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Lyon<br />
Le Vieux Lyon<br />
Un des plans du vieux Lyon, un des quartiers ressortissants de la<br />
2nde Guerre Mondiale<br />
<strong>LYON</strong>
- SOMMAIRE -<br />
UNE JOURNEE A <strong>LYON</strong><br />
3 CONTENU ET CONTEXTE DE<br />
CETTE JOURNEE<br />
DECLARER LA GUERRE ?<br />
5 <strong>LYON</strong>, UNE VILLE QUI L'A SUBIT<br />
LA VIE PENDANT LA GUERRE...<br />
LES VICTIMES<br />
8 LES JUIFS DE LA REGION<br />
LA RESISTANCE<br />
11 QU'EST-ELLE ? QUI EST JEAN<br />
MOULIN? SON RÔLE?<br />
JEAN MOULIN<br />
18 SON INCROYABLE PARCOURS...<br />
OBJETS D'ETUDE<br />
22 3 OBJETS ET MON ANALYSE<br />
CINEMATOGRAPHIQUE<br />
CONCLUSION<br />
26 MON RESSENTI... MES<br />
REFLEXIONS PERSONELLES<br />
SOMMAIRE
Une journée à Lyon,<br />
vue sur la guerre...<br />
L<br />
e<br />
9 Janvier 2018, nous avons eu la chance d’aller, pendant une journée,<br />
découvrir la ville de Lyon et son histoire pendant la période qu’a été la<br />
Seconde Guerre mondiale.<br />
Une visite ponctuée par un musée et un mémorial.<br />
En lien avec notre thème d'histoire :<br />
La guerre au XX e siècle<br />
Pour faire suite au chapitre sur la 2nde Guerre Mondiale, nous avons pu visiter<br />
le Centre d'Histoire de la Résistance et de la déportation (<strong>CHRD</strong>) qui se trouve<br />
dans le VIIe arrondissement de Lyon. Il est un musée évoquant cette période et<br />
plus particulièrement à Lyon et sa région. Faisant partie de l'ensemble du Centre<br />
Berthelot et installé, symboliquement, à l'endroit où la Gestapo avait prisprit place.<br />
Il a donc une place privilégiée et une image de mémoire, les expositions étant en<br />
place dans les sous-sols qui étaient auparavant des prisons de la Gestapo...<br />
Nous avons ensuite, après quelques péripéties, découvert la maison où Jean Moulin,<br />
haut préfet mais surtout grand résistant français et membre de la France Libre se<br />
fait arrêter. C'était le 21 juin 1943, dans ce cabinet médical de Caluire-et-Cuire !<br />
Dans cette maison prêtée par le docteur Dugoujon, Jean Moulin et d'autres grands<br />
résistants dont André Lassagne, Albert Lacaze, Raymond Aubrac et Bruno Larat<br />
sont arrêtés par la Gestapo à cause d'une dénonciation ou d'une imprudence de la<br />
part du résistant René Hardy qui a pu s'échapper. Jean Moulin sera alors identifié et<br />
interrogé par le chef de la Gestapo Klaus Barbie à la prison Montluc de Lyon. Il est<br />
ensuite transféré à la Gestapo de Paris où il est torturé. Il meurt le 8 juillet 1943 aux<br />
environs de Metz, dans le train Paris-Berlin.<br />
INTRODUCTION
Prêt à déclarer la<br />
guerre ?<br />
Les années 30 sont des années difficiles...<br />
Famines, Economies, Extrémistes, Xénophobie<br />
Cette décennie est marquée par les<br />
répercutions du Krash Boursier de 1929 et de<br />
la montée des tensions extrémistes et de la<br />
croissance de la xénophobie...<br />
La crise économique va soumettre une<br />
vague de chômage mondial n'épargnant pas<br />
l'Europe. Moins d'emplois, moins de<br />
production, baisse des prix...<br />
La surproduction industrielle, la spéculation<br />
boursière, les déséquilibres financiers des<br />
années 1920 ont joué un rôle plus ou moins<br />
important. Si la reprise est visible dès 1934,<br />
l'activité économique retombe en 1938<br />
A la fin des années 1930, la situation<br />
économique n'est pas rétablie : à titre<br />
d'exemple, les échanges internationaux ne<br />
retrouveront leur niveau de 1929 qu'en 1950.<br />
Au moment où se profile la Seconde Guerre<br />
Mondiale, on ne peut donc pas vraiment<br />
parler de reprise économique. L'Europe est<br />
touchée par un chômage important, le<br />
volume des échanges internationaux reste<br />
largement inférieur à celui de 1929. Les<br />
conséquences sociales sont dramatiques :<br />
mal secourues, des millions de personnes<br />
vivent dans une grande pauvreté. En<br />
Allemagne, la crise sert de tremplin au parti<br />
nazi et porte au pouvoir Adolf Hitler (en<br />
1933).<br />
La crise politique mènera la vie dure à la<br />
démocratie et amènera la dictature en<br />
Allemagne, en Espagne... Avec la promesse<br />
de tout arranger !<br />
Les démocraties vont commencer par<br />
baisser les revenus des fonctionnaires, de<br />
réduire les dépenses publiques. Les pays qui<br />
ont des colonies, comme le Royaume-Uni et<br />
la France, intensifient leurs liens avec elles.<br />
Mais, dans l’ensemble, ces mesures<br />
