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Cancers et environnement: mythes et réalités - Institut Jules Bordet ...

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LES AMIS DE L’INSTITUT BORDET ASBLBORDETPÉRIODIQUE TRIMESTRIEL ● JUIN 2007 ● N°81BELGIQUE - BELGÏEP.P./P.B.B-21news<strong>Cancers</strong> <strong>et</strong><strong>environnement</strong>:<strong>mythes</strong> <strong>et</strong> réalitésProj<strong>et</strong>ssubsidiés parles "Amis"en 2007Vaccincontrele cancerdu colde l'utérusActivités:“101 Tablespour la Vie”


2 BORDET NEWS - JUIN 2007sommaireAGENDA4 “Les Amis” confortent leur placede premier donateur de l’<strong>Institut</strong> <strong>Jules</strong> Bord<strong>et</strong>6 Cancer <strong>et</strong> <strong>environnement</strong> : <strong>mythes</strong> <strong>et</strong> réalités9 Rôle du Registre Belge du Cancer dans l’étudedes relations entre l’<strong>environnement</strong> <strong>et</strong> le cancer10 Cancer du col de l’utérus <strong>et</strong> vaccination15 “101 Tables pour la Vie”: un succès croissant !Les “Midis des Amis”Cycle de conférences organiséespar “Les Amis de l’<strong>Institut</strong> Bord<strong>et</strong>”:Auditoire Tagnon<strong>Institut</strong> <strong>Jules</strong> Bord<strong>et</strong>,Boulevard de Waterloo, 1211000 BruxellesRenseignements:02/541.34.14.■ LUNDI 3 SEPTEMBRE 2007Dr Liberale“L’évolution de la prise en charge du traitementdes cancers disséminés au niveau de l’abdomen”■ LUNDI 1 ER OCTOBRE 2007Dr Christine Desmedt“Le rôle des nouvelles technologies dans lediagnostic <strong>et</strong> le pronostic des cancers du sein”k■ LE SAMEDI 14 JUILLET À 9 HEURESArl<strong>et</strong>te, Annie, Claudine <strong>et</strong> Paule quitterontle parking de la Basilique de Koekelbergpour Saint Jacques de Compostelle.Un périple à vélo de plus de 2.000 kmqu’elles entreprennent en souvenir dePatricia Dussen, décédée le 28 juin 2006à l’âge de 28 ans.Tous les fonds récoltés seront intégralementversés aux “Amis de l’<strong>Institut</strong> Bord<strong>et</strong>”.Nous vous rendrons compte de leurspérégrinations dans notre prochaine édition.Si vous souhaitez soutenir leur initiative,n’hésitez pas à effectuer un don sur le compte000-1035070-80 des “Amis”avec la mention “En souvenir de Patricia Dussen”“Bord<strong>et</strong> News” est la revue trimestrielle des “Amis de l’<strong>Institut</strong> Bord<strong>et</strong>”asbl.Editeur responsable: Ariane Cambier, 121, Boulevard de Waterloo, 1000 Bruxelles.Rédacteur en chef: Ariane Cambier.Comité de rédaction: Dr J.-B. Burrion, A. Cambier, A. Chotteau, Dr D. de Valeriola,D. Janssen, Prof. J.-C. Pector, Prof. D. Razavi, Dr F. Salès.Ont collaboré à ce numéro: Dr J.-B. Burrion, A. Cambier, Dr F. De Neubourg,Dr F. Renard.Les comptes annuels des “Amis de l’<strong>Institut</strong> Bord<strong>et</strong>”asbl sont contrôlés <strong>et</strong> approuvéssans réserve par F. A. Wilm<strong>et</strong> & Cie, Réviseurs d’Entreprises.


BORDET NEWS - JUIN 20073Madame, Monsieur,Chers “Amis”,Nous vous rendions compte, dans notre dernièreédition, de notre rapport d’activité 2006.Place, aujourd’hui, aux proj<strong>et</strong>s 2007 <strong>et</strong> plusprécisément aux subsides que “Les Amis” ontdécidé, c<strong>et</strong>te année, d’octroyer à l’<strong>Institut</strong><strong>Jules</strong> Bord<strong>et</strong>. Au total, ce sont 1.851.500 EURqui iront financer les programmes de recherche<strong>et</strong> les appareils médicaux lourds.C<strong>et</strong> apport financier majeur, c’est à votregénérosité que nous le devons <strong>et</strong> nous vousen remercions. Sans vous, l’<strong>Institut</strong> Bord<strong>et</strong> nepourrait, aujourd’hui, se maintenir parmi lestout grands centres anticancéreux mondiaux.Les programmes de recherche, s’ils débouchentsur des découvertes majeures, fontaussi appel à des technologies de plus en plussophistiquées <strong>et</strong> coûteuses que les enveloppesde financement classiques de l’hôpital necouvrent malheureusement pas.La presse a largement fait écho, au cours desderniers mois, d’un nouveau vaccin contre lecancer du col de l’utérus. En quoi ce vaccinconsiste-t-il exactement ? Quelles sont lesfemmes susceptibles d’en bénéficier? Quelsseront ses eff<strong>et</strong>s à moyen terme? Autant dequestions auxquelles le Docteur Filip DeNeubourg, du Département de ChirurgieMammaire <strong>et</strong> Pelvienne de l’<strong>Institut</strong> Bord<strong>et</strong>,répond dans ce numéro.Le 5 mai dernier, l’<strong>Institut</strong> Bord<strong>et</strong> organisait, àla Faculté Universitaire des SciencesAgronomiques de Gembloux, un grand colloquesur le thème “<strong>Cancers</strong> <strong>et</strong> <strong>environnement</strong>: <strong>mythes</strong> <strong>et</strong> réalités”. Nous