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<strong>Les</strong> <strong>Tablettes</strong> <strong>coloniales</strong> :<br />
<strong>organe</strong> des possessions<br />
françaises d'Outre-mer<br />
Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France
<strong>Les</strong> <strong>Tablettes</strong> <strong>coloniales</strong> : <strong>organe</strong> des possessions françaises d'Outremer.<br />
20/06/1889.<br />
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LE PROTECTORAT FRANÇAIS |"0 notre influence extérieure sur tous<br />
DANS LES ILES TUBUAÏ' les points du globe.<br />
Dans le cas particulier qui nous US<br />
r<br />
occupe aujourd'hui, on ne peut sou-<br />
Nous avons annoncé dernièrement, ^ tenir évidemment que la possession 3n chef de bureau au<br />
comme la plupart de nos confrères, des îles Rurutu et Rimatâra, qui font<br />
que les îles ,s<br />
de Kurutu et de Bimatara<br />
(archipel de Tubuaï, en Qcéa-<br />
a_ assez difficile, l'^,<br />
soit pour la France ee tentiaif e aux colonies.<br />
a. peu de j^.<br />
commerce et sont d'un abord<br />
nie) venaient d'être placées sous le d'une importance capitale; mais il<br />
f<br />
protectorat de la France. Il n'est n'est jamais pas<br />
indifférent<br />
sans intérêt 1S<br />
pour une ie<br />
INDO-CHINE<br />
d'examiner à quelle grande puissance<br />
occasion<br />
etdans quelles conditionss'est maîtresse d'uii<br />
maritime d'être MM.<br />
c.<br />
g£ groupe d'îles qui<br />
effectués cette consécration officiellele<br />
peuvent constituer pour elle, LU.<br />
à tin<br />
; d'un état de choses qui existait depuis js moment donné, Lli<br />
une force véritable,<br />
au 17 août 1889 inclus.<br />
^5<br />
longtemps en principe.<br />
et telle:est la situation qui nous est gt<br />
C'est en 1842 que le royaume de [g faite dans le sud de l'océan Pacifique le le 20 juin 1889..<br />
Taïti avec ses dépendances fut placé .^ par la possessiondes îles Marquises, S, BELLISEN-DL-EBAN, soUs-lieutenànt<br />
par Pomaré .<br />
sous le protectorat français,<br />
et aucune modification ],_<br />
des îles Tuamotu, des. îles Grambier<br />
M,<br />
né se<br />
et de l'archipel de la Société, des îles<br />
produisit dans la nature de nos relations<br />
avec ce royaume insulaire jus-<br />
L'avantage d'une semblable situa- : ;<br />
ie<br />
îS<br />
Sous-le-Vent et des îles Tubuaï.<br />
t_<br />
«_<br />
qu'en 1880, époque à laquelle le roi ,i tion dans ces parages est suffisam-<br />
ment démontré par les négociations<br />
Pomaré V ayantcédé à laFrancetouss<br />
LS<br />
les territoires dépendant de la diplomatiques<br />
: couronne<br />
de L.<br />
entamées entre les<br />
Taïti, cette île et les archipels<br />
qui en dépendent, L.<br />
diverses puissances sur la question<br />
c'est-à-dire des îles<br />
e<br />
Samoa, n<br />
au sujet desquelles<br />
l'archipel des Tuamotu et celui desg<br />
une entente n'a pu encore s'établir.<br />
.<br />
Tubuaï, furent déclarés colonies g: \ Quant aux îles RurutuetRimatâra, '':' "" T889". '"" "'""<br />
françaises. (Loi du 30 décembre elles étaient depuis longtemps l'objet<br />
e<br />
ît<br />
1880.)<br />
des visées des Anglais; il est permis<br />
'<br />
Or, l'archipel de Tubuaï, situé à de présumer<br />
:v '<br />
que nos voisins d'outre-<br />
120 lieues marines au sud de Taïti, Manche en auraient accepté volontiers<br />
le<br />
30 juin 1889.<br />
se compose de quatre îles principa- 1 protectorat si .<br />