semblent peu efficaces. Cette impuissance à<br />
résoudre la crise économique entraîne une<br />
remise en cause des démocraties.<br />
L’antiparlementarisme se développe, et les<br />
instabilités ministérielles accroissent<br />
l’inquiétude. Les mouvements d’extrême<br />
droite s’amplifient, réclamant un régime plus<br />
autoritaire et plus efficace.Les régimes<br />
autoritaires sont renforcés par la crise.<br />
L’URSS de Staline et l’Italie fasciste y voient<br />
la preuve du vrai de leurs critiques de la<br />
démocratie occidentale. La croissance des<br />
dictatures en Europe pendant les années 30<br />
est impressionnante : Allemagne, pays<br />
baltes, Bulgarie, Grèce, Roumanie… Sur 28<br />
États européens, en 1938, on compte<br />
seulement 13 démocraties. Les tensions<br />
internationales s’accroissent en raison de<br />
l’agressivité accrue des régimes autoritaires.<br />
LE COMMENCEMENT
Lyon<br />
Une ville en guerre ?<br />
Lyon, ville française de la<br />
région historique Rhône-<br />
Alpes, se trouve à la<br />
jonction du Rhône et de la<br />
Saône.<br />
Son centre témoigne de<br />
2 000 ans d'histoire, avec<br />
son amphithéâtre romain<br />
des Trois Gaules,<br />
l'architecture médiévale et<br />
Renaissance du Vieux<br />
Lyon et la modernité du<br />
quartier de la Confluence<br />
sur la Presqu'île. Les<br />
Traboules, passages<br />
couverts entre les<br />
immeubles, relient le<br />
Vieux Lyon à la colline de<br />
La Croix-Rousse<br />
Lyon, historiquement ville<br />
industrielle, a accueilli de<br />
nombreuses industries<br />
pétrochimiques le long du<br />
Rhône, nommé le couloir<br />
de la chimie. Après le<br />
départ et la fermeture des<br />
industries textiles, Lyon<br />
s'est progressivement<br />
recentrée sur les secteurs<br />
d'activité de techniques de<br />
pointe, telles que la<br />
pharmacie et les<br />
biotechnologies. Lyon est<br />
également la première<br />
ville étudiante de France.<br />
- WIKIPEDIA.ORG -<br />
L<br />
yon,<br />
jusqu'en 1942, sera en zone libre et<br />
proche de la démarcation avec la zone<br />
ocupée. Elle jouera donc un rôle important.<br />
Elle va accueillir des réfugiés et devenir une<br />
Ville de la Résistance. Elle sera marquée par<br />
la répression et envahie en Novembre 1942 et<br />
libérée le 3 septembre 1944.<br />
Lyon se prépare à la guerre, comme toutes les autres villes à la<br />
différence qu'elle distribue des masques à gaz et construit des<br />
abris. Elle ne connaîtra aucun désagrément majeur pendant la<br />
première partie de la guerre (aussi appelée "Drôle de guerre").<br />
Le 10 mai 1940, l'offensive allemande, avec le bombardement<br />
de l'aéroport de Bron, réveille les consciences lyonnaises. Le<br />
15 juin, alors que Paris est prise, l'évacuation des plus jeunes<br />
est décidée, et trois jours plus tard, la ville a perdu la moitié<br />
de ses habitants. Le maréchal Pétain accepte, par la demande<br />
d'Édouard Herriot, maire de Lyon de 1905 à 1940 et de 1945<br />
à 1957, le statut de ville ouverte pour son agglomération. Un<br />
nombre ahurissant de réfugiés viennent s'y installer en plein été<br />
1940.<br />
Entre cette date et celle de novembre 1942, la France entière<br />
est sous la propagande de Vichy et sa censure et Lyon n'y<br />
échappe pas à la règle. Mais les résistants s'unissent de plus<br />
en plus et mènent à bien des projets de journaux clandestins et<br />
de mouvements de révolte. Lyon va subir une forte répression<br />
après l'invasion de la zone sud à cause de la forte densité<br />
de résistants et de leurs mouvements. Elle est, aussi, avec<br />
Marseille, la plus grande ville accueillant des résistants dans<br />
la région. Les lyonnais vont d'ailleurs arrêter de croire à ce<br />
gouvernement et vont connaître des années de privations très<br />
difficiles!<br />
Dès 1941, les rapports d'un commissaire spécial annonce une<br />
perte de confiance énorme de la population pour le<br />
gouvernement de Vichy. Toujours plus considéré comme<br />
satelliser aux Allemands (nazi), le régime déçoit de nombreux<br />
Lyonnais, la grande rafle des Juifs étrangers du 20 août 1942<br />
et surtout l'invasion de la zone sud en novembre 1942 feront<br />
perdre tout espoir à la population de Lyon! Le progrès décide<br />
d'arrêter la publication de ses journaliers et va voir ses employés<br />
rejoindre la Résistance.<br />
La Résistance devient alors davantage active et va, en<br />
