Exit 09/17

66 guide rentrée 2017 CLASSIQUE
OPÉRA
Les 5 opéras à réserver tout de suite
Classique, baroque, dansé, inattendu mais toujours lyrique !
Petite sélection des 5 événements lyriques de la saison dans la région.
CULTE
Julien Behr dans Don Giovanni
Don Giovanni
de Mozart.
Mise en scène :
David Marton.
Direction musicale :
Stefano Montanari.
Du 25 juin
au 11 juillet 2018.
De 10 à 108 €.
www.opera-lyon.com
LES DON GIOVANNI sont partout cette saison mais celui-là vaut à coup sûr le
détour. D’abord parce que le rôle-titre est tenu par Philippe Sly, déjà épatant
dans la très belle production de Jean-François Sivadier cet été à Aix. Ensuite
parce que David Marton, révélé par l’Opéra de Lyon, est un metteur en
scène anticonformiste qui s’est déjà attelé au mythe de Dom Juan dans
une version de poche, Don Giovanni, Kaine Pause, programmée aux
Nuits de Fourvière il y a cinq ans. Son approche devrait être juvénile
et radicale comme on l’aime. Enfin parce qu’on retrouve notre chouchou
de ténor lyonnais, Julien Behr, dans le rôle de Don Ottavio,
garçon fidèle et amoureux transi avec deux airs magnifiques.
Indispensable. Et comme le public se rue
sur Mozart, même s’il est prévu en fin de
saison, mieux vaut prendre vos précautions
en réservant votre
place de suite.
Julien Behr
© Olivier Chassignole
King Arthur de Purcell.
Mise en scène :
Alain Maratrat.
Direction musicale:
Leonardo Garcia
Alarcon, à la tête de
son orchestre Capella
Mediterranea.
Du jeudi 26 avril au
mercredi 9 mai 2018
à 19h30 (dim 15 h)
au Grand Théatre de
Genève, Opéra des
Nations (Suisse).
De 25 à 229 CHF.
www.geneveopera.ch
BAROQUE
Alarcon dirige
King Arthur
de Purcell
C’EST AVEC DIDON ET ENÉE la plus célèbre des
œuvres de Purcell et pourtant King Arthur
n’est que rarement donné dans les environs.
Il vous faudra aller jusqu’à Genève pour
découvrir cette nouvelle production menée
par un chef qu’on adore, Leonardo Garcia
Alarcon, musicologue travaillant chaque
détail de la partition en amont mais qui
n’oublie jamais le sens du théâtre, indispensable
pour une direction d’orchestre à
l’Opéra. L’air du froid est devenu culte,
notamment grâce à Klaus Nomi dans les
années 80, mais les airs champêtres comme
les scènes de chœur sont tout aussi impressionnantes
dans ce pur chef-d’œuvre, des
plus entraînants.
Leonardo Garcia Alarcon dirigeant son orchestre
© Bertrand Pichene
54 SEPTEMBRE 2017
www.exitmag.fr