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Vital Actuel décembre 2015

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Joyeuses Fêtes!<br />

<strong>Vital</strong> AG vous adresse ses<br />

meilleurs voeux pour la<br />

nouvelle année.<br />

Décembre <strong>2015</strong><br />

<strong>Vital</strong> Aktuell


Sommaire<br />

Actualité de l‘entreprise<br />

Page 3<br />

Un vent de fraîcheur souffle sur <strong>Vital</strong> AG<br />

Alimentation<br />

Pages 4 + 5<br />

Alimentation des truies en phase de transit<br />

Pages 6 + 7<br />

Les porcelets doivent boire très tôt beaucoup de<br />

colostrum<br />

Pages 8 + 9<br />

La préparation au vêlage: la clé du succès<br />

Pages 10 + 11<br />

Elevage intensif des veaux: gage de santé et<br />

performances élevées<br />

Chères Lectrices, chers Lecteurs,<br />

La fin de l‘année <strong>2015</strong> approche à grands<br />

pas. Pour <strong>Vital</strong> et ses collaborateurs, cette année<br />

qui s‘achève a été, une fois de plus, un<br />

succès. Nous avons atteint la majeure partie<br />

de nos objectifs malgré un marché difficile. Ce<br />

qui nous permet de voir l‘avenir avec confiance:<br />

nous saurons maîtriser les défis qui nous<br />

attendent.<br />

Si nous pouvons nous réjouir de nos bons résultats,<br />

c‘est d‘abord à vous, chères lectrices<br />

et chers lecteurs, que nous le devons. Nous ne<br />

pouvons évoluer et nous améliorer d‘année en<br />

année que grâce à la fidélité de nos clients et<br />

de nos partenaires commerciaux. Nous profitons<br />

largement de votre précieuse collaboration<br />

et nous vous en sommes très reconnaissants.<br />

Pour parachever l‘année, voici encore le troisième<br />

et dernier numéro de notre magazine<br />

clients „<strong>Vital</strong>-Aktuell“. Je suis convaincu que<br />

vous y trouverez, une fois de plus, un ou des<br />

articles intéressants, susceptibles de contribuer<br />

à la réussite de votre production.<br />

Et comme toujours, en <strong>décembre</strong>, je vous remercie<br />

très sincèrement de votre agréable coopération<br />

tout au long de ces 12 mois. Je vous<br />

souhaite, à vous-mêmes, à vos proches et à<br />

vos collaborateurs, de joyeuses fêtes et une année<br />

2016 aussi heureuse que prospère.<br />

Bien du plaisir à la lecture de notre „<strong>Vital</strong> Aktuell“!<br />

Marc Bonorand<br />

2 <strong>Vital</strong> Aktuell <strong>décembre</strong> <strong>2015</strong>


Actualité de l‘entreprise<br />

Un vent de fraîcheur souffle sur<br />

<strong>Vital</strong> AG<br />

Markus Pitschen, ing. dipl. agr. EPF, a rejoint notre dynamique équipe le 1er octobre dernier<br />

comme responsable régional pour la Suisse centrale. Markus, je te prie de te présenter:<br />