conséquence, connaitre des pertes immenses (arrestation et<br />
décès de Jean Moulin). À la fin du conflit, la ville est<br />
massivement bombardée mais libérée en septembre 1944.<br />
<strong>LYON</strong> PENDANT LA GUERRE
Le<br />
témoignage<br />
Allosio<br />
de<br />
Clémentine<br />
Lucie<br />
La vie des civils était aussi difficile, sous un<br />
autre angle, que les soldats !<br />
La France, pillée par l’occupant, souffre de<br />
pénurie. "20% de la production française part<br />
en Allemagne, 485 000 tonnes de céréales<br />
en 1941-1942". Le rationnement s’installe, le<br />
marché noir se développe. Les rafles et la<br />
répression entretiennent une peur<br />
permanente. Même en zone libre, la vie<br />
quotidienne devient de plus en plus difficile.<br />
Les catégories de rationnement rendent folle<br />
une grande partie de la population :<br />
E pour les enfants, V pour les personnes<br />
âgées, C pour les agriculteurs, J1 à J3 pour<br />
les enfants jusqu'à 21 ans ! T pour les<br />
travailleurs pénibles. La C n'avait<br />
aucunement besoin de tous ses tickets vu<br />
qu'elle avait ses propres ressources. Il s'est<br />
alors développé le marché noir de tickets C.<br />
Pour remédier à cela, l'État colore ces tickets<br />
d'une autre couleur que ceux des Citadins.La<br />
recherche de tickets et de ressources devient<br />
alors une obligation pour survivre.<br />
La ticketoz apparaît. La phobie de perdre des<br />
tickets ! Les petits carrés étaient, en effet,<br />
la seule manière d'acheter de la nourriture<br />
moyennant de l'argent en plus bien sur !Il<br />
ne suffisait pas juste d'avoir les tickets mais<br />
bien d'avoir les moyens financiers pour ce qui<br />
pouvait mettre en difficulté les plus pauvres.<br />
"En cette dure époque, j'ai été dans<br />
l'obligation de chercher un emploi, car j'avais<br />
une petite fille à élever, et avec beaucoup de<br />
chance, j'ai trouvé dans une biscuiterie, ce<br />
qui me permettait de manger "en cachette"<br />
quelques biscuits trempés dans de l'eau, pour<br />
calmer mes crampes d'estomac. Pendant<br />
cette période, j'ai beaucoup travaillé; le<br />
sursalaire me permettant d'acheter par<br />
exemple, un supplément de lait pour ma<br />
petite fille qui était de santé très fragile. Triste<br />
souvenir ces longues heures d'attente devant<br />
les magasins d'alimentation, bien souvent<br />
quand mon tour arrivait, il n'y avait presque<br />
plus rien ! Quelque fois on trouvait à acheter<br />
des rutabagas ; tout était bon! ) Le pain était<br />
rationné selon l'âge, il était lourd, noir et<br />
collant. C'est ainsi qu'il m'est arrivé de<br />
nombreuses fois de faire un aller retour<br />
jusqu'en Savoie avec un vieux vélo. Inutile<br />
de dire comme cela fatiguait, mais je pouvais<br />
ainsi envoyer des colis à mon mari. (...) Mon<br />
mari après plusieurs tentatives d'évasion dont<br />
la dernière date de 1942, fut repris. Après<br />
plusieurs jours de marche... Un long silence<br />
et j'ai été informée qu'il partirait avec le<br />
premier convoi pour Rawwa-Ruska... Je suis<br />
restée plusieurs mois sans nouvelles,<br />
impossible d'écrire, ce qui fut mon angoisse<br />
et mon chagrin au quotidien, car ses lettres<br />
étaient ma seule joie, mais il fallait tenir le<br />
coup... Je ne me suis jamais isolée, au<br />
contraire, j'allais rendre visite à d'autres<br />
femmes de prisonniers, nous échangions nos<br />
idées sur les enfants, le mal que nous avions<br />
pour vivre. Nous avions l'association des<br />
femmes de prisonniers qui était le lieu de<br />
rencontres ; nous nous soutenions<br />
mutuellement. Nous allions voir nos amies<br />
souffrantes, nous mettions ensemble<br />
quelques tickets de pain pour pouvoir acheter<br />
quelques biscuits que nous portions lors de<br />
nos visites soit à leur domicile, soit à l'hôpital<br />
quand malheureusement c'était le cas...<br />
C'était là, l'amitié et la vraie camaraderie ;<br />
nous échangions d'ingénieuses recettes<br />
"inventées" comme faire une salade au savon<br />
sans huile, comment récupérer de vieux<br />
pneus pour ressemeler nos chaussures......<br />
Nous avions une seule idée en tête: tenir le<br />
coup! Cela va finir, tenir le coup: bientôt sera<br />
le retour tant rêvé! "<br />
CONDITIONS DE VIE DES CIVILS
Les juifs<br />
Leur sort?<br />
L<br />
es<br />
juifs ont, en cette période, connu des horreurs<br />
inexprimables. Pendant l'occupation, nombreux rejoignaient la<br />
