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MERCREDI 11 AVRIL 2018 REDUIT

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LUMIÈRE SUR LA RÉFORME DE L'HYDRAULIQUE URBAINE<br />

Le consommateur au centre d'une procédure concurrentielle<br />

<strong>11</strong> Avril <strong>2018</strong> - N° 0629<br />

100<br />

FCFAzMercredi<br />

mISSN 2337-2826<br />

QUOTIDIEN D’INFORMATIONS GENERALES - www.zoominfos.net<br />

APOLOGIE DU TERRORISME<br />

ANTHROPOPHAGE<br />

À THIAROYE<br />

Une coiffeuse<br />

mord sa<br />

voisine et<br />

avale la chair<br />

Entre confessions<br />

et dénégations<br />

Page 2<br />

Page 5<br />

Les renversantes révélations de Momodou Ndiaye,<br />

alias Abu Yusuf : • «J’ai vu le patron de Boko Haram,<br />

Abubakar Shekau» • «Je sais conduire les Aina<br />

kountoum (chars de combat blindés)» •<br />

«J'ai également appris toutes les positions de tirs»<br />

CyanMagentaJauneNOIR


ACTE D’ANTHROPOPHAGE SUPPOSE A THIAROYE MINAME<br />

Une coiffeuse mord sa voisine<br />

au bras et avale la chair<br />

Une querelle de borne fontaine entre une fille et une gérante de salon de coiffure<br />

nommée Mb. Bar a tourné à une terrible altercation au cours de laquelle<br />

celle-ci a arraché à belles dents la chair du bras droit de son antagoniste. Elle<br />

a sauvagement mordu la demoiselle, qui a été contrainte de subir finalement<br />

une intervention chirurgicale à la partie atteinte du membre en question.<br />

La gérante de salon de coiffure<br />

Mb. Bar a débarqué<br />

nuitamment chez la fille pour<br />

lui faire des réprimandes.<br />

Elle reprochait en fait à celleci<br />

de lui avoir manqué de respect,<br />

à l’occasion d’une<br />

cérémonie festive d’une voisine<br />

de quartier, qui était<br />

venue au salon de coiffure<br />

pour se faire belle.<br />

La demoiselle s’emporte,<br />

démonte les griefs de son<br />

accusatrice et l’abreuve de<br />

propos déplacés. Elle la<br />

traite d’affabulatrice<br />

méprisante et lui intime l’ordre<br />

de sortir immédiatement<br />

de leur maison. La gérante<br />

de salon de coiffure refuse,<br />

réplique aux invectives et se<br />

livre à des déballages.<br />

Toutes les deux se hurlent<br />

dessus, se crachent des<br />

vertes et des pas mûres à la<br />

figure et se lancent mutuellement<br />

à des défis.<br />

Des gens se mêlent de la<br />

vive dispute et s’emploient à<br />

les calmer. En vain. Ils redoutent<br />

le pire, se tournent<br />

vers la gérante de salon de<br />

coiffure et lui demandent de<br />

vider les lieux. Mais, la jeune<br />

fille fait la sourde oreille et<br />

continue les échanges d’injures.<br />

Piquée au vif par une<br />

parole assassine de son antagoniste,<br />

elle gronde de<br />

rage, se faufile entre les intervenants<br />

et se jette sur<br />

elle. La demoiselle réagit à<br />

l’attaque physique frontale et<br />

saisit fortement le cou de la<br />

coiffeuse. La bagarre éclate<br />

entre elles.<br />

La coiffeuse prend à défaut<br />

sa protagoniste, happe le<br />

bras droit de la fille et le<br />

mord à pleines dents. Celleci<br />

crie de rage, se débat<br />

avec vigueur et alerte les intervenants,<br />

qui saisissent le<br />

cou de la gérante de salon<br />

de coiffure et tentent vaille<br />

que vaille de lui faire lâcher<br />

prise. Mais, la jeune femme<br />

résiste, maintient sa morsure<br />

et finit par arracher une<br />

partie de la chair du bras<br />

avec ses dents. Le sang jaillit<br />

et commence à perler en<br />

abondance sur le long du<br />

membre mordu sauvagement.<br />

La fille mordue pique une<br />

crise de nerfs, s’écroule au<br />

sol et perd connaissance.<br />

Ses parents volent à son<br />

secours, l’embarquent dans<br />

un véhicule et l’acheminent<br />

dans un centre hospitalier<br />

pour les premiers soins. La<br />

blessée a été référée plus<br />

tard à un autre hôpital du<br />

centre ville de Dakar, où elle<br />

a subi une opération chirurgicale<br />

par une pose de greffe<br />

ceci, faute d’avoir pu<br />

retrouver la partie de la chair<br />

du bras arrachée à belles<br />

dents par la nommée Mb.<br />

Bar. Munie d’un certificat<br />

médical d’un mois d’incapacité<br />

temporaire de travail,<br />

elle a déposé une plainte au<br />

commissariat de police de<br />

Thiaroye.<br />

Convoquée à la police, la<br />

coiffeuse Mb. Bar livre une<br />

version des faits tirée par les<br />

cheveux et s’emmêle les<br />

pinceaux dans ses explications<br />

et accusations contre<br />

sa voisine de quartier. Elle a<br />

été placée en garde à vue<br />

puis déférée au parquet par<br />

les limiers de Thiaroye pour<br />

violation de domicile, actes<br />

de violences et voies de<br />

faits.<br />

Kéthiel SOW<br />

SYSTEME DE PARRAINAGE A LA PRESIDENTIELLE<br />

Le Gp dit niet et appelle à la mobilisation populaire<br />

Depuis que le président Macky Sall a annoncé son projet de loi portant sur<br />

le système de parrainage, nombreux sont ceux qui sont contre. Les partis<br />

politiques de l’opposition, et d'organisations de la société civile, entendent<br />

investir l'Assemblée nationale, le jour du vote dudit projet de loi. C’est dans<br />

cette logique que s’inscrit la démarche du Grand parti (Gp), qui dit non au<br />

