aidés (CUI-CAE), CDD de courte durée. La rotationest donc importante et les offres et demandes d’emploi très nombreuses. De ce fait, les animateurs socioculturelsde sport et de loisirs figurent parmi les métiers les plus recherchés en Haute-Normandie, comme en France, mais80 à 85% des offres sont saisonnières. Dans un premier temps, ce mode de vie est accepté par des jeunescherchant à s’insérer dans le monde du travail. A moyen terme, ils aspirent à des conditions plus stables ou plusrémunératrices, ce qui conduit certains à abandonner le secteur. D’autres vont tenter d’évoluer dans ce milieu, seformer soit au BAFD, s’ils trouvent le financement car ce dernier, très prisé par les employeurs, n’est pas financépour les demandeurs d’emploi, soit au BPJEPS, s’ils en ont le niveau et la possibilité.Les employeurs sont tenus aux obligations règlementaires liées à la règlementation des accueils collectifs demineurs qui fixe des quotas d’encadrement et à l’injonction de la CAF (Caisse d’allocation familiale) qui imposeun niveau de qualification des animateurs. Cependant, tout en respectant ces contraintes, ils choisissent leurpersonnel davantage sur leur savoir être et leur comportement, qu’en raison de leur diplôme : BAFA en cours oucomplet, (obtenu en 15 jours), BAPAAT, (dont le terme assistant induit un mauvais positionnement dans la« hiérarchie »), BPJEPS etc.Les titulaires du BAFA sont capables d’organiser des activités, ceux du BAPAAT sont capables de mettre enplace un projet d’activités. Mais derrière cette nuance, les employeurs préfèrent parfois des titulaires du BAFA,qui sont des étudiants avec davantage de maturité, que des jeunes diplômés du BAPAAT, sans trop d’expérienced’encadrement d’enfants. Les rémunérations proposées sont identiques.La formation au BAPAAT, si les entrants sont bien motivés et conscients des conditions de travail auxquelles ilspourront accéder, permet à des personnes de s’insérer socialement et professionnellement, puis de débuter dansle monde du travail. Une expérience minimale en accueil de loisirs doit être requise à l’entrée, de manière à fairetomber les représentations d’un métier où l’on se contente de « jouer avec les enfants ».L’option « loisirs du jeune et de l’enfant » est plus souvent proposée en région, alors que les employeursconfirment ici leur intérêt aussi pour celle intitulée « loisirs tout publics », qui correspond bien à la polyvalencerecherchée.Les différents supports techniques permettent à l’animateur d’élargir son domaine de compétence, ce qui favoriseson employabilité : dans le sport notamment, ils donnent des prérogatives d’encadrement que n’ont pas lestitulaires du BAFA. Le module de secourisme, Prévention et Secours Civiques de niveau 1 (PSC1) est un autreatout. Il permet de continuer vers le Brevet de Surveillant de Baignade, (BSB) et pourquoi pas, pour certains, versle Brevet National de Sécurité et Sauvetage Aquatique (BNSSA), qui intéresse beaucoup d’employeurs.Beaucoup de ces éléments se recoupent avec l’étude spécifique sur le BAPAAT réalisée simultanément enPicardie, qui préconise certaines évolutions du diplôme, notamment un accès plus facile vers le BAFD pour lestitulaires du BAPAAT n’ayant pas le BAFA, et vers certains allègements en vue de l’obtention du BPJEPS.<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


143Au niveau IV, le BPJEPS :Les études spécifiques sur ce secteur, menées en 2005 pour l’animation culturelle, en 2006 pour l’animationsociale et en 2009, pour les loisirs tous publics, indiquent que les diplômés travaillent dans des structures trèsdiversifiées:- Les collectivités territoriales, maisons pour tous, maisons de quartier, maisons de jeunes et en particuliertoutes celles qui organisent des accueils collectifs de mineurs, emploient surtout des titulaires de laspécialité « loisirs tous publics », que ce BPJEPS permet de diriger. Or la pénurie de titulaires du BAFDperdure et une structure ne peut fonctionner sans un directeur qui en a les prérogatives. Les dérogationsaccordées dans certains cas se font de plus en plus rares.- Les structures à vocation sociale (maisons de retraite, centres sociaux, comités d’action sociale, centresd’hébergement et de réinsertion sociale, structures d’accueils de personnes handicapées ou en difficultéetc.), ainsi que d’autres collectivités locales préfèrent la spécialité animation sociale du BPJEPS depuissa mise en œuvre, qui cible mieux leurs publics.- Les structures à dominante culturelle (ex : maisons de la culture), moins nombreuses, sont souvent plutôtintéressées par une personne diplômée du BPJEPS animation culturelle.En réalité, les trois spécialités intéressent les structures, lorsqu’elles en connaissent le contenu. Mais certainesont encore du mal à différencier les diplômes professionnels et non professionnels et le niveau de responsabilitéqui correspond à chacun. Les employeurs sont exigeants sur le niveau écrit, car les financements de la CAF,aides ou subventions sont conditionnées par des dossiers aujourd’hui plus conséquents, contenant des projets etleurs évaluations.La spécialité « loisirs tous publics »Elle pourrait constituer une suite logique du BAPAAT de cette option, qui demeure assez rarement proposée enrégion. Les stagiaires, à l’issue de la formation BPJEPS souhaitent obtenir un emploi stable, en CDI à temps plein(souvent annualisé) ou devenir titulaires dans la fonction publique territoriale. Ils s’accommodent plus ou moinsbien de situations précaires, contrats aidés etc. Certains, lassés de la précarité qu’ils rencontrent, abandonnentl’animation pour trouver un emploi pérenne. Si les postes de permanents existent, ils ont souvent déjà étépourvus, notamment au moment de la structuration en intercommunalités et à l’époque des emplois jeunes.Certes quelques emplois sont régulièrement proposés, mais il s’agit plus souvent de remplacement que decréation de poste. La situation a changé depuis quelques années : les collectivités emploient moins de titulaireset les associations, inquiètes également pour leur budget proposent moins de CDI.Néanmoins, les accueils collectifs de mineurs éprouvent des difficultés à trouver des directeurs qualifiés 32 , etcette spécialité de BPJEPS les intéresse. Les offres d’emplois sont considérables et la rotation de main d’œuvreimportante dans ce secteur. Reste à fidéliser le personnel, en trouvant des heures complémentaires dans lastructure ou localement… d’où l’intérêt d’une certaine polyvalence et d’une bi-qualification.Le nombre de personnes formées et de diplômés diminue chaque année depuis 2007. Il est tout de mêmenécessaire de continuer à former des animateurs à cette spécialité du BPJEPS, mais dans des effectifsraisonnables : 30 à 35 candidats par an, en les sélectionnant bien sur la motivation et le niveau écrit. Lesconditions d’emploi, dans certains cas précaires, doivent être connues des candidats. Les publics à encadrer32 Les diplômés du BAFD ont diminué de 67 en 2007 à 38 en 2010, soit presque la moitié<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


