biocell devoir
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II.<br />
parodonte<br />
A. Cément.<br />
Le cément est un tissue calcifie non vascularisé , non innerve . Très adhérent et très fin qui recouvre la<br />
racine de la dent et assure la cohésion de celle-ci avec l os de la mâchoire . C'est son origine<br />
embryologique qui l inclut dans les tissues parodontaux .<br />
D'un point de vue fonctionnel , le cément participe a l appareil d attache de l organe dentaire . Celui-ci<br />
est constitue comme l os:d une trame collagenique et d un cristal (hydroxyapathite) de même nature , il<br />
est moins dur que la dentine , de même couleur jaunâtre et est relativement perméable . Le cément<br />
est détruit au cours de certains trouble affectant la dent et de ses tissus de soutien : la<br />
parodontopathies .<br />
Pathologie<br />
-parodontopathies : enveloppe toute les infection caractérise par une atteinte du parodonte . Les<br />
parodontopathie sont la cause essentielle de la perte de dents a partir de l age 30 ans . La plaque<br />
dentaire joue un rôle déterminant dans leur apparition.c est pourquoi les sensibilités dentaires sont<br />
fréquentes lorsque la racine est dénudée.<br />
Illustration 1: Patiente, gros<br />
fumeur: perte des dents par<br />
parodontopathie chronique de<br />
l'adulte, remplacées par des<br />
couronnes sur implant.<br />
Illustration 2: carie radiculaire<br />
La carie progresse très vite au niveau de la racine puisque le cément est très fin , et beaucoup moins<br />
résistant que l’émail. C est pourquoi il faut prendre soin des dents dénudées , notamment chez la<br />
personne âgée , ou les carie radiculaire (carie du collet) sont fréquentes.
B. Ligament alvéolo-dentaire ou desmodonte.<br />
Le ligament alvéolo-dentaire ou desmodonte, aussi appelé ligament parodontal, est un tissu<br />
conjonctif dense entourant la racine des dents et situé entre le cément et la corticale alvéolaire interne<br />
de l'os alvéolaire. Le desmodonte peut faire plus exactement référence à l'espace anatomique compris<br />
entre le cément et l'os alvéolaire.<br />
En effet la dent n'est pas soudée à l'os. Il existe toujours un espace entre la dent et l'os alvéolaire, visible<br />
à la radiographie. Cet espace autorise à la dent une mobilité physiologique. Sa disparition mène à<br />
l'ankylose. Les tissus de la dent fusionnent avec ceux de l'os. Dans ce cas l'avulsion devient très délicate.<br />
Pathologie:<br />
-la desmodontite: est une inflammation du desmodonte.Elle peut être provoquée par les microbes de<br />
la plaque dentaire ou par des forces occlusales trop importantes et non physiologiques (bruxisme,<br />
« grincement » des dents).Ceci peut entraîner un élargissement réversible du desmodonte (traumatisme<br />
occlusal) ou une récession parodontale (« déchaussement ») irréversible de la racine dentaire<br />
(« parodontolyse »).
