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THEME:Matrice extracellulaire en<br />

pathologie buccale de diverses<br />

étiologies :<br />

SUJET:<br />

De Yamine Khader et Ornella-Marie Fondjo<br />

Goupe 6 et 5<br />

MDI<br />

Jeudi 25 mai 2017


Sommaire :<br />

-Introduction.<br />

I-Gingivite …...........................................p5<br />

a)facteurs ethiologiques............................p5<br />

b)roles des cellules langerhans.................p6<br />

c)traitements …........................................p8<br />

II-Parodonte......................................... ..p9<br />

a)-Cement.................................................p9<br />

-pathologie.............................................p9<br />

b)-Ligament alveolo-dentaire...................p9<br />

-pathologie.............................................p9<br />

-traitements............................................p9<br />

c)-Parodontite...........................................p10<br />

-introduction..........................................p10<br />

-symptome signes..................................p12<br />

-parodntite ulcero-necrotiqu..................p12<br />

-parondite de l'adulte.............................p13<br />

-parondonte juvenile..............................p13<br />

-parodontite a progression rapide ….....p14<br />

-parodontite associe au sida...................p14<br />

-facteurs ethiologiques...........................p14<br />

Conclusion.......................................................p15


-Introduction.<br />

Le parodonte correspond à l'ensemble des tissus de soutien de la dent.<br />

Il se compose de :<br />

• la gencive,<br />

• l'os alvéolaire,<br />

• le desmodonte ou ligament alvéolo-dentaire<br />

• le cément.<br />

C'est-à-dire d'un épithélium et de 4 tissus conjonctifs.<br />

On peut diviser le parodonte en :<br />

•parodonte superficiel : avec la gencive, seul tissu visible à l'examen clinique.<br />

•parodonte profond : constitué des autres éléments.<br />

On peut aussi définir le parodonte selon des critères histologiques :<br />

•un épithélium : épithélium gingival<br />

•4 tissus conjonctifs : le cément, le desmodonte, le conjonctif gingival, l'os alvéolaire.<br />

La matrice extracellulaire est un réseau complexe de macromolécules, il est composé par


l'association de 3 types de molécules :<br />

•des fibres : collagène et élastine<br />

•des glycoprotéines : moins abondant que les fibres mais ont un rôle plus important dans<br />

l'adhérence cellulaire comme la fibronectine et la laminine<br />

•des polysaccharides très hydratées constituant un gel de remplissage de la matrice :<br />

glycosaminoglycanes, protéoclycanes<br />

La lame basale est présente :à la base de tous les épithéliums. Selon sa localisation dans<br />

l'organisme, sa structure et parallèlement ses fonctions varient : maintien de l'organisation de<br />

certains tissus.<br />

Gingivite : Inflammation des gencives.


Gencive : tissu de la muqueuse buccale qui recouvre les faces internes et externe des os maxillaire.<br />

Les gencives constituent une bande de 2 à 4 millimètres qui entoure les dents ; sa surface est<br />

kératinisée et empêche la pénétration des microbes a la jonction avec la dent. Une gencive saine est<br />

ferme, de couleur rose pâle.<br />

Facteurs éthiologique :<br />

Une gingivite peut être due à un mauvais brossage des dents qui entraîne une accumulation<br />

de la plaque dentaire et du tartre, tous deux constitués de bactéries. Le tartre est une plaque<br />

minéralisée de la gencive : seul un dentiste peut l'éliminer.<br />

Des modifications hormonales temporaires peuvent aussi provoquer une gingivite, par<br />

exemple pendant la grossesse (l’inflammation disparaissant juste après la grossesse). Enfin une<br />

prise de médicament peut provoquer la gingivite. Lors d'une gingivite, la gencive devient sensible,<br />

rouge gonflée et saigne, notamment lord du brossage. Cela peut provoquer le début du déchaussage<br />

des dents.