vous rendonscompte, dans ce numéro, des temps forts dec<strong>et</strong>te journée.Enfin, le 25 avril dernier, avait lieu la troisièmeédition des “101 Tables pour la Vie”, l’événementannuel phare de notre association. Uneopération qui rencontre un succès croissantpuisque nous avons, c<strong>et</strong>te année encore, doubléle nombre de participants ! La preuve quel’opération gagne en notoriété <strong>et</strong> draine uncapital sympathie de plus en plus important!Bonne lecture <strong>et</strong> à bientôt !Beste vrienden,dames en heren,In onze laatste editie legden we verantwoordingaf van ons activiteitenrapport van 2006.Maar vandaag maken we plaats voor onzeplannen voor 2007 en m<strong>et</strong> name voor de subsidiesdie “De Vrienden” dit jaar aan h<strong>et</strong>Bord<strong>et</strong> Instituut willen toekennen. In totaalgaat h<strong>et</strong> om 1.851.500 EUR waarmee deonderzoeksprogramma’s en de aankoop vanzware medische apparatuur worden gefinancierd.Voor deze grote financiële bijdrage willen weu dan ook heel hartelijk bedanken. Zonder uhad ons Bord<strong>et</strong> Instituut zich ni<strong>et</strong> tussen degrootste anti-kankerinstituten te wereld kunnenhandhaven. De onderzoeksprogramma’sdoen immers een beroep op steeds gesofistikeerdereen kostbaarder technieken die helaasni<strong>et</strong> door de conventionele ziekenhuisfinancieringworden gedekt.In de pers hebben we de laatste maanden uitgebreidkunnen lezen over een nieuw vaccintegen baarmoederhalskanker. Wat is dit preciesvoor vaccin ? Welke vrouwen mo<strong>et</strong>enermee worden ingeënt ? Wat zijn de resultatenop middellange termijn ? Op al deze vragenkrijgt u antwoord van dokter DeNeubourg van de afdeling Borst-enBekkenchirurgie van h<strong>et</strong> Bord<strong>et</strong> Instituut.Afgelopen 5 mei heeft h<strong>et</strong> Bord<strong>et</strong> Instituut inde Faculteit voor Landbouww<strong>et</strong>enschappenvan de universiteit van Gembloux, een grootcolloquium georganiseerd m<strong>et</strong> als thema“Kanker en milieu : mythe en realiteit “. In ditnummer kunt u de hoogtepunten lezen vandeze dag.En ten slotte vond op 25 april voor de derdemaal “101 Tafels voor h<strong>et</strong> Leven” plaats, h<strong>et</strong>jaarlijks terugkerende evenement dat h<strong>et</strong>uithangbord is voor onze vereniging. Dit evenementkent een toenemend succes, want ditjaar verdubbelde h<strong>et</strong> aantal deelnemersopnieuw. Dit is h<strong>et</strong> bewijs dat de gebeurteniswint aan bekendheid en steeds meer sympathieopwekt.onder vriendenentre amisWe wensen u veel leesplezier en tot binnenkort!A RIANE CAMBIERSecrétaire Générale


4 BORDET NEWS - JUIN 20072007: “Les Amis” confortent lede l’<strong>Institut</strong> <strong>Jules</strong> Bord<strong>et</strong>.kAriane CambierSecrétaire GénéraleLe 27 mars dernier, le Conseil d’Administration des “Amis”approuvait l’ensemble des demandes de subsides qui luiétaient soumises par l’<strong>Institut</strong> Bord<strong>et</strong> pour l’année 2007. Autotal, ce sont 1.851.500 EUR, soit une hausse de 7% parrapport à 2006, qui iront c<strong>et</strong>te année financer les programmesde recherche ainsi que les équipements médicaux lourds.Parmi la dizaine de programmes de recherchesélectionnés par le Conseil Médical de l’<strong>Institut</strong> <strong>et</strong> saCommission Scientifique, citons ceux relatifs :● au récepteur d’œstrogène alpha des cancers mammaires;● au rôle des licroARNs dans la cancérologie bronchiqueprécoce;● aux cellules tumorales circulantes;● aux améliorations des stratégies anti-leucémiquesactuelles;● à l’application de la génomique fonctionnelle dans lepronostic <strong>et</strong> le choix des traitements relatifs aux cancers de lathyroïde;● à l’étude des mécanismes d’invasion du mélanome (…)Rappelons que chacun de ces proj<strong>et</strong>s, avant d’être soumis auConseil d’Administration des “Amis”, a également fait l’obj<strong>et</strong>d’un avis scientifique indépendant émis par le ProfesseurFridman, Chef de Département à l’Hôpital Européen GeorgesPompidou <strong>et</strong> expert scientifique des “Amis”.Les “Amis” continueront également, en 2007, à financer leData Centre de l’<strong>Institut</strong>, lequel joue un rôle essentiel dans lacollecte <strong>et</strong> l’analyse des données d’un grand nombre d’étudescliniques, tant en interne qu’au niveau international.Les “Amis” perm<strong>et</strong>tent régulièrement, à travers le FondsYvonne <strong>et</strong> Thomas Rucquois, à de jeunes chercheurs del’<strong>Institut</strong> de poursuivre leur formation à l’étranger. C<strong>et</strong>teannée, c’est un jeune radiothérapeute qui bénéficiera d’unebourse de 25.000 EUR afin d’effectuer un followship cliniqueà l’Université de Vanderbild