-parodontolyse: destruction progressive et irreversible du parodonte . Elle est consecutive a une<br />
parodonthie profonde . Elles sont precedees par un stade d inflammation superficielle de la gencive<br />
(gingivite). Lors de l evolution de la maladie , la disparition du support osseux s accompagne d un<br />
decollement de la gencive autour de la dent (poche), visible sur des cliches radiographiques. La<br />
progression est en general indolore, sauf en cas de flambees infectueuses( abces) .La parodontolyse est<br />
la cause essentielle de la perte des dents a partir de l age de 30 ans . Elle evolue le plus souvent sur un<br />
mode chronique ou beaucoup plus rarement de facon extremement rapide (parodontite aigue juvenile<br />
des adolescent).<br />
Traitements<br />
il debute par la suppression de la cause bacterienne de la maladie grace a l enseignement d un brossage<br />
minutieux et efficace, et par un detartrage surfacage (polissage) des racines . Lorsque la maladie<br />
progresse en profondeur une intervention a lambeau (decollement chirurgical de la gencive) permet de<br />
nettoyer et de cureter les lesions et ainsi d areter leur evolution. Le traitement peut aussi combler les<br />
structure detruites a l aide du corail , d'hydroxyapatite ou d'autre materiaux.<br />
C. Parodontite.<br />
Une parodontite est due a l action néfaste de la plaque dentaire est du tartre , qui contiennent de<br />
nombreux germes ,sur les tissues de soutien de la dent (gencive, os alvéolaire , cément ).<br />
Les parodontites correspondent à des phénomènes inflammatoires sévères des tissus de soutien<br />
(parodonte) de l’organe dentaire. Ces affections, particulièrement fréquentes chez l’adulte, constituent<br />
une des causes principales des pertes dentaires et s’accompagnent également d’une très forte<br />
augmentation des cellule de Langerhans (CL). Ces cellules sont, en effet, à l’origine du phénomène<br />
inflammatoire local induit par la plaque bactérienne et/ou le tartre dentaire, qui est directement<br />
impliqué dans la formation et le développement de la poche parodontale.<br />
Cette dernière correspond à un décollement de l’épithélium de jonction qui prolifère en direction<br />
apicale, entraînant un approfondissement pathologique du sulcus gingivo-dentaire associé à une<br />
résorption osseuse sous-jacente. Cet épithélium de jonction gingivo-dentaire prend alors le nom<br />
d’épithélium de poche (figure 3).
La destruction des tissus parodontaux minéralisés ou non minéralisés se traduit cliniquement par une<br />
perte d’attache de la (des) dent(s) concernée(s) conduisant à une mobilité dentaire importante<br />
entraînant généralement, à terme, l’expulsion de celle(s)-ci.<br />
Au cours des parodontites, les CL sont essentiellement situées en position supra-basale et dans les<br />
couches moyennes de l’épithélium ainsi que dans les papilles du tissu conjonctif. Elles apparaissent<br />
volumineuses, irrégulières et présentent une polarisation morphologique avec des dendrites orientées<br />
vers la surface. Lors de ces affections, le nombre de CL augmente dans les épithéliums des muqueuses<br />
gingivales et du sulcus. L’abondance des CL dans les zones inflammatoires met en évidence leur rôle<br />
actif dans le développement et le maintien de l’inflammation parodontaire. Anatomie de l’organe<br />
dentaire et du parodonte normal et pathologique.<br />
– A. Vue d’ensemble de l’organe dentaire et du parodonte à l’état normal.<br />
– -B. Agrandissement de la jonction gingivo-dentaire normale.<br />
– C. Sur une vue équivalente à B, perte de l’attache gingivo-dentaire au cours de la parodontite<br />
chronique de l’adulte : formation de la poche parodontale le long de la surface radiculaire,<br />
dégradation des fibres gingivo-dentaires, infiltrat de cellules inflammatoires et résorption de l’os<br />
alvéolaire sous-jacent. E : émail, D : dentine, P : pulpe, C : cément, L : ligament parodontal (fibres<br />
alvéolo-dentaires), O : os alvéolaire, Cj : tissu conjonctif, Ep : épithélium gingival, B : bactéries, Ci<br />
: cellules inflammatoires, Oc : ostéoclastes, Ej : épithélium de jonction gingivo-dentaire, F : fibres<br />
de collagène.<br />
Dans l’épithélium de jonction, les CL se divisent en deux groupes, un groupe de cellules rondes avec des<br />
