Semaine de prière JA 2018 - FR

DEBORA, JUGE EN ISRAEL
Débora a été le quatrième juge en Israël avant que le peuple ne se choisisse un roi. Elle avait été nommée alors que,
depuis vingt ans, Israël était opprimé, et même asservi, par le roi Jabin de Canaan (Juges 4.2-3). Elle est le seul juge
décrit dans ce livre comme décidant vraiment des cas judiciaires. 7 Cependant, le terme ‘juge’ recouvre, ici, un sens
plus large que la seule fonction judiciaire ; il veut dire « chef ». Sa position représentait à la fois la fonction de
prophète, premier ministre ou président et juge suprême de la cour. Tout cela en une seule femme. Débora était
forte et sa force lui venait de sa sagesse, de sa grâce et de son respect pour Dieu. Les termes qui décrivent sa force
sont les mêmes que ceux utilisés en Exode 18.21 pour le caractère des bons juges – capables, loyaux, craignant Dieu.
C’est une femme d’esprit qui contrôle ses propres sentiments et sait comment influencer les autres.
Le commentaire biblique de l’Église adventiste indique qu’elle jugeait comme un prophète, corrigeant les mauvais
traitements et redressant les torts en Israël. 8 Les responsabilités qu’assumait Débora étaient extrêmement lourdes
dans cette période difficile que vivait Israël, mais sa dépendance de Dieu lui a permis, par sa grâce, de se montrer à
la hauteur. L’une des sources indique :
Le peuple était déprimé, découragé et effrayé, car sa résistance avait été brisée et tout espoir
de délivrance avait disparu. Mais Débora fit mieux que prophétiser ; elle sortit la nation de sa
léthargie et de son désespoir. Elle avait en elle un désir audacieux d’émancipation du peuple de
Dieu, et elle fit naître en lui une réelle détermination à se libérer par lui-même de l’affreux
esclavage et de l’humiliation qu’il subissait. Jour après jour, elle éveillait, chez ceux qui se
rassemblaient pour écouter ses paroles pleines de sagesse divine, la certitude d’une libération
du joug païen, si seulement ils voulaient se débarrasser de leur folie et de leur peur, et se lever
pour aller combattre. 9
Vous imaginez-vous la scène ? Voyons qui elle est et comment elle dirige. La voilà assise à l’ombre du palmier de
Débora (arbre que l’on avait appelé « l’arbre des pleurs » lorsqu’on y avait enterré Débora la nourrice de Rachel.
Genèse 35.8) 10 . Son tribunal est situé au cœur des collines torrides, sèches et dorées d’Ephraïm, entre Rama et
Béthel. Des vents chauds soufflent – à la fois ceux de la saison et ceux des conflits. Elle est patiente et sage, accueillant
chacun par un doux sourire maternel, alors qu’au fond, son cœur est lourd. Nombreux sont ceux qui croient que
Débora n’a jamais réellement donné naissance à un enfant, mais qu’elle serait devenue une mère en Israël – sa
maternité n’ayant été que spirituelle. L’un ou l’autre lui octroient le droit à être désignée du nom de mère. Les gens
viennent à elle à la fois pour entendre une mère aimante et un juge ferme mais juste afin d’obtenir un conseil, lui
7
Dybdahl, J. L. (Ed.) (2010). Andrews Study Bible Notes (p.301). Berrien Springs, MI ; Andrews University Press.
8
Nichol, F.D. (Ek.) (1976). The Seventh-day Adventist Bible Commentary (Vol.2, p.330). Review and Herald Publishing Association.
9
Herbert Lockyer, All the Men of the Bible/All the Women of the Bible Compilation, 2005, Grand Rapids, MI : Harper Collins Christian
Publication.
10
Nichol, F.D. (Ek.) (1976). The Seventh-day Adventist Bible Commentary (Vol.2, p.330). Review and Herald Publishing Association.
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