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Tourang'L n°61

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L<br />

magazine mensuel offert<br />

tourang’LMAG<br />

T END A NCES<br />

& AR T DE V I V R E<br />

#61


HORS SÉRIE GASTRONOMIE<br />

EDITO<br />

Fin d’année à l’est<br />

Décembre. Et si, pour ces semaines d’excitation collective, l’on sortait, pour<br />

remplir sa hotte et se mettre sur son 31, de l’éternel triangle rue de Bordeaux<br />

– rue Nationale – rue des Halles. Dès lors, cap à l’est, dans un quartier<br />

Scellerie autrement plus fluide et apaisant, mais tout aussi éclectique. On<br />

peut y trouver des tas d’idées mode et cadeaux, mais aussi écouter du Bizet<br />

et y voir du Corneille, y trinquer dans du Clairin et y dormir dans du Balzac,<br />

y danser la salsa et y jouer du gant de boxe, y acheter un manoir angevin et<br />

s’y dessiner un chapeau fantaisie, s’y faire raser, masser, coiffer et bronzer,<br />

s’y régaler d’une fouace et y fantasmer sur un rubis ou une guêpière… Et bien<br />

sûr, y désirer un meuble ou un livre anciens.<br />

Car la rue de la Scellerie, c’est d’abord celle des antiquaires et bouquinistes.<br />

Une de ces dernières rues identitaires, à la fois commerçante et culturelle,<br />

qui ont une âme. Parfaite pour le lèche-vitrines et les paquets-cadeaux de<br />

ce mois festif, pétillante parenthèse de plaisir entre les feuilles (d’impôts)<br />

d’automne et l’humide grisaille d’un interminable mois de janvier. Dès lors,<br />

comme on le dit sur la scène du cabaret Extravagance, « que votre volonté<br />

soit fête ! » et que les bouchons sautent... et que virevoltent les froufrous !<br />

L’ÉQUIPE<br />

Tourang’L<br />

96, avenue Jacques Duclos - 37700 Saint-Pierre-des-Corps<br />

Tél. : 02 47 26 10 10<br />

R.C.S Tours : 724 704 325 - NAF 7312Z<br />

Directeur des Rédactions :<br />

Philippe Cruanes - p.cruanes@lesmags.fr<br />

Service commercial :<br />

Léa Hubert : 02 47 26 10 10 - l.hubert@lesmags.fr<br />

Céline Ivaldi : 02 47 26 10 10 - c.ivaldi@lesmags.fr<br />

Rédaction :<br />

Jean-Luc Péchinot : 06 72 96 82 50 - jean-luc.pechinot@orange.fr<br />

Distribution : Tourang’L<br />

Zones de dépôts : Plus de 1000 dépôts sur Tours, son agglomération<br />

et dans les principales villes l’Indre-et-Loire...<br />

Impression : Magazine imprimé en France<br />

Dépôt légal : décembre 2017<br />

Document imprimé sur papier PEFC qui participe et favorise la gestion durable des<br />

forêts. Ce magazine vous est offert par nos annonceurs, merci sincèrement à chacun<br />

d’entre eux.<br />

Toute reproduction même partielle est interdite sauf autorisation écrite de l’éditeur. Celui-ci ne pourra<br />

être tenu responsable du contenu des annonces publiées dans ce numéro.<br />

tourang’<br />

MAG<br />

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Tourang’L MAG<br />

Magazine mensuel offert<br />

Lifestyle mixte<br />

MAG<br />

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TEND A N CES & A R T DE VIV R E<br />

MAG<br />

© Jean-Luc Péchinot<br />

Philippe Cruanes<br />

SOMMAIRE<br />

05 I Plus belle la ville : Quartier Scellerie<br />

28 I Amboisie : Le marché d’Amboise<br />

32 I Rabelaisie : Légendaires Caves Painctes<br />

34 I Lochois : Un chantier à la hauteur<br />

38 I Société : Zoom sur les petites pieuvres<br />

42 I Idées cadeaux<br />

45 I Tendance : CWS : Les experts de la remise en forme<br />

47 I Agenda<br />

48 I Portfolio : Gloire au Grand Théâtre !<br />

52 I La Jet 37<br />

54 I Gens en vue : La grappe... La Treille<br />

55 I Spectacles : Extravagance : C’est extra...<br />

www.tourangl-mag.fr #3


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Accès parking derrière le magasin


Plus belle la ville<br />

© Jean-Luc Péchinot<br />

Quartier<br />

Scellerie<br />

www.tourangl-mag.fr #5


l Plus belle la ville<br />

De la gare jusqu’au théâtre, par le tramway… il y a un siècle.<br />

Du Restaurant Lyonnais (au n°3) au dépôt de chocolat<br />

(au n°101), on y comptait d’innombrables commerces,<br />

dont maints antiquaires. Rue bourgeoise, on y relevait dans<br />

l’annuaire Deslis nombre de rentières, mais aussi pas mal<br />

de couturières. Ayant souffert, dans sa partie voisine de<br />

la rue Nationale, du tragique incendie de mai 1940,<br />

elle fut élargie lors de la Reconstruction dans sa partie sinistrée.<br />

© Collection Jean-Claude Bardet<br />

#6


l Plus belle la ville<br />

© Jean-Luc Péchinot<br />

Bonnes adresses du passé<br />

# Antiquaires, bouquinistes, décorateurs, galeries d’art, théâtres et boutiques tendance : ce<br />

quartier-là a une âme. Mi-bourgeoise, mi-bohême, la plus bobo des rues de Tours a préservé son<br />

identité. Apaisante par excellence, une rue culturelle où Balzac prendrait encore plaisir à flâner.<br />

