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Second_concert

Chandos Anthems No. 1, 5, 6 Georg Friedrich HAENDEL

Chandos Anthems No. 1, 5, 6
Georg Friedrich HAENDEL

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utilisa pour ce premier anthem<br />

écrit à Cannons, des sections du<br />

«Te Deum d’Utrecht» (écrit en<br />

1713) pour en composer la sonata<br />

ou sinfonia introductive, ainsi que<br />

son « Utrecht Jubilate» (aussi de<br />

1713 et lui-même basé sur un<br />

«Laudate pueri» de 1707), pour le<br />

reste de l’anthem. Des motifs<br />

allègres, des vocalises à caractère<br />

vertueux, du contrepoint savant,<br />

font parti de ses chœurs merveilleux.<br />

Le tout enrichi par un duo<br />

gracieux où les voix sont soutenues<br />

par le hautbois, ainsi qu’un<br />

très beau trio soutenu par des<br />

traits doux et tournoyants des<br />

violons, préfigurant les chœurs des<br />

anges du «Messie».<br />

V. «I will magnify thee»<br />

(Je l’exalterai), HWV 250.<br />

Composé sur des versets des<br />

psaumes 144 et 145, cet anthem,<br />

comme la plupart des Chandos<br />

Anthems, commence par une<br />

sonata ou sinfonia en deux parties<br />

(lent-vif), comprenant cette fois-ci<br />

un important solo de hautbois (qui<br />

sera réutilisé après pour son<br />

<strong>concert</strong>o pour hautbois en si bémol<br />

No. 2). Après, des musiques très<br />

aimables se succèdent: un allègre<br />

chœur, un solo de ténor en rythme<br />

de menuet, un chœur fugué<br />

figurant la succession des générations,<br />

puis deux airs de ténor qui<br />

contrastent de manière saisissante<br />

la mansuétude divine pour les<br />

fidèles («the Lord preserveth all<br />

them that love him») avec l’avertissement<br />

«(He) scatt’reth abroad all<br />

the ungodly» (Il disperse au loin<br />

tous les impies). Le bonheur<br />

dispensé par Dieu est chanté dans<br />

un air de soprano et un air de ténor<br />

au rythme dansant, traversé par<br />

des brillantes vocalises. Le tout est<br />

conclut par un «amen» chanté par<br />

le chœur.<br />

VI. «As pants the hart» (Comme<br />

le cerf soupire), HWV 251.<br />

Le texte est extrait du psaume 42.<br />

D’abord destiné à la Chapelle<br />

Royale, il fut probablement composé<br />

en 1712, peu après l’arrivée<br />

de Händel en Angleterre. Pour la<br />

chapelle de Brydges, le maître<br />

recomposa les mouvements solo<br />

mais conserva quelques chœurs,<br />

en adaptant l’accompagnement<br />

d’orgue pour l’orchestre de<br />

Cannons. Après l’habituelle sonata<br />

en deux parties, l’élan de l’âme<br />

vers la divinité s’exprime dans un<br />

chœur polyphonique sévère et<br />

recueilli, ainsi que dans un air de<br />

soprano avec hautbois et basson<br />

solo et un expressif accompagnato<br />

de ténor soutenu par des arpèges<br />

de violon. Après une louange<br />

polyphonique, un duo de soprano<br />

et ténor est préparé par les violons<br />

et le hautbois. Une mélodie ascendante<br />

et des vocalises du ténor,<br />

traduisant la confiance en Dieu,<br />

annoncent le thème du chœur final.<br />

Genève Baroque se réjouit de<br />

partager cette merveilleuse<br />

musique, peu connue mais au<br />

combien noble, belle et saisissante.<br />

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