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La monnaie unique europeenne et sa relation au ... - Eumed.net

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Philippe Jourdon<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong><br />

européenne <strong>et</strong> <strong>sa</strong> <strong>relation</strong><br />

<strong>au</strong> développement<br />

économique <strong>et</strong> social<br />

coordonné: une analyse<br />

cliométrique<br />

Tome IV :<br />

Annexes<br />

ENTELEQUIA<br />

revista interdisciplinar


Philippe Jourdon<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong><br />

européenne <strong>et</strong> <strong>sa</strong> <strong>relation</strong><br />

<strong>au</strong> développement<br />

économique <strong>et</strong> social<br />

coordonné: une analyse<br />

cliométrique<br />

Tome IV :<br />

Annexes<br />

2010<br />

http://www.eumed.n<strong>et</strong>/entelequia/ebooks


<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne <strong>et</strong> <strong>sa</strong> <strong>relation</strong> <strong>au</strong> développement économique <strong>et</strong> social coordonné : une<br />

analyse cliométrique<br />

Tome IV : « Annexes »<br />

par Philippe Jourdon. These de Doctorat de 3ème Cycle sous la direction de Monsieur Cl<strong>au</strong>de Diebolt<br />

Premier édition, Mars 2010<br />

ISBN: PENDANT<br />

Publié par:<br />

Entelequia. Revista Interdisciplinar (grupo <strong>Eumed</strong>∙n<strong>et</strong>)<br />

Tome I disponible à http://www.eumed.n<strong>et</strong>/entelequia/es.lib.php?a=b010<br />

Tome II disponible à http://www.eumed.n<strong>et</strong>/entelequia/es.lib.php?a=b011<br />

Tome III disponible à http://www.eumed.n<strong>et</strong>/entelequia/es.lib.php?a=b012<br />

Tome IV disponible à http://www.eumed.n<strong>et</strong>/entelequia/es.lib.php?a=b013<br />

fait avec OpenOffice.org


<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1593


<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne <strong>et</strong> <strong>sa</strong><br />

<strong>relation</strong> <strong>au</strong> développement économique<br />

<strong>et</strong> social coordonné : une analyse<br />

cliométrique<br />

TOME IV<br />

ANNEXES<br />

PHILIPPE JOURDON, THESE DE<br />

DOCTORAT DE 3 ème CYCLE SOUS LA<br />

DIRECTION DE MONSIEUR CLAUDE<br />

DIEBOLT<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1594


<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1595


<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1596


<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1597


ANNEXES DE LA THESE<br />

UNE EXPLICATION COMPLEMENTAIRE SUR NOTRE<br />

EPISTEMOLOGIE : « EPISTEMOLOGIE »,<br />

« DOMINATION »<br />

« LA MONNAIE UNIQUE<br />

EUROPEENNE ET SON LIEN AU<br />

DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE<br />

ET SOCIAL COORDONNES : UNE<br />

ANNALYSE CLIOMETRIQUE »<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1598


Epistémologie…<br />

Des choix <strong>et</strong> des préférences épistémologiques :<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1599


Un professeur de Toulouse, alors que nous entamions nos études en<br />

économie <strong>et</strong> que nous évoquions notre souhait de faire un jour une thèse,<br />

tout en commençant <strong>au</strong>ssi à préparer les concours d’enseignement – c’était<br />

en 1994 ou 1995, <strong>et</strong> déjà, nous avions fermement comme intention<br />

d’effectuer une thèse, si on nous lais<strong>sa</strong>it la possibilité de le faire, sur la<br />

<strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne -, nous conseilla de passer à faire de<br />

l’épistémologie <strong>au</strong>tant de temps qu’il serait néces<strong>sa</strong>ire <strong>et</strong> utile. Notre type<br />

d’approche épistémologique de l’économie, fortement influencée par la<br />

gestion, <strong>et</strong> par la volonté qui en découle, de m<strong>et</strong>tre un maximum d’<br />

« endogène » dans les domaines étudiés, s’est depuis précisée. Nous<br />

sommes <strong>au</strong>jourd’hui en mesure d’en livrer un exposé assez compl<strong>et</strong>. Notre<br />

volonté est d’opter pour une approche résolument interdisciplinaire. C’est<br />

parce que nous ne séparons pas l’action – que nous pouvons définir en tout<br />

premier lieu par l’action d’apprendre, de grandir, ce qui est évidemment une<br />

démarche qui se déroule <strong>et</strong> doit se dérouler tout <strong>au</strong> long de la vie, <strong>et</strong> perm<strong>et</strong><br />

à chacun, comme bénéfice principal, de devenir un meilleur communicant<br />

dans le cadre de « l’agir communicationnel » dont HABERMAS se fait à la fois<br />

l’inventeur <strong>et</strong> le porte-parole 1764 – de la réflexion <strong>et</strong> de la communication, que<br />

nous optons pour c<strong>et</strong>te approche. C’est <strong>au</strong>ssi parce qu’il convient, pour<br />

rendre les théories moins hermétiques, voire – dans le cas de l’économie qui<br />

s’en est pourtant fait une spécialité, cf. la célèbre théorie de l’ homo<br />

oeconomicus, moins caricaturales -, d’expliciter, dans une démarche<br />

permanente résolument épistémologique, les liens de blocages parfois <strong>et</strong> plus<br />

souvent les liens dynamiques – certains blocages pouvant <strong>au</strong> demeurant<br />

s’avérer <strong>au</strong>ssi dynamiques, ainsi souvent les eff<strong>et</strong>s de domination – entre<br />

l’endogène <strong>et</strong> l’exogène, l’implicite <strong>et</strong> l’explicite, la part cachée, tacite – dans<br />

les organi<strong>sa</strong>tions, la plus grande part de la connais<strong>sa</strong>nce serait le plus<br />

souvent tacite, d’où le problème de gestion, d’importance, de mobiliser <strong>et</strong> de<br />

faire partager ces connais<strong>sa</strong>nces <strong>au</strong>jourd’hui où l’on voudrait faire de c<strong>et</strong>te<br />

action collective, le plus souvent, un élément clé du proj<strong>et</strong> d’entreprise ou<br />

d’organi<strong>sa</strong>tion – <strong>et</strong> la part révélée, clarifiée, rendue publique. Dans une<br />

société où le nouve<strong>au</strong> secteur moteur est le secteur informatique, il f<strong>au</strong>t<br />

comprendre le code, c’est-à-dire précisément le rapport entre la part cachée<br />

<strong>et</strong> la part visible. Notre démarche se veut compréhensive : nous utilisons<br />

dans le même temps la sociologie, qui parle de ce qui est invisible, <strong>et</strong><br />

l’économie, qui parle de ce qui est <strong>au</strong> contraire visible. En sociologie, nous<br />

nous sentons plus proche de « Oncle WEBER », dont la démarche est<br />

compréhensive, que de « papa DURKHEIM », qui est un parti<strong>sa</strong>n de<br />

l’explication, approche <strong>sa</strong>ns doute utile à une certaine époque, mais<br />

particulièrement heurtante dans la mesure où il définit lui-même la<br />

sociologie, si l’on peut dire, comme un moyen d’étudier la coercition. Celle-ci<br />

1764 J. HABERMAS, « Théorie de l’agir communicationnel », Fayard, L’espace du politique,<br />

traduction française 1987.<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1600


pose problème à tous nive<strong>au</strong>x, nous semble-t-il, dans une société que l’on<br />

veut ouverte, même si elle est <strong>sa</strong>ns doute néces<strong>sa</strong>ire. Mais les paradoxes<br />

sont nombreux en sociologie. Ils seraient <strong>au</strong>ssi <strong>sa</strong>ns doute nombreux en<br />

économie si on tenait celle-ci <strong>au</strong>ssi pour une méthode d’étude de la société<br />

<strong>et</strong> de ses changements, ce qui pourrait <strong>au</strong> demeurant faire de l’économie une<br />

branche de la sociologie pourquoi pas – nous y reviendrons ! -. Etant<br />

« économiste de vocation <strong>et</strong> (mais) gestionnaire de formation », nous avons<br />

spontanément – de part notre formation gestionnaire – une culture<br />

sociologique… il nous f<strong>au</strong>t pourtant préciser notre positionnement par rapport<br />

à la sociologie, qui a, elle <strong>au</strong>ssi, bien besoin de clarification, n’étant séparée<br />

que depuis bien peu de décennies – quatre ou cinq, attribuées avec<br />

générosité… - de la philosophie non scientifique. Notre démarche vise <strong>au</strong>ssi à<br />

faire de nos théories quelque chose de « fai<strong>sa</strong>ble », une démarche que l’on<br />

peut refaire, que l’on peut s’approprier, non pas une coquille juridique<br />

formaliste, mais quelque chose qui est véritablement en prise <strong>au</strong>ssi bien avec<br />

les difficultés <strong>et</strong> les espoirs, <strong>au</strong>ssi bien que de la manière de parler,<br />

d’<strong>au</strong>jourd’hui. En un mot, nous sommes adeptes – forcément adeptes –<br />

d’une épistémologie « constructiviste ».<br />

Un positionnement épistémologique <strong>au</strong> sein d’une épistémologie<br />

« constructiviste » :<br />

Qu’est-ce qu’une épistémologie « constructiviste » ? Le Que <strong>sa</strong>is-je de Jean-<br />

Louis LE MOIGNE 1765 établit un utile <strong>et</strong> clair exposé de la question. Ce<br />

spécialiste de la complexité explique qu’une épistémologie constructiviste<br />

perm<strong>et</strong> d’affronter c<strong>et</strong>te complexité, tout en communiquant efficacement.<br />

Elle a en plus, d’<strong>au</strong>tres vertus.<br />

Les grands précurseurs de l’épistémologie « constructiviste », <strong>et</strong> le<br />

modèle antérieur des « sciences de la nature » :<br />

Les trois grands précurseurs d’épistémologies constructivistes en sciences –<br />

à une époque où le mot « épistémologie » n’existait pas, il date d’il y a<br />

environ un siècle, comme la sociologie – seraient Léonard DE VINCI (1456-<br />

1519), Giambattista VICO (1668-1744), <strong>et</strong> P<strong>au</strong>l VALERY (1870-1945). Ils ont<br />

abandonné les hypothèses de l’épistémologie dominante en sciences,<br />

l’épistémologie positivo-réaliste. En quoi les deux épistémologies,<br />

constructiviste <strong>et</strong> positivo-réaliste, diffèrent-elles ?<br />

<strong>La</strong> science s’est séparée de la philosophie en adoptant une approche<br />

globalement matérialiste, alors que la philosophie restait, à l’instar de la<br />

religion, forcément idéaliste. Les philosophies matérialistes (HEGEL, MARX…)<br />

sont plus récentes <strong>et</strong> elles sont associées, très souvent, à des efforts<br />

1765 J-L LE MOIGNE, « Les épistémologies constructivistes », Que <strong>sa</strong>is-je, PUF, édition<br />

corrigée, 1999.<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1601


scientifiques. Ainsi la science, classiquement, distingue l’observateur, qui est<br />

suj<strong>et</strong>, avec l’environnement, forcément obj<strong>et</strong>. <strong>La</strong> mise à distance entre<br />

l’obj<strong>et</strong> <strong>et</strong> le suj<strong>et</strong> est un point de pas<strong>sa</strong>ge obligé de la démarche de tout<br />

scientifique. Cela en fait <strong>au</strong>ssi <strong>sa</strong> grandeur. Cela marque l’indépendance<br />

d’esprit du chercheur scientifique. Ce pas<strong>sa</strong>ge obligé est un point commun à<br />

toutes les sciences. Norbert ELIAS en a <strong>au</strong>ssi parlé pour la sociologie, une<br />

science humaine 1766 pourtant. Nous verrons tout de même ce que la<br />

sociologie a d’original vis-à-vis des <strong>au</strong>tres sciences : selon ELIAS, la<br />

démarche de distanciation scientifique, en sociologie, est renforcée par celle<br />

d’engagement dans son époque, dans <strong>sa</strong> société ! Il s’agit déjà d’une<br />

nuance. Les « sciences de l’esprit », comme le di<strong>sa</strong>it DILTHEY, ne sont pas<br />

les sciences de la nature ! Des religions, cependant, peuvent considérer<br />

l’environnement comme « suj<strong>et</strong> ». Mais les religions qui ont nourri l’évolution<br />

historique de l’Occident <strong>au</strong>raient <strong>au</strong> contraire une grande tolérance vis-à-vis<br />

de cela. Le développement de la science en Occident, a, ainsi, <strong>sa</strong>ns doute été<br />

rendu possible par une forme de compromis culturel. WEBER <strong>et</strong> les<br />

sociologues ont bien montré cela en eff<strong>et</strong> : l’étude du rôle des religions fut<br />

un des premiers trav<strong>au</strong>x de la nais<strong>sa</strong>nte sociologie : WEBER étudie le rôle du<br />

protestantisme, qui a contribué <strong>au</strong> désenchantement du monde, à la<br />

rationali<strong>sa</strong>tion des activités ; DURKHEIM étudie le totémisme, « forme<br />

primitive de religion ». <strong>La</strong> culture occidentale a <strong>sa</strong>ns doute pu considérer que<br />

l’univers était réductible à un obj<strong>et</strong> – Dieu est neutre par rapport à cela -,<br />

l’homme est « maître d’ouvrage délégué » de Dieu, il va pouvoir s’approprier<br />

la nature, devenir « maître <strong>et</strong> possesseur » de la nature (DESCARTES). C’est<br />

lié à une idéologie du progrès historique 1767 . Chez les hindous <strong>et</strong> leur temps<br />

cyclique 1768 , plus encore chez les animistes africains où tout est incertitude <strong>et</strong><br />

partant, menace, il ne peut en être ainsi. Notre argumentation va dans le<br />

sens où les conditions du développement de la pensée scientifique telle qu’on<br />

la comprend en Occident – la c<strong>au</strong>se <strong>et</strong> la conséquence vécue est<br />

l’<strong>au</strong>tori<strong>sa</strong>tion ostensiblement affirmée de traiter l’environnement de l’homme<br />

comme un obj<strong>et</strong> alors que l’observateur est suj<strong>et</strong>, donc, plus respectable –<br />

seraient liées, du moins implicitement, à l’existence d’un sens de l’histoire,<br />

où « on obtient plus » en avançant dans le temps (une néo-théorie<br />

matérialiste de l’histoire) 1769 . Mais il y bien plus, <strong>et</strong> bien plus précis, que cela,<br />

pour spécifier ce qu’est « l’épistémologie positivo-réaliste » de la science, qui<br />

est clairement l’épistémologie scientifique orthodoxe : l’hypothèse<br />

ontologique, l’hypothèse déterministe, d’où découlent d’ailleurs : le principe<br />

1766 N. ELIAS, « Engagement <strong>et</strong> distanciation. Contribution à la sociologie de la<br />

connais<strong>sa</strong>nce », préface de Roger CHARTIER. Fayard, 1993.<br />

1767 Nous y reviendrons, es<strong>sa</strong>yant de l’argumenter <strong>et</strong> de le démontrer.<br />

1768 Cf. notre Préambule « Le combat entre vision linéaire <strong>et</strong> vision cyclique, <strong>et</strong> l’importance,<br />

justement, desdits « cycles » ».<br />

1769 Nous allons y revenir. On ne peut traiter toutes les questions à la fois, dans un tour<br />

d’horizon épistémologique personnel qui se veut <strong>au</strong>ssi exh<strong>au</strong>stif que possible, ne lais<strong>sa</strong>nt, à<br />

terme, <strong>au</strong>cun suj<strong>et</strong> psychologique ou scientifique dans l’ombre.<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1602


de la modéli<strong>sa</strong>tion analytique <strong>et</strong> le réductionnisme, & le principe de raison<br />

suffi<strong>sa</strong>nte.<br />

- l’hypothèse ontologique : elle formule que la connais<strong>sa</strong>nce que<br />

constitue progressivement la science est la connais<strong>sa</strong>nce de la Réalité,<br />

une réalité postulée indépendante des observateurs. Même l’essence,<br />

la substance, la permanence des choses, sont des éléments<br />

connais<strong>sa</strong>bles, sous forme de connais<strong>sa</strong>nces additives. Ainsi, puisque la<br />

réalité, même la plus profonde <strong>et</strong> la plus cachée, est connais<strong>sa</strong>ble<br />

objectivement, le <strong>sa</strong>vant est une sorte de « représentant<br />

diplomatique » de c<strong>et</strong>te réalité.<br />

- L’hypothèse déterministe : il existe quelque forme de détermination<br />

interne propre à la réalité connais<strong>sa</strong>ble, détermination elle-même<br />

susceptible d’être connue. Ainsi la réalité peut être décomposée dans<br />

une chaîne de c<strong>au</strong>ses simples, toutes faciles à déduire les unes des<br />

<strong>au</strong>tres. KEPLER, ou LAPLACE, pour qui si on connais<strong>sa</strong>it toutes les<br />

<strong>relation</strong>s <strong>et</strong> positions de l’univers à un instant donné, on pourrait en<br />

déduire les futures <strong>relation</strong>s <strong>et</strong> positions de l’univers à n’importe quel<br />

moment du futur, incarnent bien c<strong>et</strong>te position scientifique de<br />

recherche des lois c<strong>au</strong><strong>sa</strong>les qui gouvernent la réalité, soit tout le<br />

programme de la recherche scientifique depuis quatre siècles. Mais<br />

POPPER est un peu revenu là-dessus dans « l’Univers irrésolu »,<br />

lorsqu’il explique qu’à c<strong>au</strong>se de la complexité, il peut y avoir des<br />

irrésolutions dès le départ de l’action, qui empêchent par la suite de<br />

déduire une chaîne de conséquences. Par la suite, on remplace un<br />

raisonnement, quantitativiste, linéaire le long du temps, par un<br />

raisonnement qualitativiste, où la question ontologique, le rapport<br />

suj<strong>et</strong>/obj<strong>et</strong>, le rapport d’extériorité, la capacité à juger <strong>et</strong> à décrire<br />

objectivement <strong>et</strong> en-dehors d’un processus d’<strong>au</strong>to construction<br />

permanent, c<strong>et</strong>te question soit à nouve<strong>au</strong> posée, mais c<strong>et</strong>te fois-ci pas<br />

résoluble – <strong>au</strong>trement que par des compromis constructivistes à un<br />

moment donné -. Ce n’est alors pas tant dans la réalité objective qu’il<br />

f<strong>au</strong>t voir <strong>et</strong> décrire des c<strong>au</strong>ses, qu’<strong>au</strong>ssi dans la réalité subjective d’un<br />

dévoilement progressif d’une structure de l’esprit, dont l’existence<br />

suffit à postuler son double décrit, la réalité extérieure qui risque d’être<br />

voilée. Ainsi, il doit y avoir une « ouverture c<strong>au</strong><strong>sa</strong>le » du « monde 1 »,<br />

celui de la physique, sur le « monde 2 », celui de la psychologie, <strong>et</strong> sur<br />

le « monde 3 », celui de l’esprit humain <strong>et</strong> de ses productions (éthique,<br />

esthétique, société). <strong>La</strong> psychologie est dévoilante, <strong>et</strong> elle doit être<br />

appréhendée dans ses structures. Notons qu’on rejoint <strong>au</strong>ssi par ce<br />

côté une forme d’objectivité, <strong>et</strong> que c<strong>et</strong>te démarche est donc elle <strong>au</strong>ssi<br />

parfaitement scientifique, car les « structures » sont objectives : elles<br />

peuvent, par exemple, constituer une sorte d’ « idéal-type » <strong>au</strong> sens<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1603


du sociologue WEBER. Dans c<strong>et</strong>te deuxième vision par contre, la réalité<br />

ne serait pas donnée à 100% par elle-même. Ce dévoilement<br />

successif : physique <strong>et</strong> naturel, psychologique, social <strong>au</strong> sens large, est<br />

une remise en question de la logique déterministe, dans un sens plus<br />

constructiviste, plus anthropologique, <strong>et</strong> humainement plus relatif.<br />

- Principe de la modéli<strong>sa</strong>tion analytique : c’est très simple ; c’est que l’on<br />

peut traduire une réalité sous une forme plus réduite afin de l’étudier<br />

scientifiquement. Mais cela peut poser, <strong>au</strong> praticien de la science, toute<br />

une série de questions. En eff<strong>et</strong>, analyser <strong>et</strong> réduire sont deux choses<br />

distinctes. Dès lors, quelle simplification r<strong>et</strong>enir ? Quelle justification <strong>au</strong><br />

choix des éléments élémentaires (quels sont les éléments<br />

élémentaires ? En physique : les atomes : <strong>et</strong> après ?) <strong>et</strong> en vertu de<br />

quel modèle de mise en <strong>relation</strong> entre leur caractère statique – le fait<br />

d’ « être » - <strong>et</strong> leur caractère dynamique – le fait de « servir de<br />

supports à l’accumulation » - ? Par exemple, en économie ou en<br />

comptabilité, il était encore assez simple de m<strong>et</strong>tre sur pied des<br />

modèles d’analyse <strong>et</strong> de traitement de la réalité, quand l’économie<br />

n’était constituée que d’un ou, disons, de quelques produits. Dès lors<br />

que ceux-ci sont devenus très nombreux, quel va être le critère pour<br />

découper la réalité ? Il sera néces<strong>sa</strong>irement de plus en plus subjectif ou<br />

du moins « heuristique » - dépendant d’une « vision » affirmée -, car<br />

tout dépend, dès lors, du fait qu’à c<strong>au</strong>se de c<strong>et</strong>te richesse le suj<strong>et</strong>,<br />

l’observateur, fut-il indépendant, peut difficilement assumer<br />

entièrement la réalité, c-a-d y trouver une cohérence « en ellemême<br />

», tout dépend d’une capacité à organiser un ensemble d’obj<strong>et</strong>s,<br />

par des liens de propriété réciproques, de telle façon qu’ils puissent<br />

servir de vecteur effectif à l’accumulation, <strong>et</strong> donc à la défense de ce<br />

système lui-même, ainsi que du système humain qui est derrière, <strong>et</strong> du<br />

système de représentation qui doit être défendu de la façon la plus<br />

« cohérente temporellement » possible. On voit donc, que le modèle de<br />

la modéli<strong>sa</strong>tion analytique chère à DESCARTES, peut voler en éclat<br />

dans des domaines <strong>au</strong>ssi complexes que l’économie. Pourtant, même<br />

dans ce domaine, on évite c<strong>et</strong> obstacle souvent en recourant à des<br />

modèles qui, fussent-ils simplistes, font l’obj<strong>et</strong> d’un consensus. Ils sont<br />

alors susceptibles d’être modifiés, pour les besoins d’un « test ». Mais il<br />

est difficile de tester plus d’une hypothèse à la fois. Donc en économie,<br />

on obéit souvent à des logiques de « vérités successives ». On<br />

distingue, pour en terminer avec le cas de l’ économétrie, le modèle<br />

« structurel », où il y a un brouillage entre les c<strong>au</strong>ses <strong>et</strong> le fait observé,<br />

<strong>et</strong> le modèle « réduit », plus puis<strong>sa</strong>nt analytiquement mais <strong>sa</strong>crifiant<br />

peut-être une part de la bien réelle complexité. C<strong>et</strong>te présentation est<br />

très intéres<strong>sa</strong>nte, car elle révèle à quel point des obstacles structurels<br />

à l’action efficace dans le réel, telle l’incohérence temporelle, peuvent<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1604


être prégnants. Des « vérités successives », disions-nous ? (Bien sûr,<br />

elles ne s’excluent pas mutuellement à 100%), en voici quelquesunes<br />

: 1°) l’économie classique, qui veut obéir <strong>au</strong>x règles des lois<br />

physiques propres <strong>au</strong>x sciences de la nature ; 2°) le marxisme, qui<br />

dévoile le double social (lié à la construction de l’esprit humain selon<br />

d’<strong>au</strong>tres, MARX quant à lui détourne le problème en postulant une fin,<br />

à une histoire, dominée tout son long par des conflits matérialistes)<br />

des lois économiques de la nature, <strong>et</strong>, du fait de c<strong>et</strong>te dualité,<br />

démontre qu’en pous<strong>sa</strong>nt les lois de l’économie classique jusqu’<strong>au</strong> bout<br />

de leur logique, on débouche sur l’absurde ; 3°) le keynésianisme, qui<br />

s’y prend plutôt par le bout de la gestion (un bout plus heuristique, <strong>et</strong><br />

dès lors, plus constructiviste): si on part des agrégats glob<strong>au</strong>x, <strong>et</strong><br />

qu’on les gère, on peut <strong>sa</strong>uver le système, <strong>sa</strong>ns heurter les individus<br />

bien sûr écartelés entre la matière <strong>et</strong> l’esprit, <strong>et</strong> donner un sens<br />

concr<strong>et</strong>, positif <strong>et</strong> accepté <strong>au</strong> social : la gestion concrète, monétaire <strong>et</strong><br />

budgétaire, du réel (deux manières complémentaires de gérer le temps<br />

<strong>et</strong> l’espace) ; 4°) la tendance actuelle, qui commence à se dégager, <strong>et</strong><br />

qui sera de repenser toute l’économie en pas<strong>sa</strong>nt par le prisme de<br />

« développement durable ». On doit alors penser des obstacles liés à la<br />

nature de la <strong>monnaie</strong> comme « l’incohérence temporelle » (que la<br />

<strong>monnaie</strong> a justement pour objectif de contribuer à résoudre), la nature<br />

du temps (les cycles de KONDRATIEFF perm<strong>et</strong>tant <strong>sa</strong>ns doute de gérer<br />

l’évolution, qu’il f<strong>au</strong>t donc vouloir « durable ») : obstacles en somme<br />

liés à la fois à la comptabilité <strong>et</strong> à la psychologie, lesquelles sont<br />

précisément <strong>au</strong>ssi liés. Un approfondissement <strong>et</strong> un développement du<br />

concept d’homo mon<strong>et</strong>arius perm<strong>et</strong>tra <strong>sa</strong>ns doute d’y voir plus clair.<br />

Tel est, le lecteur l’<strong>au</strong>ra compris, une grande partie de notre proj<strong>et</strong><br />

théorique.<br />

- Le principe de raison suffi<strong>sa</strong>nte : ce principe formulé par LEIBNIZ est<br />

en somme la proclamation de la toute puis<strong>sa</strong>nce de la méthode<br />

déductive. Il est remis en question par les méthodes inductives, qui<br />

sont par exemple le propre de la cliométrie, mais qui peuvent <strong>au</strong>ssi<br />

entraîner des confusions, comme, par exemple, celles des modèles<br />

« structurels », levés par une simplification peut-être abusive dans le<br />

modèle « réduit », ce qui est une façon de déduire des arguments<br />

d’une approche <strong>au</strong> départ inductive.<br />

De PIAGET à l’ homo mon<strong>et</strong>arius :<br />

Et l’épistémologie structuraliste alors ? On l’a compris, c’est une prise de<br />

conscience progressive de l’importance de son propre regard : l’individu<br />

médite sur le bon u<strong>sa</strong>ge des <strong>sa</strong>voirs que <strong>sa</strong>ns cesse il transmute en actions,<br />

actions que <strong>sa</strong>ns cesse il transmute en <strong>sa</strong>voirs. Ainsi, PIAGET, dans son<br />

programme de compréhension des mécanismes de l’apprentis<strong>sa</strong>ge, se<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1605


dégage irrésistiblement comme le premier père de c<strong>et</strong>te approche<br />

« constructiviste ». Mais nous nous perm<strong>et</strong>trons d’aller plus loin. Profitant du<br />

fait que l’économie a découvert depuis trente ans, à quel point la<br />

connais<strong>sa</strong>nce est devenue désormais la première c<strong>au</strong>se de l’accumulation<br />

économique <strong>et</strong> de la crois<strong>sa</strong>nce économique, nous étendons ce proj<strong>et</strong> de<br />

PIAGET, qui était <strong>au</strong> début un proj<strong>et</strong> de psychologie de l’enfant, à un proj<strong>et</strong><br />

de recherche de « structures de modéli<strong>sa</strong>tion de la réalité » économique de<br />

plus en plus rationnelles : pouvant de plus en plus servir comme « codes »<br />

de la réalité vécue. Proj<strong>et</strong> de gestion, de pédagogie, d’épistémologie, de<br />

recherche en économie. Nous énonçons notamment l’hypothèse, que les<br />

processus d’équilibration <strong>et</strong> d’assimilation, propres selon PIAGET <strong>au</strong>x<br />

différentes phases de l’apprentis<strong>sa</strong>ge <strong>et</strong> du développement psychologique de<br />

l’enfant, nous accompagnent en fait toute notre vie. L’homo mon<strong>et</strong>arius<br />

ainsi, accorde une valeur à ses différentes activités, plus ou moins réflexives<br />

ou expansives, tout <strong>au</strong> long de ces phases de <strong>sa</strong> vie. Le tout sert à une<br />

réflexion sur les c<strong>au</strong>ses <strong>et</strong> les manifestations de la « valeur », telle ou telle<br />

phase étant considérée par tel individu comme une « structure » - par<br />

exemple la réflexion sur soi <strong>et</strong> « l’équilibration » - : servant <strong>au</strong><br />

développement social poussé par les phases d’ « assimilation », alors que<br />

pour un <strong>au</strong>tre <strong>au</strong> contraire, la phase réflexive sera un but en soi <strong>et</strong> pourra<br />

constituer pour elle-même <strong>sa</strong> propre « structure ». Vers la même époque<br />

que PIAGET, on a <strong>au</strong>ssi BACHELARD qui énonce : « Les problèmes ne se<br />

posent pas d’eux-mêmes. C’est précisément ce sens du problème qui donne<br />

la marque du véritable esprit scientifique. Pour un esprit scientifique, toute<br />

connais<strong>sa</strong>nce est une réponse à une question… » (Mais pas néces<strong>sa</strong>irement à<br />

une c<strong>au</strong>se !) « Rien ne va de soi. Rien n’est donné. Tout est construit. »<br />

Divers fondateurs de « l’épistémologie constructiviste » :<br />

N. WIENER introduit, dans Comportement, intention <strong>et</strong> téléologie, l’idée du<br />

comportement d’un système en <strong>relation</strong> avec ses fins, ce qui débouche sur la<br />

prise en compte de la capacité d’un système à se finaliser <strong>au</strong> fil du temps. G.<br />

BATESON, le psychologue, écrit Vers une écologie de l’esprit. Il constate<br />

l’eff<strong>et</strong> pervers des modèles tenus pour scientifiques <strong>et</strong> empruntés à<br />

l’Energétique, dès lors qu’on prétend les appliquer dans « les sciences de<br />

l’organi<strong>sa</strong>tion <strong>et</strong> de la communication » : « un non-sens épistémologique <strong>et</strong><br />

culturel ». Par ailleurs, la psychologie a besoin du « double lien » : des<br />

modèles que l’on ne peut pas prendre <strong>au</strong> pied de la l<strong>et</strong>tre, comme « il est<br />

interdit d’interdire ». Cela invite certainement à réfléchir sur les structures, le<br />

sens <strong>et</strong> la communication : c<strong>et</strong>te piste là est un utile détour méthodologique<br />

à toute recherche dans les sciences humaines. Ensuite, on a les pionniers de<br />

l’interdisciplinarité, pour deux séries de raisons. D’une part, nous sommes à<br />

une période de Renais<strong>sa</strong>nce culturelle (c<strong>et</strong>te fois-ci <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> mondial) : le<br />

raisonnement analogique (l’une des quatre formes de raisonnements avec<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1606


l’analyse, la synthèse, mais <strong>au</strong>ssi l’abduction – repérer une clé de<br />

compréhension puis la « stocker » en évitant systématiquement d’en parler<br />

pendant tout le raisonnement) est fort utilisé même s’il est parfois loisible<br />

d’en abuser. D’<strong>au</strong>tre part, l’interdisciplinarité perm<strong>et</strong> d’adopter différents<br />

points de vue <strong>et</strong> de tenter d’en coordonner voire d’en intégrer l’esprit, ce qui<br />

est utile dans un contexte de complexification. E. VON GLAZERSFELD est un<br />

des défenseurs de l’interdisciplinarité. Finalement, PIAGET, SIMON (dont<br />

nous avons déjà be<strong>au</strong>coup parlé lors d’<strong>au</strong>tres sections), MORIN, ont construit<br />

chacun des épistémologies constructivistes solides.<br />

Principes de la modéli<strong>sa</strong>tion systémique :<br />

« Constructivisme », interdisciplinarité <strong>et</strong> donc méthodologies croisées,<br />

« rationalité limitée, ou procédurale » de SIMON : tout cela nous mène à<br />

l’idée de « systèmes », avec la théorie des ensembles, sous-jacente <strong>au</strong>x<br />

« systèmes ». L’épistémologie constructiviste, avec ses « domaines de<br />

définition », ses « doubles liens », ses mystères plus structurés que<br />

d’habitude, <strong>sa</strong> perception – fut-elle empruntée <strong>au</strong>x sciences de l’artificiel,<br />

mais en revanche, plus jamais laissée à « l’ontologie » - d’un possible sens :<br />

elle a servi de fondement à la Théorie des Systèmes de L. VON BERTALLANFY<br />

de 1968. <strong>La</strong> modéli<strong>sa</strong>tion systémique, exprime une « méditation de l’obj<strong>et</strong><br />

par le suj<strong>et</strong> qui prend toujours la forme du proj<strong>et</strong>. » C’est un peu la limite de<br />

notre approche dans le domaine de la science économique : traiter<br />

l’économie comme un obj<strong>et</strong> de gestion. En clair, le gros apport de la<br />

modéli<strong>sa</strong>tion systémique est de traiter de « l’acte », <strong>et</strong> non de « la chose ».<br />

Mais ce n’est peut-être pas si idiot dans un domaine tel la macroéconomie.<br />

Après tout, la <strong>monnaie</strong> est <strong>au</strong>ssi le support d’un langage, elle comporte <strong>sa</strong>ns<br />

doute ses « doubles liens » <strong>et</strong> ses « paradoxes de la communication » <strong>au</strong><br />

sens de WATZLAWICK ou BATESON. Le point essentiel <strong>et</strong> qu’il ne f<strong>au</strong>t pas<br />

manquer est que « la seule façon de s’en sortir dans la modéli<strong>sa</strong>tion de la<br />

complexité est de la traiter comme acte, <strong>et</strong> non comme obj<strong>et</strong> ». Et oui, <strong>au</strong><br />

demeurant, « apprendre », « apprendre à décrire la complexité… apprendre<br />

à se construire à l’intérieur de la complexité… <strong>et</strong> apprendre à faire sens, à<br />

contribuer à l’émergence d’une rationalité en ce fai<strong>sa</strong>nt », cela est <strong>au</strong>ssi un<br />

acte ! C’est là où l’énergétique pourrait peut-être rejoindre la<br />

communication, la gestion, l’économie, car le dernier mot n’est <strong>sa</strong>ns doute<br />

pas dit. Au demeurant, on pourrait s’attacher à démontrer que dans<br />

be<strong>au</strong>coup de discours <strong>et</strong> de raisonnements classiques, la <strong>monnaie</strong> est <strong>au</strong>ssi<br />

traitée comme un obj<strong>et</strong> classique d’abduction, elle sert de prétexte, dans <strong>sa</strong><br />

merveilleuse neutralité, à un discours rationali<strong>sa</strong>nt sur l’économie. Nous ne<br />

sous-estimons pas c<strong>et</strong> obstacle ; mais nous prétendons qu’il f<strong>au</strong>t repousser<br />

toujours plus loin c<strong>et</strong>te abduction. Et pour cela, il f<strong>au</strong>t emprunter à des<br />

sciences du langage pour appuyer la science du calcul qu’est l’économie! On<br />

peut ajouter à cela le poisson pilote de c<strong>et</strong>te démarche constructiviste dans<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1607


l’océan de la complexité : traquer « l’action intelligente » dispen<strong>sa</strong>trice de<br />

sens : c<strong>et</strong>te « action intelligente » que J. DEWEY désigne comme étant le<br />

processus cognitif par lequel l’esprit construit une représentation de la<br />

dissonance qu’il perçoit entre ses comportements <strong>et</strong> ses proj<strong>et</strong>s : vaste<br />

proj<strong>et</strong> qu’il f<strong>au</strong>t <strong>sa</strong>ns doute ramener, en économie, <strong>au</strong> problème des<br />

dotations initiales <strong>et</strong> de leurs conséquences sur la rationalité standard<br />

reconnue, <strong>et</strong> donc les formes d’organi<strong>sa</strong>tion sociale r<strong>et</strong>enues.<br />

Lier l’éthique à l’épistémologie : en partant de la réalité en allant<br />

vers la fai<strong>sa</strong>bilité :<br />

Pour être « constructiviste de la connais<strong>sa</strong>nce… (du système de<br />

connais<strong>sa</strong>nces) », « fai<strong>sa</strong>ble », la connais<strong>sa</strong>nce doit passer le test de <strong>sa</strong><br />

propre reproductibilité : elle doit être « enseignable » <strong>et</strong> doit donc véhiculer<br />

des « valeurs » ! <strong>La</strong> développer c’est alors mener une action à l’indéniable<br />

dimension « éthique ». Loin des hypocrisies excu<strong>sa</strong>bles par des ignorances,<br />

que véhiculent les paradigmes « réaliste / matérialiste » ou « idéaliste »,<br />

dans leur abduction généralisée de l’essentiel, c’est-à-dire des fondements<br />

du sens, le paradigme constructiviste crée ainsi « une science pour l’homme<br />

par l’homme » ! Ce paradigme fixe à l’épistémologie la dimension de ses<br />

respon<strong>sa</strong>bilités : être éthique ou ne pas avoir le droit d’exister. On n’en<br />

n’attend pas moins dans un monde de la communication généralisée, où les<br />

« paradoxes de la communication » servent avant tout de prétextes à<br />

comm<strong>unique</strong>r plus <strong>et</strong> mieux.<br />

Modèle du système cyclique des sciences :<br />

Des sciences naturelles <strong>au</strong>x sciences physiques, puis <strong>au</strong>x sciences<br />

biologiques, puis <strong>au</strong>x sciences psycho-sociologiques, puis <strong>au</strong>x sciences<br />

mathématiques, puis r<strong>et</strong>our à la case départ : c’est ce que propose PIAGET.<br />

Il y a à vrai dire différentes conceptions à ce suj<strong>et</strong>. Nous préférons revenir à<br />

SIMON, un économiste, qui montre dans les années mille neuf cent quatrevingt,<br />

qu’on assiste, depuis que l’on a pu r<strong>et</strong>enir une conception des<br />

disciplines scientifiques par leur proj<strong>et</strong> plutôt que par leur obj<strong>et</strong>, à une sorte<br />

de renouvellement de la définition de nombre de disciplines que l’on tenait<br />

pour anciennes. Ainsi, ce que l’on appelait <strong>au</strong>trefois des disciplines<br />

« techniques » <strong>et</strong> non « scientifiques », s’en trouve reconsidéré. L’aspiration<br />

à trouver des « standards », jusque dans la vie sociale <strong>et</strong> dans une vie<br />

sociale dans le même temps extrêmement diversifiée, est un aspect<br />

intéres<strong>sa</strong>nt. <strong>La</strong> fin de « l’abduction » que nous avons dénoncé, a peut-être<br />

commencé avec le proj<strong>et</strong> de la sociologie énoncé en 1828 par COMTE <strong>et</strong> son<br />

Table<strong>au</strong> synoptique des connais<strong>sa</strong>nces positives. C’était le premier proj<strong>et</strong> de<br />

méta-communication, <strong>au</strong>trement que sous des formes magiques ou<br />

religieuses, des formes liées à l’esprit humain, à ses structures, <strong>au</strong>x<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1608


comportements <strong>et</strong> <strong>au</strong>x anticipations que cela sous-tend. Le fait, plus récent,<br />

de désigner des « idé<strong>au</strong>x-types » (WEBER), le développement encore plus<br />

récent, jusqu’<strong>au</strong> Lycée, de l’enseignement de la communication, gestion,<br />

sociologie, économie : tout cela va dans un sens que nous revendiquons :<br />

trouver des standards de sens, prêts à la consommation, mais <strong>au</strong>ssi à<br />

l’évolution <strong>et</strong> à la communication. Les marques n’en sont que les<br />

phénomènes les plus comiques. Récemment en eff<strong>et</strong>, les sciences de la<br />

cognition (en 1980) ou les sciences économiques (en 1992) furent<br />

présentées comme des sciences de l’artificiel. Ce que le système gagne en<br />

artificiel, il le gagne <strong>au</strong>ssi, en capacité à comm<strong>unique</strong>r <strong>et</strong> à construire du<br />

sens. SIMON évoque une méta-discipline, la « science de la conception ».<br />

Dans ce sens, notre homo mon<strong>et</strong>arius n’est qu’une conception, utile à<br />

incliner un peu les perspectives bien établies.<br />

Paradigme des sciences de la complexité :<br />

Celui-ci est d’E. MORIN, qui re-connaît le rôle premier du suj<strong>et</strong> connais<strong>sa</strong>nt<br />

dans l’acte de construction de la connais<strong>sa</strong>nce : ce paradigme est donc fondé<br />

sur la connais<strong>sa</strong>nce du « vif du suj<strong>et</strong> ». A vrai dire, c<strong>et</strong>te conception est utile,<br />

<strong>au</strong> scientifique certes, mais encore plus à l’enseignant !<br />

Relation empirie-épistémé (l’épistémé représentant la structure)<br />

versus empirie / déductie :<br />

« C’est <strong>sa</strong>ns doute la multiplicité des procédures d’interaction entre empirie<br />

<strong>et</strong> épistémé » (où, f<strong>au</strong>te de mieux, on se rabat sur les systèmes artificiels,<br />

pour expliquer des faits émergents, que l’on n’avait jamais remarqués, <strong>et</strong><br />

pour lesquels on n’a pas, donc, de théorie déductive prête à l’emploi) « qui<br />

rend compte de la diversité des disciplines par lesquelles s’organise la<br />

connais<strong>sa</strong>nce : non plus par l’affectation a priori d’un obj<strong>et</strong> positif <strong>et</strong> d’une<br />

méthode déductive, mais par les formes <strong>et</strong> les styles des processus de<br />

transformation réciproque d’expérience en science : à la l<strong>et</strong>tre, des prises de<br />

conscience. Jean PIAGET a exprimé c<strong>et</strong>te intelligence épistémologique en<br />

parlant de « l’épistémologie intérieure <strong>au</strong>x sciences » : « Le fait nouve<strong>au</strong>, <strong>et</strong><br />

de conséquences incalculables pour l’avenir, est que la réflexion<br />

épistémologique surgit de plus en plus à l’intérieur même des sciences, non<br />

plus parce que tel créateur scientifique de génie comme DESCARTES ou<br />

LEIBNIZ laisse là pour un temps, ses trav<strong>au</strong>x spécialisés <strong>et</strong> s’adonne à la<br />

construction d’une philosophie, mais parce que : il devient néces<strong>sa</strong>ire de<br />

soum<strong>et</strong>tre à une critique rétroactive les concepts, méthodes ou principes<br />

utilisé jusque-là de manière à déterminer leur valeur épistémologique ellemême.<br />

En de tels cas, la critique épistémologique cesse de constituer une<br />

simple réflexion sur la science : elle devient alors instrument du progrès<br />

scientifique en tant qu’organi<strong>sa</strong>tion intérieure des fondements <strong>et</strong> surtout en<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1609


tant qu’élaborée par ceux-là même qui utiliseront ces fondements <strong>et</strong> qui<br />

<strong>sa</strong>vent donc de quoi ils ont besoin… » ».<br />

Lien social – éthique – présentation de l’économie à l’intérieur de<br />

notre positionnement théorique / « en partant du centre » / le<br />

problème des dotations initiales en économie :<br />

Ce titre est <strong>sa</strong>ns doute trop ambitieux. Qu’il soit seulement suffi<strong>sa</strong>nt de<br />

préciser que les dotations initiales de l’agent économique sont celles qu’il<br />

acquiert lorsqu’il atteint l’âge de quarante ans. Tel est le biais initial.<br />

B) Domination :<br />

Voilà un terme que nous voulons expliciter, décortiquer, éclairer, en ce qui<br />

concerne la <strong>monnaie</strong> <strong>et</strong> ses conséquences comme jeu géostratégique. C’est<br />

pourquoi nous nous proposons d’expliquer ici les conceptions traditionnelles<br />

de la domination en sociologie, son utili<strong>sa</strong>tion en économie par PERROUX,<br />

son utili<strong>sa</strong>tion plus aisée en théorie des jeux, <strong>et</strong> l’utili<strong>sa</strong>tion que nous en<br />

ferons vis-à-vis de l’actif stratégique que constitue la <strong>monnaie</strong>.<br />

Les sociologues tout d’abord ont parlé de la domination. Le terme est dès<br />

lors devenu central pour parler de la lutte des classes <strong>et</strong> des théories plus<br />

récentes <strong>et</strong> souvent moins radicales à ce suj<strong>et</strong>. Il sert <strong>au</strong>ssi à décrire la<br />

moderni<strong>sa</strong>tion <strong>et</strong> la « rationali<strong>sa</strong>tion ». Par rapport à cela une référence à la<br />

<strong>monnaie</strong> s’impose <strong>au</strong>jourd’hui. C’est tout d’abord WEBER qui en a parlé. Il<br />

distingue pouvoir <strong>et</strong> domination. Le pouvoir s’appuie sur des instruments de<br />

coercition. Il a une dimension matérielle évidente. Ceci est un point sur<br />

lequel on peut établir un rapprochement entre MARX <strong>et</strong> WEBER,<br />

rapprochement qui sera souvent effectué par TOURAINE. <strong>La</strong> domination est<br />

plus discrète, plus invisible, elle est généralement qualifiée de<br />

« symbolique ».<br />

WEBER distingue ainsi trois phases dans l’histoire des sociétés, associées à<br />

trois types de rationalité, trois types de légitimité, trois types de domination.<br />

Tout d’abord la domination traditionnelle, nous sommes dominés par les<br />

traditions, qui nous dictent toute idée de la justice en société. Deuxièmement<br />

apparaît la domination charismatique : c’est celle des grands hommes –<br />

explorateurs, scientifiques, chefs d’armée – qui ont à leur façon conquis le<br />

monde dès lors que, celui-ci ayant été connu comme rond, la mondiali<strong>sa</strong>tion<br />

pouvait commencer : Christophe Colomb en est un exemple. <strong>La</strong> domination<br />

charismatique des explorateurs <strong>et</strong> des génies avait été anticipée de plusieurs<br />

siècles par celle des créateurs de grandes religions : ainsi Moïse, Jésus,<br />

Mahom<strong>et</strong>, étaient récipiendaires de domination charismatique. Le territoire<br />

ouvert par ces grands découvreurs – <strong>au</strong>xquels il f<strong>au</strong>drait rajouter, à une<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1610


époque plus récente, des génies tels MARX ou FREUD, découvreurs d’espaces<br />

ment<strong>au</strong>x <strong>et</strong> soci<strong>au</strong>x – est ordinairement si vaste que la découverte dépasse<br />

de be<strong>au</strong>coup les découvreurs, pour ouvrir des horizons à tous. Il n’en reste<br />

pas moins que la personne à l’origine de cela en conserve une grande<br />

<strong>au</strong>torité : un charisme <strong>et</strong> une domination pouvons-nous dire particulièrement<br />

à l’adresse des fondateurs de religions. Encore que dans le christianisme ce<br />

soit particulièrement complexe car <strong>sa</strong> « domination » n’a pas suffi à Jésus<br />

pour échapper à ceux qui entendaient le crucifier ! Dès lors, il apparaît fondé<br />

de dire que la domination correspondrait à un contrat de « maîtrise<br />

déléguée » : ses caractères structurels, ceux qui perm<strong>et</strong>tent de mieux<br />

dominer l’environnement, sont transmis à tous ceux qui y croient. C’est ainsi<br />

que le type de domination accompagne inévitablement le type de rationalité.<br />

Dans le sens qui sera apprivoisé par les économistes, la rationalité perm<strong>et</strong> en<br />

quelque sorte de « posséder le monde », puisqu’elle perm<strong>et</strong> précisément de<br />

tout prévoir <strong>et</strong> de tout calculer. Les valeurs étant liées <strong>au</strong>x finalités, le cœur<br />

à l’esprit, croire qu’un chef charismatique a brisé la tradition dans le sens de<br />

mieux dominer l’environnement perm<strong>et</strong> de trouver en soi <strong>au</strong>ssi la capacité de<br />

mieux dominer l’environnement, avec les connais<strong>sa</strong>nces qui vont avec. Nous<br />

pouvons noter que, dès l’origine, la domination contient incontestablement<br />

une <strong>relation</strong> avec le temps vécu. <strong>La</strong> domination traditionnelle fait accepter<br />

l’<strong>au</strong>torité issue du passé, les choses étant supposées devoir se reproduire<br />

comme <strong>au</strong>trefois pour être justes, l’homme étant attaché à conserver ce qu’il<br />

a conquis vis-à-vis de la nature, redoutant seulement de sombrer dans un<br />

passé encore plus ancien que le passé traditionnel, passé tellement ancien<br />

que nous en avons perdu jusqu’<strong>au</strong> souvenir, passé qui signifierait donc un<br />

n<strong>au</strong>frage mais qui à l'évidence n’est pas pertinent pour sentir, penser, agir.<br />

En ce sens, les religions établissent des distinctions radicales : avant une<br />

certaine époque (il y a 5000 ans selon certaines religions du livre il n'y a pas<br />

si longtemps), le monde n’existait tout simplement pas. Le dominateur<br />

charismatique rompt avec la tradition puisqu’il annonce un avenir nouve<strong>au</strong> :<br />

Jésus, MARX, <strong>et</strong> quelques <strong>au</strong>tres, ont établi leur <strong>au</strong>torité sur une vision<br />

messianique, d’<strong>au</strong>tres (Christophe Colomb, François 1 er , Pasteur…) ont tout<br />

simplement montré qu’à l’avenir rien ne pourrait être jamais tout à fait pareil<br />

(le premier en découvrant l’Amérique, le second en s’alliant avec les Turcs, le<br />

troisième en découvrant la pénicilline qui changeait la <strong>relation</strong> avec la<br />

maladie). Ces dominateurs charismatiques, nous pouvons vraiment les<br />

appeler des « découvreurs » ! Ils plongent l’âme humaine dans le<br />

romantisme, dans l’exaltation, dans la découverte que les murs de la prison<br />

sont, à condition d’un effort de notre part, be<strong>au</strong>coup plus larges que nous le<br />

croyions. C<strong>et</strong> enthousiasme leur confère une légitimité qui peut aller jusqu’à<br />

résister à celle, traditionnelle, des rois <strong>et</strong> des reines. Selon WEBER, la grande<br />

révolution est quand nous allons passer de c<strong>et</strong>te deuxième forme de<br />

domination, à la troisième forme, dite « rationnelle / légale ». A ce moment<br />

là, la domination n’est plus issue, du poids de l’histoire des hommes face à la<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1611


nature dans un combat face à face, patient, constamment renouvelé<br />

(domination traditionnelle), ni de la surprise issue d’une découverte plus ou<br />

moins inattendue <strong>et</strong> d’ailleurs boulever<strong>sa</strong>nte. Il ne s’agit plus d’une<br />

découverte ha<strong>sa</strong>rdeuse. Il s’agit d’un processus même. Comme nous en<br />

avons une première fois parlé plus h<strong>au</strong>t, cela a à voir avec le vécu de<br />

l’homme dans le temps, ce qui nous amène à la fois à la <strong>monnaie</strong> – une<br />

première fois – <strong>et</strong> à la notion d’historicité. Dans la domination rationnelle/<br />

légale, l’homme est occupé à concevoir des lois, toutes transcrites par écrit,<br />