La mémoire d’une ville tenant à ses rues, celle-là nous ramène<br />

à deux mille ans, puisqu’elle existait déjà à l’époque galloromaine.<br />

Voie majeure ayant relié l’antique cité de Caesarodunum,<br />

à l’est, à la Martinopole qui, à l’ouest, devint au<br />

Moyen Age un phare de l’Occident chrétien, elle s’étendait<br />

du portail de la vieille chancellerie jusqu’à la porte du cloître<br />

Saint-Martin. Quartier des imprimeurs et des libraires dès<br />

l’aube de l’imprimerie, à la Renaissance, elle aurait vu sortir<br />

des presses, en 1485, le premier ouvrage important imprimé<br />

à Tours, le Missel de Tours. On dit aussi que Christophe Plantin,<br />

le célèbre imprimeur né à Saint-Avertin, se serait initié à son<br />

art dans l’une de ces maisons, avant que la peste ne l’amène<br />

à gagner Paris et Caen, puis à faire fortune à Anvers.<br />

D’essence bourgeoise, la rue fut celle où l’on fabriquait les<br />

sceaux, si l’on en croit notamment Balzac, qui l’évoque dans<br />

« Maître Cornélius ». Enfant, vivant alors dans cette rue Royale<br />

(future Nationale) où il était né, il y vécut à la pension Le<br />

Guay, au n°71, de 1804 à 1807, avant d’être pensionnaire au<br />

collège de Vendôme, le personnage principal du « Lys dans<br />

la vallée », Félix de Vandenesse, racontant en fait sa propre<br />

scolarité : « Moi, chétif et malingre, à cinq ans je fus envoyé<br />

comme externe dans une pension de la ville, conduit le matin<br />

et ramené le soir par le valet de chambre de mon père. »<br />

« Avec ses antiquaires et bouquinistes, cette rue d’atmosphère<br />

a gardé un caractère balzacien. Le temps y semble suspendu.<br />

A 7 h du soir, tout s’éteint et la circulation n’y est jamais<br />

dense. C’est une rue à l’ancienne, avec une concentration<br />

d’enseignes en vieilleries comme on n’en trouve nulle part<br />

ailleurs dans la région », remarque Philippe Rouillac, l’illustre<br />

commissaire-priseur considérant notre châtelaine Touraine<br />

www.tourangl-mag.fr #7


l Plus belle la ville<br />

© Jean-Luc Péchinot<br />

© Jean-Luc Péchinot<br />

comme « le grenier de la France ». Dès lors, combien de<br />

meubles, tableaux et autres objets précieux se sont-ils retrouvés<br />

dans ce quartier des antiquaires, connu jusqu’à Paname.<br />

Des Dubreuil-Chambardel aux Quantin, certains d’entre eux se<br />

firent même un renom international.<br />

« Il y a un siècle déjà, on venait chiner la Touraine. Les acheteurs<br />

parisiens prenaient le train à vapeur du matin en gare<br />

d’Orsay et arrivés à Tours, un fiacre ou le tram les déposait rue<br />

de la Scellerie. Ils repartaient le même jour avec un ou deux<br />

tableaux sous le bras », raconte Richard Gabillet, le successeur<br />

des frères Quantin, lui aussi référencé par de grands collectionneurs,<br />

étant un enfant du quartier, où son grand-père Maurice<br />

fut taxidermiste et marchand de fourrures. Mais si la rue reste<br />

connue du milieu, en revanche le nombre d’antiquaires et brocanteurs<br />

s’est réduite comme une peau de chagrin : « On a<br />

trois fois moins de marchands qu’il y a trente ans. Même plus<br />

de brocanteurs. Du coup, les prix ont baissé. Une commode<br />

que vous achetiez 6000 €, vous l’emportez à 3000. »<br />

« C’est le moment de faire des affaires », confirme Philippe<br />

Bruneau, l’autre grand nom des antiquités, héritier d’une lignée<br />

lancée au 62 de la rue en 1922, par son grand-père Prosper,<br />

qui fit prospérer l’affaire au point d’exposer au Grand Palais.<br />

Référence tant pour le mobilier XVIII e que pour l’art<br />

décoratif, l’antiquaire tue le temps en espérant<br />

encore tenir quatre ans pour fêter<br />

le centenaire de la maison. Les<br />

temps sont durs pour le marché<br />

de l’antiquité, la boutique d’en<br />

face ayant ainsi failli devenir<br />

une pizzeria. « J’ai réussi à la<br />

racheter pour en faire mon<br />

dépôt. C’aurait été une<br />

fausse note et la porte ouverte vers une perte d’identité d’une<br />

rue qui se démarque des autres. Et qui a l’histoire et la culture<br />

dans son ADN. La Scellerie doit rester vouée à des commerces<br />

de qualité ou de niche, comme celui de ma voisine modiste,<br />

Virginie Poisson. Je lui dit chapeau ! », s’enthousiasme Amir<br />

Hossein, autre figure de la rue, cet affable Persan proposant<br />

du tapis d’Orient, « mais pas que : j’ai aussi des tapis français<br />

d’églises, des aubussons, des Compagnies des Indes de 8 m<br />

sur 5 et des tonnes d’autres ».<br />

D’Alain Windsor (plus souvent aux Puces qu’en boutique)<br />

et des Ronda (une affaire de famille) à Mehdi (quel capharnaüm<br />

!), la rue reste logée à bonnes enseignes,<br />

le passé s’y déclinant à tous les temps, versions bijoux,<br />

poupées, jouets, numismatique… Des boutiques de haut<br />

niveau, les trois bouquinistes de la rue faisant aussi référence,<br />

particulièrement la Librairie Ancienne, dite encore<br />

Denis, du nom de cette vieille demoiselle de patrimoine<br />

que fut Marie-Thérèse Denis, son père, Léon, ayant créé<br />

cet antre de vieux papiers en 1925. Se disant « une<br />

vieille sauvage, un peu autoritaire » et n’aimant pas<br />

Percée en 1876 et venant aboutir sur la façade du théâtre,<br />

la rue Corneille a conservé sur le mur ouest de ce dernier<br />

un vestige de l’ancienne chapelle des Cordeliers,<br />

à l’emplacement de laquelle venait d’être<br />

édifié ce premier « théâtre municipal »,<br />

dont il ne reste que la magistrale<br />

façade de Léon Rohard, ornée<br />

d’une sculpture monumentale<br />

signée par le Parisien Frédéric<br />

Combarieu, auquel on doit<br />

aussi les superbes femmes<br />

lampadophores de la loggia.<br />

#8


© Jean-Luc Péchinot<br />

Très vieille France dans sa partie d’entre le théâtre et la place<br />

François-Sicard, la rue de la Scellerie s’enorgueillit<br />

au <strong>n°61</strong> d’un bel hôtel particulier, hélas décrépi.<br />

« les gens béni-oui-oui », l’ex-prof’ de français (à Balzac et<br />

Descartes) semblait tout droit sortie de « La Comédie<br />

humaine », cachée au pied de ses hauts<br />

murs de livres anciens : « Internet est en<br />

train de tuer l’écrit. Moi, ça me fait plaisir<br />

quand je vois des jeunes acheter des<br />

vieux livres et j’ai toujours accueilli<br />

de la même façon, qu’on achète un<br />

bouquin à un euro ou un original de<br />

Balzac », confiait-elle en 2008, quand<br />

elle céda son repaire à Pierre Duchemin,<br />

qui a su en préserver l’âme.<br />

Le plus beau café de la ville, Le Molière,<br />

a lui aussi conservé son cachet,<br />

avec ses colonnades, miroirs et lustres<br />

à pampilles, son horloge murale en<br />

bois sculpté et, surtout, ses magnifiques<br />

fresques allégoriques, récemment restaurées,<br />

représentant le plus illustre des comédiens,<br />

couronné de lauriers et entouré d’angelots,<br />

ainsi que quatre scènes musicales, signées en 1881<br />

par Georges Clairin, auquel on doit les peintures du minéral<br />

paquebot d’en face. Cet imposant « théâtre municipal<br />

» qui donne de la hauteur à la rue. Siège<br />

de l’opéra et de l’orchestre symphonique<br />

Région Centre-Tours, orchestrée par Benjamin<br />

Pionnier, cette institution de la vie<br />

culturelle tourangelle accueille quelque<br />

60 000 spectateurs par an. Siège du<br />

Centre dramatique national de Tours,<br />

dirigé par Jacques Vincey, le Théâtre<br />

Olympia, lui, a vendu 37 000 places<br />

dans sa dernière saison, derrière<br />

une façade contemporaine en verre,<br />

à laquelle celle d’en face donne la<br />

réplique, l’architecte Alain Gourdon y<br />

ayant pris ses aises.<br />

Ame de sa Librairie Ancienne de 1963 à 2008,<br />

Mademoiselle Denis s’en est allée en 2012.<br />

www.tourangl-mag.fr #9


l Plus belle la ville<br />

Lui aussi est un gars du quartier. « Quarante ans que j’y vis.<br />

Et que j’en aime son tracé pas vraiment rectiligne, ses belles<br />

façades du XIX e , son caractère culturel : ça fait du bien dans<br />

ce monde mercantile. Et puis, elle se termine sur ce square<br />

François-Sicard où l’on est encore en plein Balzac. Les rues<br />

du Cygne et des Cordeliers ont aussi beaucoup de cachet »,<br />

souligne l’humaniste urbaniste de cette rue de Lucé qui fait<br />

office de frontière entre la Scellerie élargie, côté rue Nationale,<br />

essentiellement faite de franchises (Marionnaud, IKKS,<br />

Valège, Cotélac, Encore des Filles…) et la rue historique, où<br />

ne s’alignent quasiment que des commerces indépendants.<br />

Aucun commerce de bouche, à l’exception de la fameuse<br />

Chocolatière et d’une bonne boulangerie, mais pas mal<br />

d’habillement et de bijoux, dans la partie d’avant le théâtre,<br />

autre frontière de la rue. Laquelle devient alors plus élitiste,<br />

avec ses antiquaires, bouquinistes, galeries d’art et<br />

boutiques de décoration, sa très sélect agence immobilière,<br />

son joaillier, ses coiffeurs, barbier, salon d’esthétisme et<br />

centre de bronzage, et depuis quelques années, ses boutiques<br />

tendance qui, telle Nomad, la rajeunissent un peu, en<br />

contribuant à en faire une rue bobo. Car si la rue Colbert est<br />

assurément une rue baba, celle de la Scellerie tient en effet<br />

de la rue bobo. Depuis toujours bourgeoise, la voilà aussi<br />

bohême. On y circule beaucoup à vélo, voire en trottinette.<br />

« Depuis deux trois ans, les loyers y sont plus chers qu’aux<br />

Prébendes. On est dans une rue chic et dans l’air du temps,<br />

un peu parisienne, genre Bastille, avec des commerces qui<br />

se démarquent. Vous vous souvenez de La Roulotte de Caroline,<br />

de Garnuchette, La Procure, La Stylothèque... On a aussi<br />

eu Yves Saint Laurent. C’est une rue où il y a de l’argent. On<br />

y roule écolo et on y mange bio. Il y a trente ans, on avait<br />

déjà là une boutique de La Vie Claire », souligne Violette<br />

Merlé, mémoire du quartier et vendeuse du magasin de<br />

chaussures Trouvé, où les marques vendues parlent d’ellesmêmes<br />

: Méphisto, Gabor, Giesswein et autres Berthe aux<br />

grands pieds.. pas pour petites bourses.<br />

Très chic aussi, le nouveau Club 57, l’ex-discothèque bien<br />

élevée d’en face le théâtre, un temps devenue club de<br />

streap-tease, étant depuis peu un superbe club privé de<br />

sports avec coaching. La rue n’en a pas moins gardé en fin<br />

de semaine son autre piste de danse, version samba : celle<br />

du restaurant-spectacle brésilien Fiesta Latina, connue pour<br />

son churrasco de viande. Pour du plus gastro et plus intime,<br />

ce sera forcément Le Rideau Rouge, ses menus Ouverture,<br />

Entracte, Comédie, Opéra et Symphonie jouant de la proximité<br />

du théâtre. Seul lieu de vie passé le couvre-feu de 20h,<br />

il est à l’image de sa rue, élégant et apaisant. Les deux seuls<br />

bars du quartier, Le Molière et L’Arlequin, ne dépassent en<br />

effet que rarement l’heure de l’apéro. Ni kebab ni burger,<br />

ni pub ni brasserie : la rue de la Scellerie reste une rue de<br />

jour, ne s’animant que les soirs de représentation, aux seuls<br />

moments de l’entrée et de la sortie des spectateurs. Une<br />

rue de culture et d’histoire par excellence, vouée à sublimer<br />

un passé que l’on espère plein d’avenir.<br />

Jean-Luc Pechinot<br />

Une rue calme mais néanmoins<br />

vivante, puisque riche<br />

de quelque 160 commerces,<br />

pour la plupart indépendants.<br />

Peu empruntée par les voitures,<br />

cette rue bobo l’est<br />

par contre par les vélos.<br />

© Jean-Luc Péchinot<br />

#10


l Plus belle la ville<br />

© Jean-Luc Péchinot<br />

Fondée en 1925 par Léon Denis, ami d’Anatole France alors que ce dernier vivait à Saint-Cyr,<br />

la Librairie Ancienne reste une institution d’un quartier où le Livre a encore pignon sur rue.<br />

Une rue balzacienne<br />

Ainsi nommée, par délibération municipale de 1815, en mémoire des sceaux qu’on<br />

y fabriquait, la rue de la Scellerie fut souvent empruntée par Honoré de Balzac,<br />

qui devint externe, en avril 1804, à la pension Le Guay, au n°71 (actuel hôtel du<br />

Théâtre) de cette rue, qu’il évoqua dans « Maître Cornélius », le sire de Saint-Vallier<br />

y cheminant à pied, tenant sa femme par le bras, lorsqu’il se rend de la cathédrale<br />

à son domicile du Vieux-Tours : « Il se mit en marche à travers les rues tortueuses<br />

qui séparaient alors la cathédrale du portail de la chancellerie, où s’élevait le bel<br />

hôtel alors récemment bâti par le chancelier Juvenal sur l’emplacement d’une<br />

ancienne fortification que Charles VII avait donné à ce fidèle serviteur en récompense<br />

de ses glorieux labeurs. Là commençait une rue nommée depuis lors de<br />

la Scellerie, en mémoire des sceaux qui y furent longtemps. Elle joignait le vieux<br />

Tours au bourg de Châteauneuf où se trouvait la célèbre abbaye de Saint-Martin. »<br />

www.tourangl-mag.fr #11


l Plus belle la ville<br />

© Benjamin Pionnier<br />

Un chef d’œuvre de théâtre<br />

# Comme cautionnée par Voltaire, Beaumarchais, Marivaux, Molière, Corneille et Racine, la<br />

majestueuse façade du « théâtre municipal » de Tours tient déjà du grand spectacle. L’envers vaut<br />

l’endroit... Un temple fin XIX e où, depuis un siècle et demi, la culture se met en scène dans un<br />