CANDELIER,<br />
nous n'avions<br />
commis de 8
2; <strong>Les</strong> <strong>Tablettes</strong> Coloniales<br />
"MM.<br />
KOIBEER, capitaine au 5j6f régiment territorial, a<br />
été nommé inspecteur de 2e classe de la<br />
garde civile au Tonkin, par arrêté du<br />
gouverneur général de ITndo-Chine en<br />
date du 5 avril 1889.<br />
BOQUES, chancelier de résidence en Anuam et au<br />
Tonkin, qui devait' prendrepassage sur le<br />
transport le Shamrock partant de Toulon<br />
le 20 juin courant, a obtenu un sursis<br />
de départ.<br />
KOUET, commis de lre classe des postes et télégraphesà<br />
Constantine,a été appeléàcontinuer<br />
ses services en Cochinchine, par arrêté du<br />
directeur généraldes posteset télégraphes<br />
en date du 24 mai 1889 etpour compterdu<br />
1er juin suivant,<br />
itor, surveillant des travaux publics au Tonkin,<br />
a obtenu un congé administratif de six<br />
mois, à solde entièred'Europe, valabledu<br />
21 mai au. 20 novembre 1889 inclus.<br />
SAISTENOY, administrateur des affaires indigènes<br />
de Cochinchine, a reçu l'ordre de prendre<br />
passaçe sur le paquebotpartide Marseille<br />
.<br />
le 16 Juin 1889.<br />
•SIEFFERT, commis auxiliaire de comptabilité au<br />
secrétariatgénéral de Cochinchine,a reçu<br />
l'ordre derejoindre son poste par le transport<br />
le Shamrock qui partirr de Toulon<br />
le 20 juin 1889.<br />
THIL, capitaine au 5e escadron du train des<br />
équipages militaires, a été nommé inspecteur<br />
de lleclasse delà garde civile indigène<br />
du Tonkin, par arrêté du sousLsecrétaire<br />
d'Etat des colonies en date du 22 mai<br />
1889.<br />
THIEODE, interprète de 4e classe en Cochinchine,<br />
a obtenu une prolongation de congé de<br />
convalescence de deux, mois valable du 3<br />
juin au 2 août 1889 inclus.<br />
VIET, commis de 2e classe des ^douanes et régies<br />
en Cochinchine,a obtenu uneprolongation<br />
de congé de convalescence de deux mois,<br />
valable du 3 juin au 2 août 1889 inclus.<br />
VALCH, payeur particulier de 2e classe au Cambodge,<br />
a obtenu un congéde convalescence<br />
de trois mois,valable du 22 mai au 21 ice<br />
août<br />
1889 inclus.<br />
WEYHES, commis de 2e classe des postes et télégraphes<br />
au Tonkin, a obtenu un congé<br />
de convalescence de trois mois, valable du lu<br />
22 mai au 21 août 1889 inclus.<br />
MM.<br />
LHUEEEE (Camille), sous-chef de bureau de<br />
3e classe de l'administration pénitentiaire<br />
'<br />
laire •<br />
à la Nouvelle-Calédonie, a été élevé à la<br />
2e classe de son grade, par décision t du ,ju<br />
Décrète:<br />
sous-secrétaire d'Etat des colonies du ^u<br />
8 juin 1889.<br />
MAEQUET, sous-ehef de bureau de 3e classe de<br />
l'administration pénitentiaire à la Nouvelle-Calédonie,<br />
a été élevé à la 2° classe<br />
de son grade, par décision du sous-secrétaire<br />
d'Etat des colonies du S juin 1889.<br />
jou.<br />
MAYEE, conducteur de 3e classe des travauxc de<br />
i'administrationpénitentiaireà laGuyane,<br />
seg'<br />
a été désigné pour aller continuer ses<br />
services à la Nouvelle-Calédonie, par cision du sous-secrétaire d'Etat des colo-<br />
dé-<br />
nies du 5 juin 1889.<br />
EÉMIGIEAUD, surveillant militaire de 2e classe à<br />
la Nouvelle-Calédonie,a obtenuun congé<br />
administratifde six mois, pour en jouir<br />
;r°à à<br />
Marennes (Charente-Inférieure).<br />
MM.<br />
GUYANE<br />
