Poésie denotre estam<strong>in</strong>etC'est un petit cadre en boisblanc sans prétention. Je suistombée nez à nez avec lui unjour où j'escaladais une échellepour atte<strong>in</strong>dre les vitrauxposés devant la fenêtre, entrela partie historique de La Fleuren Papier Doré et la petitesalle avec la Grande photo. Ilest là sur le mur à côté de laporte et au-dessus de la flèchevers le WC. Que le poèteveuille bien nous excuser. Onne sait pas de quand date cegentil poème. Il ne doit pasFoto: © Monique Vr<strong>in</strong>s, 2011être tout neuf si celui qui l'acomposé chargeait le feuavec le Petit Gérard. Mais nécessairementultérieur à 1964quand notre Geert s'en est alléde l'autre côté du miroir. Onne sait pas non plus vraimentqui l'a écrit. La signature désigneun nommé Van Cauteren.C'est tout. Comme il estplacé trop haut pour que vousle lisiez sans risquer de vousrompre le cou, le voici : (mv)A la Fleur en Papier DoréC'est un estam<strong>in</strong>et vieillotOù planent d'anciennes odeursEt dont le cadre fait rêver.Cernés de noms, aussi de motsOn voit sur la table des cœursÀ po<strong>in</strong>te de couteau gravésIl était doux le temps passéÀ parler avec le patronUn vieux poète de chez nousOn déballait l'actualitéEn chargeant le poêle à charbonlui, très sérieux, moi jeune fouSi tenace est le souvenirDe ce philosophe, cœur tendreAux allures parfois bizarres,Qu'il me semble que va s'ouvrirla porte et que je crois entendreUn bruit de canne…. C'est Gérard !Van CauterenVoortaan werktonze keukendoorlopend van12 :00 tot 22 :00uur!"#$%&%"'"(%)*+,-"./*)01"2342Dorénavant lacuis<strong>in</strong>e est ouvertede 12 à 22 h.- 62/4 -
Macca &Magritte© Danny Verbiest (2012)Op 28 maart 2012 werd SirPaul McCartney naar aanleid<strong>in</strong>gvan zijn optreden <strong>in</strong> hetAntwerpse sportpaleis geïnterviewdvoor Radio 1. Interviewermet dienst was RonaldVerhaegen (Sonar) en eenluisteraar (Eddie Janssens)kreeg de gelegenheid de vroegereBeatle een vraag te stellenover zijn grote bewonder<strong>in</strong>gvoor “onze” René Magritte.Paul McCartney steekt zijnvoorliefde voor Magritte <strong>in</strong>derdaadniet onder stoelen ofbanken. Hij leerde zijn werkkennen via een Londensevriend/galerijhouder, RobertFraser. Op een zonnige dagwas McCartney <strong>in</strong> de tu<strong>in</strong> filmopnamesaan het maken methet zangeresje Mary Hopk<strong>in</strong>s.Fraser wilde hen niet storenen liet op de keukentafel eenwerkje van Magritte achter,voorstellende een grote appelmet “Au revoir” op gepenseeld.Kort daarop vond eenbra<strong>in</strong>storm<strong>in</strong>g plaats om eennaam te v<strong>in</strong>den voor het nieu-AppleCorpswe platenmerk van de Beatles.. Iemand zei “apple” omdathet één van de eerstewoordjes is die men aanleert,beg<strong>in</strong>nende met de eersteletter van het alfabet. Paul McCartney riep uit “I've got theimage” ! En zo diende eenschilderijtje van René Magritteals <strong>in</strong>spiratiebron voor hetlogo van de befaamde “AppleRecords”. De titel van hetschilderijtje is <strong>in</strong> feite “Le jeude mourre” (een variant ophet handspelletje “schaar<strong>papier</strong>-steen”maar ook eenwoordspel<strong>in</strong>g op “le jeu del'amour”) en het werd afgewerkt<strong>in</strong> 1966, één jaar voorMagritte's overlijden.Paul McCartney bezit nog eenpaar doeken van Magritte, diehij, steeds via Robert Fraser,<strong>in</strong> 1966 <strong>in</strong> Parijs kocht bij Magritte'sagent Alexander Iolas.Verder bevat zijn verzamel<strong>in</strong>gook de bril van René Magritte,diens orig<strong>in</strong>ele schildersezelen een aantal penselen. (mdr)hhQuand la ruedes Alexiens avaitchangé de nomLes Français ont occupé Bruxelles(et plus) à diverses reprisesjusqu'à la chute de Napoléon.Ils étaient a<strong>in</strong>si cheznous en 1794 pas bien longtempsaprès la Révolution de1789. Le calendrier révolutionnaireétait d'application demême que toute une série demesures, dont le changementde nom des rues. Parmiles allergies des Sans-Culottes,il y avait tout ce qui touchaità la religion : Dieu, laVierge, le St Esprit et consort,a<strong>in</strong>si que les nombreusesrues liées à des ordres religieux.Et comme de bien entendu,«notre» rue des Alexiens.Les frères Alexiensavaient beau y avoir habitédepuis les années mille troiscents et des, elle s'est tout demême retrouvée « rue de laRévolution ».C'est Nicolas Rouppe qui aprocédé à ces assez nombreuxchangements exigéspar l'occupant, en fonction del'arrêté du 21 Messidor an IV(9 juillet 1796). Alors Commissaire,il allait devenir mairede Bruxelles en 1800 et lepremier bourgmestre de Bruxellesaprès 1830.Sans-CulottesBien entendu, les Bruxelloisont été parfaitement réfractairesà ces humeurs adm<strong>in</strong>istratives.La rue des Alexiensn'a pas dû porter très souventson nouveau nom, malgré l'obligationqui en était légalementfaite : “Considérantqu'on <strong>in</strong>dique assez souventles rues par leurs anciensnoms, proscrits depuis l'entréevictorieuse des troupesrépublica<strong>in</strong>es, et rappelantpour la plupart l'Ancien Régimeil est défendu à tout imprimeur,colporteur ou autre,d'imprimer, afficher ou distribuerdes avis, billets de venteou annonces quelconquesspécifiant les rues par desnoms qu'elles portaientavant”.Il y a eu pire, la rue des Mo<strong>in</strong>esest restée un moment la ruedes Exclus. Et, situation qui nemanque pas, à postériori, d'uncerta<strong>in</strong> humour, l'église St Jacquessur Coudenberg a eu leprivilège de rester ouvertependant cette période, grâce àsa nouvelle affectation en«Temple de la Raison». De cesraisons que la Raison de l'époqueignorait à Bruxelles, sansdoute.5(%)*+,-"./*)0"6789/:0"6-0"*);%/