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d'anatomopathologie - Institut Jules Bordet Instituut

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LES AMIS DE L’INSTITUT BORDET ASBLP é RIODIQUE TRIMESTRIEL • décembre 2012 • N°102BELGIQUE - BELGËP.P./P.B.newsB-21Focus sur le laboratoired’anatomopathologieLa massothérapie,un réel plus pourles patientsLe Professeur Razavirécompensépour ses travauxAgenda


2sommaire3 Edito4 Le service d’anatomopathologie en première lignePr Denis Larsimont, Dr Catherine Sibille7 Le Professeur Razavi récompensépar le prestigieux Bernard Fox Award8 Le massage « bien-être », un réel plus pour le patientMme Béatrice Soumillion10 Activités<strong>Bordet</strong> news - décembre 2012AGENDALes "Midis des Amis"Cycle de conférencesorganisées par"Les Amis de l'<strong>Institut</strong> <strong>Bordet</strong>":Auditoire Tagnon,<strong>Institut</strong> <strong>Jules</strong> <strong>Bordet</strong>,Boulevard de Waterloo, 1211000 BruxellesRenseignements: 02/541.34.14.> Lundi 4 février 2013A 12 heures 30Dr Dominique Lossignol“ Questions sur l'euthanasie ”> Lundi 4 mars 2013A 12 heures 30Fondation Registre du Cancer“ Les derniers chiffresdu cancer en Belgique ”12 Agenda24.000foismerci!> Jeudi 24 janvier 2013A 11 heuresCinéclub au profit de<strong>Bordet</strong>’n Wellness“ The Hours”Film de Stephen Daldry avecNicole Kidman, Julianne Mooreet Meryl StreepCinematekRue Baron Horta, 91000 BruxellesRéservation :els_anderson@hotmail.com ou02/649 19 4224.000 euros, c’est le montant récolté durant le mois d’octobre parPlanet Parfum et ses partenaires (OPI, Estée Lauder, Escada et Sisley)pour 'Les Amis de l’<strong>Institut</strong> <strong>Bordet</strong>' afin de financer la recherchecontre le cancer du sein.Un grand merci à tous !> Jeudi 30 mai 20139 ème édition des“ 101 Tablespour la Vie ”"<strong>Bordet</strong> News" est la revue trimestrielle des "Amis de l'<strong>Institut</strong> <strong>Bordet</strong>" asbl.Editeur responsable: Ariane Cambier, 121, Boulevard de Waterloo, 1000 Bruxelles.Rédacteur en chef: Ariane Cambier.Comité de Rédaction : Dr J.-B. Burrion, A. Chotteau, Dr D. de Valeriola, D. Janssen, Dr D. Lossignol, Pr J.-C. Pector, Pr D. RazaviOnt collaboré à ce numéro : Ariane Cambier, Pr Denis Larsimont, Pr Darius Razavi, Dr Catherine Sibille, Béatrice Soumillion.Conception graphique: www.h2so4studio.com - Riozzi Manuela - © photo Benoît Deprez/TifNouveau site Internet :www.amis-bordet.bewww.vrienden-bordet.be


<strong>Bordet</strong> news - décembre 20125d’anatomopathologieligneEntretien : Ariane Cambiergradée, nous permettant désormaisde vérifier l’intégrité de la fibre ADNdans son intégralité. Une analysequi nous donnera à l’avenir uneinformation immédiate sur l’excèsou le manque de copies paternellesou maternelles d’un ou de plusieursgènes potentiellement responsablesde la cancérogénèse.Un nouveau séquenceurvient également d’arriver àl’<strong>Institut</strong>…CS : Oui, il va nous permettre d’analyserles mutations de gènes à l’originede certains cancers ou ayantune importance pour l’orientationd’un traitement ciblé, et ce à partirde petites quantités de matérielcellulaire.©iStockhaydenbirdIl rendra également possible l’analyse des tumeurs à partir dedu prélèvement fixé au formol et enrobé en paraffine -autrementdit des prélèvements standard- alors que jusqu’à présenton ne pouvait mener ces analyses que sur des prélèvementssanguins ou de l’ADN congelés nécessitant des prélèvementsadditionnels.Ces appareils sont très coûteux ?DL : Oui, ils sont même de plus en plus coûteux et évoluent deplus en plus rapidement. Une nouvelle génération d’appareilsest déjà prévue d’ici 3 à 4 ans qu’il faudra s’approprier dansles meilleurs délais.Et les investissements ne s’arrêtent pas aux seulsappareils…DL : Non, ils exigent également des investissements importantsdans la bio-informatique et ce afin de pouvoir traiter le nombrecroissant de données générées. Le personnel du Laboratoired’Anatomopathologie a également énormément évolué aucours des dix dernières années. L’ensemble des connaissancess’est complexifié et on a désormais besoin de personnel spécialisédans des domaines très différents pour pouvoir utilisertoutes ces technologies.Dans ce contexte, votre laboratoire est égalementrégulièrement soumis à des tests de qualitéextrêmement exigeants ?CS : Oui, et cette culture de contrôle de qualité est relativementrécente. Ces normes de contrôle de qualité sont exigeantes