Rôles des cellules de Langerhans :<br />

Les cellules de Langerhans (CL) jouent un rôle primordial dans le déclenchement et le<br />

développement de toute réaction immune à point de départ muqueux ou cutané [1].<br />

Les CL sont des cellules dendritiques dérivées de la moelle osseuse, localisées dans les épithéliums<br />

de type malpighien, en particulier dans l’épiderme, l’épithélium des muqueuses buccales,<br />

conjonctivales, œsophagiennes, bronchiques, cervico-vaginales, vésicales et anales.<br />

Ces cellules sont caractérisées par leur morphologie dendritique et par leur capacité de<br />

déclencher une réponse immunitaire primaire. La présence des CL dans l’épithélium gingival<br />

humain (figure 1A) a été initialement montrée en 1966 par Schroeder et Theilade [4] par des études<br />

en microscopie électronique à transmission. Les techniques immunohistochimiques (utilisant des<br />

anticorps anti-HLA-DR ou anti-CD1a) ont ensuite permis de montrer que les épithéliums des<br />

muqueuses buccales normales sont riches en CL .<br />

Les CL jouent un rôle primordial dans l’immunité des muqueuses en réagissant à différents<br />

types d’agressions, qu’elles soient biologiques (bactéries, virus…), immunologiques, physiques ou<br />

chimiques.<br />

Dans l’épithélium des muqueuses buccales, comme dans l’épiderme, les CL captent,<br />

internalisent et apprêtent l’antigène, puis elles franchissent la membrane basale épithé- lioconjonctive<br />

et gagnent, par voie lymphatique, la zone paracorticale T des ganglions lymphatiques<br />

de drainage au sein de laquelle ces cellules dénommées alors cellules dendritiques interdigitées<br />

présentent les déterminants antigéniques aux lymphocytes T et déclenchent la réponse immunitaire .<br />

Les CL interviennent principalement dans la réponse immunitaire à médiation cellulaire par<br />

activation des lymphocytes T mais elles sont également impliquées dans la réponse immunitaire à<br />

médiation humorale.


En microscopie électronique à<br />

transmission, les CL présentent une<br />

ultrastructure particulière caractérisée par<br />

un cytoplasme clair, un appareil de Golgi<br />

volumineux, un noyau multilobé, une<br />

absence de desmosome, de tonofilament et<br />

de mélanosome et surtout par la présence<br />

des granules de Birbeck<br />

intracytoplasmiques [5] qui semblent être<br />

spécifiques de cette cellule.<br />

Comme dit plus haut, les gingivites<br />

sont des réactions inflammatoires aiguës ou<br />

chroniques localisées à la muqueuse<br />

gingivale et induites directement par les<br />

éléments parodontopathiques présents dans<br />

plaque et le tartre dentaire (bactéries,<br />

enzymes, acides organiques…). Ces<br />

affections inflammatoires concernent<br />

généralement l’ensemble de la muqueuse<br />

gingivale mais peuvent également se<br />

rencontrer, de façon isolée, dans certaines<br />

zones péri-dentaires difficilement<br />

accessibles au brossage (espaces<br />

interdentaires, malpositions,<br />

encombrements dentaires…).<br />

la<br />

Le grand nombre d’études sur les gingivites, réalisées chez l’homme ou chez l’animal,<br />

témoigne de leur fréquence particulièrement élevée en pathologie bucco-dentaire. Ces études ont<br />

permis de mettre en évidence le rôle important des CL dans le déclenchement des affections<br />

inflammatoires des muqueuses buccales car ce sont les seules cellules capables d’induire une<br />

réponse immune primaire dans les suspensions de cellules épithéliales. L’étude quantitative des CL<br />

après marquage immunohistochimie de tissus gingivaux inflammatoires par des anticorps anti-<br />

CD1a montré une forte augmentation du nombre de cellules CD1a+ au cours des phases initiales de<br />

la gingivite. Ainsi, il y aurait cinq fois plus de CL dans le tissu inflammatoire que dans le tissu sain,<br />

on a une corrélation entre le nombre de bactéries et CL.<br />

Lors des gingivites, l’augmentation du nombre des CL dans l’épithélium gingival<br />

proviendrait d’une migration de ces cellules à partir du tissu conjonctif et serait une des réponses<br />

immunitaires de l’hôte à la pénétration bactérienne.<br />

L’augmentation initiale suivie de la diminution du nombre de CL dans l’épithélium gingival mettent<br />

en évidence les phénomènes de migration des CL au cours du développement de l’inflammation