décor qui caresse l’œil.<br />

Construit sur l’ancienne église des Cordeliers, convertie en<br />

1794 en un théâtre de 800 places par un particulier, le citoyen<br />

Bûcheron, le premier théâtre de Tours fut lancé le 30 décembre<br />

1796. Dès ses débuts, y furent jouées tant des pièces<br />

de théâtre (Marivaux, Molière…) que d’opéras (Mozart, Rossini…).<br />

Le confort y était sommaire, la salle n’étant pas encore<br />

éclairée au gaz et les banquettes dépourvues de dossiers.<br />

Il fallut attendre 1867 pour que la Ville, après d’âpres négociations,<br />

décide d’acquérir la salle… et de la démolir, pour<br />

en construire une nouvelle, sur les plans de l’architecte Léon<br />

Rohard. Inauguré le 8 août 1872, devant une salle comble, de<br />

1200 places, sur trois étages de galeries, le premier théâtre<br />

municipal connut une existence éphémère, puisque treize ans<br />

plus tard, le 15 août 1883, un incendie le ravagea, seuls les<br />

quatre murs et la façade ayant résisté au brasier.<br />

Six années seront nécessaires pour sa reconstruction, sur<br />

les restes du bâtiment incendié, le jury, dans lequel figurait<br />

Charles Garnier, architecte de l’Opéra de Paris, ayant retenu le<br />

projet de son ex-élève, le jeune architecte tourangeau François<br />

Hardion, qui le conçut comme un vrai lieu de fête. Son<br />

décor devait renvoyer l’image de la richesse, de la profusion<br />

et de l’illusion qui s’y jouait.<br />

#12


l Plus belle la ville<br />

Symbole de pureté, laissant place à une belle luminosité, le<br />

blanc y côtoie le rouge, qui symbolise tant le sang que la passion,<br />

renvoyant ainsi aux drames et histoires d’amours jouées<br />

sur scène.<br />

D’une forme à double révolution, le monumental escalier<br />

d’honneur entend créer un effet de miroir, les spectateurs<br />

pouvant ainsi se voir avant d’accéder à leurs places. Solennité<br />

et magnificence donnent à ce lieu majestueux une ambiance<br />

d’Ancien Régime, accentuée par de lourdes tentures, qui<br />

valorisent notamment divers tableaux. Parodiant la grande<br />

peinture historique, le peintre parisien Georges Clairin aura<br />

largement contribué au cachet du nouveau bâtiment. Représentant<br />

« Le cardinal du Bellay présentant François Rabelais<br />

à François I er , accompagné de sa Cour », son vaste panneau<br />

central est encadré de deux autres, l’un consacré au « théâtre<br />

du Moyen Age », l’autre aux « gloires de la Touraine au XIX e<br />

siècle ». La coupole de la salle du Théâtre, elle, est décorée<br />

d’une vaste représentation allégorique d’Apollon, entourée de<br />

la Danse, de la Comédie, de la Musique et de la Tragédie. Dans<br />

la salle du Foyer, une vaste toile d’un seul tenant représente<br />

la Gloire et la Renommée accompagnant Mercure, qui éclaire<br />

les armoiries de Tours.<br />

Commandés en février 1885, les travaux furent arrêtés dès<br />

1886. Ayant dépassé les crédits octroyés, l’architecte Hardion<br />

se vit en effet retirer la maîtrise d’œuvre, reprise par un autre<br />

architecte parisien, Stanislas Loison. Inauguré le 23 novembre<br />

1889, le nouveau théâtre, de 913 places, aura depuis connu<br />

de riches heures, d’innombrables artistes de grande renommée<br />

s’y étant produits, dans une grande diversité de genres,<br />

tant dans son programme lyrique que celui symphonique. Dirigé<br />

depuis 2016 par Benjamin Pionnier et doté d’un chœur permanent<br />

d’une quinzaine de choristes, il est le fief de l’Opéra<br />

de Tours et de l’Orchestre symphonique Région Centre – Val<br />

de Loire. Avec ses ateliers de confection de costumes et de<br />

fabrication de décors, il s’enorgueillit d’être aussi une « maison<br />

d’opéra ». Un vivant patrimoine.<br />

© Jean-Luc Péchinot<br />

www.tourangl-mag.fr #13


l Plus belle la ville<br />

© Jean-Luc Péchinot<br />

Héloïse<br />

en mode Scellerie<br />

# Chaque début décembre, ça la reprend. Il lui faut faire sa journée<br />

de repérages avant de remplir sa hotte. Et cette année, notre fashion<br />

addict s’est fixée un seul cadre : le quartier Scellerie. Mode et cadeaux,<br />

le plus dur sera de choisir.<br />

#14


l Plus belle la ville<br />

Le sort en est scellé. Cette année, son shopping de<br />

décembre, ce sera quartier Scellerie. Elle est comme<br />

ça Héloïse, pas de pièces à y mettre : quand elle<br />

jette son dévolu sur une rue, c’est celle-là et pas une<br />

autre. Et cette fois, foin de la fièvre acheteuse de la<br />

rue Nationale, de la rue des Halles et de la rue de<br />

Bordeaux, saturées dès la folie des Black Friday… et<br />

Saturday ! Elle aussi fera chauffer sa Visa Premier de<br />

SDF (Sans Difficultés Financières), mais en version plus<br />

apaisante, dans une rue qui, à deux pas de l’agitation,<br />

n’est jamais énervée, pas même avant les fêtes. Elle<br />

entend d’autant plus se concentrer sur ce quartier que,<br />

le samedi 30, elle se mettra sur son 31, au balcon du<br />

Grand Théâtre, pour la soirée My Fair Lady. Passionnée<br />

de comédie musicale, elle est déjà ravie de s’offrir du<br />

Broadway rue de la Scellerie. Mission repérages donc,<br />

en ce frigiorifiant vendredi de RTT, dans un quartier de<br />

commerces indépendants et, pour nombre d’entre eux,<br />

originaux.<br />

Toujours très méthodique, notre Héloïse, toute de rouge<br />

vêtue, passe donc à l’attaque : matinée mode, aprèsmidi<br />

cadeaux et tout de même deux poses pour souffler.<br />

Dont une pour commencer. A peine descendue du<br />

Tram, la voilà rue Jules-Favre, chez Brunch & Goût Thé,<br />

se réchauffant d’un chocolat vraiment bien chocolaté<br />

et au lait entier, et qui plus est cuit à la casserole :<br />

carrément délicieux !<br />

Au suivant ! Et en marche pour One Step, dont elle a<br />

toujours aimé les imprimés et l’empreinte arty. Dans<br />

le genre city chic, il y a là de quoi se faire plaisir, des<br />

bottines Oka au parka Delphes. Et son Edouard étant un<br />

inconditionnel de Picasso, probable qu’il devrait adorer<br />

le top inspiré de ses colombes. Si elle réussit à le<br />

déplacer, il pourra même le valider tout en prenant un<br />

café sur le canapé, dans la lumière de la baie vitrée. Et<br />

puis après, elle l’emmènera en face, chez Charles… et<br />

Artemis, son fox mascotte, où elle sait qu’il ne résistera<br />

pas à l’élégance italienne et aux souliers Hardrige, français<br />

monsieur !<br />

Dès lors bien dans ses godasses, il ne pourra donc que<br />

succomber au cadeau qu’Héloïse souhaite qu’il lui offre<br />

en cette fin d’année. Suffira à nouveau de traverser la<br />

rue pour qu’il lui dise oui. Oui à une petite folie glamour.<br />

En l’occurrence, une nuisette en soie et dentelle<br />

de Calais, pour laquelle elle vient d’avoir un (coûteux)<br />

coup de foudre, en vitrine de ce 100 Dessus Dessous<br />

dont elle a toujours aimé la douceur ambiante et la<br />

classe de Rose, l’une des deux dernières indépendantes<br />

en lingerie fine à Tours.<br />

Et pas le temps de se refroidir. Juste là à gauche, voilà<br />

Des Petit Hauts pour ouvrir le bal. Cette boutique, dont<br />

la jolie gérante, Stéphanie, lui fait penser à une poupée,<br />

elle la connaissait déjà pour ses pulls mohair d’un<br />

incomparable moelleux : une laine de fête lumineuse<br />

comme un bijou et qui, traitée grand soir, peut mousser<br />

comme du champagne. Mais pas question de craquer<br />

aujourd’hui : on a dit repérages ! Place dès lors à la<br />

boutique d’à côté, Zoé, dont la chemise à carreaux Jolie<br />

Jolie l’arrête dès la vitrine. Coup de cœur… et coup<br />

d’œil, sur un slim ba&sh qui pourrait coller, et on traverse<br />

la rue pour s’arrêter chez les pétillantes Zoé Sisters<br />

: pas mal non plus, ces baskets fleuries et ces sacs<br />

à main réversibles.<br />

Deux trois fois dans la saison, Héloïse pousse la porte vitrée du<br />

théâtre Olympia, rue de Lucé, où elle a prévu de réserver deux<br />

places le 12 janvier, pour l’une des cinq représentations de<br />

« Dîner en ville », signé Christine Angot et Richard Brunel.<br />

www.tourangl-mag.fr #15


l Plus belle la ville<br />

Son cadeau perso quasi acquis, notre<br />

Héloïse se demande d’ailleurs ce qu’elle<br />

pourrait bien offrir à son homme. Dix pas<br />

seulement et soudain, la sacrée bonne<br />

idée du coin de la rue. S’apercevant que<br />

l’ex-Club 57, où elle venait se déhancher il<br />

y a vingt ans à peine, venait d’être reconverti<br />

en club de sport, elle s’est permis de<br />

rentrer. Et là, whaouuu ! Pierres, briques,<br />

poutres... : les trois coachs associés ont<br />

soigné le décor, genre loft new-yorkais,<br />

de leur classieux Atelier 57. Ce serait<br />

un encore plus beau cadeau, que de<br />

l’inscrire, après les fêtes de… faim d’année<br />

! à un coaching individuel de dix séances. Maline, notre<br />

Héloïse… Et tant pis pour les galettes de janvier : quand<br />

on a cinq bons kilos de trop, faut prendre le taureau par<br />

les cornes ! Car les choucroute, cassoulet et autres tête de<br />

veau, ça finit par peser sur la balance.<br />

Pour Héloïse, ce midi, c’est d’ailleurs jour de poisson. Et ça<br />

tombe bien : dos de lieu noir en plat du jour sur la terrasse<br />

de La Dînette. Oui, malgré les 3°C de l’air ambiant, en terrasse…<br />

chauffée ! Laquelle participe du charme de ce petit<br />

restau vraiment sympa et d’ailleurs privatisable. Margaux,<br />

la très chic fille d’Aurélie, qui veut fêter en mai ses 25 ans,<br />

pourrait peut-être y organiser son cocktail dînatoire… si<br />

maman joue de sa Visa Black !<br />

Héloïse aura en tout cas résisté à la tarte renversée aux<br />

pommes caramélisées, d’autant plus qu’il lui faut avoir la<br />

cheville alerte pour continuer à arpenter le quartier. Pourtant,<br />

elle s’abandonnerait bien au fauteuil massant de Katia<br />

B. B comme bio, ladite Katia, face au théâtre, jouant<br />

sa pièce de relaxation en mode coiffure bioesthétique. Elle<br />

vient d’ailleurs de décrocher un rendez-vous pour le 30<br />

décembre : il était temps…<br />

Temps aussi de penser cadeaux. Et donc de s’aventurer<br />

jusqu’au bout de la rue. Et même plus loin, Héloïse<br />

devant même faire une incursion dans le haut de la rue<br />

Bernard-Palissy, où elle sait qu’elle trouvera, chez Trésor<br />

des Steppes, une de ces boîtes en bois laqué d’Orient qui<br />

plaisent tant à sa nièce Alix. Cette fois, elle a flashé sur<br />

une d’Ouzbekistan : et hop, déjà dans le sac, et Scellerie<br />

again ! Pour un arrêt improvisé chez le décorateur-restaurateur<br />

Jacky Yvonneau, dont la pimpante façade, au seul nom de<br />

Ce café-là soigne le décor. Contemporain du Grand Theâtre, Le Molière s’enorgueillit<br />

d’un intérieur d’exception avec horloge en bois sculpté et fresques remarquables.<br />