parrainage et appelle la population à la mobilisation.<br />

Le Secrétariat exécutif national du<br />

Grand parti (Gp) a appelé ses militants<br />

et ceux des autres formations<br />

politiques, la société civile,<br />

les organisations socio-professionnelles<br />

et tous les Sénégalais<br />

attachés à la défense et à la<br />

sauvegarde de notre modèle démocratique<br />

à participer activement<br />

à la mobilisation populaire et<br />

citoyenne prévue devant l’Assemblée<br />

nationale le jour de l’examen<br />

du Projet de loi portant parrainage<br />

des candidatures à la présidentielle,<br />

selon dakaractu.<br />

Le système de parrainage que<br />

veut instituer le régime du Président<br />

Macky Sall au moyen d’un<br />

forcing exige, selon la formation<br />

politique, «un sursaut patriotique.<br />

(…) L’opposition à ce projet de loi<br />

est l’affaire de tous et c’est ensemble<br />

que nous devons lui faire<br />

échec», lit on dans la note. Selon<br />

toujours la même source, «ce<br />

projet de loi est dangereux en ce<br />

qu’il contient les germes de la division<br />

et constitue une grosse<br />

menace pour la stabilité du pays.<br />

Il entrave aussi la souveraineté<br />

populaire en ce qu’il permet au<br />

régime du Président Macky Sall<br />

d’organiser une inflation de candidatures<br />

en perspective de la<br />

prochaine présidentielle».<br />

Le Secrétariat exécutif national<br />

appelle donc pour finir, les forces<br />

vives de la nation à se mobiliser<br />

et à faire bloc pour empêcher ce<br />

tripatouillage constitutionnel qui<br />

expose notre pays à des lendemains<br />

incertains.<br />

Coumba PILOR (Stagiaire)<br />

Société<br />

L’on ne comprend toujours<br />

pas l’offre de médiation de<br />

Serigne Babacar Sy Ibn<br />

Mansour, Khalife général<br />

des Tidianes, rejetée par<br />

Mbaye Sarr et compagnie.<br />

Le statut d’enseignant dont<br />

ils jouissent leur aurait simplement<br />

intimé l’ordre de<br />

surseoir à leur mouvement,<br />

le temps de permettre au<br />

guide religieux d’entamer les<br />

démarches qui seraient, à<br />

coup sûr, fructueuses.<br />

Mieux, sachant qu’ils allaient<br />

prétexter de consulter<br />

d’abord la base pour exécuter<br />

le désir du marabout,<br />

les syndicats d’enseignants<br />

du G6 n’auraient pas dû faire<br />

le déplacement à Tivaouane<br />

pour solliciter une quelconque<br />

médiation. Bref, le<br />

vin est tiré, il faut le boire et<br />

advienne que pourra. Les<br />

grévistes semblent décidés<br />

à aller jusqu’au bout de leur<br />

logique: tout ou rien. Malgré<br />

la nouvelle offre du président<br />

de la République, de revoir à<br />

la hausse, leur indemnité de<br />

logement, de faire cas de<br />

2<br />

MARCHE PROGRAMMEE DES ENSEIGNANTS<br />

A ZIGUINCHOR JEUDI PROCHAIN<br />

Que cherchent-ils réellement<br />

dans le Sud du pays ?<br />

Les enseignants grévistes, membre du Groupe<br />

des 6 syndicats (G6) déroulent leur 6ème plan<br />

d’actions. Une marche, qu’ils veulent nationale,<br />

est prévue ce jeudi 12 avril à Ziguinchor. Maintenant<br />

que les enseignants veulent battre le rappel<br />

des troupes dans cette partie Sud, l’on se<br />

demande, franchement, ce que cherchent ces enseignants,<br />

après l’offre faite par les autorités et<br />

portant sur les indemnités de logement entre<br />

autres (voir document). Surtout qu’ils ont refusé<br />

la médiation du khalife général des Tidianes (une<br />

première fois au Sénégal), de lever le mot d’ordre<br />

en attendant des solutions heureuses.<br />

leur situation lors du message<br />

à la nation délivré la<br />

veille de la fête d’indépendance,<br />

de compter les jours<br />

de grève comme des acquis<br />

sociaux qui ne seront pas<br />

défalqués du salaire, etc.<br />

Mais, ce qu’on n’arrive toujours<br />

pas à comprendre,<br />

c’est le choix de la ville Ziguinchor<br />

pour abriter une<br />

marche programmée dans le<br />

cadre du déroulement du<br />

6ème plan d’actions. Zone<br />

réputée vulnérable, le Sud<br />

du pays n’a connu ces moments<br />

d‘affluence que quand<br />

il y avait un désir de<br />

ramener la paix, après des<br />

années d’instabilité. Mbaye<br />

Sarr et ses camarades enseignants<br />

devront prendre<br />

toutes leurs responsabilités<br />

si d’éventuels dérapages arrivaient<br />

à avoir lieu. Du<br />

moins, l’on se demande s’ils<br />

mesurent les conséquences<br />

de réclamer urbi et orbi la<br />

satisfaction de doléances<br />

dont l’Etat a déjà pris des engagements<br />

pour les satisfaire.Youssouf<br />

NDIONGUE<br />

Mercredi <strong>11</strong> Avril <strong>2018</strong> - N° 0629<br />

www.zoominfos.net


ACTUALITÉ<br />

DEVELOPPEMENT DE L’ENERGIE<br />

Le mix énergétique du Sénégal cité en exemple en Afrique de l’Ouest<br />

Les partenaires techniques et financiers ont<br />

décerné un véritable satisfecit au Sénégal,<br />

qui a atteint ses objectifs en matière de production<br />

dans le mix énergétique.<br />

Les partenaires techniques et<br />

financiers ont salué, mardi, la<br />

politique du mix énergétique<br />

mise en œuvre par le Sénégal<br />

et qui a permis d’enregistrer<br />

un taux de 21 %<br />

d’énergies renouvelables. «Il<br />

faut féliciter le gouvernement<br />

sénégalais qui a atteint un<br />

taux de 21 % d’énergies renouvelables<br />

dans le mix énergétique.<br />

Il faut l’aider à<br />

atteindre son ambition de 30<br />

% », a déclaré Serge Marie<br />

Nguessan, le responsable<br />

pays de la Bad au Sénégal. Il<br />

a cité les centrales de Tobène<br />

Power d’une capacité de 105<br />

mégawatts, de Bokhol et de<br />

Malicounda qui constituent, à<br />

son avis, des actions concrètes<br />

traduisant la volonté<br />

des autorités sénégalaises de<br />

fournir l’énergie durable aux<br />

populations surtout rurales.<br />

«Le Sénégal peut d’ores et<br />

déjà se féliciter d’avoir atteint<br />

un objectif de 21 % d’énergies<br />

renouvelables dans son mix<br />

énergétique grâce, principalement,<br />

à la production hydroélectrique<br />

et au solaire. Le<br />

gouvernement affiche un nouvel<br />

objectif ambitieux de 30 %<br />

de capacités d’énergies renouvelables<br />

à l’horizon 2019<br />

grâce au développement de<br />

projets solaires et éoliens», a<br />

ajouté Laurence Hart directrice<br />

de l’Agence Française<br />

de Développement. Elle affirme<br />

que le Sénégal est un<br />

pays pionnier en Afrique dans<br />

le développement de son potentiel<br />

solaire avec plus de<br />

100 mégawatts à ce jour,<br />

grâce à la mise en service de<br />

quatre centrales solaires photovoltaïques.<br />

Il est important de préciser<br />

qu’en moins d’un an, le Sénégal<br />

a inauguré trois centrales<br />

solaires dont la plus récente,<br />

Senergy. Elle a été mise en<br />

service en juin à Santhiou-<br />

Mékhé, près de Méouane<br />

dans la région de Thiès.<br />

Dotée d’une puissance installée<br />

de 30 Mw, elle est pour<br />

l’heure l’une des plus importantes<br />

en activité en Afrique<br />

de l’Ouest, après celle de Zagtouli,<br />

près de Ouagadougou<br />

(33 Mw), au Burkina Faso,<br />

entrée en production en septembre.<br />

Installé sur une superficie de<br />

64 ha et composé de 92 000<br />

panneaux photovoltaïque, le<br />

parc solaire de Santhiou-<br />

Mékhé peut alimenter 300<br />

000 foyers, selon la Société<br />

nationale d’électricité du<br />

Sénégal qui a passé un contrat<br />

d’achat d’énergie avec<br />

Senergy Pvsa, la société promotrice<br />

du projet. Quant au<br />

parc de Malicounda, près de<br />

Mbour, sa première phase a<br />

été inaugurée en novembre<br />

2016 et la seconde en juillet<br />

2017, par la Senelec et un<br />

groupe d’investisseurs italiens,<br />

avec pour partenaire<br />

principal Solaria, qui a financé<br />

sa construction pour un montant<br />

estimé à 20 milliards de F<br />

Cfa (100 ha, 86 000 panneaux,<br />

pour une puissance<br />

de 22 Mw et 9 000 foyers approvisionnés).<br />

La représentante de la<br />

Banque Africaine de<br />

Développement a également<br />

montré son admiration pour le<br />

Plan Sénégal émergent. « Le<br />

Pse avait fixé un objectif de<br />

20 % du mix électrique d’origine<br />

renouvelable à la fin de<br />

2017. L’objectif a été atteint<br />

LUMIÈRE SUR LA RÉFORME DE L'HYDRAULIQUE URBAINE<br />

LE CONSOMMATEUR AU CENTRE D'UNE PROCÉDURE CONCURRENTIELLE<br />

3<br />

car, le pays a un taux de 21%<br />

en <strong>2018</strong>. Des exploits que<br />

notre institution salue. » Elle<br />

a ajouté : « cette mesure vise<br />

à assurer la couverture des<br />

besoins du pays et l’accessibilité<br />

d’un plus grand nombre<br />

de foyers à l’électricité, notamment<br />

en zone rurale, à<br />

faire baisser les coûts de production<br />

et d’achat du kilowatt<br />

heure et donc les subventions<br />

allouées à la Senelec, mais<br />

aussi à diminuer la dépendance<br />

aux fluctuations des<br />

marchés internationaux, en<br />

même temps que les émissions<br />

de CO2.»<br />

Oumou Kalsoum BA<br />

Le consommateur sénégalais est au coeur du<br />

processus de sélection, par libre concurrence, d'un<br />

nouvel exploitant de l'eau potable dans les centres<br />

urbains et périurbains du Sénégal.<br />

L'un des objectifs fondamentaux est d'avoir une<br />

baisse du prix de l'eau à l'installation du nouvel<br />

opérateur en début 2019. Dans le même esprit, l'Etat<br />

du Sénégal rassure les populations et le Cadre<br />

unitaire des syndicats de la SDE sur la transparence<br />

du processus de sélection. Un appel d'offres<br />

international a été lancé à cet effet. L'attitude<br />

républicaine requiert de la part des syndicats le respect<br />

scrupuleux de la concurrence. La SDE fait partie<br />

des trois candidats. L'Etat a inclus dans le nouveau<br />

projet de contrat une clause non négociable de<br />

préservation des emplois. De même, tous les acquis<br />

sociaux seront maintenus quel que soit le nouvel<br />

exploitant.<br />

L'Etat tient à une bonne gouvernance de l'Eau<br />

potable. La structure du capital a été corrigée, avec<br />

Mercredi <strong>11</strong> Avril <strong>2018</strong> - N° 0629<br />

une grande ouverture aux nationaux. Le futur exploitant<br />

prendra 45% des parts. L'Etat aura 25%<br />

des parts. 25% du capital iront au privé et à tout<br />

Sénégalais désireux d'acheter des actions. La part<br />

des syndicats est maintenue à 5%. Cependant, la<br />

valeur est renforcée. Dans la Première réforme, le<br />

capital était de 3 milliards contre 4 milliards dans<br />

celle en cours. En valeur absolue, ce sont respectivement<br />

150 millions et 200 millions FCFA. L'Etat<br />

reste ouvert au dialogue constructif et invite le<br />

Cadre unitaire des<br />

syndicats de la SDE à surseoir au Plan d'actions<br />

en ne considérant que le bien-être des populations.<br />

Par ailleurs, toutes les mesures sont prises pour<br />

une continuité du service public de l'eau potable.<br />

M. Mamadou DIOUKHANE<br />

Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement (DAGE) du<br />

Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement (MHA)<br />

Tél. +221 77 740 95 15<br />

Email : mdioukhane@mha.gouv.sn<br />

Site Web :www.mha.gouv.sn<br />

Adresse : Immeuble 2, SCI DIAMA, NGOR VIRAGE - Dakar - Sénégal<br />

www.zoominfos.net


OUVERTURE DES CODES USSD AUX FOURNISSEURS DE SERVICES<br />

Les éclairages du Dg de l’Artp<br />

C'est officiel, les fournisseurs de services à valeur ajoutée ont désormais<br />

