Vital Actuel décembre 2013
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
Décembre <strong>2013</strong><br />
Joyeuses Fêtes<br />
<strong>Vital</strong> AG vous adresse ses meilleurs voeux<br />
pour la nouvelle année!<br />
<strong>Vital</strong> Aktuell
Sommaire<br />
Chères lectrices, chers lecteurs,<br />
Actualité de l‘entreprise<br />
Page 3:<br />
Du sang neuf chez <strong>Vital</strong> AG<br />
Alimentation<br />
Pages 4 - 6<br />
Porcelets: un concept alimentaire pour de<br />
hautes performances<br />
Page 10<br />
Bien tarir pour bien démarrer la lactation<br />
Management<br />
Page 7<br />
Programme d‘allaitement <strong>Vital</strong> AG: un outil<br />
simple pour d‘excellentes performances<br />
d‘engraissement des veaux<br />
Pages 8 + 9<br />
Enregistrer et utiliser efficacement les chiffres<br />
Santé animale<br />
Page 11<br />
Syndrome de faiblesse des membres chez<br />
les remontes – Visite d‘une porcherie<br />
Vous tenez dans les mains le numéro de <strong>décembre</strong><br />
de „<strong>Vital</strong>-Aktuell“, la revue que nous<br />
éditons pour nos clients. Cette dernière édition<br />
paraît traditionnellement au milieu de l’Avent.<br />
Certains considèrent le temps de l’Avent comme<br />
une période propice aux bilans et aux<br />
veillées familiales chaleureuses, l’esprit déjà<br />
accaparé par les prochaines réjouissances de<br />
Noël. Pour d’autres, le temps de l’Avent n’est<br />
que stress. Il faut encore vite faire ses derniers<br />
achats de Noël, tenir de nombreux engagements<br />
et régler plein d’affaires en suspens<br />
avant la fin de l’année. Beaucoup de gens sont<br />
soulagés de voir arriver le 31 <strong>décembre</strong>: ils se<br />
promettent de tout faire mieux l’an prochain.<br />
D’autres tirent un bilan positif et espèrent que<br />
les choses continueront aussi bien voire mieux.<br />
C’est ce que nous faisons, chez <strong>Vital</strong> AG,<br />
puisque l’année <strong>2013</strong> a été très satisfaisante<br />
pour notre entreprise. Et nous sommes déjà<br />
impatients d’aborder l’année 2014 où nous<br />
essaierons encore et toujours de donner le<br />
meilleur de nous-mêmes.<br />
Je ne saurais manquer de vous remercier, une<br />
fois de plus, de votre confiance envers <strong>Vital</strong><br />
AG, ses produits et ses prestations. Le Conseil<br />
d’administration, la Direction ainsi que tous<br />
les collaborateurs de <strong>Vital</strong> AG se réjouissent<br />
de poursuivre leur excellente coopération avec<br />
vous.<br />
Nous vous souhaitons, à vous-mêmes, à vos<br />
proches et à vos collaborateurs, de joyeuses<br />
fêtes et un excellent réveillon!<br />
Bien du plaisir à la lecture de notre „<strong>Vital</strong> Aktuell“!<br />
Marc Bonorand<br />
2 <strong>Vital</strong> Aktuell <strong>décembre</strong> <strong>2013</strong>
Actualité de l‘entreprise<br />
Du sang neuf chez <strong>Vital</strong> AG<br />
Cet automne, deux nouveaux collaborateurs ont commencé leurs activités chez <strong>Vital</strong> AG.<br />
Patrick Preisig et Benno Zimmerli se présentent.<br />
Que ne sommes-nous pas souvent – comme enfants<br />
– persuadés de devenir vétérinaires. En ce<br />
qui me concerne, cette décision s’est prise après le<br />
baccalauréat. Je m’imaginais alors tout à fait pouvoir<br />
exercer en dehors d’un cabinet. Ainsi, dans<br />
le cadre de ma thèse, j’ai choisi d’approfondir le<br />
sujet de l’anesthésiologie chez le cheval. Deux ans<br />
après mes examens de fin d’étude, je la concluais<br />
avec succès.<br />
J’ai occupé mon premier poste dans un cabinet<br />
vétérinaire thurgovien. Puis, dans le cadre de mes<br />
activités au Service vétérinaire argovien, j’étais<br />
chargé en premier lieu de la santé animale et de<br />
la lutte contre les épizooties. L’éradication de la<br />
diarrhée virale bovine et la vaccination contre la<br />
maladie de la langue bleue en étaient les points<br />
principaux. Comme remplaçant du vétérinaire<br />
