Les nouveaux... - Club Alpin Suisse Section Jaman

plus haut. Au col, une inscription
rend hommage aux soldats polonais,
internés en Suisse, pendant la seconde
guerre mondiale et qui ont construit ce
chemin.
A l’écoute de ses genoux pour l’un
et par solidarité pour l’autre, deux
camarades préfèrent retourner à
Turrahus plutôt que de descendre les
1200 mètres qui nous séparent de
Vals.
Malgré l’excellente réputation de l’eau
locale, on préfère se réhydrater au
cidre ou à la bière…
Pendant ce temps, le second groupe
est resté dans le Safiental. Il a conduit
ses pas jusque vers une cascade
spectaculaire puis est retourné à
Thalkirch, bénéficiant des histoires
belges de Reynold qui s’est subitement
tu quand il a constaté que les seuls
clients de l’auberge locale étaient des
Belges… francophones !
Un grand coup de chapeau à Loyon,
notre doyen, qui a allègrement franchi
monts, vals (pluriel: vaux) et passes
(en allemand: pass)
Une vraie vals (e) à mille pas(s) !
Glaspass; Glasergrat: les bien mal
nommés !
Malgré une météo peu encourageante,
nous prenons le bus pour Ems, puis le
train jusqu’à Thusis. De là, un car nous
amène au départ de notre randonnée
de ce jour: le Glaspass (1846m). La
mise en route sur un sentier agréable
n’est gâtée que par le brouillard qui,
heureusement, daigne laisser passer
quelques éclaircies. Après une heure
d’effort, nous atteignons un premier
sommet longeant une arête qui domine
le Safiental de la veille dont nous ne
voyons, hélas, rien.
Le Glasergrat culmine à 2124 m. Il
est bien mal nommé ce jour-là… Tout
comme le Glaspass, d’ailleurs. Les deux
endroits n’avaient pas la transparence
du verre à cause du brouillard !
Petite pause avant d’entamer une
descente quelque peu «casse-pattes»
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qui nous amène au pied du Lüschgrat
(2178m) but de notre excursion. La
météo étant toujours peu clémente,
seuls trois courageux s’élancent à
l’assaut du sommet pendant que les
autres le contournent par un chemin
à flanc de montagne. Tout le monde
se retrouve au Bischolpass (1999m)
au bord d’un petit lac habité par trois
poules d’eau qui nous divertissent par
leur familiarité. Le soleil daigne, enfin,
faire quelques efforts.
Et par un sentier sympathique, après
quelques hésitations, nous trouvons
le cheminement qui nous mène «droit
bas» à Tschappina où certains se font
engueuler par le patron du bistrot
pour avoir pris un raccourci à travers
champs et non la route pour gagner
son établissement… Pourtant les foins
étaient faits et, par conséquent, les
champs fauchés. Il y en a qui ont le
sens du commerce…
Le Righi grison
Ciel couvert puis radieux et transparent.
Après un arrêt de bus manqué, nous
nous retrouvons à Vella (1244m) et
devons donc gagner Morissen, 110
mètres plus haut. Après un coup
d’œil à l’intéressante église de Vella
et ses fresques, quatre d’entre nous
s’élancent à l’assaut du Piz Mundaun
(2064m) et retrouvent, au sommet,
François Cavin monté en solitaire
parl’autre arête. Vue splendide et
étendue. L’espace traversé par un
grand aigle gagnant de l’altitude dans
les thermiques.
Les autres ont gagné la pittoresque
chapelle San Carli d’où l’on bénéficie
d’une vue fantastique sur toute la
vallée du Rhin antérieur jusqu’à
Coire, dans le lointain. La région est
si réputée pour son panorama qu’on
l’appelle le Righi des Grisons. C’est
du moins l’enseigne du sympathique
bistrot. En descendant sur Surcuolm,
on découvre sur des arbres ou des
poteaux de petites pancartes. On
s’approche en pensant découvrir des
indications quant à la topographie ou à
l’histoire des lieux. Grave erreur! Ces