accès aux fameux codes Ussd. Le lancement de cette initiative de l'Artp a<br />

eu lieu, hier, en présence de Abdou Karim Sall, Directeur général de l'Autorité<br />

de contrôle des télécommunications dans notre pays. Selon, lui ces codes<br />

permettent de donner la possibilité aux acteurs locaux, Pme, Start up, acteurs<br />

de l’industrie numérique locale, acteurs d’autres secteurs d’activités,<br />

de disposer facilement d’outils leur permettant de proposer à la population<br />

des services innovants aux meilleurs prix, entre autres objectifs visés.<br />

Les fournisseurs de services<br />

à valeur ajoutée ont désormais<br />

accès aux codes Ussd.<br />

Le lancement de cette<br />

mesure a été effectif, hier,<br />

sous la présidence du Dg de<br />

l'Artp. Un cadre qui lui a permis<br />

d'apporter des éclairages<br />

sur ces codes ainsi que leur<br />

accessibilité aux fournisseurs<br />

qui doivent débourser 350<br />

mille fcfa pour souscrire.<br />

«L’accessibilité des codes<br />

Ussd dans le domaine des<br />

télécommunications marque<br />

le début d’une nouvelle ère<br />

pour de nombreux acteurs, en<br />

particulier les fournisseurs de<br />

services à valeur ajoutée<br />

grâce à la mise en place<br />

d’une nouvelle procédure<br />

d’attribution des codes Ussd<br />

marquant solennellement<br />

l’ouverture de cette facilité essentielle<br />

aux acteurs qui en<br />

ont besoin», a déclaré Abdou<br />

Karim Sall. Poursuivant, il indique<br />

qu'il convient de rappeler<br />

en quelques points<br />

essentiels, les motivations qui<br />

sont à la base de cette innovation<br />

de l’Autorité de régulation.<br />

Ainsi, il explique que «les<br />

La filière niébé occupe une<br />

place de choix dans la chaine<br />

alimentaire de notre pays, selon<br />

les organisations de productions<br />

de cette légumineuse à<br />

graine réunis hier au Cices dans<br />

le cadre de la Fiara <strong>2018</strong>. A en<br />

croire ces producteurs dont certains<br />

sont affiliés au Réseau des<br />

organisations paysanne et pastoral<br />

du Sénégal, tous les<br />

moyens devraient être mis à<br />

leur disposition pour donner à<br />

cette filière la place qu'elle<br />

mérite réellement dans le système<br />

alimentaire sénégalaise.<br />

Car considérant que «le niébé a<br />

fait un grand bon en avant ces<br />

dernières années, avec entre<br />

autres, une augmentation de<br />

ses superficies cultivées, une<br />

amélioration de la variété de la<br />

filière ainsi qu'une maitrise du<br />

stockage». Sans omettre le fait<br />

qu’il est passé d'une culture de<br />

subsistance à une culture de<br />

rente. Toutes ces précisions<br />

pour, justement, montrer le<br />

codes Ussd sont des<br />

ressources en numérotation,<br />

de la forme #(XXX)# (exemple<br />

#123#), qui permettent<br />

d’accéder à des services de<br />

télécommunications». Ces<br />

codes peuvent, d'après lui,<br />

être utilisés, en plus de la<br />

voix, des Sms et des données,<br />

pour délivrer des Services<br />

à Valeur Ajoutée,<br />

notamment, les services de<br />

paiement électronique et de<br />

mobile money. Il s'y ajoute,<br />

jusqu'à ce jour, que lesdits<br />

«codes sont exclusivement<br />

détenus et exploités par les<br />

opérateurs de téléphonie mobile<br />

(Otm) qui, pour des<br />

raisons évidentes, peuvent<br />

limiter ou bloquer leur accès<br />

aux autres acteurs, alors que<br />

ces codes constituent, aujourd’hui,<br />

un canal fondamental<br />

permettant d’offrir des services<br />

financiers et autres services<br />

innovants à partir de la<br />

téléphonie mobile».<br />

Dans sa logique d'idées,<br />

Abdou Karim Sall de signaler<br />

que la demande d’accès à<br />

ces codes est actuellement<br />

très forte, en particulier, de la<br />

ACTUALITE<br />

part des acteurs du secteur<br />

numérique, des acteurs du<br />

secteur bancaire et financier<br />

et des structures proposant<br />

des services financiers digitaux<br />

ou de monnaie électronique.<br />

Non sans soutenir que<br />

cette situation de monopole,<br />

fortement préjudiciable, si l'on<br />

se fie à ses convictions, à la<br />

concurrence et à l’innovation,<br />

a motivé l’Artp à se saisir de<br />

ce sujet et à impulser un nouveau<br />

cadre juridique plus à<br />

même de permettre aux acteurs<br />

de tout l’écosystème<br />

d’impulser une nouvelle dynamique<br />

de développement<br />

des services mobiles innovants.<br />

Aussi, dit il, «faut-il rappeler,<br />

à l’échelle<br />

internationale, en particulier<br />

au niveau de l’Union internationale<br />

des télécommunications<br />

(UIT), la problématique<br />

de l’accès aux codes Ussd au<br />

profit des acteurs non Otm est<br />

aujourd’hui débattue au sein<br />

du Focus group «Digital Financial<br />

Services» (groupe de<br />

travail spécial sur les services<br />

financiers numériques) et,<br />

ceci, en relation avec d’autres<br />

institutions comme la Banque<br />

mondiale ou le Pnud».<br />

Objectifs visés par l'Artp<br />

Sur les motivations de l'Autorité<br />

de régulation des télécommunications<br />

et des postes<br />

(Artp) qu'il dirige, Abdou<br />

Salam Sall d'affirmer que<br />

«l'objectif global est de renforcer<br />

la concurrence dans le<br />

secteur des télécommunications,<br />

en particulier, sur le segment<br />

de la téléphonie<br />

mobile». Aussi, renchérit le<br />

boss de l'Artp, «à travers la<br />

nouvelle procédure d’attribution<br />

des codes Ussd, ses<br />

services visent les objectifs<br />

spécifiques suivants: le respect<br />

du principe de non-discrimination,<br />

la promotion de<br />

l’innovation, la pression à la<br />

baisse des prix des services,<br />

l'alignement de nos pratiques<br />

de régulation aux meilleurs<br />

standards internationaux». En<br />

BLOCAGE DE LA FILIERE NIEBE AU SENEGAL<br />

poids de ce niébé dans la sécurité<br />

alimentaire.<br />

«Le niébé est un moyen de<br />

résilience face aux changements<br />

climatiques. Il s'y ajoute<br />

que l’on assiste depuis plus de<br />

deux décennies à un<br />

développement de la culture du<br />

niébé, l'existence de variété à<br />

cycle court entre 45 et 60 jours<br />

a sensiblement contribué à<br />

l'augmentation de ses emblavures<br />

car la moyenne des<br />

superficies emblavées sur la<br />

période 20<strong>11</strong> 2014 tourne autour<br />

de 125 mille ha par an. De<br />

90 mille en 20<strong>11</strong> à 123 mille ha<br />

en 2014», a indiqué Samba<br />

Mbaye, porte-parole de la Coalition<br />

d'organisations de production.<br />

Sur la même période,<br />

renchérit-il, «la production annuelle<br />

est passé de 28 mille<br />

tonnes à 40 mille». «Pour les<br />

campagnes 2017 <strong>2018</strong>, la production<br />

est estimée à plus de<br />

<strong>11</strong>7 mille tonnes», conclut M.<br />

Mbaye. Malgré, l'importance de<br />

cette filière, les producteurs ont<br />

jugé presque inexistant l'appui<br />

des autorités sénégalaises pour<br />

la relance de la filière. En effet,<br />

si l'on se fie à leurs explications,<br />

«les ressources allouées à la filière<br />

sont presque inexistantes».<br />

Alors que, souligne-t-ils, «la<br />

plus importante légumineuse à<br />

graine dans les zones de savane<br />

tropicale d'africaine, se<br />

trouve être le niébé. Sans<br />

compter l'apport économique<br />

qui en découle au profit des acteurs<br />

de toute la chaine de production».<br />

Samba Mbaye a<br />

expliqué que «les revenus pour<br />

les producteurs de semences<br />

sont estimés à 130 mille franc<br />

par tonne, à 81 mille franc pour<br />

les commerçants et à 86 mille<br />

francs pour les grossistes».<br />

Pour en revenir en détails sur<br />

l'absence d'appui des autorités,<br />

4<br />

effet, mentionne-t-il, «la limitation<br />

voire la suppression de<br />

toutes les barrières à l’entrée<br />

et la prise en compte des tendances<br />

en cours au niveau international<br />

ont motivé<br />

l’Autorité de régulation a exploré<br />

ce chantier important<br />

dans le contexte actuel où les<br />

principales innovations du<br />

secteur des télécommunications<br />

sont principalement<br />

portées par la téléphonie mobile<br />

et notamment par les<br />

fournisseurs de services à<br />

valeur ajoutée et les Pme<br />

sénégalaises». Il s’agit, pour<br />

lui, de donner la possibilité<br />

aux acteurs locaux, Pme,<br />

Start up, acteurs de l’industrie<br />

numérique locale, acteurs<br />

d’autres secteurs d’activités,<br />

de disposer facilement d’outils<br />

leur permettant de proposer à<br />

la population des services innovants<br />

aux meilleurs prix.<br />

Bintou NDIAYE<br />

Les organisations de producteurs accusent l’Etat<br />

Selon les organisations de producteurs de la filière niébé, malgré<br />

le rôle important que joue cette légumineuse à graine dans la<br />

chaine alimentaire de notre pays, les autorités ne lui accordent<br />

pas vraiment de la valeur. Face à la presse, hier, ces producteurs<br />

ont expliqué, dans le cadre de la Fiara <strong>2018</strong>, les ressources allouée<br />