cantonal, j’ai aussi dû me consacrer à d’autres activités.<br />
Après un court passage dans un laboratoire<br />
de médecine humaine, en Suisse orientale, je suis<br />
entré chez <strong>Vital</strong> AG en septembre dernier. Je suis<br />
convaincu qu’ici, en médecine vétérinaire, je pourrai<br />
mettre à profit utilement mes connaissances, et<br />
je me réjouis de développer mes activités dans ce<br />
cadre intéressant.<br />
Patrick Preisig<br />
Dr. med. vet.<br />
Dr. med. vet. Patrick Preisig,<br />
Département Santé animale<br />
Benno Zimmerli,<br />
Agrotechnicien<br />
Benno, nous avons plaisir de te compter parmi<br />
nous depuis le 1er novembre dernier. Ton domaine<br />
d’activités sera le Service externe pour la Suisse<br />
centrale. Aussi serait-il bien que tu te présentes.<br />
Benno Zimmerli: j’ai 34 ans, je suis marié, maîtreagriculteur<br />
et agrotechnicien de formation. Je vis<br />
à Reidermoos (LU) où j’ai mon exploitation et 20<br />
vaches allaitantes. Pour me détendre, je suis membre<br />
du groupe de sonneurs de cloches «Johanniter<br />
Trychler», à Reiden.<br />
Outre ton activité d’agriculteur, tu connais bien le<br />
thème de la protection des eaux:<br />
Effectivement. A la suite de ma formation en économie<br />
agraire et conduite d’entreprise à l’Ecole<br />
technique de Lindau, j’ai travaillé 4ans 1/2 dans<br />
le secteur de la protection des eaux du canton de<br />
Lucerne. Evoluer dans un cadre agricole me procure<br />
beaucoup de satisfactions.<br />
Benno, notre entreprise t’a beaucoup intéressé.<br />
Qu’est-ce qui te plaît et te tient particulièrement<br />
à cœur?<br />
Je suis convaincu que la réussite mutuelle repose<br />
sur la confiance. Pour cela, il est indispensable<br />
que la qualité soit au rendez-vous, et que l’on<br />
étudie des approches pragmatiques pour obtenir<br />
des solutions réfléchies. Je souhaite que, grâce à<br />
mon activité, nos clients soient heureux et puissent<br />
développer leurs productions. Je m’y emploierai!<br />
Patrick et Benno, nous vous souhaitons plein succès<br />
avec nous.<br />
<strong>Vital</strong> Aktuell <strong>décembre</strong> <strong>2013</strong> 3
Alimentation<br />
Porcelets: un concept alimentaire<br />
pour de hautes performances<br />
Christian Jaun, ing. -agr. HTL, Service technique <strong>Vital</strong>, Suisse centrale<br />
<strong>Actuel</strong>lement, les porcheries de pointe sèvrent 28 à 30 porcelets par truie et par an. 24 à<br />
25 porcelets sevrés représentent aussi une performance remarquable. Une alimentation<br />
optimale de ces grandes portées présuppose des concepts alimentaires appropriés.<br />
Une alimentation premier âge est indispensable<br />
Le niveau de production ayant augmenté, il y a<br />
lieu d’adapter le régime de la truie et des porcelets.<br />
L’alimentation des porcelets, dès la naissance<br />
et jusqu’au sevrage, prend de plus en plus<br />
d’importance. A 25 ou 30 animaux sevrés, il est<br />
indispensable de nourrir les porcelets sous la<br />
mère, avec, par exemple, du <strong>Vital</strong> Prestarter. Car<br />
chaque porcelet supplémentaire allaité par la truie<br />
fait baisser le croît de tous les porcelets en phase<br />
d’allaitement. L’objectif, qui est d’obtenir des<br />
porcelets de 24 – 26 kg en moins de 70 jours, est<br />
irréalisable sans alimentation complémentaire.<br />
Celle-ci doit satisfaire à un critère essentiel qui<br />
est la concordance entre les nutriments, les substances<br />
actives et les minéraux fournis, et le stade<br />
de développement des animaux. Les besoins de<br />
ceux-ci changent et leur régime doit s’adapter en<br />
conséquence. Le graphique 1 illustre les concepts<br />
appliqués en Allemagne. Malheureusement, en<br />
Suisse, de nombreuses porcheries n’utilisent souvent<br />
qu’un seul voire deux aliments pour porcelets.<br />
Possibles régimes alimentaires, utilisés en Allemagne<br />
Naissance<br />
Sevrage<br />