gingivale et montrent que ces cellules dendritiques intra-épithéliales constituent une des premières<br />

réponses immunitaires gingivales à l’agression de l’organisme par la plaque bactérienne l’arrêt du<br />

brossage dentaire pendant 0, 4, 8, et 21 jours. Lors de l’apparition du processus inflammatoire<br />

gingival, leur travail montre une infiltration de cellules inflammatoires localisées sous l’épithélium<br />

de jonction<br />

Traitements<br />

Un détartrage complet, puis la reprise d'un brossage quotidien et méticuleux font disparaître les<br />

symptômes en quelques jours. En l'absence d'un traitement, la gingivite peut évoluer vers une<br />

parodontie, inflammation des tissus de soutien de la dent provoquant une fonte de l'os<br />

(amenuisement) dans lequel la dent est implantée. La fonte de l'os peut entraîner un déchaussement.


Parodonte<br />

A. Cément.<br />

Le cément est un tissue calcifie non vascularisé , non innerve . Très adhérent et très fin qui recouvre<br />

la racine de la dent et assure la cohésion de celle-ci avec l os de la mâchoire . C'est son origine<br />

embryologique qui l inclut dans les tissues parodontaux .<br />

D'un point de vue fonctionnel , le cément participe a l appareil d attache de l organe dentaire .<br />

Celui-ci est constitue comme l os:d une trame collagenique et d un cristal (hydroxyapathite) de<br />

même nature , il est moins dur que la dentine , de même couleur jaunâtre et est relativement<br />

perméable . Le cément est détruit au cours de certains trouble affectant la dent et de ses tissus de<br />

soutien : la parodontopathies .<br />

Pathologie<br />

-parodontopathies : enveloppe toute les infection caractérise par une atteinte du parodonte . Les<br />

parodontopathie sont la cause essentielle de la perte de dents a partir de l age 30 ans . La plaque<br />

dentaire joue un rôle déterminant dans leur apparition.c est pourquoi les sensibilités dentaires sont<br />

fréquentes lorsque la racine est dénudée.<br />

La carie progresse très vite au niveau de la racine puisque le cément est très fin , et beaucoup moins<br />

résistant que l’émail. C est pourquoi il faut prendre soin des dents dénudées , notamment chez la<br />

personne âgée , ou les carie radiculaire (carie du collet) sont fréquentes.<br />

B. Ligament alvéolo-dentaire ou desmodonte.<br />

Coupe histologique du ligament alveolo-dentaire


Le ligament alvéolo-dentaire ou desmodonte, aussi appelé ligament parodontal, est un tissu<br />

conjonctif dense entourant la racine des dents et situé entre le cément et la corticale alvéolaire<br />

interne de l'os alvéolaire. Le desmodonte peut faire plus exactement référence à l'espace anatomique<br />

compris entre le cément et l'os alvéolaire.<br />

En effet la dent n'est pas soudée à l'os. Il existe toujours un espace entre la dent et l'os alvéolaire,<br />

visible à la radiographie. Cet espace autorise à la dent une mobilité physiologique. Sa disparition<br />

mène à l'ankylose. Les tissus de la dent fusionnent avec ceux de l'os. Dans ce cas l'avulsion devient<br />

très délicate.<br />

Pathologie:<br />

-la desmodontite: est une inflammation du desmodonte.Elle peut être provoquée par les microbes de<br />

la plaque dentaire ou par des forces occlusales trop importantes et non physiologiques (bruxisme,<br />

« grincement » des dents).Ceci peut entraîner un élargissement réversible du desmodonte<br />

(traumatisme occlusal) ou une récession parodontale (« déchaussement ») irréversible de la racine<br />

dentaire (« parodontolyse »).<br />

-parodontolyse: destruction progressive et irreversible du parodonte . Elle est consecutive a une<br />

parodonthie profonde . Elles sont precedees par un stade d inflammation superficielle de la gencive<br />