Je suis originaire de la région de Bâle mais je vis<br />

depuis longtemps en Suisse centrale (Ebikon), avec<br />

ma famille (Myriam, ma femme, et mes fils Jonas<br />

et David). Après mes études d‘agronomie à l‘EPF<br />

de Zurich, ma carrière professionnelle m‘a amené<br />

à l‘industrie de l‘alimentation animale, soit dans<br />

une entreprise où j‘ai travaillé plus de 30 ans. Par<br />

expérience, je peux dire que cette branche est extraordinairement<br />

complexe. J‘ai donc suivi différents<br />

producteurs d’aliments à la ferme et clients<br />

d‘aliments auxquels je proposais une vaste gamme<br />

de produits et de prestations individuelles. Ces<br />

contacts m‘ont permis de nouer des relations personnelles<br />

qui dépassent largement le cadre professionnel<br />

et qui, je l‘espère, se poursuivront!<br />

Dans le cadre de l‘optimisation de l‘assortiment<br />

d’aliments que l‘entreprise élargissait constamment,<br />

j‘ai suivi avec intérêt l‘évolution des prix<br />

des matières premières et le développement des<br />

exigences envers la qualité et les teneurs nutritionnelles<br />

des aliments. En tant que responsable<br />

de la gestion de la qualité, j‘ai aussi expérimenté<br />

l‘importance des processus détaillés internes à la<br />

firme, des différents secteurs (service externe – administration<br />

– production – vente).<br />

expérience professionnelle m‘aidera à maîtriser les<br />

défis qui m‘attendent.<br />

Que fais-tu pendant tes loisirs?<br />

Je suis un passionné de vol à voile! Pouvoir contempler<br />

depuis le ciel nos paysages magnifiques<br />

et tellement variés, est une sensation fantastique.<br />

Comme l‘a si bien dit Frederik May, dans l‘une<br />

de ses chansons: „…. Et alors ce qui nous semble<br />

grand et important deviendrait soudain futile<br />

et petit!“ Et: tout l‘or du monde ne vaut pas une<br />

telle expérience! J‘aime bien aussi slalomer sur les<br />

pistes de ski, avec nos deux fils (19 / 16), en hiver.<br />

Markus, nous te souhaitons beaucoup de plaisir et<br />

de satisfactions dans l‘équipe <strong>Vital</strong>.<br />

Blaise Perrey<br />

Qu‘est-ce qui t‘a amené chez <strong>Vital</strong> AG?<br />

Il est plutôt inhabituel de relever un nouveau défi<br />

professionnel à près de 60 ans. Mais aussitôt la<br />

décision prise, les contacts prometteurs ne se sont<br />

pas fait attendre. J‘ai appris que plusieurs collaborateurs<br />

de <strong>Vital</strong> AG s‘intéressaient beaucoup à<br />

moi et me portaient une certaine considération. La<br />

chose n‘allait pas de soi et m‘a beaucoup impressionné.<br />

Je suis impatient de prendre mes nouvelles responsabilités<br />

et j‘espère, naturellement, que ma longue<br />

<strong>Vital</strong> Aktuell <strong>décembre</strong> <strong>2015</strong> 3


Alimentation<br />

Alimentation des truies en phase de<br />

transit<br />

Christian Jaun, ing. agr. HTL, Service technique <strong>Vital</strong>, Suisse centrale<br />

La phase de transit – soit la période qui précède et qui suit la mise bas – est caractérisée<br />

par différents changements physiologiques. Pendant ce laps de temps, on modifie également<br />

le régime alimentaire des truies. L‘alimentation restrictive de la phase de gestation<br />

cède le pas à une alimentation intensive pendant la lactation. Mais quel est le bon régime<br />