Engraissement<br />
1 2 3 4<br />
5 6 7<br />
8<br />
9 10 Semaine de vie<br />
Prestarter (2 à 8 kg PV)<br />
Aliment de sevrage (6 à 9 ou 12 kg PV)<br />
Aliment diététique (6 à 9 ou 12 kg PV)<br />
Aliment porcelets 1 (8 ou 12 kg à 15 ou 20 kg PV)<br />
Aliment porcelets 2 (15 ou 20 à 28 kg PV)<br />
Aliment d’avancement (dès 25 ou 28 kg PV)<br />
Source: Chambre d'agriculture Rhénanie du Nord - Westphalie<br />
Graphique 1: En Allemagne, l’élevage des porcelets fait appel à différents systèmes<br />
d’alimentation. On utilise toujours au moins 3 aliments différents.<br />
4 <strong>Vital</strong> Aktuell <strong>décembre</strong> <strong>2013</strong>
Alimentation<br />
Utiliser des supports énergétiques et protéiques<br />
de haute qualité<br />
Première priorité: utiliser des composants de haute<br />
qualité. Le tableau 2 (page 6) énumère les exigences<br />
envers les aliments, de la naissance à la<br />
dixième semaine de vie. Dans ce contexte, il faut<br />
néanmoins toujours garder à l’esprit que les substituts<br />
de lait et les Prestarter ne peuvent jamais<br />
remplacer le lait maternel. Une haute production<br />
laitière de la truie est et reste un facteur de réussite.<br />
La situation peut aussi devenir critique lorsque<br />
l’aliment pour porcelet contient trop de supports<br />
protéiques dont la digestibilité est inférieure à<br />
85%. Il faut donc éviter de donner trop de tourteau<br />
d’extraction de soja ordinaire. Des essais de digestibilité<br />
ont montré que des taux élevés de protéines<br />
indigérées favorisent les diarrhées provoquées<br />
par des bactéries Coli.<br />
En conséquence, les porcelets à la mamelle doivent<br />
recevoir des taux minimaux de composants protéiques<br />
et énergétiques de haute qualité. Des taux de<br />
2 à 5% de farine de hareng sont tout à fait bénéfiques,<br />
au début de la phase d’élevage. Malheureusement,<br />
cet ingrédient n’a plus sa place dans la<br />
plupart des programmes labellisés qui doivent se<br />
rabattre sur d’autres supports protéiques. A partir<br />
de la septième semaine de vie, lorsque les porcelets<br />
ont surmonté leur phase critique sur le plan<br />
alimentaire, on réduit considérablement les supports<br />
protéiques et énergétiques coûteux. Dès 15<br />
kg de poids vif, on mélange d’autres composants<br />
également utilisés plus tard, dans l’engraissement.<br />
Les différents nutriments et substances actives<br />
doivent concorder, si l’on veut que tous les régimes<br />
appliqués ultérieurement fonctionnent bien.<br />
Le graphique 3 illustre un concept alimentaire applicable.<br />
Une faible alcalinité est importante<br />
Il importe aussi de bien choisir la complémentation<br />
minérale. La chaux fourragère présente une<br />
haute alcalinité: on ne devrait pas en donner trop<br />
aux porcelets. Il y a tout lieu de réduire les teneurs<br />
en calcium et en phosphore. De plus, l’aliment<br />
doit contenir une phytase efficace de la dernière<br />
génération. Les aliments pour porcelets doivent<br />
présenter une faible alcalinité. Sinon, les bactéries<br />
nuisibles ingérées avec la nourriture ne sont plus<br />
éliminées efficacement. Conséquence: la diarrhée<br />
s’installe. Le cas échéant, on conseille d’augmenter<br />
le supplément d’acide.<br />
Graphique 3: Le programme d’élevage <strong>Vital</strong> pour des performances élevées: avec<br />
du Prestarter, un aliment de sevrage ou d’élevage 1 et un aliment d’élevage 2<br />
<strong>Vital</strong> Aktuell <strong>décembre</strong> <strong>2013</strong> 5
Alimentation<br />
Phase de vie Naissance 1ère/2e<br />
semaines<br />
3e semaine Sevrage 7e semaine<br />
10e semaine<br />
Poids (kg) 1.2 2.8 – 3.3 4.5 – 5.5 7.5 – 8.5 13.5 – 16.5 24.0 – 26.0<br />
Gains de poids (g/jour) 100-200 250-300 300-400 400-500 450-650 650-850<br />
Type d‘aliment colostrum Substitut de<br />
lait<br />
Prestarter<br />
Prestarter<br />
Aliment de<br />
sevrage<br />
Aliment<br />
d‘élevage 1<br />