par l'Etat à cette filière sont quasi inexistantes sans<br />

compter le fait que, d'après eux, les autorités sénégalaises ne leur<br />

facilitent pas l'accès aux équipements et aux semences certifiées.<br />

le porte-parole de la Coalition<br />

d'organisations de production a<br />

indiqué que l'Etat n'a pratiquement<br />

rien fait pour leur permettre<br />

d'accéder aux équipements<br />

et aux semences certifiées. Sur<br />

les semences justement, il a fait<br />

savoir que ce qui «est aberrant<br />

et paradoxal, c'est qu’ils sont<br />

exclus dans le choix des opérateurs<br />

fournisseurs de niébé ce,<br />

malgré l'aptitude des organisations<br />

de producteurs à produire<br />

des semences certifiées». Par<br />

ailleurs, il a aussi fustigé «l'insuffisance<br />

de la diffusion des<br />

techniques de production et de<br />

protection phytosanitaire et la<br />

faible connaissance des<br />

marchés potentiels avec des<br />

systèmes de commercialisation<br />

bien organisés». Ce qui veut<br />

dire, d’après les explications de<br />

Samba Mbaye, qu'après la production,<br />

les producteurs ne<br />

savent où aller écouler leurs<br />

productions car n'étant pas organisés.<br />

Bintou NDIAYE<br />

Mercredi <strong>11</strong> Avril <strong>2018</strong> - N° 0629<br />

www.zoominfos.net<br />

CyanMagentaJauneNOIR


D’après les avocats des accusés,<br />

les dispositions de l'article<br />

3 de la loi 2007, sous<br />

lesquelles leurs clients sont arrêtés,<br />

ont été abrogées, que la loi<br />

2016 ne peut pas non plus les<br />

juger. Par conséquent, imam<br />

ACTUALITE<br />

PROCES IMAM NDAO ET CIE POUR APOLOGIE DU TERRORISME<br />

Le juge rejette les exceptions de nullité et ouvre le fond du dossier<br />

Il n’y a aucun vide juridique dans ce qu’il est convenu d’appeler<br />

le procès de l'imam Alioune Badara Ndao et ses coaccusés<br />

poursuivis pour apologie du terrorisme et<br />

blanchiment de capitaux. Et donc, la Chambre criminelle du<br />

tribunal hors classe de Dakar est bien compétente pour<br />

Alioune Ndao et Cie doivent être<br />

libérés. Mais, le juge Samba<br />

Kane n'a pas donné suite à cette<br />

requête. Il a décidé de joindre au<br />

fond toutes les exceptions,<br />

hormis celui qui visait le jugement<br />

de Mouhamadou Seck par<br />

un tribunal de mineur. Place,<br />

donc, à l'interrogatoire des<br />

prévenus. A la barre, les accusés<br />

Momodou Ndiaye alias Abu<br />

Yusuf et Ibrahima Diallo ont enfoncé<br />

l’imam Ndao par des déclarations<br />

assez troublantes.<br />

Les confessions d'Abu Yusuf, djihadiste présumé<br />

Le procureur, Aly Ciré Ndiaye, s'est montré intraitable avec Momodou Ndiaye,<br />

alias Abu Yusuf, lors de l'interrogatoire. Le magistrat a davantage insisté<br />

sur la formation militaire que l'accusé a eue avant d'aller au Nigéria<br />

ou une fois en zones contrôlées par Boko Haram. «On nous montrait seulement<br />