« Décoration », lui a d’autant plus arrêté le regard qu’elle<br />

doit faire restaurer un fauteuil club, vraiment vintage mais<br />

plus que fatigué. « Vous savez, madame : de tous les<br />

meubles, ce sont les sièges, toujours en mouvement, qui<br />

traversent le temps avec le plus de difficulté », lui a dit<br />

l’artisan, dont l’affable épouse, qui tient la boutique, connaît<br />

aussi le métier sur le bout des doigts.<br />

Sitôt ressortie et bien lancée dans le plan déco, la voilà chez<br />

Laurence Décoration, pour y découvrir des papiers peints<br />

originaux pour le nécessaire relooking de la chambre d’une<br />

Ninon qui, à 13 ans, en a franchement marre de sa déco<br />

petite fille. Ce matin en passant, elle a d’ailleurs remarqué<br />

pour elle, chez Une Autre Fois, de ces bijoux fantaisie<br />

qu’elle commence à aimer, notamment ces multibracelets<br />

dans l’air du temps. Mais pour l’impro cadeaux, c’est chez<br />

Olivier que ça va se passer.<br />

Olivier Speich, de Faubourg 47 La coqueluche de ces<br />

dames, lui a-t-on dit. Et en effet : là, à la table, elles sont<br />

trois de son fan-club à prendre le thé en bavardant, de tout<br />

et du reste. De robes de soirée en étoles brodées main et<br />

senteurs d’intérieur, que d’articles dans cet antre gaiement<br />

coloré, où les coussins tiennent la vedette : le « Bonjour<br />

mon amour » et le « Love is all i need » devraient plaire à<br />

sa copine Cristelle, toujours très love de son Luc.<br />

Déjà 16h16 ! Héloïse commence à fatiguer, mais il lui faut<br />

bien traquer le cadeau et, dès lors que son oncle Philippe<br />

est un nemrod chevronné, retraverser la rue pour s’apaiser<br />

dans la british ambiance d’une Billebaude qui, créneau<br />

gentleman chasseur, fait référence en Touraine. Et derrière<br />

l’insolite vitrine aux mannequins à tête de renard, cheval,<br />

#16


l Plus belle la ville<br />

chien et sanglier, y<br />

débusquer un sac à<br />

dos Barbour ou un<br />

dessin aquarellé du<br />

peintre animalier saintcyrien<br />

Jean-Yves de Boispéan.<br />

Renard et lapin sont aussi vedettes du magasin quasi voisin,<br />

mais en version doudous, chez l’incontournable Saperlipopette,<br />

où le jouet se fait tout doux ou en bois. Elle<br />

reviendra forcément là pour la petite-fille de son ami Philippe,<br />

elle aussi prénommée Héloïse : 12 ans et déjà artiste,<br />

puisqu’elle lui a signé un dessin qui l’a émue. Et si symbolique.<br />

Celui d’un œil qui caractérise on ne peut mieux notre<br />

fashion victim, tant elle ne cesse de zoomer de ses pupilles<br />

dès lors qu’elle est en ville. Ce matin, elle a d’ailleurs repéré<br />

en face cette Galerie dépositaire des magnifiques et<br />

ensorcelantes bougies parfumées Baobab qu’elle aime tant.<br />

La Platinum (ambre-pamplemousse) serait la plus envoûtante,<br />

à en croire le très avenant galeriste de<br />

cette jolie boutique.<br />

La dernière du jour pour notre Héloïse qui, repue<br />

de shopping, n’a plus envie d’en rajouter. Elle<br />

s’était pourtant promis d’aller voir l’expo de chez<br />

Gabillet, autour des sculptures et peintures d’une<br />

artiste qui décoiffait, une certaine Simone Lacour. Mais il<br />

ira la voir à la mi-décembre, quand elle reviendra dans le<br />

quartier avec Edouard. Ne lui reste, avant de reprendre le<br />

Tram pour Grammont, qu’à acheter deux baguettes pour ce<br />

soir. Et puisqu’elle a repéré la Boulangerie de la Scellerie,<br />

la voilà bientôt taillant une bavette avec la boulangère,<br />

sacrément sympa. Et qui lui a même fait goûter une petite<br />

fouace, en lui expliquant que Rabelais l’avait immortalisée<br />

dans son « Gargantua ». Elle lui a même annoncé qu’en<br />

janvier, les fèves de ses galettes seraient six plaques de<br />

rues tourangelles, avec évidemment celle de la Scellerie.<br />

Pas sûr qu’Edouard refuse sa part…<br />

Jean-Luc Pechinot<br />

www.tourangl-mag.fr #17


l Plus belle la ville<br />

KATIA B<br />

La Biosthétique.<br />

Belle contraction<br />

de mots que celle<br />

de cette marque<br />

française, ciblant<br />

« une approche<br />

de soin globale,<br />

dédiée au bienêtre<br />

de vos cheveux,<br />

de votre<br />

cuir chevelu et<br />

de votre peau », en version ingrédients naturels. Une démarche<br />

bio qui a séduit Katia Brossier, dont le lumineux et<br />

épuré salon vous transporte d’emblée dans une parenthèse<br />

d’apaisement de soixante minutes. Femme, homme ou enfant,<br />

on se laisse là cocooner, avec d’abord un diagnostic<br />

beauté, visage et cheveux, lié à sa morphologie et à sa nature<br />

capillaire. Puis c’est le bac, avec un massage aux huiles<br />

essentielles du cuir chevelu et une délicieuse ondulation<br />

du corps, sur un fauteuil massant à air shiatsu. Shampooing<br />

relaxant et coupe personnalisée pour monsieur, coloration<br />

végétale, brushing, balayage, lissage et autres mèches pour<br />

madame, Nespresso et thé Mariage Frères compris : qu’il<br />

est bon de s’abandonner, tout en soutenant l’association<br />

Solidhair, les cheveux coupés étant récupérés pour les perruques<br />

de personnes atteintes d’un cancer. Un bel exemple<br />

à suivre !<br />

BOULANGERIE DE LA SCELLERIE<br />

« Penchez-vous et<br />

sentez ! » Olivier Pionnier<br />

met toujours le<br />

nez dessus, comme<br />

encore ébahi. Trentedeux<br />

ans pourtant qu’il<br />

met la main à la pâte.<br />

L’ex-boulanger solognot<br />

a cet été changé de<br />

fournil, mais sa passion<br />

reste intacte. Donnezlui<br />

son pain quotidien<br />

et le voilà heureux de<br />

cuire, tout au long de la<br />

journée, des fournées qui, d’emblée, vous donnent envie de<br />

vous régaler d’un quignon chaud. Travaillant des farines de<br />

cinq moulins qui veillent aux grains, le maître artisan signe<br />

des pains sur levain naturel et de longue fermentation. De<br />

la baguette tradition à laquelle on prend vite goût, mais<br />

aussi des miches de trois bons kilos qui se conservent une<br />

semaine. Et le vendredi, un fameux tournesol-noisettes de<br />

graines qu’il torréfie sur place. Au-delà de sa tatin et de<br />

son kouign amann, notre Pionnier propose aussi de petites<br />

fouaces version Rabelais. Le midi, Estelle, la femme du boulanger,<br />

fait valoir les sandwiches et plat du jour à emporter<br />

de Jérémy, le fiston cuisinier, genre burger au foie gras maison.<br />

Délice d’initiés…<br />

71, rue de la Scellerie - Tours<br />

02 47 61 72 26<br />

Katia B.<br />

87, rue de la Scellerie - Tours<br />

09 62 53 21 62<br />

#18


LA GALERIE<br />

« Bureau de papa »,<br />

« Magasin de fleurs »,<br />

« Un été inoubliable »,<br />

« On va au jardin » :<br />

quatre parfums de<br />

maison à en fermer<br />

les yeux, tant<br />

ce parfumeur de<br />

Savonnières qu’est<br />

Mario Seytti réussit<br />

à réveiller notre<br />

mémoire olfactive.<br />

Envoûtants parfums<br />

encore, tel l’ambre-pamplemousse, avec les dix-huit de<br />

la collection Baobab, d’une durée de 60 à 800 heures et<br />

d’un superbe contenant en verre soufflé. On est là dans<br />

la classieuse Galerie en noir et blanc de Ludovic Soulat, ce<br />

décorateur d’intérieurs proposant des objets atypiques de<br />

décoration, dont nombre signés par des artistes de la région,<br />

tels Fanny Laugier pour sa céramique d’art texturée, Cyril<br />

Edmond pour ses miroirs baroques et Jean-Paul Marzais pour<br />

ses luminaires. Du petit pot à 8 € au grand lampadaire en<br />

fibre optique à 1700, tout est là de bon goût, notre galeriste<br />

ayant trié sur le volet ses trente fournisseurs. C’est aussi<br />

lui qui, en janvier, ouvrira au n°56 de sa chère rue, sous<br />

l’enseigne Story Board, un cabinet d’architecture voué à la<br />

rénovation et à l’espace commercial.<br />

ONE STEP<br />

l Plus belle la ville<br />

Une marche après l’autre, la marque a<br />

pris de la hauteur. Enseigne de<br />

vingt ans d’âge du groupe<br />

IKKS, la voilà présente dans<br />

une vingtaine de pays, avec<br />

une centaine de boutiques<br />

sous sa propre enseigne.<br />

Du tendance pour femme<br />

active soignant son look au<br />

quotidien, dans un style qui<br />

se veut à la fois féminin et<br />

pratique. Un mix de chic<br />

et de décontracté, l’omniprésence<br />

de la couleur et<br />

l’exclusivité des motifs<br />

étant les deux valeurs<br />

identitaires d’une marque<br />

qui, par ses matières, fluides ou enveloppantes, vise le<br />

plaisir sensoriel : doux velours, moelleux cachemires, cuirs<br />

authentiques, soies… soyeuses. One Step se la joue aussi<br />

arty. Picasso et sa célèbre « Colombe » ont ainsi inspiré<br />

cet automne le top Cliff aquarellé oiseaux. Autre inspiration<br />

poétique, « Le Baiser », crayonné par Cocteau, est posé sur<br />

un tee-shirt. De pull à motif zèbre en robe-jupe avec détail<br />

bijou et de jupe à volants en blouse imprimé feuillage, la<br />

créativité fait là bonne impression. Dans une boutique lumineuse<br />

où monsieur est invité à se caféiner sur canapé.<br />

LA GALERIE<br />

45, rue de la Scellerie - Tours<br />

02 47 66 87 39<br />

lagalerie.deco@orange.fr<br />

41, rue de la Scellerie - Tours<br />

02 47 61 99 78<br />

www.onestep.fr - One Step<br />

www.tourangl-mag.fr #19


l Plus belle la ville<br />

CHARLES<br />

« Touchez ! Un<br />

cachemire, c’est<br />

plus agréable<br />

qu’un acrylique.<br />

La matière, c’est<br />

essentiel », s’enthousiasme<br />

encore Charles,<br />

scellé depuis dix<br />

ans à cet autre<br />

« chez lui » de<br />

la Scellerie :<br />

« Ma boutique, c’est ma vie. » Une chaleureuse boutique<br />

où le vêtement s’exprime au masculin, sur deux tons, mais<br />

un seul mode : chic. Version sport (Trussardi Jeans, John<br />

Barritt, AT.P.CO…) et version habillée (Stretton, Milena Delsiena…),<br />

les marques italiennes faisant toujours référence<br />

dans l’élégance pour hommes amateurs de nobles matières<br />

et belles coupes. Le « made in France » ? De jolies écharpes,<br />

mais aussi d’attachantes ceintures L’Aiglon, et des chaussures<br />

Hardrige d’une finition exemplaire. De ces souliers<br />

pour messieurs que remarquent les dames et vous assoient<br />

une image de mec bien dans ses... baskets. De costumes en<br />

cravates et de chemises en boutons de manchette, l’éternel<br />

masculin se décline là du 38 au 50, sous l’œil éclairé de<br />

Charles… et celui d’Artemis, le fox mascotte qu’on retrouve<br />

même sur l’enseigne.<br />

UNE AUTRE FOIS<br />

Tendance, le bijou<br />

fantaisie. En<br />

cette ère du « on<br />

change quand ça<br />

nous chante », les<br />

grandes bijouteries<br />

à l’ancienne<br />

ne courent plus<br />

les rues, alors que<br />

les boutiques de<br />

poche genre Une<br />

Autre fois se multiplient,<br />

Catherine<br />

ayant ouvert cet<br />

espace à vingt pas de sa bijouterie de tradition, Lady Jewelry,<br />

pour s’y positionner dans le créneau porteur de la bijouterie<br />

« petit plaisir vite fait-bien fait ». Ici, pas de rubis, émeraude<br />

ou diamant, mais du beau plaqué or 3 microns et de l’acier<br />

inoxydable. Du bijou de tous les jours dans des milliers de<br />

modèles, à des prix « allez on entre ». Des colliers, bracelets<br />

et autres boucles d’oreilles à clips qui vous illuminent un<br />

visage, avec pour certaines des couleurs qui n’ont pas froid<br />

aux yeux. Difficile de choisir tant les orfèvres en imaginaire<br />

se font inventifs quant aux matières, formes et volumes.<br />

Christine, la jolie boutiquière, propose aussi maints sacs à<br />

main, version mode et pas cher. Mère ou fille, il y a là de<br />

quoi se laisser tenter.<br />

28, rue de la Scellerie - Tours<br />

02 47 20 35 56<br />

33, rue de la Scellerie - Tours<br />

02 47 05 42 08<br />

une autrefois<br />

#20


SAPERLIPOPETTE MOULIN ROTY<br />

Sapristi ! comment<br />

penser cadeaux sans<br />

passer par la case Saperlipopette.<br />

Une case<br />

toute douce, à l’image<br />

d’Elisabeth Marot qui,<br />

depuis quinze ans,<br />

vend des jouets<br />

dont elle se dit<br />

amoureuse. Partenaire<br />

du fabricant<br />

Moulin Roty,<br />

sa « bulle de rêve »<br />

réveille notre nostalgie de l’enfance, avec des doudous et<br />

des hochets, des chariots de marche et des chevaux à bascule,<br />

des bateaux de pirates Djeco et des circuits de train<br />

Brio, et bien sûr maintes poupées et peluches, le kiwi et<br />

le koala ayant une bonne tête. Pour les moins de 2 ans<br />

encore, de jolis petits habits et accessoires, Elisabeth proposant<br />

d’en personnaliser certains, de sortie de bain en sac à<br />

dos, avec des broderies de prénoms. Et puisqu’il s’agit là de<br />

« faire travailler l’imaginaire », voilà justement « une lampe<br />

à histoires qui permet de projeter celles qu’on invente ».<br />

Des indémodables robes de princesse et jolies boîtes pour<br />

« la petite souris qui va passer », au contemporain scooter<br />

en bois et skaï, on aura compris que tout bon Père Noël<br />

devrait là remplir sa hotte.<br />

l Plus belle la ville<br />

ANTIQUITES & GALERIE GABILLET<br />

Gabillet ? Connu comme<br />

le loup blanc et heureux<br />

comme un poisson dans<br />

l’eau… Gueule d’amosphère<br />

et verbe haut, le<br />

successeur des Quantin a<br />

relevé le défi de perpétuer<br />

leur renommée nationale,<br />

au carrefour de cette rue de<br />

Buffon où il est né. Ancien<br />

brocanteur vendant des objets<br />

à trois francs-six sous,<br />

l’antiquaire s’est tissé un<br />

réseau de collectionneurs<br />

éclairés, parisiens ou étrangers,<br />

tel Sir Mick (Jagger), qu’on a déjà croisé dans la partie<br />

antiquités de ce bel immeuble voué à l’avenir du passé. De la<br />

simple assiette ancienne à la console en bois doré Régence,<br />

en passant par le fauteuil Louis XVI et la glace XVIII e , l’histoire<br />

s’y décline dans une version art et déco de haut niveau. Du rétro<br />

mais aussi du contemporain, la partie galerie exposant de<br />

l’art moderne très tendance. Richard Gabillet aura ainsi révélé<br />

l’art brut du sculpteur lochois Jean-Marc Vuillaume et défrayé<br />

la chronique avec l’affaire du gorille crucifié, du photographe<br />

tourangeau Gilles Martin. Ravivant le souvenir de la peintre<br />

et sculptrice belge Simone Lacour, l’expo en cours mérite la<br />

mention remarquable.<br />

ANTIQUITES<br />

& GALERIE GABILLET<br />

28, rue de la Scellerie - Tours<br />

02 47 20 57 00<br />

www.saperlipopette-boutique.fr<br />

1, rue de Buffon - Tours<br />

02 47 64 28 77<br />

Antiquités Gabillet<br />

www.tourangl-mag.fr #21


l Plus belle la ville<br />

LAURENCE DECORATION<br />

La déco, elle l’a dans la<br />

peau. Depuis toute petite,<br />

quand son père, décorateur,<br />

l’emmenait à Blois<br />

monter des vitrines. « Je<br />

faisais mes découpages<br />

dans des papiers peints et<br />

tissus d’ameublement »,<br />

se rappelle Laurence Serlin,<br />

qui est devenue décoratrice<br />

pour de vrai. Diplômée<br />

de l’école Camondo,<br />

référence des Arts déco,<br />

la douce dame exprime<br />

sa passion dans sa chaude<br />

boutique où, du classique<br />

au design, papiers peints et tissus d’ameublement se choisissent<br />

à la carte, cette pro de la déco proposant de beaux<br />

produits, mais aussi de bons prestataires, pour des travaux<br />

de peinture, de pose ou de rénovation, voire pour un chantier<br />

clés en mains. De plaids en coussins et photophores,<br />

maints accessoires étoffent aussi cette boutique, les bougies<br />

Isabelle en Touraine étant fabriquées en cire naturelle et en<br />

trente parfums par deux artisans ciriers de Cinq-Mars-la-Pile.<br />

« Une merveille », s’enthousiasme Laurence, qui entend<br />

ne plus travailler bientôt qu’à domicile. Un nouveau départ<br />

pour Laurence !<br />

TRESORS DES STEPPES<br />

Trésor. Steppes.<br />

Deux mots suffisent<br />

à réveiller<br />

l’imaginaire.<br />

Et à embarquer<br />

sur un tapis<br />

volant. Ceux de<br />

ce marchand-là<br />

ne volent pas,<br />

mais ils n’en<br />

font pas moins<br />

voyager, vers<br />

des steppes<br />

d’Asie centrale où le tapis relève tant de l’art que de l’histoire.<br />

Une culture pour laquelle Didier Lemonnier nourrit une<br />

telle passion qu’il en a fait son métier. Parcourant la Turquie,<br />

l’Iran, l’Afghanistan, le Turkmenistan et autres Caucase, ce<br />

chercheur d’art n’en ramène « que de la belle qualité »,<br />

qu’il s’agisse de tapis nomades, villageois ou d’atelier, versions<br />

