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Autoretro Septembre

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Le style du cabriolet<br />

306 affiche une grande<br />

pureté. Pininfarina<br />

a fait du beau travail<br />

sur la partie arrière.<br />

Retrouvez<br />

les photos<br />

des lecteurs<br />

en p. 78 à 81.<br />

À<br />

la différence des autres grandes marques<br />

françaises, Peugeot a eu en permanence dans<br />

sa gamme, de l’après-guerre aux années 1980,<br />

un cabriolet, parfois deux. Toutefois, après la mise<br />

à la retraite de la 504 Cabriolet, en 1983, les décapotables<br />

disparaissent temporairement du catalogue. Elles<br />

reviennent trois ans plus tard avec la 205 Cabriolet, certes toujours<br />

griffée Pininfarina, mais dont les lignes, arceau oblige, ont<br />

perdu leur pureté d’antan. Fin 1999 est présentée la 206 CC, qui<br />

inaugure une nouvelle lignée de coupés-cabriolets à toit dur,<br />

renouant avec les Peugeot Éclipse des années 1930 et destinée<br />

au succès que l’on sait. S’intercalant chronologiquement entre<br />

les décapotables 205 et 206, la 306 Cabriolet possède une capote<br />

en toile mais pas d’arceau et ce classicisme contribue pour une<br />

bonne part à son attrait : « L’absence d’arceau et de toit rétractable<br />

lui permet de garder de bonnes proportions. Très élégante,<br />

c’est la digne héritière de la 504 cabriolet », écrit David Royer.<br />

« C’est le dernier vrai cabriolet Peugeot », « le dernier cabriolet<br />

Peugeot signé Pininfarina », renchérissent Jean-François Brochard<br />

et Édouard Dufay.<br />

Quatre places sinon rien<br />

Ayant découvert la 306 Cabriolet par le biais de la publicité<br />

d’époque avec Ray Charles, Jean-François a été<br />

convaincu par cette voiture « associant une superbe<br />

ligne Pininfarina et quatre places tout en étant<br />

un vrai cabriolet à capote en toile, utilisable<br />

au quotidien ». Hervé Danet ajoute : « Je cherchais<br />

un cabriolet 4-places pour en profiter en famille. »<br />

Édouard Dufay précise à ce sujet : « Deux adultes<br />

peuvent vraiment s’installer à l’arrière. » La ligne<br />

fait en tout cas l’unanimité. On ne peut effectivement<br />

que saluer la réussite de Pininfarina, éclatante,<br />

comparée aux créations contemporaines de VW<br />

ou Renault. « Dynamisme, sensualité et sportivité »,<br />

résume Cédric Gil. « La ligne est superbe, aussi bien<br />

capotée que décapotée », complète Bernard Tilman. Alain Hoche<br />

s’enflamme : « Ah, cette ligne, faite de courbes sensuelles, basse,<br />

élancée, malgré les proportions relativement courtes de la voiture…<br />

C’est un chef-d’œuvre ! » Hervé Giraud poursuit avec<br />

La cote (*)<br />

Peugeot 306 Cabriolet 1.8<br />

phase 1 (1994-1997) : 3 500 €<br />

Peugeot 306 Cabriolet 1.8<br />

automatique phase 1<br />

(1994-1999) : 3 000 €<br />

Peugeot 306 Cabriolet 2.0<br />

phase 1 (1994-1997) : 4 500 €<br />

Peugeot 306 Cabriolet 1.6<br />

phase 2 et 2 bis (1997-2002) :<br />

3 500 €<br />

Peugeot 306 Cabriolet 1.6<br />

phase 2 bis automatique<br />

(1999-2002) : 3 000 €<br />

Peugeot 306 Cabriolet 1.8<br />

automatique phase 2<br />

(1997-1999) : 3 500 €<br />

Peugeot 306 Cabriolet 1.8 16 S<br />

phase 2 (1997-2000) : 4 500 €<br />

Peugeot 306 Cabriolet 2.0 16 S<br />

phase 2 et 2 bis (1997-2002) :<br />

5 000 €<br />

Peugeot 306 Cabriolet 2.0 16 S<br />

phase 2 bis Autoactive<br />

automatique (1999-2002) :<br />

4 500 €<br />

(*) Prix pour un exemplaire en très bon état<br />

de marche et de présentation et non en état<br />

“concours”, et sans modifications notables.<br />

Les modèles en état exceptionnel peuvent<br />

dépasser ces valeurs. Les versions Roland<br />

Garros sont souvent vendues 20 % plus cher.<br />

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