144connaissent des difficultés de plus en plus importantes. L’approche environnementale et le développementdurable sont toujours des préoccupations importantes à prendre en compte.Les formations pourront être réparties sur les trois grands bassins d’emploi : Rouen, le Havre et Evreux. Lescandidats peuvent aussi trouver un emploi dans les régions voisines : en Basse-Normandie, une seule formationest proposée, tandis qu’en Picardie, les effectifs sont probablement amenés à diminuer.La spécialité « animation sociale »L’étude spécifique réalisée dans ce secteur, préalablement à la mise en œuvre de cette spécialité de BPJEPSidentifie deux types de structures :Le secteur classique, qui comprend :• Les établissements sociaux et de santé publique spécialisés dans le domaine du handicap, l’enfance etl’adolescence en difficulté, la réadaptation sociale, les centres d’hébergement et de réinsertion sociale, lesservices sociaux des hôpitaux etc.• L’action sociale décentralisée et les organismes de protection sociale : l’action sociale municipale etintercommunale, les centres médico-sociaux, les caisses d’allocations familiales, la caisse régionale d’assurancemaladie, les caisses primaires d’assurance maladie etc.Le secteur périphérique ou émergent, où l’on regroupe :• Les structures afférentes à la politique de la ville, l’insertion socioprofessionnelle, la médiation sociale, lesmaisons des jeunes et de la culture, les centres sociaux etc.• Les emplois de services en faveur des personnes âgées ou de la petite enfance.En 2006, les structures intéressées pour recruter dans les cinq années à venir étaient généralement desassociations d’animation socioculturelle et des établissements d’hébergement, en raison de leurs effectifscroissants et de la multiplication des modes d’intervention dans le domaine social. Cependant, l’animation est unsecteur à promouvoir dans ce domaine.L’étude préconisait de former 20 à 40 stagiaires par an, or les entrants dépassent plus souvent la cinquantaine.Le nombre de diplômés est assez variable selon les années, en fonction des dates d’examen. Les personnes quise forment dans le cadre de la formation continue trouvent plus facilement un emploi que les jeunes non issus dece milieu, qui doivent y promouvoir les activités d’animation.Actuellement, la région compte 55 centres sociaux, 30 établissements d’hébergement pour personnes âgéesdépendantes, (EHPAD), 132 structures d’aides aux personnes en difficulté, comme les foyers de jeunestravailleurs, (FJT), centres d’hébergement et de réinsertion sociale, (CHRS), action éducative en milieu ouvert,(AEMO) et 307 établissements pour handicapés : institut médico-éducatif, foyer occupationnel, centre d’aide parle travail,(CAT).Les structures sont confrontées ici aussi à des difficultés économiques et favorisent le recrutement de personnelsoignant à celui des animateurs. Cependant, nombre de structures revoient actuellement leur convention tripartitequi leur permettra de préciser les possibilités de recrutement, et la CAF exige un quota d’animateurs qualifiés.Le nombre croissant des effectifs à prendre en charge continue de s’allonger. Une personne sur six a plus de 65ans, et la population vieillit en raison de l’allongement de l’espérance de vie et de l’avancée en âge desnombreuses générations du baby boom.Il est donc raisonnable de continuer à former des stagiaires dans cette spécialité, environ 30 à 35 candidats paran, dans les trois grandes zones d’emplois, tout en continuant la promotion de l’animation dans le secteur socialet de la formation continue. Cette dernière est généralement plus développée dans les structures à vocationsociale qui emploient beaucoup plus de salariés que les toutes petites associations de l’animation socioculturelle.<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


145La spécialité « animation culturelle »La formation à cette autre spécialité du BPJEPS est récemment mise en œuvre en région. Nous n’avons pasencore de recul sur l’insertion professionnelle des stagiaires, puisqu’ils n’ont pas encore terminé leur cursus. Ilfaudrait vérifier leur insertion professionnelle avant de poursuivre l’expérimentation.Cette spécialité répond aux attentes d’un petit nombre de structures qui recherchent un autre profil d’animateur,maîtrisant des techniques dans différents domaines culturels et capable de médiation entre les publics et laculture. Les perspectives d’emplois existent mais de façon restreinte, les employeurs potentiels étant égalementtouchés par la crise économique. Cette formation fonctionne également avec de petits effectifs dans les régionsvoisines, mais dans des villes éloignées de la Haute-Normandie. Une concertation en inter région seraitintéressante à mener.La spécialité « activités du cirque »La formation n’a jamais été mise en œuvre en région, ni en Picardie et Basse-Normandie, mais est proposée enIle de France et dans le Nord Pas de Calais. Les activités du cirque, sans doute attractives auprès des publics,semblent se multiplier dans la région et quelques offres d’emplois sont proposées dans le secteur. Mais leuranalyse montre qu’il s’agit généralement de prestations de quelques heures hebdomadaires, difficiles à pourvoir,et non d’emplois à temps plein comme le souhaitent les diplômés du BPJEPS après leur année de formation. Deplus, elles ne sont pas suffisamment nombreuses pour justifier de réels besoins de formation.Il ne semble donc pas opportun de mettre en place cette formation en Haute-Normandie.Remarque : une spécialité de BPJEPS intitulée « éducation à l’environnement » est actuellement en projetau ministère et pourrait être créée fin 2011. Cette compétence est demandée par les employeurs, mais leréférentiel précis n’étant pas encore définitivement établi, il est trop tôt pour savoir si cette spécialité correspondaux besoins exprimés.Au niveau III, le DEJEPS :L’étude spécifique à ce niveau réalisée en 2007, préalablement à la mise en place de ces nouvelles formations,avait révélé des besoins en formation dans les deux spécialités alors créées. Elles intéressent beaucoup lesprofessionnels qui souhaitent évoluer dans leur carrière et qui n’avaient pas pu valider le DEFA, certains étantdéjà engagés dans ce cursus. Mais globalement, les perspectives d’emploi à ce niveau sont limitées : beaucoupd’associations sont de très petite taille, et ne peuvent employer, au mieux, qu’une seule personne à ce niveau.D’autres plus importantes, notamment dans le secteur social, ainsi que des collectivités territoriales, ont besoinde professionnels de niveau III, mais le nombre de postes est limité et la rotation de main d’œuvre est plus rare,puisque les personnes installées dans des postes pérennes n’ont guère envie de les quitter.Les responsables des collectivités territoriales préfèrent parfois les formations universitaires dont ils sont souventissus, le concours leur étant plus accessible qu’à des candidats « du terrain », techniciens, ou spécialisés.Rappelons que la confédération des MJC a créé en 2005 une licence professionnelle de "management desorganisations du secteur associatif" en partenariat étroit avec l’Université de Paris 12, accessible aux salariésnotamment par la validation des acquis (VAE).Les structures sont intéressées pour accueillir des stagiaires de ce niveau sur une longue durée, capables demonter des projets conséquents. Il faut veiller à l’insertion professionnelle des diplômés, que trop de stagiairespourraient remplacer dans les structures où les difficultés économiques sont un frein fort à l’emploi.<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