DUFAURE, piqueur de 1 classe des travaux de ,je<br />
remplissant les fonctions d'huissiers, ainsi<br />
; 1883 est supprimée. »<br />
l'administrationpénitentiaireàlaGuyane,<br />
a été élevé ne, que les délais pour l'enregistrement des<br />
au grade de conducteur de actes et le dépôt du répertoire.<br />
4e classe du même service, par décision l?n Art. 4.<br />
du sous-secrétaire d'Etat des colonies du<br />
— Sont abrogées toutes les dispositions<br />
contraires<br />
5 juin 18.89.<br />
au présent décret.<br />
GruiDEVAux (Paul), bachelier es lettres, a été itè Art. 5. — Le président du conseil, minisde<br />
tïe du commerce, de l'industrie et des co-<br />
nommé commis rédacteur de 3e classe l'administration jiénitentiaireàla Guyane, ie, lorries, et le garde des sceaux, ministre de<br />
par décision du sous-secrétaired'Etat des les lajustice et des cultes, sont chargés, chacun<br />
colonies du 11 juin 1889.<br />
LAMAILLE, ancien géomètre de lIe classe à Tahiti,<br />
a été nommé conducteur de 4= classe<br />
en ce qui le concerne, de l'exécution du<br />
Q<br />
présent décret, qui<br />
ge<br />
sera inséré au Journal i<br />
des travaux de l'administration pénitentiaire<br />
à la Guyane, par décision du lu Min des Lois et au Bulletin officiel de l'ad-<br />
n.<br />
officiel de la Eépublique française, nuBul-<br />
><br />
sous-secrétaire d'Etat des colonies du iu ministration des colonies.<br />
parmi<br />
1-<br />
5 juin 1889.<br />
Fait à Paris, le 6 juin 1889.<br />
Cj<br />
MM.<br />
Décrète :<br />
j de la Eépublique et aux invités officiels<br />
ÇHAETOST, commis de 1'° classe de l'administra- :<br />
dans le pavillon du Tonkin.<br />
;<br />
3 mai 1854;<br />
nie, a obtenu du<br />
un congé administratifde<br />
( conéeil général des établissementsfran- De nombreuxdivertissements, des danses<br />
six mois,<br />
-r,<br />
pour en jouir à Paris.<br />
Vu " l'ordonnancé ;<br />
du 21 décembre 1828<br />
çais de l'Océanie,<br />
-<br />
.<br />
HOUETTE, conducteurde 3= classe des travaux de c?n, concernant l'organisation, de l'ordrejudi- Î88Ï<br />
en date du 10-septembre partie particulièrement, auxquels participeront<br />
:<br />
1888, supprimant la contribution mobilière<br />
l'administration pénitentiaire à c^<br />
:; les C: Canaques, les .Annamites, les Sénégalais,<br />
a auront lieu ensuite en plein air.<br />
la Nou- claire et l'administration de la justice à la. et d< dont la teneur est ci-annexée.<br />
.<br />
velle-Calédonie,<br />
a été suspendu de ses Guj Guyane française<br />
fonctions pendant ; - / Art. 2.<br />
deux mois et remis à la yVu l'ordonnance — Le président du conseil, mi-<br />
Six cents invitations seront lancées,<br />
.<br />
du<br />
disposition<br />
31 décembre<br />
du département 1828 nisti nistre du<br />
des travaux<br />
commerce, de l'industrie;et des<br />
parmi lesquelles deux cents seront adressées<br />
à la presse.<br />
publics,<br />
f<br />
par mesure disciplinaire (décision Port portant établissement de l'enregistrement colo: colonies, est chargé de l'exécution du pré-<br />
du sous-secrétaire. d'Etat des colonies du auX aux Antilles et à la<br />
j<br />
Guyane<br />
6 juin 1889). y<br />
;<br />
sent décret, qui sera inséré au Bulletin des :<br />
Nous rendrons compte de cette fête dans<br />
Vu les décrets des 21 juin et 3 octobre J<br />
Lois, au Bulletin officielde l'Administration I notre prochain numéro.<br />
.<br />