à Nashville aux Etats-Unis. Il yeffectuera notamment une étude sur la neuro-protection parle lithium lors d’une irradiation encéphalique pourmétastases.A côté des programmes de recherche, les “Amis”financeront en 2007 l’acquisition, par l’<strong>Institut</strong> <strong>Jules</strong>Bord<strong>et</strong>, de trois appareils médicaux de pointe entrantdans le cadre d’importants programmes de recherche.Ainsi :● une GammaCamera SPECT-CT avec scanner incorporé,utilisée dans le cadre des nouveaux programmes de rechercheen radio-immuno-thérapie. Le principe de ces programmesconsiste à utiliser des anticorps humains marqués avec deséléments radioactifs à visée diagnostique <strong>et</strong> thérapeutiqueafin de calculer <strong>et</strong> d’administrer précisément pour chaquepatient la dose la plus adéquate. C<strong>et</strong>te nouvelle techniquereprésente à elle seule un énorme bond en avant ;● un “Sunchip”, appareil intégrant les différentes fonctionsnécessaires aux nouveaux traitements par chimiothérapiehyperthermique intrapéritonéale (CHIP), indiqués dans l<strong>et</strong>raitement des lésions disséminées de l’abdomen. C<strong>et</strong>tenouvelle technique perm<strong>et</strong> d’administrer directement au seinde la cavité péritonéale des doses de chimiothérapien<strong>et</strong>tement plus élevées que celles injectées par voieintraveineuse ; l’hyperthermie perm<strong>et</strong> quant à elle de détruireles cellules tumorales libres ainsi que les résidus tumoraux del’ordre de 2mm qui y sont localisés. Ce type de traitement est


BORDET NEWS - JUIN 20075ur place de premier donateuractuellement en pleine expansion <strong>et</strong> ouvre de nouvellesperspectives dans la prise en charge des carcinosespéritonéales d’origine ovarienne <strong>et</strong> gastrique.● un Somovu, échographe tridimensionnel opérateurindépendantdestiné à révolutionner le dépistage de massedu cancer du sein. Nous reviendrons plus en détail sur c<strong>et</strong>out nouvel appareil, actuellement unique en Europe, dansnotre édition de septembre.● L’apport financier des “Amis”, essentiel pourperm<strong>et</strong>tre à l’<strong>Institut</strong> Bord<strong>et</strong> de se maintenirparmi les tout grands centres mondiaux de luttecontre le cancer, ne serait possible sans votregénérosité.Nous vous remercions pour votre confiance !Composition de la Commission Scientifique du Conseil Médical de l’<strong>Institut</strong> <strong>Jules</strong> Bord<strong>et</strong> :Pr G. Leclercq (Président) • Dr G. Andry • Pr. Ghanem Ghanem • Pr A.R. Grivegnée •Dr D. Larsimont • Dr Ph. Martiat • Dr C. SotiriouConsultants extérieurs:Pr J.-P. Peyrat (Centre Oscar Lambr<strong>et</strong> – Lille) • Pr Ph. Viehl (<strong>Institut</strong> Gustave Roussy – Villejuif) •Pr J. Boniver (Sart-Tilman – Liège) • Pr De Cremoux (<strong>Institut</strong> Curie – Paris) • Pr J.-M. Boeynaems (Erasme - Bruxelles) •Pr M. Mareel (Gent) • Pr J.-J. Vanderhaeghen (Bruxelles) • Pr M. De Broe (Universitaire Instelling Antwerpen)Composition du Conseil Médical de l’<strong>Institut</strong> <strong>Jules</strong> Bord<strong>et</strong>:Dr A. Awada (Président) • Dr D. Larsimont (Vice-Président) • Dr G. Andry • Dr N. Bourgeois •Dr V. D’Hondt • Dr P. Flamen • Dr A. Hendlisz • Dr M. Lemort • Dr Ph. Martiat • Dr A. Peltier


BORDET NEWS - JUIN 20077ent: <strong>mythes</strong> <strong>et</strong> réalités.kQuelques réflexionssur les relations entrecancers <strong>et</strong> <strong>environnement</strong>.Il y a <strong>environnement</strong><strong>et</strong> <strong>environnement</strong>.● Dans l’entendement courant, cancers <strong>et</strong> <strong>environnement</strong>sont fréquemment associés. Or, s’il est incontestable quel’<strong>environnement</strong> peut intervenir dans le phénomène decancérogenèse (transformation d’une cellule normale encellule cancéreuse), l’importance que le sens commun luiattribue aujourd’hui est sans doute disproportionnée.C<strong>et</strong>te perception, liée à l’appréhension de l’inconnu <strong>et</strong> àune méfiance diffuse envers la science <strong>et</strong> le progrès, tientplus d’une crainte irrationnelle que de l’observation raisonnéedes faits.● Derrière une telle perception se profile sans doute unevision Rousseauiste de la nature, une vision sacraliséeselon laquelle tout ce qui est naturel est à priori bon pourl’Homme <strong>et</strong> tout ce qui ne l’est pas est à priori mauvais.C’est oublier un peu vite que, depuis ses origines, la natureest hostile à l’Homme. Au mieux, l’Homme l’indiffère.Sans une lutte permanente pour nous en assurer la maîtrise,nous n’aurions probablement pas survécu.