kilim, soumak ou velours. Parfois anciens, toujours<br />

uniques, des tapis qui ont une âme. « D’un classique qui<br />

s’associe très bien à un intérieur contemporain », assure<br />

l’Aladin de la rue Bernard-Palissy qui, de boîtes à bijoux du<br />

Rajasthan en carreaux de céramique Iznik, vend aussi des<br />

objets d’art orientaux. Et s’il devait ressusciter en un tapis ?<br />

« Un Ispahan du XVI e : quel raffinement, quelle sensualité !<br />

On le touche déjà des yeux… »<br />

TRESORS DES STEPPES<br />

73, rue de la Scellerie - Tours<br />

02 47 37 09 60 - 06 13 82 09 14<br />

laurencedeco@live.fr<br />

2 Bis rue Bernard Palissy - Tours<br />

02 47 20 86 10<br />

Trésors des Steppes - Didier Lemonnier<br />

#22


100 DESSUS DESSOUS<br />

« Femme, femme, femme, fais-nous voir<br />

le ciel »… en baissant les yeux ! Et<br />

en s’aventurant sous les jupes<br />

des filles… Pour succomber<br />

à des dessous qui, chez Rose<br />

Streff, prennent le dessus. Neuf<br />

ans qu’elle propose, sous les<br />

lustres vénitiens de son intimiste<br />

boudoir, parfumé à l’Acqua di<br />

Parma, « une lingerie jolie… et<br />

confortable, car les belles dentelles<br />

ne grattent pas ». Pas<br />

question dès lors de chinoiser<br />

sur la qualité des matières premières,<br />

européennes. Ni sur la<br />

dentelle de Calais, la vraie, certifiée<br />

et numérotée, la soyeuse<br />

nuisette Marjolaine, 100% française,<br />

étant la tentation même.<br />

Déclinant, de Simone Pérèle à Andres Sarda et d’Implicite<br />

à MarieJo, des marques dans le haut du panier, Rose joue<br />

aussi la carte bonnets profonds de Prima Donna (du A au J).<br />

Si les couleurs les plus vendues restent le noir et l’ivoire et<br />

si le tanga a démodé le string, en revanche « tous les goûts<br />

sont maintenant dans la nature de la femme ». Et il y a là<br />

de quoi varier les… désirs. De vraies armes de séduction<br />

massive. Pour le mettre à genoux…<br />

100 Dessus Dessous<br />

LA DINETTE<br />

Déjeuner en<br />

terrasse en<br />

plein hiver,<br />

c’est bien<br />

possible à<br />

Tours, sous<br />

les lampes<br />

chauffantes<br />

de ce jardinet<br />

engazonné<br />

voisin<br />

du théâtre. Bienvenue à La Dînette, ce salon de thé-restau<br />

très nanas venant d’être repris par Amine El Hage, ce<br />

cordial Libano-Toulousain prenant plaisir à cuisiner du fait<br />

maison. Sur l’ardoise, des quiches (poulet-poire-roquefort,<br />

chorizo-tomates-parmesan…) et des tourtes (poulet au curry…),<br />

bien sûr, mais aussi un plat du jour (souris d’agneau<br />

confite, poisson frais les mercredis et vendredis…) et une<br />

Assiette Dînette qui fait recette(s), genre tatin de légumes<br />

et ses tranches de magret fumé, et servie avec un verre<br />

de vin. Et chaque mardi, un plat libanais. Côté desserts,<br />

c’est Byzance : cheesecake citron, tarte rhubarbe, renversé<br />

aux pommes caramélisées et autres crumbles… A<br />

moins de ne craquer que pour un thé ou café gourmand.<br />

« La douceur, c’est du bonheur », assure Amine qui, à partir<br />

de janvier, ouvrira le vendredi soir et les soirs de théâtre,<br />

pour un before 18-20 h qui devrait faire complet.<br />

La dinette<br />

l Plus belle la ville<br />

43, rue de la Scellerie - Tours<br />

02 47 20 08 45<br />

lingerie-Tours-100 Dessus-Dessous<br />

3, rue Corneille - Tours<br />

02 47 31 31 31<br />

la dinette tours<br />

www.tourangl-mag.fr #23


l Plus belle la ville<br />

LA BILLEBAUDE<br />

Quarante ans bientôt<br />

qu’on est là à bonne<br />

(et belle) enseigne.<br />

Chasser à la billebaude<br />

? A sa guise,<br />

devant soi, sans gibier<br />

ciblé. Créée par<br />

un veneur à la gloire<br />

des chasseurs de tout<br />

poil, cette emblématique<br />

boutique tourangelle<br />

s’est depuis<br />

ouverte à un art de<br />

vivre plus gentleman farmer. Matières nobles et coupes<br />

impeccables : Marie Gaubert y décline le raffinement de<br />

l’habillé décontracté, pour hommes et femmes, autour de<br />

marques d’excellence, et en exclusivité sur Tours, telles<br />

Schneiders, Dubarry, Stetson, Beretta et surtout Barbour, la<br />

fameuse marque de vestes matelassées et waxées, d’une<br />

finition exemplaire, étant toujours cautionnée par Her Majesty<br />

the Queen. De parkas en canadiennes et de bottes en<br />

chapeaux, on peut là s’habiller de pied en cape, versions<br />

indoor et outdoor. Moquette écossaise et mobilier de bois,<br />

coins et recoins (dont celui des retouches) : on prend plaisir<br />

à flâner sur ces 140 m 2 qui fleurent le chic campagnard.<br />

Maints articles de décoration ajoutent à l’ambiance cosy de<br />

cette so british Billebaude.<br />

BRUNCH & GOUT THÉ<br />

Ils sont de<br />

plus en plus<br />

nombreux,<br />

ces Françaises<br />

et Français<br />

qui, pourtant<br />

sécurisés professionnellement,<br />

osent<br />

en milieu<br />

de vie se reconvertir dans leur passion. Ex-directrice chez<br />

Habitat, Christèle a ainsi décidé, il y a quatorze ans, de<br />

mettre la main à la pâte, avec une tarterie-saladerie-salon<br />

de thé « pour nanas ». Pionnière du genre à Tours,<br />

elle aura relevé le défi d’une clientèle fidèle qui se sent<br />

là chez elle, dans un cadre mi-jardin, mi-comme chez<br />

soi, et avec du fait maison qui, à l’heure du brunch (de<br />

9 h à 11 h, du mardi au samedi), taquine les narines, avec<br />

ses cakes et crumble sortant du four. Et sur l’ardoise du<br />

jour, de tarte coppa-reblochon-pommes de terre en salade<br />

crevettes-ananas-asperges et de velouté de potimarron en<br />

clafoutis aux poires, rien que du bon. Thés Mariage Frères<br />

ou chocolat à l’ancienne, les nanas se retrouvent aussi là<br />

l’après-midi. Et qu’on se le dise, en décembre, Christèle<br />

rimera avec Noël : salades de fête et dimanches gourmands<br />

: brunch le 10 et déjeuner surprise le 17 : mieux vaut<br />

réserver…<br />

LA BILLEBAUDE<br />

32, rue de la Scellerie - Tours<br />

02 47 20 69 91<br />

www.labillebaude-tours.fr - La Billebaude<br />

19, rue Jules Favre - Tours<br />

02 47 60 98 46<br />

Brunch Goût et Thé<br />

#24


ZOÉ & SISTERS<br />

Les Sisters ? Dan et Corinne.<br />

Figures du quartier<br />

Scellerie, les deux belles<br />

blondes fashion revendiquent<br />

leur indépendance<br />

en construisant<br />

elles-mêmes les collections<br />

de leurs deux boutiques<br />

tendance. Jouant<br />

sur du beau chic décontracté<br />

pour la femme de<br />

30 à 50 ans, chacune a<br />

son style et ses marques.<br />

Dans un esprit casual pour<br />

Sisters, avec notamment Bérénice,<br />

Nat et Nine, La Petite<br />

Française et Marie Sixtine pour les vêtements, Reqin’s, Manas,<br />

Mellow Yellow et Minka pour les chaussures. Maryse<br />

y propose aussi maints accessoires, de chapeaux en sacs à<br />

main, des Craie notamment, originaux pour certains, tels les<br />

réversibles en cuir travaillé. Ceux de Petite Mendigote sont<br />

eux Chez Zoé, l’autre enseigne se révélant plus bohême<br />

chic. Valérie y relooke aussi la citadine de la tête aux pieds,<br />

avec des références telles que Stella Forest, Maison Scotch<br />

et ba&sh, dont la griffe se retrouve sur un col fourrure qui<br />

arrête l’oeil. Le regard se porte aussi sur le présentoir de<br />

bijoux Hipanema : du beau néobaba.<br />

DES PETITS HAUTS<br />

l Plus belle la ville<br />

Plafond à moulures, parquet<br />

et rayonnages de<br />

bois vintage, atmosphère<br />

cocooning et ce rose<br />

ambiant qui vous apaise<br />

d’emblée. S’étant cet été<br />

refait une beauté, cette<br />

lumineuse boutique relève<br />

plus que jamais de la<br />

douce bonbonnière, à la<br />

fois girly et raffinée. Créée<br />

en 2002 et comptant aujourd’hui<br />

une soixantaine<br />

d’enseignes, la marque<br />

n’a cessé depuis de décliner<br />

la plus gaie des couleurs, qu’on retrouve dans chacune<br />

de ses collections et, donc, dans ce décor, aussi moelleux<br />

que le mohair faisant le renom de la maison. « On en vend<br />

même au mois d’août », souligne Stéphanie, secondée par<br />

Florane et Zélie, qui vantent aussi leurs autres emblématiques<br />

matières que sont la soie, l’alpaga et le coton pima,<br />

la maille faisant aussi référence. S’étant ouverts à de petits<br />

bas, ces Petits Hauts se sont aussi mis aux accessoires, de<br />

maroquinerie en ceintures et bijoux. Ainsi qu’aux broches<br />

et pin’s, qui s’accordent aux vêtements de la marque. De<br />

la fantaisie, de la créativité, de la douceur : la charmante<br />

enseigne que voilà !<br />

Zoé et<br />

Zoé Sisters<br />

22, rue de la Scellerie et 5, rue de Lucé - Tours<br />

02 47 75 04 45 - 02 47 20 16 14<br />

zoé zoé Sisters<br />

24, rue de la Scellerie - Tours<br />

02 47 64 97 10<br />

Des Petits Hauts Tours Officiel<br />

www.tourangl-mag.fr #25


l Plus belle la ville<br />

L’ATELIER CINQUANTE SEPT<br />

Coaching scolaire, financier, patrimonial, professionnel, de<br />

séduction ou même, de vie, le coaching est tendance. Importé<br />

des USA en France il y a une quinzaine d’années, et<br />

s’étant d’abord apparentée au monde sportif, cette relation<br />

complice entre deux personnes ferait référence à Socrate<br />

et à l’art d’accoucher les esprits, l’idée fondamentale étant<br />

que tout individu dispose naturellement de toutes les ressources<br />

dont il a besoin pour mener à bien son projet. Il<br />

suffit de les lui faire découvrir. C’est ainsi le but des trois<br />

coachs de cet Atelier tout nouveau-tout beau, Yves-Marie,<br />

Romain et Sébastien ayant racheté les murs de ce qui fut<br />

un demi-siècle durant un temple de la nuit tourangelle. Du<br />

Kilt d’après-guerre au Triangle d’or des années 2000, via<br />

l’illustre Club 57, combien de générations auront là laissé<br />

parler leurs corps. Un corps qui, désormais, souffre ici pour<br />

se faire beau, avec un coaching individuel sur-mesure, ou<br />

par petits groupes, version boxing et training. Un coach qui,<br />

lui, ne baissera jamais les<br />

bras pour vous les<br />

faire lever,<br />

chargés<br />

d’haltères.<br />

47 FAUBOURG BY OLIVIER SPEICH<br />

« Esthète, fantasque,<br />

rêveur »,<br />

Olivier Speich<br />

est l’une des<br />

figures du quartier<br />

Scellerie.<br />

Ancien décorateur,<br />

puis pâtissier-chocolatier<br />

chez Lenôtre,<br />

notre blondinet<br />

garçon au scooter<br />

a su d’abord se faire un nom avec sa boutique incongrue<br />

des Prébendes, avant de la sceller il y a sept ans face<br />

au théâtre et d’y recréer sa délicieuse ambiance club, en<br />

y incluant Céline, sa jolie vendeuse. Tourangelles ou Parisiennes,<br />

les fidèles clientes prennent là le temps de bavarder<br />

autour d’un thé, Olivier, aussi joueur qu’affectueux,<br />

entretenant avec elles des rapports complices, voire « psychanalytiques<br />

». Ce qu’on y trouve ? De la mode, de la déco<br />

et des curiosités. Robes intemporelles ou originales, foulards<br />

de soie et cachemire, bougies et parfums d’intérieur, et des<br />

coussins sur tous les tons, la plupart des articles étant de<br />

fabrication française…: « Tu rentres sans idée et tu trouves<br />

toujours ce que tu ne cherches pas. » On prend vraiment<br />

plaisir à butiner au sein de cette boîte à trouvailles qui se<br />

veut « ludique, onirique et féerique ».<br />

57, rue de la Scellerie - Tours<br />

02 47 05 35 37<br />

atelier_57_tours<br />

47, rue de la Scellerie - Tours<br />

06 23 43 52 64<br />

Olivier Speich<br />

#26


ATELIER ALAIN GOURDON<br />

Façade de verre à<br />

la hauteur pour un<br />

homme déjà làhaut.<br />

Au sommet<br />

de son art, Alain<br />

Gourdon a investi<br />

le beau bâtiment<br />

contemporain<br />

conçu, il y a dix<br />

ans rue de Lucé,<br />

par Nicolas Michelin<br />

: « Ça montre<br />

bien qu’on peut créer une harmonie entre l’ancien et le moderne<br />

», assure l’architecte, dont le lumineux Atelier remet<br />

en mémoire Le Corbusier : « L’architecture, c’est avec des<br />

matériaux bruts établir des rapports émouvants. » Aimant<br />

« les choses audacieuses mais qui durent », Alain Gourdon,<br />

c’est quarante ans d’une créativité maintes fois récompensée.<br />

Logements, commerces, hôtels, bureaux… : le classieux<br />

urbaniste, grand amateur de tours, a signé de prestigieuses<br />

réalisations, de l’île Maurice au Mans. Il s’est aussi exprimé<br />

en Touraine, avec notamment le parc résidentiel Nouvel’Air<br />

à Saint-Pierre-des-Corps et les hôtels Saint-Eloi et Château-<br />

Belmont, à Tours, où Alain Gourdon a projeté d’ancrer à<br />

l’horizon 2019 un luxueux bateau-restaurant au pied du<br />

pont Wilson. Et qui sait plus tard, de nouvelles halles, l’Atelier<br />

ayant déposé son projet en mairie.<br />

ATELIER GOURDON<br />

ATELIER DU DECOR<br />

La passion<br />

est en lui…<br />

Ce tapissierlà<br />

ne fait jamais<br />

tapisserie.<br />

Du (bon)<br />

boulot, il en<br />

a… plein le<br />

dos, ce Monsieur<br />

Yvonneau.<br />

Un de<br />

ces artisans<br />

qui ont de l’étoffe, au point qu’après quarante ans de métier,<br />

on pourrait le présenter comme un spécialiste en tout.<br />

Un fauteuil à créer, un canapé cuir à rafraîchir, une tenture<br />

à tendre, une moquette à poser, une voiture à restaurer ou<br />

une mairie à relooker (si si ! celle de Montpellier), voilà de<br />

la belle ouvrage, avec l’éventuelle complicité d’un ébéniste,<br />

d’un ferronnier ou d’un carrossier. Travaillant les crins, les<br />

plumes et duvets, la mousse…, Jacky Yvonneau a la main<br />

sûre… et le dialogue facile, avec des clients qu’il conseille à<br />

merveille. Des particuliers, mais aussi des entreprises, le décorateur,<br />

très inséré dans le… tissu local, ayant ainsi exercé<br />

son art au Château d’Artigny et au Choiseul d’Amboise.<br />

Œuvrant en son vaste atelier de Montlouis, l’artisan a aussi<br />

sa vitrine chic rue de la Scellerie, où sa charmante épouse<br />

Christine se révèle aussi passionnée par la déco.<br />

ATELIER DU DÉCOR<br />

2, rue de Lucé - Tours<br />

02 47 64 63 65<br />

www.atelieralaingourdon.com<br />

81, rue de la Scellerie - Tours<br />

02 47 75 17 41<br />

www.fauteuilclub.fr<br />

www.tourangl-mag.fr #27


l Amboisie<br />

Le marché d’Amboise<br />

# Premier marché d’Indre-et-Loire par le nombre de ses exposants (dans les 300, dont un tiers pour<br />

l’alimentaire), le marché d’Amboise se déploie chaque dimanche sous les hauts arbres de son mail. Face<br />

à la Loire, un plaisant marché qui ravit les touristes de la cité royale... et fait les affaires de Bébert, le plus<br />

bonimenteur des vignerons de Touraine.<br />

Albert Gaudron<br />

Albert Gaudron ? Dites plutôt Bébert. Chapeau de feutre, œil malicieux<br />

et langue bien pendue, un sacré numéro. Du haut de ses 75<br />

millésimes, un vigneron qui a de la bouteille… et qui la fait couler<br />

par tous les temps, à son stand-buvette d’un marché d’Amboise<br />

dont il est le plus ancien exposant. 2 € le verre de sec ou de<br />

demi-sec, et 3,50 € pour le déjà rare nectar de 2003. Idem pour les<br />

fines bulles : des vouvray de Vernou, tirés de ses trois hectares de<br />

vignes et vinifiés par Gilles, son neveu. Bébert lui, ne fait plus que<br />

vendre, genre bonimenteur comme on n’en fait plus. En un demisiècle<br />

de foires et marchés, combien de simples passants (et surtout<br />

passantes) a-t-il eu l’art d’alpaguer et d’accrocher à son stand, où<br />

son humaniste acolyte Yannick joue allègrement du tire-bouchon,<br />

un verre en cachant souvent un autre. « Faut bien se réchauffer le<br />

museau », plaide Yves Lechipre, qui fut à Amboise le dernier des<br />

dragueurs (en Loire) professionnels.<br />

Sata, Philippe et Alexandra Ghislain<br />

A en assouvir l’appétit de Gargantua… Tajine, couscous, paella… : cinq ou six<br />

poêlées de cent parts chacune se vident chaque dimanche sur le très long<br />

étal des Ghislain. Ayant succédé à sa mère, Philippe Ghislain a su faire prospérer<br />

son affaire de plats cuisinés « en direct », en devenant un incontournable<br />

des marchés de Bourgueil, Loches, Selles, Blois, Descartes et Amboise.<br />

Sa femme, Sata, sa sœur, Alexandra, et trois employés ne sont pas de trop<br />

pour répondre au coup de feu de la fin de matinée, les broches de poulets<br />

rôtis et de travers de porc tournant à plein, tant cette rôtisserie vous taquine<br />

les narines.<br />

Claudine Moreau<br />

Elles en ont de la chance, les quelque 120 chèvres et 30 chevrettes de la ferme des Roches, à<br />