1880 et 20 février 1886, concernant l'orga-<br />
[<br />
.de nisation judiciaire de la Guyane,<br />
Article premier. —<br />
Dans les communes<br />
de la Guyane autres que celle de Cayenne,<br />
les fonctions d'huissier sont exercées par<br />
le commandant de la brigade de gendar-<br />
merie, et, à défaut de brigade de gendar-<br />
389. merie, par un agent de la force publique"<br />
désigné par le gouverneur, sur la proposi-<br />
tion du chef du service judiciaire,<br />
Art. 2. — Ils devront tenir le répertoire<br />
prévu par l'article 66, paragraphe 2, de<br />
l'ordonnance du 31 décembre 1828, portant<br />
3e * établissement de l'enregistrement à la<br />
âge .-, .<br />
»<br />
-<br />
Guyane.<br />
Art. 3. — Le gouverneur déterminera,<br />
par arrêté rendu en conseil privé, sur la<br />
proposition du chef du service judiciaire,<br />
les frais de transport et salaire des agents<br />
;<br />
ACTES OFFICIELS<br />
Par le président de la Eépublique :<br />
Le président du conseil,<br />
'<br />
ministre du commerce, de l'industrie<br />
INFORMATIONS<br />
et des colonies,<br />
.<br />
EAPPOBT<br />
P. TlRARD.<br />
AU PRÉSIDENT DE LA<br />
ÉTABLISSEMENTS RÉPUBLIQUE Le garde des sceaux, C'est le 25 juin courant<br />
FRANÇAISE -<br />
que sera inàuguminisire<br />
de la justice et des cultes,<br />
5> rée r£ à Auxerre la<br />
FRANÇAISS<br />
statue du regretté Paul<br />
M:-"••<br />
Paris, le 6 juin 1889.<br />
THÉVENET. B< Bert.<br />
DANS L'INDE<br />
MM. Spuller et Etienne, deux de<br />
Monsieur le Président,<br />
ses<br />
MOUET, gouverneur des établissements français<br />
plus anciens amis, après Gambetta, représenteront<br />
le gouvernement à cette cérémo-<br />
dans l'Inde, a reçu l'ordre de rejoindree<br />
L'ordonnance du 21 décembre 1828,<br />
\<br />
>. se:<br />
son poste par le paquebot de la Compa- L- ( concernant l'organisation judiciaire à la<br />
EAPPOET nie où<br />
gnie des Messageries maritimes partant lt ( Guyane, a fixé à se retrouveront nombreux les hommes<br />
lesplus distingués du monde savant et<br />
cinq le nombre des huis- '<br />
de Marseille le 30juin 1889.<br />
siers et leur<br />
O a assigné comme résidence la AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE m<<br />
FRANÇAISE<br />
politique, avec les amis des colonies et les<br />
~<br />
:<br />
: —<br />
'v ville de Cayenne.<br />
-<br />
SÉNÉGAL<br />
Or, il arrive fréquemment que des actes<br />
Paris, le 6 juin<br />
,P plus modestes admirateurs du patriote<br />
1889.<br />
enlevé<br />
si prématurément à sa famille, à la<br />
,<br />
MM.<br />
judiciaires doivent être remis à des indivia<br />
ou\ .<br />
Au<br />
Monsieurle Président,<br />
France.<br />
i<br />
BELVAX, commissaire de police de lre classe d<br />
au<br />
dus habitant l'intérieur de la colonie<br />
Sénégal, a obtenu un congé de convales- que des jugements doivent être exécutés cours de la session ordinairede 1888,<br />
; : m m<br />
,<br />
' j(<br />
cence de trois mois, valable jusqu'au<br />
le conseil général des établissements<br />
—<br />
français<br />
de l'Océanie<br />
1 A<br />
25 août 1889. J.<br />
dans des localités très éloignées du chéflieu.<br />
a voté la suppression de<br />
f.<br />
: EXPOSITION COLONIALE<br />
FOBICHOÎÏ(René-Joseph-Charles),administrateur<br />
la contribution mobilière établie dans la<br />
colonial de 4e classe, en service au Sénégal,<br />
a été nommé administrateurcolonial 1 Cl cette situation ont attiré l'attention du çon- Cet impôt, qui produisait<br />