146La spécialité « développement de projets, territoire et réseaux »La mise en place de deux formations de 12 à 15 personnes semblait raisonnable au départ (une dans chaquedépartement ?), mais comme beaucoup de personnes sont déjà qualifiées en région, une des formations auraitpu être remplacée par la suite, par une autre spécialité (orientée vers la coordination pédagogique des activitésassociatives) alors en projet. Cette spécialité n’a pas finalement été créée.Dès 2008, la formation débute, en même temps que les dernières sessions de DEFA, avec près de 40 candidats,donc beaucoup plus que ce qui était envisagé : une session longue et une beaucoup plus courte, qui ne permetmalheureusement pas à beaucoup de candidats de valider leur diplôme : il faut du temps pour changer deposture professionnelle et passer par exemple, d’animateur à directeur… L’année suivante, seule la formationlongue fonctionne, avec 13 stagiaires. Mais en 2010, les deux formations sont à nouveau mises en place, avec26 candidats. Avec les équivalences de diplômes, beaucoup de titulaire du DEJEPS arrivent sur le marché dutravail à une période où la crise économique restreint les perspectives d’embauche.Certes des besoins en qualification existent et cette formation est attractive auprès des animateurs qui veulentévoluer professionnellement, mais il faut rester vigilant et privilégier la formation continue. La réforme descollectivités territoriales pourrait impacter le secteur, mais les perspectives de recrutement sont limitées. Il estimportant de veiller aussi à l’équilibre en inter-région : en Basse Normandie, la formation est proposée dans lesud de la Manche, mais quelques stagiaires plus proches préfèrent venir se former en Haute-Normandie, et deuxformations de cette spécialité sont proposées en Picardie.Il serait raisonnable de former 20 à 25 candidats par an, en inter-région et de privilégier la formation continue.La spécialité « animation sociale »Dans le secteur social, les structures sont souvent plus grandes, avec des effectifs de salariés plus importants.On emploie plus souvent des professionnels de ce niveau, même si l’animation reste à promouvoir.L’étude de 2007 indiquait qu’une formation semblait raisonnable au départ, puisque cette spécialité devait d’abordêtre reconnue par le milieu professionnel, notamment dans la convention collective. Une douzaine de candidatsont ainsi été formés chaque année depuis 2008, ce qui semble prudent. Si l’on veille à l’équilibre en inter-région,cette spécialité n’est mise en place ni en Basse Normandie, ni en Picardie.Ou peut donc développer un peu cette spécialité et former 30 à 35 candidats par an, tout en privilégiantégalement la formation continue. Deux formations peuvent être proposées sur Rouen et le Havre.Au niveau II, le DESJEPS :L’étude de 2007, spécifique à ce secteur, qui portait également sur le niveau II avait mis en évidence des besoinsd’environ une session par an, permettant à des professionnels en poste et/ou en cours de DEFA de valider unniveau II. Cette formation, nouvelle à ce niveau dans l’architecture des diplômes jeunesse et sport, devra être degrande qualité pour se faire reconnaître. Les personnes formées devront maîtriser la gestion administrative etfinancière et le management d’équipe, et posséder une très bonne capacité rédactionnelle car les écrits à fournirsont nombreux et importants. Les directeurs de centres sociaux doivent obligatoirement être diplômés au niveauII dans le cadre de l’agrément par la CAF.La formation n’a pas encore été mise en place en région, le projet a été reporté mais devrait aboutir à la rentrée2011. La Basse-Normandie et la Picardie ne la proposent pas non plus. Il serait donc opportun de former 10 à 15candidats par an, essentiellement dans le cadre de la formation continue. La formation pourrait être partagéeentre Rouen et Le Havre.<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


1474 Préconisations pour le domaine du sportAu niveau V, le BAPAAT, option loisirs de pleine nature, support technique poney :Cette formation est l’une des rares à être proposée en apprentissage. Cela permet à des personnes sansbeaucoup de moyens financiers de rentrer dans une filière professionnelle très attractive, celle du cheval, et d’yfaire une « préformation » tout en étant rémunéré.En se confrontant ainsi aux réalités professionnelles, certains se réorientent vers un secteur qui leur correspondmieux, d’autres confirment leur choix et vont pouvoir soit s’insérer dans ce milieu qui se développe depuisplusieurs années avec la montée en puissance des poney-clubs, soit poursuivre vers le BPJEPS activitéséquestres, qui leur permettra d’encadrer en autonomie et plus tard éventuellement de s’installer à leur compte.Cette formation est proche d’autres formations professionnelles ou fédérales, mais qui ne sont pas proposées enapprentissage. Il est donc intéressant de poursuivre la formation actuelle, d’une promotion de 10 à 15 par an, quipermet d’avoir un diplôme de niveau V dans une filière importante et en développement dans la régionAu niveau IV, le BPJEPS :La spécialité « activités équestres »Le développement des établissements équestres et l’attractivité de la Normandie a naturellement conduit à lamise en place de plusieurs formations à ce BPJEPS, qui est d’ailleurs proposé dans toutes les régions.La mention équitation correspond au plus grand nombre d’établissements, c’est donc la formation la pluscourante. Le tourisme équestre est également porteur d’emploi. Dans une moindre mesure, la mention westernpeut être intéressante car plus rarement proposée en France. En revanche l’attelage, où les perspectivesd’emplois sont limitées, n’est pas mise en place en Haute-Normandie, car les deux régions voisines le font,(Basse Normandie et Picardie), avec des spécialistes reconnus.Cette formation s’est considérablement développée partout en France, avec des effectifs sans doute tropimportants par rapport à la capacité d’emploi, même si le passage de la filière à un taux de TVA réduit a favoriséles recrutements. La Haute-Normandie, soucieuse de maintenir un bon niveau à ce diplôme, a diminué seseffectifs d’entrants depuis 2008, et se stabilise à 35 à 40 diplômés par an. Une des formations est proposée enapprentissage, les autres fonctionnent avec des aides individuelles et des financements personnels. Uneformation « pro »est adaptée pour des cavaliers professionnels qui peuvent être amenés à encadrer des élèvesen compétition et ont besoin d’un diplôme pour cela, même si le BPJEPS n’est pas vraiment la réponse adaptée :le DEJEPS conviendra mieux, mais il n’est pas encore proposé en région.En raison de la situation économique, le développement des clubs pourrait désormais se stabiliser et le niveau deTVA qui risque de remonter aura peut être des répercussions néfastes sur l’emploi. Cependant, il faut tenircompte de la rotation du personnel, assez forte au vu des conditions de travail et du manque de perspectived’évolution de carrière. L’insertion professionnelle étant satisfaisante, il est donc souhaitable de continuer deformer 30 à 40 candidats par an. Une formation de niveau supérieur, correspondant à un niveau de compétenceplus élevé est nécessaire.<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


148La spécialité « activités physiques pour tous »L’étude thématique de ce secteur, réalisée en 2007, montrait que les diplômés trouvaient des emplois, maissouvent à temps partiel, sans réussir à véritablement en vivre. En effet, les collectivités territoriales étaientintéressées à une époque par ce profil polyvalent, mais pour des raisons économiques, les éducateurs sportifsaujourd’hui interviennent moins souvent dans les écoles, et sont plus difficilement mis à disposition des clubs. Lestitulaires de la fonction publique restent dans leurs postes, et les perspectives d’emplois stables sont aujourd’huimoins fréquentes. Idéalement, pour obtenir un emploi à temps plein ou presque, le titulaire de ce diplôme doitélargir ses compétences, avec plusieurs choix possibles :- Passer le BNSSA ou les modules restants du BPJEPS activité aquatiques, afin de travailler commesaisonnier l’été, ou d’encadrer les scolaires au moment où il n’a pas d’autres activités.- Passer la mention forme en cours collectifs du BPJEPS AGFF, qui offre également des perspectivesd’emploi à temps partiel et travailler ainsi dans différentes structures.- Se former aux modules restant pour obtenir le BPJEPS sports collectifs, et intervenir en club si les horairessont compatibles avec ses disponibilités.- Se spécialiser dans certains domaines (canoë kayak, tir à l’arc, roller, escalade…) pour répondre à desdemandes ponctuelles et encadrer dans des petits clubs, notamment en milieu rural.- Se former en gestion, communication, développement pour multiplier ses services auprès des clubs- Obtenir des certificats de spécialisation : directeur d’accueils collectifs de mineurs etc.- Passer les modules restant pour obtenir le BPJEPS LTP et répondre ainsi à la polyvalence recherchée parles petites collectivités.Il serait souhaitable de poursuivre cette formation où l’insertion professionnelle semble satisfaisante, mais limiterlégèrement les effectifs à 20 à 25 candidats par an, dans deux ou trois centres de formations mais enencourageant la polyvalence et la formation continue des professionnels en situation d’emploi à temps partiel.Les activités sont réparties sur l’ensemble du territoire, il est donc possible de maintenir les formations sur leHavre et Evreux, éventuellement Rouen.La spécialité « activités nautiques »La ligue de voile a réalisé ces dernières années un important plan de développement, qui a favorisé la créationde clubs et d’activités sur la façade maritime. Pour accompagner ce développement, elle a mis en place desformations professionnelles adaptées. Ce travail de proximité permet aux diplômés du BPJEPS de s’insérerfacilement dans le milieu professionnel. L’expérience acquise lui permet maintenant de poursuivre ce travail eninter région et en utilisant la formation continue. Une promotion de 10 à12 candidats par an, en inter région avecla Picardie et le Nord Pas-de-Calais qui ne proposent pas cette formation, permet de contenter les besoins decréation ou de remplacement.L’activité étant tout de même difficile à temps plein toute l’année, il serait intéressant pour certains professionnelsde la voile, d’avoir en plus des compétences dans d’autres domaines, par exemple l’escalade, le tir à l’arc… pourcompléter leur activité tout en répondant à des demandes locales, ponctuelles.La spécialité « activités aquatiques et natation »Pour éviter toute confusion avec la précédente, précisons qu’il s’agit ici des activités de baignade, le plus souventen piscine : natation, aquagym et autres. L’étude réalisée récemment en 2010, préalablement à la mise en placede ce BPJEPS, montre que la formation répond bien aux attentes des principaux employeurs, les piscines des<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