région Lyonnaise pour éviter la mort et la torture. Avec eux, de<br />
multiples associations juives de résistance.<br />
Lyon devient, alors, le centre de la Résistance française par<br />
toutes ces associations contre le gouvernement en place.<br />
Les Juifs avaient une vie de terreur. Ils ne pouvaient plus faire grand-chose, aller au parc,<br />
faire leurs courses, aller à la piscine... De plus, la majorité des administrations ou des<br />
entreprises n'hésitaient pas à alerter la milice et la Gestapo de leur présence au sein de<br />
leur secteur... Menant à de violentes arrestations comme celle de Karine Grunebaum qui<br />
s'exprime pour le journal Paris Match en 2012 sur ce moment de sa vie :<br />
"le 28 février, ma soeur aînée, engagée dans la Résistance, nous prévient d’arrestations<br />
imminentes. Dès le lendemain, mon père emporte nos affaires dans une maison<br />
abandonnée, dans la montagne. Comme beaucoup des Juifs polonais, il a déjà fui les<br />
pogroms dans les années 20. Hélas, nous différons notre départ et je suis réveillée par des<br />
cris : « Ouvrez, ouvrez, vous êtes faits. » Je me souviens de l’angoisse de mon père : «<br />
vite, vite, Marceline, ils sont là. » Levée précipitamment, je cours à perdre haleine. Ma mère<br />
et ma soeur s’échappent dans le jardin. Mon père et moi arrivons jusqu’à la porte dérobée<br />
qui donne sur les bois. Je tire le verrou. « Ça y est papa, nous sommes sauvés ! » Mais<br />
un milicien français se tient derrière nous et, revolver au poing, frappe mon père à toute<br />
volée. Je reçois des claques, des coups. Plus tard, ce même milicien tentera de me violer.<br />
« Il est interdit de toucher à cette sale race », menacera un officier allemand. Nous sommes<br />
envoyés à Drancy. Là-bas, les conditions de vie sont dures, mais je vois mon père tous les<br />
jours et je me fais une amie, Françoise Franck. L’enfer nous attend à Auschwitz- Birkenau<br />
où après trois jours entassés dans des wagons à bestiaux, je suis séparée de mon père.<br />
Françoise me conjure de ne pas monter avec les gens « fatigués »<br />
Ce sont ceux qui finiront gazés. Nous traversons des chemins sans fin, puis nous arrivons<br />
aux baraquements du camp. Parmi une foule de femmes nues, une Polonaise tatoue<br />
brutalement un matricule sur mon avant-bras : le 78750. La brûlure me torture. J’ai 15 ans<br />
et je deviens ce numéro qui m’obsédera toute ma vie : « achat und siebzig tausend sieben<br />
hundert fünfzig ». Françoise Franck, qui ne reviendra pas, subit le même traitement. Elle<br />
négocie les bouts de pain, que la fièvre m’empêche d’avaler, contre des cachets d’aspirine.<br />
Simone Veil est avec nous."<br />
Elle est, comme beaucoup d'autres à cette époque, frappée, mutilée et tatouée de ce<br />
nombre indélébile, son matricule !<br />
LES JUIFS
Les changements les plus importants pour la<br />
communauté juive débarquent dès le début<br />
de la Seconde Guerre mondiale.<br />
Au début de la guerre, l'Association des Juifs<br />
en Allemagne (Reichsvereinigung der Juden<br />
in Deutschland), dirigée par Leo Baeck,<br />
travailla, bien que soumise aux exigences<br />
des autorités nazies, à améliorer<br />
l'organisation de l'émigration juive, à soutenir<br />
les écoles et les associations d'entraide<br />
juives et à aider la communauté juive<br />
allemande à faire face à une administration<br />
législative discriminatoire toujours plus<br />
importante.<br />
Après l'éclatement de la guerre le 1er<br />
septembre 1939, le gouvernement imposa de<br />
nouvelles restrictions aux Juifs qui restaient<br />
en Allemagne. Ils furent contraints de<br />
respecter un couvre-feu et l'accès de certains<br />
quartiers de villes leur fut interdit. Lorsque<br />
le rationnement alimentaire commença, les<br />
Juifs reçurent des rations moins importantes<br />
que celles des non-Juifs, d'autres décrets<br />
limitèrent les horaires auxquels ils étaient<br />
autorisés à acheter de la nourriture ou<br />
d'autres marchandises et limitèrent l'accès à<br />
certains magasins. Les foyers juifs furent<br />
confrontés à des pénuries de nécessité. Les<br />
autorités allemandes leur demandent<br />
également de remettre à la police les biens<br />
"essentiels à l'effort de guerre" comme les<br />
postes de radio, les bicyclettes, les appareils<br />
électriques.<br />
En septembre 1941, les nazis leur interdirent<br />
l'utilisation des transports publics et exigèrent<br />
de tous les Juifs âgés de plus de six ans qu'ils<br />