(gingivite). Lors de l evolution de la maladie , la disparition du support osseux s accompagne d un<br />

decollement de la gencive autour de la dent (poche), visible sur des cliches radiographiques. La<br />

progression est en general indolore, sauf en cas de flambees infectueuses( abces) .La parodontolyse<br />

est la cause essentielle de la perte des dents a partir de l age de 30 ans . Elle evolue le plus souvent<br />

sur un mode chronique ou beaucoup plus rarement de facon extremement rapide (parodontite aigue<br />

juvenile des adolescent).<br />

Traitements<br />

il debute par la suppression de la cause bacterienne de la maladie grace a l enseignement d un<br />

brossage minutieux et efficace, et par un detartrage surfacage (polissage) des racines . Lorsque la<br />

maladie progresse en profondeur une intervention a lambeau (decollement chirurgical de la gencive)<br />

permet de nettoyer et de cureter les lesions et ainsi d areter leur evolution. Le traitement peut aussi<br />

combler les structure detruites a l aide du corail , d'hydroxyapatite ou d'autre materiaux.<br />

C. Parodontite.<br />

Une parodontite est due a l action néfaste de la plaque dentaire est du tartre , qui contiennent de<br />

nombreux germes ,sur les tissues de soutien de la dent (gencive, os alvéolaire , cément ).<br />

Les parodontites correspondent à des phénomènes inflammatoires sévères des tissus de soutien<br />

(parodonte) de l’organe dentaire. Ces affections, particulièrement fréquentes chez l’adulte,<br />

constituent une des causes principales des pertes dentaires et s’accompagnent également d’une très<br />

forte augmentation des cellule de Langerhans (CL). Ces cellules sont, en effet, à l’origine du<br />

phénomène inflammatoire local induit par la plaque bactérienne et/ou le tartre dentaire, qui est<br />

directement impliqué dans la formation et le développement de la poche parodontale.<br />

Cette dernière correspond à un décollement de l’épithélium de jonction qui prolifère en direction<br />

apicale, entraînant un approfondissement pathologique du sulcus gingivo-dentaire associé à une<br />

résorption osseuse sous-jacente. Cet épithélium de jonction gingivo-dentaire prend alors le nom<br />

d’épithélium de poche (figure 3).


La destruction des tissus parodontaux minéralisés ou non minéralisés se traduit cliniquement par<br />

une perte d’attache de la (des) dent(s) concernée(s) conduisant à une mobilité dentaire importante<br />

entraînant généralement, à terme, l’expulsion de celle(s)-ci.<br />

Au cours des parodontites, les CL sont essentiellement situées en position supra-basale et dans les<br />

couches moyennes de l’épithélium ainsi que dans les papilles du tissu conjonctif. Elles apparaissent<br />

volumineuses, irrégulières et présentent une polarisation morphologique avec des dendrites<br />

orientées vers la surface. Lors de ces affections, le nombre de CL augmente dans les épithéliums des<br />

muqueuses gingivales et du sulcus. L’abondance des CL dans les zones inflammatoires met en<br />

évidence leur rôle actif dans le développement et le maintien de l’inflammation parodontaire.<br />

Anatomie de l’organe dentaire et du parodonte normal et pathologique.<br />

– A. Vue d’ensemble de l’organe dentaire et du parodonte à l’état normal.<br />

– -B. Agrandissement de la jonction gingivo-dentaire normale.<br />

– C. Sur une vue équivalente à B, perte de l’attache gingivo-dentaire au cours de la<br />

parodontite chronique de l’adulte : formation de la poche parodontale le long de la surface<br />

radiculaire, dégradation des fibres gingivo-dentaires, infiltrat de cellules inflammatoires et<br />

résorption de l’os alvéolaire sous-jacent. E : émail, D : dentine, P : pulpe, C : cément, L :<br />

ligament parodontal (fibres alvéolo-dentaires), O : os alvéolaire, Cj : tissu conjonctif, Ep :<br />

épithélium gingival, B : bactéries, Ci : cellules inflammatoires, Oc : ostéoclastes, Ej :<br />

épithélium de jonction gingivo-dentaire, F : fibres de collagène.<br />

Dans l’épithélium de jonction, les CL se divisent en deux groupes, un groupe de cellules<br />

rondes avec des dendrites courtes et peu nombreuses, et un groupe de CL présentant des dendrites<br />

plus longues et plus nombreuses similaires aux CL du sulcus gingivo-dentaire .<br />