● La perception des risques <strong>environnement</strong>aux est égalementfaussée par l’interprétation habituellement réductricedu terme “<strong>environnement</strong>”. L’<strong>environnement</strong> se définiten eff<strong>et</strong> le plus souvent comme un ensemble de nuisancesgénérées par l’activité humaine, en particulier l’activitéindustrielle. Ces nuisances peuvent être d’origine chimique(molécules étrangères au corps humain ou “xénobio-kJean-Benoît BurrionAdjoint à la Direction Médicalede l’<strong>Institut</strong> Bord<strong>et</strong>tiques””) ou physique (radiations ionisantes, ondesélectromagnétiques …). Or l’<strong>environnement</strong>, compris dansson sens large, est tout ce qui, de l’extérieur, interfère avecnotre fonctionnement physiologique. Il faut donc y inclurel’alimentation, le tabac, les agents infectieux, les facteursclimatiques, en gros notre biotope <strong>et</strong> l’ensemble des êtresvivants avec lesquels nous le partageons, en bref tout cequi n’est pas prédéterminé génétiquement. Il faut égalementtenir compte du fait que notre relation à l’<strong>environnement</strong>n’est pas passive : elle est modulée par nos comportements,<strong>et</strong> donc également par des facteurs sociaux,psychologiques, culturels, économiques.● On le voit, parler d’association entre cancer <strong>et</strong> <strong>environnement</strong>est chose complexe : les facteurs sont multiples <strong>et</strong>ils interagissent comme des co-facteurs.L’augmentation du nombre de casde cancers: attention aux raccourcis.● On a pu déjà le lire dans ces pages : tous types de cancersconfondus, la mortalité par cancer augmente essentiellementà cause de la croissance <strong>et</strong> du vieillissement dela population. Si l’on compare l’évolution du nombre dedécès par cancers, en France par exemple, en prenant soinde gommer l’eff<strong>et</strong> des changements de la pyramide des


BORDET NEWS - JUIN 2007 9● Revenons-en au tabac. En France toujours, l ’accroissementde l ’espérance de vie de 1949 à 1998 avait été de3,6 mois/an chez les femmes <strong>et</strong> de 2,9 mois/an chez leshommes. De 1998 à 2004 elle a été de 1,8 mois/an chezles femmes <strong>et</strong> de 4,3 mois/an chez les hommes. Le tabagismecroissant chez les femmes <strong>et</strong> décroissant chez leshommes explique probablement ces écarts <strong>et</strong> c<strong>et</strong>te inversiondes rythmes d’augmentation de l’espérance de vie(diminution chez les femmes <strong>et</strong> augmentation rapide chezles hommes).péril, l’on se focalise sur les risques mineurs qui nousdédouanent (“c’est la faute à la société de consommation“)en oubliant de prendre en compte les risquesmajeurs, souvent comportementaux, sur lesquels nousavons individuellement le pouvoir d’agir . La lutte préventivecontre le cancer commence par là.● Le message ici est simple. Il n’est pas possible, enquelques lignes, de faire le tour exhaustif des liens entrecancer <strong>et</strong> <strong>environnement</strong>. Il est évident que ces liens existent,qu’on les connaît encore très mal, <strong>et</strong> qu’ils doiventcontinuer à être documentés. Mais il ne faudrait pas que,par peur de l’inconnu ou appréhension du futur, l’on pointel’accessoire en se détournant de l’essentiel. Il ne faudraitpas que, aveuglés par l’illusion d’un monde sansRôle du Registre Belge du Cancer dans l’étudedes relations entre l’<strong>environnement</strong> <strong>et</strong> le cancer.Françoise RenardRegistre Belge du CancerLe Registre Belge du Cancer est un outil de surveillance épidémiologique : ildécrit la fréquence d’apparition de nouveaux cas de cancer de chaque typepar âge, sexe, année <strong>et</strong> lieu de résidence. Il montre l’importance relative, lestendances chronologiques <strong>et</strong> la distribution géographique des différentscancers, ventilés par âge <strong>et</strong> par sexe. Pour l’étude des relations entre santé <strong>et</strong><strong>environnement</strong>, le Registre Belge du Cancer représente naturellement unesource centrale d’information sur les données relatives au cancer, mais il nedispose pas de données <strong>environnement</strong>ales (pas de données sur l’expositiondes populations).● Bien que le Registre du Cancer existe déjà dans notrepays depuis 1983, l’incidence du cancer en Belgique, largementsous-estimée jusqu’en 1996, ne deviendra utilisablequ’à partir de 1997 en Flandres. En Wallonie <strong>et</strong> àBruxelles, les sources de données ne sont pas encore complètes<strong>et</strong> celles-ci sont à interpréter avec prudence (sousestimationde 20% encore pour l’année 2003).Ce problème devrait se résoudre grâce à la mise en placed’une nouvelle structure, la Fondation Registre du Cancer,qui a pour mission de développer un registre du cancer performantpour les trois régions du pays. Un cadre légal s’estégalement mis en place, par la publication au Moniteur, endécembre 2006, dans la Loi Santé, des modalités d’enregistrementdu cancer en Belgique.k