Aliment<br />
d‘élevage 2<br />
Aliment<br />
d’avancement<br />
Composants conseillés<br />
Poudre de lait<br />
écrémé<br />
Produits laitiers<br />
Céréales<br />
très digestibles<br />
Céréales<br />
Céréales<br />
Poudre de lactosérum<br />
doux<br />
Céréales très<br />
digestibles et<br />
maïs<br />
Concentré<br />
protéique<br />
Concentré de<br />
protéines<br />
de soja<br />
Tourteau<br />
d’extraction de<br />
soja<br />
Concentré<br />
protéique<br />
Graisse végétale<br />
(farine de<br />
hareng)<br />
Composants<br />
protéiques<br />
Composants<br />
protéiques<br />
Graisse<br />
végétale<br />
Lactose<br />
Amidon de blé<br />
Mélanges de<br />
minéraux et de<br />
vitamines de<br />
haute qualité<br />
Flocons<br />
d‘avoine<br />
(Farine de<br />
hareng)<br />
Protéines de<br />
haute qualité<br />
Mélange de<br />
minéraux et de<br />
vitamines de<br />
haute qualité<br />
Protéines<br />
de haute<br />
qualité<br />
Fibres<br />
spéciales<br />
Acides, probiotiques<br />
et<br />
enzymes<br />
Mélanges<br />
de minéraux<br />
et de<br />
vitamines<br />
de haute<br />
qualité<br />
Fibres<br />
spéciales<br />
Acides, probiotiques<br />
et<br />
enzymes<br />
Minéraux /<br />
vitamines<br />
Fibres<br />
Minéraux /<br />
vitamines<br />
Lysine dig. par MJ EDP 0.95 - 1.01 0.87 – 0.95 0.82 – 0.86 0.76 – 0.81 0.70 – 0.75<br />
Energie MJ / kg 14.0 – 15.0 14.0 – 15.2 13.5 – 14.0 13.5 – 14.0 13.3 – 13.8<br />
Tableau 2: Exigences envers les aliments selon l’âge des porcelets<br />
Conclusion:<br />
Les nombres croissants de porcelets sevrés rendent inévitable le recours à une alimentation complémentaire<br />
premier âge. Les aliments porcelets doivent aussi être adaptés au niveau de la productivité<br />
en constante progression.<br />
• Les aliments pour porcelets âgés de trois à six semaines, dont le système digestif doit encore se<br />
développer, ne peuvent contenir que des composants de haute qualité.<br />
• Les aliments doivent présenter une faible alcalinité, de manière à éviter une liaison excessive de<br />
l’acide gastrique et favoriser l’élimination des bactéries.<br />
• De la première à la dixième semaine de vie, la composition des aliments ainsi que les nutriments<br />
et les substances actives doivent être adaptés aux besoins variables des porcelets. Le graphique 3<br />
présente un concept fonctionnel, dans le cadre du programme d’élevage <strong>Vital</strong>.<br />
6 <strong>Vital</strong> Aktuell <strong>décembre</strong> <strong>2013</strong>
Management<br />
Programme d‘allaitement <strong>Vital</strong> AG:<br />
un outil simple pour d‘excellentes performances<br />
d‘engraissement des veaux<br />
Samuel Panchaud, BSc HESB en agronomie, Service technique <strong>Vital</strong>, Suisse romande<br />
Dans l‘édition du mois de septembre 2012, nous vous présentions notre plan d‘allaitement<br />
des veaux au lait entier. Voici un nouveau programme informatique vous permettant de<br />
mieux gérer la distribution du lait et des compléments, et surtout de tirer des conclusions<br />
chiffrées sur la rentabilité de votre atelier d‘engraissement.<br />
Le plan d‘engraissement <strong>Vital</strong> utilise du lait entier,<br />
un complément d‘oligoéléments et de vitamines, le<br />
Qualifeed 304 Kälbervit, et un complément énergétique,<br />
l‘OM 320. Il a été conçu pour utiliser et<br />
valoriser un maximum de lait produit sur place,<br />
en intégrant le moins possible de compléments. Il<br />
s‘adresse donc en premier lieu aux exploitants ne<br />
sachant que faire de leur lait excédentaire ou désireux<br />
de valoriser du lait de vache présentant des<br />
numérations cellulaires élevées. L‘excellente santé<br />
des veaux et la bonne qualité des carcasses sont<br />
les clefs de la réussite de ce système.<br />
Une meilleure gestion des buvées<br />
Grâce au nouveau programme informatique élaboré<br />
par <strong>Vital</strong> AG, vous gérez mieux l‘allaitement<br />