Saint-Senoch. Parmi les rares de Touraine à encore pâturer, six mois de l’année. Désolant, à ce propos,<br />

que dans le fief du sainte-maure-de-touraine, l’on ne voie quasiment plus la moindre bique<br />

dans le paysage. Celles de Claudine et Pascal Moreau donnent donc un supplément d’âme à leurs<br />

fromages, déclinés en bûche, cœur et palet, chapeluré notamment pour le rôtir au four. Fameuse<br />

aussi, la faisselle du jour, démoulée de sa pyramide : un sommet du tout frais !<br />

#28


l Amboisie<br />

Corinne et Bruno Sala<br />

Chez les Sala, on voit la vie en fleurs depuis quatre générations. Après<br />

José, qui enracina sa maison en 1945 à Saint-Pierre-des-Corps, puis<br />

Aquiles, et tandis que Florian et Laura ont déjà la main verte, se sont<br />

Corinne et Bruno qui, chaque dimanche, déploient là le plus long étalage<br />

du marché. Une instiution, avec 20 m (2,28 € le mètre linéaire) de plants<br />

potagers, plantes à massifs, fraisiers, chrysanthèmes et autres géraniums,<br />

produits dans leurs vastes serres de la rue Marcel-Cachin. Plus ancien<br />

exposant du marché aux fleurs de Tours, les Sala vendent aussi du sapin<br />

de Noël, du 1m au 6m.<br />

Julien Lhuillier<br />

De la Manche à la Loire : cap plein sud !<br />

Chaque vendredi, c’est reparti. Après quatre<br />

bonnes heures de route, les voilà ancrés au<br />

Fleuve royal. S’approvisionnant en leur port<br />

de Dieppe, « au cul du bateau », Julien et<br />

Damien lancent leur week-end sur le marché<br />

d’Amboise. Le samedi, ce sera celui de<br />

Blois et le dimanche, à nouveau Amboise<br />

pour l’un et Tours-Rabelais pour l’autre :<br />

« On descend le camion plein, on rentre<br />

à vide. » A bord ? Des soles, turbots et<br />

autres grondins des dernières marées. Et<br />

surtout, d’octobre à mai, de la belle coquille<br />

saint-jacques, « six ou sept pièces au<br />

kilo, à 7,90 € ». Mais « un peu beaucoup »<br />

plus du côté de la « faim d’année »…<br />

Clément Nivet<br />

Ce maraîcher bio n’a pas les deux pieds dans le même sab(i)<br />

ot. Parti de rien en 2004, ce charmant Clément a réussi à<br />

devenir le plus gros maraîcher bio du département de l’Indre,<br />

ses 25 hectares du Couvent de Glatigny, à Chabris, voyant<br />

s’épanouir des légumes qui respirent la santé, encore joliment<br />

terreux pour certains. Pas moins de 250 références,<br />

dont maintes curiosités, prisées des cuisiniers, tels la salade<br />

Moutarde de Chine ou le radis Redmeat. De betteraves en<br />

panais, les légumes d’hiver y ont vraiment bonne mine, notre<br />

Nivet du navet en proposant un à déguster « tout cru, tout<br />

frais, tout bon ». Du ramassé de la veille, puisque ce terrienlà<br />

s’enorgueillit de vendre sans chambre froide : « du champ<br />

au client ».<br />

Marie Stobienia<br />

N’attendez pas midi, il n’en restera<br />

plus. Car il se vide vite, le petit étal<br />

de Marie, dont le monsieur, Richard,<br />

mérite le titre d’artiste. Un artiste du<br />

pain bio cuit au feu de bois. Travaillant<br />

la fine fleur des farines bio (Lemaire<br />

notamment) à l’eau purifiée et au<br />

sel de Guérande, le boulanger signe<br />

des pains d’un bel enbonpoint, qu’il<br />

s’agisse de son demi-complet, de son<br />

cinq céréales ou de son petit épeautre<br />

sans gluten. Fameux aussi, son kamut,<br />

cette gourmandise d’entre pain et<br />

brioche se mariant à merveille avec<br />

du chèvre. Et qu’on se le dise : ces<br />

pains d’exception sont aussi vendus à<br />

Tours, dans les coopératives bio des<br />

rues Emile-Zola et de la Grandière.<br />

www.tourangl-mag.fr #29


l Amboisie<br />

Amboise<br />

Appelez-nous pour réserver<br />

14, rue Nationale - Amboise - 02 47 79 00 00<br />

Couleurs d’artisans<br />

Boutique d’idées et cadeaux<br />

Six artisans artistes vous proposent un grand choix d’articles fait main pour les<br />

fêtes : des bijoux et objets en céramique créés par l’atelier de SOFIX, des couteaux<br />

essentiellement d’artisanat français de PASCAL LEFEVRE, des tissus pour la<br />

couture, le patch et les loisirs créatifs de PASSIONS GRENIERS, de la broderie<br />

traditionnelle de 3 PETITS POINTS, les sérigraphies de CHRISTILLA ROZE, les<br />

vêtements bébé bio de GRAINE D’AMOUR et de L’ARTISANAT DU VIETNAM<br />

La dentellière<br />

Broderies et dentelles artisanales faites à la main<br />

40, rue Nationale - Amboise - Tél. : 06 01 84 57 11<br />

Ouvert du mardi au dimanche de 10 h à 19 h<br />

8, rue Nationale - 37400 Amboise<br />

Tél. fax : 02 47 57 13 03<br />

#30


l Amboisie<br />

Flânerie de Noël rue Nationale<br />

L’atelier du Bien-Etre<br />

Dans un lieu calme et paisible, où émane une ambiance chaleureuse,<br />

venez découvrir la relaxation et le bien-être avec Cécile qui vous<br />

accueille avec plaisir, ses deux cabines ayant chacune leur rythme. L’une<br />

vous fera voyager avec des soins corps et visage ; l’autre, lumineuse<br />

et confortable, vous proposera des prestations traditionnelles. Et pour<br />

être belle jusqu’au bout des ongles, un espace onglerie s’ajoutera à<br />

votre bien-être. Et pour Noël, profitez des cartes cadeaux et jusqu’à<br />

30 % sur les coffrets à composer soi-même avec les produits SOTHYS.<br />

97, rue Nationale - Amboise - 02 47 57 97 33<br />

L’Atelier du Bien-Etre - Site : latelierdubien-etre.com<br />

53, rue Nationale - Amboise<br />

Tél. : 02 47 57 63 64<br />

www.coiffeur-amboise-coiffmalwen.fr<br />

coiff malwen<br />

Pour vivre mieux<br />

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Bio, Plantes médicinales, Compléments alimentaires,<br />

Gemmothérapie, Fleurs de Bach, Pierres et encens<br />

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-10 % permanent pour les moins de 25 ans<br />

72, rue Nationale - Amboise - 02 47 57 22 86<br />

www.tourangl-mag.fr #31


l Rabelaisie<br />

Légendaires Caves Painctes<br />

© Jean-Luc Péchinot<br />

# « Je scay où est Chinon. Chinon, première ville au monde. Les Caves Painctes aussi. J’y ai<br />

bu maints verres de vin frais. » Immortalisé par Rabelais, qui y situa son Temple de la Dive<br />

Bouteille, ce haut lieu de franches lippées est aussi un sommet de la Touraine profonde. Un site<br />

remarquable voué à l’allégresse et au « céleste piot ».<br />

Rabelais pour parrain et sa cave pour lieu de culte. Quelle<br />

autre confrérie, tant bachique que gastronomique, ne souhaiterait-elle<br />

être cautionnée par le plus illustre humaniste de<br />

la Renaissance. Celle des Bons Entonneurs Rabelaisiens, dont<br />

les Caves Painctes, où elle tient chapitres, auraient abrité la<br />

cave du père de l’écrivain. Lequel immortalisa le tellurique<br />

sanctuaire dans son fameux « Gargantua », puisque ce fut là<br />

que Pantagruel et Panurge, au terme de prodigieuses pérégrinations,<br />

vinrent trouver la Vérité : le fameux Temple de la Dive<br />

Bouteille. La réponse de l’oracle fera école : « In vino veritas ».<br />

A chacun dès lors de boire à la source… du savoir.<br />

© Jean-Luc Péchinot<br />

Ayant à l’origine communiqué avec les caves Vaslins, lesdites<br />

Caves Painctes furent d’abord des carrières de tuffeau, creusées<br />

au milieu du XIV e pour la construction de la forteresse<br />

#32


l Rabelaisie<br />

Portée sur les fonts baptismaux en 1962, la confrérie des<br />

Bons Entonneurs Rabelaisiens tient depuis ses quatre chapitres<br />

solennels dans ses légendaires Caves Painctes. Les impétrants<br />

s’y engagent à vanter le chinon, « ce vin de taffetas qui chasse<br />

humeurs sales et lancinantes, tout à l’aise du corps et au profit<br />

des reins, et qui enlève gravelle et autres maladies de vessie ».<br />

« Comme François Rabelais, aimez tout de la vie… Epanouissez<br />

vos corps, fleurissez votre esprit… Soyez encore sincère comme<br />

le fut Grandgousier… Prodigieux d’entendement comme était<br />

Gargantua… Et tolérant enfin comme Pantagruel »<br />

(Rituel d’intronisation des Bons Entonneurs Rabelaisiens)<br />

© Jean-Luc Péchinot<br />

élevée au-dessus. Devenues des caves à vin après leur exploitation,<br />

à la fin du XV e , elles tiendraient leur nom, nous<br />

dit Rabelais, de peintures à fresques représentant des danses<br />

de satyres autour du vieux Silène, monté sur un âne. Que<br />

sont-elles devenues ? Certains récits de voyageurs attestent<br />

qu’elles se voyaient encore à la fin du XVII e .<br />

Cinq siècles après Rabelais, leur nom s’est en tout cas perpétué<br />

jusqu’en ce troisième millénaire, ces profondes cavités<br />

gardant leur vocation de lieu de repaissailles. Il n’est en effet<br />

aucune grande réception chinonaise qui n’ait pour cadre la<br />

grande salle (350 places !) de cet indémodable lieu de patrimoine<br />

où, le haut portail en bois franchi, s’ouvre un univers<br />

onirique à la gloire de l’écrivain, la glougloutante Fontaine de<br />

la Dive Bouteille plongeant d’emblée le visiteur dans l’imaginaire<br />

rabelaisien.<br />

Exploité par le Syndicat des vins de Chinon, ce troglo d’exception<br />

s’est en effet ouvert au tourisme, avec chaque jour<br />

des mois d’été, quatre visites guidées, qui se concluent toujours<br />

verre en main, avec forcément un chinon d’une oreille.<br />

A une oreille ? Du temps de Rabelais, l’expression était fort<br />

répandue, puisque le vin à deux oreilles fait secouer la tête<br />

de gauche à droite, en signe d’une qualité discutable, alors<br />

que celui à une oreille n’en fait pencher qu’une, en signe<br />

d’assentiment. Quel que soit le verdict, il advenait déjà que les<br />

dégustateurs sortent des caves en ayant chaud… aux oreilles.<br />

Jean-Luc Pechinot<br />

www.tourangl-mag.fr #33


l Lochois<br />

Un chantier à la hauteur<br />

# Les cloches resonneront au printemps, à Beaulieu-les-Loches, où la flèche du Grand Clocher de<br />

l’église abbatiale, fondée il y a mille ans par Foulques Nerra, vient d’être restaurée, dans le cadre d’un<br />

monumental chantier, d’un coût total de 2,5 millions d’euros et appelé à durer jusqu’en mai 2019.<br />