préparatoire?<br />

L‘alimentation de transit doit contribuer à minimaliser<br />

les pertes, favoriser une bonne lactation<br />

et augmenter l‘ingestion pendant la lactation. Il<br />

faut compter environ 3.2 kg d‘aliment pour truies<br />

gestantes pour couvrir les besoins, quelques jours<br />

avant la mise bas. Pour pouvoir produire le plus<br />

vite possible au moins dix litres de lait par jour<br />

après la mise bas, la truie doit ingérer plus de six<br />

kg d‘aliment par jour. Le déficit ne doit pas être<br />

trop important durant cette période. En d‘autres<br />

termes: plus les besoins sont couverts rapidement,<br />

plus la production laitière sera élevée pendant toute<br />

la phase d‘allaitement, et moins la truie perdra<br />

de substance corporelle.<br />

Un régime intelligemment formulé pour la phase<br />

de transit et la phase de lactation est axé sur les<br />

besoins des truies; il soutient l‘activité de l‘estomac<br />

et améliore l‘ingestion alimentaire, en particulier<br />

durant la première semaine de l‘allaitement.<br />

Plusieurs stratégies alimentaires<br />

Un changement abrupt d‘aliment après la mise<br />

bas va poser problème. Il doit être évité surtout<br />

si l‘aliment présente des différences significatives<br />

concernant l‘odeur, le goût et la structure. Il convient<br />

donc d‘utiliser le même aliment dès les 6<br />

derniers jours qui précèdent la mise bas et les premiers<br />

jours qui la suivent. La stratégie alimentaire<br />

en phase de transit se décline en quatre variantes<br />

(graphique 1).<br />

Stratégie alimentaire pendant la mise bas<br />

Variante 1 Aliment gestation Aliment lactation<br />

Variante 2 Aliment gestation Aliment lactation<br />

Variante 3 Aliment gestation Aliment lactation<br />

Variante 4<br />

Aliment gestation<br />

Aliment lactation<br />

Semaine<br />

-3 -2 -1 Mise bas 1 2<br />

3<br />

Aliment gestation<br />

Aliment de transit<br />

Top-Dressing<br />

Aliment lactation<br />

Graphique 1: Quatre stratégies alimentaires possibles, pendant la mise bas<br />

4 <strong>Vital</strong> Aktuell <strong>décembre</strong> <strong>2015</strong>


Alimentation<br />

La variante 1 est probablement la plus fréquente.<br />

Elle est très pratique: on emploie l‘aliment<br />

d‘allaitement dès l‘arrivée des truies dans les maternités.<br />

Cette variante implique une observation<br />

constante et une bonne connaissance des animaux.<br />

L‘ajout éventuel de différents aliments ou<br />

préparations peut être judicieux ici – voir la variante<br />

4 avec un top dressing. Top dressing signifie:<br />

distribution d‘un aliment complémentaire spécial<br />

en complément à l‘aliment pour truies gestantes<br />

ou l‘aliment d‘allaitement.<br />

Eviter la constipation<br />

Il est absolument impératif d‘éviter la constipation.<br />

Car rien n‘est plus problématique qu‘une constipation<br />

avant et après la mise bas. Des retards de<br />

mise bas et des cas de fièvre de lait sont souvent<br />

imputables à la constipation. Mais pour garantir<br />

une digestion régulière, il faut donner non seulement<br />

des rations appropriées d‘aliment mais aussi<br />

suffisamment de fibres aptes à gonfler. Un ajout<br />

de fibres aptes à gonfler à l‘aliment d‘allaitement<br />

peut donc être intéressant. Les effets diététiques importants<br />

de ces fibres, surtout lors de la mise bas,<br />

découlent du remplissage (souhaité) de l‘intestin et<br />

du transit régulier des aliments. En fin de compte,<br />

les truies sont ainsi moins sujettes à la fièvre de lait.<br />

En général, les effets précités se déploient surtout<br />

dans la variante 2: aliment de gestation usuel<br />

au-delà de la date de la mise bas et passage à<br />

l‘aliment de lactation seulement quelques jours<br />

plus tard. L‘aliment de gestation ordinaire contient<br />

relativement peu d‘énergie. Mais il est riche en<br />

fibres qui stimulent la digestion. En outre, aucun<br />

stress lié à un changement de régime ne vient encore<br />

perturber les truies au moment de leur relogement<br />

en nurserie.<br />

Aliment de préparation à la mise bas<br />

Les aliments de préparation à la mise bas ou les<br />

aliments de transit (variante 3) sont plus rarement<br />

utilisés. Souvent en raison de certaines difficultés<br />

liées aux équipements techniques ou au stockage.<br />

Ces aliments sont expressément formulés selon les<br />

besoins et les substances actives nécessaires. Le<br />

rapport cations-anions est aussi parfois influencé.<br />

Ces aliments contiennent, entre autres, des fibres<br />

aptes à gonfler, de l‘orge, des graines de lin et<br />

du dextrose mais aussi des mélanges d‘acides, des<br />

minéraux et des acides aminés.<br />

La bonne stratégie alimentaire peut varier en fonction<br />

de la porcherie et des préférences de l‘éleveur.<br />

Elle doit convenir à l‘éleveur et aux truies, quel<br />

que soit le système appliqué. En cas de problèmes<br />

fréquents, la stratégie doit être réexaminée et adaptée<br />

en fonction des performances et des possibilités<br />

techniques.<br />

Points importants pour l'alimentation en<br />

phase de transit:<br />

• pas de changement de régime lors de la mise bas<br />

• éviter la constipation<br />

• utiliser des aliments irréprochables quant à l'hygiène<br />

• éviter le stress<br />

• adapter la stratégie alimentaire et la revoir périodiquement<br />

Transférer à temps<br />

Les naisseurs qui n‘utilisent pas l‘aliment de gestation<br />

au-delà de la mise bas mais emploient soit un<br />

aliment de lactation soit un aliment de préparation<br />

à la mise bas, doivent procéder au changement de<br />

régime à temps, lorsqu‘ils relogent les truies dans<br />

la nurserie. Les truies ont ainsi assez de temps pour<br />

s‘habituer à leur nouvel aliment avant de mettre<br />

bas.<br />

<strong>Vital</strong> Aktuell <strong>décembre</strong> <strong>2015</strong> 5


Alimentation<br />

Les porcelets doivent boire très tôt<br />

beaucoup de colostrum<br />

Blaise Perrey, Dr. ing.-agr. EPF, Responsable Département Nutrition<br />

Le nombre de porcelets vendus par truie détermine la rentabilité. L‘ingestion précoce d‘une<br />