10 BORDET NEWS - JUIN 2007k● Nous manquons donc actuellement encore de recul pourm<strong>et</strong>tre à jour des tendances chronologiques, mais des constatationspeuvent déjà être faites sur le plan géographique:on a observé une incidence significativement plus élevéedes mésothéliomes dans certaines régions. Il s’agit de cancersrares de la plèvre causés par une exposition à l‘asbeste.C<strong>et</strong>te exposition, principalement professionnelle, peutêtre aussi habitationnelle ou due à la proximité d’un sitepolluant. Les arrondissements d’Anvers, Malines, Saint-Nicolas <strong>et</strong> Eclos, zones d’industrie produisant <strong>et</strong>/ou utilisantl’asbeste (notamment pour l’industrie portuaire) présententdes taux d’incidence significativement plus élevés que lesautres régions de Flandres.● Toutefois, il faut bien garder à l’esprit que, parmi les cancersfavorisés par l’ «<strong>environnement</strong> » au sens large, lesmodes de vie (tabagisme, éthylisme, alimentation) jouent unrôle prépondérant par rapport aux facteurs polluants.En 2001 par exemple, on a enregistré en Belgique 4356 casde cancer du poumon chez les hommes (cancer dont l’origineprincipale est le tabagisme) <strong>et</strong> 1592 cancers de la sphèr<strong>et</strong>ête <strong>et</strong> cou (cancers favoriés par la conjonction du tabagisme<strong>et</strong> de la consommation d’alcool), contre seulement157 cas de mésothéliomes. L’augmentation préoccupantedu cancer du poumon chez les femmes dans les 3 régionsdu pays, qui est surtout le fait de femmes d’âge moyen, està m<strong>et</strong>tre en relation avec des facteurs comportementaux(augmentation du tabagisme chez les femmes dans la 2èmepartie du siècle dernier).● Enfin, l’exemple suivant montre à quel point les interprétationssont parfois délicates <strong>et</strong> que des facteurs de pollutionne peuvent pas être incriminés d’emblée : les donnéesdu Registre ont permis de constater, au cours des dernièresannées, une plus forte incidence du cancer de la thyroïde enWallonie <strong>et</strong> à Bruxelles qu’en Flandres. C<strong>et</strong>te différence nepeut probablement pas s’expliquer par l’influence de l’accidentde Tchernobyl : en eff<strong>et</strong>, on a observé, suite à c<strong>et</strong> accident,un gradient de contamination radioactive Est-Ouestnon superposable à ces différences d’incidence de cancerthyroïdien. Une hypothèse à explorer serait plutôt liée à desévolutions différentes des pratiques chirurgicales dans lesdifférentes régions du pays.En conclusionkDansles limites actuelles (peu de recul <strong>et</strong> donnéessurtout disponibles en région flamande),le Registre Belge du Cancer n’a pas pu m<strong>et</strong>tre en évidencejusqu’à présent d’évolution inquiétante de cancers liés àla pollution en Belgique en dehors des mésothéliomes(pour lesquels des mesures légales ont été prises).La surveillance épidémiologique doit se poursuivre à longterme, de même qu’une exploitation plus approfondiedes données disponibles afin de rester vigilant dansce domaine qui suscite beaucoup d’inquiétudes.


BORDET NEWS - JUIN 200711Cancer du col de l'utérus <strong>et</strong> vaccinationDr Philip De Neubourg - Département de Chirurgie Mammaire <strong>et</strong> PelvienneCANCER DU COL, UN PROBLÈME IMPORTANT !Le cancer du col de l'utérus est le deuxième cancer le plus fréquent chez les femmes, après le cancer dusein. Chaque année, dans le monde, environ 500 000 nouveaux cas sont diagnostiqués <strong>et</strong> presque270.000 femmes en meurent. Dans notre pays, ce dernier chiffre s’élève à 270. Le cancer du col <strong>et</strong> sontraitement altèrent profondément la qualité de vie des femmes qui en sont atteintes. Le diagnostic <strong>et</strong>le traitement des anomalies précancéreuses sont le plus souvent source d’une importante anxiété.Enfin, le dépistage <strong>et</strong> le traitement de c<strong>et</strong>te affection entraînent des coûts considérables.Baarmoederhalskankeren vaccinatieBAARMOEDERHALSKANKER,EEN BELANGRIJK PROBLEEM !Na borstkanker is kanker van debaarmoederhals de meest voorkomendekanker bij vrouwen. Jaarlijks wordenwereldwijd zo’n 500 000 nieuwe gevallenvastgesteld en sterven naar schatting 270 000vrouwen aan de gevolgen ervan.Bovendien gaat baarmoederhalskanker en zijnbehandeling m<strong>et</strong> vele problemen gepaardwelke de levenskwaliteit ernstig kunnenverstoren. Ook de diagnose en de behandelingvan de voorloperstadia van kanker gevenvaak aanleiding tot grote ongerustheid.Bovendien kost de opsporing en debehandeling van de aandoening veel geld.k


