CHRD-MEMORIAL-LYON_Hors-serie (1)

La Résistance
Les moyens d'actions
L
a
Résistance a su appliquer plusieurs formes d'action qui étaient longues ou
courtes. Une des plus connus est de se renseigner, d'écouter la radio BBC, de
faire passer les informations jugées importantes; écoutés les conversations
du village... Ceci mène à une action brève : un sabotage, un attentat. La
diffusion d'idée et la manifestation sont aussi des actes de résistance.Le refus
de participer au STO était courant chez les résistants jusqu'à 1943.
Les risques
Seuls, ils étaient souvent livrés à eux-mêmes car les populations voisines avaient peur
pour leur propre survie et apeurés par les ripostes allemandes, les Alliés sont arrivés
tardivement et ont donc laissé les résistants désarmés face à tant de travail!Internes à
la Résistance, de nombreux conflits apparaissent, les communistes n'étaient pas d'accord
avec les non-communistes, les stratégies proposées divergeaient et souvent éclataient
d'énormes débats longs et épineux.Les risques étant qu'ils pouvaient à tout moment mourir!
D'une manière rapide ou très lente !La Gestapo et la Milice les recherchaient activement
(comme Jean Moulin) et faisaient tous pour avoir des renseignements : brulures, coups,
violences mentales (faire imaginer des choses horribles), tuer leurs familles, les couper...
La violence menait le plus souvent la dénonciation sauf cas particuliers qui finissaient, le
plus souvent, tués.Ils vivaient donc avec la boule au ventre au quotidien et devaient vivre
éloigner de leurs familles pour leur éviter des ennuis ! Le livre une année douce-amère par
exemple peut entrer dans le cadre de cette résistance ! En effet, ici, le personnage
principal est un jeune résistant qui tombera amoureux d'une juive ! Outre l'histoire d'amour,
nous avons ici un récit complet avec des descriptions précises d'actions menées par la
Résistance dans les maquis.Leur crainte était de se faire retrouver ! Ils étaient, eux, dans
un village de Résistance et n'avaient aucun souci à se faire quant au dénoncent! Ce qui
était loin d'être le cas pour tous.Les risques étaient donc de se faire prendre et de se
faire violenter pour cracher des noms, la peur aussi que leurs familles soient tuées et
qu'ils perdent tous. Qu'ils soient envoyés en camp de travail ou qu'ils soient amenés à tuer
d'autres personnes par obligations. C'est pour cela que la résistance active était quelque
chose de difficile à assumer contrairement à la résistance passive qui est plus simple et
tout autant bénéfique
La résistance passive est le fait de garder des Juifs chez soi, passer les messages, donner
du matériel, mentir aux autorités...
LA RESISTANCE