Au cours de l’accumulation de la plaque bactérienne et de la formation de la poche parodontale, on<br />

observe dans cette zone, une augmentation du nombre des CL dont la distribution devient plus<br />

homogène.<br />

Cependant, la répartition des CL seraient très nombreuses dans l’épithélium des muqueuses<br />

buccales, qui contient par ailleurs très peu de macrophages, et elles seraient présentes mais en très<br />

petit nombre dans l’épithélium sulculaire et dans l’épithélium de la poche parodontale qui est le<br />

siège d’une infiltration macrographique importante. Les parodontites s’accompagnent :<br />

-d’une augmentation de la proportion des CL de type I (CL avec beaucoup de granules de Birbeck),<br />

d’une réduction de la proportion des CL de type II (CL contenant peu de granules de Birbeck) et ces<br />

cellules auraient été observées dans l’épithélium sulculaire sain ou pathologique mais non dans


l’épithélium de jonction, ni dans l’épithélium de poche .La présence des CL dans l’épithélium de<br />

jonction et dans l’épithélium de poche reste un sujet controversé .<br />

Le nombre de CL dans l’épithélium gingival inflammatoire est très augmenté mais reste<br />

variable suivant les études. Certains auteurs émettent l’hypothèse que les CL pourraient présenter<br />

différentes réponses à l’invasion bactérienne en fonction du type de bactérie rencontré . Dans les<br />

zones inflammatoires, le nombre de lymphocytes T CD8+ augmente fortement et le rapport des<br />

lymphocytes T CD4+/CD8+ est significativement diminué comparé au groupe sain/gingivite<br />

marginale. Par ailleurs, pour Cole et al la parodontite pourrait correspondre à une diminution de la<br />

présentation antigénique et de la stimulation des lymphocytes T (cette hypothèse rejoint celle<br />

formulée plus haut par Hitzig et al) au cours des stades sévères de la gingivite.<br />

Au cours des parodontites, la surexpression de HLA-DR par les CL met en évidence leur activation<br />

et leur implication importante dans la pathogénie des maladies parodontales . D’autres<br />

modifications phénotypiques ont pu être observées telles que l’expression de FcγR et de HLA-DR<br />

sur les kératinocytes présents dans l’épithélium gingival et dans l’épithélium de poche , alors que<br />

dans le tissu normal, seules les CL expriment les molécules de classe II du CMH.<br />

Les CL, qui déclenchent la réponse immunitaire à la plaque bactérienne et au tartre dentaire,<br />

sont fortement impliquées dans les processus inflammatoires du parodonte. Ces cellules pourraient,<br />

de ce fait, devenir des cibles particulièrement intéressantes dans le cadre de nouvelles<br />

thérapeutiques et des travaux complémentaires concernant cette cellule s’avèrent nécessaires pour<br />

une meilleure compréhension de son rôle au sein des muqueuses buccales normales et<br />

pathologiques et dans ses interactions avec les autres cellules du système immunitaire.<br />

Symptomes et signes;<br />

Elle se traduit par une gencive rouge et gonflée qui saigne au moindre contact notamment lors du<br />

brossage .<br />

PARODONTITE ULCÉRO-NÉCROTIQUE<br />

parodontite ulcero-necrotique<br />

La flore sous-gingivale de sujets atteints de ce type de parodontite est composée de bacilles à Gramanaérobies<br />

stricts et de spirochètes .


PARODONTITES DE L ADULTE<br />

parodontite classique de l'adulte<br />

La flore peut être très hétérogène (Moore, 1987), mais reste dominée par des micro-organismes<br />

anaérobies et capnophiles à Gram- (Dzink, 1985). Les formes de parodontites de l'adulte les plus<br />

agressives et les plus rapides dans leur évolution sont caractérisées par la présence d'un microorganisme<br />

à haut pouvoir pathogène: Porphyromonas gingivalis. Slots (1986) a décrit une<br />

association synergique entre Actinobacillus actinomycetemcomitans, P. gingivalis et P. intermedius,<br />

jouant un rôle particulièrement important dans ces formes de parodontites agressives à évolution<br />

rapide .Les parodontites chronique tres frequentes , affectent habituellement l adulte d une trentaine<br />

d annee .<br />

PARODONTITES JUVÉNILES<br />

exemple très concret d'une radiographie d'un cas de parodontite chez l'enfant.<br />

Les parodontites juvéniles sont subdivisées en deux entités cliniques: la parodontite juvénile<br />

localisée ou parodontite aiguë juvénile (PAJ) et la parodontite juvénile généralisée.