comment manier les armes», a déclaré M. Ndiaye, repris par seneweb.<br />

Les propos de Abu Yusuf devant<br />

le Juge d'instruction<br />

Mais, le procureur de lui réitérer<br />

ses propos tenus devant le magistrat<br />

instructeur: «Vous aviez dit:<br />

«Avant de partir au Nigéria, je<br />

savais conduire et je disposais<br />

d'un permis. C'est pourquoi je n'ai<br />

eu aucune difficulté à apprendre<br />

à conduire les chars de combat<br />

légers. Les chars de combat<br />

blindés qu'on surnommait «Aina<br />

kountoum» je ne les ai pas conduits.<br />

Mais j'ai bien maîtrisé les<br />

leçons. J'ai également appris<br />

toutes les positions de tirs». Ndiaye<br />

s'est gardé de confirmer ces<br />

propos qu'il est censé avoir tenus<br />

face au juge d'instruction.<br />

«On faisait comme les combattants<br />

de Boko Haram…»<br />

Mais, quand l'armée nigériane<br />

bombardait les positions de Boko<br />

Haram, il confirme avoir dit qu'il<br />

se protégeait comme le faisaient<br />

les combattants de Boko Haram:<br />

«Pour nous protéger des bombardements,<br />

nous nous réfugions<br />

sous les armes en lisant le Coran<br />

car c'est ainsi que les combattants<br />

de Boko Haram le faisaient»,<br />

dit-il.<br />

Durant l'interrogatoire, Abu Yusuf<br />

a confirmé qu'ils étaient avec les<br />

combattants de Boko Haram. Il dit<br />

avoir assisté à 2 combats, mais<br />

qu'il n'avait pas vu de corps. Le<br />

procureur de lui préciser: «Pourtant<br />

c'est vous qui avez donné la<br />

liste des Sénégalais décédés au<br />

Nigéria dont Cheikh Ibrahima<br />

Dieng, Moussa Mbaye et autres».<br />

Et le prévenu, d'expliquer:<br />

«Cheikh Ibrahima est mort au<br />

cours de bombardements de l'armée<br />

nigériane».<br />

«On ne pouvait quitter sans<br />

l'autorisation de Shekau»<br />

Le Procureur a aussi demandé à<br />

Abu Yusuf, pourquoi il lui était difficile<br />

de quitter le territoire de<br />

Boko Haram. «C'est parce que<br />

quand on quitte la zone on pouvait<br />

être appréhendés de l'autre<br />

côté par l'armée nigériane», indique-t-il.<br />

Mais aussi, «sans l'autorisation<br />

de Shekau, on ne<br />

pouvait quitter la zone», justifie-til.<br />

Et quand l'autorisation leur a<br />

été donnée, après que Matar<br />

Diokhané a parlé avec Shekau, ils<br />

ont pu quitter le territoire nigérian.<br />

«Nous sommes allés chez l'imam<br />

Ndao au retour du<br />

Nigéria»<br />

Et à leur retour, il confirme qu'ils<br />

sont allés chez l'imam Alioune<br />

Ndao, à Kaolack. «J'ai quitté avec<br />

Matar Diokhané et Ibrahima Diallo.<br />

Je confirme que nous<br />

sommes passés chez l'imam<br />

Ndao. Mais moi je ne l'ai pas vu.<br />

Moi j'y suis allé deux fois mais je<br />

ne l'ai pas vu. C'était à mon retour<br />

du Nigéria», a-t-il confessé. Avant<br />

de regretter avoir intégré ce<br />

réseau qui l'a mené au Nigéria.<br />

MOMODOU NDIAYE ALIAS ABOU YUSUF<br />

«Nous avons rencontré le patron de Boko<br />

haram qui nous a remerciés»<br />

Les exceptions vidées, l'interrogatoire<br />

a commencé, dans le cadre<br />

du procès de l'imam Ndao et de<br />

ses coaccusés. Et c'est Mohamed<br />

Ndiaye, Alias Abu Yusuf, qui a ouvert<br />

le bal. D'entrée, le juge<br />

Samba Kane a commencé par lui<br />

demander s'il a participé à une<br />

réunion tenue au Lac Rose. Il a<br />

répondu par la négative. Mais,<br />

l'homme concédera qu'il a pris<br />

part à la réunion de Rosso:<br />

«J'avais acheté un terrain à<br />

Richard Toll. Un ami m'a dit que ce<br />

n'était pas normal que j'ais un terrain<br />

ici dans ce pays avec une<br />

telle dépravation des mœurs alors<br />

que je peux vivre dans un pays où<br />

on vit l'islam. Il m'a demandé<br />

d'aller avec lui en Syrie», d'après<br />

seneweb.<br />

«Pourquoi je suis allé en territoire<br />

Boko Haram»<br />

Abu Yusuf déclare qu'il a voulu<br />

aller en Syrie pour apprendre la<br />

religion et vivre la religion. Mais,<br />

avant d'aller en Syrie, il indique<br />

être passé en Mauritanie. «Puis<br />

j'ai entendu que mes amis partaient<br />

au Nigéria et je suis allé<br />

avec eux. J'étais en Mauritanie, j'y<br />

travaillais». Et Abu Yusuf dément<br />

être allé au Nigéria pour combattre<br />

aux côtés de mouvements terroristes:<br />

«J'y suis allé pour chercher<br />

Dieu et vivre la religion. Je n'ai jamais<br />

versé dans la violence. Je ne<br />

connais que le travail et la religion.<br />

C'est Ibrahima Bâ qui a financé le<br />

voyage. J'étais ami avec son frère<br />

cadet. Nous y sommes partis. On<br />

était 3. Il nous a remis 150 000<br />

chacun», relate-t-il à la barre.<br />

«Je me disais que si je revenais,<br />

je serais arrêté»<br />

Une fois au Nigéria, Abu Yusuf indique<br />

qu'il étudiait le Coran durant<br />

2 mois environ. «Si j'ai quitté le<br />

Sénégal, c'est du fait de la dégradation<br />

des mœurs. C'est pourquoi<br />

je suis allé au Nigéria», indique le<br />

prévenu. Qui dit avoir séjourné<br />

aussi à Boza et dans une autre<br />

ville. Mais, le juge de lui signaler<br />

que ces villes sont des localités<br />

contrôlées par Boko Haram. «Moi,<br />

je ne le savais pas. Abou Hamza<br />

m'a juste dit que c‘est un pays où<br />

il y a l'islam. Je ne suis pas parti<br />

au Nigéria pour combattre aux<br />

côtés des djihadistes», indique<br />

Abu Yusuf précisant n'avoir pas<br />

fait de formation militaire.<br />

Mais, après ces nombreuses<br />

dénégations, Momodou Ndiaye a<br />

reconnu qu'ils étaient dans une<br />

zone contrôlée par Boko Haram,<br />

et que la zone était sans cesse<br />

bombardée par l'armée nigériane.<br />

Il dit y avoir été avec Lamine<br />

Coulibaly, Abou Moussa, Abou Diendel<br />

et renseigne aussi qu'à leur<br />

retour du Nigéria, ils sont passés<br />

voir l'imam Ndao. Mais, la déclaration<br />

qui aura fait sursauter plus<br />

d'un, c'est quand Abu Yusuf dit<br />

qu'ils ont rencontré le patron de<br />

Boko Haram, Abubakar Shekau:<br />

«Je n'étais pas revenu au Sénégal,<br />

car je me suis dit que je serais<br />

arrêté. J'ai voulu partir en Libye.<br />

J'ai une fois vu Shekau. Il nous a<br />

remerciés. C'est Aboubacry<br />

Guèye qui traduisait», a concédé<br />

le prévenu.<br />

«Comment on appelait les<br />

chars de combat»<br />

Sur le feu roulant des questions,<br />

Abu Yusuf concède aussi que<br />

c'est Abu Dardar, c'est à dire<br />

Moustapha Diallo, qui leur montrait<br />

le maniement des armes:<br />

«C'est lui qui nous montrait comment<br />

on manie les armes. Mais,<br />

ce n'était pas une formation», ditil.<br />

Et en zone de guerre, il renseigne<br />

qu'ils appelaient les chars<br />

de combat «Aina kountoum», qui<br />

signifie «où étiez-vous?»<br />

5<br />

juger imam Ndao, Momodou Ndiaye, alias Abu Yusuf,<br />

Ibrahima Diallo, etc. Le juge Samba Kane, qui l’affirme, a rejeté<br />

toutes les exceptions soulevées par les avocats de la<br />

défense. Non sans déclarer ouverte l’audience sur le fond<br />

du dossier des «djiahadistes» sénégalais.<br />

Les troublantes déclarations<br />

de l’accusé Ibrahima Diallo<br />

Après Momodou Ndiaye, alias Abu Yusuf, ce fut au tour<br />

de Ibrahima Diallo de lui succéder à la barre ce mardi<br />

lors du procès de l'imam Ndao et ses co-accusés. En<br />

effet, M. Diallo est poursuivi pour acte de terrorisme par<br />

association de malfaiteurs, acte de terrorisme par menace,<br />

menace d'attentat et complot, notamment complot<br />

visant à l'établissement d'une base au Sénégal de la<br />

«Wilaya», financement du terrorisme, blanchiment de<br />

capitaux et apologie du terrorisme. Ce qu'il n'a pas reconnu.<br />

Mais, l'homme a dit avoir bien participé à une<br />

réunion au Lac rose. «C'était juste un daara dont l'ordre<br />

du jour était le perfectionnement du daara où j'étais recruté<br />

comme enseignant», a indiqué M. Diallo.<br />

«Pourquoi je suis parti au<br />

Nigéria…»<br />

Puis, il indique avoir pris le<br />

chemin du Nigéria avec plusieurs<br />

autres de ses compagnons dont<br />

Abdoul Aziz Dia, Ibrahima Ba et<br />

Mballo. Et c'était un certain Zaid<br />

qui a pris en charge les frais de<br />

transport. Il leur a remis chacun<br />

100 000 francs Cfa.<br />

«C'était pour y vivre ma religion,<br />

trouver même du travail. Et on<br />

m'avait dit qu'au Nigéria il y avait<br />

la Charia. Et, je voulais vivre dans<br />

un pays où la Charia était appliquée»,<br />

a-t-il indiqué. Mais, le<br />

juge de le ramener à sa déclaration<br />

faite devant les enquêteurs:<br />

«Vous aviez déclaré face aux<br />

gendarmes que vous alliez au<br />

Nigéria pour faire le Djihad». Ces<br />

propos, il ne les confirmera jamais<br />

devant la barre. «J'ai dit aux enquêteurs<br />

que j'y suis allé pour voir<br />

s'ils vivaient véritablement la<br />

Charia», rectifie-t-il. Qu'il ait aussi<br />

dit devant les enquêteurs qu'il a<br />

appris à «tirer au Kalachnikov», il<br />

a refusé de le confirmer. Mais, sur<br />

leur séjour au Nigéria, dans la<br />

Zone des combattants de Boko<br />

Haram, M. Diallo sera un peu plus<br />

prolixe.<br />

La rencontre avec Shekau, le<br />

patron de Boko Haram<br />

Il informe qu'un jour, un différend<br />

avait éclaté dans le groupe venu<br />

du Sénégal. Un différend<br />

idéologique, précise-t-il. Et c'est là<br />

que Shekau, le patron de Boko<br />

Haram, les a reçus: «On nous a<br />

amenés chez Shekau. C'est lui<br />

qui nous a fait appeler. Il nous a<br />

dit qu'il a appris notre arrivée. Il<br />

nous a lu une lettre. Il nous a encouragés<br />

à être patients», confie<br />

M. Diallo à la barre. Puis, Shekau<br />