dendrites courtes et peu nombreuses, et un groupe de CL présentant des dendrites plus longues et plus<br />
nombreuses similaires aux CL du sulcus gingivo-dentaire .<br />
Au cours de l’accumulation de la plaque bactérienne et de la formation de la poche parodontale, on<br />
observe dans cette zone, une augmentation du nombre des CL dont la distribution devient plus
homogène. Cependant, la répartition des CL seraient très nombreuses dans l’épithélium des muqueuses<br />
buccales, qui contient par ailleurs très peu de macrophages, et elles seraient présentes mais en très<br />
petit nombre dans l’épithélium sulculaire et dans l’épithélium de la poche parodontale qui est le siège<br />
d’une infiltration macrographique importante. Les parodontites s’accompagnent :<br />
-d’une augmentation de la proportion des CL de type I (CL avec beaucoup de granules de Birbeck), d’une<br />
réduction de la proportion des CL de type II (CL contenant peu de granules de Birbeck) et ces cellules<br />
auraient été observées dans l’épithélium sulculaire sain ou pathologique mais non dans l’épithélium de<br />
jonction, ni dans l’épithélium de poche .La présence des CL dans l’épithélium de jonction et dans<br />
l’épithélium de poche reste un sujet controversé .<br />
Le nombre de CL dans l’épithélium gingival inflammatoire est très augmenté mais reste variable suivant<br />
les études. Certains auteurs émettent l’hypothèse que les CL pourraient présenter différentes réponses<br />
à l’invasion bactérienne en fonction du type de bactérie rencontré . Dans les zones inflammatoires, le<br />
nombre de lymphocytes T CD8+ augmente fortement et le rapport des lymphocytes T CD4+/CD8+ est<br />
significativement diminué comparé au groupe sain/gingivite marginale. Par ailleurs, pour Cole et al la<br />
parodontite pourrait correspondre à une diminution de la présentation antigénique et de la stimulation<br />
des lymphocytes T (cette hypothèse rejoint celle formulée plus haut par Hitzig et al) au cours des stades<br />
sévères de la gingivite.<br />
Au cours des parodontites, la surexpression de HLA-DR par les CL met en évidence leur activation et leur<br />
implication importante dans la pathogénie des maladies parodontales . D’autres modifications<br />
phénotypiques ont pu être observées telles que l’expression de FcγR et de HLA-DR sur les kératinocytes<br />
présents dans l’épithélium gingival et dans l’épithélium de poche , alors que dans le tissu normal, seules<br />
les CL expriment les molécules de classe II du CMH.<br />
Les CL, qui déclenchent la réponse immunitaire à la plaque bactérienne et au tartre dentaire, sont<br />
fortement impliquées dans les processus inflammatoires du parodonte. Ces cellules pourraient, de ce<br />
fait, devenir des cibles particulièrement intéressantes dans le cadre de nouvelles thérapeutiques et des<br />
travaux complémentaires concernant cette cellule s’avèrent nécessaires pour une meilleure<br />
compréhension de son rôle au sein des muqueuses buccales normales et pathologiques et dans ses<br />
interactions avec les autres cellules du système immunitaire.<br />
Ainsi, des études fonctionnelles confirmant la diminution de la présentation antigénique par les CL au<br />
cours des gingivites sévères et des parodontites pourraient constituer une aide importante au diagnostic<br />
et au pronostic et contribuer à définir une population à risque nécessitant des mesures de prévention et<br />
des traitements spécifiques. Enfin, ces études nous permettraient également de différencier les lésions<br />
inflammatoires initiales à l’origine de gingivites modérées, de celles qui vont évoluer en gingivites<br />
sévères et en parodontites destructrices responsables de la perte des organes dentaires ■<br />
SYMPTOME ET SIGNES<br />
Elle se traduit par une gencive rouge et gonflee qui saigne au moindre contact notament lors du<br />
brossage .<br />
PARODONTITE ULCÉRO-NÉCROTIQUE
La flore sous-gingivale de sujets atteints de ce type de parodontite est composée de bacilles à Gramanaérobies<br />
stricts (p. intermedia et F. nucleatum) et de spirochètes (Treponema sp. et Selenomonas<br />
sp.).<br />
PARODONTITES DE L ADULTE<br />
La flore peut être très hétérogène (Moore, 1987), mais reste dominée par des micro-organismes<br />
anaérobies et capnophiles à Gram- (Dzink, 1985). Les formes de parodontites de l'adulte les plus<br />