12 BORDET NEWS - JUIN 2007Cancer du col de l'utérus<strong>et</strong> vaccination (suite)Baarmoederhalskankeren vaccinatie (vervolg)Une infection virale sexuellementtransmissible le plus souvent à l’originede ce cancer● Pratiquement tous les cas de cancer du col (99.7 %) sontassociés à une infection par un papillomavirus humain(HPV). On dénombre actuellement plus de 120 types deHPV. Certains types infectent la peau, d'autres les muqueusesde la bouche ou de la région génitale. Les types HPV 16<strong>et</strong> 18 sont, à eux seuls, responsables de 70 % des cancersdu col. Ils peuvent aussi provoquer d'autres cancers dansla région génitale, notamment de la vulve, du vagin, dupénis <strong>et</strong> de l'anus. Les types à faible risque peuvent causerdes verrues génitales, des infections asymptomatiques ouencore des lésions bénignes des muqueuses. L'infectionHPV est l’une des infections sexuellement transmissiblesles plus fréquentes. Même si les préservatifs offrent uneprotection, ils ne peuvent pas prévenir une infection à100%. La transmission se fait le plus souvent dans les premièresannées suivant le premier contact sexuel. Le risqued'infection augmente naturellement avec le nombre departenaires. Au cours de leur vie, la plupart des femmes <strong>et</strong>des hommes contracte une infection HPV, une ou plusieuresfois, sans même s'en rendre compte. La plupart de cesinfections disparaissent en 6 mois à 2 ans sans provoquerde symptômes. Un frottis du col réalisé à ce moment-làpeut m<strong>et</strong>tre en évidence des lésions qu'on appelle atypie<strong>et</strong> dysplasie légère. Mais iI arrive que certains types de HPVs'installent de façon permanente. Les femmes infectées risquentalors de développer, dans un premier temps, desanomalies précancéreuses <strong>et</strong>, finalement, un cancer du col.Dans ce cas-là, l'évolution est habituellement très lente <strong>et</strong>s'étale sur des années, voire des dizaines d'années.La vaccination, un nouveau moyen deprévenir le cancer du col● Le dépistage par frottis des anomalies précancéreusesétait jusqu'à présent le seul moyen de prévenir le cancerdu col de l’utérus. La découverte que le cancer du col étaitcausé par une infection virale a conduit au développementd'un vaccin. Des recherches scientifiques ont démontréque les vaccins contre les HPV 16 <strong>et</strong> 18 peuvent prévenir à100 % les anomalies précancéreuses.Ces vaccins sont généralement très bien tolérés.Qui est concerné par la vaccination ?De oorzaak is een virus● Wat maar weinig bekend is, is dat bijna alle gevallen vanbaarmoederhalskanker (99.7 %) ontstaan na infectie dooreen humaan papilloma virus (HPV). Van dit virus zijn meerdan 120 verschillende types bekend. Bepaalde types infecterende huid, andere de slijmvliezen van de mond of degenitale streek. Deze laatste groep van genitale HPV'swordt onderverdeeld in hoog-risico en laag-risico typesnaargelang hun risico op kanker. In Europa zijn HPV 16 en18 samen verantwoordelijk voor 70 % van alle gevallenvan baarmoederhalskanker. Ze kunnen ook kanker veroorzakenter hoogte van de vulva, vagina, penis en anus. Delaag-risico types veroorzaken anogenitale wratten ofcondylomen (vnl HPV 6 en 11), symptoomloze infecties engoedaardige afwijkingen van h<strong>et</strong> slijmvliesInfectie door seksueel contact● Genitale HPV-infecties zijn de meest voorkomende seksueeloverdraagbare infectieziekten. Besm<strong>et</strong>ting gebeurtdoor geslachtsgemeenschap. H<strong>et</strong> gebruik van eencondoom biedt bescherming maar kan infectie ni<strong>et</strong> in100% voorkomen.Vaak treedt besm<strong>et</strong>ting reeds op in de eerste jaren na h<strong>et</strong>eerste seksuele contact. H<strong>et</strong> risico neemt daarbij toe m<strong>et</strong>h<strong>et</strong> aantal partners. Minstens de helft van alle seksueelactieve mannen en vrouwen kennen een dergelijke infectiein de loop van hun leven.Infectie is meestal voorbijgaand maarni<strong>et</strong> altijd● Een hoog-risico HPV kan aldus h<strong>et</strong> slijmvlies van debaarmoederhals infecteren. In de meeste gevallen zal dezeinfectie van voorbijgaande aard zijn en zonder symptomenverdwijnen binnen 6 maanden à 2 jaar. Een uitstrijkje vande baarmoederhals kan op dat moment afwijkingen vertonendie men atypie en milde dysplasie noemt.Sommige infecties persisteren echter.Deze vrouwen lopen h<strong>et</strong> grootste risico eerstvoorloperstadia van kanker te ontwikkelen en uiteindelijkbaarmoederhalskanker zelf. Gemiddeld duurt h<strong>et</strong> zo’n 20jaar vooraleer HPV besm<strong>et</strong>ting tot baarmoederhalskankerleidt, ni<strong>et</strong>tegenstaande sommige gevallen snellerontstaan.● La vaccination peut prévenir une infection HPV mais n'estpas efficace comme traitement. Il faut donc vacciner avant


