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L'ÉCRAN

Concours national, patrimoine cinématographique, banques d'images et de sons, outils de montage, législation drones

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ÉditoÉditorial p. 3SommairePanorama des régions p. 4 - 6Ressources p.7 -9Choisir ses banques...Patrimoine p. 10 - 11Sauver les films de la destruction,un impératif catégoriqueChronique p. 12-13Démarche de l’escalier (43)État de l’art p. 14 - 17Les outils de montage aujourd’huiLe coin des «geeks» (2)International p.18-19Genèse d’une belle aventureDiffusion p. 20 - 21La FFCV sur la Web TV MDLRétrospective p.22 - 231933 premier concours nationalde la FFCCAConcours national p.24-25Juridique p.26Règles d’usage d’un drone deloisirOnt participé à ce numéro : Janou Becker, LouisBrengarth, Marie Cipriani, Robert Dangas, CécileGuillard Jubeau, Philippe SevestreChaque mois de septembre, la fédérationfrançaise de cinéma et vidéo esten effervescence, c’est en effet lapériode où tous les regards se portentsur la sélection officielle, soumise à quotasissue des quelque 300 films autoproduits dansles régions, un bilan d’une année de création dela centaine d’ateliers affiliés.Cette nouvelle production, toujours inédite,enrichira le fonds de la cinémathèque fédéralequi, pour l’heure, est en passe d’être thématiséepar Pierre Marchal diplômé en ingénieriedocumentaire. Un progrèsqui permettra de fournir cléen main des programmationsà la demande et particulièrementpour participer àla grande fête du cinéma lorsdu Jour le plus Court.Le jury réuni pour la compétitionaura la charge demesurer les compétencespersonnelles, le savoirconduire une équipe, ladynamique développée dans l’atelier dont sontoriginaires les réalisateurs. Des ateliers possédantleur propre identité, il n’est pour cela qu’àse pencher sur leurs différents logos. Commedans toutes organisations, nous retrouvons deschefs de file dans le peloton de tête, ceux-làmêmes qui décrochent des sélections dansd’autres festivals de courts-métrages.Les producteurs avisés, ceux qui consultentnos sites, les mêmes qui se sont engagés ensignant des articles dans les colonnes« Débats » de grands quotidiens, les mêmesencore qui se sont retrouvés en présence deDominique Bredin à la Fémis pour déplorer queFrance Télévisions, malgré l’apport consistantd’argent public (88 % France Télévisions, 95 %Arte) ne fît pas suffisamment la part belle à lajeune création.Le milieu du cinéma et les pouvoirs publicsencouragent la FFCV à poursuivre son rythmedans le cadre précis et minutieux de l’éducationpopulaire qu’a renforcé la reconnaissance d’utilitépublique. L'Élysée et le Ministère de laCulture, à travers le CNC, honorent la manifestationde deux prix issus de la Manufacture deSèvres. La ville qui accueille le Festival apportesa contribution en offrant un hébergement declasse ainsi que le second grand prix.Page de couverture : un tournage à l’école La Marelle de Ventabren. Région 8.Le milieu du cinéma et lespouvoirs publics encouragentla FFCV à poursuivreson rythme dans le cadreprécis et minutieux de l’éducationpopulaire qu’arenforcé la reconnaissanced’utilité publique.L’Écran de la FFCV — 3 — n°110 sept 2015Il se trouve que cette année, la manifestationfait l’objet d’une troublante synchronicité : lepremier concours historique de la Fédération aeu lieu en 1933, avec un d’Henri Langlois ensélection. Le Président du jury de l’édition 2 015du Festival n’est autre que le premier directeurde la cinémathèque de Tours dont l’ouverture aété réalisée avec le soutien appuyé du mêmeHenri Langlois. Enfin toujours à Tours, un colloques’est tenu en juin dernier sur le thème « leCinéma en amateur, un autre paradigme ? ».Les universités et leurs départements audiovisuelss’intéressent aucinéma, mais peu appréhendentles productionshors circuits commerciauxsauf Roger Odin de Paris3 Sorbonne Nouvelle.Est-ce enfin le signe d’uneprise de conscience del’existence de cescohortes de personnesengagées dans l’utilisationde matériels sophistiquéspour la fabrication de leurs films ? Les étudesconnues sur le mode de « consommation culturelle» des Français en relation avec les nouvellestechnologies ont ignoré passablement ladimension organisée de ces comportements.Est-ce le vocable « amateur », n’ayant au passageaucune existence juridique, qui aurait faitbarrage au point de faire l’impasse sur une activitéprotéiforme, des plus prolifiques ?La nouvelle cité d’accueil de ce Festival différent,Vichy, habituée des grandes manifestationset fière de son infrastructure, s’apprête àpartager cet art de vivre ensemble.Rendez-vous est pris pour le trimestre prochainpour évoquer le cru 2 015 sous la plume deGérard Bailly.Marie CIPRIANIColloque International,« L’amateur en cinéma,un autre paradigme ?»sous la direction scientifiquede Valérie Vignaux, 23 au 24 juin 2015, UniversitéFrançois-Rabelais, Tours.

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