6<strong>Bordet</strong> news - décembre 2012mais nécessaires et nécessitent de comparer nos résultatsà ceux obtenus par d’autres laboratoires sur un mêmeéchantillon. Donc le système de contrôle de qualitéimplique qu’un même échantillon analysé sur des platesformesd’analyse dans différents laboratoires produisele même résultat.Et ces contrôles de qualité ont, eux aussi, uncoût très important…DL : Oui, à titre d’exemple, l’affiliation au système deréférencement américain auquel nous allons bientôtprocéder et impliquant le respect de ses standards defonctionnement va nous coûter 15.000 €.Mais il s’agit de plus en plus d’une condition sinequa-nonpour participer aux grandes études cliniquesinternationales.Le fait d’être affilié à un système de contrôles s’avèredonc aussi très positif et notre objectif est de nousinscrire dans cette démarche de qualité pour toutes lesnouvelles technologies que nous acquérons.Le Service d’anatomopathologie possède en sonsein un laboratoire dit de transfert. Vous pouveznous expliquer ce dont il s’agit ?CS : Oui, il s’agit d’un laboratoire qui joue le rôle d’interfaceentre recherche plus fondamentale et clinique. Ilpermet à la pratique clinique de bénéficier directementdes découvertes faites en laboratoire. C’est grâce à luiégalement que toutes les nouvelles techniques arriventbeaucoup plus rapidement chez le patient.DL : Revenons à l’exemple de la signature génétiquedes tumeurs mammaires de grade 2 mise au pointpar le Laboratoire de Recherche Translationnelle enCancérologie Mammaire il y a quelques années. Dansun premier temps, seules les patientes entrant dans lecadre de nos études cliniques pouvaient bénéficier dece test mais très vite, grâce à une étroite collaborationentre l’Unité de recherche et notre laboratoire, toutesles patientes opérées à l’<strong>Institut</strong> <strong>Bordet</strong>, ont pu en bénéficier.C’est toute la force d’un centre spécialisé commel’<strong>Institut</strong> <strong>Bordet</strong> de mettre au point des techniquesinnovantes et d’en assurer un transfert quasi-immédiatdans la pratique quotidienne.Et vous travaillez déjà à la mise au point denouveaux tests ?CS : Oui, les chercheurs pensent aujourd’hui que lemicroenvironnement de la tumeur s’avère aussi extrêmementimportant. Ainsi, certaines tumeurs du seinprésentant une infiltration lymphocytaire seraient plussensibles à la chimiothérapie. Nous essayons maintenantde transformer cet outil encore expérimental en un nouveautest clinique. Nos patientes devraient en bénéficierd’ici un peu plus d’un an.La localisation du laboratoired’anatomopathologie au cœur de l’hôpitals’avère elle aussi très importante?DL : Oui, la proximité des salles d’opération, par exemple,s’avère primordiale. Le temps d’arrivée des pièces opératoiresau laboratoire est ainsi réduit au maximum, ce quiest particulièrement important pour la prise en chargeoptimale de celles-ci et des prélèvements rapides quidoivent y être réalisés. Par exemple, l’analyse du ganglionsentinelle dans les cas de recours au Mobetron.Cette proximité s’avère aussi capitale pour la conservationdes tumeurs. Rappelons que l’<strong>Institut</strong> <strong>Bordet</strong> possèdeune importante tumorothèque. Or, le temps entrele prélèvement d’une tumeur et sa congélation doit êtreextrêmement faible afin que les tissus conservés soientd’excellente qualité. Grâce à notre proximité des lieuxde prélèvement, les pièces tumorales sont directementprises en charge.Enfin, la proximité de notre laboratoires et des laboratoiresde recherche favorisent les échanges entre les différenteséquipes avec, à la clef, de nombreuses avancées.