BORDET NEWS - JUIN 200713Cancer du col de l'utérus<strong>et</strong> vaccination (suite)Baarmoederhalskankeren vaccinatie (vervolg)qu'une infection ne s'installe. Le risque d'infection par leHPV apparaît dès le premier contact sexuel. Le vaccindevrait donc être idéalement administré avant les premiersrapports sexuels. Vacciner plus tard protègera ceux qui nesont pas encore infectés par le HPV à ce moment-là. Lespersonnes déja contaminées par un ou plusieurs types deHPV contenus dans le vaccin peuvent encore bénéficierd'une protection contre les lésions provoquées par d'autrestypes de HPV du vaccin par lesquels elles n'ont pas encoreété contaminées.Le Conseil Supérieur de la Santé a récemment publié un certainnombre de recommandations concernant la vaccinationcontre les infections causées par le HPV. Il préconise:■ La vaccination généralisée, chaque année, d’une cohortede filles entre 10 <strong>et</strong> 13 ans ;■ La vaccination, proposée par le médecin traitant, desadolescentes <strong>et</strong> jeunes femmes de 14 à 26 ans qui n’ontpas encore eu de contact sexuel <strong>et</strong> qui n’ont pas étévaccinées dans le cadre de la vaccination prophylactiquegénéralisée entre 10 <strong>et</strong> 13 ans. C<strong>et</strong>te offre de vaccinationVaccinatie, een nieuwe mogelijkheidom baarmoederhalskankerte voorkomen● Tot hiertoe bestond de enige strategie om baarmoederhalskankerte voorkomen er in om de voorloperstadia op tesporen door h<strong>et</strong> maken van een uitstrijkje en ze vervolgenste behandelen. De vaststelling dat baarmoederhalskankerh<strong>et</strong> gevolg is van een virale infectie heeft geleid tot onderzoeknaar een mogelijk vaccin. Uit studies is gebleken datvaccins tegen HPV 16 en HPV 18 h<strong>et</strong> optreden van voorloperstadiavan baarmoederhalskanker in 100% kunnenvoorkomen.Vaccins die naast HPV 16 en 18 ook tegen HPV6 en 11 gericht zijn bieden daarenboven ook beschermingtegen genitale wratten en slijmvliesafwijkingen van devulva en vagina veroorzaakt door deze virussen.Dergelijke vaccins worden in h<strong>et</strong> algemeen goedverdragen.Ter hoogte van de injectieplaats kunnen pijn,roodheid en zwelling optreden.In klinische studies werd vaak koorts gerapporteerd, maarni<strong>et</strong> vaker dan in de placebo groep.kk


14 BORDET NEWS - JUIN 2007Cancer du col de l'utérus<strong>et</strong> vaccinationBaarmoederhalskankeren vaccinatiekanti-HPV devrait de préférence s’inscrire dans le cadred’une consultation au cours de laquelle la contraception<strong>et</strong>/ou les rapports sexuels protégés seraient abordés.■ La vaccination d’adolescentes <strong>et</strong> de jeunes femmes de14 à 26 ans, non vaccinées précédemment <strong>et</strong> ayant déjàeu des contacts sexuels si le médecin traitant le juge utile.Il est recommandé de postposer une grossesse éventuellejusqu’après la vaccination.A l'heure actuelle, on ne connaît pas encore la durée deprotection du vaccin <strong>et</strong> on ignore si un rappel s’avère ounon nécessaire. Des recherches sont en cours pour évaluersi le vaccin est d'une même efficacité chez les garçonsmais, selon des modèles mathématiques, la vaccinationdes garçons n'apporterait pas beaucoup à la préventiondu cancer du col si la vaccination des filles est appliquéede façon générale.En pratique● En 2006, un premier vaccin qui protège contre les HPV6,11,16 <strong>et</strong> 18 (Gardasil ®, Sanofi Pasteur MSD) a été commercialiséen Belgique. Ce vaccin est administré par injectionintramusculaire de 3 doses sur une période de 6 mois.Le prix de ce vaccin est de l'ordre de 400 euros, montantqui n'est pas (encore) remboursé. Certaines mutuelles leprennent cependant dès à présent partiellement en charge.L’enregistrement d’un deuxième vaccin HPV (CervarixTM, GlaxoSmithKline) est attendu avant fin 2007.Le dépistage toujours indispensable● L'efficacité de c<strong>et</strong>te vaccination sur l'incidence du cancerdu col ne pourra être mesurée qu’au moment où lesfilles qui auront été vaccinées auront l'âge moyen dedécouverte de cancer du cancer du col (48 ans). Il estdonc impératif aujourd’hui de poursuivre le dépistage ducancer du col par frottis, d’autant plus que 30 % des cancersdu col restent causés par des virus non encore couvertspar le vaccin. A plus court terme, la vaccination pourraitréduire le nombre des frottis anormaux <strong>et</strong> dès lors lenombre d'examens <strong>et</strong> d'interventions liés.Wie heeft baat bij vaccinatie ?