leur a donné l‘autorisation de quitter<br />

les lieux. Mais, auparavant, il<br />

leur a été ordonné de déchirer<br />

leurs cartes d'identité avant de<br />

sortir. Et c'est là que Matar<br />

Diokhané, un des lieutenants de<br />

Shekau, est venu les chercher. Et<br />

c'est lui qui a pris en charge leurs<br />

billets de retour.<br />

Zones d'ombre sur les 44 billets<br />

de 500 euros<br />

Puis, A son retour, l'homme affirme<br />

avoir rencontré l'épouse de<br />

Matar Diokhané qui lui a remis 44<br />

billets de 500 euros, soit environ<br />

15 millions de francs Cfa. Le Juge<br />

Samba Kane lui demandera si cet<br />

argent était destiné à mettre en<br />

place une base terroriste au<br />

Sénégal. Mais, il réfute: «Je lui ai<br />

demandé de me donner cet argent<br />

pour travailler avec. Elle<br />

m'avait demandé d'aller sauver<br />

Matar Diokhané». Ibrahima Diallo<br />

dit avoir remis l'équivalent de 4<br />

millions à Latyr. Et le reste, il l'a<br />

confié à l'imam Ndao. Une<br />

somme qu'il avait prêté à ce<br />

dernier, dit-il.<br />

«Mes liens avec l'imam Ndao»<br />

«Le reste, je l'ai confié à Imam<br />

Ndao, je devais aller en Gambie.<br />

Je lui ai confié quelque chose<br />

comme 7 millions… J'avais connu<br />

l'imam Ndao quand j'étais<br />

malade, il m'a soigné. J'avais<br />

juste confiance en lui. J'ai vu l'imam<br />

deux à trois fois. La première<br />

fois, c'était quand j'étais<br />

malade. Puis, quand Diokhané<br />

m'a envoyé pour venir chercher<br />

un livre. La dernière fois c'est<br />

quand je lui prêtais l'argent», ditil.<br />

Il affirme, cependant, que l'imam<br />

ne savait pas qu'il venait du<br />

Nigéria. Le procès a été suspendu<br />

jusqu'au mercredi. Et dès<br />

l'entame de l'audience, ce sera au<br />

tour du procureur de soumettre le<br />

prévenu au feu roulant de ses<br />

questions.<br />

Mercredi <strong>11</strong> Avril <strong>2018</strong> - N° 0629<br />

www.zoominfos.net<br />

CyanMagentaJauneNOIR


D’aucuns prétendent que le<br />

dialogue politique n’intéresse<br />

pas Macky Sall et<br />

que son discours est froid !<br />

Avouons à sa décharge et<br />

pour plagier Balzac, qu’en<br />

matière de politique, Il est<br />

plus facile d'être prétendant<br />

qu’heureux élu, par la raison<br />

qu'il est plus difficile d'avoir<br />

de l'esprit tous les jours que<br />

de dire de jolies choses de<br />

temps en temps. Là encore,<br />

la critique est aisée mais<br />

l’art est difficile.<br />

Notre président parait-il est<br />

plus performant sur le terrain<br />

de l’action que dans l’-<br />

explication de textes. En<br />

s’adressant à la nation à<br />

l’occasion de la célébration<br />

du 58ème anniversaire de<br />

l’indépendance du Sénégal,<br />

il a pu sembler ignorer le dialogue<br />

social et les sujets<br />

qui fâchent comme les parrainages,<br />

mais il semble<br />

qu’il n’ait rien oublié des priorités<br />

nationales, comme<br />

l’armée, la sécurité intérieure,<br />

l’éducation et la<br />

santé, entre autres<br />

dossiers.<br />

Imaginez un instant qu’il ait<br />

Abdou Diouf, sur une suggestion<br />

de Jean Collin, a eu<br />

à laisser grandement ouverts<br />

les portails de l’Institution<br />

politique. Il était<br />

question, en ce moment-là,<br />

d’étancher la soif des politiciens.<br />

La chose a duré plus<br />

de trente-cinq ans. C’était la<br />

solution. C’est devenu le<br />

problème.<br />

Aucune urne ne peut accueillir<br />

les suffrages de trois<br />

cents(300) candidats. A travers<br />

le monde le nombre<br />

des candidats à une Présidentielle<br />

dépasse rarement<br />

les doigts d’une main.<br />

profité de la commémoration<br />

de notre indépendance<br />

devant toute la nation, pour<br />

argumenter sur le parrainage,<br />

quel tollé c’eut été<br />

! Pour autant, s’il veut que<br />

nous acceptions ces parrainages,<br />

il faudra bien qu’il<br />

nous les explique, qu’il les<br />

justifie et surtout qu’il nous<br />

démontre que le parrainage<br />

n’est ni anti-démocratique,<br />

ni anti constitutionnel !<br />

La démocratie sénégalaise,<br />

nous y tenons ! Grâce à<br />

elle, Macky Sall, un citoyen<br />

« normal » a été élu brillamment<br />

en 2012. Comme ses<br />

prédécesseurs depuis notre<br />

indépendance, il a accédé à<br />

la magistrature suprême,<br />

par les urnes, suivant un<br />

processus électoral libre et<br />

transparent. Incontestablement,<br />

c’est là notre grande<br />

chance et notre force, notre<br />

démocratie, alors nous y<br />

tenons !<br />

Oui, nous avons le droit<br />

d’être choqués par la descente<br />

musclée des éléments<br />

du GIGN, dans les<br />

locaux de Dakaractu pour<br />

cueillir Barthélémy Dias et le<br />

Le Président Macky Sall a<br />

parfaitement raison d’installer<br />

un filtre comme je l’ai<br />

déjà suggéré par le passé.<br />

Cependant le filtre pécuniaire<br />

n’est certainement pas<br />

le meilleur. Parce qu’il peut,<br />

entre autres, n’être qu’une<br />

grande porte ouverte au<br />

blanchiment et, même, à<br />

des regroupements ethno<br />

centristes. Sans compter les<br />

voies de corruption pour<br />

être parrainé.<br />

L’une des solutions, et qui a<br />

ma préférence, est simplement<br />

d’interdire aux partis<br />

solitaires de présenter un<br />

CONTRIBUTIONS<br />

macky Sall : Parrainages gagnants ou perdants ?<br />

directeur de publication du<br />

site, et nous devons nous<br />

insurger contre cette atteinte<br />

à la liberté de la<br />

presse et aux droits des<br />

journalistes !<br />

Dans un contexte pré-électoral<br />

très tendu, beaucoup<br />

d’entre nous s’interrogent<br />

sur la mise à l’écart de Khalifa<br />

Sall et Karim Wade, pour<br />

des présomptions de détournement<br />

de deniers<br />

publics. Les problématiques<br />

de Khalifa Sall et de Karim<br />

Wade sont différentes selon<br />

moi. Monsieur Khalifa Sall<br />

est un élu ! Le contrôle judiciaire<br />

suffisait largement à le<br />

mettre face à ses responsabilités<br />

en lui permettant de<br />

se défendre de ses accusateurs.<br />

Dans le cas de Karim Wade,<br />

rien ne devrait l’empêcher<br />

d’être candidat, sauf, « Si le<br />

projet de loi déposé par le<br />

gouvernement sénégalais<br />

est voté par les députés, il<br />

ne pourra pas se présenter<br />

à l’élection présidentielle »,<br />

estime Babacar Guèye, professeur<br />

en droit constitutionnel,<br />

dans Jeune Afrique.<br />

Parrainage : Et si les coalitions<br />

étaient la solution ?<br />

candidat. Tout en favorisant<br />

les coalitions dont le nombre<br />

de partis se situera dans<br />

une fourchette de quatre<br />

vingts (80) à cent(100).<br />

Le résultat d’une telle réforme<br />

sera qu’on va se<br />

retrouver avec un maximum<br />

de quatre(04) candidats.<br />

Une sorte de retour aux<br />

quatre courants. Une idée<br />

de feu Babacar Sine parrainé<br />

en son temps par<br />

Moustapha Niasse. Et, in<br />

fine, validée par Senghor.<br />

Plus tard cette innovation<br />

pourra être introduite dans<br />

le cadre d’une réforme constitutionnelle<br />

dont l’objectif<br />

sera de nous éviter les candidatures<br />

fantaisistes, pour<br />

ne pas dire fantasmagoriques.<br />

En effet il y a<br />

de ces candidats « fiscalo<br />

maniaques » alors que<br />

d’autres sont trop messianiques,<br />

utilisant des termes «<br />

corano- bibliques » à l’excès.<br />

Comme si la politique<br />

avait besoin d’un messie.<br />

Elle n’a besoin ni d’un<br />

messie, ni de Messi mais<br />

plutôt d’une équipe soudée<br />

qui se déploie et qui gagne<br />

pour le Sénégal.<br />

Dr Ahmed Khalifa Niasse<br />

En effet, condamné en mars<br />

2015 à six ans de prison<br />

pour « enrichissement illicite<br />

», avant d’être gracié par le<br />

président Macky Sall en juin<br />

2016, sa peine l’empêche<br />

de s’inscrire sur les listes<br />

électorales pendant une<br />

durée de cinq ans et donc<br />

de voter, mais paradoxalement,<br />

pas d’être éligible à la<br />

magistrature suprême.<br />

Mais revenons à nos parrainages,<br />

qui eux aussi<br />

s’appliquent à limiter l'inflation<br />

de candidats. Tout est<br />

parti des dernières législatives<br />

quand le Sénégal s'est<br />

retrouvé avec 47 listes en<br />

compétition.<br />

Somme toute, même sans<br />

être un stratège de la communication,<br />

il était aisé d’expliquer<br />

aux sénégalais que<br />

la multiplication des candidatures<br />

fantaisistes empêche<br />

la démocratie de<br />

fonctionner. Alors, en exigeant<br />

un minimum de<br />

représentativité populaire<br />

comme condition de recevabilité<br />

de toute candidature<br />

indépendante, le chef de<br />

l’Etat envoie t-il comme<br />

d’aucuns le prétendent « un<br />

cheval de Troie à l’opposition<br />

» ?<br />

Il est clair que le manque<br />

d’explication éveille les<br />

soupçons, cristallise les méfiances,<br />

mais l’opposition<br />

chez nous n’a besoin de<br />

personne pour se saborder<br />

! Le projet d’unification des<br />

forces vives de l’opposition<br />

ou les supposées retrouvailles<br />

entre Abdoulaye<br />

Wade et Idrissa Seck ne<br />

suffiront pas au final à faire<br />

oublier le bilan avantageux<br />

de Macky Sall. Car quoi que<br />

l’on pense du régime actuel,<br />

on ne peut que reconnaître<br />

6<br />

que les résultats sont là,<br />

avec des performances<br />

économiques notoires…<br />

Non, le risque de Macky<br />

Sall ne viendra pas de son<br />

opposition, trop occupée en<br />

guerres de clochers, mais<br />

de quelqu’un de son propre<br />