<strong>Les</strong>'graves inconvénients ressortant de; colonie depuis 1881.<br />
de 3e classe, par arrêté du sous-secré-, s< seil général de la Guyanne qui, dans un revenu<br />
-i<br />
- sa<br />
Le président de<br />
taire d'État des colonies en date du1 séance<br />
12 juin 1889.<br />
ï<br />
c, du 19 décembre 1886, a émis presque insignifiant, était<br />
la Eépublique<br />
impopulaire a reçu<br />
le par-<br />
voeu<br />
uie hier matin M. Arûé, chef du district<br />
^mi les indigènes<br />
de<br />
qui,<br />
que les surveillants ruraux soient autorisés<br />
pour l'éviter, s'abste-<br />
Ta.<br />
.à à<br />
n, naient<br />
Tautira (Taïti), cousin du roi Pomaré.<br />
de construire des maisons de<br />
remplir les fonctions d'huissiers<br />
style<br />
dans ^<br />
TIl était accompagné de M. - "européen.<br />
Erank Puaud,<br />
GABON-CONGO V< l'étendue de leur circonscription.<br />
délégué ,., de Taïti<br />
Le conseil d'Etat, consulté, n'a formulé<br />
au conseil supérieur des<br />
MM..<br />
En raison du<br />
-•<br />
peu d'instruction des gardes<br />
eol colonies.<br />
COSTE, chef de bureau du personnel au<br />
français, Congo<br />
ar<br />
actuels, je<br />
a obtenu une prolongation de<br />
ne crois pas qu'il soit possible<br />
aucune objection contre sa suppression.<br />
j, M. Arûé est<br />
J'ai,<br />
; -,<br />
congé pour affaires personnelles,:valable de leur confier<br />
:<br />
ces attributions, qui pour- ^<br />
en conséquence, préparé le projet<br />
venu en France à l'occasion<br />
^de jl'Exposition.<br />
de décret ci-joint qui<br />
jusqu'au 16 août 1889.<br />
raient être utilement conférées a pour objet de mettre<br />
aux com- +r(<br />
GAILLARD, chefde station de lre classe au Congo m> mandants des brigades de gendarmerie;<br />
en vigueur la mesure votée par le con- pC'est français, a obtenu un congé de convales-<br />
ceux-ci offrent plus de garanties de savoir ^<br />
seil général et que je vous prie '<br />
demain<br />
de vouloir<br />
que l'administrationdes colonies<br />
, offre à M.<br />
cence de trois mois, valable iusqu'au<br />
bien revêtir<br />
le président de<br />
de<br />
la Eépublique<br />
, ,•<br />
votre signature.<br />
«t<br />
3 août 1889. ; eet d'expérience et disposentde moyens de Veuillez agréer, monsieur le Président, J? une grande fêle exotique à l'esplanade<br />
des Invalides.<br />
CO' communication<br />
PIERRE, jardinier en chef du gouvernement<br />
que ne possèdent pas les<br />
au<br />
pj, l'hommage de<br />
Gabon, a. obtenu un congé de convales- al1 autres classes d'agents.<br />
mon profond respect. yVoici le-programme de cette fête :<br />
cence de trois mois, valable iusqu'au «<br />
J'ai par suite l'honneur, d'accord Leprésident du conseil,<br />
avec<br />
J£ M. Carnot arrivera à deux heures à<br />
18 août 1889.<br />
- M. le<br />
PoBEGûijf, chef de station de 28 classe au<br />
français, Congo tie<br />
garde des<br />
ministre<br />
sceaux, ministre de la justice<br />
et des cultes, de soumettre à<br />
du commerce, de l'industrie l'est l'esplanade. 11 sera<br />
et des colonies,<br />
\<br />
reçu au pavillon central<br />
-<br />
votre signature<br />
le projet de décret ci-joint, P. TlRARD. consa-<br />
sous-secrétaire d'Etat aux colonies, et les<br />
par le président du conseil, M. Etienne,<br />
a obtenu un congé de convaleso-n;<br />
cence de trois mois, valable iusqu'au "''<br />