quantité suffisante de colostrum est un élément clé de la survie des porcelets. Les 72 premières<br />

heures de vie sont cruciales.<br />

Nos truies modernes sont très fertiles. Malheureusement,<br />

plus la taille des portées est grande, plus il<br />

peut y avoir des pertes. Les morts par écrasement<br />

et par inanition sont les plus fréquentes. Ces deux<br />

causes ne s‘excluent pas mutuellement, mais l‘une<br />

suit l‘autre. Elles sont les conséquences d‘une baisse<br />

de la température corporelle (hypothermie) et<br />

d‘un manque d‘énergie (hypoglycémie).<br />

Causes de l‘hypothermie<br />

L‘hypothermie a des causes directes et indirectes,<br />

d‘origine naturelle ou liées à la gestion.<br />

Les facteurs déclencheurs naturels sont propres à<br />

l‘espèce porcine. Le porcelet naît glabre et ses réserves<br />

énergétiques suffisent, au mieux, pour 12 à<br />

17 heures. La truie ne lèche pas sa progéniture.<br />

Le porcelet nouveau-né doit donc se dégager luimême<br />

des membranes fœtales. Il reste longtemps<br />

mouillé.<br />

L‘hypothermie d‘origine indirecte découle d‘un<br />

déroulement perturbé de la mise bas ou de<br />

l‘immaturité des porcelets. Normalement, les porcelets<br />

naissent à intervalles de 15 – 20 minutes. La<br />

mise bas dure donc 3 – 4 heures. Si elle se prolonge,<br />

il faut s‘attendre à ce que certains porcelets<br />

souffrent d‘un déficit d‘oxygénation (hypoxie). Ces<br />

porcelets sont souvent engourdis et désorientés.<br />

Abandonnés à leur sort, ils risquent la mort.<br />

Les porcelets qui naissent au cours du dernier tiers<br />

de la mise bas sont particulièrement menacés. Leur<br />

cordon ombilical peut se déchirer prématurément<br />

pendant le travail. Dans l‘utérus, ils ne sont plus<br />

alimentés en oxygène.<br />

Les plus petits ne sont pas forcément immatures<br />

Un porcelet naît petit soit parce qu‘il ne s‘est pas<br />

bien développé dans l‘utérus, soit parce que la<br />

portée est nombreuse. Il est immature dans le premier<br />

cas, mature dans le second. Compte tenu de<br />

sa surface de peau relativement importante, le petit<br />

porcelet perd beaucoup de chaleur. Ses chances<br />

de survie sont limitées. En outre, il est défavorisé<br />

par rapport à ses frères et sœurs plus robustes,<br />

toujours prompts à lui disputer l‘accès aux tétines.<br />

Mesures de première urgence<br />

A sa naissance, le porcelet subit un important choc<br />

thermique. La différence de température entre<br />

l‘utérus et la maternité est, au mieux, de 15°C. On<br />

a vu que le porcelet reste mouillé à cause de ses<br />

enveloppes fœtales: sa température cutanée peut<br />

perdre 8 à 10°C en quinze minutes. La lutte pour<br />

sa survie commence!<br />

Un sol bien isolé, un nid couvert avec une température<br />

au sol de 31°C, une prévention efficace<br />

des courants d‘air et le séchage des porcelets permettent<br />

d‘atténuer ce choc. On évitera aussi de recouvrir<br />

le sol avec des matériaux pouvant entraver<br />

la locomotion des nouveau-nés.<br />

Le colostrum: la source d‘énergie et d‘immunité<br />

Un porcelet ne peut survivre que s‘il boit très vite du<br />

colostrum. Quelques heures après la naissance, le<br />

colostrum est la seule source d‘énergie à même<br />

d‘assurer la thermorégulation du porcelet dont les<br />

maigres réserves endogènes sont déjà épuisées. Le<br />