camp, qui profitant du bon<br />

bilan et de l’aspiration, sortira<br />

du bois dans la dernière<br />

ligne droite. Le syndrome<br />

Macron ! Du neuf avec du<br />

vieux, pourvu qu’il soit<br />

jeune, qu’il demande aux<br />

sénégalais ce qui ne va pas<br />

avec le Sénégal et qu’il incarne<br />

le glamour et la nouveauté<br />

! Il lui suffira alors de<br />

changer de paradigme, de<br />

parler d’avenir, de finance<br />

responsable, de transition<br />

énergétique, de nature et de<br />

biodiversité, de transport et<br />

mobilité durable, d’innovation<br />

sociale, de santé et<br />

bien-être… Et le tour sera<br />

joué !<br />

Pour Macky Sall, aussi «<br />

rassurant » soit-il avec des<br />

défilés civils et militaires impressionnants,<br />

le problème<br />

sera toujours le même :<br />

après 7 années d’exercice<br />

du pouvoir dévouées à sa<br />

nation et à sa fonction, son<br />

déficit de communication<br />

rendra son action illisible et<br />

son bilan sous estimé. Quel<br />

gâchis !<br />

Il lui reste à espérer que le<br />

peuple finisse par digérer<br />

ces parrainages au forceps<br />

et qu’il reconnaisse en lui le<br />

bon père de famille capable<br />

d’ouvrir son cœur pour que<br />

chacun y trouve sa place !<br />

Autant espérer que nos<br />

Lions du Sénégal remportent<br />

la coupe du Monde de<br />

football en Russie !<br />

# 3 Journal de Campagne<br />

Oumou Wane<br />

Mercredi <strong>11</strong> Avril <strong>2018</strong> - N° 0629<br />

www.zoominfos.net


ARRET SUR IMAGE<br />

SERVICE<br />

Bélier<br />

1er décan, né après le 26 mars, vous êtes<br />

grognon en ce moment et trouvez à redire à<br />

tout. Mais vous avez peut-être un énorme travail<br />

sur le dos toute cette semaine. L'aspect qui<br />

le représente se terminera lundi prochain en fait<br />

et vous en serez débarrassé. Vous retrouverez<br />

votre bonne humeur et de meilleures relations<br />

en famille. 3e décan, né après le 15, Uranus<br />

vous demande de balayer devant votre porte,<br />

de sortir d'un schéma qui vous empêche de<br />

vous développer.<br />

Horoscope Mercredi <strong>11</strong> Avril <strong>2018</strong><br />

7<br />

Balance<br />

Uranus étant valorisée aujourd'hui, ceux qui<br />

sont nés après le 20 octobre sont en train de<br />

vivre des moments forts de café à cause d'une<br />

relation qui s'est détériorée. En réalité, cela ne<br />

date pas d'aujourd'hui, la rupture a peut-être eu<br />

lieu il y a quelque temps et elle ne semble pas<br />

être définitive. La relation est devenue irrégulière,<br />

à éclipses, mais elle existe toujours.<br />

La question est de savoir si vous devez définitivement<br />

couper le fil ou si vous pouvez continuer<br />

à la vivre de cette manière.<br />

Heures de prières<br />

Du 10 au 17 Avril <strong>2018</strong><br />

fadjr 06 H 10<br />

TISBAR 14 H 15<br />

TAKUSSAN 17 H 00<br />

TIMIS 19 H 29<br />

GUE 20H 29<br />

MOTS MELES<br />

PENSEE DU JOUR<br />

«Il vaut mieux viser la perfection et la manquer que de viser<br />

l’imperfection et l’atteindre» Bertrand Russell<br />

Numéros Utiles<br />

Indicatif Sénégal(de l’étranger) :221<br />

Renseignements : 12 12<br />

Horloge parlante : 15<br />

Aéroport : 33 869 50 50 / 33 628 10 10<br />

Sénélec (dépannage) : 33 867 31 00<br />

Sénélec (délestage BCC) : 33 839 94 35<br />

SDE (dépannage) : 800 <strong>11</strong> <strong>11</strong><br />

Sonatel (dérangement) : 13<br />

Hotline Orange : 41 41<br />

Commissariat Central : 33 823 25 29 / 33 823 71 49<br />

Gendarmerie numéro vert : 800 20 20<br />

SOS MEDECINS : 33 889 15 15<br />

SUMA ASSITANCE : 33 824 24 18 / 33 824 60 30<br />

POMPIERS: 33 823 03 50<br />

Centre anti poison: 818 00 15 15<br />

Taureau<br />

On peut difficilement faire mieux comme conjoncture<br />

pour ceux d'avril. Vous avez le coeur<br />

sur la main mais ce n'est pas pour autant que<br />

vous oubliez vos intérêts. Il se pourrait que vous<br />

investissiez ou que vous fassiez un petit bénéfice<br />

grâce à un tuyau qu'on vous aura donné<br />

(entre aujourd'hui et demain). Quand vous avez<br />

des économies, vous en placez la plus grande<br />

partie dans des valeurs sûres, mais vous ne<br />

détestez pas vous amuser avec des valeurs<br />

boursières et il faut dire que vous avez du flair<br />

dans ce domaine.<br />

Gémeaux<br />

La journée démarre bien, sous une harmonie<br />

Lune/Jupiter qui devrait accentuer votre confiance<br />

en vous. Hélas, Neptune s'en mêle et<br />

vous confronte à vos chimères. Je m'adresse<br />

aux natifs des 4, 5, 6 juin, toujours les mêmes<br />

puisque Neptune stationne en regard de leur<br />

Soleil et leur demande d'ouvrir les yeux sur une<br />

situation de dépendance, ou d'emprise. Tant<br />

que vous n'aurez pas réalisé ce que vous y<br />

perdez, la situation perdurera et ne peut que<br />

vous faire du mal.<br />

Cancer<br />

Vous serez très excité, et même parfois anxieux<br />

parce que vous aurez un rendez-vous,<br />

amoureux ou professionnel, sur lequel vous<br />

misez beaucoup, natif de juin. A priori, grâce à<br />

l'harmonie entre Vénus et Mars (qui est dans<br />

votre signe) vous pourriez avoir le job et démarrer<br />

tout de suite. A moins que vous n'ayez à<br />

vous démener pour obtenir quelqu'un ou<br />

quelque chose : vous y mettrez beaucoup d'énergie<br />

et serez apparemment payé de retour (né<br />

les derniers jours de juin surtout).<br />

Lion<br />

Le 3e décan est bourré de vitamines en ce moment<br />

et si vous êtes né après le 17 août, les<br />

changements professionnels sont au rendezvous<br />

ou ne tarderont pas à l'être. Il faut dire que<br />

vous avez très bien préparé votre " coup ", qu'il<br />

s'agisse d'obtenir une position enviable au sein<br />

d'une entreprise, ou de prendre votre liberté et<br />

de créer votre propre entreprise ; ce que certains<br />

ont pu faire.<br />

Vierge<br />

Ceux qui sont nés fin août reçoivent d'agréables<br />

vibrations qui les font frissonner de plaisir. Un<br />

projet se met en place ou peut-être qu'une relation<br />

amicale s'épanouit. Quoi qu'il en soit,<br />

vous vous sentez bien dans votre peau, la confiance<br />

est revenue et vous devez en profiter<br />

pour faire tout ce que vous avez envie de faire,<br />

sans trop vous poser de questions. Laissez<br />

votre instinct vous guider, essayez de ne pas<br />

trop contrôler les choses et vous aurez de<br />

bonnes surprises (1er décan toujours).<br />

Bulletin<br />

d’ABonnement<br />

HANN- Maristes les Dunes - Villa N° 202 - Tel : 33 832 76 <strong>11</strong> / 77 865 65 76 - Email : redaction@zoominfos.net - www.zoominfos.net - DAKAR (Sénégal)<br />

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Date<br />

Signature et Cachet<br />

Scorpion<br />

Contrairement à hier, vous aurez des ailes dans<br />

le dos si vous êtes d'octobre. Vous vous sentirez<br />

en phase et réconforté par l'attitude rassurante<br />

de votre partenaire. Vous pourriez<br />

même prendre l'initiative d'organiser quelque<br />

chose, un petit dîner à deux par exemple,<br />

auquel vous donnerez un caractère un peu spécial.<br />

Toutefois, si vous êtes célibataire, il n'est<br />

pas exclu que quelqu'un vous plaise et vous<br />

donne envie de l'inviter quelque part (né début<br />

novembre surtout).<br />

Sagittaire<br />

La dissonance Mercure/Neptune, qui vous a<br />

peut-être encore valu une déception 2e décan,<br />

est exacte aujourd'hui et commence à se défaire.<br />

Un soulagement pour vous ! En particulier<br />

si vous êtes né autour des 5, 6, 7 décembre.<br />

Toutefois, vous n'en avez pas terminé avec<br />

Neptune qui va continuer à vous titiller à l'arrière-plan.<br />

Capricorne<br />

Né après le 15 janvier, vous êtes en train de<br />

changer de vie, ou n'allez pas tarder à le faire.<br />

Vous n'en avez peut-être pas envie, mais c'est<br />

l'évolution normale des choses. Il y a des<br />

phases dans l'existence, vous savez comme les<br />

4 phases de la Lune, et les aspects d'Uranus<br />

sont liés à des phases qui appellent à une<br />

forme de libération. Ce qu'il faut savoir c'est que<br />

les événements, quels qu'ils soient, sont en<br />

quelque sorte pédagogiques. Ils vous apprennent<br />

beaucoup sur vous-même<br />

Verseau<br />

Dès ce matin, la Lune est amie avec Jupiter et<br />

crée un climat plutôt joyeux et confiant pour le<br />

2e décan. Quelque chose d'important pourrait<br />

vous être confirmé ces jours-ci. Il faut dire que<br />

Mercure est également en harmonie avec<br />

Jupiter et que l'aspect est exact aujourd'hui.<br />

Seulement, ne rêvez pas trop fort, gardez bien<br />

les pieds sur terre car Mercure est aussi en dissonance<br />

avec Neptune et cela peut créer de l'utopie,<br />

du mensonge, ou vous faire croire en des<br />

choses qui n'existent pas (né autour des 2, 3<br />

février surtout).<br />

Poissons<br />

Pour vous aussi, la dissonance Mercure et Neptune<br />

entre en phase régressive et ce sera un<br />

soulagement : votre 2e décan se sentira moins<br />

déboussolé ou sous emprise. En fait, la conjonction<br />

de Neptune est extrêmement rare car<br />

elle met à peu près 150 ans à faire le tour du<br />

zodiaque ( ou - 12 ans dans chaque signe).<br />

Certains ne l'auront jamais en conjonction et qui<br />

plus est dans SON signe, qui est justement<br />

celui des Poissons. Elle y est très forte et responsable<br />

de tous les événements collectifs.<br />

QUOTIDIEN ZOOM INFOS<br />

Edité par ITINERIS S.A.S<br />

HANN-Maristes les Dunes Villa N° 202<br />

Tel : 33 832 56 49 / 76 726 04 31 / 77 693 66 83<br />

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DIRECTEUR DE PUBLICATION<br />