29 juillet 1889. crant cette 'réforme.<br />
diret directeurs de l'Exposition.<br />
THOIEÉ, chef de station de 1& classe au<br />
français, a-obtenU Congo Je vous prie, d'agréer, monsieur le Président,<br />
l'hommage de<br />
'<br />
<strong>Les</strong> troupesindigènes <strong>coloniales</strong>feront la<br />
*•<br />
; un: congé de convales-. dei<br />
cence de<br />
mon profond respect. 1Le président de la Eépublique française,<br />
haie et présenteront les armes.<br />
trois mois, valable iusqu'au<br />
Sur le rapport du président dû conseil, .M.<br />
Carnot visitera d'abord le pavillon de<br />
2 août 1889.:<br />
Leprésident du conseil,<br />
.<br />
ministre du<br />
-<br />
commerce, de l'industrie,<br />
ministre ' du commerce, de l'industrie et des<br />
la Oc Cochinchine. Il pénétrera ensuite dans<br />
et des colonies, c°l' colonies,<br />
le pavillon des Antilles, dans la pagode<br />
RÉUNION<br />
P. TlRARD.<br />
^} Vu les articles 43, paragraphe 5, et 44 du. d'An d.'Angkor où sont exposés les produits du<br />
M.<br />
dec décret du 28 décembre 1885, portant insti- Garni Cambodge, et dans le village canaque.<br />
LOUGNOS, directeur de l'intérieur à la; Éëunion,<br />
tuti<br />
a obtenu un congé de convalescence de<br />
on d'un conseil général dans les éta-<br />
Après avoir parcouru les différentes sections<br />
<strong>coloniales</strong>, ils'arrêtera dans le village<br />
Mis blissementsfrançais de l'Océanie<br />
trois mois, à solde entière d'Europe, va- ILe Président de la Eépubliquefrançaise, : ;<br />
lable du 22<br />
-\<br />
mai au 21 août<br />
Vu la délibération dudit<br />
1889. inclus.<br />
conseil général, I anna: annamite. <strong>Les</strong> artisans qui y sont installés<br />
;<br />
Sur s le<br />
.<br />
rapport du président du conseil, en date du<br />
<<br />
10 septembre 1888; '<br />
j travailleront en saprésenceet présenteront<br />
" - " ! mù ministre du<br />
: commerce, de l'industrie et Le conseil d'Etat entendu<br />
! à Mme Carnot un produit de leur travail.<br />
-,<br />
NOUVELLE-CALÉDONIE ^es des colonies, et du garde des sceaux, mi-<br />
Un lunch sera alors offert au président<br />
:riisl :>mstre de la justice et des cultes ;<br />
^Vu l'article 18 du sénatus-consulte du Art. tion pénitentiaire à la Nouvelle-Calédo^: -3m<br />
Ler. — Est approuvée la délibération ;:<br />
CARNOT.<br />
C<br />
notre<br />
des colonies et aux journaux officiels de la<br />
métropole et de la colonie.<br />
Fait à Paris, le 6 juin 1889.<br />
Par le président de la Eépublique :<br />
Le présidentdu conseil,<br />
ministre du commerce, de l'industrie<br />
et des colonies,<br />
P. TlRARD.<br />
.<br />
CONSEIL GÉNÉRAL<br />
CARNOT.<br />
Séance du 10 septembre 1888.<br />
Le conseil général des établissements<br />
français de l'Océanie a pris, dans sa séance<br />
du 10 septembre 1888, la délibération suivante:'•"<br />
« La contribution mobilière établie par<br />
arrêtés des 18 février 1881 et 25 janvier<br />
Vu pour être annexéau décret du 6 juin<br />
1889.<br />
Leprésident du conseil,<br />
ministre du commerce, de l'industrie<br />
et des colonies, ~<br />
P. TlRARD.<br />
La contribution mobilière ne produisant<br />
dans nos établissements de<br />
l'Océanie que des revenus insignifiants<br />
et étant d'ailleurs impopulaire<br />
les indigènes, on ne peut<br />
qu'approuver la décision qui vient<br />
d'être prise 'portant suppression de '<br />
cet impôt.