<strong>et</strong> techniques, qui sortent l’homme de la bulle dans laquelle il était enfermé :<br />

un espace-temps clos, lié à la tradition <strong>et</strong> perturbé de temps en temps<br />

marginalement par une révélation religieuse ou une découverte scientifique,<br />

mais <strong>sa</strong>ns conséquences définitives sur l’orientation du temps : on finit<br />

toujours par être rattrapés par le passé <strong>et</strong> ses mythes, on ne se perm<strong>et</strong> pas,<br />

par exemple, de planifier des objectifs vis-à-vis de l’avenir. C<strong>et</strong>te vision d’un<br />

espace-temps clos <strong>et</strong> enfermé dans le mythe est chère <strong>au</strong>x sociologues <strong>et</strong><br />

<strong>et</strong>hnologues fonctionnalistes, surtout ceux qui ont observé certaines<br />

populations dites « primitives ». <strong>La</strong> rationalité rationnelle / légale fait<br />

complètement éclater ce cadre puisqu’elle participe à ce que WEBER a appelé<br />

le « désenchantement du monde ». Le sociologue distingue toutefois deux<br />

sortes de finalité rationnelle / légale : celle dictée par les valeurs c’est-à-dire<br />

en quelques sortes le cœur, <strong>et</strong> celle dictée par les finalités c’est-à-dire la<br />

froide raison, à supposer effectivement que l’on puisse se fixer des objectifs<br />

vis-à-vis du futur <strong>et</strong> les entourer, par les lois y afférentes, d’un cheminement<br />

« droit ». Nous revenons, à nouve<strong>au</strong>, sur le rapport <strong>au</strong> temps qui a un<br />

rapport évident à la <strong>monnaie</strong> puisque nous avons définie celle-ci comme<br />

l’outil qui va nous perm<strong>et</strong>tre de dépasser le risque d’ « incohérence<br />

temporelle », risque majeur pour l’idée que nous nous faisons de la<br />

rationalité humaine, <strong>et</strong> qui provient notamment – en particulier n’osons-nous<br />

pas dire – que nous nous faisons rattraper par quelque mythe… i.e. quelque<br />

mythe expliquant l’avenir <strong>au</strong> nom du passé.<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1612


<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1613


<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1614


<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1615


ANNEXES DE LA THESE<br />

DONNEES ECONOMETRIQUES<br />

« LA MONNAIE UNIQUE<br />

EUROPEENNE ET SON LIEN AU<br />

DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE<br />

ET SOCIAL COORDONNES : UNE<br />

ANALYSE CLIOMETRIQUE »<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1616


<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1617


<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1618


Table des matières des table<strong>au</strong>x de données économétriques :<br />

Données monétaires de la France entre 1800 <strong>et</strong> 1847, page 1627<br />

Données monétaires de l’Allemagne de 1800 à 1847, page 1628<br />

Données monétaires de la Grande-Br<strong>et</strong>agne entre 1800 <strong>et</strong> 1847, page 1629<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1619


Données monétaires de la France de 1848 à 1872, page 1630<br />

Données monétaires de l’Allemagne de 1848 à 1872, page 1631<br />

Données monétaires consolidées France – Grande-Br<strong>et</strong>agne, page 1632<br />

France – Allemagne – France + Allemagne, page 1633 à 1635<br />

Données monétaires de la France entre 1945 <strong>et</strong> 1999, page 1636-1637<br />

Données monétaires de l’Allemagne entre 1945 <strong>et</strong> 1999, page 1638-1639<br />

Données monétaires de la Grande-Br<strong>et</strong>agne entre 1945 <strong>et</strong> 1999, page 1640-<br />

1641<br />

Données monétaires des Etats-Unis d’Amérique entre 1945 <strong>et</strong> 1972, page<br />

1642<br />

Données monétaires du Japon entre 1945 <strong>et</strong> 1972, page 1643<br />

Données monétaires de l’Espagne entre 1945 <strong>et</strong> 1972, page 1644<br />

Données monétaires de l’Italie entre 1945 <strong>et</strong> 1972, page 1645<br />

Données monétaires des Pays-Bas entre 1945 <strong>et</strong> 1972, page 1646<br />

Données monétaires de la Belgique entre 1945 <strong>et</strong> 1972, page 1647<br />

Données monétaires de l’Espagne entre 1973 <strong>et</strong> 1995, page 1648<br />

Données monétaires de l’Italie entre 1973 <strong>et</strong> 1995, page 1649<br />

Données monétaires de la Belgique entre 1973 <strong>et</strong> 1995, page 1650<br />

Données monétaires des Pays-Bas entre 1973 <strong>et</strong> 1995, page 1651<br />

Données monétaires des Etats-Unis d’Amérique entre 1973 <strong>et</strong> 1995, page<br />

1652<br />

Données monétaires du Japon entre 1973 <strong>et</strong> 1995, page 1653<br />

Données monétaires de l’Irlande entre 1973 <strong>et</strong> 1995, page 1654-55<br />

Données monétaires de la Grèce entre 1973 <strong>et</strong> 1995, page 1656<br />

Données monétaires de la France entre 1996 <strong>et</strong> 2005, page 1657<br />

Données monétaires de l’Espagne entre 1996 <strong>et</strong> 2005, page 1658<br />

Données monétaires de l’Italie entre 1996 <strong>et</strong> 2005, page 1658<br />

Données monétaires de la Belgique entre 1996 <strong>et</strong> 2005, page 1659<br />

Données monétaires de la Hollande entre 1996 <strong>et</strong> 2005, page 1659-60<br />

Données monétaires des Etats-Unis entre 1996 <strong>et</strong> 2005, page 1660<br />

Données monétaires de l’Allemagne entre 1996 <strong>et</strong> 2005, page 1660-61<br />

Données monétaires de la Grèce entre 1996 <strong>et</strong> 2005, page 1661<br />

Données monétaires du Portugal entre 1996 <strong>et</strong> 2005, page 1661-62<br />

Données monétaires de la Finlande entre 1996 <strong>et</strong> 2005, page 1662<br />

Données monétaires de la Suède entre 1996 <strong>et</strong> 2005, page 1663<br />

Données monétaires de l’Autriche entre 1996 <strong>et</strong> 2005, page 1664<br />

Données monétaires du Roy<strong>au</strong>me-Uni entre 1996 <strong>et</strong> 2005, page 1665<br />

Données monétaires du Japon entre 1996 <strong>et</strong> 2005, page 1666<br />

Données monétaires de l’Irlande entre 1996 <strong>et</strong> 2005, page 1667<br />

Données monétaires du Danemark entre 1996 <strong>et</strong> 2005, page 1668<br />

Données monétaires du Luxembourg entre 1996 <strong>et</strong> 2005, page 1669<br />

Masse monétaire <strong>et</strong> épargne de l’Angl<strong>et</strong>erre, 1817 à 1847, page 1670<br />

Données monétaires de la Grande-Br<strong>et</strong>agne de 1848 à 1872, page 1671<br />

Données monétaires des Etats-Unis de 1848 à 1872, page 1672<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1620


Données monétaires de la Grande-Br<strong>et</strong>agne entre 1873 <strong>et</strong> 1945, page 1673-<br />

74<br />

Calcul du t<strong>au</strong>x d’intérêt relatif à la masse monétaire de référence, page 1675<br />

Masse monétaire Britannique, 1873 à 1945, page 1676-77<br />

T<strong>au</strong>x d’intérêt du Roy<strong>au</strong>me-Uni, page 1678-79<br />

Données monétaires de la France entre 1873 <strong>et</strong> 1920, page 1682<br />

Données monétaires de l’Allemagne entre 1873 <strong>et</strong> 1920, page 1683<br />

Données monétaires des Etats-Unis entre 1873 <strong>et</strong> 1920, page 1684-85<br />

Masses monétaires des Etats-Unis entre 1873 <strong>et</strong> 1920.<br />

Masses monétaires Américaine <strong>et</strong> Européenne, 1870-1917, page 1690<br />

Masses monétaires de l’Europe à 3, <strong>et</strong> des USA, de 1918 à 1944, page 1691<br />

Données monétaires de l’Italie entre 1873 <strong>et</strong> 1920, page 1686<br />

Données monétaires de l’Italie entre 1921 <strong>et</strong> 1945, page 1687<br />

Données monétaires de l’Espagne entre 1873 <strong>et</strong> 1920, page 1688<br />

Données monétaires de l’Espagne entre 1921 <strong>et</strong> 1945, page 1689<br />

Données monétaires de la France entre 1918 <strong>et</strong> 1945, page 1690<br />

Données monétaires de l’Allemagne entre 1918 <strong>et</strong> 1945, page 1691<br />

Données monétaires du Roy<strong>au</strong>me-Uni entre 1918 <strong>et</strong> 1945, page 1692<br />

T<strong>au</strong>x de change Livre Sterling / dollar (1 $ en nombre de £), page 1693-94<br />

Données monétaires des Etats-Unis entre 1918 <strong>et</strong> 1945, page 1695<br />

Calcul des masses monétaires compte-tenus de certains ajustements, page<br />

1696-97<br />

Comparaison masses monétaires Britannique <strong>et</strong> Américaine, 1873-1920,<br />

page 1698<br />

T<strong>au</strong>x d’intérêt France <strong>et</strong> Roy<strong>au</strong>me-Uni en synthèse, page 1699<br />

T<strong>au</strong>x d’intérêt synthétique USA, Roy<strong>au</strong>me-Uni, & France, page 1700<br />

Données monétaires du Portugal entre 1973 <strong>et</strong> 1995, page 1701<br />

Données monétaires du Danemark entre 1973 <strong>et</strong> 1995, page 1702<br />

Données monétaires de la Finlande entre 1973 <strong>et</strong> 1995, page 1703<br />

Données monétaires de la Suède entre 1973 <strong>et</strong> 1995, page 1704<br />

Données monétaires de l’Autriche entre 1973 <strong>et</strong> 1995, page 1705<br />

D<strong>et</strong>te publique. R-U., page 1706<br />

D<strong>et</strong>te publique : Premier Cercle, page 1707<br />

D<strong>et</strong>te publique : pays scandinaves, page 1708<br />

D<strong>et</strong>te publique : périphérie méditerranéenne, page 1709<br />

D<strong>et</strong>te publique : R-U. + Premier Cercle. Dans l’optique de la puis<strong>sa</strong>nce, page<br />

1710<br />

D<strong>et</strong>te publique : Roy<strong>au</strong>me-Uni, premier cercle, <strong>et</strong> Scandinavie. Dans<br />

l’optique de la puis<strong>sa</strong>nce, page 1711<br />

D<strong>et</strong>te publique : pour R-U., premier cercle, Scandinavie <strong>et</strong> périphérie<br />

méditerranéenne. Dans les optiques : classique, de la puis<strong>sa</strong>nce, <strong>et</strong> de la<br />

dépendance, page 1712<br />

Données monétaires du Japon entre 1945 <strong>et</strong> 1999, page 1713-14<br />

Masse monétaire, Europe des 8 complémentaires, page 1715<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1621


Evolution annuelle des masses monétaires (en %), page 1716<br />

Masse monétaire Américaine : 1917 à 2006, page 1717-18<br />

Masses monétaires : 1945 à 2006. France, Allemagne, Roy<strong>au</strong>me-Uni, Italie,<br />

page 1719-20<br />

Masses monétaires : 1945 à 2005. Pays-Bas, Belgique, page 1721-22<br />

Masses monétaires : 1945 à 2005. Europe à 7 <strong>et</strong> USA, page 1723-24<br />

Masses monétaires : 1973 à 2005. Espagne, Irlande, Grèce, page 1725<br />

Masses monétaires : 1973 à 2005. Portugal, Danemark, Finlande, page 1726<br />

Masses monétaires : 1973 à 2005. Suède, Autriche, page 1727<br />

T<strong>au</strong>x d’intérêt Américains à long terme, 1945-2005, page 1728-29<br />

Calcul du t<strong>au</strong>x d’intérêt relatif, Europe des 6 (R-U. & France & Allemagne &<br />

Italie & Belgique & Pays-Bas, <strong>sa</strong>uf le Luxembourg), page 1730-31<br />

T<strong>au</strong>x d’intérêt relatif, Europe des 7 (<strong>sa</strong>uf Luxembourg) + USA, page 1732-<br />

33, 1734-35<br />

T<strong>au</strong>x d’intérêt à long terme du Japon, 1945-2005, page 1736-37<br />

T<strong>au</strong>x d’intérêt Europe à 6 + USA + Japon, page 1738-39<br />

Masse monétaire, Europe des 15 + USA + Japon, page 1740<br />

Masse monétaire Japon, 1973-2005, page 1741<br />

Masse monétaire : France + Allemagne + Roy<strong>au</strong>me-Uni (1969-1995), page<br />

1742<br />

Masse monétaire $ : Allemagne & France & R-U. Comparaisons avec les USA<br />

(1969 à nos jours 1995), page 1743<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1622


<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1623


<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1624


L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11662255


L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11662266


L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11662277


année<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

Données monétaires de la France entre 1800 <strong>et</strong> 1847<br />

masse<br />

monétaire<br />

t.<br />

d'intérêt<br />

TToomee IIVV I<br />

t<strong>au</strong>x de<br />

change<br />

long<br />

Inflation épargne<br />

M1 M3 x fcs / 1 £ réelle monétaire<br />

1800<br />

1801<br />

1802 22,5<br />

1803 6% 24<br />

1804 8 24,5<br />

1805 9 25,5<br />

1806 9 25,5<br />

1807 85 6 24,5<br />

1808 96 5 24 13%<br />

1809 95 5 21 -1<br />

1810 101 5 20 6<br />

1811 101 6 18 0<br />

1812 111 6 18,5 10<br />

1813 81 6 18,5 -27<br />

1814 28 6 19,5 -65<br />

1815 41 5,5 22 46<br />

1816 69 5,5 22 68<br />

1817 84 5 25 22<br />

1818 100 5 24 19<br />

1819 102 6,5 23,5 2<br />

1820 154 5 25 51<br />

1821 180 5 26 17<br />

1822 187 5 25,5 4<br />

1823 189 4 25,5 1<br />

1824 222 3 26 17<br />

1825 218 5 25,5 -2<br />

1826 169 4 25,5 -22<br />

1827 191 4 27 13<br />

1828 199 4 25,5 4<br />

1829 201 4 25,5 1<br />

1830 224 4 26 11<br />

1831 217 4 25,5 -3<br />

1832 233 4 26 7<br />

1833 212 3,5 26 -9<br />

1834 206 4 26 -3<br />

1835 222 5 26 8 62<br />

1836 214 5 26 -4 97<br />

1837 205 5,5 26 -4 108<br />

1838 212 5 26 3 145<br />

1839 214 4,5 26 1 171<br />

1840 223 4 26 4 192<br />

1841 227 4 25,5 0% 2 250<br />

1842 233 4 26 3 3 302<br />

1843 237 4 26 0 2 347<br />

1844 254 3,5 26 -1 7 393<br />

1845 267 3,5 27 5 5 394<br />

1846 272 4 26 1 2 396<br />

1847 251 4 26 0 -7 358<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11662288


année<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

Données monétaires de l'Allemagne de 1800 à 1847<br />

masse<br />

monétaire<br />

t.<br />

d'intérêt<br />

TToomee IIVV I<br />

t<strong>au</strong>x de<br />

change<br />

long<br />

Inflation épargne<br />

M1 M3 réelle monétaire<br />

1800<br />

1801<br />

1802<br />

1803<br />

1804<br />

1805<br />

1806<br />

1807<br />

1808<br />

1809<br />

1810<br />

1811<br />

1812<br />

1813<br />

1814<br />

1815<br />

1816<br />

1817<br />

1818<br />

1819<br />

1820<br />

1821 -14%<br />

1822 0<br />

1823 5<br />

1824 -25<br />

1825 -3<br />

1826 14<br />

1827 18<br />

1828 3<br />

1829 0<br />

1830 7,5<br />

1831 16<br />

1832 -6<br />

1833 -9<br />

1834 -16<br />

1835 3<br />

1836 -3<br />

1837 3<br />

1838 16 85<br />

1839 5 95<br />

1840 -2 108<br />

1841 -4 122<br />

1842 9 134<br />

1843 4 149<br />

1844 -10 159<br />

1845 11 167<br />

1846 22 180<br />

1847 18 191<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11662299


Données monétaires de la Grande-Br<strong>et</strong>agne entre 1800 <strong>et</strong> 1847<br />

année<br />

masse<br />

monétaire<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

t.<br />

d'intérêt<br />

TToomee IIVV I<br />

t<strong>au</strong>x de<br />

change<br />

long<br />

Inflation épargne<br />

M1 M2 réelle monétaire<br />

1800 15,9 1<br />

1801 15,4 1 4,50% -3%<br />

1802 16,1 2% 1 -26 5<br />

1803 15,7 6 1 -3 -2<br />

1804 17,1 4 1 3 9<br />

1805 17,1 4 1 15 0<br />

1806 19,4 4,5 1 -5 13<br />

1807 18,3 3 1 -5 -6<br />

1808 17,6 7 -4<br />

1809 19,1 14 9<br />

1810 22,9 5 30<br />

1811 23,3 -5 2<br />

1812 23,2 16 0<br />

1813 24 -2 3<br />

1814 26,6 4 1 -13 11<br />

1815 27,3 2 1 -15 3<br />

1816 26,9 3 1 10 -1<br />

1817 28,5 4 1 3 6 0,2<br />

1818 27 4,5 1 -4 -5 1,7<br />

1819 25,2 4,5 1 -7 -7 2,8<br />

1820 23,9 4,5 1 -10 -5 3,5<br />

1821 22,1 4,5 1 -9 -8 4,7<br />

1822 18,1 3,5 1 -9 -18 6,5<br />

1823 18,8 4 1 6 4 8,7<br />

1824 19,9 4 1 7 6 11,7<br />

1825 20,1 4 1 5 1 13,3<br />

1826 23,5 6 1 -10 17 13,1<br />

1827 22,3 3,5 1 -3 -5 14,2<br />

1828 21,7 2,5 1 3 -3 15,4<br />

1829 19,7 3,5 1 3 -9 14,3<br />

1830 20,8 3,5 1 -3 6 14,6<br />

1831 19,1 3 1 1 -8 14,6<br />

1832 18 3,5 1 -5 -6 14,4<br />

1833 19,5 3 1 -6 8 15,3<br />

1834 19 3,5 1 -5 -3 16,3<br />

1835 18,8 3,5 1 -6 -1 17,4<br />

1836 18,1 4 1 16 -4 18,8<br />

1837 17,8 4,5 1 2 -2 19,6<br />

1838 18,3 4 1 8 3 21,4<br />

1839 18,9 4 1 4 3 22,4<br />

1840 17,7 4 1 -3 -6 23,5<br />

1841 16,8 4 1 -4 -5 24,5<br />

1842 16,9 4 1 -7 1 25,3<br />

1843 18,4 2 1 -10 9 27,2<br />

1844 19,5 2 1 4 6 29,5<br />

1845 21,2 2 1 -3 9 30,7<br />

1846 20,7 3 1 5 -2 31,7<br />

1847 20,3 3,5 1 17 -2 30,3<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11663300


année<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

Données monétaires de la France de 1848 à 1872:<br />

masse<br />

monétaire<br />

t.<br />

d'intérêt<br />

TToomee IIVV I<br />

t<strong>au</strong>x de<br />

change<br />

long<br />

Inflation épargne<br />

M1 M3 réelle monétaire<br />

1848 5 26<br />

1849 4 26 -1<br />

1850 486 4 26 -4<br />

1851 530 3,5 25,5 0 9<br />

1852 621 3 25,5 0 17<br />

1853 660 3 25,5 5 6<br />

1854 614 4 25,5 4 -7<br />

1855 638 4 25,5 2 4<br />

1856 620 5,5 26 1 -3<br />

1857 594 6 26 -1 -4<br />

1858 625 7 26 -2 5<br />

1859 716 3,5 25,5 0 15<br />

1860 750 3,5 25,5 2 5<br />

1861 745 4 25,5 1 -1<br />

1862 805 4 25,5 0 8<br />

1863 796 3,5 25,5 1 -1<br />

1864 762 5 25,5 0 -4<br />

1865 839 5 25,5 2 10<br />

1866 937 4 25,5 2 12<br />

1867 1082 3 25,5 0 15<br />

1868 1233 2 25,5 0 14<br />

1869 1355 2,5 25,5 -2 10<br />

1870 1544 2,5 25,5 2 14<br />

1871 2075 6 26 4 34<br />

1872 2401 5,5 26,5 -1 16<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11663311


année<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

Données monétaires de l'Allemagne de 1848 à 1872:<br />

masse<br />

monétaire<br />

t.<br />

d'intérêt<br />

TToomee IIVV I<br />

t<strong>au</strong>x de<br />

change<br />

long<br />

Inflation épargne<br />

M1 M3 réelle monétaire<br />

1848 47<br />

1849 41<br />

1850 40<br />

1851 102 47<br />

1852 113 55 11% 6<br />

1853 113 61 0% 19<br />

1854 119 73 5% 22<br />

1855 129 78 8% 30<br />

1856 245 76 90% 42<br />

1857 288 62 18% 51<br />

1858 320 59 11% 58<br />

1859 366 59 14% 52<br />

1860 463 63 27% 157<br />

1861 533 66 15% 180<br />

1862 521 66 -2% 202<br />

1863 524 60 1%<br />

1864 527 56 1%<br />

1865 579 58 10%<br />

1866 564 63 -3%<br />

1867 637 76 13%<br />

1868 684 76 7%<br />

1869 703 69 3% 220<br />

1870 854 70 21% 1138<br />

1871 1074 76 26% 1281<br />

1872 1378 72 28% 1698<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11663322


1800<br />

1801<br />

1802<br />

1803<br />

1804<br />

1805<br />

1806<br />

Données monétaires consolidées France – Grande-Br<strong>et</strong>agne<br />

Fce + GB<br />

1807 533<br />

1808 518<br />

1809 496<br />

1810 559<br />

1811 520<br />

1812 540<br />

1813 525<br />

1814 547<br />

1815 642<br />

1816 661<br />

1817 796<br />

1818 748<br />

1819 694<br />

1820 751<br />

1821 755<br />

1822 646<br />

1823 668<br />

1824 739<br />

1825 731<br />

1826 768<br />

1827 793<br />

1828 752<br />

1829 703<br />

1830 764<br />

1831 704<br />

1832 699<br />

1833 719<br />

1834 720<br />

1835 711<br />

1836 685<br />

1837 668<br />

1838 688<br />

1839 705<br />

1840 683<br />

1841 666<br />

1842 672<br />

1843 715<br />

1844 761<br />

1845 839<br />

1846 810<br />

1847 779<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11663333


France<br />

1832 233<br />

1833 212<br />

1834 206<br />

1835 222<br />

1836 214<br />

1837 205<br />

1838 212<br />

1839 214<br />

1840 223<br />

1841 227<br />

1842 233<br />

1843 237<br />

1844 254<br />

1845 267<br />

1846 272<br />

1847 251<br />

1848<br />

1849<br />

1850 486<br />

1851 530<br />

1852 621<br />

1853 660<br />

1854 614<br />

1855 638<br />

1856 620<br />

1857 594<br />

1858 625<br />

1859 716<br />

1860 750<br />

1861 745<br />

1862 805<br />

1863 796<br />

1864 762<br />

1865 839<br />

1866 937<br />

1867 1082<br />

1868 1233<br />

1869 1355<br />

1870 1544<br />

1871 2075<br />

1872 2401<br />

1873 2857<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11663344


1848<br />

1849<br />

1850<br />

1851 102<br />

1852 113<br />

1853 113<br />

1854 119<br />

1855 129<br />

1856 245<br />

1857 188<br />

1858 320<br />

1859 366<br />

1860 463<br />

1861 533<br />

1862 521<br />

1863 524<br />

1864 527<br />

1865 579<br />

1866 564<br />

1867 637<br />

1868 684<br />

1869 703<br />

1870 854<br />

1871 1074<br />

1872 1378<br />

1873 1368<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11663355


1848<br />

1849<br />

1850 31<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

France Allgne Fce + All.<br />

1851 34 12 46<br />

1852 40 13 53<br />

1853 43 13 56<br />

1854 40 14 54<br />

1855 41 15 56<br />

1856 40 29 69<br />

1857 38 34 72<br />

1858 40 37 77<br />

1859 46 43 89<br />

1860 49 54 103<br />

1861 48 62 110<br />

1862 52 61 113<br />

1863 52 61 113<br />

1864 49 62 111<br />

1865 54 68 122<br />

1866 61 66 127<br />

1867 70 75 145<br />

1868 80 80 160<br />

1869 88 82 170<br />

1870 100 100 200<br />

1871 134 126 260<br />

1872 156 161 337<br />

1873 185 160 345<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11663366


Données monétaires de la France entre 1945 <strong>et</strong> 1999:<br />

année<br />

masse<br />

monétaire<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

t.<br />

d'intérêt<br />

TToomee IIVV I<br />

t<strong>au</strong>x de<br />

change<br />

long<br />

Inflation épargne<br />

M1 M3 réelle monétaire<br />

1945<br />

1946<br />

1947<br />

1948 22 3,1<br />

1949 27 3,3<br />

1950 31 3,5 9<br />

1951 37 3,5 18<br />

1952 42 3,5 11<br />

1953 47 3,5 -2<br />

1954 53 3,5 1<br />

1955 60 3,5 1<br />

1956 66 3,5 4,5<br />

1957 71 3,6 -1<br />

1958 75 4,3 15<br />

1959 83 4,9 6<br />

1960 95 5,1 4,9 4<br />

1961 110 5,1 4,9 2<br />

1962 130 5 4,9 5<br />

1963 148 5 4,9 5<br />

1964 161 5,1 4,9 3<br />

1965 176 5,3 4,9 3<br />

1966 189 5,4 4,9 2<br />

1967 198 5,7 4,9 3<br />

1968 214 5,9 4,9 5<br />

1969 210 7,6 5,2 6<br />

1970 232 8,1 5,5 6 780<br />

1971 260 7,7 5,5 6 840<br />

1972 299 7,3 5 6 890<br />

1973 328 8,3 4,5 7 980<br />

1974 378 10,5 4,8 13 960<br />

1975 425 9,5 4,3 12 930<br />

1976 457 9,2 4,8 10 880<br />

1977 508 9,6 4,9 9 970<br />

1978 666 9 4,5 9 1050<br />

1979 751 9,5 4,2 11 1000<br />

1980 801 13 4,2 14 890<br />

1981 900 15,8 5,4 13 860<br />

1982 985 15,7 6,6 12 860<br />

1983 1108 13,6 7,6 9 860<br />

1984 1219 12,5 8,7 8 850<br />

1985 1312 10,9 9 6 850<br />

1986 1407 8,6 6,9 3 930<br />

1987 1470 9,4 6 3 900<br />

1988 1530 9,1 6 3 950<br />

1989 1625 8,8 6,4 3 1020<br />

1990 1690 10 5,4 3 1020<br />

1991 1609 9 5,6 3 1060<br />

1992 1607 8,6 5,3 2 1110<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11663377


1993 1626 6,9 5,7 2 1100<br />

1994 1671 7,3 5,5 2 1150<br />

1995 1800 7,6 5 2 1140<br />

1996 1815 6,4 5,1 2 1060<br />

1997 1933 5,6 5,8 1 1130<br />

1998 1993 4,7 6,5 1 1130<br />

1999 1130<br />

Masse monétaire M1: données obtenues sur le site<br />

www.fgn.unisg.ch/eumacro/macrodata/macroeconomic-timeseries.html,<br />

(milliards de francs); t<strong>au</strong>x d'intérêt (longs): site<br />

eumacro/macrodata (même site que pour la masse monétaire); t<strong>au</strong>x<br />

de change: site eumacro/macrodata (même site que pour la masse<br />

monétaire), nombre de francs Français obtenus contre un dollar<br />

Américain; épargne: site eumacro/macrodata (même site que pour la<br />

masse monétaire), en milliards de Francs - <strong>au</strong>x prix de 1990; inflation<br />

des prix: site eumacro/macrodata (même site que pour la masse<br />

monétaire)<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11663388


année<br />

Données monétaires de l'Allemagne entre 1945 <strong>et</strong> 1999<br />

masse<br />

monétaire<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

t.<br />

d'intérêt<br />

TToomee IIVV I<br />

t<strong>au</strong>x de<br />

change<br />

long<br />

Inflation épargne<br />

M1 M3 réelle monétaire<br />

1945<br />

1946<br />

1947<br />

1948 3,3<br />

1949 4,2<br />

1950 4,2<br />

1951 4,2 7<br />

1952 4,2 2<br />

1953 4,2 -2<br />

1954 4,2 0<br />

1955 4,2 1<br />

1956 4,2 3<br />

1957 33 4,2 2<br />

1958 38 4,2 2<br />

1959 43 4,2 1<br />

1960 46 6,4 4,2 2<br />

1961 53 5,9 4 2<br />

1962 56 5,9 4 3<br />

1963 60 6,1 4 3<br />

1964 65 6,2 4 2<br />

1965 71 7,1 4 3<br />

1966 72 8,1 4 4<br />

1967 79 7 4 2<br />

1968 87 6,5 4 2<br />

1969 92 6,8 3,9 2<br />

1970 100 8,3 3,6 4 280<br />

1971 113 8 3,5 5 280<br />

1972 128 7,9 3,2 5 300<br />

1973 131 9,3 2,7 7 260<br />

1974 144 10,4 2,6 7 220<br />

1975 165 8,5 2,5 6 270<br />

1976 171 7,8 2,5 4 240<br />

1977 191 6,2 2,3 4 250<br />

1978 219 5,8 2 3 270<br />

1979 226 7,4 1,8 4 250<br />

1980 235 8,5 1,8 5 210<br />

1981 231 10,4 2,3 6 200<br />

1982 248 9 2,4 5 200<br />

1983 268 7,9 2,6 3 220<br />

1984 284 7,8 2,9 2 190<br />

1985 299 6,9 2,9 2 170<br />

1986 323 5,9 2,2 0 250<br />

1987 345 5,8 1,8 0 280<br />

1988 386 6,1 1,8 1 290<br />

1989 407 7,1 1,9 3 290<br />

1990 518 8,9 1,6 3 340<br />

1991 538 8,6 1,7 2 310<br />

1992 600 8 1,6 5 280<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11663399


1993 641 6,3 1,6 4 280<br />

1994 703 6,7 1,6 3 280<br />

1995 729 6,5 1,4 2 290<br />

1996 805 5,6 1,5 1 280<br />

1997 873 5,1 1,7 2 300<br />

1998 931 4,4 2 1 340<br />

1999 4,3 2 1 320<br />

Masse monétaire M1: données obtenues sur le site<br />

www.fgn.unisg.ch/eumacro/macrodata/macroeconomic-timeseries.html,<br />

(milliards de Deutsche Marks); t<strong>au</strong>x d'intérêt (longs): site<br />

eumacro/macrodata (même site que pour la masse monétaire); t<strong>au</strong>x<br />

de change: site eumacro/macrodata (même site que pour la masse<br />

monétaire), nombre de deutsche Marks obtenus contre un dollar<br />

Américain; épargne: site eumacro/macrodata (même site que pour la<br />

masse monétaire), en milliards de Deutsche Marks - <strong>au</strong>x prix de<br />

1990; inflation des prix: site eumacro/macrodata (même site que<br />

pour la masse monétaire)<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11664400


année<br />

Données monétaires de la Grande-Br<strong>et</strong>agne entre 1945 <strong>et</strong> 1999<br />

masse<br />

monétaire<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

t.<br />

d'intérêt<br />

TToomee IIVV I<br />

t<strong>au</strong>x de<br />

change<br />

long<br />

Inflation épargne<br />

M1 M3 réelle monétaire<br />

1945 6,7 0,9 3<br />

1946 7,4 0,5 2,5 10,4<br />

1947 8 0,5 3 8,1<br />

1948 8,2 0,5 3 0,25 2,5<br />

1949 8,3 0,5 3,3 0,27 1,2<br />

1950 8,4 0,7 3,5 0,36 3 1,2<br />

1951 8,5 1 4 0,36 10 1,2<br />

1952 8,6 2,5 4 0,36 6 1,2<br />

1953 8,8 3 4 0,36 1 1,2<br />

1954 9,2 2 4 0,36 2 1,1<br />

1955 9,2 4 4 0,36 3 0<br />

1956 9,2 5 4,5 0,36 3 0<br />

1957 9,4 5 5 0,36 2 2,2<br />

1958 9,7 4,5 5 0,36 3 3,2<br />

1959 10,1 3,5 5 0,36 1 4,1<br />

1960 10,5 5 5,8 0,36 1 4<br />

1961 10,7 5,5 6,2 0,36 3 2<br />

1962 10,9 4,5 5,9 0,36 5 1,9<br />

1963 11,4 4 5,4 0,36 2 4,6<br />

1964 12 5 6 0,36 3 5,3<br />

1965 12,7 6,5 6,6 0,36 5 5,8<br />

1966 13,2 6,5 7 0,36 3 3,9<br />

1967 13,8 6 6,8 0,36 2 4,5<br />

1968 14,8 7,5 7,6 0,42 5 7,2<br />

1969 4 15,5 8,5 9 0,42 5 4,7<br />

1970 4,2 16,5 8,5 9,2 0,42 7 6,5 11,4<br />

1971 4,4 18,4 6,5 8,9 0,41 10 11,5 12,7<br />

1972 5,1 22 6 8,9 0,4 7 19,6 16,2<br />

1973 5,6 27,8 10,5 10,7 0,41 9 26,4 18,2<br />

1974 6,5 33,2 13 14,8 0,43 16 19,4 14,9<br />

1975 7,2 36,5 10,5 14,4 0,45 24 9,9 19,8<br />

1976 8 14,4 0,56 17 11,1 25,5<br />

1977 9 12,7 0,57 16 12,5 33,9<br />

1978 10,4 12,5 0,52 8 15,6 42,4<br />

1979 11,6 13 0,47 13 11,5 45,5<br />

1980 12,2 13,8 0,43 18 5,2 45,2<br />

1981 12,6 14,7 0,5 12 3,3 42,1<br />

1982 13 12,9 0,57 9 3,2 42,2<br />

1983 13,8 10,8 0,66 5 6,2 46,5<br />

1984 14,6 10,7 0,75 5 5,8 50,2<br />

1985 15,2 10,6 0,78 6 4,2 52,8<br />

1986 16 9,9 0,68 3 5,3 50,7<br />

1987 16,6 9,5 0,61 4 3,8 53,7<br />

1988 18 9,4 0,56 5 8,4 40<br />

1989 19 9,6 0,61 8 5,6 37<br />

1990 19,5 11,1 0,56 10 2,6 48<br />

1991 20,1 9,9 0,57 6 3,1 61<br />

1992 20,6 9,1 0,57 4 2,5 76,4<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11664411


1993 21,7 7,9 0,67 2 5,3 89,8<br />

1994 23,3 8,1 0,65 3 7,4 92,6<br />

1995 24,5 8,3 0,63 3 5,2 91,8<br />

1996 26,2 8,1 0,64 2 6,9 96<br />

1997 27,8 7,1 0,61 3 6,1 80<br />

1998 29,4 5,4 0,6 3 5,8 73,3<br />

1999 0,62 2 79,3<br />

Masse monétaire M1: données obtenues sur le site<br />

www.fgn.unisg.ch/eumacro/macrodata/macroeconomic-timeseries.html,<br />

(milliards de £); t<strong>au</strong>x d'intérêt (longs): depuis 1960, site<br />

eumacro/macrodata (même site que pour la masse monétaire); t<strong>au</strong>x<br />

de change: site eumacro/macrodata (même site que pour la masse<br />

monétaire), nombre de £ obtenues contre un dollar Américain;<br />

épargne: site eumacro/macrodata (même site que pour la masse<br />

monétaire), en milliards de £ - <strong>au</strong>x prix de 1990; inflation des prix:<br />

site eumacro/macrodata (même site que pour la masse monétaire)<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11664422


année<br />

Données monétaires des Etats-Unis d'Amérique entre 1945 <strong>et</strong> 1972<br />

masse<br />

monétaire<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

t.<br />

d'intérêt<br />

TToomee IIVV I<br />

t<strong>au</strong>x de<br />

change<br />

long<br />

Inflation épargne<br />

M1 M3 réelle monétaire<br />

1945 127<br />

1946 139 1 2,5 9,4<br />

1947 146 1 2,5 5<br />

1948 148 1 2,5 1,4<br />

1949 147 1,5 3 -0,7<br />

1950 151 1,5 2,5 2,7<br />

1951 156 1,5 2,5 8 3,3<br />

1952 165 2 2,5 2 5,8<br />

1953 171 2,5 3 1 3,6<br />

1954 177 3 3 0 3,5<br />

1955 184 2,5 3 0 4<br />

1956 141 187 2,5 3 1 1,6<br />

1957 132 192 3,5 3,5 1 3 2,7<br />

1958 147 201 4 3,5 1 3 4,7<br />

1959 148 210 3 4 1 1 4,5<br />

1960 150 213 4,5 4,1 1 2 1,4<br />

1961 155 224 3,5 3,9 1 1 5,2<br />

1962 159 237 4 4 1 1 5,8<br />

1963 165 252 4 4 1 1 6,3<br />

1964 173 268 4 4,2 1 1 6,3<br />

1965 178 289 4,5 4,3 1 2 7,8<br />

1966 182 312 5,5 5 1 3 8<br />

1967 197 336 5 5,1 1 2 7,7<br />

1968 213 366 6 5,7 1 4 8,9<br />

1969 220 390 8 6,7 1 6 6,6<br />

1970 232 406 8 7,3 1 6 4,1 970<br />

1971 248 453 5,5 6,2 1 4 11,6 1070<br />

1972 271 501 5 6,2 1 3 10,6 1050<br />

Masse monétaire M1: données obtenues sur le site<br />

www.fgn.unisg.ch/eumacro/macrodata/macroeconomic-timeseries.html,<br />

(milliards de $); t<strong>au</strong>x d'intérêt (longs?): depuis 1960, site<br />

eumacro/macrodata (même site que pour la masse monétaire); t<strong>au</strong>x<br />

de change: 1 par définition (la £ est la devise clef); épargne: site<br />

eumacro/macrodata (même site que pour la masse monétaire), en<br />

milliards de $ - <strong>au</strong>x prix de 1990; inflation des prix: site<br />

eumacro/macrodata (même site que pour la masse monétaire)<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11664433


année<br />

Données monétaires du Japon entre 1945 <strong>et</strong> 1972:<br />

masse<br />

monétaire<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

t.<br />

d'intérêt<br />

TToomee IIVV I<br />

t<strong>au</strong>x de<br />

change<br />

long<br />

Inflation épargne<br />

M1 M3 réelle monétaire<br />

1945<br />

1946<br />

1947<br />

1948 202<br />

1949 314<br />

1950 361<br />

1951 361 17<br />

1952 361 5<br />

1953 1720 361 7<br />

1954 1780 361 6 3,5<br />

1955 2060 361 -1 15,7<br />

1956 2400 360 0 16,5<br />

1957 2500 360 3 4,2<br />

1958 2830 360 0 13,2<br />

1959 3300 360 1 16,6<br />

1960 3950 360 3 19,7<br />

1961 4720 361 6 19,5<br />

1962 5550 361 7 17,6<br />

1963 7010 361 8 26,3<br />

1964 7950 362 4 13,4<br />

1965 9430 361 7 18,6<br />

1966 10790 6,9 362 5 14,4<br />

1967 12390 6,9 362 4 14,8<br />

1968 14080 7 360 6 13,6<br />

1969 16990 7,1 358 5 20,7<br />

1970 19850 7,2 358 8 16,8 61800<br />

1971 25780 7,3 349 6 29,9 59500<br />

1972 32221 6,7 303 5 25 65500<br />

Masse monétaire M1: données obtenues sur le site<br />

www.fgn.unisg.ch/eumacro/macrodata/macroeconomic-timeseries.html,<br />

(milliards de yens); t<strong>au</strong>x d'intérêt (longs?): depuis 1960,<br />

site eumacro/macrodata (même site que pour la masse monétaire);<br />

t<strong>au</strong>x de change: site eumacro/macrodata (même site que pour la<br />

masse monétaire), nombre de yens obtenus contre un dollar<br />

Américain ; épargne: site eumacro/macrodata (même site que pour la<br />

masse monétaire), en milliards de yens - <strong>au</strong>x prix de 1990; inflation<br />

des prix: site eumacro/macrodata (même site que pour la masse<br />

monétaire)<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11664444


année<br />

Données monétaires de l'Espagne entre 1945 <strong>et</strong> 1972:<br />

masse<br />

monétaire<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

t.<br />

d'intérêt<br />

TToomee IIVV I<br />

t<strong>au</strong>x de<br />

change<br />

long<br />

Inflation épargne<br />

M1 M3 réelle monétaire<br />

1945<br />

1946<br />

1947<br />

1948 27<br />

1949 39<br />

1950 40 10<br />

1951 40 9<br />

1952 40 -3<br />

1953 40 3<br />

1954 105 39 0<br />

1955 120 39 6 14<br />

1956 144 39 5 20<br />

1957 157 41 10 9<br />

1958 179 42 14 14<br />

1959 189 50 8 6<br />

1960 192 60 0 2<br />

1961 213 60 4 11<br />

1962 255 60 5 20<br />

1963 292 60 8 15<br />

1964 349 60 6 20<br />

1965 403 60 12 15<br />

1966 450 60 8 12<br />

1967 511 61 6 14<br />

1968 574 70 6 12<br />

1969 656 70 2 14<br />

1970 694 70 5 6 13000<br />

1971 856 69 8 23 14300<br />

1972 1061 64 8 24 15500<br />

Masse monétaire M1: données obtenues sur le site<br />

www.fgn.unisg.ch/eumacro/macrodata/macroeconomic-timeseries.html,<br />

(milliards de pes<strong>et</strong>as); t<strong>au</strong>x de change: site<br />

eumacro/macrodata (même site que pour la masse monétaire),<br />

nombre de pes<strong>et</strong>as obtenus contre un dollar Américain ; épargne: site<br />

eumacro/macrodata (même site que pour la masse monétaire), en<br />

milliards de pes<strong>et</strong>as - <strong>au</strong>x prix de 1990; inflation des prix: site<br />

eumacro/macrodata (même site que pour la masse monétaire)<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11664455


année<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

Données monétaires de l'Italie entre 1945 <strong>et</strong> 1972:<br />

masse<br />

monétaire<br />

t.<br />

d'intérêt<br />

TToomee IIVV I<br />

t<strong>au</strong>x de<br />

change<br />

long<br />

Inflation épargne<br />

M1 M3 réelle monétaire<br />

1945<br />

1946<br />

1947<br />

1948 540<br />

1949 570<br />

1950 620<br />

1951 620 15<br />

1952 620 2<br />

1953 620 2<br />

1954 620 3<br />

1955 620 3<br />

1956 620 3<br />

1957 620 1<br />

1958 620 3<br />

1959 620 0<br />

1960 5 620 1<br />

1961 5,2 620 3<br />

1962 5,8 620 4<br />

1963 6,1 620 8<br />

1964 7,4 620 6<br />

1965 6,9 620 4<br />

1966 13500 6,5 620 3<br />

1967 15600 6,6 620 3 16<br />

1968 18000 6,7 620 2 15<br />

1969 21200 6,8 630 2 18<br />

1970 28000 9 630 5 32 190000<br />

1971 33400 8,3 620 6 19 190000<br />

1972 39400 7,5 580 5 18 200000<br />

Masse monétaire M1: données obtenues sur le site<br />

www.fgn.unisg.ch/eumacro/macrodata/macroeconomic-timeseries.html,<br />

(milliards de lires italiennes); t<strong>au</strong>x d'intérêt (longs?): site<br />

eumacro/macrodata (même site que pour la masse monétaire); t<strong>au</strong>x<br />

de change: site eumacro/macrodata (même site que pour la masse<br />

monétaire), nombre de lires obtenues contre un dollar Américain ;<br />

épargne: site eumacro/macrodata (même site que pour la masse<br />

monétaire), en milliards de lires - <strong>au</strong>x prix de 1990; inflation des prix:<br />

site eumacro/macrodata (même site que pour la masse monétaire)<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11664466


Données monétaires des Pays-Bas entre 1945 <strong>et</strong> 1972:<br />

année masse<br />

monétaire<br />

t. d'intérêt<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

t<strong>au</strong>x de<br />

change<br />

long<br />

Inflation épargne<br />

M1 M3 réelle Monétaire<br />

1945<br />

1946<br />

1947<br />

1948 2,6<br />

1949 2,9<br />

1950 3,8 9<br />

1951 3,8 12<br />

1952 3,8 0<br />

1953 3,8 0<br />

1954 3,8 4<br />

1955 3,8 2<br />

1956 3,8 2<br />

1957 9 3,8 6<br />

1958 10 3,8 2 11<br />

1959 11 3,8 1 10<br />

1960 11 4,2 3,8 2 0<br />

1961 12 4 3,6 1 9<br />

1962 13 4,2 3,6 2 8<br />

1963 14 4,2 3,6 3 8<br />

1964 16 4,9 3,6 6 14<br />

1965 17 5,5? 3,6 6 6<br />

1966 18 6,6 3,6 6 6<br />

1967 20 6,2 3,6 4 11<br />

1968 22 6,5 3,6 4 10<br />

1969 24 7,5 3,6 7 9<br />

1970 27 8,2 3,6 4 12,5 58<br />

1971 31 7,4 3,5 7 15 57<br />

1972 36 6,9 3,2 8 16 62<br />

masse monétaire: données obtenues sur le site<br />

www.fgn.unisg.ch/eumacro/macrodata/macroeconomics-timeseries.html<br />

(milliards de Guilders); t<strong>au</strong>x d'intérêt (longs?): site<br />

eumacro/macrodata (même site que pour la masse monétaire);<br />

t<strong>au</strong>x de change: site eumacro/macrodata (même site que pour la<br />

masse monétaire), nombre de Guilders obtenus contre un dollar<br />

Américain; épargne: site eumacro/macrodata (même site que<br />

pour la masse monétaire), en milliards de Guilders - <strong>au</strong>x prix de<br />

1990; inflation des prix: site eumacro/macrodata (même site que<br />

pour la masse monétaire)<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11664477


Données monétaires de la Belgique entre 1945 <strong>et</strong> 1972:<br />

année masse<br />

monétaire<br />

t. d'intérêt<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

t<strong>au</strong>x de<br />

change<br />

long<br />

inflation épargne<br />

M1 M3 réelle monétaire<br />

1945<br />

1946<br />

1947<br />

1948 44<br />

1949 45<br />

1950 50<br />

1951 50 10<br />

1952 50 0<br />

1953 50 0<br />

1954 50 1<br />

1955 50 0<br />

1956 50 3<br />

1957 197 50 3<br />

1958 208 50 1 6<br />

1959 215 50 1 3<br />

1960 218 5,5 50 0 1<br />

1961 234 5,9 50 1 7<br />

1962 251 5,2 50 2 7<br />

1963 275 5 50 2 10<br />

1964 294 6,4 50 4 7<br />

1965 315 6,4 50 4 7<br />

1966 337 6,6 50 5 7<br />

1967 348 6,7 50 3 3<br />

1968 374 6,5 50 2 7<br />

1969 353 7,2 50 4 -6<br />

1970 378 7,8 50 4 7 790<br />

1971 420 7,3 49 4 11 780<br />

1972 484 7 44 5 15 870<br />

masse monétaire: données obtenues sur le site<br />

www.fgn.unisg.ch/eumacro/macrodata/macroeconomics-timeseries.html<br />

(milliards de francs belges); t<strong>au</strong>x d'intérêt (longs?):<br />

site eumacro/macrodata (même site que pour la masse<br />

monétaire); t<strong>au</strong>x de change: site eumacro/macrodata (même site<br />

que pour la masse monétaire), nombre de francs belges obtenus<br />

contre un dollar Américain; épargne: site eumacro/macrodata<br />

(même site que pour la masse monétaire), en milliards de francs<br />

belges - <strong>au</strong>x prix de 1990; inflation des prix: site<br />

eumacro/macrodata (même site que pour la masse monétaire)<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11664488


Données monétaires de l'Espagne entre 1973 <strong>et</strong> 1995:<br />

année masse<br />

monétaire<br />

t. d'intérêt<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

t<strong>au</strong>x de<br />

change<br />

long<br />

Inflation épargne<br />

M1 M3 réelle monétaire<br />

1973 1308 58 11 16900<br />

1974 1533 58 15 17 17500<br />

1975 1819 57 17 19 17300<br />

1976 2219 67 18 22 16900<br />

1977 2635 76 24 19 17000<br />

1978 3096 77 20 17 18900<br />

1979 3370 13,3 67 16 9 17700<br />

1980 3833 16 72 16 14 15000<br />

1981 4331 15,8 92 14 13 14000<br />

1982 4825 16 110 14 11 14200<br />

1983 4932 16,9 143 12 2 12600<br />

1984 5375 16,5 161 11 9 12200<br />

1985 6175 13,4 170 9 15 9800<br />

1986 7558 11,4 140 9 16 9500<br />

1987 8770 12,8 123 5 16 8700<br />

1988 10583 11,7 116 5 21 9500<br />

1989 12901 13,7 118 7 22 8500<br />

1990 14993 14,7 102 7 16 8700<br />

1991 16486 12,4 104 6 10 8600<br />

1992 16349 12,2 102 6 -1 7600<br />

1993 16297 10,2 127 5 0 7800<br />

1994 17456 9,7 133 5 7 8200<br />

1995 18019 11 125 5 3 9300<br />

masse monétaire: données obtenues sur le site<br />

www.fgn.unisg.ch/eumacro/macrodata/macroeconomics-timeseries.html<br />

(milliards de pes<strong>et</strong>as); t<strong>au</strong>x d'intérêt (longs?): site<br />

eumacro/macrodata (même site que pour la masse monétaire);<br />

t<strong>au</strong>x de change: site eumacro/macrodata (même site que pour la<br />

masse monétaire), nombre de pes<strong>et</strong>as obtenus contre un dollar<br />

Américain; épargne: site eumacro/macrodata (même site que<br />

pour la masse monétaire), en milliards de pes<strong>et</strong>as - <strong>au</strong>x prix de<br />