nouveau-né ne possède pas d‘immunoglobulines<br />

qui l‘immuniseraient contre les maladies. Seul le<br />

colostrum lui donne cette immunité dite passive<br />

qui doit lui suffire pour 3 à 4 semaines. Le temps<br />

nécessaire au développement de son système immunitaire<br />

actif!<br />

6 <strong>Vital</strong> Aktuell <strong>décembre</strong> <strong>2015</strong>


Alimentation<br />

Pour qu‘un porcelet survive au cours de ses 72<br />

premières heures, et grandisse ensuite de manière<br />

optimale, il doit très vite ingérer au moins 200g de<br />

colostrum (figure 1).<br />

30<br />

25<br />

20<br />

15<br />

10<br />

5<br />

0<br />

Pertes de porcelets (%)<br />

Prise de colostrum (g)<br />

Graphique 1: L‘ingestion de colostrum réduit<br />

nettement les pertes de porcelets.<br />

Source: FERRARI et al. 2014, de SUS 5/<strong>2015</strong><br />

Colostrum: production et qualité<br />

Le colostrum est la première sécrétion des glandes<br />

mammaires, jusqu‘à 24 heures après la mise bas.<br />

La production colostrale est individuelle et génétiquement<br />

déterminée; elle varie beaucoup d‘une<br />

truie à l‘autre. Elle atteint en moyenne près de 3.3<br />

à 3.7 kg par truie, mais fluctue de 1 à plus de<br />

6 kg. D‘ordinaire, dès leur quatrième mise bas,<br />

les truies produisent moins de colostrum que leurs<br />

congénères plus jeunes.<br />

Patoral® Porcelet stimule la vitalité des porcelets<br />

La vivacité détermine la survie! Des porcelets vifs<br />

tètent plus souvent, occupent les meilleures tétines<br />

et se montrent plus agiles.<br />

Leur risque d’écrasement<br />

par la truie est considérablement<br />

diminué. Entre deux<br />

tétées, ils dorment bien au<br />

chaud dans leur nid.<br />

Après au moins une première<br />

ingestion de colostrum,<br />

deux doses de Patoral® Porcelet<br />

dans les 24 heures permettent<br />

d‘accroître la vitalité<br />

de tous les porcelets. Patoral®<br />

Porcelet est une pâte<br />

consistante, riche en énergie,<br />

en immunoglobulines et<br />

en vitamines. Aux dires des éleveurs, les porcelets<br />

avalent très bien Patoral® Porcelet. Leur couleur<br />

rose est plus intense, leur poil est plus beau et surtout<br />

les plus petits sont plus vifs.<br />

Le colostrum est constamment disponible pendant<br />

un laps de temps oscillant entre 16 et 24 heures<br />

après la mise bas. Sa quantité ne dépend ni de<br />

l‘activité de succion des porcelets ni de la vitalité<br />

de la portée; elle reste constante. Cette importante<br />

notion montre que la quantité minimale nécessaire<br />

par porcelet ne peut pas toujours être atteinte en<br />

cas de portée nombreuse. Les derniers-nés et les<br />

porcelets faibles sont les premiers à en pâtir.<br />

De plus, la concentration d‘immunoglobulines<br />

présentes dans le colostrum diminue d‘un tiers<br />

dans les 12 heures suivant la mise bas, et de moitié<br />

après 24 heures. Et à ce moment-là, leur passage<br />

dans la circulation sanguine du porcelet est<br />

déjà restreint.<br />

Illustration 1: Patoral® Porcelet<br />

<strong>Vital</strong> Aktuell <strong>décembre</strong> <strong>2015</strong> 7


Alimentation<br />

La préparation au vêlage: la clé<br />

du succès<br />

Alain Chambaz, Dr. ing.-agr. EPF, Service technique <strong>Vital</strong>, Suisse romande<br />