<strong>Les</strong> <strong>Tablettes</strong> Coloniales 3<br />
.<br />
.<br />
Un des indigènes okandais envoyés parr On écrit de Nossi-Bé :<br />
la colonie du Gabon-Congo à l'expositionQ<br />
« Le croiseur le BeavXemps-Beoewpréa<br />
.<br />
coloniale est mort le 9 de ce mois à l'hôpital '1<br />
reçu l'ordre de quitter le mouillaged'Hella<br />
Ville (île de Nossi-Bé) le 5 mai, pour se<br />
Necker, d'une pneumoniedouble dont il été atteint dans les circonstances suivantes: : rendre à Nossi-Vé, au sud de Majunga<br />
Cet indigène, d'une santé très délicate, (côte<br />
était souffrant en quittant la colonie: mais,<br />
JSf.-O.), > pour protéger notre résident,<br />
M. Cainpan, si besoin était.<br />
><br />
désireux de voir la France et de faire un11 « On sait déjà qu'après l'évacuation de la<br />
grand voyage avec ses amis, il cacha son1 baie de Saint-Augustin par les Hovas et<br />
état et fut embarqué à Libreville. l'insinuation faite par eux aux naturels de<br />
En arrivantà Bordeaux, il souffrait d'un1 la côte, qu'ils avaient envahi leur pays<br />
pied et prétendait avoir une entorse, alorss<br />
à notre instigation, le roi de Tulléar a<br />
qu'il avait en réalité un dépôt d'humeur<br />
L' opéré une razzia chez nos traitants. C'est<br />
qui le tint couché pendant trois semaines. afin de protéger nos nationauxque 1e Beau-<br />
temps-Beaiûpré se rendra à la baie' de Saint-<br />
Plus tard, il se plaignit de coliques et futt<br />
soigné pendant quelques jours.<br />
Il eut enfin un accès de Augustin. »<br />
fièvre contre.<br />
lequel le docteur de l'exposition coloniale<br />
ordonna du sulfate de quinine.<br />
Chronique Commerciale<br />
Mais cet indigène préférait se soigner àï ;<br />
sa façon et, la nuit, se dérobait à la surveillance<br />
de ses chefs et des gardiens pour La'hausse<br />
IiES SUCRES<br />
prendre des bains froids.<br />
actuelle sur le prix du sucre<br />
'<br />
•<br />
Un fort rhume, qui ne tarda pas à dégénérer<br />
en fluxion de poitrine, s'ensuivit. ques ou à la spéculation? Telle a été la<br />
\<br />
est-éllé dite au libre jeu dès faits économi-<br />
Le docteur connaissantl'état général du<br />
question examinée à la Chambre des démalade<br />
s'empressa, après lui avoir donné<br />
pûtes dans<br />
;<br />
sa séance'du 24 mai.<br />
les premiers soins, de l'envoyer à~ l'hôpital<br />
M. Francis Laur, qui interpelaitle garde<br />
I<br />
Necker. où malgré tous les efforts des<br />
des sceaux à ce propos, a recherché-tout<br />
d'abord si la hausse (54 0/0) provenait de<br />
hommes de l'art, il expirait, le dimanche 9,<br />
' l'infériorité de la production sucrière<br />
à trois heures de l'après-midi.<br />
pendant<br />
la présente<br />
Le lundi l'autopsie a permis de constater<br />
campagne sur l'exercice<br />
antérieur.<br />
que cet indigène était atteint de maladies<br />
' Voici la statistique<br />
organiques très graves. Le foie, qui pesait<br />
sur laquelle il a basé<br />
2 kil. 750 grammes, portait huit abcès, la son argumentation :<br />
rate était congestionnée et, bien que les<br />
Campagne 1SSS-89 Cimiirague 18S7-SS<br />
poumons ne portassent aucune trace de<br />
tonnes. tonnes.<br />
tuberculose, le malade a succombé France 470.000 392.824<br />
parce Allemagne 990.000 959.166<br />
que son état général ne lui a pas permis<br />
Autriche 525.000 428.616<br />
de supporter une affection dont un homme Eussie 510.000 441.342.<br />
sain se serait probablement relevé. Belgique 140.000 140.742<br />
,<strong>Les</strong> obsèques ont eu lieu le mardi 11, à Hollande....... 45.000<br />