1990; inflation des prix: site eumacro/macrodata (même site que<br />

pour la masse monétaire)<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11664499


Données monétaires de l'Italie entre 1973 <strong>et</strong> 1995<br />

année masse<br />

monétaire<br />

t. d'intérêt<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

t<strong>au</strong>x de<br />

change<br />

long<br />

inflation épargne<br />

M1 M3 réelle monétaire<br />

1973 47200 7,4 580 11 210000<br />

1974 53100 9,9 650 19 12,5 220000<br />

1975 61300 11,5 650 17 15 230000<br />

1976 73900 13,1 830 17 21 240000<br />

1977 89400 14,6 880 17 21 240000<br />

1978 113800 13,7 850 12 27 250000<br />

1979 139900 14,1 830 15 23 260000<br />

1980 157300 16,1 860 21 12 240000<br />

1981 173900 20,6 1140 18 11 250000<br />

1982 203000 20,9 1350 16 17 230000<br />

1983 228000 18 1520 15 12 230000<br />

1984 256400 15 1760 11 12 240000<br />

1985 283300 13 1910 9 10 240000<br />

1986 315700 10,5 1490 6 11 230000<br />

1987 341100 9,7 1300 5 8 230000<br />

1988 366500 10,2 1300 5 7 230000<br />

1989 390700 10,7 1370 6 7 220000<br />

1990 421500 11,5 1200 6 8 220000<br />

1991 468600 13,2 1240 6 11 210000<br />

1992 475400 13,3 1230 5 1 190000<br />

1993 506900 11,3 1570 4 7 170000<br />

1994 527600 10,6 1610 4 4 200000<br />

1995 531000 12,2 1630 5 1 200000<br />

masse monétaire: données obtenues sur le site<br />

www.fgn.unisg.ch/eumacro/macrodata/macroeconomics-timeseries.html<br />

(milliards de lires); t<strong>au</strong>x d'intérêt (longs?): site<br />

eumacro/macrodata (même site que pour la masse monétaire);<br />

t<strong>au</strong>x de change: site eumacro/macrodata (même site que pour la<br />

masse monétaire), nombre de Lires Italiennes obtenues contre un<br />

dollar Américain; épargne: site eumacro/macrodata (même site<br />

que pour la masse monétaire), en milliards de Lires Italiennes -<br />

<strong>au</strong>x prix de 1990; inflation des prix: site eumacro/macrodata<br />

(même site que pour la masse monétaire)<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11665500


Données monétaires de la Belgique entre 1973 <strong>et</strong> 1995:<br />

année masse<br />

monétaire<br />

t. d'intérêt<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

t<strong>au</strong>x de<br />

change<br />

long<br />

inflation épargne<br />

M1 M3 réelle monétaire<br />

1973 521 7,4 39 7 900<br />

1974 553 8,7 39 13 6 930<br />

1975 641 8,5 37 13 16 840<br />

1976 685 9 39 9 7 950<br />

1977 741 8,9 36 7 8 880<br />

1978 784 8,4 31 4 6 900<br />

1979 803 9,5 29 5 2 860<br />

1980 804 12 29 7 0 850<br />

1981 821 13,7 37 8 2 780<br />

1982 854 13,6 46 9 4 630<br />

1983 930 11,9 51 8 9 700<br />

1984 935 12 58 6 1 680<br />

1985 965 10,6 59 5 3 620<br />

1986 1042 7,9 45 1 8 720<br />

1987 1091 7,8 37 2 5 710<br />

1988 1152 7,8 37 1 6 870<br />

1989 1212 8,6 39 3 5 950<br />

1990 1223 10,1 33 3 1 960<br />

1991 1238 9,3 34 3 1 970<br />

1992 1226 8,6 32 2 -1 1000<br />

1993 1520 7,2 35 3 24 970<br />

1994 1543 7,8 33 2 2 930<br />

1995 1619 7,3 29 1 5 1010<br />

masse monétaire: données obtenues sur le site<br />

www.fgn.unisg.ch/eumacro/macrodata/macroeconomics-timeseries.html<br />

(milliards de francs belges); t<strong>au</strong>x d'intérêt (longs?):<br />

site eumacro/macrodata (même site que pour la masse<br />

monétaire); t<strong>au</strong>x de change: site eumacro/macrodata (même site<br />

que pour la masse monétaire), nombre de francs belges obtenus<br />

contre un dollar Américain; épargne: site eumacro/macrodata<br />

(même site que pour la masse monétaire), en milliards de francs<br />

belges - <strong>au</strong>x prix de 1990; inflation des prix: site<br />

eumacro/macrodata (même site que pour la masse monétaire)<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11665511


Données monétaires des Pays-Bas entre 1973 <strong>et</strong> 1995:<br />

année masse<br />

monétaire<br />

t. d'intérêt<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

t<strong>au</strong>x de<br />

change<br />

long<br />

inflation épargne<br />

M1 M3 réelle monétaire<br />

1973 36 7,9 2,8 8 66<br />

1974 41 9,8 2,7 10 14 69<br />

1975 49 8,8 2,5 10 20 62<br />

1976 53 9 2,6 9 8 67<br />

1977 59 8,1 2,4 6 11 66<br />

1978 62 7,7 2,2 4 5 68<br />

1979 63 8,8 2 4 2 66<br />

1980 67 10,2 2 6 6 67<br />

1981 65 11,6 2,5 7 -3 72<br />

1982 74 10,1 2,7 6 14 73<br />

1983 81 8,6 2,8 3 9 74<br />

1984 87 8,3 3,2 3 7 80<br />

1985 93 7,3 3,3 2 7 76<br />

1986 99 6,3 2,4 0 6 84<br />

1987 104 6,4 2 -1 5 80<br />

1988 111 6,4 2 1 7 92<br />

1989 119 7,2 2,1 1 7 107<br />

1990 123 8,9 1,8 2 3 115<br />

1991 129 8,7 1,9 3 5 101<br />

1992 134 8,1 1,8 3 4 103<br />

1993 149 6,5 1,9 3 11 98<br />

1994 151 7,2 1,8 3 1 112<br />

1995 171 7,2 1,6 2 13 116<br />

masse monétaire: données obtenues sur le site<br />

www.fgn.unisg.ch/eumacro/macrodata/macroeconomics-timeseries.html<br />

(milliards de Guilders); t<strong>au</strong>x d'intérêt (longs?): site<br />

eumacro/macrodata (même site que pour la masse monétaire);<br />

t<strong>au</strong>x de change: site eumacro/macrodata (même site que pour la<br />

masse monétaire), nombre de Guilders obtenus contre un dollar<br />

Américain; épargne: site eumacro/macrodata (même site que<br />

pour la masse monétaire), en milliards de Guilders - <strong>au</strong>x prix de<br />

1990; inflation des prix: site eumacro/macrodata (même site que<br />

pour la masse monétaire)<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11665522


Données monétaires des Etats-Unis d'Amérique entre 1973 <strong>et</strong> 1995:<br />

année masse<br />

monétaire<br />

t. d'intérêt<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

t<strong>au</strong>x de<br />

change<br />

long<br />

inflation épargne<br />

M1 M3 réelle monétaire<br />

1973 287 549 8 6,8 1 6 1140<br />

1974 294 595 10,5 7,6 1 11 2 1010<br />

1975 307 641 7 8 1 9 4 1010<br />

1976 327 7,6 1 6 7 920<br />

1977 359 7,4 1 6 10 870<br />

1978 395 8,4 1 8 10 890<br />

1979 433 9,4 1 11 10 850<br />

1980 456 11,5 1 13 5 760<br />

1981 480 13,9 1 10 7,5 780<br />

1982 516 13 1 6 7,5 730<br />

1983 556 11,1 1 3 8 730<br />

1984 604 12,5 1 4 9 780<br />

1985 683 10,6 1 4 13 710<br />

1986 803 7,7 1 2 18 690<br />

1987 805 8,4 1 4 0 630<br />

1988 845 8,9 1 4 5 650<br />

1989 854 8,5 1 5 1 660<br />

1990 897 8,6 1 5 5 640<br />

1991 975 7,9 1 4 9 650<br />

1992 1090 7 1 3 12 690<br />

1993 1200 5,8 1 3 10 690<br />

1994 1202 7,1 1 3 0 704<br />

1995 1192 6,6 1 3 -1 693<br />

masse monétaire: données obtenues sur le site<br />

www.fgn.unisg.ch/eumacro/macrodata/macroeconomics-timeseries.html<br />

(milliards de dollars); t<strong>au</strong>x d'intérêt (longs?): site<br />

eumacro/macrodata (même site que pour la masse monétaire);<br />

t<strong>au</strong>x de change: 1 par définition (le dollar Américain est la devise<br />

clef); épargne: site eumacro/macrodata (même site que pour la<br />

masse monétaire), en milliards de dollars - <strong>au</strong>x prix de 1990;<br />

inflation des prix: site eumacro/macrodata (même site que pour la<br />

masse monétaire)<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11665533


année masse<br />

monétaire<br />

Données monétaires du Japon entre 1973 <strong>et</strong> 1995:<br />

t. d'intérêt<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

t<strong>au</strong>x de<br />

change<br />

long<br />

inflation épargne<br />

M1 M3 réelle monétaire<br />

1973 33710 7,3 272 12 70300<br />

1974 42130 9,3 292 23 25 65900<br />

1975 46860 9,2 297 12 11 65100<br />

1976 52750 8,7 297 9 25 70100<br />

1977 57080 7,3 269 8 8 70500<br />

1978 64780 6,1 210 4 13 75800<br />

1979 66810 7,7 219 4 3 73500<br />

1980 65510 9,2 226 8 -2 72800<br />

1981 72110 8,7 221 5 10 73900<br />

1982 76180 8,1 249 3 6 72100<br />

1983 76010 7,4 238 2 0 71400<br />

1984 81330 6,8 238 2 7 73800<br />

1985 84180 6,3 239 2 4 76100<br />

1986 93360 4,9 169 1 11 79700<br />

1987 98160 4,2 145 0 5 77300<br />

1988 106620 4,3 128 1 9 82200<br />

1989 108920 5 138 2 2 83400<br />

1990 113280 7,4 145 3 4 87000<br />

1991 123390 6,5 135 3 9 92700<br />

1992 127590 4,9 127 2 3 95100<br />

1993 136090 3,7 111 1 7 99900<br />

1994 151670 3,7 102 1 11 97900<br />

1995 171540 2,5 94 0 13 102000<br />

masse monétaire: données obtenues sur le site<br />

www.fgn.unisg.ch/eumacro/macrodata/macroeconomics-time-series.html<br />

(milliards de yens); t<strong>au</strong>x d'intérêt (longs?): site eumacro/macrodata (même<br />

site que pour la masse monétaire); t<strong>au</strong>x de change: d'après le site<br />

eumacro/macrodata (même site que pour la masse monétaire), nombre de<br />

yens obtenus contre un dollar Américain ; épargne: site eumacro/macrodata<br />

(même site que pour la masse monétaire), en milliards de yens - <strong>au</strong>x prix de<br />

1990; inflation des prix: site eumacro/macrodata (même site que pour la<br />

masse monétaire)<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11665544


Données monétaires de l'Irlande entre 1973 <strong>et</strong> 1995:<br />

année masse<br />

monétaire<br />

t. d'intérêt<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

t<strong>au</strong>x de<br />

change<br />

long<br />

inflation épargne<br />

M1 M3 réelle monétaire<br />

1973 545 12,3 0,41 11 2300<br />

1974 593 16,9 0,43 17 9% 1700<br />

1975 709 14,6 0,45 21 20% 3200<br />

1976 828 15,5 0,56 18 17% 2600<br />

1977 1014 11,3 0,57 14 22% 3300<br />

1978 1295 12,8 0,52 8 28% 3900<br />

1979 1404 15,1 0,49 13 8% 3800<br />

1980 1606 15,3 0,49 18 14% 3300<br />

1981 1667 17,3 0,62 20 4% 3200<br />

1982 1769 17,1 0,7 17 6% 4400<br />

1983 1975 13,9 0,8 11 12% 4300<br />

1984 2163 14,6 0,92 8 10% 4600<br />

1985 2200 12,6 0,95 5 2% 5000<br />

1986 2290 11,1 0,74 4 4% 4800<br />

1987 2540 11,3 0,67 3 11% 4900<br />

1988 2723 9,5 0,66 2 7% 5200<br />

1989 3001 8,9 0,71 4 10% 5400<br />

1990 3220 10,1 0,6 3 7% 6900<br />

1991 3253 9,2 0,62 3 1% 6900<br />

1992 3098 9,1 0,59 3 -5% 7000<br />

1993 3777 7,7 0,68 1 22% 8000<br />

1994 4221 8,2 0,67 2 12% 8300<br />

1995 5006 8,3 0,62 3 19% 9600<br />

masse monétaire: données obtenues sur le site<br />

www.fgn.unisg.ch/eumacro/macrodata/macroeconomics-time-series.html<br />

(millions de Livres Irlandaises); t<strong>au</strong>x d'intérêt (longs?): site<br />

eumacro/macrodata (même site que pour la masse monétaire); t<strong>au</strong>x de<br />

change: d'après le site eumacro/macrodata (même site que pour la masse<br />

monétaire), nombre de Livres Irlandaises obtenues contre un dollar Américain ;<br />

épargne: site eumacro/macrodata (même site que pour la masse monétaire),<br />

en millions de Livres Irlandaises - <strong>au</strong>x prix de 1990; inflation des prix: site<br />

eumacro/macrodata (même site que pour la masse monétaire)<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11665555


année masse<br />

monétaire<br />

t. d'intérêt<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

T<strong>au</strong>x de<br />

change<br />

long<br />

inflation épargne<br />

M1 M3 réelle monétaire<br />

1973 85 30 14<br />

1974 102 30 28 20 1530<br />

1975 118 32 14 16% 1580<br />

1976 145 37 13 23% 1730<br />

1977 169 37 12 17% 1750<br />

1978 207 37 12 22% 1970<br />

1979 242 37 19 17% 2090<br />

1980 283 43 25 17% 2100<br />

1981 346 55 24 22% 2110<br />

1982 420 67 21 21% 2020<br />

1983 479 88 20 14% 2010<br />

1984 571 113 19 19% 2220<br />

1985 669 138 19 17% 2400<br />

1986 804 17 140 23 20% 2140<br />

1987 963 17,3 135 16 20% 1800<br />

1988 1099 16,3 142 14 14% 2160<br />

1989 1356 16,5 162 14 23% 2330<br />

1990 1689 18,5 159 20 25% 1750<br />

1991 1919 18,8 182 19 14% 1620<br />

1992 2177 17,7 191 16 13% 1280<br />

1993 2424 18,2 229 14 11% 1120<br />

1994 3103 243 11 28% 930<br />

1995 3526 232 9 14%<br />

masse monétaire: données obtenues sur le site<br />

www.fgn.unisg.ch/eumacro/macrodata/macroeconomics-timeseries.html<br />

(milliards de drachmes); t<strong>au</strong>x d'intérêt (longs?): site<br />

eumacro/macrodata (même site que pour la masse monétaire);<br />

t<strong>au</strong>x de change: d'après le site eumacro/macrodata (même site<br />

que pour la masse monétaire), nombre de drachmes obtenues<br />

contre un dollar Américain ; épargne: site eumacro/macrodata<br />

(même site que pour la masse monétaire), en milliards de<br />

drachmes - <strong>au</strong>x prix de 1990; inflation des prix: site<br />

eumacro/macrodata (même site que pour la masse monétaire)<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11665566


Données monétaires de la France entre 1996 <strong>et</strong> 2005 :<br />

Année Masse monétaire t.<br />

d’intérêt<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

T<strong>au</strong>x de<br />

change<br />

long<br />

inflation épargne<br />

M1 M3 réelle monétaire<br />

1996 1815 6,4 0,2 2 0,8 1060<br />

1997 1933 5,6 0,17 1 7% 1130<br />

1998 1993 4,7 0,15 1 3% 1130<br />

1999 1 1130<br />

2000<br />

2001<br />

2002<br />

2003<br />

2004<br />

2005<br />

Masse monétaire M1 : données obtenues sur le site<br />

www.fgn.unisg.ch/eumacro/macrodata/macroeconomic-time-series.html (milliards<br />

de francs); t<strong>au</strong>x d’intérêt (longs ?) : d’après site eumacro/macrodata (même site<br />

que pour la masse monétaire) ; t<strong>au</strong>x de change :, d’après site eumacro/macrodata<br />

(même site que pour la masse monétaire), nombre de dollars Américains obtenus<br />

contre un franc français ; épargne : d’après site eumacro/macrodata (même site que<br />

pour la masse monétaire), en milliards de francs français – <strong>au</strong>x prix de 1990 ; t<strong>au</strong>x<br />

d’inflation des prix : site eumacro/macrodata (même site que pour la masse<br />

monétaire)<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11665577


Données monétaires de l’Espagne entre 1996 <strong>et</strong> 2005 :<br />

Année Masse monétaire t.<br />

d’intérêt<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

T<strong>au</strong>x de<br />

change<br />

long<br />

inflation épargne<br />

M1 M3 réelle monétaire<br />

1996 19261 8,2 0,008 4 6,9 9000<br />

1997 21976 5,8 0,007 2 14% 8800<br />

1998 25396 4,6 0,006 2 16% 8800<br />

1999 31964 4,3 0,006 2 26% 8900<br />

2000<br />

2001<br />

2002<br />

2003<br />

2004<br />

2005<br />

Masse monétaire M1 : données obtenues sur le site<br />

www.fgn.unisg.ch/eumacro/macrodata/macroeconomic-time-series.html (milliards<br />

de pes<strong>et</strong>as); t<strong>au</strong>x d’intérêt (longs ?) : d’après site eumacro/macrodata (même site<br />

que pour la masse monétaire) ; t<strong>au</strong>x de change :, d’après site eumacro/macrodata<br />

(même site que pour la masse monétaire), nombre de dollars Américains obtenus<br />

contre un pes<strong>et</strong>a Espagnol ; épargne : d’après site eumacro/macrodata (même site<br />

que pour la masse monétaire), en milliards pes<strong>et</strong>as Espagnols – <strong>au</strong>x prix de 1990 ;<br />

t<strong>au</strong>x d’inflation des prix : site eumacro/macrodata (même site que pour la masse<br />

monétaire)<br />

Données monétaires de l’Italie entre 1996 <strong>et</strong> 2005 :<br />

Année Masse monétaire t.<br />

d’intérêt<br />

T<strong>au</strong>x de<br />

change<br />

long<br />

Inflation épargne<br />

M1 M3 réelle monétaire<br />

1996 557700 9,4 0,0006 4 5 190000<br />

1997 594600 6 ,9 0,0006 2 7% 170000<br />

1998 726000 4,9 0,0005 2 22% 190000<br />

1999 885400 4,7 0,0005 2 22% 200000<br />

2000 0,0005<br />

2001<br />

2002<br />

2003<br />

2004<br />

2005<br />

Masse monétaire M1 : données obtenues sur le site<br />

www.fgn.unisg.ch/eumacro/macrodata/macroeconomic-time-series.html (milliards<br />

de lires); t<strong>au</strong>x d’intérêt (longs ?) : d’après site eumacro/macrodata (même site que<br />

pour la masse monétaire) ; t<strong>au</strong>x de change :, d’après site eumacro/macrodata<br />

(même site que pour la masse monétaire), nombre de dollars Américains obtenus<br />

contre une Lire Italienne ; épargne : d’après site eumacro/macrodata (même site<br />

que pour la masse monétaire), en milliards de Lires Italiennes – <strong>au</strong>x prix de 1990 ;<br />

t<strong>au</strong>x d’inflation des prix : site eumacro/macrodata (même site que pour la masse<br />

monétaire)<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11665588


Données monétaires de la Belgique entre 1996 <strong>et</strong> 2005 :<br />

Année Masse monétaire t.<br />

d’intérêt<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

T<strong>au</strong>x de<br />

change<br />

long<br />

Inflation épargne<br />

M1 M3 réelle monétaire<br />

1996 1686 6,3 0,032 2 4,1 960<br />

1997 1738 5,6 0,028 2 3% 950<br />

1998 4,7 0,025 1 960<br />

1999 4,8 0,025 1 1010<br />

2000 0,025<br />

2001<br />

2002<br />

2003<br />

2004<br />

2005<br />

Masse monétaire M1 : données obtenues sur le site<br />

www.fgn.unisg.ch/eumacro/macrodata/macroeconomic-time-series.html (milliards de francs<br />

belges); t<strong>au</strong>x d’intérêt (longs ?) : d’après site eumacro/macrodata (même site que pour la<br />

masse monétaire) ; t<strong>au</strong>x de change : d’après site eumacro/macrodata (même site que pour la<br />

masse monétaire), nombre de dollars Américains obtenus contre un franc belge ; épargne :<br />

d’après site eumacro/macrodata (même site que pour la masse monétaire), en milliards de<br />

francs belges – <strong>au</strong>x prix de 1990 ; t<strong>au</strong>x d’inflation des prix : site eumacro/macrodata (même<br />

site que pour la masse monétaire)<br />

Données monétaires de la Hollande entre 1996 <strong>et</strong> 2005 :<br />

Année Masse monétaire t.<br />

d’intérêt<br />

T<strong>au</strong>x de<br />

change<br />

long<br />

Inflation épargne<br />

M1 M3 réelle monétaire<br />

1996 192 6,5 0,59 2 22,2 116<br />

1997 207 5,8 0,53 2 8% 119<br />

1998 4,9 0,45 1,9 128<br />

1999 4,9 0,45 2,2 127<br />

2000 0,45<br />

2001<br />

2002<br />

2003<br />

2004<br />

2005<br />

Masse monétaire M1 : données obtenues sur le site<br />

www.fgn.unisg.ch/eumacro/macrodata/macroeconomic-time-series.html (milliards de<br />

Guilders); t<strong>au</strong>x d’intérêt (longs ?) : d’après site eumacro/macrodata (même site que pour la<br />

masse monétaire) ; t<strong>au</strong>x de change : d’après site eumacro/macrodata (même site que pour la<br />

masse monétaire), nombre de dollars Américains obtenus contre un Guilder ; épargne :<br />

d’après site eumacro/macrodata (même site que pour la masse monétaire), en milliards de<br />

Guilders – <strong>au</strong>x prix de 1990 ; t<strong>au</strong>x d’inflation des prix : site eumacro/macrodata (même site<br />

que pour la masse monétaire)<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11665599


Données monétaires des Etats-Unis entre 1996 <strong>et</strong> 2005 :<br />

Année Masse monétaire t.<br />

d’intérêt<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

T<strong>au</strong>x de<br />

change<br />

long<br />

inflation épargne<br />

M1 M3 réelle monétaire<br />

1996 1209 6,4 1,05 3 1,4 658<br />

1997 1252 6,4 1,14 2 4% 482<br />

1998 1296 5,3 2 4% 384<br />

1999 1430 5,6 2 10% 362<br />

2000<br />

2001<br />

2002<br />

2003<br />

2004<br />

2005<br />

Masse monétaire M1 : données obtenues sur le site<br />

www.fgn.unisg.ch/eumacro/macrodata/macroeconomic-time-series.html (milliards de dollars);<br />

t<strong>au</strong>x d’intérêt (longs ?) : d’après site eumacro/macrodata (même site que pour la masse<br />

monétaire) ; t<strong>au</strong>x de change : d’après site eumacro/macrodata (même site que pour la masse<br />

monétaire); épargne : d’après site eumacro/macrodata (même site que pour la masse<br />

monétaire), en milliards de dollars – <strong>au</strong>x prix de 1990 ; t<strong>au</strong>x d’inflation des prix : site<br />

eumacro/macrodata (même site que pour la masse monétaire)<br />

Données monétaires de l’Allemagne entre 1996 <strong>et</strong> 2005 :<br />

Année Masse monétaire t.<br />

d’intérêt<br />

T<strong>au</strong>x de<br />

change<br />

long<br />

inflation épargne<br />

M1 M3 réelle monétaire<br />

1996 805 5,6 0,666 1 10,4 280<br />

1997 873 5,1 0,578 2 8% 300<br />

1998 931 4,4 0,51 1 7% 340<br />

1999 4,3 0,51 1 320<br />

2000<br />

2001<br />

2002<br />

2003<br />

2004<br />

2005<br />

Masse monétaire M1 : données obtenues sur le site<br />

www.fgn.unisg.ch/eumacro/macrodata/macroeconomic-time-series.html (milliards de<br />

Deutsche Marks); t<strong>au</strong>x d’intérêt (longs ?) : d’après site eumacro/macrodata (même site que<br />

pour la masse monétaire) ; t<strong>au</strong>x de change : d’après site eumacro/macrodata (même site que<br />

pour la masse monétaire), nombre de dollars obtenus contre un Deutsche Mark Allemand;<br />

épargne : d’après site eumacro/macrodata (même site que pour la masse monétaire), en<br />

milliards de Deutsche Marks – <strong>au</strong>x prix de 1990 ; t<strong>au</strong>x d’inflation des prix : site<br />

eumacro/macrodata (même site que pour la masse monétaire)<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11666600


Données monétaires de la Grèce entre 1996 <strong>et</strong> 2005 :<br />

Année Masse monétaire t.<br />

d’intérêt<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

T<strong>au</strong>x de<br />

change<br />

long<br />

Inflation Epargne<br />

M1 M3 Réelle monétaire<br />

1996 3980 11,9 0,004 8 12,9 810<br />

1997 4624 0,004 6 16% 850<br />

1998 5111 0,003 5 11% 1000<br />

1999 0,003<br />

2000<br />

2001<br />

2002<br />

2003<br />

2004<br />

2005<br />

Masse monétaire M1 : données obtenues sur le site<br />

www.fgn.unisg.ch/eumacro/macrodata/macroeconomic-time-series.html (milliards<br />

de drachmes); t<strong>au</strong>x d’intérêt (longs ?) : d’après site eumacro/macrodata (même site<br />

que pour la masse monétaire) ; t<strong>au</strong>x de change : d’après site eumacro/macrodata<br />

(même site que pour la masse monétaire), nombre de dollars obtenus contre un<br />

drachme Grec; épargne : d’après site eumacro/macrodata (même site que pour la<br />

masse monétaire), en milliards de drachmes – <strong>au</strong>x prix de 1990 ; t<strong>au</strong>x d’inflation<br />

des prix : site eumacro/macrodata (même site que pour la masse monétaire)<br />

Données monétaires du Portugal entre 1996 <strong>et</strong> 2005 :<br />

Année Masse monétaire t.<br />

d’intérêt<br />

T<strong>au</strong>x de<br />

change<br />

long<br />

Inflation épargne<br />

M1 M3 Réelle monétaire<br />

1996 4795 7,3 0,007 3 12,1 1410<br />

1997 5415 5,5 0,006 2 13% 1440<br />

1998 6335 4,1 0,005 3 17% 1500<br />

1999 0,005 2 1590<br />

2000<br />

2001<br />

2002<br />

2003<br />

2004<br />

20005<br />

Masse monétaire M1 : données obtenues sur le site<br />

www.fgn.unisg.ch/eumacro/macrodata/macroeconomic-time-series.html (milliards<br />

d’escuedos); t<strong>au</strong>x d’intérêt (longs ?) : d’après site eumacro/macrodata (même site<br />

que pour la masse monétaire) ; t<strong>au</strong>x de change : d’après site eumacro/macrodata<br />

(même site que pour la masse monétaire), nombre de dollars obtenus contre un<br />

escuedo Portugais; épargne : d’après site eumacro/macrodata (même site que pour<br />

la masse monétaire), en milliards d’escuedos – <strong>au</strong>x prix de 1990 ; t<strong>au</strong>x d’inflation<br />

des prix : site eumacro/macrodata (même site que pour la masse monétaire)<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11666611


Données monétaires de la Finlande entre 1996 <strong>et</strong> 2005 :<br />

Année Masse monétaire t.<br />

d’intérêt<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

T<strong>au</strong>x de<br />

change<br />

long<br />

Inflation épargne<br />

M1 M3 Réelle monétaire<br />

1996 202 0,22 1 16,1 79<br />

1997 212,6 0,19 1 5% 95<br />

1998 229,3 0,17 1 8% 91<br />

1999 247,5 4,7 0,17 1 8% 106<br />

2000 0,17<br />

2001<br />

2002<br />

2003<br />

2004<br />

2005<br />

Masse monétaire M1 : données obtenues sur le site<br />

www.fgn.unisg.ch/eumacro/macrodata/macroeconomic-time-series.html (milliards<br />

de marks Finlandais); t<strong>au</strong>x d’intérêt (longs ?) : d’après site eumacro/macrodata<br />

(même site que pour la masse monétaire) ; t<strong>au</strong>x de change : d’après site<br />

eumacro/macrodata (même site que pour la masse monétaire), nombre de Marks<br />

Finlandais obtenus contre un dollar ( ?); épargne : d’après site eumacro/macrodata<br />

(même site que pour la masse monétaire), en milliards de Marks Finlandais – <strong>au</strong>x<br />

prix de 1990 ; t<strong>au</strong>x d’inflation des prix : site eumacro/macrodata (même site que<br />

pour la masse monétaire)<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11666622


Données monétaires de la Suède entre 1996 <strong>et</strong> 2005:<br />

année masse monétaire t.<br />

d'intérêt<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

T<strong>au</strong>x de<br />

change<br />

long<br />

inflation épargne<br />

M1 M3 Réelle monétaire<br />

1996 816 0,15 0 15,2 170<br />

1997 826 0,13 1 1% 150<br />

1998 843 0,125 0 2% 120<br />

1999 0,12 0 140<br />

2000 0,11<br />

2001<br />

2002<br />

2003<br />

2004<br />

2005<br />

masse monétaire M1: données obtenues sur le site<br />

www.fgn.unisg.ch/eumacro/macrodata/macroeconomic-time-series.html (milliards<br />

de Couronnes Suédoises); t<strong>au</strong>x d'intérêt (longs?): d'après site eumacro/macrodata<br />

(même site que pour la masse monétaire); t<strong>au</strong>x de change: d'après site<br />

eumacro/macrodata (même site que pour la masse monétaire), nombre de dollars<br />

Américains obtenus contre une Couronne Suédoise; épargne: d'après site<br />

eumacro/macrodata (même site que pour la masse monétaire), en milliards de<br />

couronnes Suédoises - <strong>au</strong>x prix de 1990; t<strong>au</strong>x d'inflation des prix: site<br />

eumacro/macrodata (même site que pour la masse monétaire)<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11666633


Données monétaires de l'Autriche entre 1996 <strong>et</strong> 2005:<br />

année masse monétaire t.<br />

d'intérêt<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

t<strong>au</strong>x de<br />

change<br />

long<br />

inflation épargne<br />

M1 M3 réelle monétaire<br />

1996 431 5,3 0,094 2 1,05 340<br />

1997 452 4,8 0,082 1 1% 350<br />

1998 4,3 0,073 1 390<br />

1999 4,1 0,073 1 430<br />

2000 0,073<br />

2001<br />

2002<br />

2003<br />

2004<br />

2005<br />

masse monétaire M1: données obtenues sur le site<br />

www.fgn.unisg.ch/eumacro/macrodata/macroeconomic-time-series.html (milliards<br />

de shillings); t<strong>au</strong>x d'intérêt (longs?): d'après site eumacro/macrodata (même site<br />

que pour la masse monétaire); t<strong>au</strong>x de change: d'après site eumacro/macrodata<br />

(même site que pour la masse monétaire), nombre de dollars Américains obtenus<br />

contre un schilling; épargne: d'après site eumacro/macrodata (même site que pour<br />

la masse monétaire), en milliards de shillings - <strong>au</strong>x prix de 1990; t<strong>au</strong>x d'inflation<br />

des prix: site eumacro/macrodata (même site que pour la masse monétaire)<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11666644


Données monétaires du Roy<strong>au</strong>me Uni entre 1996 <strong>et</strong> 2005:<br />

année masse monétaire t.<br />

d'intérêt<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

t<strong>au</strong>x de<br />

change<br />

long<br />

inflation épargne<br />

M1 M3 réelle monétaire<br />

1996 26,2 8,1 1,56 2 6,9 96<br />

1997 27,8 7,1 1,64 3 6% 80<br />

1998 29,4 5,4 1,67 3 6% 73,3<br />

1999 1,61 2 79,3<br />

2000 1,56<br />

2001<br />

2002<br />

2003<br />

2004<br />

2005<br />

t<strong>au</strong>x d'intérêt (longs?): données obtenues sur le site<br />

www.fgn.unisg.ch/eumacro/macrodata/macroeconomic-time-series.html; t<strong>au</strong>x de<br />

change: d'après le site eumacro/macrodata (même site que pour le t<strong>au</strong>x d'intérêt),<br />

nombre de dollars Américains obtenus contre une Livre Sterling; épargne: site<br />

eumacro/macrodata (même site que pour le t<strong>au</strong>x d'intérêt), en milliards de Livres<br />

Sterling - <strong>au</strong>x prix de 1990; t<strong>au</strong>x d'inflation des prix: site eumacro/macrodata<br />

(même site que pour la masse monétaire), masse monétaire M1: site<br />

eumacro/macrodata (même site que pour le t<strong>au</strong>x d'intérêt), en milliards de Livres<br />

Sterling<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11666655


Données monétaires du Japon entre 1996 <strong>et</strong> 2005:<br />

année masse monétaire t.<br />

d'intérêt<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

t<strong>au</strong>x de<br />

change<br />

long<br />

inflation épargne<br />

M1 M3 réelle monétaire<br />

1996 188150 2,2 0,009 0 9,7 109600<br />

1997 204280 1,7 0,008 2 9% 107800<br />

1998 214400 1,1 1 5% 103700<br />

1999 239540 0 12% 111500<br />

2000<br />

2001<br />

2002<br />

2003<br />

2004<br />

2005<br />

masse monétaire M1: données obtenues sur le site<br />

www.fgn.unisg.ch/eumacro/macrodata/macroeconomic-time-series.html (milliards<br />

de yens); t<strong>au</strong>x d'intérêt (longs?): site eumacro/macrodata (même site que pour la<br />

masse monétaire); t<strong>au</strong>x de change: d'après le site eumacro/macrodata (même site<br />

que pour la masse monétaire), nombre de yens Japonais obtenus contre un dollar<br />

Américain; épargne: site eumacro/macrodata (même site que pour la masse<br />

monétaire), en milliards de yens - <strong>au</strong>x prix de 1990; t<strong>au</strong>x d'inflation des prix: site<br />

eumacro/macrodata (même site que pour la masse monétaire)<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11666666


Données monétaires de l'Irlande entre 1996 <strong>et</strong> 2005:<br />

année masse monétaire t.<br />

d'intérêt<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

t<strong>au</strong>x de<br />

change<br />

long<br />

inflation épargne<br />

M1 M3 réelle monétaire<br />

1996 5639 7,5 1,59 2 12,6 12600<br />

1997 7818 6,5 1,52 1 39% 15000<br />

1998 9842 1,28 2 26% 17900<br />

1999 1,28 2 20500<br />

2000 1,28<br />

2001<br />

2002<br />

2003<br />

2004<br />

2005<br />

masse monétaire M1: données obtenues sur le site<br />

www.fgn.unisg.ch/eumacro/macrodata/macroeconomic-time-series.html (milliards<br />

de Livres Irlandaises); t<strong>au</strong>x d'intérêt (longs?): site eumacro/macrodata (même site<br />

que pour la masse monétaire); t<strong>au</strong>x de change: d'après le site eumacro/macrodata<br />

(même site que pour la masse monétaire), nombre de Livres Irlandaises obtenues<br />

contre un dollar Américain; épargne: site eumacro/macrodata (même site que pour<br />

la masse monétaire), en milliards de Livres Irlandaises - <strong>au</strong>x prix de 1990; t<strong>au</strong>x<br />

d'inflation des prix: site eumacro/macrodata (même site que pour la masse<br />

monétaire)<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11666677


Données monétaires du Danemark entre 1996 <strong>et</strong> 2005:<br />

année masse monétaire t.<br />

d'intérêt<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

t<strong>au</strong>x de<br />

change<br />

long<br />

inflation épargne<br />

M1 M3 réelle monétaire<br />

1996 326 6 0,17 2 11,6 115<br />

1997 344 5,1 0,15 2 6% 110<br />

1998 361 4,6 0,15 2 5% 105<br />

1999 382 4,3 0,14 6% 91<br />

2000 0,13<br />

2001<br />

2002<br />

2003<br />

2004<br />

2005<br />

masse monétaire M1: données obtenues sur le site<br />

www.fgn.unisg.ch/eumacro/macrodata/macroeconomic-time-series.html (milliards<br />

de Couronnes Danoises); t<strong>au</strong>x d'intérêt (longs?): site eumacro/macrodata (même<br />

site que pour la masse monétaire); t<strong>au</strong>x de change: d'après le site<br />

eumacro/macrodata (même site que pour la masse monétaire), nombre de<br />

Couronnes Danoises obtenues contre un dollar Américain; épargne: site<br />

eumacro/macrodata (même site que pour la masse monétaire), en milliards de<br />

Couronnes Danoises - <strong>au</strong>x prix de 1990; t<strong>au</strong>x d'inflation des prix: site<br />

eumacro/macrodata (même site que pour la masse monétaire)<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11666688


Données monétaires du Luxembourg entre 1996 <strong>et</strong> 2005:<br />

année masse monétaire t.<br />

d'intérêt<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

t<strong>au</strong>x de<br />

change<br />

long<br />

inflation épargne<br />

M1 M3 réelle monétaire<br />

1996 0,025<br />

1997 0,025<br />

1998 0,025<br />

1999 0,025<br />

2000 0,025<br />

2001<br />

2002<br />

2003<br />

2004<br />

2005<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11666699


Masse monétaire <strong>et</strong> épargne de l'Angl<strong>et</strong>erre, 1817 à 1847<br />

masse<br />

mon. épargne<br />

Total<br />

1817 28,5 0,2 28,7<br />

1818 27 1,7 28,7<br />

1819 25,2 2,8 28<br />

1820 23,9 3,5 27,4<br />

1821 22,1 4,7 26,8<br />

1822 18,1 6,5 24,6<br />

1823 18,8 8,7 27,5<br />

1824 19,9 11,7 31,6<br />

1825 20,1 13,3 33,4<br />

1826 23,5 13,1 36,6<br />

1827 22,3 14,2 36,5<br />

1828 21,7 15,4 37,1<br />

1829 19,7 14,3 34<br />

1830 20,8 14,6 35,4<br />

1831 19,1 14,6 33,7<br />

1832 18 14,4 32,4<br />

1833 19,5 15,3 34,8<br />

1834 19 16,3 35,3<br />

1835 18,8 17,4 36,2<br />

1836 18,1 18,8 36,9<br />

1837 17,8 19,6 37,4<br />

1838 18,3 21,4 39,7<br />

1839 18,9 22,4 41,3<br />

1840 17,7 23,5 41,2<br />

1841 16,8 24,5 41,3<br />

1842 16,9 25,3 42,2<br />

1843 18,4 27,2 45,6<br />

1844 19,5 29,5 49<br />

1845 21,2 30,7 51,9<br />

1846 20,7 31,7 52,4<br />

1847 20,3 30,3 50,6<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11667700


année<br />

Données monétaires de la Grande-Br<strong>et</strong>agne de 1848 à 1872:<br />

masse<br />

monétaire<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

t.<br />

d'intérêt<br />

TToomee IIVV I<br />

t<strong>au</strong>x de<br />

change<br />

long<br />

inflation épargne<br />

M1 M3 réelle monétaire<br />

1848 5 1 28,2<br />

1849 2,5 1 28,6<br />

1850 2 1 28,9<br />

1851 2,5 1 30,3<br />

1852 3 1 31,8<br />

1853 2 1 33,4<br />

1854 4,5 1 33,7<br />

1855 5 1 34,3<br />

1856 7 1 35<br />

1857 6 1 35,2<br />

1858 7,5 1 36,4<br />

1859 2 1 39,2<br />

1860 2,5 1 41,5<br />

1861 4 1 41,7<br />

1862 2 1 42,5<br />

1863 2 1 44,6<br />

1864 5 1 44,5<br />

1865 5,5 1 45,5<br />

1866 5 1 44,8<br />

1867 3,5 1 46,5<br />

1868 2 1 48,9<br />

1869 2 1 51,4<br />

1870 3 1 480,4<br />

1871 0,5 2 1 531,2<br />

1872 0,6 3,5 1 20% 563,6<br />

Sources:t<strong>au</strong>x d'intérêt de 1868 à 1872, FRIEDMANN <strong>et</strong> SCHWARTZ, p. 130-131;<br />

masse monétaire en 1870 <strong>et</strong> 1871, FRIEDMANN <strong>et</strong> SCHWARTZ, p. 130-131.<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11667711


année<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

Données monétaires des Etats-Unis de 1848 à 1872:<br />

masse<br />

monétaire<br />

t.<br />

d'intérêt<br />

TToomee IIVV I<br />

t<strong>au</strong>x de<br />

change<br />

long<br />

inflation épargne<br />

M1 M3 réelle monétaire<br />

1848<br />

1849<br />

1850<br />

1851<br />

1852<br />

1853<br />

1854<br />

1855<br />

1856<br />

1857<br />

1858<br />

1859<br />

1860<br />

1861<br />

1862<br />

1863<br />

1864<br />

1865<br />

1866<br />

1867 1,28 6,8 7,2<br />

1868 1,27 7,3 7,1 0,15 -1%<br />

1869 1,28 10 7,4 0,15 1%<br />

1870 1,35 6,5 7,2 0,18 6%<br />

1871 1,5 6,2 7,2 0,18 11%<br />

1872 1,61 8,3 7 0,18 7%<br />

Sources: masse monétaire de 1868 à 1872, FRIEDMANN <strong>et</strong> SCHWARTZ, p. 122-<br />

123; t<strong>au</strong>x d'intérêt de 1867 à 1872, FRIEDMANN <strong>et</strong> SCHWARTZ, p. 122-123; t<strong>au</strong>x<br />

de change de 1868 à 1872, FRIEDMANN <strong>et</strong> SCHWARTZ, p. 130-131<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11667722


Données monétaires de la Grande-Br<strong>et</strong>agne entre 1873 <strong>et</strong> 1945<br />

année<br />

masse<br />

monétaire<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

t.<br />

d'intérêt<br />

TToomee IIVV I<br />

t<strong>au</strong>x de<br />

change<br />

long<br />

inflation épargne<br />

M1 M3 c. t. L.t. réelle monétaire<br />

1873<br />

0,6<br />

4,5%<br />

3%<br />

1%<br />

0%<br />

561<br />

1874 0,6 3,5 3 1 -5,70% 0 584<br />

1875 0,6 3 3 1 -3,5 0 607<br />

1876 0,6 2,5 3 1 -1 0 610<br />

1877 0,6 2,5 3 1 0 0 590<br />

1878 0,6 3,5 3 1 -5,5 0 551<br />

1879 0,6 2 3 1 -2,9 0 563<br />

1880 0,6 2,5 3 1 4 0 575<br />

1881 0,6 3 3 1 -1,9 0 591<br />

1882 0,6 3,5 3 1 -1 0 608<br />

1883 0,6 3 3 1 0 0 615<br />

1884 0,6 2,5 3 1 -4,9 0 620<br />

1885 0,6 2,5 3 1 -6,2 0 637<br />

1886 0,6 2,5 3 1 -2,2 0 640<br />

1887 0,6 2,5 3 1 -1,1 0 660<br />

1888 0,6 2,5 3 1 0 0 688<br />

1889 0,7 3 3 1 1,1 16,7 711<br />

1890 0,7 4 2,5 1 0 0 730<br />

1891 0,7 3 2,5 1 0 0 759<br />

1892 0,7 2 2,5 1 1,1 0 768<br />

1893 0,7 2,5 2,5 1 -1,1 0 763<br />

1894 0,8 1 2,5 1 -4,5 14,3 805<br />

1895 0,8 1 2,5 1 -2,4 0 843<br />

1896 0,8 1,5 2,5 1 0 0 892<br />

1897 0,8 2 2,5 1 2,4 0 931<br />

1898 0,9 2,5 2,5 1 3,5 12,5 966<br />

1899 0,9 3,5 2,5 1 -2,3 0 499<br />

1900 0,9 3,5 2,5 1 5,8 0 1031<br />

1901 0,9 3 2,5 1 -1,1 0 1030<br />

1902 0,9 3 2,5 1 0 0 1043<br />

1903 0,9 3,5 3 1 1,1 0 1118<br />

1904 0,9 2,5 3 1 1,1 0 1031<br />

1905 0,9 2,5 3 1 0 0 1056<br />

1906 1 4 3 1 1,1 11,1 1082<br />

1907 1 4,5 3 1 2,2 0 1104<br />

1908 1 2 3 1 -2,2 0 1130<br />

1909 1 2 3 1 1,1 0 1146<br />

1910 1 3 3 1 2,1 0 1188<br />

1911 1,1 3 3 1 1 10 1218<br />

1912 1,1 3,5 3,5 1 3,1 0 1266<br />

1913 1,2 4,5 3,5 1 2 9,1 1320<br />

1914 1,3 3 3,5 1 -2 8,3 1428<br />

1915 1,4 3,5 4 1 23 7,7 1540<br />

1916 1,6 5 4,5 1 18,7 14,3 1764<br />

1917 1,9 5 4,5 1 20,2 18,7 2032<br />

1918 2,2 3,5 4,5 1 15,9 15,8 2385<br />

1919 2,6 4 4,5 1 5,6 18,2 2777<br />

1920 2,9 6,5 5,5 1 16 11,5 2931<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11667733


Sources: masse monétaire de 1873 à 1916, FRIEDMANN <strong>et</strong> SCHWARTZ, p. 130-<br />

131, idem de 1917à 1920, FRIEDMANN <strong>et</strong> SCHWARTZ, p. 132-133;t<strong>au</strong>x d'intérêt de<br />

1873 à 1916, FRIEDMANN <strong>et</strong> SCHWARTZ, p. 130-131, idem de 1917 à 1920,<br />

FRIEDMANN <strong>et</strong> SCHWARTZ, p. 132-133; t<strong>au</strong>x de change, par définition égal à 1 sur<br />

la période<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11667744


année<br />

Calcul du t<strong>au</strong>x d'intérêt relatif à la masse monétaire de référence<br />

France<br />

t.<br />

d'intérêt<br />

France<br />

masse<br />

mon.<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

RU t.<br />

d'intérêt<br />

TToomee IIVV I<br />

RU masse<br />

mon.<br />

t.<br />

d'intérêt<br />

relatif<br />

1800<br />

1801<br />

1802<br />

1803<br />

1804<br />

1805<br />

1806<br />

1807 6 85 3 448 3,5<br />

1808 5 96 422<br />

1809 5 95 401<br />

1810 5 101 458<br />

1811 6 101 419<br />

1812 6 111 429<br />

1813 6 81 444<br />

1814 6 28 4 519 4,1<br />

1815 5,5 41 2 601 2,2<br />

1816 5,5 69 3 594 3,3<br />

1817 5 84 4 712 4,1<br />

1818 5 100 4,5 648 4,6<br />

1819 6,5 102 4,5 540 4,8<br />

1820 5 154 4,5 571 4,6<br />

1821 5 180 4,5 568 4,6<br />

1822 5 187 3,5 457 3,9<br />

1823 4 189 4 446 4,0<br />

1824 3 222 4 519 3,7<br />

1825 5 218 4 562 4,3<br />

1826 4 169 6 577 5,5<br />

1827 4 191 3,5 594 3,6<br />

1828 4 199 2,5 551 2,9<br />

1829 4 201 3,5 479 3,6<br />

1830 4 224 3,5 547 3,6<br />

1831 4 217 3 471 3,3<br />

1832 4 233 3,5 487 3,7<br />

1833 3,5 212 3 513 3,1<br />

1834 4 206 3,5 498 3,6<br />

1835 5 222 3,5 497 4,0<br />

1836 5 214 4 480 4,3<br />

1837 5,5 205 4,5 456 4,8<br />

1838 5 212 4 474 4,3<br />

1839 4,5 214 4 482 4,2<br />

1840 4 223 4 460 4,0<br />

1841 4 227 4 439 4,0<br />

1842 4 233 4 439 4,0<br />

1843 4 237 2 478 2,7<br />

1844 3,5 254 2 507 2,5<br />

1845 3,5 267 2 572 2,5<br />

1846 4 272 3 538 3,3<br />

1847 4 251 3,5 528 3,7<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11667755


M1<br />

1873 900<br />

1874<br />

900<br />

1875 900<br />

1876 900<br />

1877 900<br />

1878 900<br />

1879 900<br />

1880 900<br />

1881 900<br />

1882 900<br />

1883 900<br />

1884 900<br />

1885 900<br />

1886 900<br />

1887 900<br />

1888 900<br />

1889 1050<br />

1890 1050<br />

1891 1050<br />

1892 1050<br />

1893 1050<br />

1894 1200<br />

1895 1200<br />

1896 1200<br />

1897 1200<br />

1898 1350<br />

1899 1350<br />

1900 1350<br />

1901 1350<br />

1902 1350<br />

1903 1350<br />

1904 1350<br />

1905 1350<br />

1906 1500<br />

1907 1500<br />

1908 1500<br />

1909 1500<br />

1910 1500<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

Masse monétaire Britannique, 1873 à 1945<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11667766


1911 1650<br />

1912 1650<br />

1913 1800<br />

1914 1950<br />

1915 2100<br />

1916 2400<br />

1917 2850<br />

1918 3334<br />

1919 3867<br />

1920 4326<br />

1921 4244<br />

1922 4137<br />

1923 4353<br />

1924 4547<br />

1925 4440<br />

1926 4339<br />

1927 4202<br />

1928 4397<br />

1929 4458<br />

1930 4767<br />

1931 4993<br />

1932 4834<br />

1933 4825<br />

1934 4696<br />

1935 4837<br />

1936 -<br />

1937 -<br />

1938 -<br />

1939 -<br />

1940 -<br />

1941 13536<br />

1942 15738<br />

1943 16381<br />

1944 17729<br />

Sources entre 1918 <strong>et</strong> 1945. Sources entre 1873 <strong>et</strong> 1920: c<strong>et</strong>te source<br />

mentionnait, pour les années 1918, 1919 <strong>et</strong> 1920, des données égales, en<br />

grandeurs comparées, <strong>au</strong>x deux tiers de nos données de 1873-1920. Nous avons<br />

supposé que ces deux sources ne mesuraient pas exactement la même chose. Et<br />

nous avons alors choisi de r<strong>et</strong>enir les données de 1918-1945. Nous avons alors<br />

multiplié les données de 1873-1920 par 1,5, pour qu'elles soient conformes. C'est<br />

ce résultat que reflète le table<strong>au</strong> ci-dessus.<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11667777