149collectivités ou privées en délégation de service public. Les clubs de natation, centrés sur la compétition,préfèrent les entraîneurs possédant les brevets fédéraux. Mais leurs prestations sont souvent de courte duréehebdomadaire. Il serait souhaitable de former 20 à 25 candidats par an, pour répondre à la création de quelquespostes et le remplacement de professionnels en poste. La reconversion professionnelle est pour certainsinéluctable, pour des raisons morales ou de santé.Enfin, les postes saisonniers sont difficiles à pourvoir. D’où l’intérêt pour les formations bi-qualifiantes déjàévoquées. Le niveau technique de ce BPJEPS le rend plus accessible aux titulaires des autres spécialités que nel’était le BEESAN. Idéalement, la formation pourrait avoir lieu par roulement, une année à Rouen, une autre auHavre et une autre à Evreux. Cela pourrait permettre à des publics locaux et peu mobiles de s’insérerprofessionnellement, en proposant si besoin un parcours de formation commençant avec le BNSSA. Enmaintenant la formation toujours sur Rouen les publics sélectionnés sont nécessairement mobiles, et certainsquittent ensuite la région pour trouver des conditions de travail plus intéressantes.Une formation à ce BPJEPS en apprentissage pour d’anciens sportifs de haut-niveau est en projet actuellementdans la région qui pourrait être d’abord expérimentée, puis étendue à des sportifs professionnels d’autresrégions, dans le cadre d’une reconversion.La spécialité « activités de la gymnastique, de la forme et de la force »Cette spécialité de BPJEPS vise différents types d’emplois dans plusieurs domaines selon les mentions : lesmentions gymnastique d’expression ou acrobatique intéressent plus particulièrement les clubs de gymnastique, lamention plateau concerne les clubs de musculation haltère etc. ainsi que les salles de remise en forme, quirecherchent aussi la mention forme en cours collectifs.L’étude réalisée en 2006 sur ce secteur, préalablement à la mise en place de cette formation, montrait desperspectives d’emplois suffisantes pour justifier la mise en œuvre d’une formation dans les 4 mentions précitées,avec des effectifs plus importants pour celle intitulée forme en cours collectifs. L’insertion professionnelle desdiplômés de cette spécialité semble toujours bonne, fréquemment en CDI, mais parfois en temps partiel. La biqualificationpermettrait aux diplômés de travailler davantage pour pouvoir en vivre.Il serait souhaitable de former 20 à 25 candidats par an, répartis dans les quatre mentions, et dans desproportions différentes. La formation, dont une a commencé à Vernon, est actuellement centralisée sur Rouen.De ce fait, les entrants en formation sont généralement proches de Rouen et y restent une fois diplômés. Desperspectives d’emplois existent aussi sur le bassin du Havre, dans les salles de remise en forme et les clubs. Unroulement des formations pourrait être envisagé, permettant à des personnes du Havre d’accéder à cetteformation.La spécialité «sports collectifs »Mise en place en 2008, cette formation d’une vingtaine de candidats par an semble avoir une employabilitécorrecte : les diplômés sont en emploi, mais souvent avec une grande précarité ; contrat aidé, temps partiel. Pourle moment, le BEES1° football est encore proposé en région, mais sa disparition programmée devra être prise encompte dans les effectifs de la mention. Il faudra communiquer d’ailleurs sur cette évolution. La Picardie et laBasse-Normandie n’offrant pas cette formation, il peut être intéressant de la maintenir ici, en travaillant en interrégion, pour 15 à 20 candidats et en déplaçant la formation afin de prendre en compte les autres bassins d’emploiet d’attirer de nouveaux publics au sein des clubs locaux. La polyvalence devra, bien sûr, être encouragée.<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


150La spécialité «activités pugilistiques »La formation en activités pugilistiques ne se justifie pas en région si l’on considère uniquement le bassin d’emploide Haute-Normandie, mais une formation dans le Nord de la France, alors qu’il n’en existe qu’une seule autreailleurs, semble tout à fait raisonnable. La Haute-Normandie possède à ce titre un atout important, de par sasituation géographique entre l’Ile de France, le Nord, la Bretagne et les Pays de Loire qui sont des régions ou lesactivités pugilistiques sont assez développées. De plus, un savoir faire en matière de formation et de certificationdans ce secteur y a été développé et mérite d’être valorisé, en raison de l’histoire et la culture locale. Un seulcentre de formation ayant le «monopole » des formations peut présenter un risque, surtout dans ce secteur« sensible » où existent certaines tensions.La pratique de ces activités pugilistiques pourrait se développer car la demande existe. Cela nécessite unencadrement de qualité, capable également de véhiculer certaines valeurs éducatives et de mobiliser les moyensfinanciers existants pour mettre en œuvre des actions en faveur des quartiers défavorisés.Un gros effort de communication doit être fait auprès des candidats potentiels dans les structures, car lesmodalités d’inscription, de formation et de financement ne sont pas simples, les démarches sont longues et il fautanticiper énormément, ce qui n’est pas une habitude dans le milieu. Les actuels diplômés de ce BPJEPS sont debons prescripteurs, qui peuvent renseigner utilement les candidats potentiels. Le professionnel de ces activitésdevra être capable, outre ses compétences techniques et pédagogiques, de démarcher et conquérir de nouveauxpublics en créant de nouveaux produits, de développer son activité en fonction de la clientèle potentielle, et detrouver des moyens financiers, des créneaux judicieux lui permettant d’obtenir les recettes nécessaires.Il faut en tenir compte dans la sélection des candidats, de manière à éviter les abandons en cours où à l’issue dela formation. Compte tenu de l’éloignement des stagiaires qui viennent souvent d’autres régions, le lieu le pluspertinent sera, à égalité d’installations, celui où l’accès et les possibilités d’hébergement sont les plus faciles. Lerythme d’alternance devra bien entendu aussi tenir compte du caractère interrégional de la formation.La spécialité « activités de la randonnée » :Ces activités concernent essentiellement la randonnée à pied et en vélo, qui connaissent un fort développement.Mais il s’agit le plus souvent de pratiques libres, ou en clubs encadrées par des bénévoles. Les perspectivesd’emplois, par exemple dans des offices de tourisme, ou des structures privées, sont minimes. Un encadrementrémunéré se trouve principalement dans des sites dangereux, comme la baie du Mont Saint Michel, ou la baie deSomme, qui se visitent généralement avec un guide local. Or ce BPJEPS n’est pas obligatoire et en Haute-Normandie, une formation proche existe déjà : le BTS gestion protection de la nature, option animation.Il serait donc peut utile de mettre en place la spécialité « activités de la randonnée », qui aurait pu intéressercertains diplômés en APT dans le cadre d’une diversification d’activités vers les sports de nature. Les supportstechniques du BAPAAT randonnée pédestre, vélo tout terrain et course d’orientation peuvent être valorisés parleurs titulaires pour développer des prestations nouvelles.<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