<strong>Bordet</strong> news - décembre 2012 7Le Professeur Razavi récompensé par le prestigieuxBernard Fox AwardLe Professeur Darius Razavi, Chef de la Clinique dePsycho-oncologie à l’<strong>Institut</strong> <strong>Bordet</strong>, a reçu, à la minovembre,le prestigieux Bernard Fox Award décernélors du 14ème congrès de l’International Psycho-oncologySociety réuni à Sydney. Une distinction qui honore unepersonnalité qui a réalisé une contribution exceptionnelleen recherche dans le domaine de la psycho-oncologie.Rencontre.Entretien : Ariane CambierProfesseur Razavi, qu’est-ce que ce prixreprésente pour vous ?Je le considère avant tout comme un prix pour l’<strong>Institut</strong><strong>Bordet</strong>. C’est notre <strong>Institut</strong> qui a permis l’émergence de lapsycho-oncologie, son développement et sa consolidationau cours des 30 dernières années. Rappelons que l’<strong>Institut</strong>reste un lieu unique favorisant le développement denouveaux services destinés aux patients cancéreux et àleurs proches.En quoi la recherche en psycho-oncologiea-t-elle progressé au cours des 30 dernièresannées?La psycho-oncologie a fort progressé tant en Europe qu’enAmérique du Nord et ce grâce à de nombreux investissementsprivés et publics. Au départ, les recherches portaientsurtout sur l’information des malades. Il a pu ainsi êtredémontré que des informations précises transmises pardes médecins formés permettaient aux malades de mieuxréagir et aux proches de mieux les soutenir. Par la suite,d’autres questions ont été posées : comment soutenir lesmalades le plus efficacement possible ? Un grand nombred’efforts ont été faits pour définir les modalités de cesoutien ainsi que pour évaluer l’effet de celui-ci en termede qualité de vie. Ainsi aujourd’hui, outre les soutiensque l’on peut offrir, des programmes d’interventions enindividuel, en groupe et en famille apparaissent commedes compléments indispensables aux traitements. Il a parailleurs été prouvé qu’une prise en charge optimale del’anxiété et de la dépression des patients constitue unpré-requis à une bonne récupération suite aux traitements.Tout ces concepts ont pu être validés au cours deces dernières années.On parle aussi de plus en plus aujourd’hui desoutien après les traitements ?Oui, quand on parle de récupération après les traitements,il convient aussi bien sûr de considérer tout ce qui estdirectement lié à la qualité de la vie dans le contexte d’uneguérison. La préservation de la qualité de la vie et sonamélioration sont actuellement les objectifs des interventionspsycho-oncologiques. De nombreuses interventionspermettant cela sont actuellement proposées aux patientstraités à l’<strong>Institut</strong> et à leurs proches .La qualité des prises en charge proposéess’avère primordiale ?Oui, il est important de proposer aux patients des prises encharge menées par des professionnels de la santé formésen psycho-oncologie. Le contenu des prises encharge doitêtre en effet adapté à chaque patient pour obtenir un réelrésultat. Cette compétence est acquise grace à une formationde troisiéme cycle d’une durée de 2 ans que nousavons lancé il y a quelques années à partir de l’ULB. Tousles membres de notre équipe ont acquis cette formation.Quels sont vos nouveaux objectifs?Aujourd’hui, nous poursuivons plusieurs objectifs. Il s’agitd’abord d’étendre l’offre de soutien à tous les patientset ce en en accroissant l’accessibilité, notamment auxplus fragilisés comme les personnes âgées, les enfants,les personnes qui ont du mal à se déplacer… Le secondobjectif consiste à associer à toutes ces initiatives un voletrecherche de manière à pouvoir constamment améliorerla pertinence et la qualité des interventions. Le troisièmeobjectif est de poursuivre et d’amplifier le travail d’éducationet de formation de tous les professionnels de lasanté intéressés au soutien des patients cancéreux et deleurs proches afin de leur transmettre le maximum decompétences cliniques.