1848 5<br />

1849 2,5<br />

1850 2<br />

1851 2,5<br />

1852 3<br />

1853 2<br />

1854 4,5<br />

1855 5<br />

1856 7<br />

1857 6<br />

1858 7,5<br />

1859 2<br />

1860 2,5<br />

1861 4<br />

1862 2<br />

1863 2<br />

1864 5<br />

1865 5,5<br />

1866 5<br />

1867 3,5<br />

1868 2<br />

1869 2<br />

1870 3<br />

1871 2<br />

1872 3,5<br />

1873 3<br />

1874 3<br />

1875 3<br />

1876 3<br />

1877 3<br />

1878 3<br />

1879 3<br />

1880 3<br />

1881 3<br />

1882 3<br />

1883 3<br />

1884 3<br />

1885 3<br />

1886 3<br />

1887 3<br />

1888 3<br />

1889 3<br />

1890 2,5<br />

1891 2,5<br />

1892 2,5<br />

1893 2,5<br />

1894 2,5<br />

1895 2,5<br />

1896 2,5<br />

1897 2,5<br />

1898 2,5<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

T<strong>au</strong>x d'intérêt du Roy<strong>au</strong>me Uni<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11667788


1899 2,5<br />

1900 2,5<br />

1901 2,5<br />

1902 2,5<br />

1903 3<br />

1904 3<br />

1905 3<br />

1906 3<br />

1907 3<br />

1908 3<br />

1909 3<br />

1910 3<br />

1911 3<br />

1912 3,5<br />

1913 3,5<br />

1914 3,5<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11667799


L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

Masses monétaires Américaine <strong>et</strong> Européenne, 1870-1917<br />

USA<br />

Europe à<br />

3<br />

Total<br />

1873 292 403 695<br />

1874 297 381 678<br />

1875 310 341 651<br />

1876 302 335 637<br />

1877 330 342 672<br />

1878 316 325 641<br />

1879 349 331 680<br />

1880 426 340 766<br />

1881 512 363 875<br />

1882 526 372 898<br />

1883 560 383 943<br />

1884 588 387 975<br />

1885 603 381 984<br />

1886 651 395 1046<br />

1887 695 389 1084<br />

1888 680 396 1076<br />

1889 720 425 1145<br />

1890 823 430 1253<br />

1891 857 433 1290<br />

1892 886 439 1325<br />

1893 895 455 1350<br />

1894 856 479 1335<br />

1895 886 496 1382<br />

1896 870 493 1363<br />

1897 974 506 1480<br />

1898 1105 520 1625<br />

1899 1279 529 1808<br />

1900 1386 549 1935<br />

1901 1571 559 2130<br />

1902 1716 565 2281<br />

1903 1823 582 2405<br />

1904 1940 582 2522<br />

1905 2150 598 2748<br />

1906 2327 635 2962<br />

1907 2436 653 3089<br />

1908 2402 667 3069<br />

1909 2536 694 3230<br />

1910 2801 702 3503<br />

1911 2965 738 3703<br />

1912 3177 776 3953<br />

1913 3303 823 4126<br />

1914 3278 1286 4564<br />

1915 3694 1909 5603<br />

1916 4378 2500 6878<br />

1917 5118 3604 8722<br />

Sources: les données Américaines sont issues du table<strong>au</strong>: "Données monétaires<br />

des Etats-Unis entre 1873 <strong>et</strong> 1920". Celles sur l'Europe des trois (Allemagne,<br />

France <strong>et</strong> Roy<strong>au</strong>me Uni) proviennent de la dernière colonne du table<strong>au</strong> "Calcul des<br />

masses monétaires compte tenu de certains ajustements".<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11668800


masses monétaires de l'Europe à 3, <strong>et</strong> des USA, de 1918 à 1944<br />

USA Europe à 3<br />

Total<br />

1918 5607 5867 11474<br />

1919 7130 8356 15486<br />

1920 9396 12273 21669<br />

1921 8541 17042 25583<br />

1922 7751 154110 161861<br />

1923 8052 6569 14621<br />

1924 8878 9499 18377<br />

1925 8820 11012 19832<br />

1926 9177 12383 21560<br />

1927 9387 13040 22427<br />

1928 9744 13790 23534<br />

1929 9786 14060 23846<br />

1930 9597 14180 23777<br />

1931 9394 14608 24002<br />

1932 10080 12713 22793<br />

1933 7728 12870 20598<br />

1934 6880 13157 20037<br />

1935 7820 13909 21729<br />

1936 8700 14551 23251<br />

1937 9140 15727 24867<br />

1938 9100 21214 30314<br />

1939 11339 30020 41359<br />

1940 14352 37518 51870<br />

1941 15625 51420 67045<br />

1942 17800 64900 82700<br />

1943 22475 88258 110733<br />

1944 26700 124869 151569<br />

Sources: les données Américaines sont issues du table<strong>au</strong>: "Données monétaires<br />

des Etats-Unis entre 1918 <strong>et</strong> 1944". Celles sur l'Europe des trois (Allemagne,<br />

France <strong>et</strong> Roy<strong>au</strong>me Uni) proviennent de la dernière colonne du table<strong>au</strong> "Calcul<br />

des masses monétaires compte tenu de certains ajustements".<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11668811


Données monétaires de la France entre 1873 <strong>et</strong> 1920<br />

année masse monétaire<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

t.<br />

d'intérêt<br />

TToomee IIVV I<br />

t<strong>au</strong>x de<br />

change<br />

long<br />

inflation épargne<br />

M1 M3 c. t. L.t. réelle monétaire<br />

1873 2857<br />

1874 2597 -9%<br />

1875 2461 -5<br />

1876 2484 1<br />

1877 2490 0<br />

1878 2339 -6<br />

1879 2199 -6<br />

1880 2305 5<br />

1881 2576 12<br />

1882 2732 6<br />

1883 2926 7<br />

1884 2928 0<br />

1885 2846 -3<br />

1886 2789 -2<br />

1887 2719 -3<br />

1888 2676 -2<br />

1889 2876 7<br />

1890 3060 6<br />

1891 3085 1<br />

1892 3151 2<br />

1893 3445 9<br />

1894 3476 1<br />

1895 3527 1<br />

1896 3606 2<br />

1897 3687 2<br />

1898 3694 0<br />

1899 3820 3<br />

1900 4034 6 8774<br />

1901 4116 2 9429<br />

1902 4162 1 9090<br />

1903 4310 4 9606<br />

1904 4283 -1 11033<br />

1905 4408 3 11155<br />

1906 4659 6 11873<br />

1907 4800 3 12377<br />

1908 4853 1 13619<br />

1909 5080 5 14673<br />

1910 5198 2 15343<br />

1911 5243 1 15713<br />

1912 5323 2 15993<br />

1913 5665 6 17229<br />

1914 7325 29<br />

1915 12280 68<br />

1916 15552 27<br />

1917 19845 28<br />

1918<br />

1919<br />

1920<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11668822


Données monétaires de l’Allemagne entre 1873 <strong>et</strong> 1920<br />

année masse monétaire<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

t.<br />

d'intérêt<br />

TToomee IIVV I<br />

t<strong>au</strong>x de<br />

change<br />

long<br />

inflation épargne<br />

M1 M3 c. t. L.t. réelle monétaire<br />

1873 1368 2143<br />

1874 1325 -3% 2311<br />

1875 1054 -20 2420<br />

1876 990 -6 2530<br />

1877 1045 6 2575<br />

1878 988 -6 2718<br />

1879 1112 6 2961<br />

1880 1130 2 3144<br />

1881 1182 5 3452<br />

1882 1167 -1 3588<br />

1883 1159 -1 3959<br />

1884 1192 3 4336<br />

1885 1183 -1 4692<br />

1886 1336 13 5027<br />

1887 1323 -1 5292<br />

1888 1402 6 5687<br />

1889 1461 4 6421<br />

1890 1401 -4 6643<br />

1891 1416 1 6888<br />

1892 1430 1 7118<br />

1893 1398 -2 7483<br />

1894 1503 8 8269<br />

1895 1621 8 9034<br />

1896 1553 -4 9495<br />

1897 1621 4 10254<br />

1898 1655 2 11157<br />

1899 1661 0 11935<br />

1900 1715 3 12566<br />

1901 1756 2 13271<br />

1902 1777 1 14454<br />

1903 1843 4 15498<br />

1904 1858 1 17077<br />

1905 1927 4 18723<br />

1906 2023 5 20290<br />

1907 2096 4 21570<br />

1908 2187 4 22574<br />

1909 2287 5 24561<br />

1910 2291 0 26807<br />

1911 2492 9 28164<br />

1912 2778 11 29051<br />

1913 2902 5 30293<br />

1914 5862 101<br />

1915 8360 43<br />

1916 11438 37<br />

1917 18246 60<br />

1918<br />

1919<br />

1920<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11668833


Données monétaires des Etats-Unis entre 1873 <strong>et</strong> 1920<br />

année masse monétaire<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

t.<br />

d'intérêt<br />

TToomee IIVV I<br />

t<strong>au</strong>x de<br />

change<br />

long<br />

inflation épargne<br />

M1 M3 c. t. L.t. réelle monétaire<br />

1873 1,62 12,3 7 18%<br />

1874 1,65 5,2 6,7 0,18 2%<br />

1875 1,72 4,3 6,2 0,18 4,2<br />

1876 1,68 4,3 6,5 0,18 -2,3<br />

1877 1,65 4,5 6 0,2 -1,8<br />

1878 1,58 4,4 6 0,2 -4,2<br />

1879 1,66 5,4 5,6 0,21 5,1<br />

1880 2,03 4,9 5,3 0,21 22,3<br />

1881 2,44 5,6 5 0,21 20,2<br />

1882 2,63 5,2 5 0,2 7,8<br />

1883 2,8 4,6 5 0,2 6,5<br />

1884 2,8 4,1 5 0,21 0<br />

1885 2,87 2,8 4,8 0,21 2,5<br />

1886 3,1 4,3 4,5 0,21 8<br />

1887 3,31 5,4 4,6 0,21 6,8<br />

1888 3,4 3,7 4,5 0,2 2,7<br />

1889 3,6 4,6 4,4 0,2 5,9<br />

1890 3,92 5,7 4,6 0,21 8,9<br />

1891 4,08 4,4 4,7 0,21 4,1<br />

1892 4,43 3,5 4,6 0,2 8,6<br />

1893 4,26 5,7 4,7 0,21 -3,8<br />

1894 4,28 2,1 4,4 0,2 0,5<br />

1895 4,43 2,8 4,3 0,2 3,5<br />

1896 4,35 5 4,3 0,2 -1,8<br />

1897 4,64 2,7 4,2 0,21 6,7<br />

1898 5,26 3 3,9 0,21 13,4<br />

1899 6,09 4,5 4 0,21 15,8<br />

1900 6,6 3,6 4,1 0,21 8,4<br />

1901 7,48 4,2 4,5 0,21 13,3<br />

1902 8,17 5,1 4 0,21 9,2<br />

1903 8,68 4,6 4,1 0,21 6,2<br />

1904 9,24 3 4,2 0,21 6,5<br />

1905 10,24 4,2 4 0,21 10,8<br />

1906 11,08 6,1 4,1 0,21 8,2<br />

1907 11,6 6,4 4,4 0,21 4,7<br />

1908 11,44 3,2 4,6 0,21 -1,4<br />

1909 12,68 3,3 4,3 0,2 10,8<br />

1910 13,34 4 4,3 0,21 5,2<br />

1911 14,12 3,3 4,3 0,21 5,8<br />

1912 15,13 4,1 4,3 0,21 7,2<br />

1913 15,73 4,4 4,5 0,21 4<br />

1914 16,39 4,1 4,5 0,2 4,2<br />

1915 17,59 2,7 4,6 0,21 7,3<br />

1916 20,85 3 4,5 0,21 18,5<br />

1917 24,37 4,1 4,6 0,21 16,9<br />

1918<br />

1919<br />

1920<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11668844


Sources: masse monétaire de 1873 à 1916, FRIEDMANN <strong>et</strong> SCHWARTZ, p. 122-<br />

123, idem de 1917 à 1920, p. 124-125; t<strong>au</strong>x d'intérêt de 1873 à 1916,<br />

FRIEDMANN <strong>et</strong> SCHWARTZ, p. 122-123, idem de 1917 à 1920, FRIEDMANN <strong>et</strong><br />

SCHWARTZ, p. 124-125; t<strong>au</strong>x de change de 1873 à 1916, FRIEDMANN <strong>et</strong><br />

SCHWARTZ, p. 130-131, idem de 1917 à 1920, FRIEDMANN <strong>et</strong> SCHWARTZ, p.<br />

132-133; inflation monétaire: calculée par déduction de l'évolution de la masse<br />

monétaire sur la période<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11668855


année Masse monétaire<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

Données monétaires de l’Italie entre 1873 <strong>et</strong> 1920<br />

TToomee IIVV I<br />

t.<br />

d'intérêt<br />

t<strong>au</strong>x de<br />

change<br />

long<br />

inflation épargne<br />

M1 M3 c. t. L.t. réelle monétaire<br />

1873 1454 450<br />

1874 1513 2,40% 4% 467<br />

1875 1561 -14,6 3,2 527<br />

1876 1586 6 1,6 555<br />

1877 1569 3,6 -1,1 580<br />

1878 1612 -3 2,7 613<br />

1879 1672 -1,5 3,7 683<br />

1880 1689 3,7 1 733<br />

1881 1676 -6,1 -0,8 782<br />

1882 1672 -3,2 -0,2 829<br />

1883 1512 -2,8 -9,6 918<br />

1884 1510 -1,7 -0,1 1044<br />

1885 1442 2,3 -4,5 1138<br />

1886 1479 0 2,6 1262<br />

1887 1471 -1,1 -0,5 1326<br />

1888 1421 1,7 -3,4 1388<br />

1889 1461 1,7 2,8 1439<br />

1890 1469 3,3 0,5 1489<br />

1891 1464 0 -0,3 1525<br />

1892 1480 -1,1 1,1 1595<br />

1893 1573 -2,2 6,3 1674<br />

1894 1618 0 2,9 1748<br />

1895 1595 -1,1 -1,4 1825<br />

1896 1572 0 -1,4 1843<br />

1897 1662 0 5,7 1916<br />

1898 1686 0 1,4 1968<br />

1899 1674 -1,1 -0,7 2075<br />

1900 1602 0 -4,3 2163<br />

1901 1606 0 0 2239<br />

1902 1624 0 1,1 2368<br />

1903 1682 2,3 3,6 2508<br />

1904 1722 1,1 2,4 2710<br />

1905 1849 0,6 7,4 2896<br />

1906 2043 1,6 10,5 3126<br />

1907 2289 5,4 12 2184<br />

1908 2299 -1,1 0,4 3689<br />

1909 2365 -3,1 2,9 3909<br />

1910 2469 2,7 4,4 4189<br />

1911 2678 2,6 8,5 4353<br />

1912 2711 1 1,2 4457<br />

1913 2783 0 2,7 4703<br />

1914 3593 0 29,1 4567<br />

1915 5050 9,1 40,6 4551<br />

1916 6329 25 25,3 5168<br />

1917 10265 43,3 62,2 6138<br />

1918 14087 37,2 37,2 7914<br />

1919 18814 1,7 33,6 10655<br />

1920 22277 31,7 18,4 13230<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11668866


Données monétaires de l’Italie entre 1921 <strong>et</strong> 1945<br />

année masse monétaire<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

t.<br />

d'intérêt<br />

t<strong>au</strong>x de<br />

change<br />

long<br />

inflation épargne<br />

M1 M3 c. t. L.t. réelle monétaire<br />

1921 21754 19 -2% 15594<br />

1922 20496 -1,10% -6% 17250<br />

1923 19810 0 -3,3 19301<br />

1924 20514 3,2 3,6 21851<br />

1925 21450 12,5 4,6 23418<br />

1926 20134 7,4 -6,1 23603<br />

1927 18776 -8,6 -6,7 23923<br />

1928 17456 -7,5 -7 26524<br />

1929 16854 32,7 -3,4 28255<br />

1930 15681 -24,5 -7 30426<br />

1931 14295 -10,3 -8,8 32876<br />

1932 13672 -2,3 -4,4 35779<br />

1933 13243 -5,9 -3,1 38947<br />

1934 13145 -5 -0,7 40064<br />

1935 16944 1,3 28,9 38616<br />

1936 17831 7,8 5,2 51135<br />

1937 18818 9,6 5,5 44608<br />

1938 20811 7,7 10,6 46855<br />

1939 26880 2 29,2 49585<br />

1940 34204 19 27,2 56763<br />

1941 53759 16 57,2 70418<br />

1942 78778 15,2 46,5 87783<br />

1943 180823 67,9 129,5 92655<br />

1944 318985 345 76,4 108339<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11668877


L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

Données monétaires de l’Espagne entre 1873 <strong>et</strong> 1920<br />

année masse monétaire<br />

TToomee IIVV I<br />

t.<br />

d'intérêt<br />

t<strong>au</strong>x de<br />

change<br />

long<br />

inflation épargne<br />

M1 M3 c. t. L.t. réelle monétaire<br />

1873<br />

1874 78<br />

1875 104<br />

1876 137<br />

1877 130<br />

1878 135<br />

1879 137<br />

1880 232<br />

1881 221<br />

1882 189<br />

1883 196<br />

1884 190<br />

1885 193<br />

1886 200<br />

1887 224<br />

1888 223<br />

1889 277<br />

1890 212<br />

1891 271<br />

1892 249<br />

1893 264<br />

1894 256<br />

1895 291<br />

1896 312<br />

1897 332<br />

1898 431<br />

1899 416<br />

1900 1592 425<br />

1901 1639 458<br />

1902 1623 443<br />

1903 1609 478<br />

1904 1599 502<br />

1905 1550 521<br />

1906 1525 574<br />

1907 1557 586<br />

1908 1643 676<br />

1909 1671 720<br />

1910 1715 792<br />

1911 1763 836<br />

1912 1863 862<br />

1913 1932 881<br />

1914 1974 2,2 825<br />

1915 2100 9,1 6,4 1011<br />

1916 2360 6,7 12,4 1224<br />

1917 2799 9,4 18,6 1600<br />

1918 3334 21,4 19,1 5337<br />

1919 3867 12,9 16 2800<br />

1920 4326 9,4 11,9 3297<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11668888


Données monétaires de l’Espagne entre 1921 <strong>et</strong> 1945<br />

année masse monétaire<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

t.<br />

d'intérêt<br />

t<strong>au</strong>x de<br />

change<br />

long<br />

inflation épargne<br />

M1 M3 c. t. L.t. réelle monétaire<br />

1921 4244 -1 -2% 3699<br />

1922 4137 -3,90% -3% 4278<br />

1923 4353 -2 5,2 4371<br />

1924 4547 4,1 4,5 4181<br />

1925 4440 2 -2,3 4262<br />

1926 4339 -1 -2,3 5141<br />

1927 4202 1 -3,2 6104<br />

1928 4397 -7,3 4,6 7018<br />

1929 4458 3,1 1,4 7492<br />

1930 4767 3 6,9 8407<br />

1931 4993 3,9 4,7 7688<br />

1932 4834 -3,9 -3,2 8243<br />

1933 4825 -2,9 -0,2 8724<br />

1934 4696 2 -2,7 9065<br />

1935 4837 -2,9 3 10458<br />

1936<br />

1937<br />

1938<br />

1939<br />

1940 14,8<br />

1941 13536 29<br />

1942 15738 7,5 16,3 17526<br />

1943 16381 2,4 4,1 19879<br />

1944 17729 2,3 8,2 23742<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11668899


année<br />

Données monétaires de la France entre 1918 <strong>et</strong> 1945<br />

Masse<br />

monétaire<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

t.<br />

d'intérêt<br />

t<strong>au</strong>x de<br />

change<br />

long<br />

Inflation épargne<br />

M1 M3 c. t. L.t. Réelle monétaire<br />

1918 27536 39<br />

1919 34744 25,7 26 32331<br />

1920 38186 38,6 10 33487<br />

1921 37679 -13,1 -1% 35990<br />

1922 36352 -3,80% -4% 38751<br />

1923 37356 11,8 3 42159<br />

1924 39938 14 7 39996<br />

1925 44071 6,2 10 52790<br />

1926 53420 30,4 21 62655<br />

1927 53490 4,4 0 75281<br />

1928 60061 0 12 99947<br />

1929 64647 6,4 8 106273<br />

1930 72119 1 12 118503<br />

1931 79033 -4 10 126061<br />

1932 82139 -9,3 4 131683<br />

1933 83065 -3,4 1 126659<br />

1934 81037 -3,5 1 126933<br />

1935 82163 -8,5 1 116331<br />

1936 84069 6,7 2 121196<br />

1937 88308 26,2 5 131768<br />

1938 101556 13,9 15 148991<br />

1939 128514 6,1 27 173750<br />

1940 181807 18,9 41 181685<br />

1941 240000 17,2 32<br />

1942 313000 20,6 30<br />

1943 435000 23,9 39<br />

1944 568000 22,4 31 438267<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11669900


Données monétaires de l’Allemagne entre 1918 <strong>et</strong> 1945<br />

année masse monétaire<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

t.<br />

d'intérêt<br />

TToomee IIVV I<br />

t<strong>au</strong>x de<br />

change<br />

long<br />

Inflation épargne<br />

M1 M3 c. t. L.t. réelle monétaire<br />

1918 33073 81<br />

1919 50065 37,2 51<br />

1920 81398 145,7 63<br />

1921 122500 31,6 50%<br />

1922 1295228 1022,60% 957%<br />

1923 2274 5,7 -100 2000<br />

1924 3891 -100 71 5681<br />

1925 4627 9,6 19 8796<br />

1926 5081 1,1 10 12860<br />

1927 5470 4,3 8 16505<br />

1928 5653 3,1 3 20402<br />

1929 5635 1 0 23145<br />

1930 5409 -4 -4 23405<br />

1931 5389 -8,3 0 19025<br />

1932 4163 -11,4 -23 17770<br />

1933 4220 -1,3 1 18906<br />

1934 4471 2,6 6 20111<br />

1935 4865 1,3 9 21695<br />

1936 5354 1,2 10 23175<br />

1937 5884 0 10 23325<br />

1938 8605 1,2 46 26307<br />

1939 12756 0 48<br />

1940 15135 3,7 19<br />

1941 20577 2,4 36<br />

1942 25639 2,3 25<br />

1943 34702 1,1 35<br />

1944 51110 2,2 47<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11669911


Données monétaires du Roy<strong>au</strong>me Uni entre 1918 <strong>et</strong> 1945<br />

année masse<br />

monétaire<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

t.<br />

d'intérêt<br />

TToomee IIVV I<br />

t<strong>au</strong>x de<br />

change<br />

long<br />

inflation épargne<br />

M1 M3 c. t.<br />

L.t.<br />

réelle monétaire<br />

1918 3334 21,4 19,1 5337<br />

1919 3867 12,9 16 2800<br />

1920 4326 9,4 11,9 3297<br />

1921 4244 -1 -2% 3699<br />

1922 4137 -3,90% -3% 4278<br />

1923 4353 -2 5,2 4371<br />

1924 4547 4,1 4,5 4181<br />

1925 4440 2 -2,3 4262<br />

1926 4339 -1 -2,3 5141<br />

1927 4202 1 -3,2 6104<br />

1928 4397 -7,3 4,6 7018<br />

1929 4458 3,1 1,4 7492<br />

1930 4767 3 6,9 8407<br />

1931 4993 3,9 4,7 7688<br />

1932 4834 -3,9 -3,2 8243<br />

1933 4825 -2,9 -0,2 8724<br />

1934 4696 2 -2,7 9065<br />

1935<br />

1936<br />

1937<br />

1938<br />

1939<br />

4837 -2,9 3 10458<br />

1940 14,8<br />

1941 13536 29<br />

1942 15738 7,5 16,3 17526<br />

1943 16381 2,4 4,1 19879<br />

1944 17729 2,3 8,2 23742<br />

Sources:masse monétaire sur la période, FRIEDMANN <strong>et</strong> SCHWARTZ, p. 132-133;<br />

inflation monétaire sur la période, calculée par déduction de l'évolution de la masse<br />

monétaire<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11669922


T<strong>au</strong>x de change Livre Sterling / dollar<br />

(1 $ en nombre de £)<br />

année t<strong>au</strong>x de change $ /<br />

£<br />

1868 0,15<br />

1869 0,15<br />

1870 0,18<br />

1871 0,18<br />

1872 0,18<br />

1873 18%<br />

1874 0,18<br />

1875 0,18<br />

1876 0,18<br />

1877 0,2<br />

1878 0,2<br />

1879 0,21<br />

1880 0,21<br />

1881 0,21<br />

1882 0,2<br />

1883 0,2<br />

1884 0,21<br />

1885 0,21<br />

1886 0,21<br />

1887 0,21<br />

1888 0,2<br />

1889 0,2<br />

1890 0,21<br />

1891 0,21<br />

1892 0,2<br />

1893 0,21<br />

1894 0,2<br />

1895 0,2<br />

1896 0,2<br />

1897 0,21<br />

1898 0,21<br />

1899 0,21<br />

1900 0,21<br />

1901 0,21<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11669933


1902 0,21<br />

1903 0,21<br />

1904 0,21<br />

1905 0,21<br />

1906 0,21<br />

1907 0,21<br />

1908 0,21<br />

1909 0,2<br />

1910 0,21<br />

1911 0,21<br />

1912 0,21<br />

1913 0,21<br />

1914 0,2<br />

1915 0,21<br />

1916 0,21<br />

1917 0,21<br />

1918 0,21<br />

1919 0,23<br />

1920 0,27<br />

1921 26%<br />

1922 0,23<br />

1923 0,22<br />

1924 0,23<br />

1925 0,21<br />

1926 0,21<br />

1927 0,21<br />

1928 0,21<br />

1929 0,21<br />

1930 0,21<br />

1931 0,22<br />

1932 0,28<br />

1933 0,24<br />

1934 0,2<br />

1935 0,2<br />

1936 0,2<br />

1937 0,2<br />

1938 0,2<br />

1939 0,23<br />

1940 0,26<br />

1941 0,25<br />

1942 0,25<br />

1943 0,25<br />

1944 0,25<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11669944


Données monétaires des Etats-Unis entre 1918 <strong>et</strong> 1945<br />

année<br />

masse<br />

monétaire<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

t.<br />

d'intérêt<br />

t<strong>au</strong>x de<br />

change<br />

long<br />

inflation épargne<br />

M1 M3 c. t.<br />

L.t.<br />

réelle monétaire<br />

1918 26,7 5,6 5,1 0,21 9,70%<br />

1919 31 5,9 5,1 0,23 16<br />

1920 34,8 7,6 5,6 0,27 12,2<br />

1921 32,8 6,3 5,6 26% -6%<br />

1922 33,7 4,3 4,9 0,23 3%<br />

1923 36,6 4,9 4,9 0,22 8,5<br />

1924 38,6 3,5 5 0,23 5,4<br />

1925 42 4,1 4,8 0,21 9<br />

1926 43,7 4,3 4,6 0,21 3,9<br />

1927 44,7 4 4,5 0,21 2,4<br />

1928 46,4 5,4 4,5 0,21 3,8<br />

1929 46,6 6,7 4,7 0,21 0,4<br />

1930 45,7 3,3 4,6 0,21 -1,9<br />

1931 42,7 2,2 4,4 0,22 -6,6<br />

1932 36 2,4 4,1 0,28 -15,6<br />

1933 32,2 1,3 4,5 0,24 -10,7<br />

1934 34,4 0,9 4,1 0,2 6,6<br />

1935 39,1 0,6 3,6 0,2 13,7<br />

1936 43,5 0,8 3,2 0,2 11,3<br />

1937 45,7 0,9 3,1 0,2 5,1<br />

1938 45,5 0,9 2,9 0,2 -0,4<br />

1939 49,3 0,9 2,7 0,23 8,3<br />

1940 55,2 0,9 2,6 0,26 12<br />

1941 62,5 0,8 2,6 0,25 13,2<br />

1942 71,2 0,8 2,6 0,25 13,8<br />

1943 89,9 0,9 2,6 0,25 26,3<br />

1944 106,8 0,9 2,6 0,25 18,8<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11669955


Calcul des masses monétaires compte-tenus de certains ajustements<br />

Ajustements effectués: nous avons supposé, n'ayant pas le t<strong>au</strong>x de change du Frnac<br />

par rapport <strong>au</strong> Mark, que les masses monétaires Française <strong>et</strong> Allemande étaient<br />

équivalentes (base 100) en 1870, les nive<strong>au</strong>x de développement étant comparables.<br />

Le problème de la conversion du mark en rentenmark en 1923 étant plus compliqué.<br />

En 1923, il f<strong>au</strong>drait avoir la cotation du ren<strong>et</strong>nmark par rapport à celle du mark.<br />

L'évaluation par rapport à un gage sur la richesse foncière <strong>et</strong> industrielle de<br />

l'Allemagne - qui fut faite pour évaluer le rentenmark), n'a de sens que si<br />

l'Allemagne a la capacité d'exploiter ce potentiel dans les <strong>relation</strong>s internationales,<br />

compte tenu du contexte géopolitique. Or, on l'a vu, les réparations issues de 1918,<br />

forment un contexte nouve<strong>au</strong>, qui handicape l'Allemagne. Pour évaluer la valeur de<br />

<strong>sa</strong> masse monétaire en 1923, on peut établir l'hypothèse simplificatrice, que<br />

l'Allemagne est revenue <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> de 1918: en eff<strong>et</strong> elle n'a pu progresser à c<strong>au</strong>se<br />

du problème des réparations, mais en potentiel pur, il n’y a pas de raison qu’elle ait<br />

régressé. Par contre, elle va pouvoir progresser à nouve<strong>au</strong>, ce qui explique la forte<br />

crois<strong>sa</strong>nce des années qui suivent. Car elle est virtuellement (dans quelques années<br />

ce sera officiel, c’est déjà officieux en 1922, car de toutes façons elle ne peut<br />

matériellement pas rembourser) libérée de la charge des réparations.<br />

Roy<strong>au</strong>me-<br />

Uni<br />

France Allemagne Total<br />

1873 58,3 185 160 403,3<br />

1874 58,3 168,2 155,0 381,4<br />

1875 58,3 159,4 123,3 340,9<br />

1876 58,3 160,8 115,8 334,9<br />

1877 58,3 161,2 122,2 341,7<br />

1878 58,3 151,5 115,6 325,3<br />

1879 58,3 142,4 130,1 330,7<br />

1880 58,3 149,3 132,2 339,7<br />

1881 58,3 166,8 138,2 363,3<br />

1882 58,3 176,9 136,5 371,7<br />

1883 58,3 189,5 135,6 383,3<br />

1884 58,3 189,6 139,4 387,3<br />

1885 58,3 184,3 138,4 380,9<br />

1886 58,3 180,6 156,3 395,1<br />

1887 58,3 176,1 154,7 389,1<br />

1888 58,3 173,3 164,0 395,5<br />

1889 68,0 186,2 170,9 425,1<br />

1890 68,0 198,1 163,9 430,0<br />

1891 68,0 199,8 165,6 433,4<br />

1892 68,0 204,0 167,3 439,3<br />

1893 68,0 223,1 163,5 454,6<br />

1894 77,7 225,1 175,8 478,6<br />

1895 77,7 228,4 189,6 495,7<br />

1896 77,7 233,5 181,6 492,8<br />

1897 77,7 238,7 189,6 506,0<br />

1898 87,4 239,2 193,6 520,2<br />

1899 87,4 247,4 194,3 529,0<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11669966


1900 87,4 261,2 200,6 549,2<br />

1901 87,4 266,5 205,4 559,3<br />

1902 87,4 269,5 207,8 564,8<br />

1903 87,4 279,1 215,6 582,1<br />

1904 87,4 277,3 217,3 582,1<br />

1905 87,4 285,4 225,4 598,2<br />

1906 97,1 301,7 236,6 635,4<br />

1907 97,1 310,8 245,1 653,1<br />

1908 97,1 314,2 255,8 667,2<br />

1909 97,1 328,9 267,5 693,6<br />

1910 97,1 336,6 268,0 701,7<br />

1911 106,8 339,5 291,5 737,8<br />

1912 106,8 344,7 324,9 776,4<br />

1913 116,6 366,8 339,4 822,8<br />

1914 126,3 474,3 685,6 1286,2<br />

1915 136,0 795,2 977,8 1908,9<br />

1916 155,4 1007,0 1337,8 2500,2<br />

1917 184,5 1285,0 2134,0 3603,6<br />

1918 215,9 1783,0 3868,2 5867,1<br />

1919 250,4 2249,8 5855,6 8355,7<br />

1920 280,1 2472,7 9520,2 12273,0<br />

1921 274,8 2439,8 14327,5 17042,1<br />

1922 267,9 2353,9 151488,7 154110,4<br />

1923 281,9 2418,9 3868,2 6569,0<br />

1924 294,4 2586,1 6618,8 9499,3<br />

1925 287,5 2853,7 7870,8 11012,0<br />

1926 281,0 3459,1 8643,0 12383,1<br />

1927 272,1 3463,7 9304,7 13040,5<br />

1928 284,7 3889,1 9616,0 13789,9<br />

1929 288,7 4186,1 9585,4 14060,2<br />

1930 308,7 4669,9 9201,0 14179,6<br />

1931 323,3 5117,6 9167,0 14607,9<br />

1932 313,0 5318,8 7081,5 12713,3<br />

1933 312,4 5378,7 7178,4 12869,6<br />

1934 304,1 5247,4 7605,4 13156,9<br />

1935 313,2 5320,3 8275,6 13909,1<br />

1936 - 5443,7 9107,4 14551,2<br />

1937 - 5718,2 10009,0 15727,2<br />

1938 - 6576,1 14637,5 21213,6<br />

1939 - 8321,7 21698,6 30020,3<br />

1940 - 11772,6 25745,4 37518,0<br />

1941 876,5 15540,8 35002,5 51419,8<br />

1942 1019,1 20267,8 43613,2 64900,1<br />

1943 1060,7 28167,7 59029,8 88258,2<br />

1944 1148,0 36779,8 86940,7 124868,5<br />

1945<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11669977


Comparaison masses monétaires Britannique <strong>et</strong><br />

Américaine, 1873-1920<br />

Etats- Roy<strong>au</strong>me- Total<br />

Unis Uni<br />

1873 0,2916 0,6 0,8916<br />

1874 0,297 0,6 0,897<br />

1875 0,3096 0,6 0,9096<br />

1876 0,3024 0,6 0,9024<br />

1877 0,33 0,6 0,93<br />

1878 0,316 0,6 0,916<br />

1879 0,3486 0,6 0,9486<br />

1880 0,4263 0,6 1,0263<br />

1881 0,5124 0,6 1,1124<br />

1882 0,526 0,6 1,126<br />

1883 0,56 0,6 1,16<br />

1884 0,588 0,6 1,188<br />

1885 0,6027 0,6 1,2027<br />

1886 0,651 0,6 1,251<br />

1887 0,6951 0,6 1,2951<br />

1888 0,68 0,6 1,28<br />

1889 0,72 0,7 1,42<br />

1890 0,8232 0,7 1,5232<br />

1891 0,8568 0,7 1,5568<br />

1892 0,886 0,7 1,586<br />

1893 0,8946 0,7 1,5946<br />

1894 0,856 0,8 1,656<br />

1895 0,886 0,8 1,686<br />

1896 0,87 0,8 1,67<br />

1897 0,9744 0,8 1,7744<br />

1898 1,1046 0,9 2,0046<br />

1899 1,2789 0,9 2,1789<br />

1900 1,386 0,9 2,286<br />

1901 1,5708 0,9 2,4708<br />

1902 1,7157 0,9 2,6157<br />

1903 1,8228 0,9 2,7228<br />

1904 1,9404 0,9 2,8404<br />

1905 2,1504 0,9 3,0504<br />

1906 2,3268 1 3,3268<br />

1907 2,436 1 3,436<br />

1908 2,4024 1 3,4024<br />

1909 2,536 1 3,536<br />

1910 2,8014 1 3,8014<br />

1911 2,9652 1,1 4,0652<br />

1912 3,1773 1,1 4,2773<br />

1913 3,3033 1,2 4,5033<br />

1914 3,278 1,3 4,578<br />

1915 3,6939 1,4 5,0939<br />

1916 4,3785 1,6 5,9785<br />

1917 5,1177 1,9 7,0177<br />

1918 2,2 -<br />

1919 2,6 -<br />

1920 2,9 -<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11669988


années T<strong>au</strong>x<br />

d'intérêt<br />

RU<br />

t<strong>au</strong>x d'intérêt France <strong>et</strong> Roy<strong>au</strong>me Uni en synthèse<br />

masse<br />

monétaire<br />

RU<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

T<strong>au</strong>x<br />

d'intérêt<br />

France<br />

TToomee IIVV I<br />

masse<br />

monétaire<br />

Fce<br />

t<strong>au</strong>x d'intérêt<br />

relatif<br />

1873 3 58,3 185<br />

1874 3 58,3 168,2<br />

1875 3 58,3 159,4<br />

1876 3 58,3 160,8<br />

1877 3 58,3 161,2<br />

1878 3 58,3 151,5<br />

1879 3 58,3 142,4<br />

1880 3 58,3 3,5 149,3 3,4<br />

1881 3 58,3 3,5 166,8 3,4<br />

1882 3 58,3 3,5 176,9 3,4<br />

1883 3 58,3 3,5 189,5 3,4<br />

1884 3 58,3 3,5 189,6 3,4<br />

1885 3 58,3 3,5 184,3 3,4<br />

1886 3 58,3 3,5 180,6 3,4<br />

1887 3 58,3 3,5 176,1 3,4<br />

1888 3 58,3 3,5 173,3 3,4<br />

1889 3 68,0 3,5 186,2 3,4<br />

1890 2,5 68,0 3 198,1 2,9<br />

1891 2,5 68,0 3 199,8 2,9<br />

1892 2,5 68,0 3 204,0 2,9<br />

1893 2,5 68,0 3 223,1 2,9<br />

1894 2,5 77,7 3 225,1 2,9<br />

1895 2,5 77,7 2,5 228,4 2,5<br />

1896 2,5 77,7 2,5 233,5 2,5<br />

1897 2,5 77,7 2,5 238,7 2,5<br />

1898 2,5 87,4 2,5 239,2 2,5<br />

1899 2,5 87,4 3 247,4 2,9<br />

1900 2,5 87,4 3 261,2 2,9<br />

1901 2,5 87,4 3 266,5 2,9<br />

1902 2,5 87,4 3 269,5 2,9<br />

1903 3 87,4 3 279,1 3<br />

1904 3 87,4 3 277,3 3<br />

1905 3 87,4 3 285,4 3<br />

1906 3 97,1 3 301,7 3<br />

1907 3 97,1 3,5 310,8 3,4<br />

1908 3 97,1 3,5 314,2 3,4<br />

1909 3 97,1 3,5 328,9 3,4<br />

1910 3 97,1 4 336,6 3,8<br />

1911 3 106,8 4 339,5 3,8<br />

1912 3,5 106,8 4 344,7 3,9<br />

1913 3,5 116,6 4 366,8 3,9<br />

1914 3,5 126,3 4 474,3 3,9<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11669999


T<strong>au</strong>x d’intérêt synthétique USA, R-U., France<br />

années T<strong>au</strong>x<br />

d'intérêt<br />

RU<br />

masse<br />

monétai<br />

-re RU<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

T<strong>au</strong>x<br />

d'intérêt<br />

France<br />

TToomee IIVV I<br />

masse<br />

monétai<br />

-re Fce<br />

T<strong>au</strong>x<br />

d'intérêt<br />

USA<br />

masse<br />

monétai<br />

-re USA<br />

masse<br />

mon.<br />

US<br />

ajustée<br />

à<br />

l'indice<br />

du RU<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

T<strong>au</strong>x<br />

d'intérêt<br />

synthéti<br />

-que<br />

USA,<br />

RU, Fce<br />

1873 3 58,3 185 7 0,2916 28,3<br />

1874 3 58,3 168,2 6,7 0,297 28,8<br />

1875 3 58,3 159,4 6,2 0,3096 30,1<br />

1876 3 58,3 160,8 6,5 0,3024 29,4<br />

1877 3 58,3 161,2 6 0,33 32,1<br />

1878 3 58,3 151,5 6 0,316 30,7<br />

1879 3 58,3 142,4 5,6 0,3486 33,9<br />

1880 3 58,3 3,5 149,3 5,3 0,4263 41,4 3,7<br />

1881 3 58,3 3,5 166,8 5 0,5124 49,8 3,7<br />

1882 3 58,3 3,5 176,9 5 0,526 51,1 3,7<br />

1883 3 58,3 3,5 189,5 5 0,56 54,4 3,7<br />

1884 3 58,3 3,5 189,6 5 0,588 57,1 3,7<br />

1885 3 58,3 3,5 184,3 4,8 0,6027 58,5 3,7<br />

1886 3 58,3 3,5 180,6 4,5 0,651 63,2 3,6<br />

1887 3 58,3 3,5 176,1 4,6 0,6951 67,5 3,6<br />

1888 3 58,3 3,5 173,3 4,5 0,68 66,0 3,6<br />

1889 3 68,0 3,5 186,2 4,4 0,72 69,9 3,6<br />

1890 2,5 68,0 3 198,1 4,6 0,8232 80,0 3,3<br />

1891 2,5 68,0 3 199,8 4,7 0,8568 83,2 3,3<br />

1892 2,5 68,0 3 204,0 4,6 0,886 86,1 3,3<br />

1893 2,5 68,0 3 223,1 4,7 0,8946 86,9 3,3<br />

1894 2,5 77,7 3 225,1 4,4 0,856 83,1 3,2<br />

1895 2,5 77,7 2,5 228,4 4,3 0,886 86,1 2,9<br />

1896 2,5 77,7 2,5 233,5 4,3 0,87 84,5 2,9<br />

1897 2,5 77,7 2,5 238,7 4,2 0,9744 94,6 2,9<br />

1898 2,5 87,4 2,5 239,2 3,9 1,1046 107,3 2,8<br />

1899 2,5 87,4 3 247,4 4 1,2789 124,2 3,2<br />

1900 2,5 87,4 3 261,2 4,1 1,386 134,6 3,2<br />

1901 2,5 87,4 3 266,5 4,5 1,5708 152,6 3,4<br />

1902 2,5 87,4 3 269,5 4 1,7157 166,6 3,2<br />

1903 3 87,4 3 279,1 4,1 1,8228 177,0 3,4<br />

1904 3 87,4 3 277,3 4,2 1,9404 188,5 3,4<br />

1905 3 87,4 3 285,4 4 2,1504 208,9 3,4<br />

1906 3 97,1 3 301,7 4,1 2,3268 226,0 3,4<br />

1907 3 97,1 3,5 310,8 4,4 2,436 236,6 3,8<br />

1908 3 97,1 3,5 314,2 4,6 2,4024 233,3 3,8<br />

1909 3 97,1 3,5 328,9 4,3 2,536 246,3 3,7<br />

1910 3 97,1 4 336,6 4,3 2,8014 272,1 4,0<br />

1911 3 106,8 4 339,5 4,3 2,9652 288,0 4,0<br />

1912 3,5 106,8 4 344,7 4,3 3,1773 308,6 4,1<br />

1913 3,5 116,6 4 366,8 4,5 3,3033 320,8 4,1<br />

1914 3,5 126,3 4 474,3 4,5 3,278 318,4 4,1<br />

11770000


Données monétaires du Portugal<br />

entre 1973 <strong>et</strong> 1995:<br />

année masse<br />

monétaire<br />

t.<br />

d'intérêt<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

t<strong>au</strong>x<br />

de<br />

change<br />

long<br />

inflation épargne<br />

M1 M3 réelle monétaire<br />

1973 5,5 25 9 890<br />

1974 25 28 550<br />

1975 26 20 300<br />

1976 256 9,7 30 18 500<br />

1977 262 10,8 38 27 2% 930<br />

1978 299 16,2 44 23 14% 1290<br />

1979 380 16,7 49 23 27% 1340<br />

1980 467 16,7 50 17 23% 1480<br />

1981 511 16,7 62 20 9% 1400<br />

1982 595 16,8 79 23 16% 1070<br />

1983 643 19,2 111 25 8% 920<br />

1984 745 21,5 146 29 16% 1110<br />

1985 941 20,7 170 19 26% 1270<br />

1986 1286 15,5 150 12 37% 1230<br />

1987 1543 15 141 9 20% 1420<br />

1988 1863 13,9 144 10 21% 1370<br />

1989 2110 15,6 157 13 13% 1490<br />

1990 2216 18,6 143 13 5% 1470<br />

1991 2553 18,3 144 11 15% 1400<br />

1992 3028 15,4 135 9 19% 1100<br />

1993 3616 12,4 161 7 19% 1250<br />

1994 3856 10,8 166 5 7% 1350<br />

1995 4277 10,3 151 4 11% 1500<br />

masse monétaire M1: données obtenues sur le site<br />

www.fgn.unisg.ch/eumacro/macrodata/macroeconomic-time-series.html (milliards<br />

d'escuedos); t<strong>au</strong>x d'intérêt (longs?): site eumacro/macrodata (même site que pour<br />

la masse monétaire); t<strong>au</strong>x de change: d'après le site eumacro/macrodata (même<br />

site que pour la masse monétaire), nombre d'escuesdos obtenus contre un dollar<br />

Américain; épargne: site eumacro/macrodata (même site que pour la masse<br />

monétaire), en milliards d'escuedos - <strong>au</strong>x prix de 1990; inflation des prix: site<br />

eumacro/macrodata (même site que pour la masse monétaire)<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11770011


Données monétaires du Danemark entre 1973 <strong>et</strong> 1995:<br />

année Masse<br />

monétaire<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

t. d'intérêt t<strong>au</strong>x de<br />

change<br />

long<br />

TToomee IIVV I<br />

Inflation Epargn<br />

e<br />

M1 M3 Réelle monétaire<br />

1973 37 11,1 6 9 82<br />

1974 38 14,6 6,1 15 3% 79<br />

1975 48 13,1 5,7 10 26% 90<br />

1976 50 13,2 6 9 4% 87<br />

1977 54 13,4 6 11 8% 88<br />

1978 62 14,5 5,5 10 15% 89<br />

1979 68 15,8 5,3 10 10% 84<br />

1980 73 17,7 5,6 12 7% 84<br />

1981 84 18,9 7,1 12 15% 87<br />

1982 88 20,4 8,3 10 5% 104<br />

1983 109 14,5 9,1 7 24% 92<br />

1984 124 14 10,4 6 14% 82<br />

1985 151 11,3 10,6 5 22% 68<br />

1986 162 9,9 8,1 4 7% 50<br />

1987 182 11,1 6,8 4 12% 61<br />

1988 217 9,8 6,7 5 19% 70<br />

1989 212 9,8 7,3 5 -2% 89<br />

1990 229 10,7 6,2 3 8% 114<br />

1991 254 9,6 6,4 2 11% 121<br />

1992 251 9,5 6 2 -1% 121<br />

1993 283 7,1 6,5 1 13% 111<br />

1994 279 7,4 6,4 2 -1% 111<br />

1995 292 7,6 5,6 2 5% 119<br />

masse monétaire M1: données obtenues sur le site<br />

www.fgn.unisg.ch/eumacro/macrodata/macroeconomic-time-series.html<br />

(milliards de Couronnes Danoises); t<strong>au</strong>x d'intérêt (longs?): site<br />

eumacro/macrodata (même site que pour la masse monétaire); t<strong>au</strong>x de change:<br />

d'après le site eumacro/macrodata (même site que pour la masse monétaire),<br />

nombre de Couronnes Danoises obtenues contre un dollar Américain; épargne:<br />

site eumacro/macrodata (même site que pour la masse monétaire), en milliards<br />

de Couronnes Danoises – <strong>au</strong>x prix de 1990; inflation des prix: site<br />

eumacro/macrodata (même site que pour la masse monétaire)<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11770022


Données monétaires de la Finlande entre 1973 <strong>et</strong> 1995:<br />

année masse<br />

monétaire<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

t. d'intérêt t<strong>au</strong>x de<br />

change<br />

long<br />

TToomee IIVV I<br />

Inflation épargn<br />

e<br />

M1 M2 Réelle monétaire<br />

1973 5,7 3,8 11 62<br />

1974 6,8 3,8 17 19% 74<br />

1975 9,3 3,7 18 37% 56<br />

1976 9,2 3,9 14 -1% 45<br />

1977 9,5 4 13 3% 47<br />

1978 11,1 4,1 8 17% 58<br />

1979 13,6 3,9 8 23% 70<br />

1980 14,5 3,7 12 7% 74<br />

1981 16,7 4,3 12 15% 69<br />

1982 19,5 4,8 10 17% 72<br />

1983 21,1 5,6 8 8% 77<br />

1984 24,8 6 7 18% 77<br />

1985 27,7 6,2 6 12% 73<br />

1986 27,9 5,1 3 1% 71<br />

1987 30,5 4,4 4 9% 83<br />

1988 36,1 4,2 5 18% 76<br />

1989 41,5 4,3 7 15% 85<br />

1990 44,5 3,8 6 7% 73<br />

1991 129,7 4 4 191% 61<br />

1992 133,6 4,5 3 3% 72<br />

1993 140,2 5,7 2 5% 78<br />

1994 152,7 5,2 1 9% 83<br />

1995 173,7 4,4 1 14% 92<br />

masse monétaire M1: données obtenues sur le site<br />

www.fgn.unisg.ch/eumacro/macrodata/macroeconomic-time-series.html<br />

(milliards de Marks Finlandais); t<strong>au</strong>x d'intérêt (longs?): site eumacro/macrodata<br />

(même site que pour la masse monétaire); t<strong>au</strong>x de change: d'après le site<br />

eumacro/macrodata (même site que pour la masse monétaire), nombre de Marks<br />

Finlandais obtenus contre un dollar Américain; épargne: site eumacro/macrodata<br />

(même site que pour la masse monétaire), en milliards de Marks Finlandais - <strong>au</strong>x<br />

prix de 1990; inflation des prix: site eumacro/macrodata (même site que pour la<br />

masse monétaire)<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11770033


Données monétaires de la Suède entre 1973 <strong>et</strong> 1995:<br />

année masse<br />

monétaire<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

t. d'intérêt t<strong>au</strong>x de<br />

change<br />

TToomee IIVV I<br />

long<br />

Inflation épargn<br />

e<br />

M1 M3 Réelle monétaire<br />

1973 143 7,4 4,4 7 230<br />

1974 156 7,8 4,4 10 9% 240<br />

1975 176 8,8 4,1 10 13% 250<br />

1976 185 9,3 4,4 10 5% 170<br />

1977 202 9,7 4,5 11 9% 130<br />

1978 238 10,1 4,5 10 18% 150<br />

1979 278 10,5 4,3 7 17% 160<br />

1980 307 11,7 4,2 14 10% 180<br />

1981 349 13,5 5,1 12 14% 160<br />

1982 376 13 6,3 9 8% 140<br />

1983 403 12,3 7,7 9 7% 140<br />

1984 432 12,3 8,3 8 7% 150<br />

1985 429 13,1 8,6 7 -1% 150<br />

1986 474 10,3 7,1 4 10% 130<br />

1987 494 11,7 6,3 4 4% 100<br />

1988 520 11,3 6,1 6 5% 120<br />

1989 572 11,2 6,4 6 10% 110<br />

1990 636 13,1 5,9 10 11% 130<br />

1991 662 10,7 6 9 4% 160<br />

1992 683 10 5,8 2 3% 190<br />

1993 710 8,5 7,8 5 4% 200<br />

1994 712 9,4 7,7 2 0% 220<br />

1995 732 7,1 3 3% 240<br />

masse monétaire M1: données obtenues sur le site<br />

www.fgn.unisg.ch/eumacro/macrodata/macroeconomic-time-series.html<br />

(milliards de Couronnes Suédoises); t<strong>au</strong>x d'intérêt (longs?): site<br />

eumacro/macrodata (même site que pour la masse monétaire); t<strong>au</strong>x de change:<br />

d'après le site eumacro/macrodata (même site que pour la masse monétaire),<br />

nombre de Couronnes Suédoises obtenues contre un dollar Américain; épargne:<br />

site eumacro/macrodata (même site que pour la masse monétaire), en milliards<br />

de Couronnes Suédoises - <strong>au</strong>x prix de 1990; inflation des prix: site<br />

eumacro/macrodata (même site que pour la masse monétaire)<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11770044