Une bonne préparation avant le vêlage permet à la vache de bien commencer la lactation<br />

et à l’éleveur d’avoir moins de soucis !<br />

On parle de quoi?<br />

La période de préparation au vêlage concerne les<br />

3 semaines qui précèdent le vêlage. On vise à bien<br />

préparer la vache et la flore de la panse aux changements<br />

qui ont lieu abruptement lors du vêlage.<br />

Si la transition est réussie, la vache sera en forme<br />

après le vêlage, elle se lèvera toute seule et lèchera<br />

vigoureusement son veau, se nettoiera facilement<br />

et mangera bien. De plus, son veau aura de la vitalité<br />

et pourra boire un colostrum de qualité.<br />

A quoi ça sert?<br />

On sait maintenant que la plupart des maladies<br />

métaboliques connues des éleveurs (fièvre de lait,<br />

rétention placentaire, acétonémie, acidose) sont<br />

causées par une préparation inadaptée au vêlage.<br />

Il est donc très intéressant d’investir du temps et de<br />

l’argent pour cette phase cruciale.<br />

Comment faire?<br />

Il faut réunir toutes les conditions pour espérer obtenir<br />

un bon résultat. Il n’y a pas que l’alimentation<br />

qui joue un rôle mais aussi le confort de la vache.<br />

Le confort<br />

La vache est un animal fragile durant les 10 jours<br />

qui précèdent le vêlage. Il faut éviter de cumuler les<br />

stress qui vont affaiblir son immunité et sa capacité<br />

à bien surmonter la «compétition sportive» qu’est le<br />

vêlage. On ne déplace donc pas les animaux durant<br />

cette période. Soit les vaches intègrent le troupeau<br />

des laitières trois semaines avant, soit seulement<br />

après le vêlage. Cela dépend de l’âge de la<br />

vache ainsi que de son habitude à fréquenter la<br />

salle de traite, le DAC, les logettes etc. La meilleure<br />

solution est à évaluer au cas par cas. Souvent, on<br />

préfèrera intégrer les futures primipares assez vite<br />

au troupeau laitier car tout leur est nouveau et elles<br />

ne sont que peu sujettes au risque de fièvre de lait<br />

(même si la ration des laitières n’est pas forcément<br />

idéale au niveau des minéraux; bilan cations-anions).<br />

Par contre, les vaches en 3ème lactation et<br />

plus sont surtout à prémunir de la fièvre de lait. On<br />

cherchera à maitriser au mieux la ration de préparation<br />

et surtout la minéralisation.<br />

La vache avant le vêlage est plus lourde car elle<br />

porte le fœtus, le placenta et les liquides amniotiques.<br />

Il lui faut donc une couche qui amortit bien.<br />

Faites le test de vous laisser tomber à genoux sur la<br />

couche pour estimer le confort.<br />

L’alimentation<br />

L’alimentation avant le vêlage joue un grand rôle<br />

sur la bonne santé des vaches après le vêlage. La<br />

quantité ingérée est au moins aussi importante que<br />

la composition de la ration. En effet, une vache<br />

qui ne mange pas assez avant le vêlage ne mangera<br />

pas assez après le vêlage! Il faut donc des<br />

fourrages suffisamment appétibles pour ne pas<br />

freiner l’ingestion. On voit trop souvent des tas de<br />

foin très moyens (mouillés par la salive ou ayant<br />

pris l’odeur de l’écurie) plusieurs jours devant les<br />

crèches ou dans des râteliers à balle ronde. On<br />

jugera l’ingestion par le remplissage de la panse<br />

à gauche.<br />

La ration doit tenir compte des composants qui seront<br />

affouragés après le vêlage. Le but est d’habituer<br />

les micro-organismes de la panse afin que la ration<br />

soit efficacement digérée dès le vêlage (diminution<br />

des risques d’acétonémie et d’acidose).<br />

La minéralisation de la ration avant le vêlage est<br />

primordiale. Elle doit avant tout viser deux buts.<br />

Premièrement, renforcer l’immunité de la vache<br />

pour mieux supporter le stress du vêlage et enrichir<br />

le colostrum pour le veau. Deuxièmement,<br />

8 <strong>Vital</strong> Aktuell <strong>décembre</strong> <strong>2015</strong>


Alimentation<br />

elle doit aider à prévenir la fièvre de lait qui est<br />

la cause première des rétentions placentaires, des<br />

métrites, de l’acétonémie et l’acidose. Dans ce but,<br />

