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La poste – le télégraphe –<br />
le téléphone aux EPESSES<br />
Certains progrès ne sont plus appréciés à leur juste<br />
valeur par les utilisateurs que nous sommes, habitués à<br />
toujours plus de technologie. Les progrès en question ne<br />
sont autres que la poste et le télégraphe, en attendant le<br />
téléphone, servant à transporter la pensée écrite ou bien<br />
la parole. La commune des Epesses a vu ce formidable<br />
bon en avant arriver le 23 mars 1882, avec la création<br />
d’un bureau de poste rue de la libération, sollicité par le<br />
Conseil Municipal (le bureau de poste avant cette date<br />
était « logé » au café Cruchaudeau).<br />
Jusqu’en 1860, le courrier arrivait de la gare la plus proche, c’est-à-dire Pouzauges. Il sera<br />
ensuite acheminé par voiture à cheval de Saint Laurent sur sèvre qui possédait une gare.<br />
Dès que la gare des Epesses sera terminée, on ira chercher le courrier en voiture à<br />
cheval, puis la livraison de celui-ci se fera en camionnette à partir de 1920. On a<br />
peine à s’imaginer aujourd’hui ce que c’était, mais pour la fin du 19ème siècle,<br />
recevoir une lettre postée la veille de l’autre coté de la France était simplement<br />
une chose incroyable !<br />
Le télégraphe n’est venu qu’ensuite, le 22 février 1885, le Conseil Municipal en fait<br />
la demande pour assurer aux Epesses l’envoi ou la réception des télégrammes ou<br />
dépêches infiniment plus rapides que les lettres. La demande sera acceptée le 3<br />
mai suivant, moyennant un versement de mille cinq cent vingt francs pour contribuer<br />
à l’installation du bureau télégraphique dans lequel le receveur connaissant<br />
et pratiquant l’alphabet Morse, tapait ou recevait les dépêches transmises des<br />
Herbiers sur un seul fil. Les nouvelles étaient ensuite portées à leurs destinataires<br />
par des préposés.<br />
Le téléphone lui, a été proposé à la Commune par les services postaux le 18 juin<br />
... ou re-découvrir Les Epesses<br />
1899, moyennant une avance de quatre mille cinq cents Francs. Le Conseil sera d’avis<br />
que l’utilité de la ligne n’est pas assez grande pour imposer à la Commune un tel sacrifice<br />
(compte tenu de l’érosion monétaire due à l’inflation, le pouvoir d’achat de cette somme en<br />
1899 équivaut à un million sept cent quarante mille neuf cent treize euros et trente-trois<br />
centimes en 2015 !!). Il en sera de même et pour les mêmes raisons en 1905 et en 1908.<br />
Ce n’est que le 7 janvier 1912, que le conseil Municipal s’engage à payer au Département<br />
un intérêt de 4% pour les dépenses de construction de la ligne des Herbiers aux Epesses.<br />
Ce ne sera qu’en 1978 que nos maisons seront raccordables au réseau téléphonique. Au<br />
printemps 1978, environ 40% des habitations du bourg étaient raccordées et presque<br />
toutes les fermes.<br />
Pour conclure cet article sur ce qui est désormais une époque révolue, je voudrais juste<br />
vous laissez imaginer nos vies contemporaines sans ces évolutions technologiques dues à<br />
des hommes de génie.<br />
David HIOU (Sources : Archives de la Vendée et<br />
Louis RONDEAU)<br />
L’ASSOCIATION : Festi’Patates<br />
Créée en 2010, l’association « Festi’ patates » organise les 17<br />
et 18 septembre sa 4ème édition « Les Copines d’Anaïs ». Cette<br />
manifestation a pour objectifs d’animer la commune et de favoriser<br />
ou développer les liens intergénérationnels entre les habitants des<br />
Epesses et des communes environnantes.<br />
Comment ? En préparant des animations à l’éclectisme garanti.<br />
Ainsi, le samedi soir, il y aura un concert avec trois groupes : « Mes<br />
souliers sont rouges », « Kervegan’s », deux groupes plutôt rock<br />
celtique et « Da Flex » groupe classé pop rock selon les organos.<br />
Sont prévus aussi des courses landaises dans une arène, des animations pour enfants avec parc et<br />
mur d’escalade, un spectacle de clowns, un repas animé par un groupe local « Les pilleurs d’épaves »,<br />
un hypnotiseur et pour terminer « Les barjots dunkers » feront des démonstrations de basket. A noter<br />
cette année que la fête a pour thème : « Les copines d’Anaïs voient rouge » et que des dons seront faits<br />
pour l’association « Le rire médecin » et une collecte de vêtements rouges pour « La croix rouge » et ceux<br />
qui le souhaitent pour donner leur sang le vendredi soir.<br />
L’équipe de bénévoles qui composent l’association a voulu, à l’initiative de la mairie, faire renaître la<br />
fête d’autrefois qu’organisait la coopérative des Epesses. Ces jeunes, tous d’une trentaine d’années,<br />
sont aidés par toute une équipe durant ces deux jours.<br />
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