Données monétaires de l'Autriche entre 1973 <strong>et</strong> 1995:<br />

année masse<br />

monétaire<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

t. d'intérêt t<strong>au</strong>x de<br />

change<br />

long<br />

TToomee IIVV I<br />

Inflation épargn<br />

e<br />

M1 M3 Réelle monétaire<br />

1973 95 8,2 19,6 7 250<br />

1974 101 9,7 18,7 10 6% 260<br />

1975 115 9,6 17,4 9 14% 250<br />

1976 125 8,7 17,9 7 9% 280<br />

1977 126 8,7 16,5 5 1% 270<br />

1978 137 8,2 14,5 4 9% 290<br />

1979 124 8 13,4 4 -9% 300<br />

1980 144 9,2 12,9 6 16% 290<br />

1981 140 10,6 15,9 7 -3% 270<br />

1982 151 9,9 17,1 5 8% 290<br />

1983 167 8,2 18 3 11% 280<br />

1984 172 8 20 6 3% 270<br />

1985 177 7,8 20,7 3 3% 270<br />

1986 189 7,3 15,3 2 7% 300<br />

1987 208 6,9 12,6 1 10% 320<br />

1988 227 6,7 12,3 2 9% 310<br />

1989 230 7,1 13,2 3 1% 340<br />

1990 242 8,7 11,4 3 5% 340<br />

1991 260 8,6 11,7 3 7% 370<br />

1992 277 8,3 11 4 7% 330<br />

1993 335 6,6 11,6 4 21% 340<br />

1994 356 6,7 11,4 3 6% 370<br />

1995 409 6,5 10,1 2 15% 370<br />

masse monétaire M1: données obtenues sur le site<br />

www.fgn.unisg.ch/eumacro/macrodata/macroeconomic-time-series.html<br />

(milliards de Schillings); t<strong>au</strong>x d'intérêt (longs?): site eumacro/macrodata (même<br />

site que pour la masse monétaire); t<strong>au</strong>x de change: d'après le site<br />

eumacro/macrodata (même site que pour la masse monétaire), nombre de<br />

Shillings obtenus contre un dollar Américain; épargne: site eumacro/macrodata<br />

(même site que pour la masse monétaire), en milliards de Schillings - <strong>au</strong>x prix de<br />

1990; inflation des prix: site eumacro/macrodata (même site que pour la masse<br />

monétaire)<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11770055


D<strong>et</strong>te publique. R-U.<br />

R. Uni<br />

1880 58<br />

1881 60<br />

1882 59<br />

1883 49<br />

1884 50<br />

1885 52<br />

1886 50<br />

1887 48<br />

1888 47<br />

1889 47<br />

1890 47<br />

1891 47<br />

1982 46<br />

1893 47<br />

1894 45<br />

1895 43<br />

1896 41<br />

1897 41<br />

1898 40<br />

1899 38<br />

1900 39<br />

1901 40<br />

1902 41<br />

1903 41<br />

1904 40<br />

1905 39<br />

1906 38<br />

1907 38<br />

1908 38<br />

1909 38<br />

1910 36<br />

1911 34<br />

1912 34<br />

1913 33<br />

1914 32<br />

Données obtenues par approximation visuelle d'après le graphique 1.<br />

Ratios d<strong>et</strong>te/PIB en Europe 1880-1914, p. 532 de l'article "D<strong>et</strong>tes<br />

publiques <strong>et</strong> stabilité monétaire en Europe. Les leçons de l'étalon or", M.<br />

FLANDREAU, J. LE CACHEUX, Revue économique - Vol. 48, N° 3, mai<br />

1997, p. 529-538<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11770066


L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

D<strong>et</strong>te publique : Premier Cercle<br />

Belgique Hollande France Moyenne 1er cercle<br />

(Fce + Bénélux)<br />

1880 32 96 80<br />

1881 33 96 80,25<br />

1882 35 90 76,25<br />

1883 38 97 82,25<br />

1884 39 82 106 87,8<br />

1885 40 88 111 92,2<br />

1886 47 100 112 96,6<br />

1887 45 98 114 97<br />

1888 42 99 113 96<br />

1889 42 92 109 92,2<br />

1890 41 93 102 88<br />

1891 44 93 102 88,6<br />

1892 47 93 105 91<br />

1893 49 94 107 92,8<br />

1894 50 92 71<br />

1895 51 90 110 94,2<br />

1896 50 88 69<br />

1897 49 88 68,5<br />

1898 52 86 96 85,2<br />

1899 50 85 95 84<br />

1900 48 85 94 83<br />

1901 49 82 99 85,6<br />

1902 50 78 98 84,4<br />

1903 51 80 92 81,4<br />

1904 50 72 93 80,2<br />

1905 49 68 93 79,2<br />

1906 47 65 88 75,2<br />

1907 48 64 82 71,6<br />

1908 49 62 85 73,2<br />

1909 51 61 85 73,4<br />

1910 50 60 84 72,4<br />

1911 48 52 50<br />

1912 47 51 69 61<br />

1913 47 50 69 60,8<br />

1914<br />

Données obtenues par approximation visuelle d'après le graphique 1.<br />

Ratios d<strong>et</strong>te/PIB en Europe 1880-1914, p. 532 de l'article "D<strong>et</strong>tes<br />

publiques <strong>et</strong> stabilité monétaire en Europe. Les leçons de l'étalon or", M.<br />

FLANDREAU, J. LE CACHEUX, Revue économique - Vol. 48, N° 3, mai<br />

1997, p. 529-538<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11770077


L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

D<strong>et</strong>te publique : pays scandinaves<br />

Suède Norvège Danemark Suisse Moyenne p.<br />

Scandinaves<br />

1880 32 23 27,5<br />

1881 33 22 27,5<br />

1882 35 22 28,5<br />

1883 38 38<br />

1884 39 82 22 47,7<br />

1885 40 88 64<br />

1886 47 100 73,5<br />

1887 45 98 22 55<br />

1888 42 99 21 54<br />

1889 42 92 20 51,3<br />

1890 41 93 19 51<br />

1891 44 93 18 51,7<br />

1982 47 93 18 52,7<br />

1893 49 94 17 53,3<br />

1894 50 92 20 54<br />

1895 51 90 19 53,3<br />

1896 50 88 18 52<br />

1897 49 88 19 52<br />

1898 52 86 18 52<br />

1899 50 85 18 51<br />

1900 48 85 18 3 50,3<br />

1901 49 82 19 3 50<br />

1902 50 78 18 3 48,7<br />

1903 51 80 18 3 49,7<br />

1904 50 72 18 3 46,7<br />

1905 49 68 17 2 44,7<br />

1906 47 65 18 2 43,3<br />

1907 48 64 17 2 43<br />

1908 49 62 17 2 42,7<br />

1909 51 61 19 2 43,7<br />

1910 50 60 20 2 43,3<br />

1911 48 52 19 39,7<br />

1912 47 51 18 38,7<br />

1913 47 50 18 38,3<br />

1914<br />

Données obtenues par approximation visuelle d'après le graphique 1.<br />

Ratios d<strong>et</strong>te/PIB en Europe 1880-1914, p. 532 de l'article "D<strong>et</strong>tes<br />

publiques <strong>et</strong> stabilité monétaire en Europe. Les leçons de l'étalon or", M.<br />

FLANDREAU, J. LE CACHEUX, Revue économique - Vol. 48, N° 3, mai<br />

1997, p. 529-538<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11770088


L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

D<strong>et</strong>te publique : périphérie méditerranéenne<br />

Espagne Portugal Grèce Moyenne p. périph. Méditerranée<br />

1880 148 82 121,6<br />

1881 140 80 68 102,3<br />

1882 64 81 108 81,4<br />

1883 61 82 69,4<br />

1884 60 79 125 84<br />

1885 62 82 93 76,6<br />

1886 70 80 71 73,1<br />

1887 71 80 130 90,4<br />

1888 72 78 122 88<br />

1889 75 78 115 87,3<br />

1890 76 79 130 92,3<br />

1891 72 86 132 93,1<br />

1982 80 85 135 97,1<br />

1893 88 136 112<br />

1894 85 162 123,5<br />

1895 80 136 108<br />

1896 69 79 151 95,3<br />

1897 98 86 93,2<br />

1898 88 84 122 96,6<br />

1899 88 78 145 101,4<br />

1900 90 80 152 104,9<br />

1901 91 88 139 103,9<br />

1902 88 87 150 105,4<br />

1903 83 72 138 95,6<br />

1904 82 72 139 95,4<br />

1905 81 76 79<br />

1906 80 76 137 95,1<br />

1907 79 72 122 89,3<br />

1908 80 71 128 91,1<br />

1909 78 70 118 87,1<br />

1910 83 73 130 93,6<br />

1911 80 75 95 82,9<br />

1912 79 74 98 83,0<br />

1913 78 73 76<br />

1914<br />

Données obtenues par approximation visuelle d'après le graphique 1.<br />

Ratios d<strong>et</strong>te/PIB en Europe 1880-1914, p. 532 de l'article "D<strong>et</strong>tes<br />

publiques <strong>et</strong> stabilité monétaire en Europe. Les leçons de l'étalon or", M.<br />

FLANDREAU, J. LE CACHEUX, Revue économique - Vol. 48, N° 3, mai<br />

1997, p. 529-538<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11770099


D<strong>et</strong>te publique : R-U. + Premier Cercle. Dans l’optique<br />

de la puis<strong>sa</strong>nce<br />

Roy<strong>au</strong>me<br />

Uni<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

1er cercle Roy<strong>au</strong>me<br />

Uni & 1er<br />

cercle<br />

TToomee IIVV I<br />

RU & 1er cercle - Optique<br />

Puis<strong>sa</strong>nce<br />

1880 58 80 70,6 68,4<br />

1881 60 80,25 71,6 69,5<br />

1882 59 76,25 68,9 67,1<br />

1883 49 82,25 68 64,6<br />

1884 50 87,8 73,6 69,9<br />

1885 52 92,2 77,1 73,2<br />

1886 50 96,6 79,1 74,5<br />

1887 48 97 78,6 73,8<br />

1888 47 96 77,6 72,8<br />

1889 47 92,2 75,3 70,8<br />

1890 47 88 72,6 68,6<br />

1891 47 88,6 73,0 68,9<br />

1982 46 91 74,1 69,7<br />

1893 47 92,8 75,6 71,1<br />

1894 45<br />

1895 43 94,2 75,0 69,9<br />

1896 41<br />

1897 41<br />

1898 40 85,2 68,3 63,8<br />

1899 38 84 66,8 62,2<br />

1900 39 83 66,5 62,2<br />

1901 40 85,6 68,5 64,0<br />

1902 41 84,4 68,1 63,8<br />

1903 41 81,4 66,3 62,3<br />

1904 40 80,2 65,1 61,2<br />

1905 39 79,2 64,1 60,2<br />

1906 38 75,2 61,3 57,6<br />

1907 38 71,6 59,0 55,7<br />

1908 38 73,2 60,0 56,5<br />

1909 38 73,4 60,1 56,6<br />

1910 36 72,4 58,8 55,2<br />

1911 34<br />

1912 34 61 50,9 48,2<br />

1913 33 60,8 50,4 47,6<br />

1914 32<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11771100


D<strong>et</strong>te publique : Roy<strong>au</strong>me-Uni, premier cercle, <strong>et</strong><br />

Scandinavie. Dans l’optique de la puis<strong>sa</strong>nce<br />

Roy<strong>au</strong>me<br />

Uni<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

1er cercle Scandinav<br />

ie<br />

TToomee IIVV I<br />

RU, 1er<br />

cercle &<br />

Scand.<br />

RU, 1er cercle &<br />

Scand. – Optique<br />

Puis<strong>sa</strong>nce<br />

1880 58 80 27,5 61,0 62,2<br />

1881 60 80,25 27,5 61,8 63,2<br />

1882 59 76,25 28,5 59,9 61,3<br />

1883 49 82,25 38 64,3 62,5<br />

1884 50 87,8 47,7 66,6 65,6<br />

1885 52 92,2 64 74,5 71,9<br />

1886 50 96,6 73,5 78,0 74,4<br />

1887 48 97 55 72,2 70,2<br />

1888 47 96 54 71,2 69,2<br />

1889 47 92,2 51,3 68,7 67,1<br />

1890 47 88 51 66,7 65,2<br />

1891 47 88,6 51,7 67,2 65,6<br />

1982 46 91 52,7 68,3 66,4<br />

1893 47 92,8 53,3 69,5 67,7<br />

1894 45 54<br />

1895 43 94,2 53,3 69,1 66,8<br />

1896 41 52<br />

1897 41 52<br />

1898 40 85,2 52 63,8 61,5<br />

1899 38 84 51 62,5 60,1<br />

1900 39 83 50,3 62,1 59,9<br />

1901 40 85,6 50 63,5 61,3<br />

1902 41 84,4 48,7 62,8 60,9<br />

1903 41 81,4 49,7 61,7 59,9<br />

1904 40 80,2 46,7 60,1 58,4<br />

1905 39 79,2 44,7 58,8 57,2<br />

1906 38 75,2 43,3 56,4 54,8<br />

1907 38 71,6 43 54,6 53,3<br />

1908 38 73,2 42,7 55,3 53,9<br />

1909 38 73,4 43,7 55,6 54,2<br />

1910 36 72,4 43,3 54,5 52,9<br />

1911 34 39,7<br />

1912 34 61 38,7 47,6 46,4<br />

1913 33 60,8 38,3 47,1 45,8<br />

1914 32<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11771111


D<strong>et</strong>te publique : pour R-U., premier cercle, Scandinavie <strong>et</strong><br />

périphérie méditerranéenne. Dans les optiques : classique,<br />

de la puis<strong>sa</strong>nce, <strong>et</strong> de la dépendance<br />

Roy<strong>au</strong><br />

me Uni<br />

1er<br />

cercle<br />

Scandinav<br />

ie<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

Périphérie<br />

Méditerra<br />

néenne<br />

RU, 1er<br />

cercle &<br />

Scand. &<br />

périph.<br />

Méd.<br />

RU, 1er<br />

cercle &<br />

Scand. &<br />

périph.<br />

Méd. -<br />

optique<br />

puis<strong>sa</strong>nce<br />

RU, 1er<br />

cercle &<br />

Scand. &<br />

périph.<br />

Méd. -<br />

optique<br />

dépendan<br />

ce<br />

1880 58 80 27,5 121,6 74,2 67,3 81,8<br />

1881 60 80,25 27,5 102,3 73,1 69,0 78,5<br />

1882 59 76,25 28,5 81,4 65,9 64,3 68,2<br />

1883 49 82,25 38 69,4 65,5 60,4 66,9<br />

1884 50 87,8 47,7 84,0 70,8 68,0 73,2<br />

1885 52 92,2 64 76,6 75,0 72,6 76,3<br />

1886 50 96,6 73,5 73,1 76,7 74,2 77,4<br />

1887 48 97 55 90,4 76,6 72,8 79,7<br />

1888 47 96 54 88,0 75,2 71,6 78,1<br />

1889 47 92,2 51,3 87,3 73,2 69,7 76,2<br />

1890 47 88 51 92,3 72,9 68,7 76,9<br />

1891 47 88,6 51,7 83,1 71,0 67,9 73,6<br />

1892 46 91 52,7 97,1 75,2 70,4 79,9<br />

1893 47 92,8 53,3 112,0 76,1 71,2 81,3<br />

1894 45 54 123,5<br />

1895 43 94,2 53,3 108,0 75,1 70,0 80,1<br />

1896 41 52 95,3<br />

1897 41 52 93,2<br />

1898 40 85,2 52 96,6 71,7 66,1 77,2<br />

1899 38 84 51 101,4 71,9 65,4 78,3<br />

1900 39 83 50,3 104,9 72,4 65,7 79,4<br />

1901 40 85,6 50 103,9 73,2 66,8 79,7<br />

1902 41 84,4 48,7 105,4 73,1 66,7 79,8<br />

1903 41 81,4 49,7 95,6 69,9 64,5 75,4<br />

1904 40 80,2 46,7 95,4 68,6 63,2 74,2<br />

1905 39 79,2 44,7 79,0 62,6 57,1 65,5<br />

1906 38 75,2 43,3 95,1 65,7 60,1 71,7<br />

1907 38 71,6 43 89,3 63,0 57,9 68,4<br />

1908 38 73,2 42,7 91,1 63,9 58,7 69,5<br />

1909 38 73,4 43,7 87,1 63,2 58,4 68,2<br />

1910 36 72,4 43,3 93,6 64,0 58,2 70,1<br />

1911 34 39,7 82,9<br />

1912 34 61 38,7 83,0 56,1 51,1 61,6<br />

1913 33 60,8 38,3 76,0 52,4 46,9 56,5<br />

1914 32<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11771122


Données monétaires du Japon entre 1945 <strong>et</strong> 1999<br />

année Masse<br />

monétaire<br />

inflation Epargne<br />

M1 M3 réelle Monétaire<br />

1945 0<br />

1946 513 0,1<br />

1947 0,1<br />

1948 0,6 88 0,1<br />

1949 0,7 31 17 0,1<br />

1950 0,8 -7 14 0,2<br />

1951 1 18 25 0,2<br />

1952 1,3 4 30 0,3<br />

1953 1,9 6 46 0,4<br />

1954 2 8 5 0,5<br />

1955 2,3 -2 15 0,5<br />

1956 2,7 0 17 0,7<br />

1957 2,8 4 4 0,8<br />

1958 3,2 0 14 0,9<br />

1959 3,7 0 16 1<br />

1960 4,1 4 11 1,1<br />

1961 4,9 5 20 1,3<br />

1962 5,7 8 16 1,5<br />

1963 7,7 6 35 1,8<br />

1964 8,7 4 13 2,2<br />

1965 10,3 8 18 2,7<br />

1966 11,7 5 14 3,3<br />

1967 13,4 2 15 4,1<br />

1968 15,2 6 13 5,1<br />

1969 18,3 4 20 6,3<br />

1970 21,4 17 7,7<br />

1971 27,7 5 29 10<br />

1972 34,5 5 25 12,3<br />

1973 40,3 12 17 15,4<br />

1974 45 24 12 19,4<br />

1975 49,9 11 11 24,6<br />

1976 56,2 10 13 30,5<br />

1977 60,8 9 8 37,7<br />

1978 68,9 4 13 45<br />

1979 71 4 3 51,9<br />

1980 69,6 7 -2 62<br />

1981 76,5 6 10 69,6<br />

1982 80,9 2 6 78,1<br />

1983 80,8 2 0 86,3<br />

1984 86,4 2 7 94<br />

1985 89 2 3 103<br />

1986 98,2 1 10 110<br />

1987 103 0 5 117<br />

1988 112 0 9 126<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11771133


1989<br />

1990<br />

1991<br />

1992<br />

1993<br />

1994<br />

1995<br />

1996<br />

1997<br />

1998<br />

1999<br />

Sources: "International Historical Statistics - Africa, Asia and Oceania -<br />

1750-1988", Second Revised Edition, 1993, B. R. MITCHELL, Epargne,<br />

"Savings Bank Deposits", p. 847 <strong>et</strong> 849. En millions de millions de yens.<br />

Masse monétaire M1, p. 861. En millions de millions de yens. Inflation<br />

réelle, calculée d'après l'évolution des "Consumer Price Indices", p. 936 <strong>et</strong><br />

938. Inflation monétaire, calculée d'après l'évolution de la masse<br />

monétaire M1.<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11771144


L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

masse monétaire, Europe des 8 complémentaires<br />

Ann Espagn Irlande Grèce Portuga Dan. Finland Suède Autrich Total<br />

ée e<br />

l<br />

e<br />

e<br />

23 1 3 6 1 33 5<br />

26 1 3 6 2 35 5<br />

32 2 4 8 3 43 7<br />

76 33 1 4 9 8 2 42 7 106<br />

77 35 2 5 7 9 2 45 8 113<br />

78 40 2 6 7 11 3 53 9 131<br />

79 50 3 7 8 13 3 65 9 158<br />

80 53 3 7 9 13 4 73 11 173<br />

81 47 3 6 8 12 4 68 9 157<br />

82 44 3 6 8 11 4 60 9 145<br />

83 34 2 5 6 12 4 52 9 124<br />

84 33 2 5 5 12 4 52 9 122<br />

85 36 2 5 6 14 4 50 9 126<br />

86 54 3 6 9 20 5 67 12 176<br />

87 71 4 7 11 27 7 78 17 222<br />

88 91 4 8 13 32 9 85 18 260<br />

89 109 4 8 13 29 10 89 17 279<br />

90 147 5 11 15 37 12 108 21 356<br />

91 159 5 11 18 40 32 110 22 397<br />

92 160 5 11 22 42 30 118 25 413<br />

93 128 6 11 22 44 25 91 29 356<br />

94 131 6 13 23 44 29 92 31 369<br />

95 144 8 15 28 52 39 103 40 429<br />

96 154 9 16 34 55 44 122 41 475<br />

97 154 12 18 32 52 40 107 37 452<br />

98 152 13 15 32 54 39 105<br />

99<br />

000<br />

001<br />

002<br />

003<br />

004<br />

005<br />

192 53 42<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11771155


Evolution annuelle des masses monétaires (en %)<br />

Années USA USA + Euro.7 USA + Euro.15 + Japon<br />

1977 10% 12 13<br />

1978 10 21 26<br />

1979 10 15 12<br />

1980 5 6 4<br />

1981 5 -7 -4<br />

1982 7 2 -1<br />

1983 8 4 2<br />

1984 9 3 3<br />

1985 13 9 7<br />

1986 18 27 35<br />

1987 0 11 15<br />

1988 5 6 12<br />

1989 1 1 0<br />

1990 5 17 13<br />

1991 9 4 8<br />

1992 12 10 9<br />

1993 10 3 6<br />

1994 0 3 9<br />

1995 -1 7 13<br />

1996 1 2 -1<br />

1997 4 1 -1<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11771166


L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

Masse monétaire Américaine: 1917 à 2006<br />

Année M1<br />

1917<br />

1918 26,7<br />

1919 31<br />

1920 34,8<br />

1921 32,8<br />

1922 33,7<br />

1923 36,6<br />

1924 38,6<br />

1925 42<br />

1926 43,7<br />

1927 44,7<br />

1928 46,4<br />

1929 46,6<br />

1930 45,7<br />

1931 42,7<br />

1932 36<br />

1933 32,2<br />

1934 34,4<br />

1935 39,1<br />

1936 43,5<br />

1937 45,7<br />

1938 45,5<br />

1939 49,3<br />

1940 55,2<br />

1941 62,5<br />

1942 71,2<br />

1943 89,9<br />

1944 106,8<br />

1945 109,7<br />

1946 112,6<br />

1947 115,5<br />

1948 118,4<br />

1949 121,3<br />

1950 124,2<br />

1951 127,1<br />

1952 130<br />

1953 132,9<br />

1954 135,8<br />

1955 138,7<br />

1956 141<br />

1957 132<br />

1958 147<br />

1959 148<br />

1960 150<br />

1961 155<br />

1962 159<br />

1963 165<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11771177


1964 173<br />

1965 178<br />

1966 182<br />

1967 197<br />

1968 213<br />

1969 220<br />

1970 232<br />

1971 248<br />

1972 271<br />

1973 287<br />

1974 294<br />

1975 307<br />

1976 327<br />

1977 359<br />

1978 395<br />

1979 433<br />

1980 456<br />

1981 480<br />

1982 516<br />

1983 556<br />

1984 604<br />

1985 683<br />

1986 803<br />

1987 805<br />

1988 845<br />

1989 854<br />

1990 897<br />

1991 975<br />

1992 1090<br />

1993 1200<br />

1994 1202<br />

1995 1192<br />

1996 1209<br />

1997 1252<br />

1998 1296<br />

1999 1430<br />

2000<br />

2001<br />

2002<br />

2003<br />

2004<br />

2005<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11771188


Anné<br />

e<br />

masses monétaires: 1945 à 2006<br />

France Allemagne Roy<strong>au</strong>me Uni Italie<br />

en FF chge<br />

.<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

en $ en DM chge. en $ en £ chge<br />

.<br />

TToomee IIVV I<br />

en $ lires chge. en $<br />

1945<br />

1946<br />

1947<br />

1948 22 3,1 7 3,3 0,3 540<br />

1949 27 3,3 8 4,2 0,3 570<br />

1950 31 3,5 9 4,2 0,4 620<br />

1951 37 3,5 11 4,2 0,4 620<br />

1952 42 3,5 12 4,2 0,4 620<br />

1953 47 3,5 13 4,2 0,4 620<br />

1954 53 3,5 15 4,2 0,4 620<br />

1955 60 3,5 17 4,2 0,4 620<br />

1956 66 3,5 19 4,2 0,4 620<br />

1957 71 3,6 20 33 4,2 8 0,4 620<br />

1958 75 4,3 17 38 4,2 9 0,4 620<br />

1959 83 4,9 17 43 4,2 10 0,4 620<br />

1960 95 4,9 19 46 4,2 11 0,4 620<br />

1961 110 4,9 22 53 4 13 0,4 620<br />

1962 130 4,9 27 56 4 14 0,4 620<br />

1963 148 4,9 30 60 4 15 0,4 620<br />

1964 161 4,9 33 65 4 16 0,4 620<br />

1965 176 4,9 36 71 4 18 0,4 620<br />

1966 189 4,9 39 72 4 18 0,4 13500 620 22<br />

1967 198 4,9 40 79 4 20 0,4 15600 620 25<br />

1968 214 4,9 44 87 4 22 0,4 18000 620 29<br />

1969 210 5,2 40 92 3,9 24 4 0,4 10 21200 630 34<br />

1970 232 5,5 42 100 3,6 28 4,2 0,4 10 28000 630 44<br />

1971 260 5,5 47 113 3,5 32 4,4 0,4 11 33400 620 54<br />

1972 299 5 60 128 3,2 40 5,1 0,4 13 39400 580 68<br />

1973 328 4,5 73 131 2,7 49 5,6 0,4 14 47200 580 81<br />

1974 378 4,8 79 144 2,6 55 6,5 0,4 15 53100 650 82<br />

1975 425 4,3 99 165 2,5 66 7,2 0,5 16 61300 650 94<br />

1976 457 4,8 95 171 2,5 68 8 0,6 14 73900 830 89<br />

1977 508 4,9 104 191 2,3 83 9 0,6 16 89400 880 102<br />

1978 666 4,5 148 219 2 110 10,4 0,5 20 113800 850 134<br />

1979 751 4,2 179 226 1,8 126 11,6 0,5 25 139900 830 169<br />

1980 801 4,2 191 235 1,8 131 12,2 0,4 28 157300 860 183<br />

1981 900 5,4 167 231 2,3 100 12,6 0,5 25 173900 1140 153<br />

1982 985 6,6 149 248 2,4 103 13 0,6 23 203000 1350 150<br />

1983 1108 7,6 146 268 2,6 103 13,8 0,7 21 228000 1520 150<br />

1984 1219 8,7 140 284 2,9 98 14,6 0,8 19 256400 1760 146<br />

1985 1312 9 146 299 2,9 103 15,2 0,8 19 283300 1910 148<br />

1986 1407 6,9 204 323 2,2 147 16 0,7 24 315700 1490 212<br />

1987 1470 6 245 345 1,8 192 16,6 0,6 27 341100 1300 262<br />

1988 1530 6 255 386 1,8 214 18 0,6 32 366500 1300 282<br />

1989 1625 6,4 254 407 1,9 214 19 0,6 31 390700 1370 285<br />

1990 1690 5,4 313 518 1,6 324 19,5 0,6 35 421500 1200 351<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11771199


1991 1609 5,6 287 538 1,7 316 20,1 0,6 35 468600 1240 378<br />

1992 1607 5,3 303 600 1,6 375 20,6 0,6 36 475400 1230 387<br />

1993 1626 5,7 285 641 1,6 401 21,7 0,7 32 506900 1570 323<br />

1994 1671 5,5 304 703 1,6 439 23,3 0,7 36 527600 1610 328<br />

1995 1800 5 360 729 1,4 521 24,5 0,6 39 531000 1630 326<br />

1996 1815 5,1 356 805 1,5 537 26,2 0,6 41 557700 0,0006 335<br />

1997 1933 5,8 333 873 1,7 514 27,8 0,6 46 594600 0,0006 357<br />

1998 1993 6,5 307 931 2 466 29,4 0,6 49 726000 0,0005 363<br />

1999 2 0,6 885400 0,0005 443<br />

2000 0,0005<br />

2001<br />

2002<br />

2003<br />

2004<br />

2005<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11772200


L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

masses monétaires: 1945 à 2005<br />

Anné<br />

e<br />

Pays-Bas Belgique<br />

en g.<br />

1945<br />

1946<br />

1947<br />

chge. en $ en FB chge. en $<br />

1948 2,6 44<br />

1949 2,9 45<br />

1950 3,8 50<br />

1951 3,8 50<br />

1952 3,8 50<br />

1953 3,8 50<br />

1954 3,8 50<br />

1955 3,8 50<br />

1956 3,8 50<br />

1957 9 3,8 2 197 50 4<br />

1958 10 3,8 3 208 50 4<br />

1959 11 3,8 3 215 50 4<br />

1960 11 3,8 3 218 50 4<br />

1961 12 3,6 3 234 50 5<br />

1962 13 3,6 4 251 50 5<br />

1963 14 3,6 4 275 50 6<br />

1964 16 3,6 4 294 50 6<br />

1965 17 3,6 5 315 50 6<br />

1966 18 3,6 5 337 50 7<br />

1967 20 3,6 6 348 50 7<br />

1968 22 3,6 6 374 50 7<br />

1969 24 3,6 7 353 50 7<br />

1970 27 3,6 8 378 50 8<br />

1971 31 3,5 9 420 49 9<br />

1972 36 3,2 11 484 44 11<br />

1973 36 2,8 13 521 39 13<br />

1974 41 2,7 15 553 39 14<br />

1975 49 2,5 20 641 37 17<br />

1976 53 2,6 20 685 39 18<br />

1977 59 2,4 25 741 36 21<br />

1978 62 2,2 28 784 31 25<br />

1979 63 2 32 803 29 28<br />

1980 67 2 34 804 29 28<br />

1981 65 2,5 26 821 37 22<br />

1982 74 2,7 27 854 46 19<br />

1983 81 2,8 29 930 51 18<br />

1984 87 3,2 27 935 58 16<br />

1985 93 3,3 28 965 59 16<br />

1986 99 2,4 41 1042 45 23<br />

1987 104 2 52 1091 37 29<br />

1988 111 2 56 1152 37 31<br />

1989 119 2,1 57 1212 39 31<br />

1990 123 1,8 68 1223 33 37<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11772211


1991 129 1,9 68 1238 34 36<br />

1992 134 1,8 74 1226 32 38<br />

1993 149 1,9 78 1520 35 43<br />

1994 151 1,8 84 1543 33 47<br />

1995 171 1,6 107 1619 29 56<br />

1996 192 0,6 113 1686 0,032 54<br />

1997 207 0,5 110 1738 0,028 49<br />

1998 0,5 0,025<br />

1999 0,5 0,025<br />

2000 0,5 0,025<br />

2001<br />

2002<br />

2003<br />

2004<br />

2005<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11772222


L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

Masses monétaires: 1945 à 2005<br />

Anné Eur.<br />

USA Total<br />

e Des 7<br />

1945<br />

1946<br />

1947<br />

1948<br />

1949<br />

1950<br />

1951<br />

1952<br />

1953<br />

1954<br />

1955<br />

1956 141<br />

1957 132<br />

1958 147<br />

1959 148<br />

1960 150<br />

1961 155<br />

1962 159<br />

1963 165<br />

1964 173<br />

1965 178<br />

1966 182<br />

1967 197<br />

1968 213<br />

1969 121 220 341<br />

1970 139 232 371<br />

1971 162 248 410<br />

1972 203 271 474<br />

1973 243 287 530<br />

1974 260 294 554<br />

1975 312 307 619<br />

1976 305 327 632<br />

1977 349 359 708<br />

1978 465 395 860<br />

1979 557 433 990<br />

1980 594 456 1050<br />

1981 493 480 973<br />

1982 472 516 988<br />

1983 467 556 1023<br />

1984 447 604 1051<br />

1985 461 683 1144<br />

1986 651 803 1454<br />

1987 808 805 1613<br />

1988 870 845 1715<br />

1989 872 854 1726<br />

1990 1128 897 2025<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11772233


1991 1121 975 2096<br />

1992 1214 1090 2304<br />

1993 1163 1200 2363<br />

1994 1237 1202 2439<br />

1995 1408 1192 2600<br />

1996 1435 1209 2644<br />

1997 1408 1252 2660<br />

1998 1296<br />

1999 1430<br />

2000<br />

2001<br />

2002<br />

2003<br />

2004<br />

2005<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11772244


L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

Masses monétaires, 1973 à 2005<br />

Année Espagne Irlande Grèce<br />

pes. chge. $ Livres chge. $ drach. chge. $<br />

1973 1308 58 23 545 0,41 1 85 30 3<br />

1974 1533 58 26 593 0,43 1 102 30 3<br />

1975 1819 57 32 709 0,45 2 118 32 4<br />

1976 2219 67 33 828 0,56 1 145 37 4<br />

1977 2635 76 35 1014 0,57 2 169 37 5<br />

1978 3096 77 40 1295 0,52 2 207 37 6<br />

1979 3370 67 50 1404 0,49 3 242 37 7<br />

1980 3833 72 53 1606 0,49 3 283 43 7<br />

1981 4331 92 47 1667 0,62 3 346 55 6<br />

1982 4825 110 44 1769 0,7 3 420 67 6<br />

1983 4932 143 34 1975 0,8 2 479 88 5<br />

1984 5375 161 33 2163 0,92 2 571 113 5<br />

1985 6175 170 36 2200 0,95 2 669 138 5<br />

1986 7558 140 54 2290 0,74 3 804 140 6<br />

1987 8770 123 71 2540 0,67 4 963 135 7<br />

1988 10583 116 91 2723 0,66 4 1099 142 8<br />

1989 12901 118 109 3001 0,71 4 1356 162 8<br />

1990 14993 102 147 3220 0,6 5 1689 159 11<br />

1991 16486 104 159 3253 0,62 5 1919 182 11<br />

1992 16349 102 160 3098 0,59 5 2177 191 11<br />

1993 16297 127 128 3777 0,68 6 2424 229 11<br />

1994 17456 133 131 4221 0,67 6 3103 243 13<br />

1995 18019 125 144 5006 0,62 8 3526 232 15<br />

1996 19261 0 154 5639 1,59 9 3980 0 16<br />

1997 21976 0 154 7818 1,52 12 4624 0 18<br />

1998 25396 0 152 9842 1,28 13 5111 0 15<br />

1999 31964 0 192 1,28 0<br />

2000 0 1,28 0<br />

2001<br />

2002<br />

2003<br />

2004<br />

2005<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11772255


L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

Masses monétaires, 1973 à 2005<br />

Anné<br />

e<br />

Portugal Danemark Finlande<br />

esc. chge. $ Cour. chge. $ Mks.F. chge. $<br />

1973 25 37 6 6 5,7 3,8 2<br />

1974 25 38 6,1 6 6,8 3,8 2<br />

1975 26 48 5,7 8 9,3 3,7 3<br />

1976 256 30 9 50 6 8 9,2 3,9 2<br />

1977 262 38 7 54 6 9 9,5 4 2<br />

1978 299 44 7 62 5,5 11 11,1 4,1 3<br />

1979 380 49 8 68 5,3 13 13,6 3,9 3<br />

1980 467 50 9 73 5,6 13 14,5 3,7 4<br />

1981 511 62 8 84 7,1 12 16,7 4,3 4<br />

1982 595 79 8 88 8,3 11 19,5 4,8 4<br />

1983 643 111 6 109 9,1 12 21,1 5,6 4<br />

1984 745 146 5 124 10,4 12 24,8 6 4<br />

1985 941 170 6 151 10,6 14 27,7 6,2 4<br />

1986 1286 150 9 162 8,1 20 27,9 5,1 5<br />

1987 1543 141 11 182 6,8 27 30,5 4,4 7<br />

1988 1863 144 13 217 6,7 32 36,1 4,2 9<br />

1989 2110 157 13 212 7,3 29 41,5 4,3 10<br />

1990 2216 143 15 229 6,2 37 44,5 3,8 12<br />

1991 2553 144 18 254 6,4 40 130 4 32<br />

1992 3028 135 22 251 6 42 134 4,5 30<br />

1993 3616 161 22 283 6,5 44 140 5,7 25<br />

1994 3856 166 23 279 6,4 44 153 5,2 29<br />

1995 4277 151 28 292 5,6 52 174 4,4 39<br />

1996 4795 0 34 326 0,17 55 202 0,2 44<br />

1997 5415 0 32 344 0,15 52 213 0,2 40<br />

1998 6335 0 32 361 0,15 54 229 0,2 39<br />

1999 0 382 0,14 53 248 0,2 42<br />

2000<br />

2001<br />

2002<br />

2003<br />

2004<br />

2005<br />

0 0,13 0,2<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11772266


L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

Masses monétaires, 1973 à 2005<br />

Anné<br />

e<br />

Suède Autriche<br />

Cour. chge. $ Schil. chge. $<br />

1973 143 4,4 33 95 19,6 5<br />

1974 156 4,4 35 101 18,7 5<br />

1975 176 4,1 43 115 17,4 7<br />

1976 185 4,4 42 125 17,9 7<br />

1977 202 4,5 45 126 16,5 8<br />

1978 238 4,5 53 137 14,5 9<br />

1979 278 4,3 65 124 13,4 9<br />

1980 307 4,2 73 144 12,9 11<br />

1981 349 5,1 68 140 15,9 9<br />

1982 376 6,3 60 151 17,1 9<br />

1983 403 7,7 52 167 18 9<br />

1984 432 8,3 52 172 20 9<br />

1985 429 8,6 50 177 20,7 9<br />

1986 474 7,1 67 189 15,3 12<br />

1987 494 6,3 78 208 12,6 17<br />

1988 520 6,1 85 227 12,3 18<br />

1989 572 6,4 89 230 13,2 17<br />

1990 636 5,9 108 242 11,4 21<br />

1991 662 6 110 260 11,7 22<br />

1992 683 5,8 118 277 11 25<br />

1993 710 7,8 91 335 11,6 29<br />

1994 712 7,7 92 356 11,4 31<br />

1995 732 7,1 103 409 10,1 40<br />

1996 816 0,2 122 431 0,094 41<br />

1997 826 0,1 107 452 0,082 37<br />

1998 843 0,1 105 0,073<br />

1999 0,1 0,073<br />

2000<br />

2001<br />

2002<br />

2003<br />

2004<br />

2005<br />

0,1 0,073<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11772277


T<strong>au</strong>x d'intérêt Américains à long terme, 1945-2005<br />

Année t.<br />

int.<br />

1945<br />

1946 2,5<br />

1947 2,5<br />

1948 2,5<br />

1949 3<br />

1950 2,5<br />

1951 2,5<br />

1952 2,5<br />

1953 3<br />

1954 3<br />

1955 3<br />

1956 3<br />

1957 3,5<br />

1958 3,5<br />

1959 4<br />

1960 4,1<br />

1961 3,9<br />

1962 4<br />

1963 4<br />

1964 4,2<br />

1965 4,3<br />

1966 5<br />

1967 5,1<br />

1968 5,7<br />

1969 6,7<br />

1970 7,3<br />

1971 6,2<br />

1972 6,2<br />

1973 6,8<br />

1974 7,6<br />

1975 8<br />

1976 7,6<br />

1977 7,4<br />

1978 8,4<br />

1979 9,4<br />

1980 12<br />

1981 14<br />

1982 13<br />

1983 11<br />

1984 13<br />

1985 11<br />

1986 7,7<br />

1987 8,4<br />

1988 8,9<br />

1989 8,5<br />

1990 8,6<br />

1991 7,9<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11772288


1992 7<br />

1993 5,8<br />

1994 7,1<br />

1995 6,6<br />

1996 6,4<br />

1997 6,4<br />

1998 5,3<br />

1999 5,6<br />

2000<br />

2001<br />

2002<br />

2003<br />

2004<br />

2005<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11772299


Calcul du t<strong>au</strong>x d'intérêt relatif, Europe des 7<br />

Année R.U. France Allemagne Italie<br />

i M1 i M1 i M1 i M1<br />

1945 3<br />

1945 2,5<br />

1947 3<br />

1948 3 7<br />

1949 3,3 8<br />

1950 3,5 9<br />

1951 4 11<br />

1952 4 12<br />

1953 4 13<br />

1954 4 15<br />

1955 4 17<br />

1956 4,5 19<br />

1957 5 20 8<br />

1958 5 17 9<br />

1959 5 17 10<br />

1960 5,8 5,1 19 6,4 11 5<br />

1961 6,2 5,1 22 5,9 13 5,2<br />

1962 5,9 5 27 5,9 14 5,8<br />

1963 5,4 5 30 6,1 15 6,1<br />

1964 6 5,1 33 6,2 16 7,4<br />

1965 6,6 5,3 36 7,1 18 6,9<br />

1966 7 5,4 39 8,1 18 6,5 22<br />

1967 6,8 5,7 40 7 20 6,6 25<br />

1968 7,6 5,9 44 6,5 22 6,7 29<br />

1969 9 10 7,6 40 6,8 24 6,8 34<br />

1970 9,2 10 8,1 42 8,3 28 9,0 44<br />

1971 8,9 11 7,7 47 8 32 8,3 54<br />

1972 8,9 13 7,3 60 7,9 40 7,5 68<br />

1973 10,7 14 8,3 73 9,3 49 7,4 81<br />

1974 14,8 15 10,5 79 10,4 55 9,9 82<br />

1975 14,4 16 9,5 99 8,5 66 11,5 94<br />

1976 14,4 14 9,2 95 7,8 68 13,1 89<br />

1977 12,7 16 9,6 104 6,2 83 14,6 102<br />

1978 12,5 20 9 148 5,8 110 13,7 134<br />

1979 13,0 25 9,5 179 7,4 126 14,1 169<br />

1980 13,8 28 13 191 8,5 131 16,1 183<br />

1981 14,7 25 15,8 167 10,4 100 20,6 153<br />

1982 12,9 23 15,7 149 9 103 20,9 150<br />

1983 10,8 21 13,6 146 7,9 103 18,0 150<br />

1984 10,7 19 12,5 140 7,8 98 15,0 146<br />

1985 10,6 19 10,9 146 6,9 103 13,0 148<br />

1986 9,9 24 8,6 204 5,9 147 10,5 212<br />

1987 9,5 27 9,4 245 5,8 192 9,7 262<br />

1988 9,4 32 9,1 255 6,1 214 10,2 282<br />

1989 9,6 31 8,8 254 7,1 214 10,7 285<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11773300


1990 11,1 35 10 313 8,9 324 11,5 351<br />

1991 9,9 35 9 287 8,6 316 13,2 378<br />

1992 9,1 36 8,6 303 8 375 13,3 387<br />

1993 7,9 32 6,9 285 6,3 401 11,3 323<br />

1994 8,1 36 7,3 304 6,7 439 10,6 328<br />

1995 8,3 39 7,6 360 6,5 521 12,2 326<br />

1996 8,1 41 6,4 356 5,6 637 9,4 335<br />

1997 7,1 46 5,6 333 5,1 514 6,9 357<br />

1998 5,4 49 4,7 307 4,4 466 4,9 363<br />

1999 4,3 4,7 443<br />

2000<br />

2001<br />

2002<br />

2003<br />

2004<br />

2005<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11773311


Calcul du t<strong>au</strong>x d'intérêt relatif, Europe des 7<br />

Année Belgique Pays Bas<br />

i M1 i M1<br />

1945<br />

1945<br />

1947<br />

1948<br />

1949<br />

1950<br />

1951<br />

1952<br />

1953<br />

1954<br />

1955<br />

1956<br />

1957 4 2<br />

1958 4 3<br />

1959 4 3<br />

1960 5,5 4 4,2 3<br />

1961 5,9 5 4 3<br />

1962 5,2 5 4,2 4<br />

1963 5 6 4,2 4<br />

1964 6,4 6 4,9 4<br />

1965 6,4 6 5,5? 5<br />

1966 6,6 7 6,6 5<br />

1967 6,7 7 6,2 6<br />

1968 6,5 7 6,5 6<br />

1969 7,2 7 7,5 7<br />

1970 7,8 8 8,2 8<br />

1971 7,3 9 7,4 9<br />

1972 7 11 6,9 11<br />

1973 7,4 13 7,9 13<br />

1974 8,7 14 9,8 15<br />

1975 8,5 17 8,8 20<br />

1976 9 18 9 20<br />

1977 8,9 21 8,1 25<br />

1978 8,4 25 7,7 28<br />

1979 9,5 28 8,8 32<br />

1980 12 28 10,2 34<br />

1981 14 22 11,6 26<br />

1982 14 19 10,1 27<br />

1983 12 18 8,6 29<br />

1984 12 16 8,3 27<br />

1985 11 16 7,3 28<br />

1986 7,9 23 6,3 41<br />

1987 7,8 29 6,4 52<br />

1988 7,8 31 6,4 56<br />

1989 8,6 31 7,2 57<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11773322


1990 10 37 8,9 68<br />

1991 9,3 36 8,7 68<br />

1992 8,6 38 8,1 74<br />

1993 7,2 43 6,5 78<br />

1994 7,8 47 7,2 84<br />

1995 7,3 56 7,2 107<br />

1996 6,3 54 6,5 113<br />

1997 5,6 49 5,8 110<br />

1998 4,7 4,9<br />

1999 4,8 4,9<br />

2000<br />

2001<br />

2002<br />

2003<br />

2004<br />

2005<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11773333


T<strong>au</strong>x d'intérêt relatif, Europe des 7 ( - Luxembourg) + USA<br />

Année Europe.7-1 USA USA+<br />

Eur7-<br />

1<br />

i rel. M1 i M1 i rel.<br />

1945 110<br />

1946 2,5 113<br />

1947 2,5 116<br />

1948 2,5 118<br />

1949 3 121<br />

1950 2,5 124<br />

1951 2,5 127<br />

1952 2,5 130<br />

1953 3 133<br />

1954 3 136<br />

1955 3 139<br />

1956 3 141<br />

1957 3,5 132<br />

1958 3,5 147<br />

1959 4 148<br />

1960 4,1 150<br />

1961 3,9 155<br />

1962 4 159<br />

1963 4 165<br />

1964 4,2 173<br />

1965 4,3 178<br />

1966 5 182<br />

1967 5,1 197<br />

1968 5,7 213<br />

1969 7,3 122 6,7 220 6,9<br />

1970 8,5 140 7,3 232 7,7<br />

1971 8 162 6,2 248 6,9<br />

1972 7,5 203 6,2 271 6,8<br />

1973 8,3 243 6,8 287 7,5<br />

1974 10 260 7,6 294 8,9<br />

1975 10 312 8 307 9,0<br />

1976 10 304 7,6 327 8,9<br />

1977 10 351 7,4 359 8,8<br />

1978 9,6 465 8,4 395 9,1<br />

1979 11 559 9,4 433 10,0<br />

1980 13 595 11,5 456 12,2<br />

1981 16 493 13,9 480 14,9<br />

1982 15 471 13 516 14,1<br />

1983 13 467 11,1 556 12,1<br />

1984 12 446 12,5 604 12,3<br />

1985 10 460 10,6 683 10,5<br />

1986 8,5 651 7,7 803 8,1<br />

1987 8,4 807 8,4 805 8,4<br />

1988 8,5 870 8,9 845 8,7<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11773344


1989 8,9 872 8,5 854 8,7<br />

1990 10 1128 8,6 897 9,4<br />

1991 10 1120 7,9 975 9,2<br />

1992 9,9 1213 7 1090 8,5<br />

1993 7,9 1162 5,8 1200 6,8<br />

1994 8 1238 7,1 1202 7,6<br />

1995 8,2 1409 6,6 1192 7,5<br />

1996 6,8 1536 6,4 1209 6,6<br />

1997 5,8 1409 6,4 1252 6,1<br />

1998 5,3 1296<br />

1999 5,6 1430<br />

2000<br />

2001<br />

2002<br />

2003<br />

2004<br />

2005<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11773355


T<strong>au</strong>x d'intérêt à long terme du Japon, 1945-2005<br />

Années i<br />

1945<br />

1945<br />

1947<br />

1948<br />

1949<br />

1950<br />

1951<br />

1952<br />

1953<br />

1954<br />

1955<br />

1956<br />

1957<br />

1958<br />

1959<br />

1960<br />

1961<br />

1962<br />

1963<br />

1964<br />

1965<br />

1966 6,9<br />

1967 6,9<br />

1968 7<br />

1969 7,1<br />

1970 7,2<br />

1971 7,3<br />

1972 6,7<br />

1973 7,3<br />

1974 9,3<br />

1975 9,2<br />

1976 8,7<br />

1977 7,3<br />

1978 6,1<br />

1979 7,7<br />

1980 9,2<br />

1981 8,7<br />

1982 8,1<br />

1983 7,4<br />

1984 6,8<br />

1985 6,3<br />

1986 4,9<br />

1987 4,2<br />

1988 4,3<br />

1989 5<br />

1990 7,4<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11773366


1991 6,5<br />

1992 4,9<br />

1993 3,7<br />

1994 3,7<br />

1995 2,5<br />

1996 2,2<br />

1997 1,7<br />

1998 1,1<br />

1999<br />

2000<br />

2001<br />

2002<br />

2003<br />

2004<br />

2005<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11773377


Année Europe.7-1 USA Japon Eu6+US+J<br />

a<br />

i rel. M1 i M1 i M1 i rel.<br />

1945 109,7<br />

1946 2,5 112,6<br />

1947 2,5 115,5<br />

1948 2,5 118,4<br />

1949 3 121,3<br />

1950 2,5 124,2<br />

1951 2,5 127,1<br />

1952 2,5 130<br />

1953 3 132,9<br />

1954 3 135,8<br />

1955 3 138,7<br />

1956 3 141<br />

1957 3,5 132<br />

1958 3,5 147<br />

1959 4 148<br />

1960 4,1 150<br />

1961 3,9 155<br />

1962 4 159<br />

1963 4 165<br />

1964 4,2 173<br />

1965 4,3 178<br />

1966 5 182 6,9<br />

1967 5,1 197 6,9<br />

1968 5,7 213 7<br />

1969 7,3 122 6,7 220 7,1 47,5 6,9<br />

1970 8,5 140 7,3 232 7,2 55,4 7,7<br />

1971 8 162 6,2 248 7,3 73,9 7,0<br />

1972 7,5 203 6,2 271 6,7 106 6,8<br />

1973 8,3 243 6,8 287 7,3 124 7,5<br />

1974 10 260 7,6 294 9,3 144 9,0<br />

1975 10 312 8 307 9,2 158 9,0<br />

1976 10 304 7,6 327 8,7 178 8,8<br />

1977 10 351 7,4 359 7,3 212 8,5<br />

1978 9,6 465 8,4 395 6,1 308 8,3<br />

1979 11 559 9,4 433 7,7 305 9,5<br />

1980 13 595 11,5 456 9,2 290 11,6<br />

1981 16 493 13,9 480 8,7 326 13,3<br />

1982 15 471 13 516 8,1 306 12,7<br />

1983 13 467 11,1 556 7,4 319 11,0<br />

1984 12 446 12,5 604 6,8 342 10,9<br />

1985 10 460 10,6 683 6,3 352 9,5<br />

1986 8,5 651 7,7 803 4,9 552 7,2<br />

1987 8,4 807 8,4 805 4,2 677 7,2<br />

1988 8,5 870 8,9 845 4,3 833 7,3<br />

1989 8,9 872 8,5 854 5 789 7,5<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11773388