C’est ce qui s’appelle un échafaudage à la hauteur, son montage<br />

ayant pris sept semaines. A la hauteur de ce Grand<br />

Clocher à tour carrée et flèche octogonale, dont s’enorgueillit<br />

cette quiète commune de seulement 1 800 âmes, mais riche<br />

de 18 monuments classés ou inscrits, et d’une aire de valorisation<br />

de l’architecture et du patrimoine aujourd’hui site<br />

patrimonial remarquable.<br />

Une majuscule de tuffeau que le poids des siècles aura fini<br />

par fragiliser, des chutes de pierres ayant justifié depuis<br />

2011 un périmètre de sécurité et condamné les cloches au<br />

silence. Restait à trouver un financement pour lancer un<br />

lifting aussi nécessaire que coûteux. Ayant su frapper aux<br />

bonnes portes, Madame le Maire, Sophie Métadier, allait<br />

certes lancer les travaux, mais au début du chantier, en<br />

septembre 2016, manquait encore 203 000 € pour réaliser<br />

la première tranche, d’un montant de 1,7 millions d’euros,<br />

subventionnée à 90% par l’Etat et le conseil départemental.<br />

Et ce fut alors que s’initia un grand élan de mobilisation : les<br />

enfants des écoles récoltent une jolie somme à leur hauteur,<br />

les habitants participent à la souscription de la Fondation<br />

du Patrimoine, les associations locales organisent concerts,<br />

visite et expositions, tandis qu’une sénatrice et un député<br />

#34


l Lochois<br />

Livre de bénédiction en main, le père Menoux<br />

s’est élevé au ciel par un ascenseur intégré à l’échafaudage,<br />

pour y bénir la croix restaurée d’un des plus hauts clochers de Touraine.<br />

www.tourangl-mag.fr #35


l Lochois<br />

puisent dans leurs réserves parlementaires, et que des entreprises<br />

se font mécènes.<br />

Défi relevé, puisqu’en ce jour de la saint Dimitri, le 26 octobre<br />

dernier, maire et curé trinquèrent tout là-haut, plus<br />

près du bon Dieu, au terme d’un chantier qui, sur quatorze<br />

mois, aura employé maints maçons et tailleurs de tuffeau<br />

d’un haut niveau, seules 80 des 5000 pierres de la flèche<br />

d’origine, déposées à terre une à une, ayant été conservées.<br />

La flèche ressuscitée, les quatre tranches de travaux suivantes<br />

porteront sur la base de l’édifice, dont il faut non<br />

seulement remplacer les pierres dégradées, mais aussi restaurer<br />

les bandeaux, moulures, modillons et chapiteaux. Une<br />

restauration encore conditionnelle pour les trois dernières<br />

tranches, puisque manquerait encore dans les 140 000 €<br />

pour coller au calendrier de fin de restauration, prévu en mai<br />

2019. On comprend dès lors ce que veut dire l’expression<br />

« apporter sa pierre à l’édifice ».<br />

Jean-Luc Pechinot<br />

Bulles de vouvray célestes pour Madame le Maire, Sophie Métadier,<br />

et Monsieur le Curé, le père Benoît Menoux,<br />

dont la paroisse compte 16 églises sur 14 communes.<br />

Dans l’église de Beaulieu attenante au Grand Clocher,<br />

une messe est dite trois vendredis par mois.<br />

#36


l Lochois<br />

Chausseur généraliste depuis 1978<br />

Homme<br />

Femme<br />

Enfant<br />

Plaire, c’est d’abord se plaire… Et en matière de<br />

séduction, Loches a aussi sa vitrine, où il s’agit de se<br />

laisser tenter, avant de tenter... Les dessous chics sont là<br />

signés PrimaDonna, Chantelle, Triumph, MarieJo, Simone<br />

Pérèle, Implicite, Sloggi, Janira et Falke, Tamara jouant<br />

l’éternel féminin du 80 au 125, du bonnet A au L. Et pour<br />

les hommes, la marque... Hom ! Dans un cadre apaisant<br />

en gris et blanc, Adeline Lamour vous conseillera et vous<br />

proposera des soins dans son institut de beauté, autour<br />

des produits de haut niveau de la gamme Sothys. Laissezvous<br />

prendre en mains pour un cocooning à la carte.<br />

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36, 38 Grande Rue - Loches<br />

02 47 59 12 73<br />

Accueil, qualité, service : des chausseurs sachant<br />

chausser, autour d’une soixantaine de marques : Tommy<br />

Hilfiger, Marco Tozzi, Perlato, Coco Abricot, Mamzelle,<br />

Tropezienne, Pintodiblu, Schmoove, Everybody… A<br />

Loches et Montrichard, la chaussure a un nom et une<br />

adresse.<br />

Du mardi au samedi : 9h30-12h15/14h30-19 h<br />

11, Grande Rue - Loches<br />

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41, rue Nationale - Montrichard<br />

02 54 32 07 80<br />

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www.tourangl-mag.fr #37


l société<br />

Zoom sur « Petite pieuvre<br />

sensation cocon » :<br />

C’est en janvier 2013 au Danemark que le projet Petite Pieuvre Sensation<br />

Cocon fait ses débuts. Dans un service de néonatalogie, une femme<br />

crochète une pieuvre pour un nouveau-né prématuré et la place près<br />

de lui dans sa couveuse. On observe alors que le bébé est plus calme et<br />

qu’il tire moins sur ses sondes et ses tuyaux.<br />

Des pieuvres objets de soins<br />

Loin d’être des doudous ou des cadeaux de naissance, ces<br />

petits poulpes sont de réels objets thérapeutiques. Ils permettent<br />

aux nouveaux nés de satisfaire leur réflexe d’agrippement<br />

en s’accrochant aux tentacules plutôt qu’aux nombreux<br />

fils présents à leurs côtés. Les dispositifs médicaux sont donc<br />

reposés moins souvent, évitant ainsi douleur et inconfort pour<br />

ces petits bouts déjà bien éprouvés.<br />

Après le Danemark, le projet a étendu ses tentacules en Suède<br />

puis aux Pays Bas, en Belgique et en France où plus de 90<br />

hôpitaux participent déjà.<br />

Un cahier des charges strict<br />

Petite Pieuvre Sensation Cocon, c’est un projet 100% bénévole<br />

tournant autour d’un réseau de crocheteuses et d’une<br />

ambassadrice<br />

par hôpital (liste<br />

des hôpitaux<br />

participants sur<br />

le site internet<br />

du projet).<br />

Chaque petite<br />

pieuvre est ainsi<br />

contrôlée par<br />

l’ambassadrice,<br />

garante du respect des exigences de sécurité pour ces nouveaux-nés<br />

très fragiles.<br />

Un projet ouvert à tous<br />

Pour celles et ceux qui ne savent pas manier le crochet, pas<br />

Laine Bergère de France - Mercerie<br />

Tissus et ateliers Patchwork - Ateliers tricots<br />

Retouches - Réparation de machines à coudre - Encadrement<br />

8, rue François Coppée<br />

37100 TOURS<br />

09 54 69 57 38<br />

23, rue du commerce<br />

37170 Bourgueil<br />

02 47 97 79 77<br />

7, place de la Résistance<br />

37000 Tours<br />

Tél. : 02 47 05 72 23<br />

#38


l société<br />

d’inquiétude ! Vous pouvez également<br />

participer au projet en faisant<br />

un don de pelotes de coton.<br />

Les pelotes seront ensuite<br />

redistribuées aux bénévoles<br />

par l’ambassadrice du projet.<br />

Des ateliers en toute<br />

convivialité<br />

Rencontre avec Emmanuelle<br />

VERMOND, ambassadrice du<br />

projet à Tours et puéricultrice<br />

en néonatalogie : « A Tours,<br />

nous essayons d’organiser des<br />

« ateliers pieuvres » une fois<br />

par mois en moyenne. Nous<br />

nous retrouvons entre bénévoles<br />

de Touraine, du Loiret-cher,<br />

de l’Indre et du Cher<br />

autour d’un petit goûter ! Ces<br />

ateliers permettent de découvrir, apprendre et/ ou partager<br />

ses techniques de crochetage toujours dans la joie et la bonne<br />

humeur. » Ca c’est sûr, petite pieuvre sensation cocon c’est<br />

un projet résolument HUMAIN !<br />

Anne MAUDUIT<br />

15 place de la Libération<br />

37150 Bléré<br />

Tél. : 02 47 30 99 13<br />

Permettre aux parents d’oublier le côté médical<br />

de l’hospitalisation<br />

Ce qui touche particulièrement les parents des bébés qui reçoivent<br />

ces petites pieuvres, c’est que des personnes qu’ils<br />

Mod’Tissus<br />

Laine - Tissus - Mercerie<br />

20 rue Victor Hugo<br />

37000 Tours<br />

Tél. : 02 47 66 55 80<br />

www.tourangl-mag.fr #39


l société<br />

ne connaissent pas aient à cœur le bien-être de leur enfant.<br />

« Quand nous avons vu la petite pieuvre dans sa couveuse,<br />

cela a mis un peu de soleil dans nos cœurs dévastés » exprime<br />

la maman de Chloé. « C’est un beau geste humain dont vous<br />

faites preuve pour tous ces petits bouts. Merci ! » ajoute la<br />

maman d’Anthonyn. Et la maman de Leïla de conclure : « Pour<br />

notre famille c’est un cadeau qui représente un réconfort face<br />

à la prématurité mais aussi face à l’image que nous voulons<br />

donner à nos enfants d’un monde où les hommes s’aiment et<br />

se soutiennent. ».<br />

Infos pratiques<br />

Toutes les informations, modèles et tutoriels sur le site internet<br />

www.petitepieuvresensationcocon.weebly.com,<br />

sur la page facebook PetitePieuvreSensationCocon et par mail<br />

auprès de l’ambassadrice de TOURS emmanuelle456@hotmail.com<br />

laine à tricoter<br />

Le spécialiste du tricot<br />

Concessionnaire SINGER Blois<br />

broderie et couture<br />

Aux Galeries Parisiennes<br />

Mercerie et Loisirs Créatifs<br />

Retouches - Ameublement<br />

Cours de Patchwork et de crochet<br />

Points comptés - Ouvrages de dames<br />

Tissus - Fils DMC -Fiches - Livres<br />

Articles à broder - Laine Bergère de France<br />

4, place Georges Lhermite - Esvres-sur-Indre<br />

02 47 26 51 70 - huguette.bereau@gmail.com<br />

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Ouvert du lundi au vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h<br />

et le samedi de 9 h à 17 h en continu<br />

06 56 85 05 41 - 02 54 78 06 11<br />

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Jusqu’ au 31 Décembre 2017<br />

36, rue du Change - VENDÔME<br />

Tél: 02 54 77 02 55


www.tourangl-mag.fr #41


...et si on voyait l’habit Autrement ?<br />

Un dépôt-vente original, tant dans son décor que<br />

dans le choix des vêtements, chaussures, bijoux,<br />

bagages, bibelots et autres accessoires au féminin…<br />

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nouveautés. Videz vos armoires au fil des saisons<br />

et venez les remplir chez AUTREMENT ! Caroline<br />

se déplace chez vous pour le choix de vos dépôts.<br />

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Pour Noël,<br />

parez-vous<br />

d ’un bijou,<br />

enveloppez-vous<br />

d ’une étole<br />

et faites plaisir<br />

à ceux que<br />

vous aimez<br />

#42


Idées cadeaux<br />

Dolores : pour un Noël tout doux...<br />

Tout doux ! et vraiment au poil, les gilets « lapinou »<br />

de Dolores. Quatrième Noël pour la riante habilleuse<br />

volante de l’allée centrale des halles de Tours.<br />

Chapeaux, pulls, robes, manteaux : un coup d’œil<br />

suffit… à se laisser tenter.<br />

Halles centrales de Tours<br />

Atelier Laurence Baudouin<br />

9 Bis, rue de Chantepie - Joué-lès-Tours<br />

Tél : 02 47 53 65 89<br />

Laurence Baudouin (Boutique L’Atelier)<br />

Ne représentant guère<br />

qu’1% de la vente de<br />

café en France, la torréfaction<br />

artisanale joue<br />

essentiellement sur les<br />

deux meilleurs niveaux<br />

de qualité d’une classification<br />

qui en compte six.<br />

NOUVEAU A TOURS<br />

bijouterie<br />

fantaisie<br />

Réminiscence<br />

La petite sardine<br />

Belle mais pas que…<br />

Rebel & rose<br />

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KUSMI TEA<br />

PALAIS DES THÉS<br />

JARDINS DE GALA<br />

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70, rue Colbert - TOURS - 02 47 66 94 09<br />

Merci<br />

de votre confiance<br />

Belle et heureuse<br />

année 2018<br />

7 bis Quai de la Gare - Montlouis-sur-Loire<br />

Tél. 02 47 56 69 18 - Fax 02 47 56 71 41<br />

tours@cuisineavenue.fr<br />

#44


l Tendance<br />

© Jean-Luc Péchinot<br />

CWS : LES EXPERTS de la remise en forme…<br />

Sous-officier dans l’Armée de l’air, il s’ennuyait. A 26 ans, il s’est<br />

donc envolé, vers un nouveau métier, répondant à son culte.<br />

Celui du corps. Devenu coach sportif et préparateur physique,<br />

Franck Bourre s’est vite fait un nom dans ce créneau très tendance.<br />

Un renom tel qu’il est passé cet été sur le grand braquet,<br />

en s’associant à Brice Guidon (champion du monde de boxe<br />

thaï), Sylvain Liardet (as du pilates et de l’haltérophilie) et Kristina<br />

Milinkovic (responsable commerciale), Justine (qui assure<br />

les cours) apportant sourire et dynamisme. Le beau gosse aux<br />

tatouages de gladiateur a pris ses aises avec une arène de 500<br />

m 2 , dans la zone commerciale de La Ville-aux-Dames, et sous<br />

l’enseigne CWS (Coach Wellness Sports). Centre de coaching<br />

avec cours particuliers et adaptés, le nouveau club est aussi<br />

voué à la remise en forme et au bien-être, avec des coachs<br />

diplômés et passionnés, pour des cours collectifs de pilates,<br />

gym’ douce, cross training et boxe training, version chic et choc.<br />

« La boxe, c’est 1000 kilocalories de brûlées en une heure, le<br />

meilleur rapport temps passé/dépense énergétique », souligne<br />

le coach, qui s’est positionné dans un créneau haut de gamme,<br />

particulièrement personnalisé, ses deux valeurs majeures étant<br />

la complicité et la rigueur. Il s’agit de relaxer les citadins qui en<br />

ont plein le dos. Et de les muscler ! Place à un « ressenti musculaire<br />

» qui est là une affaire d’experts : « Ne confiez jamais<br />

votre corps à des amateurs. »<br />

Jean-Luc Pechinot<br />

© Jean-Luc Péchinot<br />

CWS Coach Wellness Sports<br />

20, rue Marie de Lorraine - La Ville-aux-Dames<br />

06 77 88 44 69<br />

www.coach-welness-sports.com - coach welness sports<br />

www.tourangl-mag.fr #45


Thés d’origine, plantes,<br />

épicerie, arts de la table<br />

15, rue du Commerce - Tours<br />

02 47 20 14 10<br />

au Cinéma CGR centre-ville<br />

4, place François-Truffaut - T0URS<br />

Mardi 19 décembre à 14h30, 17h45, et 20h30<br />

Mercredi 20 décembre à 14h30 Jeudi 21 décembre à 14h30<br />

Gratuité pour les enfants de moins de 12 ans accompagnés d’un parent<br />

Renseignements : 06 16 49 92 72<br />

www.tourangl-mag.fr #47


l portfolio<br />

Gloire au Grand Théâtre !<br />

Photos de Jean-Luc Péchinot<br />

Un spectacle en soi. Avec ses airs de Palais Garnier, ce théâtre-là pourrait se la jouer. Riche de sa flamboyante façade à<br />

colonnes, de son monumental escalier d’honneur à double révolution, de ses fresques allégoriques et de sa romantique<br />

salle à l’italienne, le Grand Théâtre de Tours fait assurément partie des plus beaux temples du genre en France. Classée<br />

