Semaine de prière JA 2018 - FR

Le dynamisme du leadership divin cherche à apporter de la joie pour tous et un sentiment d'accomplissement par
tous. L'ironie de l'histoire est que lorsque les Israélites quittèrent l'Egypte, Dieu ne leur permit pas d'envahir les
Ammonites et les Moabites. A quelle vitesse un allié peut soudain devenir un ennemi, une journée ensoleillée devenir
nuageuse ? Les choses peuvent changer en un clin d'œil. Le problème vient sans y être invité. Quand les ennuis
arrivent, le chef qui a Dieu toujours à l’esprit ne s'inquiète pas mais prie. Au milieu du peuple, Josaphat conclut ainsi
sa prière : "Les voilà qui nous récompensent en venant nous chasser de ton héritage dont tu nous as mis en
possession. O notre Dieu, n’exerceras-tu pas tes jugements sur eux ? Car nous sommes sans force devant cette
multitude nombreuse qui s’avance contre nous, et nous ne savons que faire, mais nos yeux sont sur
toi."(2 Chroniques 20.11-12)
Nous avons un Dieu qui écoute nos prières. Il nous exhorte à "L'appeler afin qu'il nous montre de grandes choses,
des choses cachées" (Jérémie 33.3). Le même Dieu dit : "Demande et il te sera donné" (Matthieu 7.7). De plus, "Nous
devons être tranquilles et savoir qu'Il est Dieu" (Psaume 46.11). "La main de l’Eternel n’est pas trop courte pour
sauver, ni Son oreille trop dure pour entendre..." (Esaïe 59.1). Le leader doit s'approcher du trône de Dieu avec
confiance car "avant qu’ils L’invoquent, Il répondra" (Esaïe 65.24). "Notre Père céleste désire répandre sur nous la
plénitude de Sa grâce. Il ne tient qu’à nous de boire à longs traits à la source de l’amour infini. N’est-il pas étrange
que nous priions si peu ? Dieu est tout disposé à exaucer les prières du plus humble de Ses enfants, et pourtant ce
n’est qu’à contrecœur, semble-t-il, que nous lui faisons connaître nos besoins." (EGW, Vers Jésus, p.65).
Un chef qui croit
Dieu a répondu à la prière de Josaphat et de son peuple. La parole du Seigneur est venue par Jahaziel, "Ne craignez
point et ne vous effrayez point devant cette multitude nombreuse car ce ne sera pas vous qui combattrez, mais ce
sera Dieu... Vous n'aurez pas à combattre en cette affaire, présentez-vous, tenez-vous là et vous verrez la délivrance
que le Seigneur vous accordera" (2 Chroniques 20.15 & 17). Josaphat est tombé par terre et a adoré Dieu. Il a cru les
paroles du prophète. Il a accepté la victoire avant la guerre. La foi accepte les résultats futurs dans le présent. La
substance était la victoire et la preuve des choses espérées était la parole du Seigneur. Il suffisait à Josaphat
d'accepter la Parole de Dieu telle quelle. Les dirigeants sont tentés de rationaliser et d'appliquer la logique parce que
les partisans veulent des choses tangibles. D'un autre côté, Dieu ne s'attend pas à une foi aveugle. La raison et la
logique ont leur place, mais elles ne devraient jamais avoir la priorité sur la parole de Dieu. Les dirigeants pieux
soumettront la logique (science) à la foi (dans la parole de Dieu), reconnaissant que la "voie qui semble juste" peut
être désastreuse (Proverbes 16.25).
L'ordre général de la guerre à cette époque était structuré de la façon suivante :
1. L’infanterie - soldats au sol
2. La cavalerie - soldats à cheval
3. Les responsables de l'armée
4. Le roi
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