portent l'étoile jaune. Alors que des ghettos<br />
n'avaient pas encore été créés dans toute<br />
l'Allemagne, des décrets de zone de<br />
résidence strictes leur imposèrent de résider<br />
dans certains quartiers des villes allemandes.<br />
Ils furent ainsi regroupés dans des "maisons<br />
juives" (“Judenhäuser”). Les autorités<br />
allemandes édictèrent des ordonnances<br />
exigeant que ceux qui étaient aptes au travail<br />
soient soumis obligatoirement au travail<br />
forcé.<br />
LES JUIFS
La Gestapo, les SS et la Milice s'installent à<br />
Lyon !<br />
Le 11 novembre 1942 la zone libre passe<br />
sous contrôle des forces de l’Axe. Lyon et<br />
sa région sont occupés par les Allemands.<br />
Pour de nombreux réfugiés juifs originaires<br />
du territoire du Reich qui ont échappé aux<br />
rafles du mois d’août, il est temps de fuir à<br />
nouveau.<br />
- JEWISHTRACES.ORG -<br />
Les SS s'installent au Casino des<br />
Charbonnières avec la Gestapo qui installe<br />
son siège proche de la gare Perrache, dans<br />
l'hôtel Terminus, la Gestapo s’installe aussi<br />
place Bellecour et à l’école de Santé Militaire<br />
(<strong>CHRD</strong>). La section IV dirigée par Klaus<br />
Barbie représente le plus gros danger pour<br />
les Juifs car elle est chargée de la répression<br />
contre les ennemis de l'État, à savoir les<br />
ennemis des nazis... entre autres, les Juifs<br />
mais aussi les résistants! Elle aura pour but<br />
de contrôler l'espionnage et géra un service<br />
de renseignements. Le maréchal Pétain<br />
décide en janvier 1943 de créer la milice<br />
française et nomme à sa tête Darnand,<br />
homme de droite qui, après l’armistice<br />
apporte son soutien au Maréchal. Darnand,<br />
en août 1943, jure fidélité à Hitler et devient<br />
Commandant SS.<br />
En janvier 1944, Pétain autorise la création<br />
des cours martiales de la Milice, elles<br />
peuvent juger et exécuter comme elles le<br />
souhaitent. La milice de Lyon dirigée par Paul<br />
Touvier, était composée d’environ 700<br />
hommes correspondant aux critères de<br />
Vichy: « volontaire moralement prêts et<br />
physiquement aptes, non seulement à<br />
soutenir l’État nouveau par leur action mais<br />
aussi à concourir au maintien de l’ordre. »<br />
La Résistance<br />
Pourquoi s'engage-t-on dans la Résistance ?<br />
Les raisons de rejoindre la Résistance sont<br />
nombreuses<br />
L'envie de retrouver un pays libre semble être<br />
une raison logique ! Mais il peut y avoir une<br />
personne du réseau familial qui rejoint<br />
l'entreprise de combattre contre ces<br />
"Boches".<br />
Ils cherchaient simplement à virer ces<br />
hommes-là et arrêter le conflit par la force<br />
mais pas seulement...Ils rejoignaient le<br />
combat pour défendre leur nation et/ou pour<br />
se sentir utile à cette guerre lorsqu'on se<br />
faisait refuser au front ! Il y avait toujours<br />
matière à travailler dans la Résistance.<br />
Comment est organisée la Résistance ?<br />
La Résistance semble, de loin, être une<br />
organisation mal gérée et qui vit au coup de<br />
tête ! Pourtant, elle était très bien organisée,<br />
elle fonctionne comme toute entreprise, un<br />
directeur général (Jean Moulin), des maquis<br />
où restent les résistants pendant leurs<br />
interventions ou entre chacune d'elles ! Et<br />
entre les dirigeants et les résistants euxmêmes,<br />
des messagers, des adolescents à<br />
vélo passent des messages entre deux<br />
maquis proches. Sinon, l'utlisation de la<br />
Poste avec des lettres en language codé !<br />
L'utilisation de lettres non-codées a d'ailleurs<br />
conduit à l'arrestation de Jean Moulin.<br />
LES JUIFS
La Résistance<br />
Les moyens d'actions<br />
L<br />
a<br />
Résistance a su appliquer plusieurs formes d'action qui étaient longues ou<br />
courtes. Une des plus connus est de se renseigner, d'écouter la radio BBC, de<br />
faire passer les informations jugées importantes; écoutés les conversations<br />
du village... Ceci mène à une action brève : un sabotage, un attentat. La<br />
diffusion d'idée et la manifestation sont aussi des actes de résistance.Le refus<br />
de participer au STO était courant chez les résistants jusqu'à 1943.<br />
Les risques<br />
Seuls, ils étaient souvent livrés à eux-mêmes car les populations voisines avaient peur<br />
pour leur propre survie et apeurés par les ripostes allemandes, les Alliés sont arrivés<br />