151Les formations BEES 1°Les BEES en natation et football seront prochainement remplacés par des BPJEPS, le cœur de métier étantl’animation sportive plus que l’entrainement.En revanche, le judo a souhaité faire évoluer le BEES 1° en DEJEPS, pour avoir dans les clubs des spécialistestrès qualifiés de la discipline. Des perspectives d’emplois d’entraîneurs existent en région, à temps partiel. Laplupart des professeurs de judo encadrent entre 5 et 10 h de cours par semaine et ont souvent un autre emploipar ailleurs : professeur de gym en collège ou lycée, commerçant, kinésithérapeute etc.Beaucoup de jeunes débutent le judo en raison de son aspect éducatif, très valorisé, mais s’orientent ensuite versd’autres disciplines : il faudrait les fidéliser. Une formation à ce DEJEPS va être proposée en Haute-Normandie,dans le prolongement du BEES1°, qui n’existait ni en Picardie, ni en Basse-Normandie.Autres formations : les certificats de spécialisation 33 :Direction d’accueils collectifs de mineurs : c’est la spécialisation la plus souvent plébiscitée par lesemployeurs, en raison des difficultés à recruter des directeurs. Mais parmi les stagiaires BPJEPS, hormis ceux dela spécialité LTP, peu sont intéressés par cette fonction. Il faut donc les motiver en ce sens et leur expliquer quec’est vraiment un atout pour trouver un emploi. Dans le cas où cette compétence conditionne cependant unrecrutement, la formation pourrait être prise en charge dans le cadre des dispositifs proposés par Pôle emploi,aux structures qui proposent au minimum un CDD de 6 ou 12 mois : la préparation opérationnelle à l’emploi etl’aide de formation préalable au recrutement. La formation est limitée à 400 h.L’accompagnement de personnes handicapées : ces compétences sont recherchées dans nombre destructures, mais cette spécialisation n’est probablement pas assez connue pour être développée. Il faut donc lapromouvoir auprès des professionnels de l’animation et du sport et en faciliter la mise en place dans le cadre dela formation continue ou utiliser les dispositifs évoqués plus haut.L’animation et insertion sociale : ce sont également des compétences nécessaires dans les structures del’animation et du sport, mais la spécialisation n’a pas été mise en œuvre pour les mêmes raisons. Il fautcommuniquer auprès des employeurs et des salariés qui cherchent à développer des activités dans ce domaine,vers lequel sont actuellement orientées certaines subventions octroyées aux associations.Autres certificats de spécialisations : dans le sport, notamment, des structures étaient intéressées mais laformation s’avère coûteuse, ce qui freine les clubs peu habitués à mobiliser les fonds de formation continue. Ilfaudrait revoir le montage, peut être adapter autrement la formation aux besoins et aux moyens des structures.Au niveau III, les DEJEPS du milieu sportifL’étude réalisée en 2007 sur les besoins au niveau III et II évoquait des perspectives d’emplois dans lesdisciplines suivantes : judo, équitation, football, gymnastique, tennis…En judo, la formation va désormais remplacer le BEES1°.En équitation, les besoins se font sentir, car le profil du BPJEPS correspond à certains emplois d’animateurs,tandis que des compétences de niveaux supérieurs sont aussi attendues par certains employeurs, davantageorientés vers la compétition. Ils ne trouvent plus de diplômés du BEES1°, possédant des qualités techniques plus33 Ils ne peuvent se greffer que sur certains BPJEPS, et pas sur les BEES ou diplômes STAPS, ce qui limite les candidats potentiels<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


152poussées, et la rotation de main d’œuvre (abandon du métier par des BEES 1°) engendre des besoins au niveauIII. La filière a tardé à créer ce diplôme, qui était nécessaire ; mais c’est maintenant chose faite. Par ailleurs,certains titulaires du BPJEPS ou du BEES 1°, désireux d’évoluer dans leur métier, et qui accédaient difficilementau BEES 2°, vont désormais pouvoir passer le DEJEPS. Un projet de formation est en cours en Basse-Normandie, visant l’inter région, car les effectifs sont naturellement moins importants qu’en BPJEPS.En football, la question sera vraisemblablement étudiée lors de la transformation du BEES1° en BPJEPS.En gymnastique, les besoins sont aussi à prendre en compte en inter région.En tennis, la formation a été mise en place avec le comité régional bi-normand, à Honfleur en Basse-Normandie,pour 12 candidats par an environ, ce qui suffit par rapport aux perspectives d’emploi à ce niveau, car le marchéde l’emploi est stable.Enfin en escalade, une discipline peu développée dans le nord de la France mais très dynamique enNormandie, un certificat de spécialisation est actuellement proposé en Basse Normandie, qui attire des publics detoute la France. Le DEJEPS devrait être créé prochainement et une formation pour la moitié nord de la Francepourrait voir le jour dès 2013 en Haute-Normandie.Au niveau II, le DESJEPS, les besoins sont trop faibles pour justifier une formation régionale et l’Ile de Franceest sans doute mieux placée géographiquement pour attirer les candidats venus de loin.Formations professionnelles et fédérales : dans les autres activités, les postes proposés sont bien souvent àtemps partiel, quelques heures semaines. S’investir dans une formation longue est difficile et peu intéressant sion ne peut vivre de son métier. Les branches professionnelles ont donc mis en place des formations plus courteset plus accessibles, les certificats de qualification professionnelle, Contrairement aux brevets fédéraux quis’adressent à des bénévoles, les CQP permettent à leur titulaire d’encadrer contre rémunération, d’avoir un statutprofessionnel, de cotiser pour la retraite, la formation continue etc. Cet encadrement rémunéré est cependantlimité à un quota d’heure par an et est soumis à une actualisation des compétences tous les trois ans. Il estcompatible avec un autre emploi ou le statut d’auto entrepreneur. Dans l’animation, un seul CQP a été créé maisn’est pas mis en place en région. Dans le sport, ils sont plus nombreux, mais seuls sont proposés en Haute-Normandie les CQP suivants : assistant moniteur de voile, assistant soigneur animateur en équitation, animateurde loisir sportif en gymnastique volontaire.Autres formations utiles : d’autres besoins exprimés par les employeurs sur des compétences transversales,pourraient être satisfaits par la formation compétences clés de Pôle emploi. Elle permet aux demandeursd’emploi, jeunes sortis du système scolaire sans emploi et salariés qui souhaitent développer leur compétencesans que l’employeur soit informé, de suivre un parcours personnalisé lié à leur projet professionnel dans lesdomaines suivants : compréhension et expression écrites, mathématiques, sciences et technologies, bureautiqueet internet, aptitude à développer ses connaissances et compétences, initiation à une langue étrangère.<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