8<strong>Bordet</strong> news - décembre 2012Le massage « bien-être »,un véritable plus pour les patientsEntretien : Ariane CambierDepuis un peu plus d’an an, Béatrice Soumillion,kinésithérapeute indépendante, vient tous les lundismatins proposer bénévolement aux patients hospitalisésdes massages « bien-être ». Un véritable rayon de soleilpour les malades. Nous l’avons rencontrée.BéatriceSoumillion,kinésithérapeutevolontaireVous proposez depuis un anmaintenant des messages auxpatients hospitalisés. Quel est votreparcours et qu’est-ce qui vous aamenée à cette démarche ?Après 12 ans dans l’événementiel, j’aientrepris des études de kiné que j’ai terminéesen 2006. J’ai effectué mon premierstage à <strong>Bordet</strong> et me suis d’embléesentie dans mon élément. J’ai enchaînéavec un second stage et j’ai effectué monMémoire de Licence sur le cancer du sein.J’ai ouvert mon cabinet en me spécialisantdans la prise en charge des femmesatteintes de ce type de cancer. Je suis eneffet particulièrement touchée par cesfemmes atteintes dans leur féminité. J’aiégalement eu envie d’intégrer le milieuhospitalier car je trouve que les moyensdont l’hôpital dispose ne permettent pasencore aujourd’hui une optimalisation dubien-être des patients.Quels types de massages proposezvous?Même si je suis kiné, je pratique ici desmassages exclusivement « bien-être »et non thérapeutiques, lesquels restentréservés aux kinés de l’<strong>Institut</strong>. Le simpletouché améliore considérablement la gestionde l’anxiété relative au diagnostic,aux traitements… Ce type de massageoffre vraiment un moment de réconfortaux patients.Vous travaillez en étroitecollaboration avec Monsieur Hardy,le responsable des kinés. Commentcela se passe-t-il ? C’est lui quivous indique les patients auprèsdesquels vous rendre ?Oui, Monsieur Hardy se fait le relai deskinés pour identifier les patients ensouffrance. L’infirmière de coordination,Myriam Roos, joue, elle aussi, les relais.Et rappelons que j’interviens auprès detous les patients, quel que soit le type decancer dont ils souffrent.Quels sont précisément vos rapportsavec les patients ? Certainsprofitent-ils de ce moment dedétente pour se confier à vous ?Les patients arrivent le plus souvent àse détendre et à s’évader, le temps dumassage. Je dirais que les hommes enprofitent encore plus car ils n’ont pasl’habitude du toucher, de la douceur…Au départ, ils sont plus timides et ne sont


<strong>Bordet</strong> news - décembre 2012La 25 ème dictée de Nivelles11Mme Lenoble-Pinson, Mr Lewaele, Mme Descans,Mr Sanpoux et Mme Carrière.Le 24 novembre dernier avait lieu à Nivelles le 25 èmeconcours d’orthographe au profit des 'Amis de l’<strong>Institut</strong><strong>Bordet</strong>'. Lancé en 1987 par Evelyne Carrière, c’est ClaudineDescans qui en a repris le flambeau il y a 5 ans.De nombreux participants toutes catégories ont unenouvelle fois planché sur le texte rédigé et dicté par BrunoLewaele, champion du monde d’orthographe.La journée a également été rehaussée par la présencede Michèle Lenoble-Pinson, professeur émérite etPrésidente des Championnats d’orthographe deBelgique, qui a donné une conférence sur le thème"Parler belge ? Wallonismes et flandricismes".Merci à tous pour leur soutien !La Bruxelloise, un succès croissant !Le 10 octobre dernier, Daniel Lagase, organisateur de La Bruxelloise, a remis un chèquede 6.826 € aux 'Amis' lors d’une réception à la Maison Communale d’Ixelles.Un tout grand merci à lui pour cette superbe initiative qui sert la cause des femmes !Rendez-vous pour la 5 ème édition deLa Bruxelloise le 15 septembre prochain !www.la-bruxelloise.be


Le 30 mai 2013Tous les bénéfices de la soirée iront directement financerles programmes de recherche à l’<strong>Institut</strong> <strong>Bordet</strong>.En y participant, devenez un acteur de la lutte contre le cancer !Cette année encore, ‘Les Amis’s’associent à Paris Match quiconsacrera l'édition des Carnetsdu 30 mai à l'événement.9 ème éditionEnsemble, faisons gagner la vie!Pour tout renseignement :02/541 34 14

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