tardivement et ont donc laissé les résistants désarmés face à tant de travail!Internes à<br />
la Résistance, de nombreux conflits apparaissent, les communistes n'étaient pas d'accord<br />
avec les non-communistes, les stratégies proposées divergeaient et souvent éclataient<br />
d'énormes débats longs et épineux.Les risques étant qu'ils pouvaient à tout moment mourir!<br />
D'une manière rapide ou très lente !La Gestapo et la Milice les recherchaient activement<br />
(comme Jean Moulin) et faisaient tous pour avoir des renseignements : brulures, coups,<br />
violences mentales (faire imaginer des choses horribles), tuer leurs familles, les couper...<br />
La violence menait le plus souvent la dénonciation sauf cas particuliers qui finissaient, le<br />
plus souvent, tués.Ils vivaient donc avec la boule au ventre au quotidien et devaient vivre<br />
éloigner de leurs familles pour leur éviter des ennuis ! Le livre une année douce-amère par<br />
exemple peut entrer dans le cadre de cette résistance ! En effet, ici, le personnage<br />
principal est un jeune résistant qui tombera amoureux d'une juive ! Outre l'histoire d'amour,<br />
nous avons ici un récit complet avec des descriptions précises d'actions menées par la<br />
Résistance dans les maquis.Leur crainte était de se faire retrouver ! Ils étaient, eux, dans<br />
un village de Résistance et n'avaient aucun souci à se faire quant au dénoncent! Ce qui<br />
était loin d'être le cas pour tous.Les risques étaient donc de se faire prendre et de se<br />
faire violenter pour cracher des noms, la peur aussi que leurs familles soient tuées et<br />
qu'ils perdent tous. Qu'ils soient envoyés en camp de travail ou qu'ils soient amenés à tuer<br />
d'autres personnes par obligations. C'est pour cela que la résistance active était quelque<br />
chose de difficile à assumer contrairement à la résistance passive qui est plus simple et<br />
tout autant bénéfique<br />
La résistance passive est le fait de garder des Juifs chez soi, passer les messages, donner<br />
du matériel, mentir aux autorités...<br />
LA RESISTANCE
Le sabotage de rails de train est celui aue l'on<br />
connaît le plus mais il y en a d'autre...<br />
Les actions de sabotage ont eu des formes<br />
et des cibles très différentes : mise hors<br />
service de lignes à haute tension alimentant<br />
des usines, sabotage des transformateurs<br />
alimentant les centrales électriques,<br />
destruction de locomotives, introduction de<br />
limaille dans les boîtes à graisse des freins,<br />
déboulonnage des rails, sabotage des<br />
écluses afin de paralyser les transports<br />
fluviaux, disparition simultanée d'une pièce<br />
essentielle de telle machine et du stock des<br />
pièces de rechange, sabotage des câbles<br />
téléphoniques...<br />
LA RESISTANCE
Jean Moulin<br />
INFO<br />
GENERAL<br />
Jean Moulin, né le 20 juin<br />
1899 à Béziers et mort le 8<br />
juillet 1943 près de Metz, est<br />
un haut fonctionnaire (préfet<br />
d'Eure-et-Loir) et résistant<br />
français.<br />
Refusant l'occupation<br />
nazie, il rejoint en<br />
septembre 1941,<br />
l'organisation de résistance<br />
la France libre à Londres. Il<br />
est reçu par Charles de<br />
Gaulle à qui il fait un compte<br />
rendu de l’état de la<br />
Résistance en France et de<br />
ses besoins, notamment<br />
financiers et en armement.<br />
À l'issue de quelques<br />
entretiens, il est envoyé à<br />
Lyon par Charles de Gaulle<br />
pour unifier les mouvements<br />
de la Résistance. Il est<br />
arrêté à Caluire-et-Cuire, le<br />
21 juin 1943 et conduit au<br />
siège de la Gestapo à Lyon<br />
où il est torturé; il est ensuite<br />
transféré à la Gestapo de<br />
Paris. Il meurt dans le train<br />
peu avant le passage de la<br />
frontière, le 8 juillet 1943.<br />
Son décès est enregistré en<br />
gare de Metz.<br />
Il dirigea le Conseil national<br />
de la Résistance durant la<br />
Seconde Guerre mondiale.<br />
Il est souvent considéré<br />
comme l'un des principaux<br />
héros de la Résistance. Il<br />
est nommé général de<br />
brigade lors de la Libération,<br />
puis général de division en<br />
novembre 1946.<br />
Un cénotaphe lui est dédié<br />
au Panthéon où se trouvent<br />
les tombeaux des grands<br />
hommes de la République<br />
française. Son corps n'a<br />
jamais été identifié avec<br />
certitude, et l'urne transférée<br />
au Panthéon ne contient<br />
que les « cendres<br />
présumées de Jean Moulin<br />
».<br />
“Je ne savais pas que c'était si simple de<br />