il faut tout d’abord choisir les fourrages les mieux<br />

adaptés pour cette période délicate. Des fourrages<br />

fortement purinés ne conviennent pas du tout.<br />

L’ensilage de maïs, en quantité correcte, les bouchons<br />

de maïs plante entière, les foins appétibles<br />

peu ou pas purinés, sont des fourrages à privilégier<br />

durant les trois semaines avant le vêlage.<br />

pour proposer une solution réaliste. Il faut une très<br />

bonne connaissance théorique pour que les mesures<br />

prises soient à la fois efficaces et praticables.<br />

En conclusion, il est indispensable de se pencher<br />

plus en détails sur les particularités de cette phase<br />

délicate mais cruciale qui conditionne la lactation<br />

et la longévité des vaches. Le technicien <strong>Vital</strong> est à<br />

même de chercher une solution avec vous sur votre<br />

exploitation.<br />

Illustration 1: minéraliser la ration avant vêlage!<br />

Economiser sur les minéraux durant cette période<br />

est une faute grossière qui se répercutera sur<br />

la lactation. Nous avons mis au point chez <strong>Vital</strong><br />

deux stratégies suivant les possibilités offertes sur<br />

les exploitations. La plus simple est de remplacer<br />

le sel minéral standard par un sel minéral spécial<br />

pour les vaches taries, le Qualifeed 872. Il est bien<br />

consommé par les vaches. L’autre stratégie consiste<br />

à donner un aliment expressément formulé pour<br />

la phase de préparation vêlage. Il est appétible et<br />

remplace les autres aliments. Il améliore le bilan<br />

cations-anions pour diminuer la fièvre de lait. Il<br />

renforce l’immunité de la vache et la richesse du<br />

colostrum. De plus, il est facile et simple à donner.<br />

La diversité des situations pour les vaches en préparation<br />

vêlage sur les exploitations nécessite une<br />

réflexion commune entre le technicien et l’éleveur<br />

<strong>Vital</strong> Aktuell <strong>décembre</strong> <strong>2015</strong> 9


Alimentation<br />

Elevage intensif des veaux: gage de<br />

santé et performances élevées<br />

Josef Huber, ing.-agr. EPF, Service technique <strong>Vital</strong>, Suisse centrale<br />

Les veaux sont les vaches laitières de demain. La génétique actuelle permet et exige de<br />

hauts croîts journaliers, pour un âge de 24 mois au premier vêlage, sans surcharge pondérale.<br />

Le nouveau plan alimentaire <strong>Vital</strong> „Elevage intensif des veaux“ vous présente les<br />

points de départ.<br />

L’utilisation de la programmation métabolique permet<br />

d’obtenir des productions de démarrage plus<br />

élevées et davantage de lait par lactation, sans<br />

risque pour la santé. Qui dit élevage plus intensif,<br />

dit quantités plus importantes de buvée et généreuses<br />

rations d‘aliment. Le résultat est un très<br />

bon développement et des génisses et des vaches<br />

robustes, dotées d‘une haute capacité d‘ingestion<br />

alimentaire.<br />

Illustration 1: Un joli petit veau<br />

Les pertes<br />

Des pertes de 5 à 10 % lors du vêlage et pendant<br />

l‘allaitement sont trop élevées. Elles découlent souvent<br />

d‘une inadéquation des rations pour vaches<br />

taries et d‘une complémentation insuffisante en minéraux<br />

et en substances actives pendant la phase<br />

transitoire. Conséquences: vêlage et démarrage<br />

difficiles, colostrum de qualité médiocre, veaux<br />

chétifs, dont le réflexe de succion est faible. En bref,<br />

des conditions impropres à une croissance saine.<br />

Remédier à l‘immunodéficience<br />

Le veau vient au monde sans protection immunitaire.<br />

Les germes environnementaux peuvent coloniser<br />

rapidement son intestin. Il est donc essentiel<br />

qu‘il boive 3 litres de colostrum dans les 3 heures<br />

dès sa naissance. Le taux d‘immunoglobulines diminue<br />

très vite, à chaque traite. Le veau doit constituer<br />

son système immunitaire: cela, exige beaucoup<br />

d‘énergie et dure au moins 3 semaines. Mais<br />

le lait de vache présente des carences importantes<br />

en fer et en substances actives. 50 g de <strong>Vital</strong> Immunobooster<br />