de vos animaux. Il vous suffit de saisir quelques<br />
données sur une feuille Excel, lors de la naissance<br />
ou de l‘acquisition des veaux, et le programme se<br />
charge du reste. Vous obtiendrez chaque semaine<br />
une liste actualisée des quantités de lait et de compléments<br />
à distribuer à chaque animal. Ce procédé<br />
allège votre travail et vous garantit un allaitement<br />
plus régulier, bénéfique pour la santé et les<br />
performances des veaux.<br />
d‘entrer la date et les résultats d‘abattage, pour<br />
que le programme calcule les chiffres clefs relatifs<br />
aux performances économiques des veaux. Le coût<br />
des compléments, la quantité de lait distribuée, le<br />
gain moyen quotidien ou encore la valorisation<br />
de votre lait sont ainsi calculés automatiquement.<br />
Une moyenne est également déterminée pour<br />
l‘ensemble des veaux abattus.<br />
Lait valorisé à 75 cts le kilo<br />
Ce nouvel outil, testé sur une exploitation pilote,<br />
a démontré qu‘il est possible de valoriser son lait<br />
à plus de 75 cts le kilo. Un prix d‘autant plus intéressant<br />
quand on sait que la majeure partie du lait<br />
ainsi valorisé contenait beaucoup de cellules ou<br />
provenait de vaches ayant fraîchement vêlé.<br />
Alors n‘hésitez plus et faites vous-même<br />
l‘expérience. Engraissez vos veaux à l‘aide du plan<br />
d‘allaitement au lait entier et des compléments <strong>Vital</strong>.<br />
Calculez la valorisation de votre lait avec le<br />
programme <strong>Vital</strong>: vous serez agréablement surpris<br />
des résultats!<br />
Les chiffres clefs de votre atelier<br />
Un autre atout majeur de ce programme est sa<br />
fonction statistique automatique. Il vous suffit<br />
Pland d‘allaitement pour veaux<br />
<strong>Vital</strong> AG<br />
Semaine du 19.08.<strong>2013</strong> au 26.08.<strong>2013</strong><br />
N° de box N° du veaux âge<br />
semaines<br />
lait<br />
l/repas<br />
Qu-304<br />
g/repas<br />
OM-320<br />
g/repas<br />
1 9854 12 8.5 35 75<br />
1 9855 6 5.5 25 0<br />
2 9857 1 3.0 20 0<br />
2 9856t 2 3.5 20 0<br />
<strong>Vital</strong> Aktuell <strong>décembre</strong> <strong>2013</strong> 7
Management<br />
Enregistrer et utiliser efficacement<br />
les chiffres<br />
Peter Spring, Dr. ing-agr. EPF, Professeur en production porcine et avicole, Directeur<br />
adjoint HAFL<br />
Les agriculteurs suisses sont champions du monde de l‘enregistrement et de la transmission<br />
des chiffres et des informations. Il faut des chiffres pour la BDTA, les paiements directs,<br />
les bilans de fumure, les émissions d‘ammoniac, l‘emploi de médicaments et bien d‘autres<br />
choses encore. Le professionnel de la production porcine n‘a-t-il pas ainsi de tous les chiffres<br />
nécessaires pour prendre les bonnes décisions et faire progresser son exploitation?<br />
Des données fiables pour sécuriser<br />
l‘avenir<br />
Selon une récente enquête, des consultants internationaux<br />
de la filière porcine considèrent que<br />
l‘enregistrement et l‘utilisation des données de<br />
production constituent l‘un des facteurs critiques<br />
au regard de la survie de l‘exploitation. Tout cycle<br />
de gestion repose d‘abord sur une base de<br />
données solide (illustration 1). Pour être à même<br />
d‘apprécier l‘évolution de l‘exploitation, il faut au<br />
moins disposer des données des trois à quatre dernières<br />
années. S‘agissant de grandes exploitations,<br />
il est conseillé de procéder par trimestre, pour en-<br />
registrer également les influences et les fluctuations<br />
saisonnières. On peut ainsi dégager les points faibles<br />
et définir des objectifs sensés et réalistes. Dès<br />
que les données <strong>2013</strong> seront disponibles, il faudra<br />
fixer les objectifs et le plan des mesures appropriés<br />
pour l‘année suivante. Un vieil adage dit: „Un<br />
objectif sans plan n‘est qu‘un souhait“. Par conséquent,<br />
les objectifs et le plan devraient toujours<br />