153ConclusionCette étude aura permis d’explorer à un moment donné l’emploi et les formations de l’ensemble du champjeunesse et sports de la région, ce qui permet d’avoir une vision globale et de compléter les études thématiquesréalisées, soit avant la mise en place des formations, soit après quelques années de fonctionnement pour en faireun diagnostic.Elle a permis de définir une offre prévisionnelle de formation dans le champ de la jeunesse et des sports,synthétisée dans le tableau ci-après. L’objectif était d’une part d’effectuer un diagnostic de l’offre de formationsexistante, dans le domaine du sport et de l’animation, et d’autre part, de recenser les besoins de formationactuels et futurs.Ce diagnostic devait être partagé avec les différents acteurs : une large consultation a été menée, tant avec lesinstitutionnels que les professionnels, employeurs et salariés. La participation des financeurs des formations : leConseil régional, les OPCA des branches, le CNFPT et Pôle emploi, lors des différents comités de pilotage, et lesnombreux échanges réalisés tout au long de l’étude auront facilité la concertation et la réflexion communenécessaires à la mise en œuvre des formations dans les années à venir.Un contexte économique difficile : le pays connaît actuellement une crise économique qui n’a épargné ni larégion, ni le champ jeunesse et sports. Ceci réduit par conséquent les perspectives d’emplois dans lesassociations, souvent dépendantes des subventions et des dispositifs de contrats aidés, comme l’avait montré leprécédent portrait statistique des emplois et des formations. Les collectivités territoriales, qui voient globalementleurs compétences s’étendre sans que les moyens ne le leur permettent, restreignent également leur massebudgétaire. Un renouvellement des effectifs est donc à prendre en compte dans le sport comme dans l’animation.Une lisibilité à très court terme : les très petites structures ont généralement du mal à se projeter à moyen ou àlong terme pour gérer de façon prévisionnelle les emplois et les compétences. Actuellement, c’est encore plusdifficile : dans l’enquête statistique envoyée aux employeurs, les réponses concernant les besoins en formationdans les cinq ans à venir sont trop peu nombreuses pour être représentatives. Mais actuellement, ce manque delisibilité concerne l’ensemble des branches professionnelles.Quel sera l’impact de la réforme des collectivités territoriales sur l’emploi du secteur ? Pour elles-mêmes et pourles associations qu’elles soutiennent ?Quelle sera l’impact du prochain dispositif de contrats aidés s’il en est proposé un ? Y aura-t-il des incitationspour des postes pérennes ?Quel sera le contenu des conventions tripartites en cours de négociation, que les maisons de retraites attendentpour décider du renouvellement ou pas des contrats, notamment pour les animateurs ?Il faudra donc suivre régulièrement ces évolutions pour continuer de bien cerner le marché de l’emploi si on veutadapter les effectifs en formation aux perspectives d’embauche.Le suivi de l’insertion professionnelle à 3 mois pour les stagiaires financés par la Région et 7 mois après lediplôme, pour l’ensemble des diplômés, sont des éléments précieux dans le cadre de cette réflexion, sur lesquelsil faut veiller attentivement. Les effectifs doivent être suffisamment nombreux pour que les réponses soientreprésentatives et nous permettent de dégager des grandes tendances, qui aident à la prise de décision.<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


154Des besoins avérés en personnel, des souhaits de formation, mais un manque de moyens : les deux tiersdes structures répondant à l’enquête envisagent de se développer dans les années à venir et 40% pensentrecruter si les moyens le leur permettent, mais le plus souvent à temps partiel. Dans les trois quart des cas, ils’agit de création de poste plutôt que de remplacement. Cependant un certain nombre de structures ne seprononcent pas sur leurs projets d’embauche.Une rotation de main d’œuvre significative : les offres collectées par Pôle emploi dans ce champ professionnelsont cependant en augmentation, et le taux d’écoulement des offres et demandes y est supérieur aux autres, cequi met en évidence la rotation de personnel. Un renouvellement des effectifs est donc à prendre en compte dansle sport, comme dans l’animation. Ces secteurs permettent assez facilement d’accéder à un premier emploi,même saisonnier ou de courte durée. Cette première expérience facilite souvent l’insertion professionnelle par lasuite, dans ce secteur ou dans un autre. Dans certaines petites structures, notamment associatives, la qualité del’environnement de travail peut compenser une rémunération basse. Mais les professionnels de l’animation et dusport sont généralement jeunes et quittent ce domaine avant la retraite.Des métiers favorisant la cohésion sociale : les animateurs ou éducateurs sportifs et socioculturels contribuentà l’éducation, à favoriser le lien social et intergénérationnel. La pratique du sport est bien souvent en lien avec lesproblématiques de santé et de bien être comme l’indique par exemple, la campagne « Sentez-vous sport, santévousbien ! ».L’obligation de diplôme : les encadrant du sport qui exercent contre rémunération doivent posséder une carteprofessionnelle, conditionnée par l’acquisition d’un diplôme d’Etat ou d’une qualification reconnue (ex CQP, maishors brevet fédéral le plus souvent). De même, les accueils collectifs de mineurs doivent recruter un certain quotad’animateurs qualifiés (en fonction du nombre d’enfants) et leurs directeurs doivent également posséder le BAFDou le BPJEPS… Les contrôles ou rappels de cette règlementation, ont un impact sur les employeurs, qui doiventpouvoir trouver suffisamment de personnes diplômées pour assurer leurs activités. Il est donc important de formerà l’échelon de la région assez de candidats pour éviter les pénuries.Une clientèle de plus en plus exigeante sur la qualification : les clients, les parents, tout comme les autresfinanceurs ou institutions (ex CAF) font de plus en plus attention à la qualification de l’encadrement.Des qualifications nouvelles s’adaptant à l’évolution des emplois : le BPJEPS correspond maintenant à unemploi d’animateur, capable de monter et réaliser des projets et pas seulement d’encadrant de terrain oud’entraîneur sportif en vue de la compétition. La construction de ce diplôme favorise la polyvalence, lespasserelles entre les mentions et ou spécialités et intègre la possibilité de VAE. Le DEJEPS introduit un niveauintermédiaire avant les qualifications supérieures dont l’accès était difficile et donne ainsi des perspectivesd’évolution de carrière. Dans les associations, les bénévoles sont souvent moins nombreux qu’autrefois, et lesprofessionnels, pour faire fonctionner la structure, doivent avoir des compétences dans de nombreux domaines :communication, informatique, comptabilité-gestion, législation, droit du travail, les différents statuts existants:salarié, groupement d’employeur, auto entrepreneur…Une nécessaire promotion de ces qualifications : l’étude aura permis d’actualiser la base de données desformations du champ gérée par le CREFOR, qui alimente les différents portails d’aide à l’orientation utilisés parles prescripteurs. Mais il reste beaucoup à faire pour informer l’ensemble des prescripteurs : missions locales,Permanence d’Accueil, Information et d’Orientation, cité des métiers, agences de Pôle emploi, Centre RégionalInformation Jeunesse, bureaux et points information jeunesse, Centre Régional d’Information des Bénévoles,Points d’Appui à la Vie Associative… mais aussi les employeurs associatifs et collectivité territoriales, le secteurprivé marchand et les candidats potentiels.<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


