Couverture

Ce qui, dans le roman, n’est pas vraiment le cas ! Ce bijou est la représentation stylisée d’un couteau
sacrificiel utilisé par les incas et d’autres peuples de cultures plus anciennes. Ce couteau est
très beau et très équilibré. Une extrémité montre la représentation d’un Dieu orné d’une coiffe,
l’autre, une lame semi-circulaire avec laquelle on faisait des sacrifices et des opérations chirurgicales.
Pour revenir à la question précédente, je peux vous avouer que le Tumi du roman existe bel et
bien dans la vie réelle !
Votre roman a pour sujet les pierres gravées d'Ica.
Pouvez-vous nous expliquer ce
qu'elles sont et d'où elles viennent ?
Il s’agit de pierres en andésite de la
période mésozoïque (l’ère des dinosaures),
une roche très dure. Des milliers
de ces pierres de toutes formes et
de toutes tailles, gravées de dessins
qui défient l’entendement et la science
officielle, ont été trouvés dans la région
désertique d’Ocucaje au Pérou,
Le Rio Ica dans le désert d'Ocucaje
dans les années 60, par un paysan qui
les a vendus à un médecin passionné
de la petite ville d’Ica, le docteur Cabrera.
Dès lors, le docteur a transformé son cabinet médical en petit musée pour y entasser, sur
une dizaine d’années, plus de dix mille de ces pierres étranges.
En 1973, l’écrivain, journaliste et essayiste Robert Charroux s’est intéressé à cette découverte lors
de l’un de ses nombreux voyages au Pérou. L’année suivante, il a publié « L’énigme des Andes »
un livre faisant la part belle à cette histoire. Le succès de cet essai rendit les pierres gravées du
docteur Cabrera mondialement célèbres, mais leur soudaine popularité fut aussi à l’origine de
violentes critiques. La communauté scientifique et les grandes religions du monde, de concert et
sans se donner la peine de soumettre les pierres à des analyses rigoureuses, dénoncèrent cette
découverte comme un canular. Et ce uniquement parce que les dessins qui étaient représentés
sur les pierres n’entraient pas dans les doctrines enseignées sur les bancs des universités, ni dans
les églises.
En effet, les dessins sur ces pierres vieilles de plusieurs milliers d’années montrent, entre autres,
des hommes regardant les étoiles avec des longues vues, se servant de microscopes, effectuant
des opérations chirurgicales, ou se battant
avec des dinosaures… Cela a l’air fou…
c’est pourtant vrai !
Malheureusement, Robert Charroux mourut
en 1978. Le plus ardent défenseur de
l’authenticité de ces pierres enterra avec
lui cette énigme qui s’incrusta dès lors
dans la liste noire des fausses découvertes.
Après le discrédit, l’omerta fut ainsi faite
sur ce qui aurait pu remettre en question
l’histoire de l’origine de l’humanité !
Les Rebelles-Webzine | 11