être consignés par écrit. On augmente ainsi les<br />
chances de mise en œuvre et de réussite et on peut<br />
surtout vérifier les résultats à la fin de l‘année, et<br />
tirer d‘utiles leçons.<br />
Illustration 1: Le cycle général de gestion s‘applique<br />
aussi aux porcheries<br />
8 <strong>Vital</strong> Aktuell <strong>décembre</strong> <strong>2013</strong>
Management<br />
Chiffres de production, journal d‘étable<br />
et chiffres comptables<br />
En principe, tous les exploitants devraient posséder<br />
des données dans trois domaines. Les chiffres relatifs<br />
à la production – soigneusement consignés –<br />
forment la structure de base. Pour l’engraissement,<br />
les gains de poids, la valorisation énergétique<br />
(MJ EDP/kg de croît), l‘efficacité protéique (% de<br />
protéines alimentaires entrant dans le gain de<br />
viande de l‘animal) et la mortalité sont les chiffres<br />
clés. Une analyse détaillée des décomptes<br />
de l‘engraissement est également nécessaire. Ici,<br />
il s‘agit surtout de saisir avec précision la classification<br />
PVM et les déductions de poids. Les confiscations<br />
d‘organes fournissent également des<br />
informations importantes. Car elles n‘induisent<br />
pas seulement des déductions sur les décomptes<br />
d‘abattages. Chaque confiscation signifie aussi<br />
une péjoration des accroissements et une détérioration<br />
de l‘indice de consommation. La porcherie<br />
d‘élevage tire les données nécessaires du monitoring<br />
de Reproduction.<br />
Une deuxième source importante de données est<br />
un bon journal d‘étable dans lequel figurent non<br />
seulement les traitements mais aussi les évènements<br />
particuliers (toux, changements de comportement,<br />
traces de rongeurs....). D‘autres paramètres<br />
importants concernant le climat de la<br />
porcherie (température ambiante, température des<br />
nids) devraient aussi être relevés et enregistrés.<br />
Enfin, les données comptables sont également importantes<br />
puisqu‘elles permettent d‘analyser systématiquement<br />
la production. Mais attention: les<br />
fluctuations d‘une année à l‘autre sont davantage<br />
imputables à la situation du marché qu‘aux données<br />
de production.<br />
Exemple: améliorer l‘indice de consommation<br />
Ces prochaines années, les prix élevés des aliments<br />
impliqueront encore davantage de baisser<br />
les coûts alimentaires. De nombreux facteurs influencent<br />
l‘efficacité alimentaire. La génétique,<br />
l‘alimentation, la détention et la santé des animaux<br />
jouent un rôle central et présentent encore<br />
un potentiel d‘amélioration pour bien des exploitations.<br />
Les gorets proviennent-ils toujours du même<br />
éleveur? L‘éleveur choisit- il le verrat notamment en<br />
fonction de l‘indice de consommation? Le régime<br />
alimentaire est-il réparti en phases, de manière à<br />
répondre aux besoins évolutifs des animaux? La<br />
température de l‘aire de repos est-elle toujours optimale?<br />
Une vaccination contre HPS pourrait-elle<br />
apporter une amélioration? Ces quelques points<br />
permettraient déjà de mettre en œuvre une série<br />
de mesures utiles dans certains cas. Mais les mesures<br />
génèrent presque toujours des coûts. Or, seules<br />
des données précises et sûres permettent de vérifier<br />
et d‘apprécier l‘impact et l‘efficacité des coûts<br />
de ces mesures.<br />
Benchmarking<br />
En phase d’analyse, les chiffres comparatifs (Benchmarking)<br />
d‘autres exploitations sont importants<br />
pour localiser les secteurs présentant un grand potentiel<br />
d‘amélioration. Une fois ces secteurs défini,<br />
il faut se référer à ses propres valeurs cibles et les<br />
suivre. L‘exploitant doit concentrer son travail quotidien<br />
sur son propre troupeau.<br />
<strong>Vital</strong> Aktuell <strong>décembre</strong> <strong>2013</strong> 9
Alimentation<br />
Bien tarir pour bien démarrer la lactation<br />