1990 10 1128 8,6 897 7,4 781 8,9<br />

1991 10 1120 7,9 975 6,5 914 8,4<br />

1992 9,9 1213 7 1090 4,9 1005 7,4<br />

1993 7,9 1162 5,8 1200 3,7 1226 5,8<br />

1994 8 1238 7,1 1202 3,7 1487 6,1<br />

1995 8,2 1409 6,6 1192 2,5 1825 5,4<br />

1996 6,8 1536 6,4 1209 2,2 1693 4,9<br />

1997 5,8 1409 6,4 1252 1,7 1634 4,4<br />

1998 5,3 1296 1,1<br />

1999 5,6 1430<br />

2000<br />

2001<br />

2002<br />

2003<br />

2004<br />

2005<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11773399


Masse monétaire, Europe des 15 + USA + Japon<br />

Année M1 Euro.7 M1 Euro.8 M1 Euro M1 USA M1 Japon M1 total<br />

c.<br />

15<br />

1973 243 287 124<br />

1974 260 294 144<br />

1975 312 307 158<br />

1976 305 107 412 327 178 917<br />

1977 349 112 461 359 212 1032<br />

1978 465 131 596 395 308 1299<br />

1979 557 158 715 433 305 1453<br />

1980 594 174 768 456 290 1514<br />

1981 493 157 650 480 326 1456<br />

1982 472 143 615 516 306 1437<br />

1983 467 126 593 556 319 1468<br />

1984 447 123 570 604 342 1516<br />

1985 461 126 587 683 352 1622<br />

1986 651 176 827 803 552 2182<br />

1987 808 222 1030 805 677 2512<br />

1988 870 261 1131 845 833 2809<br />

1989 872 281 1153 854 789 2796<br />

1990 1128 356 1484 897 781 3162<br />

1991 1121 397 1518 975 914 3407<br />

1992 1214 414 1628 1090 1005 3723<br />

1993 1163 355 1518 1200 1226 3944<br />

1994 1237 370 1607 1202 1487 4296<br />

1995 1408 431 1839 1192 1825 4856<br />

1996 1435 475 1910 1209 1693 4812<br />

1997 1408 453 1861 1252 1634 4747<br />

1998 1296<br />

1999<br />

2000<br />

2001<br />

2002<br />

2003<br />

2004<br />

2005<br />

1430<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11774400


L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

Masse monétaire Japon, 1973-2005<br />

Année yens Change $<br />

1973 33710 272 124<br />

1974 42130 292 144<br />

1975 46860 297 158<br />

1976 52750 297 178<br />

1977 57080 269 212<br />

1978 64780 210 308<br />

1979 66810 219 305<br />

1980 65510 226 290<br />

1981 72110 221 326<br />

1982 76180 249 306<br />

1983 76010 238 319<br />

1984 81330 238 342<br />

1985 84180 239 352<br />

1986 93360 169 552<br />

1987 98160 145 677<br />

1988 106620 128 833<br />

1989 108920 138 789<br />

1990 113280 145 781<br />

1991 123390 135 914<br />

1992 127590 127 1005<br />

1993 136090 111 1226<br />

1994 151670 102 1487<br />

1995 171540 94 1825<br />

1996 188150 0,009 1693<br />

1997 204280 0,008 1634<br />

1998 214400<br />

1999 239540<br />

2000<br />

2001<br />

2002<br />

2003<br />

2004<br />

2005<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11774411


Masse<br />

monétaire<br />

France Allemagne Roy<strong>au</strong>me<br />

Uni<br />

Total (en $)<br />

1969 210 92 4 73,5<br />

1970 232 100 4,2 80<br />

1971 260 113 4,4 90,3<br />

1972 299 128 5,1 112,6<br />

1973 328 131 5,6 135,1<br />

1974 378 144 6,5 149,3<br />

1975 425 165 7,2 180,8<br />

1976 457 171 8 177,9<br />

1977 508 191 9 202,5<br />

1978 666 219 10,4 262,9<br />

1979 751 226 11,6 329<br />

1980 801 235 12,2 349,6<br />

1981 900 231 12,6 292,3<br />

1982 985 248 13 275,4<br />

1983 1108 268 13,8 269,8<br />

1984 1219 284 14,6 257,5<br />

1985 1312 299 15,2 268,4<br />

1986 1407 323 16 374,3<br />

1987 1470 345 16,6 463,9<br />

1988 1530 386 18 501,6<br />

1989 1625 407 19 499,3<br />

1990 1690 518 19,5 671,5<br />

1991 1609 538 20,1 639,1<br />

1992 1609 600 20,6 714,7<br />

1993 1626 641 21,7 718,3<br />

1994 1671 703 23,3 779<br />

1995 1800 729 24,5 919,6<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11774422


Masse<br />

monétaire<br />

en $<br />

Allgne. Fce.<br />

RU<br />

USA<br />

1969 73,5 220<br />

1970 80 232<br />

1971 90,3 248<br />

1972 112,6 271<br />

1973 135,1 287<br />

1974 149,3 294<br />

1975 180,8 307<br />

1976 177,9 327<br />

1977 202,5 359<br />

1978 262,9 395<br />

1979 329 433<br />

1980 349,6 456<br />

1981 292,3 480<br />

1982 275,4 516<br />

1983 169,8 556<br />

1984 157,5 604<br />

1985 168,4 583<br />

1986 374,3 803<br />

1987 463,9 805<br />

1988 501,6 845<br />

1989 499,3 854<br />

1990 671,5 897<br />

1991 639,1 975<br />

1992 714,7 1090<br />

1993 718,3 1200<br />

1994 779 1202<br />

1995 919,6 1192<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11774433


L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11774444


L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11774455


L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11774466


ANNEXES DE LA THESE<br />

DETAIL DES COURBES ECONOMETRIQUES ET<br />

ANALYSES, A PARTIR DES DONNEES<br />

ENREGISTREES SUR TABLEAUX EXCEL, AINSI<br />

QUE DES ANALYSES REALISEES GRACE AU<br />

LOGICIEL E-VIEWS<br />

« LA MONNAIE UNIQUE<br />

EUROPEENNE ET SON LIEN AU<br />

DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE<br />

ET SOCIAL COORDONNES : UNE<br />

ANALYSE CLIOMETRIQUE »<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11774477


L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11774488


Masse monétaire de la France (en millions de francs) :<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

masse monétaire<br />

300<br />

250<br />

200<br />

150<br />

100<br />

50<br />

0<br />

TToomee IIVV I<br />

France 1802 à 1847<br />

1 3 5 7 9 11 13 15 17 19 21 23 25 27 29 31 33 35 37 39 41<br />

date<br />

1802 1803 1804 1805 1806<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11774499


Année<br />

1800<br />

1801<br />

1802<br />

1803<br />

1804<br />

1805<br />

1806<br />

Masse<br />

monét<br />

aire<br />

M1<br />

1807 85<br />

1808 96<br />

1809 95<br />

1810 101<br />

1811 101<br />

1812 111<br />

1813 81<br />

1814 28<br />

1815 41<br />

1816 69<br />

1817 84<br />

1818 100<br />

1819 102<br />

1820 154<br />

1821 180<br />

1822 187<br />

1823 189<br />

1824 222<br />

1825 218<br />

1826 169<br />

1827 191<br />

1828 199<br />

1829 201<br />

1830 224<br />

1831 217<br />

1832 233<br />

1833 212<br />

1834 206<br />

1835 222<br />

1836 214<br />

1837 205<br />

1838 212<br />

1839 214<br />

1840 223<br />

1841 227<br />

1842 233<br />

237<br />

1843<br />

1844 254<br />

1845 267<br />

1846 272<br />

1847 251<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11775500


Masse monétaire de la Grande-Br<strong>et</strong>agne, de 1800 à 1847 (en millions de Livre<br />

Année Masse<br />

monét<br />

aire<br />

M1<br />

1800 15,9<br />

1801 15,4<br />

1802 16,1<br />

1803 15,7<br />

1804 17,1<br />

1805 17,1<br />

1806 19,4<br />

1807 18,3<br />

1808 17,6<br />

19,1<br />

1809<br />

1810 22,9<br />

1811 23,3<br />

1812 23,2<br />

1813 24<br />

1814 26,6<br />

1815 27,3<br />

1816 26,9<br />

1817 28,5<br />

1818 27<br />

1819 25,2<br />

1820 23,9<br />

1821 22,1<br />

1822 18,1<br />

1823 18,8<br />

1824 19,9<br />

1825 20,1<br />

1826 23,5<br />

1827 22,3<br />

1828 21,7<br />

1829 19,7<br />

1830 20,8<br />

1831 19,1<br />

1832 18<br />

1833 19,5<br />

1834 19<br />

1835 18,8<br />

1836 18,1<br />

1837 17,8<br />

1838 18,3<br />

1839 18,9<br />

1840 17,7<br />

1841 16,8<br />

1842 16,9<br />

1843 18,4<br />

1844 19,5<br />

1845 21,2<br />

1846 20,7<br />

1847 20,3<br />

300<br />

250<br />

200<br />

150<br />

100<br />

50<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

masse monétaire<br />

0<br />

TToomee IIVV I<br />

Sterling) :<br />

masse monétaire<br />

1800<br />

1804<br />

1808<br />

1812<br />

1816<br />

1820<br />

1824<br />

1828<br />

1832<br />

1836<br />

1840<br />

années<br />

1800 1801 1802 1803 1804<br />

1805 1806<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11775511


Masse monétaire consolidée France + Grande-Br<strong>et</strong>agne, de 1800 à 1847 (en<br />

Fce + GB<br />

1800<br />

1801<br />

1802<br />

1803<br />

1804<br />

1805<br />

1806<br />

1807 533<br />

1808 518<br />

1809 496<br />

1810 559<br />

1811 520<br />

1812 540<br />

1813 525<br />

1814 547<br />

1815 642<br />

1816 661<br />

1817 796<br />

1818 748<br />

1819 694<br />

1820 751<br />

1821 755<br />

1822 646<br />

1823 668<br />

1824 739<br />

1825 731<br />

1826 768<br />

1827 793<br />

1828 752<br />

1829 703<br />

1830 764<br />

1831 704<br />

1832 699<br />

1833 719<br />

1834 720<br />

1835 711<br />

1836 685<br />

1837 668<br />

1838 688<br />

1839 705<br />

1840 683<br />

1841 666<br />

1842 672<br />

1843 715<br />

1844 761<br />

1845 839<br />

1846 810<br />

1847 779<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

masse monétaire<br />

900<br />

800<br />

700<br />

600<br />

500<br />

400<br />

300<br />

200<br />

100<br />

0<br />

millions de francs) :<br />

TToomee IIVV I<br />

masse monétaire<br />

1800<br />

1804<br />

1808<br />

1812<br />

1816<br />

1820<br />

1824<br />

1828<br />

1832<br />

1836<br />

1840<br />

années<br />

1800 1801 1802 1803 1804<br />

1805 1806<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11775522


Masse monétaire de la France, entre 1832 <strong>et</strong> 1873 (en millions de francs) :<br />

1837 205<br />

1838 212<br />

1839 214<br />

1840 223<br />

1841 227<br />

1842 233<br />

1843 237<br />

1844 254<br />

1845 267<br />

1846 272<br />

1847 251<br />

1848<br />

1849<br />

1850 486<br />

1851 530<br />

1852 621<br />

1853 660<br />

1854 614<br />

1855 638<br />

1856 620<br />

1857 594<br />

1858 625<br />

1859 716<br />

1860 750<br />

1861 745<br />

1862 805<br />

1863 796<br />

1864 762<br />

1865 839<br />

1866 937<br />

1867 1082<br />

1868 1233<br />

1869 1355<br />

1870 1544<br />

1871 2075<br />

1872 2401<br />

1873 2857<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11775533


3000<br />

2500<br />

2000<br />

1500<br />

1000<br />

500<br />

0<br />

Masse monétaire Allemande, de 1848 à 1873 (en millions de marks) :<br />

1848<br />

1849<br />

1850<br />

1851 102<br />

1852 113<br />

1853 113<br />

1854 119<br />

1855 129<br />

1856 245<br />

1857 188<br />

1858 320<br />

1859 366<br />

1860 463<br />

1861 533<br />

1862 521<br />

1863 524<br />

1864 527<br />

1865 579<br />

1866 564<br />

1867 637<br />

1868 684<br />

1869 703<br />

1870 854<br />

1871 1074<br />

1872 1378<br />

1873 1368<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

1837<br />

1839<br />

1841<br />

1843<br />

1845<br />

1847<br />

1849<br />

1851<br />

1853<br />

1855<br />

1857<br />

1859<br />

1861<br />

1863<br />

1865<br />

1867<br />

1869<br />

1871<br />

1873<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11775544<br />

Série1


masse monétaire<br />

400<br />

350<br />

300<br />

250<br />

200<br />

150<br />

100<br />

50<br />

0<br />

Masse monétaire France + Allemagne, de 1848 à 1873 (en unités) :<br />

On a supposé que la masse monétaire Française <strong>et</strong> la masse monétaire Allemande<br />

devaient être voisines en taille, en 1870, car les nive<strong>au</strong>x de développement <strong>au</strong>raient été<br />

comparables à c<strong>et</strong>te date. Nous n’avons pu faire mieux, f<strong>au</strong>te de disposer de la mesure<br />

du t<strong>au</strong>x de change franc / mark à c<strong>et</strong>te époque. Nous avons donc fixé arbitrairement une<br />

base 100 en 1870, ce qui pour les deux pays ajoutés, fait 200.<br />

France Allgne Fce +<br />

All.<br />

1848<br />

1849<br />

1850 31<br />

1851 34 12 46<br />

1852 40 13 53<br />

1853 43 13 56<br />

1854 40 14 54<br />

1855 41 15 56<br />

1856 40 29 69<br />

1857 38 34 72<br />

1858 40 37 77<br />

1859 46 43 89<br />

1860 49 54 103<br />

1861 48 62 110<br />

1862 52 61 113<br />

1863 52 61 113<br />

1864 49 62 111<br />

1865 54 68 122<br />

1866 61 66 127<br />

1867 70 75 145<br />

1868 80 80 160<br />

1869 88 82 170<br />

1870 100 100 200<br />

1871 134 126 260<br />

1872 156 161 337<br />

1873 185 160 345<br />

1851 1852 1853 1854 1855 1856 1857 1858 1859 1860 1861 1862 1863 1864 1865 1866 1867 1868 1869 1870 1871 1872 1873<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

masse monétaire<br />

années<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11775555


L’évolution de la masse monétaire suit-elle une courbe logistique ? Aide avec le<br />

logiciel économétrique e-views :<br />

Pour la France de 1800 à 1847 : données en annexes page<br />

300<br />

250<br />

200<br />

150<br />

100<br />

50<br />

0<br />

00 05 10 15 20 25 30 35 40 45<br />

Le graphique ne nous perm<strong>et</strong> pas de dire que M1 suit une courbe logistique. Nous faisons<br />

donc trois types de régression : une régression expliquant l’évolution de M1 par rapport à<br />

un trend temporel linéaire, puis par rapport à un trend logarithmique, puis par un trend<br />

exponentiel.<br />

1) Régression sur un trend linéaire :<br />

Dependent Variable: FR<br />

M<strong>et</strong>hod: Least Squares<br />

Date: 09/11/06 Time: 22:22<br />

Sample(adjusted): 1807 1847<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

FR<br />

Included observations: 41 after adjusting endpoints<br />

FR=C(1)*@TREND+C(2)<br />

C(1)<br />

Coefficient<br />

Std. Error<br />

t-Statistic<br />

Prob.<br />

4.998432<br />

0.407031<br />

12.28023<br />

0.0000<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11775566


R-squared<br />

Mean dependent var<br />

Adjusted R-squared<br />

S.D. dependent var<br />

S.E. of regression<br />

Akaike info criterion<br />

Sum squared resid<br />

Schwarz criterion<br />

Log likelihood<br />

Durbin-Watson stat<br />

C(2)<br />

2) Régression sur fonction semi-logarithmique :<br />

Dependent Variable: FR<br />

M<strong>et</strong>hod: Least Squares<br />

Date: 09/11/06 Time: 22:20<br />

Sample(adjusted): 1807 1847<br />

Included observations: 41 after adjusting endpoints<br />

FR=C(1)*LOG(@TREND)+C(2)<br />

C(1)<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

38.87160<br />

11.99878<br />

3.239629<br />

0.0024<br />

0.794525<br />

173.8293<br />

0.789256<br />

67.17474<br />

30.83779<br />

9.742909<br />

37087.79<br />

9.826498<br />

-197.7296<br />

0.406438<br />

Coefficient<br />

Std. Error<br />

t-Statistic<br />

Prob.<br />

111.9806<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11775577


R-squared<br />

Mean dependent var<br />

Adjusted R-squared<br />

S.D. dependent var<br />

S.E. of regression<br />

Akaike info criterion<br />

Sum squared resid<br />

Schwarz criterion<br />

Log likelihood<br />

80<br />

40<br />

Durbin-Watson stat<br />

0<br />

-40<br />

-80<br />

-120<br />

C(2)<br />

10 15 20 25 30 35 40 45<br />

Residual Actual Fitted<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

300<br />

250<br />

200<br />

150<br />

100<br />

50<br />

0<br />

9.589826<br />

11.67702<br />

0.0000<br />

-181.8415<br />

30.86841<br />

-5.890860<br />

0.0000<br />

0.777591<br />

173.8293<br />

0.771888<br />

67.17474<br />

32.08334<br />

9.822102<br />

40144.29<br />

9.905690<br />

-199.3531<br />

0.388653<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11775588


3) Régression sur fonction Logistique (pas possible) :<br />

4)Régression sur fonction exponentielle :<br />

Dependent Variable: FR<br />

M<strong>et</strong>hod: Least Squares<br />

Date: 09/11/06 Time: 22:18<br />

Sample(adjusted): 1807 1847<br />

Included observations: 41 after adjusting endpoints<br />

Convergence achieved after 1 iteration<br />

FR=EXP(C(1)*@TREND+C(2))<br />

Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.<br />

C(1) 0.026831 0.002776 9.665980 0.0000<br />

C(2) 4.388151 0.098746 44.43898 0.0000<br />

R-squared 0.744724 Mean dependent var 173.8293<br />

Adjusted R-squared 0.738179 S.D. dependent var 67.17474<br />

S.E. of regression 34.37230 Akaike info criterion 9.959930<br />

Sum squared resid 46076.75 Schwarz criterion 10.04352<br />

Log likelihood -202.1786 Durbin-Watson stat 0.330460<br />

80<br />

40<br />

0<br />

-40<br />

-80<br />

-120<br />

10 15 20 25 30 35 40 45<br />

Residual Actual Fitted<br />

Pour le Roy<strong>au</strong>me Uni de 1800 à 1847 : données fichier DieJou 11, Feuille 1, Page 5<br />

1) Linéaire<br />

Dependent Variable: UK<br />

M<strong>et</strong>hod: Least Squares<br />

Date: 09/11/06 Time: 22:25<br />

Sample: 1800 1847<br />

Included observations: 48<br />

UK=C(1)*@TREND+C(2)<br />

Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.<br />

C(1) -0.017526 0.035164 -0.498411 0.6206<br />

C(2) 20.75561 0.959250 21.63733 0.0000<br />

R-squared 0.005371 Mean dependent var 20.34375<br />

Adjusted R-squared -0.016251 S.D. dependent var 3.347905<br />

S.E. of regression 3.374999 Akaike info criterion 5.311441<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

300<br />

250<br />

200<br />

150<br />

100<br />

50<br />

0<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11775599


Sum squared resid 523.9685 Schwarz criterion 5.389408<br />

Log likelihood -125.4746 Durbin-Watson stat 0.192891<br />

12<br />

8<br />

4<br />

0<br />

-4<br />

-8<br />

00 05 10 15 20 25 30 35 40 45<br />

Residual Actual Fitted<br />

2)(semi-logarithmique) Pas possible<br />

3)Logistique<br />

Dependent Variable: UK<br />

M<strong>et</strong>hod: Least Squares<br />

Date: 09/11/06 Time: 22:46<br />

Sample: 1800 1847<br />

Included observations: 48<br />

Convergence achieved after 7 iterations<br />

UK=28/(1+EXP(-C(1)*@TREND+C(2)))<br />

C(1)<br />

C(2)<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

30<br />

25<br />

20<br />

15<br />

Coefficient<br />

Std. Error<br />

t-Statistic<br />

Prob.<br />

-0.003634<br />

0.006327<br />

-0.574359<br />

0.5685<br />

-1.063448<br />

0.176016<br />

-6.041752<br />

0.0000<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11776600


R-squared<br />

Mean dependent var<br />

Adjusted R-squared<br />

S.D. dependent var<br />

S.E. of regression<br />

Akaike info criterion<br />

Sum squared resid<br />

Schwarz criterion<br />

Log likelihood<br />

200<br />

150<br />

100<br />

-100<br />

4)<br />

50<br />

Durbin-Watson stat<br />

0<br />

-50<br />

10 15 20 25 30 35 40 45<br />

Residual Actual Fitted<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

900<br />

800<br />

700<br />

600<br />

500<br />

400<br />

0.006190<br />

20.34375<br />

-0.015415<br />

3.347905<br />

3.373611<br />

5.310618<br />

523.5374<br />

5.388585<br />

-125.4548<br />

0.193090<br />

Dependent Variable: UK<br />

M<strong>et</strong>hod: Least Squares<br />

Date: 09/11/06 Time: 22:30<br />

Sample: 1800 1847<br />

Included observations: 48<br />

Convergence achieved after 9 iterations<br />

UK=EXP(C(1)*@TREND+C(2))<br />

Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.<br />

C(1) -0.000798 0.001729 -0.461506 0.6466<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11776611


C(2) 3.031469 0.046708 64.90199 0.0000<br />

R-squared 0.004975 Mean dependent var 20.34375<br />

Adjusted R-squared -0.016656 S.D. dependent var 3.347905<br />

S.E. of regression 3.375671 Akaike info criterion 5.311839<br />

Sum squared resid 524.1771 Schwarz criterion 5.389806<br />

Log likelihood -125.4841 Durbin-Watson stat 0.192794<br />

12<br />

8<br />

4<br />

0<br />

-4<br />

-8<br />

00 05 10 15 20 25 30 35 40 45<br />

Residual Actual Fitted<br />

Pour Uk, les ajustements linéaires <strong>et</strong> exponentiels ne sont pas bons (R² faibles <strong>et</strong> T de<br />

Student non significatifs (inférieurs à 2)). <strong>La</strong> logistique n’est pas acceptable car le R² est<br />

faible <strong>et</strong> le coefficient c(1) n’est pas significatif. <strong>La</strong> meilleure solution consiste à faire une<br />

régression polynôme car il existe de nombreux points de r<strong>et</strong>ournements :<br />

Dependent Variable: UK<br />

M<strong>et</strong>hod: Least Squares<br />

Date: 09/11/06 Time: 22:34<br />

Sample: 1800 1847<br />

Included observations: 48<br />

UK=C(1)*@TREND^2+C(2)*@TREND^3+C(3)*@TREND^4+C(4)<br />

Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.<br />

C(1) 0.075563 0.009692 7.796418 0.0000<br />

C(2) -0.003841 0.000493 -7.796540 0.0000<br />

C(3) 4.88E-05 6.45E-06 7.565739 0.0000<br />

C(4) 16.77698 0.763997 21.95948 0.0000<br />

R-squared 0.605397 Mean dependent var 20.34375<br />

Adjusted R-squared 0.578492 S.D. dependent var 3.347905<br />

S.E. of regression 2.173582 Akaike info criterion 4.470285<br />

Sum squared resid 207.8762 Schwarz criterion 4.626219<br />

Log likelihood -103.2868 Durbin-Watson stat 0.466902<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

30<br />

25<br />

20<br />

15<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11776622


6<br />

4<br />

2<br />

0<br />

-2<br />

-4<br />

-6<br />

00 05 10 15 20 25 30 35 40 45<br />

Residual Actual Fitted<br />

Pour le couple France + RU de 1800 à 1847 : données fichier DieJou 12, Feuille 1,<br />

Page 1<br />

Graphique de M1 (France + UK = variable nommée fruk)<br />

850<br />

800<br />

750<br />

700<br />

650<br />

600<br />

550<br />

500<br />

450<br />

00 05 10 15 20 25 30 35 40 45<br />

FRUK<br />

L’allure du graphique nous donne trois possibilités : 1) l’ajustement semi-logarithmique,<br />

2) logistique, 3) polynomial.<br />

1)<br />

Dependent Variable: FRUK<br />

M<strong>et</strong>hod: Least Squares<br />

Date: 09/11/06 Time: 22:49<br />

Sample(adjusted): 1807 1847<br />

Included observations: 41 after adjusting endpoints<br />

FRUK=C(1)*LOG(@TREND)+C(2)<br />

Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.<br />

C(1) 125.6838 18.09159 6.947085 0.0000<br />

C(2) 285.5128 58.23447 4.902814 0.0000<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

30<br />

25<br />

20<br />

15<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11776633


R-squared 0.553070 Mean dependent var 684.7073<br />

Adjusted R-squared 0.541610 S.D. dependent var 89.39805<br />

S.E. of regression 60.52649 Akaike info criterion 11.09159<br />

Sum squared resid 142874.8 Schwarz criterion 11.17518<br />

Log likelihood -225.3776 Durbin-Watson stat 0.613262<br />

200<br />

150<br />

100<br />

50<br />

0<br />

-50<br />

-100<br />

10 15 20 25 30 35 40 45<br />

2) pas possible<br />

3)<br />

Residual Actual Fitted<br />

Dependent Variable: FRUK<br />

M<strong>et</strong>hod: Least Squares<br />

Date: 09/11/06 Time: 22:51<br />

Sample(adjusted): 1807 1847<br />

Included observations: 41 after adjusting endpoints<br />

FRUK=C(1)*@TREND^2+C(2)*@TREND^3+C(3)*@TREND^4+C(4)<br />

Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.<br />

C(1) 2.409791 0.287857 8.371499 0.0000<br />

C(2) -0.104136 0.013620 -7.645777 0.0000<br />

C(3) 0.001216 0.000170 7.165056 0.0000<br />

C(4) 387.9033 28.97286 13.38850 0.0000<br />

R-squared 0.776970 Mean dependent var 684.7073<br />

Adjusted R-squared 0.758887 S.D. dependent var 89.39805<br />

S.E. of regression 43.89740 Akaike info criterion 10.49406<br />

Sum squared resid 71298.32 Schwarz criterion 10.66123<br />

Log likelihood -211.1281 Durbin-Watson stat 1.228048<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

900<br />

800<br />

700<br />

600<br />

500<br />

400<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11776644


150<br />

100<br />

50<br />

0<br />

-50<br />

-100<br />

10 15 20 25 30 35 40 45<br />

Residual Actual Fitted<br />

Même si le modèle polynomial est plus puis<strong>sa</strong>nt (R² très élevé), le modèle logarithmique<br />

peut être r<strong>et</strong>enu (R² correct <strong>et</strong> variable c(1) significative)).<br />

Pour l’Allemagne de 1848 à 1873 : données fichier DieJou 12, Feuille 1, Page 3<br />

1400<br />

1200<br />

1000<br />

800<br />

600<br />

400<br />

200<br />

0<br />

1850 1855 1860 1865 1870<br />

ALL<br />

D’après le graphique, il y a 3 possibilités : modéli<strong>sa</strong>tion linéaire, exponentielle ou<br />

logistique. On teste ces 3 modèles afin de <strong>sa</strong>voir lequel serait le plus approprié.<br />

1)<br />

Dependent Variable: ALL<br />

M<strong>et</strong>hod: Least Squares<br />

Date: 09/11/06 Time: 23:15<br />

Sample(adjusted): 1848 1870<br />

Included observations: 23 after adjusting endpoints<br />

ALL=C(1)+C(2)*@TREND<br />

Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.<br />

C(1) -36.08696 54.33157 -0.664199 0.5138<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

900<br />

800<br />

700<br />

600<br />

500<br />

400<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11776655


C(2) 51.12253 4.229707 12.08654 0.0000<br />

R-squared 0.874315 Mean dependent var 526.2609<br />

Adjusted R-squared 0.868330 S.D. dependent var 370.8150<br />

S.E. of regression 134.5552 Akaike info criterion 12.72477<br />

Sum squared resid 380207.2 Schwarz criterion 12.82351<br />

Log likelihood -144.3348 Durbin-Watson stat 0.403919<br />

400<br />

300<br />

200<br />

100<br />

0<br />

-100<br />

-200<br />

48 50 52 54 56 58 60 62 64 66 68 70<br />

2) pas possible.<br />

3)<br />

Residual Actual Fitted<br />

Dependent Variable: ALL<br />

M<strong>et</strong>hod: Least Squares<br />

Date: 09/11/06 Time: 23:25<br />

Sample(adjusted): 1848 1870<br />

Included observations: 23 after adjusting endpoints<br />

Convergence achieved after 1 iteration<br />

ALL=1378/(1+EXP(C(1)+C(2)*@TREND))<br />

Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.<br />

C(1) 2.756263 0.313614 8.788724 0.0000<br />

C(2) -0.187214 0.021520 -8.699420 0.0000<br />

R-squared 0.886268 Mean dependent var 526.2609<br />

Adjusted R-squared 0.880852 S.D. dependent var 370.8150<br />

S.E. of regression 127.9971 Akaike info criterion 12.62483<br />

Sum squared resid 344048.3 Schwarz criterion 12.72357<br />

Log likelihood -143.1856 Durbin-Watson stat 0.443826<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

1600<br />

1200<br />

800<br />

400<br />

0<br />

-400<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11776666


400<br />

300<br />

200<br />

100<br />

0<br />

-100<br />

-200<br />

48 50 52 54 56 58 60 62 64 66 68 70<br />

Residual Actual Fitted<br />

Pour le couple France + Allemagne de 1848 à 1873 : données fichier DieJou 12,<br />

Feuille 1, Page 4<br />

360<br />

320<br />

280<br />

240<br />

200<br />

160<br />

120<br />

80<br />

40<br />

1850 1855 1860 1865 1870<br />

FRUK<br />

D’après le graphique, il y a 3 possibilités : modéli<strong>sa</strong>tion linéaire, exponentielle ou<br />

logistique. On teste ces 3 modèles afin de <strong>sa</strong>voir lequel serait le plus approprié.<br />

1)<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

1600<br />

1200<br />

800<br />

400<br />

Dependent Variable: FRALL<br />

M<strong>et</strong>hod: Least Squares<br />

Date: 09/11/06 Time: 23:21<br />

Sample(adjusted): 1851 1873<br />

Included observations: 23 after adjusting endpoints<br />

0<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11776677


FRALL=C(1)+C(2)*@TREND<br />

Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.<br />

C(1) -24.47431 19.58319 -1.249761 0.2251<br />

C(2) 11.02767 1.264090 8.723802 0.0000<br />

R-squared 0.783739 Mean dependent var 129.9130<br />

Adjusted R-squared 0.773440 S.D. dependent var 84.48449<br />

S.E. of regression 40.21315 Akaike info criterion 10.30921<br />

Sum squared resid 33959.05 Schwarz criterion 10.40795<br />

Log likelihood -116.5559 Durbin-Watson stat 0.236752<br />

100<br />

50<br />

0<br />

-50<br />

52 54 56 58 60 62 64 66 68 70 72<br />

2) pas possible<br />

3)<br />

Residual Actual Fitted<br />

Dependent Variable: FRALL<br />

M<strong>et</strong>hod: Least Squares<br />

Date: 09/11/06 Time: 23:23<br />

Sample(adjusted): 1851 1873<br />

Included observations: 23 after adjusting endpoints<br />

Convergence achieved after 16 iterations<br />

FRALL=345/(1+EXP(C(1)+C(2)*@TREND))<br />

Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.<br />

C(1) 3.079071 0.394340 7.808169 0.0000<br />

C(2) -0.167551 0.022362 -7.492566 0.0000<br />

R-squared 0.828599 Mean dependent var 129.9130<br />

Adjusted R-squared 0.820437 S.D. dependent var 84.48449<br />

S.E. of regression 35.80017 Akaike info criterion 10.07672<br />

Sum squared resid 26914.69 Schwarz criterion 10.17546<br />

Log likelihood -113.8823 Durbin-Watson stat 0.280154<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

400<br />

300<br />

200<br />

100<br />

0<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11776688


100<br />

50<br />

0<br />

-50<br />

52 54 56 58 60 62 64 66 68 70 72<br />

Residual Actual Fitted<br />

1) Est-ce que l'épargne pousse la <strong>monnaie</strong> (M1) entre 1835 <strong>et</strong> 1847 en France:<br />

fichier DJ1, page 1.<br />

400<br />

350<br />

300<br />

250<br />

200<br />

150<br />

100<br />

50<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

400<br />

300<br />

200<br />

100<br />

1836 1838 1840 1842 1844 1846<br />

M E<br />

Rem : On considère par hypothèse que l’<strong>au</strong>tocorrélation <strong>et</strong> l’hétéroscédasticité<br />

sont vérifiées (les tests n’ont pas été faits).<br />

On peut considérer que les séries sont cointégrées (elles ont une racine unitaire : ordre<br />

1), ce qui perm<strong>et</strong> de travailler en nive<strong>au</strong> (sur les séries brutes, <strong>sa</strong>ns les filtrer).<br />

Le nombre d’observation n’est pas suffi<strong>sa</strong>nt : résultats à prendre avec be<strong>au</strong>coup<br />

de prudence.<br />

Modèle :<br />

Dependent Variable: M1<br />

M<strong>et</strong>hod: Least Squares<br />

Date: 01/26/06 Time: 12:57<br />

Sample: 1835 1847<br />

Included observations: 13<br />

Variable Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.<br />

C 194.3163 6.318893 30.75164 0.0000<br />

E 0.157041 0.023005 6.826478 0.0000<br />

0<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11776699


R-squared 0.809030 Mean dependent var 233.1538<br />

Adjusted R-squared 0.791670 S.D. dependent var 21.72113<br />

S.E. of regression 9.914227 Akaike info criterion 7.566457<br />

Sum squared resid 1081.211 Schwarz criterion 7.653372<br />

Log likelihood -47.18197 F-statistic 46.60080<br />

Durbin-Watson stat 0.817731 Prob(F-statistic) 0.000029<br />

L’épargne explique bien l’évolution de M1 : 80,9% de la variance totale est<br />

expliquée par la droite de régression. Mais la constante C explique la plus<br />

grande partie de l’évolution de M1 (elle est plus significative que E).<br />

C<strong>au</strong><strong>sa</strong>lité :<br />

Pairwise Granger C<strong>au</strong><strong>sa</strong>lity Tests<br />

Date: 01/26/06 Time: 14:02<br />

Sample: 1835 1847<br />

<strong>La</strong>gs: 2<br />

Null Hypothesis: Obs F-Statistic Probability<br />

M does not Granger C<strong>au</strong>se E 11 2.49320 0.16289<br />

E does not Granger C<strong>au</strong>se M1 5.67764 0.04132<br />

E est bien la c<strong>au</strong>se de (pousse) M1 (même chose si on <strong>au</strong>gmente le nombre de<br />

r<strong>et</strong>ards), mais le contraire n’est pas vrai.<br />

2) Même question pour la Grande-Br<strong>et</strong>agne de 1817 à 1847 DJ1 page 3)<br />

32<br />

28<br />

24<br />

20<br />

16<br />

12<br />

8<br />

4<br />

0<br />

1820 1825 1830 1835 1840 1845<br />

E M1<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

2.5<br />

2.0<br />

1.5<br />

1.0<br />

0.5<br />

0.0<br />

-0.5<br />

1820 1825 1830 1835 1840 1845<br />

LE LM1<br />

Les séries E <strong>et</strong> M1 ne sont pas cointégrées. Il f<strong>au</strong>t alors les filtrer. On définit :<br />

LE=LogEt-LogEt-1<br />

LM1=LogM1t-LogM1t-1<br />

LE <strong>et</strong> LM1 sont respectivement les t<strong>au</strong>x de crois<strong>sa</strong>nce de l’épargne <strong>et</strong> de M1. LE <strong>et</strong> LM1<br />

n’ont pas de racine unitaire.<br />

Modèle :<br />

Dependent Variable: LM1<br />

M<strong>et</strong>hod: Least Squares<br />

Date: 01/28/06 Time: 09:20<br />

Sample(adjusted): 1818 1847<br />

Included observations: 30 after adjusting endpoints<br />

Variable Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11777700


C -0.005662 0.014048 -0.403067 0.6900<br />

LE -0.033744 0.033327 -1.012540 0.3200<br />

R-squared 0.035322 Mean dependent var -0.011309<br />

Adjusted R-squared 0.000870 S.D. dependent var 0.070650<br />

S.E. of regression 0.070619 Akaike info criterion -2.398698<br />

Sum squared resid 0.139637 Schwarz criterion -2.305285<br />

Log likelihood 37.98047 F-statistic 1.025238<br />

Durbin-Watson stat 1.854079 Prob(F-statistic) 0.319950<br />

Le t<strong>au</strong>x de crois<strong>sa</strong>nce de l’épargne n’explique pas celui de M1. LE est en eff<strong>et</strong> non<br />

significatif (t-statistic en valeur absolue est < 2). (Par contre, en nive<strong>au</strong>, E explique M1<br />

mais le R² est très faible = 0,37).<br />

C<strong>au</strong><strong>sa</strong>lité :<br />

Pairwise Granger C<strong>au</strong><strong>sa</strong>lity Tests<br />

Date: 01/28/06 Time: 09:06<br />

Sample: 1817 1847<br />

<strong>La</strong>gs: 4<br />

Null Hypothesis: Obs F-Statistic Probability<br />

LOGM1 does not Granger C<strong>au</strong>se LOGE 26 1.68800 0.19903<br />

LOGE does not Granger C<strong>au</strong>se LOGM1 4.67484 0.00995<br />

Le t<strong>au</strong>x de crois<strong>sa</strong>nce de E est bien la c<strong>au</strong>se de M1 (l’inverse n’est pas vrai, pour un<br />

nombre de r<strong>et</strong>ard > 2). Mais E n’est pas la c<strong>au</strong>se M1 (M1 l’est si <strong>et</strong> seulement si le r<strong>et</strong>ard<br />

= 2).<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11777711


année t.<br />

d'intérêt<br />

1800<br />

1801<br />

1802<br />

1803 6%<br />

1804 8<br />

1805 9<br />

1806 9<br />

1807 6<br />

1808 5<br />

1809 5<br />

1810 5<br />

1811 6<br />

1812 6<br />

1813 6<br />

1814 6<br />

1815 5,5<br />

1816 5,5<br />

1817 5<br />

1818 5<br />

1819 6,5<br />

1820 5<br />

1821 5<br />

1822 5<br />

1823 4<br />

1824 3<br />

1825 5<br />

1826 4<br />

1827 4<br />

1828 4<br />

1829 4<br />

1830 4<br />

1831 4<br />

1832 4<br />

1833 3,5<br />

1834 4<br />

1835 5<br />

1836 5<br />

1837 5,5<br />

1838 5<br />

1839 4,5<br />

1840 4<br />

1841 4<br />

1842 4<br />

1843 4<br />

1844 3,5<br />

1845 3,5<br />

1846 4<br />

1847 4<br />

Données monétaires de la France de 1800 à 1847 :<br />

1000%<br />

900%<br />

800%<br />

700%<br />

600%<br />

500%<br />

400%<br />

300%<br />

200%<br />

100%<br />

0%<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

t<strong>au</strong>x d'intérêt<br />

1 3 5 7 9 11 13 15 17 19 21 23 25 27 29 31 33 35 37 39 41 43 45<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11777722


année T<strong>au</strong>x de<br />

change<br />

long<br />

x fcs / 1 £<br />

1800<br />

1802 22,5<br />

1803 24<br />

1804 24,5<br />

1805 25,5<br />

1806 25,5<br />

1807 24,5<br />

1808 24<br />

1809 21<br />

1810 20<br />

1811 18<br />

1812 18,5<br />

1813 18,5<br />

1814 19,5<br />

1815 22<br />

1816 22<br />

1817 25<br />

1818 24<br />

1819 23,5<br />

1820 25<br />

1821 26<br />

1822 25,5<br />

1823 25,5<br />

1824 26<br />

1825 25,5<br />

1826 25,5<br />

1827 27<br />

1828 25,5<br />

1829 25,5<br />

1830 26<br />

1831 25,5<br />

1832 26<br />

1833 26<br />

1834 26<br />

1835 26<br />

1836 26<br />

1837 26<br />

1838 26<br />

1839 26<br />

1840 26<br />

1841 25,5<br />

1842 26<br />

1843 26<br />

1844 26<br />

1845 27<br />

1846 26<br />

1847 26<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11777733


Années t.<br />

d'intérêt<br />

1800 -<br />

1801 -<br />

1802 2%<br />

1803 6<br />

1804 4<br />

1805 4<br />

1806 4,5<br />

1807 3<br />

1808 -<br />

1809 -<br />

1810 -<br />

1811 -<br />

1812 -<br />

1813 -<br />

1814 4<br />

1815 2<br />

1816 3<br />

1817 4<br />

1818 4,5<br />

1819 4,5<br />

1820 4,5<br />

1821 4,5<br />

1822 3,5<br />

1823 4<br />

1824 4<br />

1825 4<br />

1826 6<br />

1827 3,5<br />

1828 2,5<br />

1829 3,5<br />

1830 3,5<br />

1831 3<br />

1832 3,5<br />

1833 3<br />

1834 3,5<br />

1835 3,5<br />

1836 4<br />

1837 4,5<br />

1838 4<br />

1839 4<br />

1840 4<br />

1841 4<br />

1842 4<br />

1843 2<br />

1844 2<br />

1845 2<br />

1846 3<br />

1847 3,5<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

7<br />

6<br />

5<br />

4<br />

3<br />

2<br />

1<br />

0<br />

TToomee IIVV I<br />

t. d'intérêt - - 2% 6 4 4 4,5 3 - - - - - -<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11777744


année t.<br />

intérêt<br />

relatif<br />

1800<br />

1801<br />

1802<br />

1803<br />

1804<br />

1805<br />

1806<br />

1807 3,5<br />

1808<br />

1809<br />

1810<br />

1811<br />

1812<br />

1813<br />

1814 4,1<br />

1815 2,2<br />

1816 3,3<br />

1817 4,1<br />

1818 4,6<br />

1819 4,8<br />

1820 4,6<br />

1821 4,6<br />

1822 3,9<br />

1823 4,0<br />

1824 3,7<br />

1825 4,3<br />

1826 5,5<br />

1827 3,6<br />

1828 2,9<br />

1829 3,6<br />

1830 3,6<br />

1831 3,3<br />

1832 3,7<br />

1833 3,1<br />

1834 3,6<br />

1835 4,0<br />

1836 4,3<br />

1837 4,8<br />

1838 4,3<br />

1839 4,2<br />

1840 4,0<br />

1841 4,0<br />

1842 4,0<br />

1843 2,7<br />

1844 2,5<br />

1845 2,5<br />

1846 3,3<br />

1847 3,7<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

6,0<br />

5,0<br />

4,0<br />

3,0<br />

2,0<br />

1,0<br />

0,0<br />

t<strong>au</strong>x d'intérêt relatif à la masse monétaire de référence<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11777755


L’évolution des t<strong>au</strong>x d’intérêt suit-elle une courbe logistique ? Avec l’aide du<br />

logiciel économétrique e-views :<br />

Pour la France de 1800 à 1847 : données fichier DieJou 11, Feuille 1, Page 1<br />

70<br />

60<br />

50<br />

40<br />

30<br />

20<br />

10<br />

0<br />

00 05 10 15 20 25 30 35 40 45<br />

FRI<br />

Il semble qu’il y ait des erreurs dans la série à c<strong>au</strong>se de la présence de valeurs extrêmes.<br />

S’il n’y pas d’erreur, la seule modéli<strong>sa</strong>tion pertinente est celle de la régression polynôme<br />

(à c<strong>au</strong>se des cycles), mais les pics ne nous perm<strong>et</strong>tent pas de faire de bons modèles.<br />

Dependent Variable: FRI<br />

M<strong>et</strong>hod: Least Squares<br />

Date: 09/11/06 Time: 23:36<br />

Sample(adjusted): 1803 1847<br />

Included observations: 45 after adjusting endpoints<br />

FRI=C(1)*@TREND^2+C(2)*@TREND^3+C(3)*@TREND^4+C(4)<br />

Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.<br />

C(1) 0.02833 0.089703 0.315914 0.7537<br />

C(2) -0.001367 0.004442 -0.307819 0.7598<br />

C(3) 1.79E-05 5.71E-05 0.312764 0.7560<br />

C(4) 9.523427 7.763068 1.226761 0.2269<br />

R-squared 0.007879 Mean dependent var 12.55556<br />

Adjusted R-squared -0.064715 S.D. dependent var 17.12064<br />

S.E. of regression 17.66594 Akaike info criterion 8.665841<br />

Sum squared resid 12795.50 Schwarz criterion 8.826433<br />

Log likelihood -190.9814 Durbin-Watson stat 1.897059<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11777766


60<br />

40<br />

20<br />

0<br />

-20<br />

05 10 15 20 25 30 35 40 45<br />

Residual Actual Fitted<br />

Le modèle n’est pas valable (R² trop faible).<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

80<br />

60<br />

40<br />

20<br />

0<br />

Pour le couple France + Roy<strong>au</strong>me Uni de 1800 à 1847 : données fichier DieJou 11,<br />

Feuille 1, Page 14<br />

100<br />

80<br />

60<br />

40<br />

20<br />

0<br />

00 05 10 15 20 25 30 35 40 45<br />

FRUKI<br />

Dependent Variable: FRUKI<br />

M<strong>et</strong>hod: Least Squares<br />

Date: 09/11/06 Time: 23:40<br />

Sample(adjusted): 1807 1847<br />

Included observations: 41 after adjusting endpoints<br />

FRUKI=C(1)*@TREND^2+C(2)*@TREND^3+C(3)*@TREND^4+C(4)<br />

Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.<br />

C(1) 0.587341 0.218655 2.686157 0.0108<br />

C(2) -0.025522 0.010346 -2.466951 0.0184<br />

C(3) 0.000292 0.000129 2.265338 0.0294<br />

C(4) -24.59157 22.00766 -1.117410 0.2710<br />

R-squared 0.198581 Mean dependent var 38.24390<br />

Adjusted R-squared 0.133601 S.D. dependent var 35.82302<br />

S.E. of regression 33.34427 Akaike info criterion 9.944117<br />

Sum squared resid 41138.08 Schwarz criterion 10.11129<br />

Log likelihood -199.8544 Durbin-Watson stat 1.889423<br />

Le modèle polynôme est assez moyen.<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11777777


80<br />

40<br />

0<br />

-40<br />

-80<br />

10 15 20 25 30 35 40 45<br />

Residual Actual Fitted<br />

D<strong>et</strong>tes publiques (en %)<br />

R. Uni<br />

1880 58<br />

1881 60<br />

1882 59<br />

1883 49<br />

1884 50<br />

1885 52<br />

1886 50<br />

1887 48<br />

1888 47<br />

1889 47<br />

1890 47<br />

1891 47<br />

1982 46<br />

1893 47<br />

1894 45<br />

1895 43<br />

1896 41<br />

1897 41<br />

1898 40<br />

1899 38<br />

1900 39<br />

1901 40<br />

1902 41<br />

1903 41<br />

1904 40<br />

1905 39<br />

1906 38<br />

1907 38<br />

1908 38<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

100<br />

80<br />

60<br />

40<br />

20<br />

0<br />

-20<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11777788


1909 38<br />

1910 36<br />

1911 34<br />

1912 34<br />

1913 33<br />

1914 32<br />

L’end<strong>et</strong>tement suit-il une courbe logistique ?<br />

Pour le Roy<strong>au</strong>me Uni :<br />

Chiffres de l’end<strong>et</strong>tement, fichier DieJou 322, Feuille 2, Page 1<br />

Un éventuel cycle long monétaire peut-il se lire d’abord à l’endroit, en référence à la<br />

masse monétaire, ou <strong>au</strong>ssi à l’envers, vis-à-vis des end<strong>et</strong>tements nation<strong>au</strong>x ?<br />

65<br />

60<br />

55<br />

50<br />

45<br />

40<br />

35<br />

30<br />

70<br />

60<br />

50<br />

40<br />

30<br />

20<br />

10<br />

0<br />

1880<br />

1883<br />

1885 1890 1895 1900 1905 1910<br />

DET<br />

.<br />

D’après le graphique, ce n’est pas possible.<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

d<strong>et</strong>te publique Roy<strong>au</strong>me Uni (en %)<br />

1886<br />

1889<br />

1982<br />

1895<br />

1898<br />

années<br />

TToomee IIVV I<br />

1901<br />

1904<br />

1907<br />

1910<br />

1913<br />

d<strong>et</strong>te publique<br />

Roy<strong>au</strong>me Uni<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11777799


Mais la modéli<strong>sa</strong>tion logistique est bonne :<br />

Dependent Variable: DET<br />

M<strong>et</strong>hod: Least Squares<br />

Date: 09/12/06 Time: 00:16<br />

Sample: 1880 1914<br />

Included observations: 35<br />

Convergence achieved after 1 iteration<br />

DET=60/(1+EXP(C(1)+C(2)*@TREND))<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.<br />