Celle-ci peut etre le signe d une deficiance immunitaire generale .elle se traduit par des douleurs<br />

gingivale aigue , lancinantes , acompagnee d une alteration de l etat general (fievre , fatigue). La<br />

gencive , violacee et decollee , degage une odeur fetide. Les dents les plus atteintes sont les<br />

incisives du bas et les premiere molaires .<br />

chacune présentant une microbiologie diffé- rente. La PA] constitue l'exemple caractéristique d'une<br />

pathologie infectieuse dans laquelle un agent étiologique primaire bactérien a été mis en évidence:<br />

A. actinomycetemcomitans (Slots et coll., 1980; Mandell et coll., 1981). La microbiologie de la<br />

parodontite juvénile généralisée est plus complexe et présente une association de P. gingivalis (10 à<br />

15 %) et d'autres bacilles à Gram- [Eikenella corrodens, Capnocytophaga sp. (Holdeman, 1985), A.<br />

actinomycetemcomitans...].<br />

generale .elle se traduit par des douleurs gingivale aigue , lancinantes , acompagnee d une<br />

alteration de l etat general (fievre , fatigue). La gencive , violacee et decollee , degage une odeur<br />

fetide. Les dents les plus atteintes sont les incisives du bas et les premIeres molaires .<br />

PARODONTITE À PROGRESSION RAPIDE<br />

La parodontite à progression rapide est une forme agressive de parodontite qui détruit la plus<br />

grande partie des tissus de soutien des dents en moins de 5 ans. Cette forme clinique particulière est<br />

surtout fréquente chez des sujets adultes de moins de 35 ans. La flore sous-gingivale est<br />

généralement composée de proportions importantes de P. gingivalis. P. intermedia et d'autres<br />

bactéries du genre Bacteroides. Mais P. gingivalis semble être un des micro-organismes étiologiques<br />

essentiels de la parodontite à progression rapide.<br />

PARODONTITE ASSOCIÉE AU SIDA<br />

parodontite ulcero-necrotique lie au VIH<br />

La flore des parodontites associées au sida présente d'une façon générale une composition proche de<br />

celle des parodontites classiques de l'adulte avec une augmentation du pourcentage de<br />

Campylobacter rectus.<br />

Facteurs ethiologiques:<br />

La parodontite semble d abord due a la plaque dentaire consistue de bacterie , de protozoaires , de<br />

celulles inflamatoires et parfois de champignons .Donc la parodontite resulte de changement dans la<br />

population microbienne de la bouche, associee a sa formation dune lesion inflamatoire .<br />

Ce changement est caracterise par le passage d un microbiote de type ''GRAM-POSITIF'' sain, a un


microbiote de type ''GRAN-NEGATIF'' hautement pathogene . Si ce micribiote gram-negatif<br />

comprend au moin 300 espece different de microbes , seules quelques especes microbiennes<br />

semblent impliquees dans les maladies de destruction parodontale .<br />

Une forte correlation a aussi ete documentee en microscopie optique dans le biofilm pardontale<br />

avec les protozaires ''entamoba gingivalis'' et ''trichomonas tenax''.<br />

Conclusion<br />

Quel que soit l importance de la destruction du parodonte et le type de la maladie parodontale , le<br />

traitement débute par un détartrage surfaçage (polissage)des racines , afin de ralentir le processus de<br />

dépôts du tartre . la pratique d un brossage correct permettant d éliminer singulièrement la plaque<br />

dentaire est indispensable .<br />

Quelque mois plus tard , on procède a une réévaluation de l état des tissues et le cas échéant , a un<br />

comblement des structure réduites (greffes de gencives , comblements des lésions osseuses a l aide<br />

de corail, d hydroxyapatite , de phosphates tri-calcique , etc). en cas de parodontite juvénile aiguë ,<br />

la prescription d antibiotiques est souvent nécessaire.<br />

Chronologie de la degenerecence des maladies de la parodonte .

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