délayés dans la buvée fournissent ces<br />

microéléments indispensables. Grâce au nouveau<br />

complément au lait Qualifeed 305 Robusto, le<br />

veau boit de grandes quantités de lait et les digère<br />

parfaitement. Qualifeed 305 Robusto est très appétible<br />

et soluble. Il stimule le réflexe de succion et<br />

éveille l’appétit. Qualifeed 305 Robusto stabilise<br />

la digestion durant l’allaitement, équilibre la flore<br />

intestinale et améliore les performances.<br />

La programmation métabolique<br />

La programmation métabolique est une nouvelle<br />

notion basique en élevage bovin. Elle confirme que<br />

les veaux issus de vaches taries correctement nourries,<br />

élevés de manière intensive, fournissent ultérieurement<br />

de meilleures productions au démarrage<br />

et à vie. Car cette méthode stimule la croissance<br />

cellulaire et le développement des organes, y compris<br />

du tube digestif et du système mammaire. Selon<br />

les résultats de certaines études, les génisses<br />

élevées ainsi ont donné 500 à 1100 kg de lait en<br />

plus par lactation. Ces vaches sont plus robustes et<br />

en meilleure santé, elles ont plus d‘appétence et vivent<br />

plus longtemps que leurs congénères nourries<br />

de manière restrictive pendant l’élevage.<br />

10 <strong>Vital</strong> Aktuell <strong>décembre</strong> <strong>2015</strong>


Alimentation<br />

Quantités de buvée<br />

Les veaux ont besoin de beaucoup d‘énergie. Il<br />

s‘agit d‘augmenter rapidement la quantité de buvée<br />

à 8-10 l par jour, voire 15 l en allaitement ad<br />

libitum. En hiver et par temps venteux, il faut compter<br />

1-2 l de plus, pour les besoins d‘entretien. Allaiter<br />

les veaux trois fois par jour aux mêmes heures,<br />

est désormais la norme.<br />

Sevrer trop tôt (6-8 semaines) et rationner le lait<br />

casse la croissance. Ce retard ne sera jamais rattrapé.<br />

On compte au moins 1 l de lait par kilo de<br />

poids final d‘une vache; p.ex. 700 l de lait par<br />

veau pour des vaches de 700 kg.<br />

Aliments starter et d‘élevage<br />

A part le lait, le veau doit avoir libre accès à un aliment<br />

starter de haute qualité, dès sa 2e semaine de<br />

vie. Une bouteille à aliment sec est une alternative<br />

judicieuse qui lui permet par ailleurs de satisfaire<br />

son instinct de tétage (Illustration 2).<br />

Dans les groupes d‘au maximum 6 animaux, les<br />

plus jeunes apprennent rapidement de leurs aînés<br />

ce qu’est manger. Les concentrés riches en céréales<br />

favorisent le développement des pré-estomacs et la<br />

croissance des villosités ruménales. Un abreuvoir<br />

accessible et propre est impératif. Le râtelier contient<br />

le meilleur foin de première coupe et bien structuré.<br />

Les mélanges à la ferme, contenant beaucoup<br />

d‘aliment d‘élevage, peu de luzerne hachée et du<br />

<strong>Vital</strong> PropyDex en guise de „sirop“, sont appétibles<br />

et stimulent la mastication. Les ensilages ne sont<br />

judicieux que dès le 4e mois au plus tôt.<br />

Maintien de la santé: mieux vaut prévenir<br />

Tous les troubles digestifs, toutes les maladies compromettent<br />

les performances et coûtent cher. La<br />

prévention est donc essentielle et bien plus avantageuse.<br />

<strong>Vital</strong> AG a développé des solutions fonctionnelles.<br />

Le <strong>Vital</strong> Immunobooster, qui favorise un<br />

bon départ dès la naissance et lors de la mise à<br />

l‘étable, prévient les affections respiratoires consécutives<br />

aux troubles digestifs et aux infections virales.<br />

Grâce au Qualifeed 305 Robusto, les animaux<br />

profitent au maximum du lait. Les deux produits<br />

conviennent aux veaux d‘élevage, aux veaux blancs<br />

et aux remontes d‘engraissement.<br />

Nous vous secondons volontiers à l’aide de notre<br />

nouveau plan alimentaire „Elevage intensif des<br />

veaux“ et ses chiffres clefs!<br />

Illustration 2: Veau tétant une bouteille d‘aliment<br />

sec, avec bassin collecteur<br />

Illustration 3: Aliment starter<br />

<strong>Vital</strong> Aktuell <strong>décembre</strong> <strong>2015</strong> 11


Actualités<br />

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Tire le maximum de profit du lait!<br />

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12 <strong>Vital</strong> Aktuell <strong>décembre</strong> <strong>2015</strong>

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