● Omdat vaccinatie infectie kan voorkomen maar ni<strong>et</strong> kangenezen dient ze te gebeuren vooraleer infectie plaatsvindt.Kans op infectie bestaat van bij de eerste seksuelecontacten. H<strong>et</strong> vaccin dient dus bij voorkeur toegediend teworden vóór de eerste seksuele b<strong>et</strong>rekkingen. Vaccinatieuitgevoerd nadien zal bescherming bieden indien men nogni<strong>et</strong> besm<strong>et</strong> is. Personen die reeds besm<strong>et</strong> zijn m<strong>et</strong> één ofmeerdere HPV-types die in h<strong>et</strong> vaccin vervat zitten, kunnennog bescherming geni<strong>et</strong>en tegen de l<strong>et</strong>sels die veroorzaaktworden door de andere HPV-types van h<strong>et</strong> vaccin waarmeezij nog ni<strong>et</strong> besm<strong>et</strong> zijn. Nagaan of men al dan ni<strong>et</strong> reedsgeïnfecteerd is vooraleer tot vaccinatie te besluiten is echterni<strong>et</strong> zinvol. Dergelijke testen zijn immers geen goedeindicator van vroegere blootstelling.De Hoge Gezondheidsraad heeft in verband m<strong>et</strong> vaccinati<strong>et</strong>egen infecties m<strong>et</strong> h<strong>et</strong> humaan papillomavirus h<strong>et</strong>volgende aanbevolen:■ De algemene vaccinatie van jaarlijks één jaarcohorte vanmeisjes tussen 10 tot en m<strong>et</strong> 13 jaar volgens volgendevoorwaarden:■ de schoolgezondheidszorg geeft informatie over en do<strong>et</strong>een aanbod tot HPV vaccinatie;■ aan de ouders en de jongere wordt de keuze gelaten omde vaccinatie te laten uitvoeren door de schoolarts of doorde arts-vaccinator naar keuze;■ h<strong>et</strong> volledige vaccinatieschema wordt bij voorkeur binnenéénzelfde schooljaar uitgevoerd.De vaccinatie mo<strong>et</strong> bovendien kaderen in gezondheidsbevorderendeinitiatieven m<strong>et</strong> b<strong>et</strong>rekking tot seksualiteiten veilig seksueel gedrag;■ De vaccinatie van vrouwelijke adolescenten en jongevrouwen van 14 tot en m<strong>et</strong> 26 jaar die nog geen seksueelcontact gehad hebben, en die nog ni<strong>et</strong> gevaccineerd werdenin h<strong>et</strong> kader van de algemene vaccinatie tussen 10 en13 jaar, kan door de behandelende arts worden aangeboden.Dit aanbod tot HPV-vaccinatie kadert bij voorkeur ineen consult waarin contraceptie en veilig seksueel gedragter sprake komen.■ H<strong>et</strong> is aan de behandelende arts om op individuele basiste beoordelen of vaccinatie van vrouwelijke adolescentenen jonge vrouwen van 14 tot en m<strong>et</strong> 26 jaar die reeds seksueleb<strong>et</strong>rekkingen gehad hebben, en nog ni<strong>et</strong> eerdergevaccineerd werden, aangewezen is.H<strong>et</strong> is aan te bevelen om een zwangerschap uit te stellentot na de vaccinatie.Op dit ogenblik is h<strong>et</strong> nog ni<strong>et</strong> duidelijk hoe lang debescherming van h<strong>et</strong> vaccin aanhoudt en of eenherhalingsvaccin noodzakelijk is. De efficiëntie van h<strong>et</strong>vaccin bij jongens wordt onderzocht. Volgens


16 BORDET NEWS - JUIN 2007101 Tables pour la Vie:un succès croissant !● C<strong>et</strong>te année, c’est Véronique Jannot qui a exceptionnellementrejoint Bruxelles pour soutenir l’opération.Rappelons qu’elle fut l’une des premières personnalitésfrançaises à avoir ouvertement évoqué son cancer dansson livre “Trouver le chemin”.A ses côtés, Thomas Van Hamme, Eric Russon,Corine Boulangier…Thomas Van Hamme, le Professeur Van Velthoven, Madame Jourquin,Freddy Thielemans <strong>et</strong> Mme Van Velthoven.● Pour c<strong>et</strong>te troisième édition, notons, à côté de nombreusesentreprise, conscientes de la nécessité de soutenirce fleuron de la recherche oncologique belge qu’estl’<strong>Institut</strong> Bord<strong>et</strong>, un certain nombre de particuliers, euxaussi de plus en plus nombreux à nous rejoindre, à titreindividuel ou collectif.● La Libre Match, qui s’est une nouvelle fois associée àl’événement, lui a entièrement consacré ses « Carn<strong>et</strong>s »du 26 avril, aujourd’hui mis à disposition des patientsdans les salles d’attente de l’<strong>Institut</strong>.Le docteur Dominique de Valeriola, Médecin Dirigeant de l'<strong>Institut</strong> Bord<strong>et</strong> procédant au tirage au sort.● Si vous le souhaitez, vous pouvez visionner les photosde la soirée sur le site www.101tables.com.● Si vous souhaitez recevoir “Les Carn<strong>et</strong>s” de La LibreMatch exclusivement consacrés à l’opération du 25 avrilou si vous désirez être tenu informé de l’édition 2008 des“101 Tables pour la Vie”, appelez-nous du lundi au vendredi,de 9 heures 30 à 17 heures au 02/541.34.11.Le Baron Paul-Emmanuel Janssen, le Baron Vastapane <strong>et</strong> son épouse.Soutenez notre action !000-1035070-80Vous souhaitez faire connaître le Bord<strong>et</strong> News à vos connaissances ?Envoyez-nous leurs coordonnées, nous leur adresserons gratuitement un numéro !Vous souhaitez organiser une action en notre faveur ?Toutes vos propositions sont les bienvenues !Vous pouvez nous appeler,du lundi au jeudi, de 9 heures 30 à 17 heures au02 541 34 14Vous pouvez aussi nous envoyer un e-mail à l’adresse suivante :amis@bord<strong>et</strong>.be

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