agressives et les plus rapides dans leur évolution sont caractérisées par la présence d'un microorganisme<br />
à haut pouvoir pathogène: Porphyromonas gingivalis. Slots (1986) a décrit une association<br />
synergique entre Actinobacillus actinomycetemcomitans, P. gingivalis et P. intermedius, jouant un rôle<br />
particulièrement important dans ces formes de parodontites agressives à évolution rapide .Les<br />
parodontites chronique tres frequentes , affectent habituellement l adulte d une trentaine d annee .<br />
PARODONTITES JUVÉNILES
Les parodontites juvéniles sont subdivisées en deux entités cliniques: la parodontite juvénile localisée<br />
ou parodontite aiguë juvénile (PAJ) et la parodontite juvénile généralisée.<br />
Celle-ci peut etre le signe d une deficiance immunitaire generale .elle se traduit par des douleurs<br />
gingivale aigue , lancinantes , acompagnee d une alteration de l etat general (fievre , fatigue). La<br />
gencive , violacee et decollee , degage une odeur fetide. Les dents les plus atteintes sont les incisives du<br />
bas et les premiere molaires .<br />
chacune présentant une microbiologie diffé- rente. La PA] constitue l'exemple caractéristique d'une<br />
pathologie infectieuse dans laquelle un agent étiologique primaire bactérien a été mis en évidence: A.<br />
actinomycetemcomitans (Slots et coll., 1980; Mandell et coll., 1981). La microbiologie de la parodontite<br />
juvénile généralisée est plus complexe et présente une association de P. gingivalis (10 à 15 %) et d'autres<br />
bacilles à Gram- [Eikenella corrodens, Capnocytophaga sp. (Holdeman, 1985), A.<br />
actinomycetemcomitans...].<br />
generale .elle se traduit par des douleurs gingivale aigue , lancinantes , acompagnee d une alteration de<br />
l etat general (fievre , fatigue). La gencive , violacee et decollee , degage une odeur fetide. Les dents les<br />
plus atteintes sont les incisives du bas et les premIeres molaires .<br />
PARODONTITE À PROGRESSION RAPIDE<br />
La parodontite à progression rapide est une forme agressive de parodontite qui détruit la plus grande<br />
partie des tissus de soutien des dents en moins de 5 ans. Cette forme clinique particulière est surtout<br />
fréquente chez des sujets adultes de moins de 35 ans. La flore sous-gingivale est généralement<br />
composée de proportions importantes de P. gingivalis. P. intermedia et d'autres bactéries du genre<br />
Bacteroides. Mais P. gingivalis semble être un des micro-organismes étiologiques essentiels de la<br />
parodontite à progression rapide.<br />
PARODONTITE ASSOCIÉE AU SIDA
La flore des parodontites associées au sida présente d'une façon générale une composition proche de<br />
celle des parodontites classiques de l'adulte avec une augmentation du pourcentage de Campylobacter<br />
rectus.<br />
ETHIOLOGIE<br />
La parodontite semble d abord due a la plaque dentaire consistue de bacterie , de protozoaires , de<br />
celulles inflamatoires et parfois de champignons .Donc la parodontite resulte de changement dans la<br />
population microbienne de la bouche, associee a sa formation dune lesion inflamatoire .<br />
Ce changement est caracterise par le passage d un microbiote de type ''GRAM-POSITIF'' sain, a un<br />
microbiote de type ''GRAN-NEGATIF'' hautement pathogene . Si ce micribiote gram-negatif comprend au<br />
moin 300 espece different de microbes , seules quelques especes microbiennes semblent impliquees<br />
dans les maladies de destruction parodontale .<br />
Une forte correlation a aussi ete documentee en microscopie optique dans le biofilm pardontale avec<br />
les protozaires ''entamoba gingivalis'' et ''trichomonas tenax''.<br />
TRAITEMENT<br />
Quel que soit l importance de la destruction du parodonte et le type de la parodontite , le traitement<br />
debute par un detartrage surfacage (polissage)des racines , afin de ralentir le processus de depots du<br />
tartre . la pratique d un brossage correct permettant d eliminer regulierement la plaque dentaire est<br />
indispensable .<br />
Quelque mois plus tard , on procede ue reevaluation de l etat des tissues et le cas echeant , a un<br />
comblement des strucuture reduites (greffes de gencives , comblements des lesions osseuses a l aide de<br />
corail, d hydroxyapatite , de phosphates tri-calcique , etc). en cas de parodontite juvenile aigue , la<br />
prescription d antibiotiques est souvent necessaire.