faire son devoir quand on est en danger. ”<br />
Le lundi 21 juin 1943, vers 15 heures, du haut de Castellane<br />
à Caluire, sortant de trois tractions avant noires, beaucoup<br />
d’hommes de la Gestapo commandés par Klaus Barbie encerclent<br />
la maison du Docteur Dugoujon, place Castellane, à Caluire et<br />
Cuire, près de Lyon, où se tient une réunion clandestine de la<br />
résistance organisée avec Jean Moulin. L’objet de cette réunion<br />
de Caluire, était pour Jean Moulin de rencontrer des responsables<br />
de la résistance pour décider de la personne qui sera à la tête<br />
de l’Armée Secrète car son ancien gérant vient d’être décapitée<br />
par l’arrestation du général Delestraint le 9 juin 1943 à Paris. Ce<br />
rendez-vous à Caluire fut un désastre pour Jean Moulin qui fut<br />
en retard de trois quarts d’heure à cette consultation du Docteur<br />
généraliste Dugoujon ; la gestapo, prévenue, sera elle aussi en<br />
retard... Un seul des huit résistants parviendra sans mal à<br />
s’échapper : René Hardy. Il y a de grande chance que ce soit lui<br />
qui ait vendu la mèche... Les sept autres sont transférés à la prison<br />
Montluc de Lyon.<br />
Le 25 juin, avec l'utilisation de l'extreme violence, Klaus Barbie<br />
parvient à définir l’identité de "Max", Jean Moulin, qui est transféré<br />
à Paris à la fin du mois. Cet homme qui ne parlera pas, même sous<br />
la torture, meurt des horribles coups infligés par la Gestapo, le 8<br />
juillet 1943, en gare de Metz ou de Francfort, lors de son transfert<br />
par train à Berlin qui le conduit vers les camps de concentration.<br />
- REBEL<strong>LYON</strong>.INFO -<br />
Assisté par ce site et par les enregistrements vocaux au Mémorial<br />
(vérification)<br />
- WIKIPEDIA.ORG -<br />
JEAN MOULIN
Jean Moulin<br />
Grand Résistant<br />
J<br />
ean<br />
Moulin est un résistant français biterrois, né en 1899. Il va<br />
participer à la fin de la Première Guerre Mondiale et va<br />
continuer ses études pour obtenir une license de droit en<br />
1921. Et va continuer dans cette branche-là en Savoie et à<br />
Albertville de 1922 à 1930<br />
Il sera, à l'époque, le plus jeune sous-préfet français. (1930)<br />
Il va ensuite rejoindre les administrations préfectorales en tant que Chef de cabinet du<br />
préfet de la Savoie, en 1922. Et va continuer dans cette branche-là à Albertville de 1925 à<br />
1930 Il sera,à l'époque, le plus jeune sous-préfet français.<br />
Pendant qu'il travaille dans les services préfectoraux, il va aussi dessiner et publier de<br />
nombreuses caricatures et dessins pour "Le Rire" sous un pseudonyme.<br />
Il va se marier en 1926 avec Marguerite Cerruti mais va divorcer deux années plus tard<br />
! En 1930, il est toujours dans un service de préfecture, celle de Châteaulin. Ilva de cette<br />
manière, gravir les échelons en faisant plusieurs cabinet de préfets ! Il sera préfet en 1937,<br />
le plus jeune, dans l'Aveyron. Il finira par être renvoyé en 1940 par le gouvernement de<br />
Vichy pour un motif de non signature de texte mensongers. Il va, missionné par Charles de<br />
Gaulles, réussir à rassembler les résistants de la zone libre et mener des actions. Son QG<br />
installé à Lyon et va étonner tous le monde par sa posture imperceptible !<br />
Jean Moulin va vite devenir un homme recherché et va mettre en place des journaux<br />
clandestins (vu précedemment) et va vite se retrouver sans argent, sans armes et en<br />
manque de personnes.<br />
Plus tard, Jean Moulin va réussir à ouvrir trois journaux clandestins (Combat, Franc-tireur<br />
et Libération) et a décidé, non sans mal, d'un chef pour l'Armée Secrète. Le général<br />
Delestraint rejoint l'aventure !<br />
Il va de nouveau rejoindre Charles de Gaulle à Londres et va revenir en France avec une<br />
nouvelle mission concernant le CNR.<br />
Quelques semaines plus tard, Delestraint est tué et Jean Moulin doit le remplacer, une<br />
réunion est organisée entre le 20 et le 21.<br />
La date, celle du 21, sera la date où la Gestapo et Klaus Barbie viendront les récuperer<br />
avec tant de facilité que cela paraît louche...<br />
La suite, on la connaît, il est torturé et meurt sur le trajet France-Allemagne<br />
JEAN MOULIN
OBJETS D'ETUDES<br />
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OBJETS D'ETUDE
Amen. est un film franco-germano-roumain,<br />
d'après Le Vicaire de Rolf Hochhuth. Réalisé<br />
par Costa-Gavras, Sorti en 2002, nommé<br />
sept fois à la 28e cérémonie des César, et<br />