Samuel Panchaud, BSc HESB en agronomie, Service technique <strong>Vital</strong>, Suisse romande<br />
Le démarrage de la lactation est la période qui sollicite le plus la vache laitière. Les risques<br />
de perturbations digestives et métaboliques sont très élevés. C’est pourquoi, un bon démarrage<br />
de lactation se prépare déjà durant les phases de tarissement et de transition.<br />
Privilégier un tarissement court<br />
Un tarissement trop long influence négativement le<br />
démarrage de la lactation suivante. L‘apport restreint<br />
d‘amidon provoque un raccourcissement des<br />
villosités ruménales. Ce qui affecte l’assimilation<br />
des nutriments des fourrages. Si on limite la durée<br />
du tarissement à six semaines, la taille des villosités<br />
reste sensiblement plus longue. Leur croissance est<br />
stimulée par la distribution d‘amidon deux à trois<br />
semaine avant le vêlage.<br />
Maximiser l‘ingestion des vaches taries<br />
Afin de limiter son déficit énergétique, la vache en<br />
démarrage doit manger suffisamment de fourrage.<br />
Une ingestion élevée se prépare déjà durant le tarissement.<br />
Etant donné que le volume de la panse<br />
est déjà fortement limité par la taille du veau, il est<br />
important de stimuler l’ingestion. Suffisamment de<br />
place à la mangeoire et sur la couche, du fourrage<br />
frais et de l‘eau sont des mesures adéquates.<br />
Limiter le stress favorise l‘immunité<br />
Le vêlage est un grand stress pour la vache. Il<br />
s‘accompagne d‘une dépression de l‘immunité nuisible<br />
à sa santé et à celle de son veau. Fournir tout<br />
le confort nécessaire et limiter les transitions alimentaires<br />
ainsi que les changements de groupes<br />
ou de bâtiments durant les 10 jours qui précèdent<br />
le vêlage, permet d‘atténuer ce stress. Les apports<br />
de vitamines et de matières actives ciblées jouent<br />
également un rôle important. Ainsi, la vache sera<br />
plus résistante aux infections telles que métrites et<br />
mammites; son colostrum sera plus riche et son<br />
veau en meilleure santé.<br />
Une bonne transition alimentaire débute<br />
trois semaines avant le vêlage<br />
La vache est totalement dépendante des microorganismes<br />
présents dans sa panse pour assimiler<br />
les nutriments des fourrages. Chaque composant<br />
de la ration est digéré par un type de micro-organismes<br />
bien précis. Les bactéries cellulolytiques,<br />
qui dégradent la cellulose du foin, sont incapables<br />
de dégrader l‘amidon des concentrés. Pour assurer<br />
la présence de tous ces micro-organismes, il est<br />
important que les vaches taries reçoivent tous les<br />
composants de la ration, déjà trois semaines avant<br />
le vêlage. Il en va de la valorisation de la ration<br />
et surtout de l‘approvisionnement énergétique des<br />
vaches en phase de démarrage.<br />
Éviter les fièvres de lait<br />
La fièvre de lait est un mal bien connu par la plupart<br />
des éleveurs. Toutefois, sa variante subclinique<br />
et son incidence sur les autres troubles métaboliques<br />
sont bien moins connues. Cette forme<br />
discrète d‘hypocalcémie est très fréquente. Bien<br />
que les vaches se lèvent sans problèmes, elles ont<br />
moins de punch, et moins d‘appétit. Elles sont souvent<br />
confrontées à l‘acétonémie et aux mammites.<br />
Leur matrice travaille moins bien, ce qui favorise<br />
les rétentions placentaires et les métrites. La fertilité<br />
du troupeau est souvent péjorée. Afin d‘éviter ce<br />
mal pernicieux, le bilan minéral de la ration des<br />
vaches taries doit être étudié à la loupe. Il est, entre<br />
autres, important de limiter les fourrages riches<br />
en potassium.<br />
Aliment ‘vaches taries’ avec Carotoc Plus<br />
Le sel minéral Carotoc Plus de <strong>Vital</strong> AG répond<br />
aux exigences élevées des vaches taries. Ses vitamines<br />
et matières actives influencent positivement<br />
l‘immunité et la fertilité. La plupart de nos<br />