Abdou Aziz Seck - Tel : 77 539 34 39<br />

COORDONNATEUR<br />

Badara SECK - Tel : 77 960 15 14<br />

REDACTRICE EN CHEF<br />

Oumy DIAKHATE<br />

Tel : 77 566 51 52<br />

REDACTION<br />

Mamadou Sall<br />

Amadou Kagal NDIAYE<br />

Youssou NDIONGUE<br />

Ibrahima Sène, Massiré SARR<br />

Abdoulaye WANDIANGA<br />

Abdou Fata DIAW (Photographe)<br />

DISTRIBUTION<br />

ADP / Zoom Infos<br />

Infographie<br />

Mamadou Lamine COLY<br />

Impression : Africom<br />

Im<br />

i<br />

M<br />

I<br />

Mercredi <strong>11</strong> Avril <strong>2018</strong> - N° 0629<br />

www.zoominfos.net


LIGUE 1<br />

Choc Jaaraf-Génération Foot demain<br />

en match retard 12 e journée<br />

SPORTS<br />

8<br />

TOURNOI INTERNATIONAL ACADéMIE MOHAMED V<br />

Les U17 de Diambars sur le podium<br />

Le Jaraaf de Dakar, nouveau<br />

leader de la Ligue 1 de football<br />

avec 35 points au compteur,<br />

sera opposé à<br />

Génération Foot (33 points)<br />

jeudi, en match en retard<br />

comptant pour la 12-ème<br />

journée, annonce la Ligue<br />

sénégalaise de football professionnel<br />

(LSFP).<br />

Le résultat de cette rencontre<br />

va confirmer ou non la<br />

place de leader du Jarraf de<br />

En plus d’une place de Liverpool<br />

en demi-finale, Sadio<br />

Mané va essayer de monter<br />

au sommet des buteurs en<br />

ligue des champions où trône<br />

actuellement la star<br />

madrilène Cristiano Ronaldo.<br />

L’attaquant des «Lions» qui<br />

totalise 7 réalisations peut<br />

également dés ce mardi 10<br />

avril, face à Manchester City,<br />

en quarts retour de Ligue des<br />

champions, faire tomber le<br />

record de buts détenu par<br />

son compatriote Dame<br />

Ndoye, joueur sénégalais qui<br />

a jusqu’ici marqué le plus de<br />

buts dans cette prestigieuse<br />

compétition européenne (9).<br />

Sadio Mané et Liverpool vont<br />

aller chercher une place en<br />

Mercredi <strong>11</strong> Avril <strong>2018</strong> - N° 0629<br />

Dakar. Le résultat de cette<br />

rencontre va déterminer la<br />

tête du classement de la<br />

Ligue 1.<br />

L’équipe de Génération Foot,<br />

exemptée de championnat<br />

ce week-end à cause du tour<br />

de cadrage de la Coupe de<br />

la CAF, a été rétrogradée à la<br />

3-ème place derrière le duo<br />

composé du Jaraaf (35<br />

points) et de la Sonacos (35<br />

points).<br />

Génération Foot, en raison<br />

de sa rencontre de coupe de<br />

la CAF jouée contre la RS<br />

Berkane (3-1), ce samedi,<br />

n’a pu jouer son match retard<br />

de la 20-ème journée contre<br />

Diambars,<br />

L’autre match en retard opposera<br />

Niary Tally à l’US<br />

Ouakam (16) sur la même<br />

pelouse du stade Léopold<br />

Sédar Senghor.<br />

Avec aps<br />

QUART DE FINALE RETOUR LIGUE DES CHAMPIONS MANCHESTER CITY VS LIVERPOOL<br />

Sadio mané veut faire tomber un record<br />

demi finale de la Ligue des<br />

Champions sur la pelouse de<br />

Manchester City qu’ils croiseront<br />

ce mardi 10 avril, pour<br />

le compte de quarts de finale<br />

retour. En plus d’avoir contribué<br />

au large succès (3-0)<br />

des Reds remporté à Anfields<br />

(3-0) lors du match aller<br />

et inscrit son septième but en<br />

Ligue des Champions, l’attaquant<br />

des Lions va essayer<br />

aussi de se rapprocher du<br />

haut du classement des buteurs<br />

en Ligue des champions<br />

où trône actuellement la<br />

star madrilène Cristiano<br />

Ronaldo avec ses 14 buts.<br />

L’international Portugais<br />

pourrait encore accentuer sa<br />

prolifique serie face à la Juventus<br />

que le Réal va recevoir<br />

demain mercredi. Une<br />

occasion de dépasser la<br />

barre des <strong>11</strong>9 buts inscrits en<br />

C1. Soit 19 de plus que<br />

l’autre star planétaire Messi.<br />

Pour cette saison, Ronaldo<br />

reste encore intouchable et il<br />

devance de loin le joueur<br />

français de Seville, Ben Yedder<br />

( 8 buts) et quatre autres<br />

attaquants notamment Cavani<br />

(Paris SG), Harri Kane<br />

(Tottenham), Roberto<br />

Firmino (Liverpool), Salah<br />

(Liverpool) et Sadio Mané<br />

(Liverpool) qui sont chacun à<br />

7 buts. En ce concerne l’attaquant<br />

sénégalais, il s’agira<br />

également d’améliorer ses<br />

probantes statistiques et<br />

réussir à faire tomber le<br />

record de son compatriote<br />

Dame Ndoye qui dé- tient le<br />

record du joueur sénégalais<br />

ayant jusqu’ici marqué le plus<br />

de buts dans cette compétition<br />

européenne. L’ancien<br />

milieu de terrain des «Lions»,<br />

resté à 9 réalisations en<br />

Ligue des Champions, est<br />

talonné par l’autre attaquant<br />

du Sénégal Mamadou Niang<br />

qui en est à 8 buts et par l’ancien<br />

meilleur buteur du<br />

championnat de Ligue 1<br />

française Moussa Sow (6<br />

buts).<br />

Sudonline<br />

La 2e édition du tournoi international<br />

U17 s’est déroulée au<br />

Maroc du 4 au 8 avril. Huit<br />

équipes divisées en deux<br />

poules ont participé à la compétition.<br />

L’équipe de Diambars a<br />

décroché la médaille de<br />

bronze. Les sénégalais ont<br />

dominé, en match pour la 3e<br />

place, la sélection malienne<br />

(3-1). En poules, Diambars<br />

avait fini deuxième après avoir<br />

dominé Benfica de Lisbonne<br />

Les choses se compliquent<br />

pour Pape Ndiaye Souaré ! Le<br />

défenseur sénégalais a oublié<br />

de payer ses impôts depuis<br />

son transfert à Crystal Palace<br />

en 2015. Une erreur administrative<br />

de la part de son club<br />

qui est prêt à l’aider à s’acquitter<br />

de cette dette le plus vite<br />

possible.<br />

Selon le Daily Mail, Pape Ndiaye<br />

Souaré, en provenance<br />

de Lille n’a jamais déclaré ses<br />

impôts en Angleterre, risque la<br />

prison. Selon la même source,<br />

(1-1, TAB 4-3) et Osasuna (3-<br />

1), contre une défaite face à<br />

l’académie Mohamed V (1-0).<br />

Les marocains, qui ont terminé<br />

premiers de cette poule<br />

A, se sont fait battre en finale<br />

par l’ASEC d’Abidjan (1-0).<br />

Les ivoiriens étaient leaders<br />

de la poule B devant la sélection<br />

malienne, FUS Rabat et<br />

Far Rabat.<br />

Avec 7 buts, Diambars a été la<br />

meilleure attaque du tournoi.<br />

Stades<br />

POUR DES IMPôTS IMPAYéS<br />

Pape Ndiaye Souaré risque la prison<br />

son club, Crystal Palace l’aurait<br />

conduit en une erreur administrative<br />

et qui l’a plongé<br />

dans la tourmente.<br />

En effet, le défenseur sénégalais<br />

a été rattrapé par la patrouille,<br />

qui lui contraint à<br />

conclure une insolvabilité<br />

volontaire, malgré son salaire<br />

de 30.000 £ soit près de 23<br />

millions Fcfa par semaine au<br />

club du sud de Londres. Une<br />

facture qui risque d’être très<br />

lourde Souaré.<br />

wiwsport.com<br />

Cheikhou Kouyate pourrait rejoindre<br />

Newcastle pour 17 millions d’euros<br />

Les médias anglais ont annoncé<br />

hier que Cheikhou Kouyate pourrait<br />

rejoindre Newcastle. West<br />

Ham aurait accepté une offre de<br />

17 millions d’euros et le milieu de<br />

terrain sénégalais devrait rejoindre<br />

l’équipe de Rafael Benitez.<br />

Selon soccer-rumours, une<br />

source proche du joueur affirme<br />

que c’est un « transfert de rêve<br />

pour Kouyate », qui admire<br />

depuis longtemps la capacité<br />

managériale de Rafael Benitez.<br />

« Sa relation avec Slaven Bilic a<br />

été plutôt froide ces derniers<br />

temps », Cheikhou pourrait donc<br />

quitter West Ham pour rejoindre<br />

Newcastle. wiwsport.com<br />

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