C(1) -1.913866 0.102454 -18.68031 0.0000<br />

C(2) 0.053394 0.004423 12.07184 0.0000<br />

R-squared 0.850864 Mean dependent var 43.31429<br />

Adjusted R-squared 0.846345 S.D. dependent var 7.136367<br />

S.E. of regression 2.797372 Akaike info criterion 4.950683<br />

Sum squared resid 258.2347 Schwarz criterion 5.039560<br />

Log likelihood -84.63696 Durbin-Watson stat 0.532505<br />

10<br />

5<br />

0<br />

-5<br />

1885 1890 1895 1900 1905 1910<br />

Residual Actual Fitted<br />

Belgique Hollande France Moyenne 1 e r<br />

cercle (Fce +<br />

Bénélux)<br />

1880 32 96 80<br />

1881 33 96 80,25<br />

1882 35 90 76,25<br />

1883 38 97 82,25<br />

1884 39 82 106 87,8<br />

1885 40 88 111 92,2<br />

1886 47 100 112 96,6<br />

1887 45 98 114 97<br />

1888 42 99 113 96<br />

1889 42 92 109 92,2<br />

1890 41 93 102 88<br />

1891 44 93 102 88,6<br />

TToomee IIVV I<br />

70<br />

60<br />

50<br />

40<br />

30<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11778800


1892 47 93 105 91<br />

1893 49 94 107 92,8<br />

1894 50 92 71<br />

1895 51 90 110 94,2<br />

1896 50 88 69<br />

1897 49 88 68,5<br />

1898 52 86 96 85,2<br />

1899 50 85 95 84<br />

1900 48 85 94 83<br />

1901 49 82 99 85,6<br />

1902 50 78 98 84,4<br />

1903 51 80 92 81,4<br />

1904 50 72 93 80,2<br />

1905 49 68 93 79,2<br />

1906 47 65 88 75,2<br />

1907 48 64 82 71,6<br />

1908 49 62 85 73,2<br />

1909 51 61 85 73,4<br />

1910 50 60 84 72,4<br />

1911 48 52 50<br />

1912 47 51 69 61<br />

1913 47 50 69 60,8<br />

1914<br />

120<br />

100<br />

80<br />

60<br />

40<br />

20<br />

0<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

d<strong>et</strong>te publique France<br />

1880<br />

1883<br />

1886<br />

1889<br />

1892<br />

1898<br />

1901<br />

1904<br />

1907<br />

1910<br />

TToomee IIVV I<br />

années<br />

d<strong>et</strong>te<br />

publique<br />

France<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11778811


120<br />

100<br />

80<br />

60<br />

40<br />

20<br />

0<br />

1880<br />

Suède Norvège Danemark Suisse Moyenne p.<br />

Scandinaves<br />

1880 32 23 27,5<br />

1881 33 22 27,5<br />

1882 35 22 28,5<br />

1883 38 38<br />

1884 39 82 22 47,7<br />

1885 40 88 64<br />

1886 47 100 73,5<br />

1887 45 98 22 55<br />

1888 42 99 21 54<br />

1889 42 92 20 51,3<br />

1890 41 93 19 51<br />

1891 44 93 18 51,7<br />

1982 47 93 18 52,7<br />

1893 49 94 17 53,3<br />

1894 50 92 20 54<br />

1895 51 90 19 53,3<br />

1896 50 88 18 52<br />

1897 49 88 19 52<br />

1898 52 86 18 52<br />

1899 50 85 18 51<br />

1900 48 85 18 3 50,3<br />

1901 49 82 19 3 50<br />

1902 50 78 18 3 48,7<br />

1903 51 80 18 3 49,7<br />

1904 50 72 18 3 46,7<br />

1905 49 68 17 2 44,7<br />

1906 47 65 18 2 43,3<br />

1907 48 64 17 2 43<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

1882<br />

1884<br />

1886<br />

1888<br />

1890<br />

d<strong>et</strong>te publique France + Bénélux<br />

1892<br />

TToomee IIVV I<br />

1895<br />

années<br />

1899<br />

1901<br />

1903<br />

1905<br />

1907<br />

1909<br />

1912<br />

d<strong>et</strong>te<br />

publiqu<br />

e<br />

France<br />

+<br />

Bénélu<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11778822


1908 49 62 17 2 42,7<br />

1909 51 61 19 2 43,7<br />

1910 50 60 20 2 43,3<br />

1911 48 52 19 39,7<br />

1912 47 51 18 38,7<br />

1913 47 50 18 38,3<br />

1914<br />

80<br />

70<br />

60<br />

50<br />

40<br />

30<br />

20<br />

10<br />

0<br />

Espagne Portugal Grèce Moyenne<br />

pays<br />

périphérie<br />

Méditerranée<br />

1880 148 82 121,6<br />

1881 140 80 68 102,3<br />

1882 64 81 108 81,4<br />

1883 61 82 69,4<br />

1884 60 79 125 84<br />

1885 62 82 93 76,6<br />

1886 70 80 71 73,1<br />

1887 71 80 130 90,4<br />

1888 72 78 122 88<br />

1889 75 78 115 87,3<br />

1890 76 79 130 92,3<br />

1891 72 86 132 93,1<br />

1982 80 85 135 97,1<br />

1893 88 136 112<br />

1894 85 162 123,5<br />

1895 80 136 108<br />

1896 69 79 151 95,3<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

d<strong>et</strong>te publique Scandinavie<br />

1880<br />

1884<br />

1887<br />

1890<br />

1893<br />

1896<br />

1899<br />

1902<br />

1905<br />

1908<br />

1911<br />

années<br />

TToomee IIVV I<br />

d<strong>et</strong>te<br />

publique<br />

Scandinavi<br />

e<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11778833


1897 98 86 93,2<br />

1898 88 84 122 96,6<br />

1899 88 78 145 101,4<br />

1900 90 80 152 104,9<br />

1901 91 88 139 103,9<br />

1902 88 87 150 105,4<br />

1903 83 72 138 95,6<br />

1904 82 72 139 95,4<br />

1905 81 76 79<br />

1906 80 76 137 95,1<br />

1907 79 72 122 89,3<br />

1908 80 71 128 91,1<br />

1909 78 70 118 87,1<br />

1910 83 73 130 93,6<br />

1911 80 75 95 82,9<br />

1912 79 74 98 83,0<br />

1913 78 73 76<br />

1914<br />

140<br />

120<br />

100<br />

80<br />

60<br />

40<br />

20<br />

0<br />

148<br />

61<br />

70<br />

75<br />

Roy<strong>au</strong>me<br />

Uni<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

d<strong>et</strong>te publique périphérie méditerranée<br />

80<br />

88<br />

1er cercle Roy<strong>au</strong>me<br />

Uni & 1 e r<br />

cercle<br />

TToomee IIVV I<br />

RU & 1er<br />

cercle -<br />

Optique<br />

Puis<strong>sa</strong>nce<br />

1880 58 80 70,6 68,4<br />

1881 60 80,25 71,6 69,5<br />

1882 59 76,25 68,9 67,1<br />

1883 49 82,25 68 64,6<br />

1884 50 87,8 73,6 69,9<br />

1885 52 92,2 77,1 73,2<br />

1886 50 96,6 79,1 74,5<br />

91<br />

années<br />

82<br />

79<br />

83<br />

78<br />

d<strong>et</strong>te<br />

publique<br />

périphérie<br />

méditerrané<br />

e<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11778844


1887 48 97 78,6 73,8<br />

1888 47 96 77,6 72,8<br />

1889 47 92,2 75,3 70,8<br />

1890 47 88 72,6 68,6<br />

1891 47 88,6 73,0 68,9<br />

1982 46 91 74,1 69,7<br />

1893 47 92,8 75,6 71,1<br />

1894 45<br />

1895 43 94,2 75,0 69,9<br />

1896 41<br />

1897 41<br />

1898 40 85,2 68,3 63,8<br />

1899 38 84 66,8 62,2<br />

1900 39 83 66,5 62,2<br />

1901 40 85,6 68,5 64,0<br />

1902 41 84,4 68,1 63,8<br />

1903 41 81,4 66,3 62,3<br />

1904 40 80,2 65,1 61,2<br />

1905 39 79,2 64,1 60,2<br />

1906 38 75,2 61,3 57,6<br />

1907 38 71,6 59,0 55,7<br />

1908 38 73,2 60,0 56,5<br />

1909 38 73,4 60,1 56,6<br />

1910 36 72,4 58,8 55,2<br />

1911 34<br />

1912 34 61 50,9 48,2<br />

1913 33 60,8 50,4 47,6<br />

1914 32<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11778855


Roy<strong>au</strong>me<br />

Uni<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

1er cercle Scandinavie RU, 1 er<br />

TToomee IIVV I<br />

cercle &<br />

Scand.<br />

RU, 1er<br />

cercle &<br />

Scand. -<br />

Optique<br />

Puis<strong>sa</strong>nce<br />

1880 58 80 27,5 61,0 62,2<br />

1881 60 80,25 27,5 61,8 63,2<br />

1882 59 76,25 28,5 59,9 61,3<br />

1883 49 82,25 38 64,3 62,5<br />

1884 50 87,8 47,7 66,6 65,6<br />

1885 52 92,2 64 74,5 71,9<br />

1886 50 96,6 73,5 78,0 74,4<br />

1887 48 97 55 72,2 70,2<br />

1888 47 96 54 71,2 69,2<br />

1889 47 92,2 51,3 68,7 67,1<br />

1890 47 88 51 66,7 65,2<br />

1891 47 88,6 51,7 67,2 65,6<br />

1982 46 91 52,7 68,3 66,4<br />

1893 47 92,8 53,3 69,5 67,7<br />

1894 45 54<br />

1895 43 94,2 53,3 69,1 66,8<br />

1896 41 52<br />

1897 41 52<br />

1898 40 85,2 52 63,8 61,5<br />

1899 38 84 51 62,5 60,1<br />

1900 39 83 50,3 62,1 59,9<br />

1901 40 85,6 50 63,5 61,3<br />

1902 41 84,4 48,7 62,8 60,9<br />

1903 41 81,4 49,7 61,7 59,9<br />

1904 40 80,2 46,7 60,1 58,4<br />

1905 39 79,2 44,7 58,8 57,2<br />

1906 38 75,2 43,3 56,4 54,8<br />

1907 38 71,6 43 54,6 53,3<br />

1908 38 73,2 42,7 55,3 53,9<br />

1909 38 73,4 43,7 55,6 54,2<br />

1910 36 72,4 43,3 54,5 52,9<br />

1911 34 39,7<br />

1912 34 61 38,7 47,6 46,4<br />

1913 33 60,8 38,3 47,1 45,8<br />

1914 32<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11778866


90,0<br />

80,0<br />

70,0<br />

60,0<br />

50,0<br />

40,0<br />

30,0<br />

20,0<br />

10,0<br />

0,0<br />

1880<br />

1882<br />

80,0<br />

70,0<br />

60,0<br />

50,0<br />

40,0<br />

30,0<br />

20,0<br />

10,0<br />

0,0<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

d<strong>et</strong>te publique, RU & 1er cercle & Scand.<br />

1884<br />

1886<br />

1888<br />

1890<br />

1982<br />

1895<br />

TToomee IIVV I<br />

1899<br />

années<br />

1901<br />

1903<br />

1905<br />

1907<br />

1909<br />

1912<br />

d<strong>et</strong>te publique, RU & 1er cercle & Scand. - optique puis<strong>sa</strong>nce<br />

1880<br />

1883<br />

1886<br />

1889<br />

1982<br />

1898<br />

1901<br />

1904<br />

1907<br />

1910<br />

années<br />

d<strong>et</strong>te<br />

publique, RU<br />

& 1er cercle<br />

& Scand. -<br />

optique<br />

puis<strong>sa</strong>nce<br />

d<strong>et</strong>te<br />

publique<br />

, RU &<br />

1er<br />

cercle &<br />

Scand.<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11778877


Roy<strong>au</strong>m<br />

e Uni<br />

1er<br />

cercle<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

Scandinavie Périphér<br />

ie<br />

Méditerr<br />

anéenne<br />

TToomee IIVV I<br />

RU, 1 er<br />

cercle &<br />

Scand. &<br />

périph.<br />

Méd.<br />

RU, 1er<br />

cercle &<br />

Scand. &<br />

périph.<br />

Méd. -<br />

optique<br />

puis<strong>sa</strong>nce<br />

RU, 1er<br />

cercle &<br />

Scand. &<br />

périph. Méd.<br />

- optique<br />

dépendance<br />

1880 58 80 27,5 121,6 74,2 67,3 81,8<br />

1881 60 80,25 27,5 102,3 73,1 69,0 78,5<br />

1882 59 76,25 28,5 81,4 65,9 64,3 68,2<br />

1883 49 82,25 38 69,4 65,5 60,4 66,9<br />

1884 50 87,8 47,7 84,0 70,8 68,0 73,2<br />

1885 52 92,2 64 76,6 75,0 72,6 76,3<br />

1886 50 96,6 73,5 73,1 76,7 74,2 77,4<br />

1887 48 97 55 90,4 76,6 72,8 79,7<br />

1888 47 96 54 88,0 75,2 71,6 78,1<br />

1889 47 92,2 51,3 87,3 73,2 69,7 76,2<br />

1890 47 88 51 92,3 72,9 68,7 76,9<br />

1891 47 88,6 51,7 83,1 71,0 67,9 73,6<br />

1892 46 91 52,7 97,1 75,2 70,4 79,9<br />

1893 47 92,8 53,3 112,0 76,1 71,2 81,3<br />

1894 45 54 123,5<br />

1895 43 94,2 53,3 108,0 75,1 70,0 80,1<br />

1896 41 52 95,3<br />

1897 41 52 93,2<br />

1898 40 85,2 52 96,6 71,7 66,1 77,2<br />

1899 38 84 51 101,4 71,9 65,4 78,3<br />

1900 39 83 50,3 104,9 72,4 65,7 79,4<br />

1901 40 85,6 50 103,9 73,2 66,8 79,7<br />

1902 41 84,4 48,7 105,4 73,1 66,7 79,8<br />

1903 41 81,4 49,7 95,6 69,9 64,5 75,4<br />

1904 40 80,2 46,7 95,4 68,6 63,2 74,2<br />

1905 39 79,2 44,7 79,0 62,6 57,1 65,5<br />

1906 38 75,2 43,3 95,1 65,7 60,1 71,7<br />

1907 38 71,6 43 89,3 63,0 57,9 68,4<br />

1908 38 73,2 42,7 91,1 63,9 58,7 69,5<br />

1909 38 73,4 43,7 87,1 63,2 58,4 68,2<br />

1910 36 72,4 43,3 93,6 64,0 58,2 70,1<br />

1911 34 39,7 82,9<br />

1912 34 61 38,7 83,0 56,1 51,1 61,6<br />

1913 33 60,8 38,3 76,0 52,4 46,9 56,5<br />

1914 32<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11778888


100,0<br />

80,0<br />

60,0<br />

40,0<br />

20,0<br />

0,0<br />

1880<br />

1883<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

end<strong>et</strong>tement RU, 1er cercle, Scandinavie, périphérie<br />

Méditerranéenne - optique dépendance<br />

1886<br />

1889<br />

1892<br />

1898<br />

TToomee IIVV I<br />

années<br />

1901<br />

1904<br />

1907<br />

1910<br />

end<strong>et</strong>tement RU,<br />

1er cercle,<br />

Scandinavie,<br />

périphérie<br />

Méditerranéenne<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11778899


Chiffres de l’end<strong>et</strong>tement, fichier DieJou 322, Feuille 3, Page 1 (<strong>unique</strong>ment l’optique<br />

classique, pas la puis<strong>sa</strong>nce ni la dépendance)<br />

Le graphique présente des données manquantes, mais on s’aperçoit que<br />

l’ajustement logistique n’est pas approprié.<br />

800<br />

750<br />

700<br />

650<br />

600<br />

550<br />

500<br />

1880 1885 1890 1895 1900 1905 1910<br />

DET<br />

1)Modèle semi-logarithmique<br />

Dependent Variable: DET<br />

M<strong>et</strong>hod: Least Squares<br />

Date: 09/12/06 Time: 08:53<br />

Sample(adjusted): 1881 1913<br />

Included observations: 29<br />

Excluded observations: 4 after adjusting endpoints<br />

Variable Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.<br />

LOG(@TREND) -29.10330 11.95971 -2.433444 0.0219<br />

C 768.1197 32.05491 23.96262 0.0000<br />

R-squared 0.179871 Mean dependent var 694.4828<br />

Adjusted R-squared 0.149496 S.D. dependent var 61.74927<br />

S.E. of regression 56.94690 Akaike info criterion 10.98859<br />

Sum squared resid 87559.63 Schwarz criterion 11.08288<br />

Log likelihood -157.3345 F-statistic 5.921652<br />

Durbin-Watson stat 0.255225 Prob(F-statistic) 0.021854<br />

On constate que le trend logarithmique est à peine significatif. On peut donc le r<strong>et</strong>enir,<br />

même si le R² du modèle est assez faible.<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11779900


100<br />

50<br />

0<br />

-50<br />

-100<br />

-150<br />

1885 1890 1895 1900 1905 1910<br />

Residual Actual Fitted<br />

2) Logistique : pas possible<br />

3)Linéaire<br />

Dependent Variable: DET<br />

M<strong>et</strong>hod: Least Squares<br />

Date: 09/12/06 Time: 08:57<br />

Sample: 1880 1913<br />

Included observations: 30<br />

Excluded observations: 4<br />

Variable Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.<br />

@TREND -4.033894 0.833227 -4.841293 0.0000<br />

C 761.0124 15.82911 48.07676 0.0000<br />

R-squared 0.455657 Mean dependent var 696.0667<br />

Adjusted R-squared 0.436216 S.D. dependent var 61.29237<br />

S.E. of regression 46.02172 Akaike info criterion 10.56044<br />

Sum squared resid 59303.96 Schwarz criterion 10.65386<br />

Log likelihood -156.4067 F-statistic 23.43812<br />

Durbin-Watson stat 0.389549 Prob(F-statistic) 0.000043<br />

80<br />

40<br />

0<br />

-40<br />

-80<br />

-120<br />

1880 1885 1890 1895 1900 1905 1910<br />

Residual Actual Fitted<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

800<br />

750<br />

700<br />

650<br />

600<br />

550<br />

500<br />

800<br />

750<br />

700<br />

650<br />

600<br />

550<br />

500<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11779911


<strong>La</strong> régression linéaire est plus appropriée que la semi-logarithmique (meilleur R² est le T<br />

de Student du trend est plus élevé (plus significatif)).<br />

4) Polynomial.<br />

Dependent Variable: DET<br />

M<strong>et</strong>hod: Least Squares<br />

Date: 09/12/06 Time: 09:01<br />

Sample: 1880 1913<br />

Included observations: 30<br />

Excluded observations: 4<br />

DET=C(1)+C(2)*@TREND+C(3)*@TREND^2+C(4)*@TREND^3+C(5)<br />

*@TREND^4<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.<br />

C(1) 707.4560 20.62418 34.30226 0.0000<br />

C(2) 2.319773 9.115614 0.254484 0.8012<br />

C(3) 0.372116 1.178640 0.315717 0.7548<br />

C(4) -0.029357 0.054716 -0.536529 0.5963<br />

C(5) 0.000345 0.000824 0.418899 0.6789<br />

R-squared 0.816175 Mean dependent var 696.0667<br />

Adjusted R-squared 0.786763 S.D. dependent var 61.29237<br />

S.E. of regression 28.30336 Akaike info criterion 9.674850<br />

Sum squared resid 20027.00 Schwarz criterion 9.908383<br />

Log likelihood -140.1227 Durbin-Watson stat 1.109067<br />

L’ajustement polynomial est le meilleur : il tient compte de la rupture de la série, le R²<br />

est très bon.<br />

20000<br />

18000<br />

16000<br />

14000<br />

12000<br />

10000<br />

8000<br />

6000<br />

4000<br />

2000<br />

0<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

Series1<br />

11779922


M1<br />

1873 900<br />

-1874 900<br />

1875 900<br />

1876 900<br />

1877 900<br />

1878 900<br />

1879 900<br />

1880 900<br />

1881 900<br />

1882 900<br />

1883 900<br />

1884 900<br />

1885 900<br />

1886 900<br />

1887 900<br />

1888 900<br />

1889 1050<br />

1890 1050<br />

1891 1050<br />

1892 1050<br />

1893 1050<br />

1894 1200<br />

1895 1200<br />

1896 1200<br />

1897 1200<br />

1898 1350<br />

1899 1350<br />

1900 1350<br />

1901 1350<br />

1902 1350<br />

1903 1350<br />

1904 1350<br />

1905 1350<br />

1906 1500<br />

1907 1500<br />

1908 1500<br />

1909 1500<br />

1910 1500<br />

1911 1650<br />

1912 1650<br />

1913 1800<br />

1914 1950<br />

1915 2100<br />

1916 2400<br />

1917 2850<br />

1918 3334<br />

1919 3867<br />

1920 4326<br />

1921 4244<br />

1922 4137<br />

1923 4353<br />

1924 4547<br />

1925 4440<br />

1926 4339<br />

1927 4202<br />

1928 4397<br />

1929 4458<br />

1930 4767<br />

1931 4993<br />

1932 4834<br />

1933 4825<br />

1934 4696<br />

1935 4837<br />

1936<br />

1937<br />

1938<br />

1939<br />

1940<br />

1941 13536<br />

1942 15738<br />

1943 16381<br />

1944 17729<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11779933


Au Roy<strong>au</strong>me Uni, de 1873 à 1944 :<br />

De 1873 à 1944 : chiffres, fichier DieJou 11, Feuille 1, Page 12<br />

Dans ton fichier ; cela va de 1873 à 1920. J’ai donc r<strong>et</strong>enu c<strong>et</strong>te période.<br />

3.0<br />

2.5<br />

2.0<br />

1.5<br />

1.0<br />

0.5<br />

75 80 85 90 95 00 05 10 15 20<br />

1) Modèle exponentiel<br />

M1<br />

Dependent Variable: M1<br />

M<strong>et</strong>hod: Least Squares<br />

Date: 09/12/06 Time: 09:07<br />

Sample: 1873 1920<br />

Included observations: 48<br />

Convergence achieved after 1 iteration<br />

M1=EXP(C(1)+C(2)*@TREND)<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.<br />

C(1) -1.115115 0.123289 -9.044752 0.0000<br />

C(2) 0.038574 0.003312 11.64757 0.0000<br />

R-squared 0.763331 Mean dependent var 0.954167<br />

Adjusted R-squared 0.758186 S.D. dependent var 0.510302<br />

S.E. of regression 0.250939 Akaike info criterion 0.113558<br />

Sum squared resid 2.896633 Schwarz criterion 0.191525<br />

Log likelihood -0.725402 Durbin-Watson stat 0.117448<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11779944


1.2<br />

0.8<br />

0.4<br />

0.0<br />

-0.4<br />

75 80 85 90 95 00 05 10 15 20<br />

Residual Actual Fitted<br />

Le modèle est très bon (normal car d’après le graphe on voit bien que l’évolution est<br />

exponentielle). Comme il y a un ralentissement, on peut en tester le modèle logistique.<br />

1) Logistique<br />

Dependent Variable: M1<br />

M<strong>et</strong>hod: Least Squares<br />

Date: 09/12/06 Time: 09:10<br />

Sample: 1873 1920<br />

Included observations: 48<br />

Convergence achieved after 1 iteration<br />

M1=2.9/(1+EXP(C(1)+C(2)*@TREND))<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

3.0<br />

2.5<br />

2.0<br />

1.5<br />

1.0<br />

0.5<br />

0.0<br />

Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.<br />

C(1) 2.087923 0.194292 10.74630 0.0000<br />

C(2) -0.052927 0.006091 -8.689348 0.0000<br />

R-squared 0.675675 Mean dependent var 0.954167<br />

Adjusted R-squared 0.668624 S.D. dependent var 0.510302<br />

S.E. of regression 0.293756 Akaike info criterion 0.428643<br />

Sum squared resid 3.969472 Schwarz criterion 0.506609<br />

Log likelihood -8.287421 Durbin-Watson stat 0.107492<br />

1.2<br />

0.8<br />

0.4<br />

0.0<br />

-0.4<br />

75 80 85 90 95 00 05 10 15 20<br />

Residual Actual Fitted<br />

3<br />

2<br />

1<br />

0<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11779955


Le modèle est bon, car le R² est élevé. Mais il l’est moins que dans le cas exponentiel.<br />

Donc l’ajustement logistique peut être r<strong>et</strong>enu, mais l’exponentiel mérite encore plus<br />

d’être r<strong>et</strong>enu.<br />

Calcul des masses monétaires<br />

compte-tenus de certains<br />

ajustements<br />

Ajustements effectués: nous avons supposé, n'ayant pas le t<strong>au</strong>x de change du<br />

Franc par rapport <strong>au</strong> Mark, que les masses monétaires Française <strong>et</strong> Allemande<br />

étaient équivalentes (base 100) en 1870, les nive<strong>au</strong>x de développement étant<br />

comparables. Le problème de la conversion du mark en rentenmark en 1923 étant<br />

plus compliqué. En 1923, il f<strong>au</strong>drait avoir la cotation du rentenmark par rapport à<br />

celle du mark. L'évaluation par rapport à un gage sur la richesse foncière <strong>et</strong><br />

industrielle de l'Allemagne - qui fut faite pour évaluer le rentenmark), n'a de sens<br />

que si l'Allemagne a la capacité d'exploiter ce potentiel dans les <strong>relation</strong>s<br />

internationales, compte tenu du contexte géopolitique. Or, on l'a vu, les<br />

réparations issues de 1918, forment un contexte nouve<strong>au</strong>, qui handicape<br />

l'Allemagne. Pour évaluer la valeur de <strong>sa</strong> masse monétaire en 1923, on peut<br />

établir l'hypothèse simplificatrice, que l'Allemagne est revenue <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> de 1918:<br />

en eff<strong>et</strong> elle n'a pu progresser à c<strong>au</strong>se du problème des réparations, mais en<br />

potentiel pur, il n’y a pas de raison qu’elle ait régressé, (cf. page 1696).<br />

Roy<strong>au</strong>me-Uni France Allemagne Total<br />

1873 58,3 185 160 403,3<br />

1874 58,3 168,2 155,0 381,4<br />

1875 58,3 159,4 123,3 340,9<br />

1876 58,3 160,8 115,8 334,9<br />

1877 58,3 161,2 122,2 341,7<br />

1878 58,3 151,5 115,6 325,3<br />

1879 58,3 142,4 130,1 330,7<br />

1880 58,3 149,3 132,2 339,7<br />

1881 58,3 166,8 138,2 363,3<br />

1882 58,3 176,9 136,5 371,7<br />

1883 58,3 189,5 135,6 383,3<br />

1884 58,3 189,6 139,4 387,3<br />

1885 58,3 184,3 138,4 380,9<br />

1886 58,3 180,6 156,3 395,1<br />

1887 58,3 176,1 154,7 389,1<br />

1888 58,3 173,3 164,0 395,5<br />

1889 68,0 186,2 170,9 425,1<br />

1890 68,0 198,1 163,9 430,0<br />

1891 68,0 199,8 165,6 433,4<br />

1892 68,0 204,0 167,3 439,3<br />

1893 68,0 223,1 163,5 454,6<br />

1894 77,7 225,1 175,8 478,6<br />

1895 77,7 228,4 189,6 495,7<br />

1896 77,7 233,5 181,6 492,8<br />

1897 77,7 238,7 189,6 506,0<br />

1898 87,4 239,2 193,6 520,2<br />

1899 87,4 247,4 194,3 529,0<br />

1900 87,4 261,2 200,6 549,2<br />

1901 87,4 266,5 205,4 559,3<br />

1902 87,4 269,5 207,8 564,8<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11779966


180000,0<br />

160000,0<br />

140000,0<br />

120000,0<br />

100000,0<br />

80000,0<br />

60000,0<br />

40000,0<br />

20000,0<br />

1903 87,4 279,1 215,6 582,1<br />

1904 87,4 277,3 217,3 582,1<br />

1905 87,4 285,4 225,4 598,2<br />

1906 97,1 301,7 236,6 635,4<br />

1907 97,1 310,8 245,1 653,1<br />

1908 97,1 314,2 255,8 667,2<br />

1909 97,1 328,9 267,5 693,6<br />

1910 97,1 336,6 268,0 701,7<br />

1911 106,8 339,5 291,5 737,8<br />

1912 106,8 344,7 324,9 776,4<br />

1913 116,6 366,8 339,4 822,8<br />

1914 126,3 474,3 685,6 1286,2<br />

1915 136,0 795,2 977,8 1908,9<br />

1916 155,4 1007,0 1337,8 2500,2<br />

1917 184,5 1285,0 2134,0 3603,6<br />

1918 215,9 1783,0 3868,2 5867,1<br />

1919 250,4 2249,8 5855,6 8355,7<br />

1920 280,1 2472,7 9520,2 12273,0<br />

1921 274,8 2439,8 14327,5 17042,1<br />

1922 267,9 2353,9 151488,7 154110,4<br />

1923 281,9 2418,9 3868,2 6569,0<br />

1924 294,4 2586,1 6618,8 9499,3<br />

1925 287,5 2853,7 7870,8 11012,0<br />

1926 281,0 3459,1 8643,0 12383,1<br />

1927 272,1 3463,7 9304,7 13040,5<br />

1928 284,7 3889,1 9616,0 13789,9<br />

1929 288,7 4186,1 9585,4 14060,2<br />

1930 308,7 4669,9 9201,0 14179,6<br />

1931 323,3 5117,6 9167,0 14607,9<br />

1932 313,0 5318,8 7081,5 12713,3<br />

1933 312,4 5378,7 7178,4 12869,6<br />

1934 304,1 5247,4 7605,4 13156,9<br />

1935 313,2 5320,3 8275,6 13909,1<br />

1936 - 5443,7 9107,4 14551,2<br />

1937 - 5718,2 10009,0 15727,2<br />

1938 - 6576,1 14637,5 21213,6<br />

1939 - 8321,7 21698,6 30020,3<br />

1940 - 11772,6 25745,4 37518,0<br />

1941 876,5 15540,8 35002,5 51419,8<br />

1942 1019,1 20267,8 43613,2 64900,1<br />

1943 1060,7 28167,7 59029,8 88258,2<br />

1944 1148,0 36779,8 86940,7 124868,5<br />

1945<br />

0,0<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. .. TToomee IIVV I<br />

1873<br />

1876<br />

1879<br />

1882<br />

1885<br />

1888<br />

masse monétaire Roy<strong>au</strong>me-Uni + Allemagne + France<br />

1891<br />

1894<br />

1897<br />

1900<br />

1903<br />

1906<br />

1909<br />

1912<br />

1915<br />

1918<br />

1921<br />

1924<br />

1927<br />

1930<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

1933<br />

1936<br />

1939<br />

1942<br />

11779977<br />

Série1


900,0<br />

800,0<br />

700,0<br />

600,0<br />

500,0<br />

400,0<br />

300,0<br />

200,0<br />

100,0<br />

0,0<br />

180000,0<br />

160000,0<br />

140000,0<br />

120000,0<br />

100000,0<br />

80000,0<br />

60000,0<br />

40000,0<br />

20000,0<br />

1873<br />

1875<br />

0,0<br />

1914<br />

<strong>La</strong> masse monétaire suit-elle une courbe logistique ? Pour la zone RU + France +<br />

Allemagne, de 1873 à 1944 : chiffres, fichier DieJou 11, Feuille 2, Page 5 de 1870 à 1917<br />

chiffres, fichier DieJou 11, Feuille 2, Page 8 de 1918 à 1944<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

masse monétaire Roy<strong>au</strong>me-Uni + Allemagne + France<br />

1877<br />

1879<br />

1881<br />

1883<br />

1885<br />

masse monétaire Roy<strong>au</strong>me-Uni + Allemagne + France<br />

1916<br />

1918<br />

1920<br />

1922<br />

1924<br />

1926<br />

1928<br />

TToomee IIVV I<br />

1887<br />

1889<br />

1891<br />

1893<br />

1895<br />

1897<br />

1899<br />

1901<br />

1903<br />

1905<br />

1907<br />

1909<br />

1911<br />

1913<br />

1930<br />

1932<br />

1934<br />

1936<br />

1938<br />

1940<br />

1942<br />

1944<br />

Série1<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

Série1<br />

11779988


160000<br />

120000<br />

80000<br />

40000<br />

0<br />

1880 1890 1900 1910 1920 1930 1940<br />

M1<br />

Il semble qu’il y ait quelques données étonnées car il y a deux pics assez importants. <strong>La</strong><br />

modéli<strong>sa</strong>tion logistique semble donc être impossible. On peut toujours vérifier si<br />

l’ajustement polynômial est bon.<br />

Dependent Variable: M1<br />

M<strong>et</strong>hod: Least Squares<br />

Date: 09/12/06 Time: 09:19<br />

Sample: 1873 1944<br />

Included observations: 72<br />

M1=C(1)+C(2)*@TREND+C(3)*@TREND^2+C(4)*@TREND^3+C(5)<br />

*@TREND^4<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.<br />

C(1) 9450.955 10858.06 0.870409 0.3872<br />

C(2) -3152.765 2150.549 -1.466028 0.1473<br />

C(3) 223.7365 124.4266 1.798140 0.0767<br />

C(4) -5.350412 2.641938 -2.025185 0.0468<br />

C(5) 0.042581 0.018456 2.307197 0.0241<br />

R-squared 0.466230 Mean dependent var 11630.64<br />

Adjusted R-squared 0.434364 S.D. dependent var 26569.25<br />

S.E. of regression 19982.41 Akaike info criterion 22.71001<br />

Sum squared resid 2.68E+10 Schwarz criterion 22.86811<br />

Log likelihood -812.5603 Durbin-Watson stat 1.566544<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11779999


160000<br />

120000<br />

80000<br />

40000<br />

0<br />

-40000<br />

1880 1890 1900 1910 1920 1930 1940<br />

Residual Actual Fitted<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

160000<br />

120000<br />

80000<br />

40000<br />

0<br />

-40000<br />

<strong>La</strong> régression est bonne (R² acceptable) car le modèle perm<strong>et</strong> de représenter le<br />

deuxième pic, mais pas le premier.<br />

USA Europe à<br />

3<br />

Total<br />

1873 292 403 695<br />

1874 297 381 678<br />

1875 310 341 651<br />

1876 302 335 637<br />

1877 330 342 672<br />

1878 316 325 641<br />

1879 349 331 680<br />

1880 426 340 766<br />

1881 512 363 875<br />

1882 526 372 898<br />

1883 560 383 943<br />

1884 588 387 975<br />

1885 603 381 984<br />

1886 651 395 1046<br />

1887 695 389 1084<br />

1888 680 396 1076<br />

1889 720 425 1145<br />

1890 823 430 1253<br />

1891 857 433 1290<br />

1892 886 439 1325<br />

1893 895 455 1350<br />

1894 856 479 1335<br />

1895 886 496 1382<br />

1896 870 493 1363<br />

1897 974 506 1480<br />

1898 1105 520 1625<br />

1899 1279 529 1808<br />

1900 1386 549 1935<br />

1901 1571 559 2130<br />

1902 1716 565 2281<br />

1903 1823 582 2405<br />

1904 1940 582 2522<br />

1905 2150 598 2748<br />

1906 2327 635 2962<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11880000


4000<br />

3500<br />

3000<br />

2500<br />

2000<br />

1500<br />

1000<br />

500<br />

6000<br />

5000<br />

4000<br />

3000<br />

2000<br />

1000<br />

0<br />

1873<br />

0<br />

1874<br />

1907 2436 653 3089<br />

1908 2402 667 3069<br />

1909 2536 694 3230<br />

1910 2801 702 3503<br />

1911 2965 738 3703<br />

1912 3177 776 3953<br />

1913 3303 823 4126<br />

1914 3278 1286 4564<br />

1915 3694 1909 5603<br />

1916 4378 2500 6878<br />

1917 5118 3604 8722<br />

1875<br />

1876<br />

1877<br />

1878<br />

1879<br />

1880<br />

1881<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

1882<br />

1883<br />

1884<br />

1885<br />

1886<br />

masse monétaire Américaine<br />

Masse monétaire Européenne :<br />

1887<br />

1888<br />

1889<br />

1890<br />

1891<br />

TToomee IIVV I<br />

1892<br />

1893<br />

1894<br />

1873<br />

1875<br />

1877<br />

1879<br />

1881<br />

1883<br />

1885<br />

1887<br />

1889<br />

1891<br />

1893<br />

1895<br />

1897<br />

1899<br />

1901<br />

1903<br />

1905<br />

1907<br />

1909<br />

1911<br />

1913<br />

1915<br />

1917<br />

1895<br />

années<br />

1896<br />

1897<br />

1898<br />

1899<br />

1900<br />

1901<br />

1902<br />

1903<br />

1904<br />

1905<br />

1906<br />

1907<br />

1908<br />

1909<br />

1910<br />

1911<br />

1912<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

1913<br />

1914<br />

1915<br />

1916<br />

1917<br />

11880011<br />

Série1<br />

Série1


10000<br />

9000<br />

8000<br />

7000<br />

6000<br />

5000<br />

4000<br />

3000<br />

2000<br />

1000<br />

0<br />

1873<br />

<strong>La</strong> masse monétaire suit-elle une courbe logistique ? Pour la zone Europe des 3<br />

+ USA, de 1870 à 1944 : chiffres, fichier DieJou 11, Feuille 2, Page 5 de 1870 à<br />

1917 ; chiffres, fichier DieJou 11, Feuille 2, Page 8 de 1918 à 1944<br />

320000<br />

280000<br />

240000<br />

200000<br />

160000<br />

120000<br />

80000<br />

40000<br />

0<br />

1876<br />

1879<br />

1882<br />

1885<br />

1880 1890 1900 1910 1920 1930 1940<br />

M1USA<br />

On r<strong>et</strong>rouve la même représentation que celle de l’Europe seule. On peut donc<br />

choisir à nouve<strong>au</strong> un modèle polynomial.<br />

Dependent Variable: M1USA<br />

M<strong>et</strong>hod: Least Squares<br />

Date: 09/12/06 Time: 09:32<br />

Sample: 1873 1944<br />

Included observations: 72<br />

M1USA=C(1)+C(2)*@TREND+C(3)*@TREND^2+C(4)*@TREND^3+C(5)<br />

*@TREND^4<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

masse monétaire USA + Europe à 3<br />

1888<br />

1891<br />

1894<br />

1897<br />

années<br />

Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.<br />

C(1) 18901.91 21716.12 0.870409 0.3872<br />

C(2) -6305.530 4301.099 -1.466028 0.1473<br />

C(3) 447.4731 248.8533 1.798140 0.0767<br />

TToomee IIVV I<br />

1900<br />

1903<br />

1906<br />

1909<br />

1912<br />

1915<br />

Série1<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11880022


C(4) -10.70082 5.283876 -2.025185 0.0468<br />

C(5) 0.085162 0.036911 2.307197 0.0241<br />

R-squared 0.466230 Mean dependent var 23261.28<br />

Adjusted R-squared 0.434364 S.D. dependent var 53138.50<br />

S.E. of regression 39964.83 Akaike info criterion 24.09630<br />

Sum squared resid 1.07E+11 Schwarz criterion 24.25440<br />

Log likelihood -862.4669 Durbin-Watson stat 1.566544<br />

300000<br />

200000<br />

100000<br />

0<br />

-100000<br />

1880 1890 1900 1910 1920 1930 1940<br />

Residual Actual Fitted<br />

1873 1368 1918 33073<br />

1874 1325 1919 50065<br />

1875 1054 1920 81398<br />

1876 990 1921 122500<br />

1877 1045 1922 1295228<br />

1878 988 1923 2274<br />

1879 1112 1924 3891<br />

1880 1130 1925 4627<br />

1881 1182 1926 5081<br />

1882 1167 1927 5470<br />

1883 1159 1928 5653<br />

1884 1192 1929 5635<br />

1885 1183 1930 5409<br />

1886 1336 1931 5389<br />

1887 1323 1932 4163<br />

1888 1402 1933 4220<br />

1889 1461 1934 4471<br />

1890 1401 1935 4865<br />

1891 1416 1936 5354<br />

1892 1430 1937 5884<br />

1893 1398 1938 8605<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

400000<br />

300000<br />

200000<br />

100000<br />

0<br />

-100000<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11880033


1894 1503 1939 12756<br />

1895 1621 1940 15135<br />

1896 1553 1941 20577<br />

1897 1621 1942 25639<br />

1898 1655 1943 34702<br />

1899 1661 1944 51110<br />

1900 1715<br />

1901 1756<br />

1902 1777<br />

1903 1843<br />

1904 1858<br />

1905 1927<br />

1906 2023<br />

1907 2096<br />

1908 2187<br />

1909 2287<br />

1910 2291<br />

1911 2492<br />

1912 2778<br />

1913 2902<br />

1914 5862<br />

1915 8360<br />

1916 11438<br />

1917 18246<br />

2500<br />

2000<br />

1500<br />

1000<br />

500<br />

0<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

masse monétaire Allemande<br />

1873<br />

1875<br />

1877<br />

1879<br />

1881<br />

1883<br />

1885<br />

1887<br />

1889<br />

1891<br />

1893<br />

1895<br />

1897<br />

1899<br />

1901<br />

1903<br />

1905<br />

1907<br />

années<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

masse<br />

monétaire<br />

Allemande<br />

11880044


L<strong>La</strong>a<br />

moonnnnaai<br />

iiee<br />

uunni<br />

iiqquuee<br />

eeuur<br />

rooppééeennnnee.<br />

..<br />

TToomee<br />

I<br />

IIVV<br />

PPhhi<br />

iil<br />

lli<br />

iippppee<br />

J<br />

JJoouur<br />

rddoonn<br />

/<br />

/<br />

11880055<br />

masse monétaire Allemande<br />

0<br />

20000<br />

40000<br />

60000<br />

80000<br />

100000<br />

120000<br />

140000<br />

1909<br />

1911<br />

1913<br />

1915<br />

1917<br />

1919<br />

1918<br />

1920<br />

1923<br />

1925<br />

1927<br />

1929<br />

1931<br />

1933<br />

1935<br />

1937<br />

1939<br />

1941<br />

années<br />

masse<br />

monétaire<br />

Allemande


<strong>La</strong> masse monétaire suit-elle une courbe logistique ? Pour l’Allemagne, de 1870 à 1940 :<br />

(si tu as le temps) : chiffres, fichier DieJou 11, Feuille 2, Page 2 de 1870 à 1917 ;<br />

chiffres, fichier DieJou 11, Feuille 3, Page 2 de 1918 à 1944<br />

1400000<br />

1200000<br />

1000000<br />

800000<br />

600000<br />

400000<br />

200000<br />

0<br />

1880 1890 1900 1910 1920 1930 1940<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

M1<br />

On r<strong>et</strong>rouve à nouve<strong>au</strong> le même type de graphique, où l’ajustement polynômial semble le<br />

plus adapté. De plus le modèle logistique est impossible à estimer.<br />

Dependent Variable: M1<br />

M<strong>et</strong>hod: Least Squares<br />

Date: 09/12/06 Time: 09:38<br />

Sample: 1873 1944<br />

Included observations: 72<br />

M1=C(1)+C(2)*@TREND+C(3)*@TREND^2+C(4)*@TREND^3+C(5)<br />

*@TREND^4<br />

Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.<br />

C(1) 23649.93 83710.13 0.282522 0.7784<br />

C(2) -6168.608 16579.64 -0.372059 0.7110<br />

C(3) 290.8135 959.2662 0.303162 0.7627<br />

C(4) -2.906839 20.36800 -0.142716 0.8869<br />

C(5) -0.001188 0.142284 -0.008350 0.9934<br />

R-squared 0.040596 Mean dependent var 26842.89<br />

Adjusted R-squared -0.016681 S.D. dependent var 152785.2<br />

S.E. of regression 154054.3 Akaike info criterion 26.79491<br />

Sum squared resid 1.59E+12 Schwarz criterion 26.95301<br />

Log likelihood -959.6169 Durbin-Watson stat 1.919101<br />

Le R² est ici très faible, donc on ne peut accepter le modèle polynômial.<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11880066


1600000<br />

1200000<br />

800000<br />

400000<br />

0<br />

-400000<br />

1880 1890 1900 1910 1920 1930 1940<br />

Residual Actual Fitted<br />

USA Europe à<br />

3<br />

Total<br />

1918 5607 5867 11474<br />

1919 7130 8356 15486<br />

1920 9396 12273 21669<br />

1921 8541 17042 25583<br />

1922 7751 154110 161861<br />

1923 8052 6569 14621<br />

1924 8878 9499 18377<br />

1925 8820 11012 19832<br />

1926 9177 12383 21560<br />

1927 9387 13040 22427<br />

1928 9744 13790 23534<br />

1929 9786 14060 23846<br />

1930 9597 14180 23777<br />

1931 9394 14608 24002<br />

1932 10080 12713 22793<br />

1933 7728 12870 20598<br />

1934 6880 13157 20037<br />

1935 7820 13909 21729<br />

1936 8700 14551 23251<br />

1937 9140 15727 24867<br />

1938 9100 21214 30314<br />

1939 11339 30020 41359<br />

1940 14352 37518 51870<br />

1941 15625 51420 67045<br />

1942 17800 64900 82700<br />

1943 22475 88258 110733<br />

1944 26700 124869 151569<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

1600000<br />

1200000<br />

800000<br />

400000<br />

0<br />

-400000<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11880077


30000<br />

25000<br />

20000<br />

15000<br />

10000<br />

5000<br />

0<br />

180000<br />

160000<br />

140000<br />

120000<br />

100000<br />

80000<br />

60000<br />

40000<br />

20000<br />

0<br />

1918<br />

1918 1919 1920 1921 1922 1923 1924 1925 1926 1927 1928 1929 1930 1931 1932 1933 1934 1935 1936 1937 1938 1939 1940 1941 1942 1943 1944<br />

1920<br />

1922<br />

1924<br />

1926<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

masse monétaire Américaine<br />

années<br />

masse monétaire Européenne<br />

1928<br />

1930<br />

1932<br />

années<br />

1934<br />

1936<br />

1938<br />

1940<br />

1942<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

1944<br />

11880088<br />

Serie<br />

s1<br />

Série1


Chiffres de la masse monétaire des 3 : fichier DieJou 11, Feuille 2, Page 5<br />

Chiffres de la masse monétaire des USA : fichier DieJou 11, Feuille 2, Page 5<br />

On fait le test de Granger. En <strong>au</strong>gmentant les r<strong>et</strong>ards, on converge vers une<br />

double c<strong>au</strong><strong>sa</strong>lité, un feedback.<br />

Pairwise Granger C<strong>au</strong><strong>sa</strong>lity Tests<br />

Date: 09/11/06 Time: 23:57<br />

Sample: 1873 1917<br />

<strong>La</strong>gs: 6<br />

Null Hypothesis: Obs F-Statistic Probability<br />

MUSA does not Granger C<strong>au</strong>se MEURO 39 1.97988 0.10529<br />

MEURO does not Granger C<strong>au</strong>se MUSA 10.2722 7.6E-06<br />

M1 des USA pousse celle de l’Europe <strong>et</strong> inversement, mais la probabilité de c<strong>au</strong>se est +<br />

importante de M1 Europe vers M1 u<strong>sa</strong>.<br />

<strong>La</strong> masse monétaire de l’Europe des 3 pousse t’elle la masse monétaire des USA ? Ou le<br />

contraire ? De 1918 à 1944 ?<br />

Chiffres de la masse monétaire des 3 : fichier DieJou 11, Feuille 2, Page 8<br />

Chiffres de la masse monétaire des USA : fichier DieJou 11, Feuille 2, Page 8<br />

On fait le test de Granger. En <strong>au</strong>gmentant les r<strong>et</strong>ards, on converge vers une<br />

seule <strong>relation</strong> de c<strong>au</strong><strong>sa</strong>lité : masse monétaire des u<strong>sa</strong> pousse celle des 3.<br />

Pairwise Granger C<strong>au</strong><strong>sa</strong>lity Tests<br />

Date: 09/12/06 Time: 00:03<br />

Sample: 1918 1944<br />

<strong>La</strong>gs: 5<br />

Null Hypothesis: Obs F-Statistic Probability<br />

USA does not Granger C<strong>au</strong>se EUR 22 28.5001 6.1E-06<br />

EUR does not Granger C<strong>au</strong>se USA 0.14309 0.97812<br />

180000<br />

160000<br />

140000<br />

120000<br />

100000<br />

80000<br />

60000<br />

40000<br />

20000<br />

0<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

masse monétaire Europe des 3 (Allgne, Fce, RU) + USA<br />

TToomee IIVV I<br />

années<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

Series1<br />

11880099


L’évolution de la masse monétaire suit-elle une courbe logistique ? Pour la France de<br />

1873 à 1901 : données fichier DieJou 11, Feuille 3, Page 11<br />

40000<br />

30000<br />

20000<br />

10000<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

0<br />

1880 1890 1900 1910 1920 1930 1940<br />

TToomee IIVV I<br />

FRANCE<br />

D’après le graphique on se rend compte que la masse monétaire de la France suit<br />

davantage une évolution exponentielle. Les régressions suivantes le confirment.<br />

1) Régression sur un trend linéaire<br />

Dependent Variable: France<br />

M<strong>et</strong>hod: Least Squares<br />

Date: 09/11/06 Time: 19:01<br />

Sample: 1873 1944<br />

Included observations: 72<br />

Variable Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.<br />

C -3597.814 1133.060 -3.175307 0.0022<br />

@TREND 186.1588 27.54428 6.758531 0.0000<br />

R-squared 0.394871 Mean dependent var 3010.825<br />

Adjusted R-squared 0.386226 S.D. dependent var 6200.023<br />

S.E. of regression 4857.330 Akaike info criterion 19.84175<br />

Sum squared resid 1.65E+09 Schwarz criterion 19.90499<br />

Log likelihood -712.3030 F-statistic 45.67774<br />

Durbin-Watson stat 0.108833 Prob(F-statistic) 0.000000<br />

2)Régression sur un trend logistique<br />

Dependent Variable: France<br />

M<strong>et</strong>hod: Least Squares<br />

Date: 09/11/06 Time: 18:59<br />

Sample(adjusted): 1874 1944<br />

Included observations: 71 after adjusting endpoints<br />

Variable Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.<br />

C -6740.839 2546.809 -2.646778 0.0101<br />

LOG(@TREND) 2962.032 743.1412 3.985826 0.0002<br />

R-squared 0.187153 Mean dependent var 3050.625<br />

Adjusted R-squared 0.175372 S.D. dependent var 6234.882<br />

S.E. of regression 5661.834 Akaike info criterion 20.14865<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11881100