Cette communication peut prendre différentes formes : échanges, réunions de présentation, organisation dejournées découverte métiers, conférence web TV etc.155 Dans l’animation, où est proposée une filière complète, du niveau V à II, il faut bien distinguer lesdiplômes de l’animation volontaire, (BAFA, BAFD), des diplômes professionnels (BAPAAT, BPJEPS etc.),et dissocier le contrat d’engagement éducatif qui permet de donner un statut à des personnelspédagogiques occasionnels, pouvant occuper un emploi par ailleurs, du contrat de travail proposé auxprofessionnels du champ. Dans le sport, la Haute-Normandie peut faire valoir une offre de formation riche et diversifiée. Les formations récentes, comme par exemple les niveaux III et II, ont plus particulièrement besoind’être mises en avant.Un besoin de polyvalence : dans les très petites entreprises, le ou les salariés sont amenés à faire de multipleschoses. Posséder des compétences dans plusieurs domaines permet d’élargir l’employabilité et de cumuler desheures dans plusieurs structures, les emplois étant proposés souvent à temps partiel.Des dispositifs intéressants sont peu utilisés dans le milieu. Une promotion pourrait être faite sur : La validation des acquis de l’expérience Le dispositif « compétences clés » Les aides à la formation avant l’embauche :- La préparation opérationnelle à l’emploi- L’action de formation préalable au recrutement La formation professionnelle continueUne filière permettant l’intégration sociale et professionnelle de certains publics. L’âge moyen d’entrée enformation (28 ans) ainsi que leurs parcours montrent qu’il s’agit parfois de personnes en recherche, qui ontessayé des études ou un autre métier et n’en sont pas satisfaits. Certains sont en grande difficulté sociale, ontbesoin de temps pour s’adapter aux changements car la formation est une remise en question qui perturbe lesfaçons de faire ou de penser. Les entrants doivent être donc choisis par rapport à leur motivation, informés desconditions de travail qu’ils vont trouver, formés aux compétences nécessaires et accompagnés vers l’emploi.Un besoin de formations en apprentissage, qui permettrait aux candidats de se former en se confrontant auxréalités professionnelles, sur une durée plus conséquente, tout en bénéficiant d’une rémunération dont ils ontsouvent bien besoin.Au-delà des difficultés économiques actuelles que l’on rencontre dans ce champ professionnel comme dans lesautres, et en période de fort chômage, faut il limiter les effectifs entrants en formation sous prétexte qu’il n’y a quepeu de débouchés, ou permettre aux personnes sans emploi de monter en compétence ce qui a toujours favorisél’insertion sociale et professionnelle ? Les compétences en animation -au sens large-, et en montage de projet,qui est au cœur du BPJEPS peuvent tout à fait se transposer dans d’autres secteurs. Reste à encourager laformation continue « tout au long de la vie », pour assurer des parcours professionnels choisis et cohérents.Une analyse de l’emploi « par territoire » devrait maintenant aider à la recherche des polyvalences nécessairespour construire ces parcours de proximité et répondre aux besoins locaux.<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


156Tableau de synthèse de l’offre prévisionnelle de formationFormation Effectifs LocalisationBAPAAT75 dans les 3 options, privilégierloisirs tout publicRouen, Le Havre, Evreux maisaussi Verneuil, Bernay, VernonBPJEPS Loisirs tous publics 30/35 par an Rouen, Le Havre, EvreuxBPJEPS Animation sociale 30/35 par an Rouen, Le Havre, EvreuxBPJEPS Animation culturelleBPJEPS Activités du cirque10/12 par an Possible en InterrégionPas utileRouenDEJEPS développement de projets,territoires et réseaux20/25 par an Inter région Rouen, Le HavreDEJEPS Animation sociale 30/35 par an Inter région Rouen, Le HavreDESJEPS Directeur de structure 10/15 par an selon Inter région Rouen-Le HavreBPJEPS Activités équestres 30/40 par an Yvetot, Le Havre, ConchesBPJEPS Activités aquatiques etnatation20 à 25/an Rouen, Le Havre, Evreux parroulementBPJEPS Activités nautiques voile 10/12 par an Inter région Le HavreBPJEPS Activités physiques pourtous20/25 par an Rouen, Evreux, Le Havre ouDieppeBPJEPS Sports collectifs 15/20 par an Inter région Yerville, Rouen, Le Havre parroulementBPJEPS Activités de la Gymnastique,forme, forceBPJEPS Activités pugilistiquesBPJEPS Activités de la randonnée20/25 par an Rouen, Le Havre par roulement10/15 par an Inter régionPas utileBEES Judo10/an jusque DEJEPS en InterrégionRouenDEJEPS judo, équitation, football,gymnastique, escalade10/15 par an selon Inter région En fonction de l’inter région<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


157Annexe 1 Liste des acteurs contactés<strong>DRJSCS</strong>DDCS 27DDCS 76<strong>DRJSCS</strong> Basse-NormadieConseil RégionalCG 76CG 27Pôle emploiPôle emploi le HavreAssociation Régionale des Missions locales et PAIOCDG 27CDG 76DIRECCTE - Haute-NormandieEt en SEINE-MARITIMECité des métiersCREFORCOSMOSAPSL 76 et RVAHNAPSL 27CRIJCRAJEP et CPCACRES Haute NormandieCEMEACFA YvetotCentre équestre de ConchesComité Régional Haute-Normandie de GymnastiqueFERJean-Pierre Leconte, Franck Petijon, Dominique Hue,Gérard BouvaisJean-Pierre Charbonniéras, Dominique DevauxMaxime Pesnel, Vincent de Pétra, Marie EmmanuellePutz, David Durand, Marc KatchadourianVéronique Rayer, Françoise Leclerc, Gaëlle Bouyssou,Amèle MaouiGilles Delaune, Xavier Guichard, Mohamed ElKharasse, Robin BranchuJérome de MicheriLaurence Nadaud, Nicolas Evrard, Dominique RoussetJeanne Vo Huu Lé, Estelle Lefrançois, Chantal NalletOlivier Thillais, Dominique Paolozzi, Daniel RousseSophie Dumesnil, Olivier Courcelle, Arnaud CrochardEmmanuelle Renou (Louvier Vernon)Catherine Boudou (Le Havre)Françoise Isaac (Evreux)Olivier Prévot (Rouen)Daniel Germain, (Fécamp Dieppe)Pascal Labbé, charge de mission sportPatrick Pelletier, Steven LemoineFrédérique JametJean-Louis Villain, Collette Levalet, SandrineBounolleau, François LebrunSandrine MéheutMarie Debryune Sylvie SaintemarieAliye GadhiRaphël FacconCatherine StipponGeorges DeckerFrançoise Lemonnier, Vincent FromagerGuillaume Follea, Daniel Sanchez, Nadine Nudouble,Fabrice CuraudeauRomain Vieville José mariageJean-Michel Dutartre, Martine Salinas, N DenoyelleMélandine Peira, Marc Savary, Robert Rite ; S MansoisLudovic Friard, Solène Nédellec, Laetitia Denis, A NeilleStéphane Clémenceau, Benoit Vannier, Thierry LerouxPhilippe ThillayTiphaine Le FurBéatrice Lasalle, Pascal Carrier, Yann Lemarie, CédricMarcelin, Véronique GarciaYann AudebertSylvie MouilleseauxLudovic Baudry, Gaëlle BernardKarine Boué<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