moulins partenaires élaborent, selon notre recette,<br />
l’aliment ‘vaches taries’ contenant le Carotoc Plus.<br />
Cet aliment est distribué durant les trois semaines<br />
qui précèdent le vêlage. Il remplace l‘aliment conventionnel,<br />
le sel minéral et le sel bétail. L’aliment<br />
‘vaches taries’ contient des substances diminuant<br />
le risque de fièvre de lait.<br />
10 <strong>Vital</strong> Aktuell <strong>décembre</strong> <strong>2013</strong>
Santé animale<br />
Syndrome de faiblesse des membres<br />
chez les remontes – Visite d‘une<br />
porcherie<br />
Dr. med. vet. FVH Iwan Nussbaumer, Département Santé animale <strong>Vital</strong> AG<br />
En général, les vétérinaires de <strong>Vital</strong> AG sont plutôt consultés pour des problèmes de cheptels.<br />
Accompagnez-moi lors d‘une visite de porcherie.<br />
Historique<br />
Cette porcherie d’élevage enregistre des pertes de<br />
porcelets sous mère très élevées. Beaucoup trop<br />
de porcelets meurent écrasés par leurs mères.<br />
Résultats de la visite<br />
A l’examen du troupeau, le vétérinaire constate<br />
que de nombreuses remontes et cochettes présentent<br />
des paralysies et boiteries. Certaines truies<br />
multipares présentent une raideur, une boiterie et<br />
des douleurs dans les membres postérieurs, symptômes<br />
qui signalent la présence d’arthrose.<br />
Un examen plus approfondi des remontes révèle<br />
un bien triste tableau: toutes boitent, peuvent à<br />
peine se lever ou se coucher, se tiennent debout<br />
le dos voûté, signe de douleur dans les membres,<br />
et montrent beaucoup de réticence à se déplacer.<br />
Quatre remontes présentent une plaie vive sur l’un<br />
des ischions.<br />
Diagnostic<br />
Toute cause infectieuse étant exclue, ces symptômes<br />
permettent de diagnostiquer un syndrome de<br />
faiblesse des membres (ostéochondrose).<br />
La solution<br />
Le syndrome de faiblesse des membres ou complexe<br />
osthéochondrose, est une conséquence directe<br />
de la sélection des animaux axée sur une rapide<br />
croissance musculaire (gains de viande élevés) au<br />
détriment du développement squelettique qui ne<br />
suit pas. Par conséquent, il est essentiel pour le<br />
rendement et la longévité des truies, de prioriser<br />
des gains de poids moins importants et une alimentation<br />
bien adaptée aux besoins, pendant la<br />
phase d’élevage. Et ce régime est tout à fait différent<br />
de celui des porcs à l’engrais. On veillera<br />
également à ce que l’intégration des remontes se<br />
passe si possible en douceur et sans stress.<br />
Remarque personnelle<br />
Je suis toujours très heureux de pouvoir aider rapidement<br />
et efficacement un exploitant, grâce à<br />
une coopération intensive entre le spécialiste de<br />
l’alimentation et le vétérinaire, comme celle que<br />
nous pratiquons chez <strong>Vital</strong> AG.<br />
On voit bien, à la radio,<br />
que l’ischion droit n’est<br />
plus relié au bassin.<br />
(Source: „Untersuchungsgang<br />
und Erkrankungen beim<br />
Schwein“ , un programme de<br />
formation interactif, Clinique<br />
porcine, Berne 2003)<br />
<strong>Vital</strong> Aktuell <strong>décembre</strong> <strong>2013</strong> 11
Actualités<br />
Stimuler les chaleurs et la vitalité<br />
<strong>Vital</strong>in<br />
Industriestrasse 30, 5036 Oberentfelden, Telefon 062 737 50 40<br />
info@vital-ag.ch, www.vital-ag.ch<br />
Acutalité hivernale<br />
<strong>Vital</strong> Carotoc Plus avec β-Carotine; pour vaches taries et en phase de<br />
démarrage.<br />
<strong>Vital</strong> AG dans votre région:<br />
<strong>Vital</strong> AG<br />
Industriestrasse 30<br />
5036 Oberentfelden<br />
<strong>Vital</strong> AG<br />
Bergliweg 3<br />
9506 Lommis<br />
<strong>Vital</strong> AG<br />
Chemin du Borgeaux 8<br />
1817 Brent<br />
062 737 50 40 052 376 26 72 021 983 11 88<br />
info@vital-ag.ch<br />
www.vital-ag.ch<br />
12 <strong>Vital</strong> Aktuell <strong>décembre</strong> <strong>2013</strong>