.<br />
trois heures et demie- de l'après-midi.<br />
; 39.280 '<br />
Autres contrées. 55.000 49.980<br />
MM. de Brazza, gouverneur du Gabon-<br />
2.735.000 2.451.950<br />
:<br />
Congo; Péan, administrateur colonial, et<br />
Avinenc, délégués de'cette colonie à l'exposition,<br />
ont accompagné les restes de tonnes d'excédent; cette augmentation de<br />
ce<br />
H y aurait donc en chiffresronds 280,000<br />
malheureux indigène au cimetière de la production européenne ne peut légitimer<br />
Bagneux, où l'inhumation civile a eu lieu la hausse.<br />
en présence de deux détachementsOkandais Si<br />
'<br />
l'on passe à la production coloniale,<br />
etAdaunias.<br />
l'on se trouverait en présence d'un déficit<br />
<strong>Les</strong> indigènes sont rentrés à l'exposition<br />
évalué de 250,000 à 300,000 tonnes.<br />
.à six heures et demie par le. chemin de fer En définitive, la production du sucre<br />
de Ceinture.<br />
clans le monde est la suivante, d'après<br />
Ils sont tous en excellente santé, et à<br />
M,<br />
part<br />
Laur :<br />
Canipasne-lSSS-S!) CanyMgne 1SS7-8S<br />
la tristesse. bien naturelle que leur avait<br />
donnée cet événement,.enchantés d'être tonnes.<br />
tonnes.<br />
en- Production<br />
France et des promenades que leur font<br />
européenne...,<br />
2.735.000. 2.451.950<br />
faire leurs délégués.<br />
...<br />
Production coloniale...<br />
2.311.000 2.501.735<br />
Ils reviendrontchez eux instruits de nos<br />
moeurs'et raconteront aux leurs tout ce<br />
qu'ils auront vu à l'Exposition et à Paris,<br />
où ils sont partout les bienvenus.<br />
REVUE DES COLONIES<br />
SÉNÉGAL<br />
ET a5ÉE>Easri3^ô.asrcss<br />
Le Journal officiel du Sénégal publie<br />
deux décrets présidentiels ratifiant les<br />
traités qui placent le Kënedougou, l'Abrou<br />
et le'Boudoûkou sous le protectorat de la<br />
France.<br />
Par un arrêté du gouverneur en date du<br />
14 mai 1889, ont été promulgués dans la<br />
,<br />
colonie du Sénégal et dépendances les deux<br />
décrets en date du 4 avril 1889 portant ratification<br />
des d'eux traités conclus : l°avec<br />
Tiéba, roi du Kénédougou, et "2° avec le i<br />
chef du pays d'Abrou et de Boudôukou<br />
(région de Kong).<br />
MADAGASCAR<br />
.<br />
.'<br />
i<br />
'. 5.046.000 " 4.953.685 <<br />
Excédent pour <<br />
1888-89...-.-. ~^~~ 92.315 ~ ~ '<br />
(<br />
Ces chiffres démontrent qu'il faudrait re- .-,<br />
chercher la hausse dans la spéculation. q<br />
M. Laur a établi ensuite quelle est la si- j<br />
tuation de la France quantà l'approvision- j<br />
nement du sucre. T a-t-il équilibre entre<br />
c<br />
nos ressourcesetnosbesoins? Y a-t-il assez r<br />
de sucre pour aller jusqu'au mois de sep- r<br />
tembre prochain, époque où la récolte betteravière.arrivera<br />
à combler le déficit, si<br />
0<br />
déficit il y a ?<br />
c<br />
'<br />
:(<br />
Surla demande du gouverneurdeDiego-<br />
]<br />
Suarez, un détachement de relégués collée- 1<br />
tifs va être dirigé sur cet établissement<br />
<<br />
pour la construction des routes. Il est en- i<br />
tendu que ce détachement ne sera main- 1<br />
tenu à Diego-Suarez que pendant la durée i<br />
des travaux à exécuter, et que les relégués<br />
]<br />
qui en auront fait partie seront dirigés.en- (<br />
suite sur une autre colonie, sauf toutefois (<br />
ceux qui auront obtenu, en raison de leur j<br />
bonne conduite, de demeurer dans notre i<br />
possession française de Madagascar à titre i<br />
de relégués individuels.<br />
j
4 <strong>Les</strong> <strong>Tablettes</strong> Coloniales