Monument Historique, cette majuscule de pierre scelle le caractère culturel d’une rue de la Scellerie où, d’antiquaires en<br />

galeries, l’art tient depuis des lustres le haut du pavé.<br />

© Jean-Luc Péchinot<br />

#48


l portfolio<br />

© Jean-Luc Péchinot © Jean-Luc Péchinot<br />

www.tourangl-mag.fr #49


l portfolio<br />

© Jean-Luc Péchinot<br />

© Jean-Luc Péchinot<br />

#50


l portfolio<br />

© Jean-Luc Péchinot<br />

© Jean-Luc Péchinot<br />

www.tourangl-mag.fr #51


l gens en vue<br />

La<br />

Jet<br />

37<br />

Jean-Luc Péchinot<br />

Un tunnel à la hauteur<br />

Bertrand Ritouret, Philippe Briand<br />

© Jean-Luc Péchinot<br />

Six cents mètres de longueur pour une galerie en béton de<br />

2,30 m de diamètre, 18 mois de travaux et 7 millions d’euros<br />

de budget : chantier hors-norme pour un tunnel à la hauteur du<br />

défi relevé, puisque construit à 4 m sous la Loire, entre La Riche<br />

et Saint-Cyr. Forée par un micro-tonnelier, cette galerie sousfluviale<br />

permettra d’augmenter le débit de pompage des eaux<br />

usées, de raccorder les réseaux d’eau potable et d’étendre le<br />

réseau de fibre optique. Commandée par Tours Métropole Val<br />

de Loire, une œuvre de haute technologie que ses président,<br />

Philippe Briand, et vice-président à l’assainissement et à l’eau<br />

potable, Bertrand Ritouret, ont inauguré… sans grande pompe.<br />

© Jean-Luc Péchinot<br />

Christophe Bouchet, Monseigneur Aubertin, Jean-Michel Duthilleul<br />

Louée soit la chapelle !<br />

Depuis Sainte-Marie-de-l’Incarnation, à Joué, cela faisait trentecinq<br />

ans qu’on n’avait construit une église en Touraine. Véritable<br />

événement, dès lors, que l’inauguration, le dimanche 26<br />

novembre, de la chapelle Saint-Martin, au coeur de l’éco-quartier<br />

de Monconseil, à Tours-nord. Mgr Aubertin, archevêque de Tours,<br />

et Christophe Bouchet, notre nouveau citoyen-maire, y ont félicité<br />

Jean-Michel Duthilleul, l’illustre architecte auteur de ce singulier<br />

et remarquable lieu de culte, essentiellement de bois clair :<br />

clocher en pin, charpente en épicéa, couverture en châtaignier,<br />

habillage intérieur en peuplier et bancs en chêne. Et pas moins<br />

de 164 puits lumineux dans la toiture, « pour relier les fidèles au<br />

cosmos ». D’un budget de 2 100 000 €, la chapelle s’enorgueillit<br />

au sein de son autel d’une relique dite de saint Martin. Un futur<br />

monument historique.<br />

Tout nouveau - tout beau…<br />

et tout bon !<br />

Ghislain et Véronique Damaye, Caroline Schilling, Didier Renjard<br />

Flamboyant décor en bleu et cuivre, œuvre de la talentueuse<br />

décoratrice Caroline Schilling, pour la façade et l’intimiste salle<br />

de l’ex-Evidence, au 33, rue Colbert, désormais « pagnolisé »<br />

sous l’enseigne Les Bartavelles par les deux jeunes cuisiniers<br />

ont investi le lieu, Didier Renjard et Ghislain Damaye ; la sœur<br />

de ce dernier, Véronique, y jouant du tire-bouchon. Œuf-purée<br />

de butternut - chanterelles - noisettes, canette - coings navets<br />

-grué de cacao… : ces ambitieux toqués entendent sublimer<br />

les meilleurs produits en mode gastro-contemporain.<br />

© Jean-Luc Péchinot<br />

#52


Phech Lang<br />

l gens en vue<br />

On y prendrait vite goût…<br />

© Jean-Luc Péchinot<br />

Première soirée rencontre, dans un restau tendance du Vieux-Tours, pour les<br />

abonnés de U & ME, cette nouvelle agence matrimoniale tourangelle se voulant<br />

« new style », créneau vidéo. Phech Lang, sa conceptrice, filme en effet ses<br />

clients afin de les présenter à ses clientes (et vice versa), histoire de gagner<br />

du temps en découvrant dans le mouvement son éventuel alter ego. Mais les<br />

bonnes vieilles rencontres directes et de visu n’en restent pas moins une valeur<br />

sûre.<br />

Noël martinien<br />

You and me<br />

Jérôme Tébaldi, Jacques de Pous, Catherine Barrier, Gaëtan Evrard, Jean-Luc Hatet<br />

Œuf basse température avec caviar d’Aquitaine et sabayon, pigeonneau<br />

de Racan et jus corsé au café… : humm, on y prendrait vite goût ! S’étant<br />

fait un nom en son Évidence de la rue Colbert, à Tours, Gaëtan Evrard a<br />

pris ses aises à Montbazon, en reprenant la bonne table d’Olivier Arlot,<br />

qui avait lui-même succédé à l’inoubliable duo de La Chancelière. Jean-<br />

Luc Hatet et Jacques de Pous étaient d’ailleurs présents lors d’une soirée<br />

inaugurale, organisée par Catherine Barrier, autour de maints VIP, dont<br />

Jérôme Tébaldi, le nouvel adjoint au rayonnement de Tours. Une Evidence<br />

nouvelle ère qui, évidemment, espère bientôt rayonner d’une étoile dans<br />

le ciel du Michelin.<br />

© Jean-Luc Péchinot<br />

Noël Flamant<br />

Alexandre Monmousseau, Emmanuel et Jean-Baptiste Lecerf, Nathalie Bertrand<br />

Trois mille cent soixante euros : c’est le montant du chèque qu’Alexandre<br />

Monmousseau, le vigneron vouvrillon de Château Gaudrelle, a remis à Nathalie<br />

Bertrand, directrice de l’association Emergence, spécialisée dans l’hébergement<br />

d’urgence des personnes en détresse. Une somme amassée grâce aux 10 €<br />

prélevés sur la vente de ses 316 bouteilles de la cuvée Médaille Saint-Martin.<br />

Ce geste de partage a eu pour cadre la tour de l’Horloge, vestige de l’ancienne<br />

basilique, où les joailliers Emmanuel et Jean-Baptiste Lecerf ont frappé sur leur<br />

patrimoniale presse à balancier 1700 médailles numérotées, en or 22 carats, et<br />

d’autres en argen,t à l’occasion du 1700 è anniversaire de la naissance du Treizième<br />

Apôtre, un pourcentage de leur vente ayant contribué à financer la restauration du<br />

dôme de la basilique et à aider une association caritative.<br />

© Jean-Luc Péchinot<br />

Alice Chédemois, Sophie Chereau, Virginie de la Rochefoucauld, Barbara Chabbal<br />

Ah ! les Noëls scandinaves… A rêver d’une fugue à Oslo ou Stockholm. A défaut, on<br />

peut se la jouer Flamant, la fameuse marque belge de mobilier et décoration faisant<br />

aussi référence pour les arts de la table et sa mise en scène festive, ainsi qu’on peut<br />

l’admirer en décembre chez Flamant Tours, où la table dressée en mode « faim<br />

d’année » donnerait envie d’y réveillonner. Elle aura en tout cas suscité de légitimes<br />

whaou ! lors de la Nuit de la Déco que Virginie et Anselme de La Rochefoucauld<br />

ont fait pétiller, le 17 novembre, dans leur « concept store », avec la complicité de<br />

Barbara Chabbal (décoratrice d’intérieur à Fondettes), Alice Chédemois (céramiste<br />

aux Prébendes) et Sophie Chereau (fleuriste rue Giraudeau). De quoi avoir envie de<br />

soigner le décor, avec une déco comme là-haut, sur le toit de l’Europe.<br />

© Jean-Luc Péchinot<br />

www.tourangl-mag.fr #53


l look & tendances<br />

l Gens en vue<br />

© Stephane Doucet<br />

La grappe de...<br />

La Treille<br />

Quelle vendange ! D’une seule grappe… mais quelle grappe !<br />

D’Irène Frain à Jean-Louis Debré et de Paul Amar à Eric Fottorino,<br />

en passant par Jean-Luc Romero et Macha Méril, l’enthousiaste<br />

marraine de La Treille, ils furent sous ce soleil du<br />

16 octobre plus d’une soixantaine d’auteurs à trinquer, aux<br />

fines bulles de Montlouis, dans le délicieux parc de l’hôtel<br />

de Massa, fief parisien de la Société des gens de lettres. Autant<br />

de gens de verbe qui, verre en main, ont voulu remercier<br />

Christophe Lagorce et Jean-Marie Hay de leur féconde<br />

initiative. Celle visant à décentraliser la rencontre littéraire<br />

dans un modeste village de Touraine. En l’occurrence Saint-<br />

Martin-le-Beau où, en leur Auberge de la Treille, les deux<br />

compères ont reçu cent écrivains en six ans, le centième,<br />

Patrice Leconte, ayant parmi tant d’autres fait salle comble.<br />

Cent femmes et hommes de lettres, il fallait bien fêter ça<br />

à Paname...<br />

Avant de remettre le couvert, la plume, le verre et l’assiette<br />

étant à nouveau associés en décembre, avec les trois soirées<br />

qui précéderont les plus classiques menus de fêtes*,<br />

le réveillon de la Saint-Sylvestre s’annonçant sur un swing<br />

manouche qui fera forcément pétiller l’ambiance, avec un<br />

trio Anastazör qui aime aussi improviser… Un 31 décembre<br />

à La Treille ? On n’est pas sortis de l’Auberge…<br />

Jean-Luc Pechinot<br />

MENU NOËL 2017<br />

Cocktail Saint-Martin et ses mises en bouche<br />

Patience<br />

Crémeux de potirons aux écrevisses<br />

Foie gras parfumé à l’huile de truffe & sa figue rôtie au miel<br />

Entracte de l’Auberge<br />

Pavé de sanglier sauce forestière au foie gras<br />

Gratin de pommes de terre sarladaises<br />

Duo de fromages et sa feuille de chêne à l’huile de noisette<br />

Bûche chocolat caramel et sa crème anglaise safranée<br />

ou Omelette norvégienne au Grand-Marnier<br />

Café, infusion, thé et ses mignardises<br />

MENU de la SAINT-SYLVESTRE 2017<br />

Soirée animée par le trio musical Anastazor (Jazz manouche)<br />

Coupe de champagne et ses mises en bouche<br />

Patience<br />

Velouté de potimarron au foie gras et sa poêlée de cèpes<br />

Soufflé de Saint-Jacques et sa sauce au Noilly Prat<br />

Entracte de l’auberge<br />

Caille farcie, flambée au cognac & sa sauce à la truffe<br />

Gratin crémeux de petits légumes<br />

Délice de Bourgogne à la truffe<br />

& sa croquante au vinaigre de framboise<br />

Bûche aux fruits rouges et croustillant à la pistache<br />

Café, infusion, thé et ses mignardises<br />

*Déjeuner de Noël : 61 €<br />

Réveillon de la Saint-Sylvestre : 96 € - Déjeuner du Jour de l’An : 74 €<br />

Forfait soirée & nuit : 255 € pour 2 personnes<br />

• Auberge de la Treille<br />

2, rue d’Amboise. Saint-Martin-le-Beau - 02 47 50 67 17<br />

www.auberge-de-la-treille.com - auberge-de-la-treille@wanadoo.fr<br />

#54


l Spectacles<br />

© Jean-Luc Péchinot<br />

# Des 220 cabarets-music hall que compte l’Hexagone, il est l’un des plus cotés de province. A<br />

l’orée de Tours Nord, Extravagance se la joue en mode anniversaire avec « Oh là là ! dix ans déjà ».<br />

Une revue qui en met plein les yeux. Il est prudent de réserver... au plus tôt !<br />

Oh là là ! So french, l’exclamation prend là tout son sens.<br />

Là ? Dans ce petit Moulin Rouge de Touraine où l’on voit<br />

la vie en rose. Foin du morose et place au strass antristress,<br />

aux plumes et aux paillettes. « Dix ans déjà » que<br />

le cabaret Extravagance mérite haut la jambe une mention<br />

d’excellence, autour d’un corps de ballet qui virevolte<br />

dans une éclatante dynamique de croupes, sublimée par<br />

des costumes, lumières et autres effets scéniques d’une<br />

haute tenue. Passés le plaisant tour de chant d’Eva (de Piaf<br />

à Marilyn) et un fondant dîner, place à deux heures d’un<br />

captivant tourbillon, avec Nellea, Alexandra, Séverine, Amélie<br />

et Anne-Sophie pour la féminité, Yoelis et Mihai pour<br />

la virilité. Des indémodables numéros carnaval de Rio et<br />

french cancan à ceux de magie et d’acrobatie, en passant<br />

par maints tableaux thématiques de cette revue d’anniversaire,<br />

le regard ne décroche pas d’une scène que magnifie<br />

Emmanuelle Thénot, la chorégraphe-enlumineuse de cette<br />

éblouissante féerie étant de ces « noctambulles » qui dorment<br />

vite : pas moins de cent trente spectacles sur l’année,<br />

dont une trentaine pour le seul mois de décembre, la petite<br />

troupe se produisant aussi hors de son intimiste fief de<br />

Notre-Dame-d’Oé. Show devant… et que votre volonté soit<br />

fête !<br />

Jean-Luc Pechinot<br />

Extravagance<br />

Formules Plaisir à 79 € et Prestige à 95 €<br />

17, rue René-Cassin. Zone d’activités de L’Arche d’Oé<br />

Notre-Dame-d’Oé - 02 47 86 01 57<br />

www.extravagance.fr contact@extravagance.fr<br />

www.tourangl-mag.fr #55


JOUETS SPÉCIAL NOËL<br />

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dès 30 € d’achat dans<br />

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19, PLACE JEAN JAURÈS - GALERIE DU PALAIS

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