158GRETA EvreuxClaude CocagneGRETA le HavreGilles BinetIFACSandrine Lebarron Didier HoniatLigue de footballThierry MontagneLigue de VoileClémence ReyUFCVStéphane VarinConseil des chevaux HNJuliette HassineCROS HNM. BacourtCDOS 76Valérie GuénardCDOS 27M. Thomas, M. HermierDRAAF HN SRFDM. BotistaUFR STAPSYannick Le LongCPRE –EE NormandieMaurice GliskmanOESRXavier DornierFFEMathias HébertComité Régional de Normandie d'EquitationFanny Bougault DelavalComité régional EPMM NormandieAnnie Claude Lecompte, Christophe LesageComité Régional de Normandie EPGVIsabelle Mathien,CODEP EPGV 76Marion MestasComité régional d'EscrimeAntonio MeffeComité régional et Départ. 76 Randonnée Pédestre Emilie LemireComité Régional de Haute-Normandie UFOLEP Nicolas RuffinLigue de golfChristophe DeboosLigue de Haute-Normandie de VoileClémence ReyComité Territorial de Normandie de RugbyRoger Barou Dagues,Ligue de Normandie de JudoMélanie PercheronLigue de Normandie de TennisAntoine LerouxLigue Normandie hand ballMarc FerronLigue Haute Normandie basket ballAntoine LigonnièreLigue de tennis de tableChristophe CornilleauLigue de Normandie de Tir à l'ArcChristian VeyrollesLigue d’escaladeSylvain RauchLigue de karatéM. BonnetLigue d’athlétismeJean-Patrick ThirionLigue de badminton ?Comité de cyclismeChristian LaunayCD27 aéronautismeYvan Chatonnet:CFA jeanne d’arc CFA privéM. MaryLe HAC ?CRJS Le HavreMarc SolierCRJS Petit couronneGuy LetrotCRJS YervilleLaurent DuhamelCRJS VernonCaroline CastilloLa ligue de l’Enseignement Fédération de l’Eure Laurent DesaunaisRMJCN Cholé Petit Marie Bellenger<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


159URFJT CLHAJ 76Chrystèle AuzouAssociation des Centres Sociaux de l’Arrondissement Eric Sénécalde DieppeLes FrancasJohann WallonFédédaration Des Foyers Ruraux 76Charline Burette DelacourFDFR 76Nathalie LemahieuAACDMme Cloutier, Olivier ThillaisMJC GrieuMarie Christine BernigaudMJC St Romain de ColboscEric TrouvayGroupe sportif de CanteleuArmand SchmidtMJC DuclairM.ContremoulinVille de RouenT Laridon, P VermandenMJC YvetotVincent BinetMJC ElbeufValérie PinchonCRIB/APSL 27A NeilleCRIB PAVA du Havre Doena ?Centre social Condorcet GaillonCh LesagePAVA Pont AudemerMme. BlinCRIB APSJ76N. DenoyelleCAP emploi ligue havraiseBéatrice BidoisSecours PopulaireLaurence Lanieu Nicole VergaraCap TomatisVéronique BriandEHPAD dr ChevallierMartine LequereArmée du salutSylvie Thirel Guilaine FontaineVille du HavreMarlène Hazard David FrémontCulture et natureAntoine CrevonFoyer APF Bois BlévilleFanny LegrosVille de LillebonneDavid Harel, Céline CorroyerARECAgnès LakehalAHAMJulie FerasMission locale Le HavreSalim Abed Pascale LeballeurCentre social AgémarLucie NavinelVille de Gonfreville LorcherFrédéric DavidCentre de loisirs A Normand VDHKarim BelmokhtarMJC Trouville AliquervilleEmmanuelle Kiburse, Estelle LeprevostIUT le Havre carrière socialeMichel AudigierJurys /experts des activités pugilistiquesVincent Tourmente, Jean Carbonnier, Marc Guérin,Stéphane Pain, Roger FabreRouen hockey clubLudovic LanuzelleALEN EvreuxDenise MendyALSM Evreux ?Amicale des 4 villagesClaude LeterrierAquababy club ébroïcienVéronique DelauneLes baladins de FoulbecAurélie BouquerelAEP BrosvilleMme FlisaSport pour tous ferrières en BrayMonique AndrieuxCentre social CondorcetM. SaboyaPar respect de confidentialité, les noms des 50 diplômés du champ jeunesse et sports n’apparaîtront pas ici.<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


Annexe 2 Liste des CQP créés par la branche professionnelle sport (source: COSMOS)Les CQP créés dans la branche :160Le CQP "Moniteur assistant de voile" présenté par la Fédération Française de VoileLe CQP "Assistant moniteur de tennis " présenté par la Fédération Française de TennisLe CQP "Animateur de loisir sportif" présenté par 5 fédérations affinitaires (FSGT, FSCF, FFEPMMST, L'UFOLEP,FFEPGV)Le CQP "Animateur de Tir à l'arc" présenté par la fédération Française de Tir à l'ArcLe CQP "Animateur de savate" présenté par la Fédération Française de Savate, Boxe Française et DALe renouvellement du CQP "Animateur de savate" présenté par la Fédération Française de Savate, Boxe Française et DALe CQP "Animateur d'Activités Gymniques" présenté par la Fédération Française de GymnastiqueLe CQP "Guide de véhicule terrestre motorisé" option Quad présenté par la Fédération française de MotocyclismeLe CQP "Pisteur VTT" présenté par le Syndicat des Moniteurs CyclistesLe CQP "Technicien Régional de Basket-ball"présenté par la Fédération Française de Basket-ballLe CQP "Éducateur grimpe dans les arbres" présenté par le Syndicat National des grimpeurs encadrants dans les arbresLe CQP "Assistant Animateur de Char à Voile" présenté par la fédération française de Char à voileLe CQP "Instructeur d'Arts Martiaux" présenté par la Fédération Française de Judo & DA, La Fédération Française dewushu, arts énergétiques et martiaux chinois, La Fédération Française d'aïkido et de budo, La Fédération Françaised'aïkido, aïkibudo et affinitaires, La Fédération Française de Karaté et disciplines associées, La Fédération Française deTaekwondo & DALe CQP "Assistant Moniteur Motonautisme" présenté par la Fédération Française de motonautismeEn attente d'inscription au Répertoire National des Certifications Professionnelles:Le CQP "Agent de sécurité de l'évènementiel" présenté par le collège employeurs de la Branche, soit le CNEA et leCoSMoSLe CQP "Roller Skating" présenté par la Fédération Française de Roller SkatingEn cours d’instruction par la sous-commissionLe CQP "Football américain" présenté par la Fédération Française de Football AméricainLe CQP "Activités pugilistiques" présenté par la Fédération Française de Sports de ContactLe CQP "Instructeur de Planeur" présenté par la Fédération Française de Vol à VoileLe CQP "Rugby" présenté par la Fédération Française de RugbyLe CQP "Aviron" présenté par la Fédération Française des Sociétés d'AvironLe CQP "Moniteur de squash"Le CQP "Moniteur de tennis de table"Le CQP "Moniteur de motocyclisme"Le renouvellement du CQP "Guide de véhicule terrestre motorisé" option QuadLe renouvellement du CQP "Animateur d'Activités Gymniques"Le renouvellement du CQP "Animateur de Loisir Sportif "<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011


<strong>161</strong>Annexe 3Evolution des diplômes délivrés par la <strong>DRJSCS</strong> de Haute-Normandieau cours des 5 dernières annéesSource : <strong>DRJSCS</strong>, Pôle formation, professions, emploi,<strong>DRJSCS</strong> de Rouen / Offre prévisionnelle de formation / Christèle Wagner/ décembre2011

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!