obtenu celui du meilleur scénario original ou<br />
adaptation en 2003.<br />
Ce film prouve bien que même les<br />
participants à la Shoah ne savaient pas tous<br />
!<br />
Kurt ignorait l'utilité du Zyklon B mais leur a<br />
tout de même fournit pour accomplir sa<br />
mission. Le retournement de situation a fait<br />
que Kurt comprit l'entourloupe et se dépecha<br />
de se plaindre au Vatican afin de lancer un<br />
appel àl'aide par le Pape!<br />
Les douches semblaient rester des douches<br />
même de très loin ! Ils ont donc pu continuer<br />
grâce à ses subtilités, à récuperer des<br />
éléments pour continuer le massacre.<br />
Le film<br />
Durant la Seconde Guerre mondiale, un<br />
officier allemand de la SS, chimiste<br />
fournissant les camps en Zyklon B, Kurt<br />
Gerstein, cherche à alerter le Vatican du<br />
génocide dont les Juifs sont alors victimes.<br />
Ricardo Fontana, jeune jésuite conseiller<br />
auprès du nonce apostolique en poste à<br />
Berlin et dont la carrière s'annonce<br />
prometteuse, lui prête l'oreille. Ils se rendent<br />
à Rome, Ricardo pensant que le fait que son<br />
père soit très haut placé dans la hiérarchie<br />
laïque du Vatican les aidera à convaincre Pie<br />
XII de la nécessité d'une condamnation sans<br />
ambiguïté des crimes nazis à l'égard des<br />
Juifs. Mais leurs initiatives pour interrompre la<br />
Shoah ne trouveront pas d'écho auprès des<br />
hautes autorités étrangères ou religieuses.<br />
De désespoir, et en signe de révolte devant la<br />
passivité de la hiérarchie catholique, Ricardo<br />
Fontana part pour Auschwitz, y trouver la<br />
mort avec les Juifs romains lorsque ceux-ci<br />
sont raflés malgré l'arrangement trouvé par le<br />
pape (qui pensait avoir acheté leur protection<br />
en échange de 50 kg d'or collecté par les<br />
Juifs). Quant à Kurt Gerstein, il tente en vain<br />
de faire sortir son ami jésuite du camp<br />
d'extermination. Il finira inculpé de crimes de<br />
guerre par les Alliés à la fin de la guerre, car<br />
ceux-ci ne peuvent croire en sa bonne foi. Ce<br />
qui n'est pas le cas du médecin commandant<br />
du camp d'extermination, « bon catholique<br />
», qui fera jouer ses relations au Vatican et<br />
obtiendra par leur intermédiaire un visa pour<br />
l'Argentine.<br />
Titre : Amen.<br />
Réalisation : Costa-Gavras Scénario : Costa-<br />
Gavras, Jean-Claude Grumberg, d'après la<br />
pièce Le Vicaire (Der Stellvertreter) de Rolf<br />
Hochhuth<br />
Montage : Yannick Kergoat Production :<br />
Claude Berri, Pierre Grunstein, Andrei<br />
Boncea (en) et Michèle Ray-Gavras<br />
Pays d'origine : Allemagne, Roumanie et<br />
France<br />
Genre : Drame<br />
Durée : 135 minutes<br />
- ALLOCINE.FR -<br />
FILM AMEN.
Conclusion<br />
Mes ressentis<br />
L<br />
a<br />
journée à Lyon s'est passée sans souci majeur si ce<br />
n'est les sept arrêts de bus et notre retard final ! Mais<br />
cela en vallaît la peine car cette sortie m'a ouvert les<br />
yeux sur les conditions de vie aue je savais difficile<br />
mais pas autant que ce qu'elles étaient dans la réalité!<br />
Le <strong>CHRD</strong> ainsi que la guide ont été incroyablement accueillants et ont eu<br />
l'air d'apprécier notre présence. La guide en elle-même a su nous captiver<br />
tout le long de la visite et a aussi permis de répondre aux interrogations que<br />
nous aurions dû soulever plus tard lors de l'écriture de ce rapport.<br />
Elle a pu rendre une série de panneaux intéressants et faire de cette matinée<br />
une réussite !Je tiens donc à remercier et un grand bravo à la reconstitution<br />
des éléments de ce musée !<br />
Le mémorial était un moment plus calme et où le moment était plus matière<br />
à ne plus écouter ! MAIS la personne qui nous a fait découvrir cette villa était<br />
impressionemment éveillée et elle nous a vite secoué et aussitôt, parler de<br />
Jean Moulin, du 21 juin 1943 et de cette arrestation qui reste un des éléments<br />
majeurs pour laquelle Caluire-et-Cuire est connue<br />
Le fait que tout cela soit rangé, classé et exposé et que certains éléments<br />
sont mis en scène rend la visite plus fluide, sans besoin de faire des aller/<br />
retour et permet d'aborder la chose de manière chronologique et d'éviter<br />
d'être perdu et de garder un maximum de souvenir.<br />
Cette mise en place permet aussi de, avec l'ambiance, rendre la visite plus<br />
"réaliste", comme si l'on était présent...<br />
<strong>LYON</strong>, 9 Janvier 2018