Sum squared resid 2.21E+09 Schwarz criterion 20.21239<br />

Log likelihood -713.2770 F-statistic 15.88681<br />

Durbin-Watson stat 0.088626 Prob(F-statistic) 0.000165<br />

3)Régression sur un trend exponentiel<br />

Dependent Variable: France<br />

M<strong>et</strong>hod: Least Squares<br />

Date: 09/11/06 Time: 18:59<br />

Sample: 1873 1944<br />

Included observations: 72<br />

Variable Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.<br />

C 2106.065 411.3474 5.119918 0.0000<br />

EXP(@TREND) 6.02E-27 4.75E-28 12.68723 0.0000<br />

R-squared 0.696925 Mean dependent var 3010.825<br />

Adjusted R-squared 0.692595 S.D. dependent var 6200.023<br />

S.E. of regression 3437.547 Akaike info criterion 19.15029<br />

Sum squared resid 8.27E+08 Schwarz criterion 19.21353<br />

Log likelihood -687.4104 F-statistic 160.9658<br />

Durbin-Watson stat 0.396236 Prob(F-statistic) 0.000000<br />

<strong>La</strong> variable « exp(@trend) » possède le T de Student le plus fort, <strong>au</strong>trement dit, il s’agit<br />

de la variable la plus significative ^parmi tous les modèles, avec le pouvoir explicatif le<br />

plus fort (le R² le plus fort (0.69)).<br />

8<br />

7<br />

6<br />

5<br />

4<br />

3<br />

2<br />

1<br />

0<br />

1848<br />

1852<br />

1856<br />

1860<br />

1864<br />

1868<br />

1872<br />

1876<br />

1880<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

t<strong>au</strong>x d'intérêt Roy<strong>au</strong>me Uni<br />

TToomee IIVV I<br />

1884<br />

années<br />

1888<br />

1892<br />

1896<br />

1900<br />

1904<br />

1908<br />

1912<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

t<strong>au</strong>x<br />

d'intérêt<br />

Roy<strong>au</strong>me<br />

Uni<br />

11881111


1848 5 1904 3<br />

1849 2,5 1905 3<br />

1850 2 1906 3<br />

1851 2,5 1907 3<br />

1852 3 1908 3<br />

1853 2 1909 3<br />

1854 4,5 1910 3<br />

1855 5 1911 3<br />

1856 7 1912 3,5<br />

1857 6 1913 3,5<br />

1858 7,5 1914 3,5<br />

1859 2<br />

1860 2,5<br />

1861 4<br />

1862 2<br />

1863 2<br />

1864 5<br />

1865 5,5<br />

1866 5<br />

1867 3,5<br />

1868 2<br />

1869 2<br />

1870 3<br />

1871 2<br />

1872 3,5<br />

1873 3<br />

1874 3<br />

1875 3<br />

1876 3<br />

1877 3<br />

1878 3<br />

1879 3<br />

1880 3<br />

1881 3<br />

1882 3<br />

1883 3<br />

1884 3<br />

1885 3<br />

1886 3<br />

1887 3<br />

1888 3<br />

1889 3<br />

1890 2,5<br />

1891 2,5<br />

1892 2,5<br />

1893 2,5<br />

1894 2,5<br />

1895 2,5<br />

1896 2,5<br />

1897 2,5<br />

1898 2,5<br />

1899 2,5<br />

1900 2,5<br />

1901 2,5<br />

1902 2,5<br />

1903 3<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11881122


Années T<strong>au</strong>x<br />

d'intérêt<br />

RU<br />

masse<br />

monétaire<br />

RU<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

T<strong>au</strong>x<br />

d'intérêt<br />

France<br />

TToomee IIVV I<br />

Masse<br />

monétaire<br />

France<br />

t<strong>au</strong>x d'intérêt<br />

relatif<br />

1873 3 58,3 185<br />

1874 3 58,3 168,2<br />

1875 3 58,3 159,4<br />

1876 3 58,3 160,8<br />

1877 3 58,3 161,2<br />

1878 3 58,3 151,5<br />

1879 3 58,3 142,4<br />

1880 3 58,3 3,5 149,3 3,4<br />

1881 3 58,3 3,5 166,8 3,4<br />

1882 3 58,3 3,5 176,9 3,4<br />

1883 3 58,3 3,5 189,5 3,4<br />

1884 3 58,3 3,5 189,6 3,4<br />

1885 3 58,3 3,5 184,3 3,4<br />

1886 3 58,3 3,5 180,6 3,4<br />

1887 3 58,3 3,5 176,1 3,4<br />

1888 3 58,3 3,5 173,3 3,4<br />

1889 3 68,0 3,5 186,2 3,4<br />

1890 2,5 68,0 3 198,1 2,9<br />

1891 2,5 68,0 3 199,8 2,9<br />

1892 2,5 68,0 3 204,0 2,9<br />

1893 2,5 68,0 3 223,1 2,9<br />

1894 2,5 77,7 3 225,1 2,9<br />

1895 2,5 77,7 2,5 228,4 2,5<br />

1896 2,5 77,7 2,5 233,5 2,5<br />

1897 2,5 77,7 2,5 238,7 2,5<br />

1898 2,5 87,4 2,5 239,2 2,5<br />

1899 2,5 87,4 3 247,4 2,9<br />

1900 2,5 87,4 3 261,2 2,9<br />

1901 2,5 87,4 3 266,5 2,9<br />

1902 2,5 87,4 3 269,5 2,9<br />

1903 3 87,4 3 279,1 3<br />

1904 3 87,4 3 277,3 3<br />

1905 3 87,4 3 285,4 3<br />

1906 3 97,1 3 301,7 3<br />

1907 3 97,1 3,5 310,8 3,4<br />

1908 3 97,1 3,5 314,2 3,4<br />

1909 3 97,1 3,5 328,9 3,4<br />

1910 3 97,1 4 336,6 3,8<br />

1911 3 106,8 4 339,5 3,8<br />

1912 3,5 106,8 4 344,7 3,9<br />

1913 3,5 116,6 4 366,8 3,9<br />

1914 3,5 126,3 4 474,3 3,9<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11881133


4,5<br />

4,0<br />

3,5<br />

3,0<br />

2,5<br />

2,0<br />

1,5<br />

1,0<br />

0,5<br />

0,0<br />

Années T<strong>au</strong>x<br />

d'intérêt<br />

RU<br />

masse<br />

monétai<br />

-re RU<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

T<strong>au</strong>x d'intérêt synthétique France & Roy<strong>au</strong>me Uni<br />

1880<br />

1882<br />

1884<br />

1886<br />

1888<br />

1890<br />

1892<br />

1894<br />

1896<br />

1898<br />

années<br />

T<strong>au</strong>x<br />

d'intérêt<br />

France<br />

TToomee IIVV I<br />

Masse<br />

monétai<br />

–re Fce<br />

1900<br />

1902<br />

1904<br />

1906<br />

1908<br />

1910<br />

1912<br />

1914<br />

T<strong>au</strong>x<br />

d'intérêt<br />

USA<br />

masse<br />

monétai<br />

-re USA<br />

masse<br />

mon. US<br />

ajustée<br />

à<br />

l'indice<br />

du RU<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

t<strong>au</strong>x<br />

d'intérêt<br />

synthétique<br />

T<strong>au</strong>x<br />

d'intérêt<br />

synthéti<br />

-que<br />

USA, RU,<br />

Fce<br />

1873 3 58,3 185 7 0,2916 28,3<br />

1874 3 58,3 168,2 6,7 0,297 28,8<br />

1875 3 58,3 159,4 6,2 0,3096 30,1<br />

1876 3 58,3 160,8 6,5 0,3024 29,4<br />

1877 3 58,3 161,2 6 0,33 32,1<br />

1878 3 58,3 151,5 6 0,316 30,7<br />

1879 3 58,3 142,4 5,6 0,3486 33,9<br />

1880 3 58,3 3,5 149,3 5,3 0,4263 41,4 3,7<br />

1881 3 58,3 3,5 166,8 5 0,5124 49,8 3,7<br />

1882 3 58,3 3,5 176,9 5 0,526 51,1 3,7<br />

1883 3 58,3 3,5 189,5 5 0,56 54,4 3,7<br />

1884 3 58,3 3,5 189,6 5 0,588 57,1 3,7<br />

1885 3 58,3 3,5 184,3 4,8 0,6027 58,5 3,7<br />

1886 3 58,3 3,5 180,6 4,5 0,651 63,2 3,6<br />

1887 3 58,3 3,5 176,1 4,6 0,6951 67,5 3,6<br />

1888 3 58,3 3,5 173,3 4,5 0,68 66,0 3,6<br />

1889 3 68,0 3,5 186,2 4,4 0,72 69,9 3,6<br />

1890 2,5 68,0 3 198,1 4,6 0,8232 80,0 3,3<br />

1891 2,5 68,0 3 199,8 4,7 0,8568 83,2 3,3<br />

1892 2,5 68,0 3 204,0 4,6 0,886 86,1 3,3<br />

1893 2,5 68,0 3 223,1 4,7 0,8946 86,9 3,3<br />

11881144


1894 2,5 77,7 3 225,1 4,4 0,856 83,1 3,2<br />

1895 2,5 77,7 2,5 228,4 4,3 0,886 86,1 2,9<br />

1896 2,5 77,7 2,5 233,5 4,3 0,87 84,5 2,9<br />

1897 2,5 77,7 2,5 238,7 4,2 0,9744 94,6 2,9<br />

1898 2,5 87,4 2,5 239,2 3,9 1,1046 107,3 2,8<br />

1899 2,5 87,4 3 247,4 4 1,2789 124,2 3,2<br />

1900 2,5 87,4 3 261,2 4,1 1,386 134,6 3,2<br />

1901 2,5 87,4 3 266,5 4,5 1,5708 152,6 3,4<br />

1902 2,5 87,4 3 269,5 4 1,7157 166,6 3,2<br />

1903 3 87,4 3 279,1 4,1 1,8228 177,0 3,4<br />

1904 3 87,4 3 277,3 4,2 1,9404 188,5 3,4<br />

1905 3 87,4 3 285,4 4 2,1504 208,9 3,4<br />

1906 3 97,1 3 301,7 4,1 2,3268 226,0 3,4<br />

1907 3 97,1 3,5 310,8 4,4 2,436 236,6 3,8<br />

1908 3 97,1 3,5 314,2 4,6 2,4024 233,3 3,8<br />

1909 3 97,1 3,5 328,9 4,3 2,536 246,3 3,7<br />

1910 3 97,1 4 336,6 4,3 2,8014 272,1 4,0<br />

1911 3 106,8 4 339,5 4,3 2,9652 288,0 4,0<br />

1912 3,5 106,8 4 344,7 4,3 3,1773 308,6 4,1<br />

1913 3,5 116,6 4 366,8 4,5 3,3033 320,8 4,1<br />

1914 3,5 126,3 4 474,3 4,5 3,278 318,4 4,1<br />

4,5<br />

4,0<br />

3,5<br />

3,0<br />

2,5<br />

2,0<br />

1,5<br />

1,0<br />

0,5<br />

0,0<br />

1880<br />

1882<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

T<strong>au</strong>x d'intérêt synthétique Fce, RU, USA<br />

1884<br />

1886<br />

1888<br />

1890<br />

1892<br />

1894<br />

1896<br />

1898<br />

années<br />

TToomee IIVV I<br />

1900<br />

1902<br />

1904<br />

1906<br />

1908<br />

1910<br />

1912<br />

1914<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

T<strong>au</strong>x d'intérêt<br />

synthétique<br />

Fce, RU, USA<br />

11881155


End<strong>et</strong>tement public Américain<br />

Année PIB D<strong>et</strong>te (en<br />

milliards $)<br />

D<strong>et</strong>te (en % du PIB)<br />

1970 1025 389 38<br />

1971 1113 424 38<br />

1972 1225 449 37<br />

1973 1370 470 34<br />

1974 1486 493 33<br />

1975 1624 577 36<br />

1976 1810 654 36<br />

1977 2014 719 36<br />

1978 2277 789 35<br />

1979 2544 845 33<br />

1980 2769 930 34<br />

1981 3105 1029 33<br />

1982 3229 1197 37<br />

1983 3509 1411 40<br />

1984 3903 1663 43<br />

1985 4187 1946 46<br />

1986 4428 2125 48<br />

1987 4702 2350 50<br />

1988 5064 2602 51<br />

1989 5442 2857 52<br />

1990 5757 3233 56<br />

1991 5947 3665 62<br />

1992 6287 4065 65<br />

1993 6604 4411 67<br />

1994 7017 4693 67<br />

1995 7342 4974 68<br />

1996 7762 5225 67<br />

1997 8251 5413 66<br />

1998 8595 5526 64<br />

1999 9217 5656 61<br />

2000 9765 5674 58<br />

2001 10076 5807 58<br />

2002 10419 6228 60<br />

2003 10918 6783 62<br />

2004 11679 7379 63<br />

2005 7933<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11881166


Année M1<br />

1917<br />

1918 26,7<br />

1919 31<br />

1920 34,8<br />

1921 32,8<br />

1922 33,7<br />

1923 36,6<br />

1924 38,6<br />

1925 42<br />

1926 43,7<br />

1927 44,7<br />

1928 46,4<br />

1929 46,6<br />

1930 45,7<br />

1931 42,7<br />

1932 36<br />

1933 32,2<br />

1934 34,4<br />

1935 39,1<br />

1936 43,5<br />

1937 45,7<br />

1938 45,5<br />

1939 49,3<br />

1940 55,2<br />

1941 62,5<br />

1942 71,2<br />

1943 89,9<br />

1944 106,8<br />

1945 109,7<br />

1946 112,6<br />

1947 115,5<br />

1948 118,4<br />

1949 121,3<br />

1950 124,2<br />

1951 127,1<br />

1952 130<br />

1953 132,9<br />

1954 135,8<br />

1955 138,7<br />

1956 141<br />

1957 132<br />

1958 147<br />

1959 148<br />

1960 150<br />

1961 155<br />

1962 159<br />

1963 165<br />

1964 173<br />

1965 178<br />

1966 182<br />

1967 197<br />

1968 213<br />

1969 220<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11881177


1970 232<br />

1971 248<br />

1972 271<br />

1973 287<br />

1974 294<br />

1975 307<br />

1976 327<br />

1977 359<br />

1978 395<br />

1979 433<br />

1980 456<br />

1981 480<br />

1982 516<br />

1983 556<br />

1984 604<br />

1985 683<br />

1986 803<br />

1987 805<br />

1988 845<br />

1989 854<br />

1990 897<br />

1991 975<br />

1992 1090<br />

1993 1200<br />

1994 1202<br />

1995 1192<br />

1996 1209<br />

1997 1252<br />

1998 1296<br />

1999 1430<br />

2000<br />

2001<br />

2002<br />

2003<br />

2004<br />

2005<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11881188


L<strong>La</strong>a<br />

moonnnnaai<br />

iiee<br />

uunni<br />

iiqquuee<br />

eeuur<br />

rooppééeennnnee.<br />

..<br />

TToomee<br />

I<br />

IIVV<br />

PPhhi<br />

iil<br />

lli<br />

iippppee<br />

J<br />

JJoouur<br />

rddoonn<br />

/<br />

/<br />

11881199<br />

masse monétaire Américaine<br />

0<br />

200<br />

400<br />

600<br />

800<br />

1000<br />

1200<br />

1400<br />

1600<br />

1918<br />

1924<br />

1930<br />

1936<br />

1942<br />

1948<br />

1954<br />

1960<br />

1966<br />

1972<br />

1978<br />

1984<br />

1990<br />

1996<br />

années<br />

masse monétaire


masse monétaire<br />

120<br />

100<br />

80<br />

60<br />

40<br />

20<br />

0<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

masse monétaire US: 1918-1944<br />

1918<br />

1921<br />

1924<br />

1927<br />

1930<br />

1933<br />

1936<br />

1939<br />

1942<br />

années<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11882200


masse monétaire<br />

1200<br />

1000<br />

800<br />

600<br />

400<br />

200<br />

0<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

masse monétaire US: 1945-1991<br />

TToomee IIVV I<br />

1945<br />

1949<br />

1953<br />

1957<br />

1961<br />

1965<br />

1969<br />

1973<br />

1977<br />

1981<br />

1985<br />

1989<br />

années<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11882211


L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

masse monétaire US : 1992 - 1999<br />

TToomee IIVV I<br />

1600<br />

1400<br />

1200<br />

1000<br />

800<br />

600<br />

400<br />

200<br />

0<br />

années<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11882222


1600<br />

1400<br />

1200<br />

1000<br />

800<br />

600<br />

400<br />

200<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

0<br />

20 30 40 50 60 70 80 90<br />

Graphiquement, je pense que cela suit une succession une logistique ou peutêtre<br />

une forme polynômiale. Pour en être sûr, on établit plusieurs modèles <strong>et</strong> en<br />

fonctions des tests (R² notamment), on décide.<br />

Modèle exponentiel :<br />

Dependent Variable: M1<br />

M<strong>et</strong>hod: Least Squares<br />

Date: 12/10/06 Time: 11:53<br />

Sample: 1918 1999<br />

Included observations: 82<br />

Convergence achieved after 1 iteration<br />

M1=EXP(C(1)*@TREND+C(2))<br />

Coefficient<br />

C(1)<br />

C(2)<br />

TToomee IIVV I<br />

M1<br />

Std. Error<br />

t-Statistic<br />

Prob.<br />

1.561336<br />

1.96E+56<br />

7.96E-57<br />

1.0000<br />

-248.3718<br />

1.59E+58<br />

-1.56E-56<br />

1.0000<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11882233


R-squared<br />

Mean dependent var<br />

Adjusted R-squared<br />

S.D. dependent var<br />

S.E. of regression<br />

Akaike info criterion<br />

Sum squared resid<br />

Schwarz criterion<br />

Log likelihood<br />

Durbin-Watson stat<br />

1500<br />

1000<br />

500<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

0<br />

-500<br />

-1000<br />

TToomee IIVV I<br />

-0.730470<br />

322.9451<br />

-0.752101<br />

380.1824<br />

503.2358<br />

15.30408<br />

20259701<br />

15.36278<br />

-625.4674<br />

0.004527<br />

20 30 40 50 60 70 80 90<br />

Residual Actual Fitted<br />

1500<br />

1000<br />

Modèle Polynômial :<br />

Dependent Variable: M1<br />

M<strong>et</strong>hod: Least Squares<br />

Date: 12/10/06 Time: 11:54<br />

Sample: 1918 1999<br />

Included observations: 82<br />

M1=C(1)*@TREND^2+C(2)*@TREND^3+C(3)*@TREND^4+C(4)<br />

500<br />

0<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11882244


L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.<br />

C(1) 0.141171 0.043068 3.277881 0.0016<br />

C(2) -0.004908 0.001273 -3.854163 0.0002<br />

C(3) 7.27E-05 9.70E-06 7.492954 0.0000<br />

C(4) 34.77319 10.06333 3.455437 0.0009<br />

R-squared 0.990867 Mean dependent var 322.9451<br />

Adjusted R-squared 0.990516 S.D. dependent var 380.1824<br />

S.E. of regression 37.02506 Akaike info criterion 10.10862<br />

Sum squared resid 106926.7 Schwarz criterion 10.22602<br />

Log likelihood -410.4533 Durbin-Watson stat 0.343887<br />

150<br />

100<br />

50<br />

0<br />

-50<br />

-100<br />

-150<br />

20 30 40 50 60 70 80 90<br />

Residual Actual Fitted<br />

Modèle logistique :<br />

Dependent Variable: M1<br />

M<strong>et</strong>hod: Least Squares<br />

Date: 12/10/06 Time: 11:54<br />

Sample: 1918 1999<br />

Included observations: 82<br />

Convergence achieved after 11 iterations<br />

M1=1400/(1+EXP(C(1)+C(2)*@TREND))<br />

TToomee IIVV I<br />

1500<br />

1000<br />

500<br />

Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.<br />

C(1) 8.173517 0.368217 22.19754 0.0000<br />

C(2) -0.123824 0.005615 -22.05357 0.0000<br />

R-squared 0.963436 Mean dependent var 322.9451<br />

Adjusted R-squared 0.962979 S.D. dependent var 380.1824<br />

S.E. of regression 73.15023 Akaike info criterion 11.44700<br />

Sum squared resid 428076.5 Schwarz criterion 11.50570<br />

Log likelihood -467.3268 Durbin-Watson stat 0.101232<br />

0<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11882255


300<br />

200<br />

100<br />

-100<br />

-200<br />

Modèle logarithmique :<br />

Dependent Variable: M1<br />

M<strong>et</strong>hod: Least Squares<br />

Date: 12/10/06 Time: 12:01<br />

Sample: 1919 1999<br />

Included observations: 81<br />

M1=C(1)*LOG(@TREND)+C(2)<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

0<br />

20 30 40 50 60 70 80 90<br />

Residual Actual Fitted<br />

TToomee IIVV I<br />

1500<br />

1000<br />

500<br />

Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.<br />

C(1) 259.7572 36.45234 7.125941 0.0000<br />

C(2) -565.1267 129.4794 -4.364608 0.0000<br />

R-squared 0.391273 Mean dependent var 326.6025<br />

Adjusted R-squared 0.383568 S.D. dependent var 381.0969<br />

S.E. of regression 299.2114 Akaike info criterion 14.26456<br />

Sum squared resid 7072668. Schwarz criterion 14.32368<br />

Log likelihood -575.7146 Durbin-Watson stat 0.020189<br />

1200<br />

800<br />

400<br />

0<br />

-400<br />

20 30 40 50 60 70 80 90<br />

Residual Actual Fitted<br />

0<br />

1500<br />

1000<br />

500<br />

0<br />

-500<br />

-1000<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11882266


Comme l’indique le R² des modèles, le modèle le plus représentatif des données est le<br />

polynômial, le modèle logistique est <strong>au</strong>ssi très bon ! Je dirai qu’il y a une seule logistique<br />

pas plusieurs.<br />

masses monétaires: 1945 à<br />

2005<br />

Année<br />

Eur. Des<br />

7 USA Total<br />

1945<br />

1946<br />

1947<br />

1948<br />

1949<br />

1950<br />

1951<br />

1952<br />

1953<br />

1954<br />

1955<br />

1956 141<br />

1957 132<br />

1958 147<br />

1959 148<br />

1960 150<br />

1961 155<br />

1962 159<br />

1963 165<br />

1964 173<br />

1965 178<br />

1966 182<br />

1967 197<br />

1968 213<br />

1969 121 220 341<br />

1970 139 232 371<br />

1971 162 248 410<br />

1972 203 271 474<br />

1973 243 287 530<br />

1974 260 294 554<br />

1975 312 307 619<br />

1976 305 327 632<br />

1977 349 359 708<br />

1978 465 395 860<br />

1979 557 433 990<br />

1980 594 456 1050<br />

1981 493 480 973<br />

1982 472 516 988<br />

1983 467 556 1023<br />

1984 447 604 1051<br />

1985 461 683 1144<br />

1986 651 803 1454<br />

1987 808 805 1613<br />

1988 870 845 1715<br />

1989 872 854 1726<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11882277


1990 1128 897 2025<br />

1991 1121 975 2096<br />

1992 1214 1090 2304<br />

1993 1163 1200 2363<br />

1994 1237 1202 2439<br />

1995 1408 1192 2600<br />

1996 1435 1209 2644<br />

1997 1408 1252 2660<br />

1998 1296<br />

1999 1430<br />

2000<br />

2001<br />

2002<br />

2003<br />

2004<br />

2005<br />

masse monétaire<br />

3000<br />

2500<br />

2000<br />

1500<br />

1000<br />

500<br />

0<br />

1969<br />

masse monétaire USA + Europe des 7<br />

1972<br />

1975<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

1978<br />

TToomee IIVV I<br />

1981<br />

1984<br />

années<br />

1987<br />

1990<br />

1993<br />

1996<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11882288


masse monétaire<br />

1400<br />

1200<br />

1000<br />

800<br />

600<br />

400<br />

200<br />

0<br />

1969<br />

masse monétaire<br />

masse monétaire - USA<br />

1972<br />

1975<br />

1978<br />

1981<br />

années<br />

1984<br />

1987<br />

1990<br />

1993<br />

1996<br />

Série2<br />

Série1<br />

masse monétaire<br />

1400<br />

1200<br />

1000<br />

800<br />

600<br />

400<br />

200<br />

0<br />

3000<br />

2500<br />

2000<br />

1500<br />

1000<br />

500<br />

0<br />

1969<br />

1969<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

1971<br />

1973<br />

masse monétaire - USA<br />

1975<br />

TToomee IIVV I<br />

1977<br />

1979<br />

1981<br />

1983<br />

années<br />

masse monétaire USA + Europe des 7<br />

1972<br />

1975<br />

1978<br />

1981<br />

1984<br />

années<br />

1985<br />

1987<br />

1987<br />

1989<br />

1990<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

1991<br />

1993<br />

1993<br />

11882299<br />

1995<br />

1996<br />

1997


Résultats obtenus à l’aide du logiciel économétrique. <strong>La</strong> masse monétaire USA + Europe<br />

des 7 (les 6 + l’Angl<strong>et</strong>erre), de 1969 à 1997, suit-elle un type de courbe connu, en<br />

particulier une possible partie de courbe logistique ?<br />

Données DieJou 445, Feuil 2, Pages 5, 6<br />

2800<br />

2400<br />

2000<br />

1600<br />

1200<br />

800<br />

400<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

0<br />

1970 1975 1980 1985 1990 1995<br />

Comme d’habitude, je simule les modèles : linéaire, exponentiel ; logarithmique,<br />

logistique <strong>et</strong> polynômial.<br />

Modèle linéaire<br />

Dependent Variable: M<br />

M<strong>et</strong>hod: Least Squares<br />

Date: 12/10/06 Time: 12:15<br />

Sample: 1969 1997<br />

Included observations: 29<br />

M=C(1)*@TREND+C(2)<br />

TToomee IIVV I<br />

M<br />

Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.<br />

C(1) 88.69409 3.863679 22.95586 0.0000<br />

C(2) 80.93793 63.01470 1.284429 0.2099<br />

R-squared 0.951261 Mean dependent var 1322.655<br />

Adjusted R-squared 0.949456 S.D. dependent var 774.3081<br />

S.E. of regression 174.0801 Akaike info criterion 13.22338<br />

Sum squared resid 818204.6 Schwarz criterion 13.31768<br />

Log likelihood -189.7390 Durbin-Watson stat 0.240404<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11883300


400<br />

200<br />

-200<br />

-400<br />

1970 1975 1980 1985 1990 1995<br />

Le modèle exponentiel ne marche pas.<br />

Modèle logarithmique :<br />

Dependent Variable: M<br />

M<strong>et</strong>hod: Least Squares<br />

Date: 12/10/06 Time: 12:15<br />

Sample: 1970 1997<br />

Included observations: 28<br />

M=C(1)*LOG(@TREND)+C(2)<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

0<br />

Residual Actual Fitted<br />

TToomee IIVV I<br />

2800<br />

2400<br />

2000<br />

1600<br />

1200<br />

800<br />

400<br />

0<br />

Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.<br />

C(1) 763.6630 95.44577 8.001014 0.0000<br />

C(2) -493.8887 244.5817 -2.019320 0.0539<br />

R-squared 0.711163 Mean dependent var 1357.714<br />

Adjusted R-squared 0.700054 S.D. dependent var 764.7179<br />

S.E. of regression 418.8155 Akaike info criterion 14.98149<br />

Sum squared resid 4560567. Schwarz criterion 15.07664<br />

Log likelihood -207.7408 Durbin-Watson stat 0.132866<br />

1200<br />

800<br />

400<br />

0<br />

-400<br />

-800<br />

1970 1975 1980 1985 1990 1995<br />

Residual Actual Fitted<br />

3000<br />

2000<br />

1000<br />

0<br />

-1000<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11883311


Modèle polynômial :<br />

Dependent Variable: M<br />

M<strong>et</strong>hod: Least Squares<br />

Date: 12/10/06 Time: 12:16<br />

Sample: 1969 1997<br />

Included observations: 29<br />

M=C(1)*@TREND^2+C(2)*@TREND^3+C(3)*@TREND^4+C(4)<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.<br />

C(1) 2.999491 1.604807 1.869067 0.0734<br />

C(2) 0.080238 0.136417 0.588181 0.5617<br />

C(3) -0.002937 0.002984 -0.984197 0.3344<br />

C(4) 449.1790 45.00418 9.980828 0.0000<br />

R-squared 0.984768 Mean dependent var 1322.655<br />

Adjusted R-squared 0.982940 S.D. dependent var 774.3081<br />

S.E. of regression 101.1360 Akaike info criterion 12.19825<br />

Sum squared resid 255712.5 Schwarz criterion 12.38684<br />

Log likelihood -172.8747 Durbin-Watson stat 0.681749<br />

200<br />

100<br />

-100<br />

-200<br />

Modèle logistique :<br />

0<br />

-300<br />

1970 1975 1980 1985 1990 1995<br />

Dependent Variable: M<br />

M<strong>et</strong>hod: Least Squares<br />

Date: 12/10/06 Time: 12:17<br />

Sample: 1969 1997<br />

Included observations: 29<br />

Convergence achieved after 7 iterations<br />

M=2660/(1+EXP(C(1)*@TREND+C(2)))<br />

Residual Actual Fitted<br />

TToomee IIVV I<br />

3000<br />

2500<br />

2000<br />

1500<br />

1000<br />

500<br />

Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.<br />

C(1) -0.165229 0.011305 -14.61601 0.0000<br />

C(2) 2.421381 0.177719 13.62474 0.0000<br />

R-squared 0.949669 Mean dependent var 1322.655<br />

Adjusted R-squared 0.947805 S.D. dependent var 774.3081<br />

S.E. of regression 176.9000 Akaike info criterion 13.25552<br />

Sum squared resid 844927.3 Schwarz criterion 13.34981<br />

0<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11883322


Log likelihood -190.2050 Durbin-Watson stat 0.226636<br />

400<br />

200<br />

-200<br />

-400<br />

1970 1975 1980 1985 1990 1995<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

0<br />

Residual Actual Fitted<br />

Tous les modèles sont bons <strong>sa</strong>uf le logarithmique dont le R² est le plus faible. Tu peux<br />

donc choisir le logistique, il est pas mal. Tu peux même faire de la prévision (à court<br />

terme si tu veux…)<br />

Masse monétaire, Europe des 15 + USA + Japon<br />

M1 M1 M1 Euro<br />

Année Euro.7 Euro.8 c. 15 M1 USA M1 Japon M1 total<br />

1973 243 287 124<br />

1974 260 294 144<br />

1975 312 307 158<br />

1976 305 107 412 327 178 917<br />

1977 349 112 461 359 212 1032<br />

1978 465 131 596 395 308 1299<br />

1979 557 158 715 433 305 1453<br />

1980 594 174 768 456 290 1514<br />

1981 493 157 650 480 326 1456<br />

1982 472 143 615 516 306 1437<br />

1983 467 126 593 556 319 1468<br />

1984 447 123 570 604 342 1516<br />

1985 461 126 587 683 352 1622<br />

1986 651 176 827 803 552 2182<br />

TToomee IIVV I<br />

3000<br />

2500<br />

2000<br />

1500<br />

1000<br />

500<br />

0<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11883333


masse monétaire<br />

1987 808 222 1030 805 677 2512<br />

1988 870 261 1131 845 833 2809<br />

1989 872 281 1153 854 789 2796<br />

1990 1128 356 1484 897 781 3162<br />

1991 1121 397 1518 975 914 3407<br />

1992 1214 414 1628 1090 1005 3723<br />

1993 1163 355 1518 1200 1226 3944<br />

1994 1237 370 1607 1202 1487 4296<br />

1995 1408 431 1839 1192 1825 4856<br />

1996 1435 475 1910 1209 1693 4812<br />

1997 1408 453 1861 1252 1634 4747<br />

1998 1296<br />

1999 1430<br />

2000<br />

2001<br />

2002<br />

2003<br />

2004<br />

2005<br />

6000<br />

5000<br />

4000<br />

3000<br />

2000<br />

1000<br />

0<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

masse monétaire Triade<br />

1976<br />

1978<br />

1980<br />

1982<br />

1984<br />

1986<br />

1988<br />

1990<br />

1992<br />

1994<br />

1996<br />

TToomee IIVV I<br />

années<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11883344


masse monétaire<br />

1400<br />

1200<br />

1000<br />

800<br />

600<br />

400<br />

200<br />

0<br />

1969<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

1971<br />

1973<br />

masse monétaire - USA<br />

1975<br />

TToomee IIVV I<br />

1977<br />

1979<br />

1981<br />

1983<br />

années<br />

Résultats obtenus à l’aide du logiciel économétrique. <strong>La</strong> masse monétaire USA +<br />

Europe des 15 + Japon, de 1976 à 1997, suit-elle un type de courbe connu, en<br />

particulier une possible partie de courbe logistique ?<br />

Données Die Jou 445, Feuil 3, Pages 1, 2<br />

5000<br />

4000<br />

3000<br />

2000<br />

1000<br />

0<br />

76 78 80 82 84 86 88 90 92 94 96<br />

M<br />

1985<br />

1987<br />

1989<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

1991<br />

1993<br />

11883355<br />

1995<br />

1997


Modèle Linéaire :<br />

Dependent Variable: M<br />

M<strong>et</strong>hod: Least Squares<br />

Date: 12/10/06 Time: 12:28<br />

Sample: 1976 1997<br />

Included observations: 22<br />

M=C(1)*@TREND+C(2)<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.<br />

C(1) 198.6279 11.59823 17.12571 0.0000<br />

C(2) 503.4980 142.2853 3.538651 0.0021<br />

R-squared 0.936161 Mean dependent var 2589.091<br />

Adjusted R-squared 0.932969 S.D. dependent var 1333.059<br />

S.E. of regression 345.1326 Akaike info criterion 14.61224<br />

Sum squared resid 2382331. Schwarz criterion 14.71143<br />

Log likelihood -158.7347 Durbin-Watson stat 0.308279<br />

800<br />

400<br />

-400<br />

Modèle Logarithmique :<br />

Dependent Variable: M<br />

M<strong>et</strong>hod: Least Squares<br />

Date: 12/10/06 Time: 12:29<br />

Sample: 1977 1997<br />

Included observations: 21<br />

M=C(1)*LOG(@TREND)+C(2)<br />

0<br />

-800<br />

76 78 80 82 84 86 88 90 92 94 96<br />

Residual Actual Fitted<br />

TToomee IIVV I<br />

5000<br />

4000<br />

3000<br />

2000<br />

1000<br />

Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.<br />

C(1) 1333.657 204.3735 6.525586 0.0000<br />

C(2) -213.2636 470.7860 -0.452995 0.6557<br />

R-squared 0.691475 Mean dependent var 2668.714<br />

Adjusted R-squared 0.675237 S.D. dependent var 1311.277<br />

S.E. of regression 747.2711 Akaike info criterion 16.16113<br />

Sum squared resid 10609869 Schwarz criterion 16.26060<br />

Log likelihood -167.6918 Durbin-Watson stat 0.160815<br />

0<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11883366


1500<br />

1000<br />

500<br />

-500<br />

-1000<br />

-1500<br />

Modèle Polynômial :<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

0<br />

78 80 82 84 86 88 90 92 94 96<br />

Residual Actual Fitted<br />

TToomee IIVV I<br />

5000<br />

4000<br />

3000<br />

2000<br />

1000<br />

0<br />

-1000<br />

Dependent Variable: M<br />

M<strong>et</strong>hod: Least Squares<br />

Date: 12/10/06 Time: 12:30<br />

Sample: 1976 1997<br />

Included observations: 22<br />

M=C(1)*@TREND^2+C(2)*@TREND^3+C(3)*@TREND^4+C(4)<br />

Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.<br />

C(1) -0.134338 5.682557 -0.023640 0.9814<br />

C(2) 1.389050 0.642295 2.162637 0.0443<br />

C(3) -0.046848 0.018667 -2.509722 0.0219<br />

C(4) 1193.190 89.74640 13.29513 0.0000<br />

R-squared 0.984744 Mean dependent var 2589.091<br />

Adjusted R-squared 0.982201 S.D. dependent var 1333.059<br />

S.E. of regression 177.8467 Akaike info criterion 13.36269<br />

Sum squared resid 569330.1 Schwarz criterion 13.56106<br />

Log likelihood -142.9896 Durbin-Watson stat 1.030558<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11883377


300<br />

200<br />

100<br />

-100<br />

-200<br />

Modèle Logistique :<br />

-300<br />

76 78 80 82 84 86 88 90 92 94 96<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

0<br />

Dependent Variable: M<br />

M<strong>et</strong>hod: Least Squares<br />

Date: 12/10/06 Time: 12:30<br />

Sample: 1976 1997<br />

Included observations: 22<br />

Convergence achieved after 7 iterations<br />

M=4747/(1+EXP(C(1)*@TREND+C(2)))<br />

Residual Actual Fitted<br />

TToomee IIVV I<br />

5000<br />

4000<br />

3000<br />

2000<br />

1000<br />

Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.<br />

C(1) -0.200616 0.019165 -10.46785 0.0000<br />

C(2) 1.960208 0.210935 9.292948 0.0000<br />

R-squared 0.921955 Mean dependent var 2589.091<br />

Adjusted R-squared 0.918053 S.D. dependent var 1333.059<br />

S.E. of regression 381.6066 Akaike info criterion 14.81317<br />

Sum squared resid 2912472. Schwarz criterion 14.91235<br />

Log likelihood -160.9448 Durbin-Watson stat 0.249294<br />

800<br />

400<br />

0<br />

-400<br />

-800<br />

76 78 80 82 84 86 88 90 92 94 96<br />

Residual Actual Fitted<br />

Selon les R², le modèle logistique est bon. Ce n’est pas le meilleur, mais c’est suffi<strong>sa</strong>nt<br />

pour pouvoir l’adopter.<br />

0<br />

5000<br />

4000<br />

3000<br />

2000<br />

1000<br />

0<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11883388


t<strong>au</strong>x d'intérêt à long terme<br />

16<br />

14<br />

12<br />

10<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

8<br />

6<br />

4<br />

2<br />

0<br />

1946<br />

1949<br />

1952<br />

1955<br />

1958<br />

TToomee IIVV I<br />

1961<br />

1964<br />

1967<br />

1970<br />

1973<br />

t<strong>au</strong>x d'intérêt US<br />

années<br />

1976<br />

1979<br />

1982<br />

1985<br />

1988<br />

1991<br />

1994<br />

1997<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

t<strong>au</strong>x<br />

d'intérêt<br />

US<br />

11883399


Année t.<br />

int.<br />

1918 5<br />

1919 5<br />

1920 5,5<br />

1921 5,5<br />

1922 5<br />

1923 5<br />

1924 5<br />

1925 5<br />

1926 4,5<br />

1927 4,5<br />

1928 4,5<br />

1929 4,5<br />

1930 4,5<br />

1931 4,5<br />

1932 4<br />

1933 4,5<br />

1934 4<br />

1935 3,5<br />

1936 3<br />

1937 3<br />

1938 3<br />

1939 2,5<br />

1940 2,5<br />

1941 2,5<br />

1942 2,5<br />

1943 2,5<br />

1944 2,5<br />

1945<br />

1946 2,5<br />

1947 2,5<br />

1948 2,5<br />

1949 3<br />

1950 2,5<br />

1951 2,5<br />

1952 2,5<br />

1953 3<br />

1954 3<br />

1955 3<br />

1956 3<br />

1957 3,5<br />

1958 3,5<br />

1959 4<br />

1960 4,1<br />

1961 3,9<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11884400


1962 4<br />

1963 4<br />

1964 4,2<br />

1965 4,3<br />

1966 5<br />

1967 5,1<br />

1968 5,7<br />

1969 6,7<br />

1970 7,3<br />

1971 6,2<br />

1972 6,2<br />

1973 6,8<br />

1974 7,6<br />

1975 8<br />

1976 7,6<br />

1977 7,4<br />

1978 8,4<br />

1979 9,4<br />

1980 12<br />

1981 14<br />

1982 13<br />

1983 11<br />

1984 13<br />

1985 11<br />

1986 7,7<br />

1987 8,4<br />

1988 8,9<br />

1989 8,5<br />

1990 8,6<br />

1991 7,9<br />

1992 7<br />

1993 5,8<br />

1994 7,1<br />

1995 6,6<br />

1996 6,4<br />

1997 6,4<br />

1998 5,3<br />

1999<br />

2000<br />

2001<br />

2002<br />

2003<br />

2004<br />

2005<br />

5,6<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11884411


L<strong>La</strong>a<br />

moonnnnaai<br />

iiee<br />

uunni<br />

iiqquuee<br />

eeuur<br />

rooppééeennnnee.<br />

..<br />

TToomee<br />

I<br />

IIVV<br />

PPhhi<br />

iil<br />

lli<br />

iippppee<br />

J<br />

JJoouur<br />

rddoonn<br />

/<br />

/<br />

11884422<br />

t<strong>au</strong>x d'intérêt Américains, 1917-2015<br />

0<br />

2<br />

4<br />

6<br />

8<br />

10<br />

12<br />

14<br />

16<br />

1918<br />

1922<br />

1926<br />

1930<br />

1934<br />

1938<br />

1942<br />

1946<br />

1950<br />

1954<br />

1958<br />

1962<br />

1966<br />

1970<br />

1974<br />

1978<br />

1982<br />

1986<br />

1990<br />

1994<br />

1998<br />

années<br />

t<strong>au</strong>x d'intérêt


Données DieJou 445, Feuil 2, Pages 11, 12, 13<br />

14<br />

12<br />

10<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

8<br />

6<br />

4<br />

2<br />

20 30 40 50 60 70 80 90<br />

On voit qu’un bon modèle pour approximer ce graphique est le polynômial (il est le plus<br />

souple pour rendre compte de points de r<strong>et</strong>ournements).<br />

Dependent Variable: INT<br />

M<strong>et</strong>hod: Least Squares<br />

Date: 12/10/06 Time: 13:30<br />

Sample: 1918 1999<br />

Included observations: 82<br />

INT=C(1)*@TREND^2+C(2)*@TREND^3+C(3)*@TREND^4+C(4)<br />

TToomee IIVV I<br />

INT<br />

Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.<br />

C(1) -0.015440 0.001173 -13.15888 0.0000<br />

C(2) 0.000516 3.47E-05 14.86784 0.0000<br />

C(3) -4.05E-06 2.64E-07 -15.32778 0.0000<br />

C(4) 5.576375 0.274174 20.33886 0.0000<br />

R-squared 0.863710 Mean dependent var 5.441463<br />

Adjusted R-squared 0.858468 S.D. dependent var 2.681346<br />

S.E. of regression 1.008741 Akaike info criterion 2.902834<br />

Sum squared resid 79.36957 Schwarz criterion 3.020235<br />

Log likelihood -115.0162 Durbin-Watson stat 0.549510<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11884433


L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

6<br />

4<br />

2<br />

0<br />

-2<br />

-4<br />

20 30 40 50 60 70 80 90<br />

Residual Actual Fitted<br />

Comme je te l’ai montré, tu peux calculer la valeur du <strong>au</strong>x d’intérêt pour 2015 <strong>et</strong> <strong>au</strong>ssi<br />

pour les valeurs précédentes <strong>et</strong> vérifier ton hypothèse du point de r<strong>et</strong>ournement.<br />

Donc INT(2015)= -0.015440*97²+0.000516*97 3 -4.05E-06*97 4 +5.576375<br />

= ?<br />

Donc INT (2014)= -0.015440*96²+0.000516*96 3 -4.05E-06*96 4 +5.576375<br />

= ?<br />

Donc INT (2013)= -0.015440*95²+0.000516*95 3 -4.05E-06*95 4 +5.576375<br />

= ?<br />

Etc.<br />

Année Europe.7-1 USA USA+Eur7-1<br />

i rel. M1 i M1 i rel.<br />

1945 110<br />

1946 2,5 113<br />

1947 2,5 116<br />

1948 2,5 118<br />

1949 3 121<br />

1950 2,5 124<br />

1951 2,5 127<br />

1952 2,5 130<br />

1953 3 133<br />

1954 3 136<br />

1955 3 139<br />

1956 3 141<br />

1957 3,5 132<br />

1958 3,5 147<br />

TToomee IIVV I<br />

16<br />

12<br />

8<br />

4<br />

0<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11884444


1959 4 148<br />

1960 4,1 150<br />

1961 3,9 155<br />

1962 4 159<br />

1963 4 165<br />

1964 4,2 173<br />

1965 4,3 178<br />

1966 5 182<br />

1967 5,1 197<br />

1968 5,7 213<br />

1969 7,3 122 6,7 220 6,9<br />

1970 8,5 140 7,3 232 7,7<br />

1971 8 162 6,2 248 6,9<br />

1972 7,5 203 6,2 271 6,8<br />

1973 8,3 243 6,8 287 7,5<br />

1974 10 260 7,6 294 8,9<br />

1975 10 312 8 307 9,0<br />

1976 10 304 7,6 327 8,9<br />

1977 10 351 7,4 359 8,8<br />

1978 9,6 465 8,4 395 9,1<br />

1979 11 559 9,4 433 10,0<br />

1980 13 595 11,5 456 12,2<br />

1981 16 493 13,9 480 14,9<br />

1982 15 471 13 516 14,1<br />

1983 13 467 11,1 556 12,1<br />

1984 12 446 12,5 604 12,3<br />

1985 10 460 10,6 683 10,5<br />

1986 8,5 651 7,7 803 8,1<br />

1987 8,4 807 8,4 805 8,4<br />

1988 8,5 870 8,9 845 8,7<br />

1989 8,9 872 8,5 854 8,7<br />

1990 10 1128 8,6 897 9,4<br />

1991 10 1120 7,9 975 9,2<br />

1992 9,9 1213 7 1090 8,5<br />

1993 7,9 1162 5,8 1200 6,8<br />

1994 8 1238 7,1 1202 7,6<br />

1995 8,2 1409 6,6 1192 7,5<br />

1996 6,8 1536 6,4 1209 6,6<br />

1997 5,8 1409 6,4 1252 6,1<br />

1998 5,3 1296<br />

1999 5,6 1430<br />

2000<br />

2001<br />

2002<br />

2003<br />

2004<br />

2005<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11884455


t<strong>au</strong>x d'intérêt à long terme<br />

16<br />

14<br />

12<br />

10<br />

8<br />

6<br />

4<br />

2<br />

0<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

t<strong>au</strong>x d'intérêt US<br />

TToomee IIVV I<br />

1946<br />

1949<br />

1952<br />

1955<br />

1958<br />

1961<br />

1964<br />

1967<br />

1970<br />

1973<br />

1976<br />

1979<br />

1982<br />

1985<br />

1988<br />

1991<br />

1994<br />

1997<br />

années<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11884466


L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

t<strong>au</strong>x d'intérêt USA + Euro (7-1)<br />

t<strong>au</strong>x d'intérêt<br />

On choisit à nouve<strong>au</strong> le modèle polynômial.<br />

Dependent Variable: INT<br />

M<strong>et</strong>hod: Least Squares<br />

Date: 12/10/06 Time: 13:52<br />

Sample: 1969 1997<br />

Included observations: 29<br />

INT=C(1)*@TREND^2+C(2)*@TREND^3+C(3)*@TREND^4+C(4)<br />

16,0<br />

14,0<br />

12,0<br />

10,0<br />

Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.<br />

C(1) 0.112642 0.021372 5.270456 0.0000<br />

C(2) -0.008515 0.001817 -4.686620 0.0001<br />

C(3) 0.000161 3.97E-05 4.050771 0.0004<br />

C(4) 6.623914 0.599354 11.05175 0.0000<br />

R-squared 0.669929 Mean dependent var 9.044647<br />

Adjusted R-squared 0.630320 S.D. dependent var 2.215256<br />

S.E. of regression 1.346904 Akaike info criterion 3.560937<br />

Sum squared resid 45.35378 Schwarz criterion 3.749529<br />

Log likelihood -47.63358 Durbin-Watson stat 0.726631<br />

8,0<br />

6,0<br />

4,0<br />

2,0<br />

0,0<br />

1969<br />

TToomee IIVV I<br />

1972<br />

1975<br />

1978<br />

1981<br />

1984<br />

années<br />

1987<br />

1990<br />

1993<br />

1996<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11884477


L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

4<br />

2<br />

0<br />

-2<br />

-4<br />

1970 1975 1980 1985 1990 1995<br />

Residual Actual Fitted<br />

Donc INT(2015)= 0.112642*46² - 0.008515*46 3 +0.000161*46 4 +6.623914<br />

= ..<br />

Donc INT(2014) = 0.112642*45² - 0.008515*45 3 +0.000161*45 4 +6.623914<br />

= ..<br />

Donc INT(2013) = 0.112642*44² - 0.008515*44 3 +0.000161*44 4 +6.623914<br />

= ..<br />

Etc.<br />

Par rapport à l’enquête précédente, peut-on prédire un r<strong>et</strong>ard ou une avance du cycle<br />

(USA + Euro 7), par rapport <strong>au</strong> cycle USA ? Quel r<strong>et</strong>ard ou quelle avance ?<br />

Ceci est un peut difficile à dire. Soit on le visualise par graphique. Sinon, on fait<br />

un test de c<strong>au</strong><strong>sa</strong>lité, le t<strong>au</strong>x d’intérêt qui est la c<strong>au</strong>se de l’<strong>au</strong>tre peut être<br />

considéré comme celui qui précède l’<strong>au</strong>tre.<br />

Test de c<strong>au</strong><strong>sa</strong>lité : pour cela on doit prendre une période commune <strong>au</strong>x deux t<strong>au</strong>x<br />

d’intérêts, c’est à dire : 1969 –1997. On obtient :<br />

Pairwise Granger C<strong>au</strong><strong>sa</strong>lity Tests<br />

Date: 12/10/06 Time: 16:59<br />

Sample: 1969 1997<br />

<strong>La</strong>gs: 5<br />

Null Hypothesis: Obs F-Statistic Probability<br />

INT does not Granger C<strong>au</strong>se INT2 24 0.26910 0.92201<br />

INT2 does not Granger C<strong>au</strong>se INT 0.27949 0.91617<br />

<strong>La</strong> variable INT : USA + Euro 7<br />

<strong>La</strong> variable INT : USA<br />

On en conclut (pour des r<strong>et</strong>ards allant de 2 à 5) qu’il n’y pas de <strong>relation</strong> de<br />

c<strong>au</strong><strong>sa</strong>lité.<br />

Quel r<strong>et</strong>ard ou quelle avance ?<br />

Confer graph Y<br />

TToomee IIVV I<br />

16<br />

14<br />

12<br />

10<br />

8<br />

6<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11884488


Année Europe.7-1 USA Japon Eu6+US+J<br />

a<br />

i rel. M1 i M1 I M1 i rel.<br />

1945 109,7<br />

1946 2,5 112,6<br />

1947 2,5 115,5<br />

1948 2,5 118,4<br />

1949 3 121,3<br />

1950 2,5 124,2<br />

1951 2,5 127,1<br />

1952 2,5 130<br />

1953 3 132,9<br />

1954 3 135,8<br />

1955 3 138,7<br />

1956 3 141<br />

1957 3,5 132<br />

1958 3,5 147<br />

1959 4 148<br />

1960 4,1 150<br />

1961 3,9 155<br />

1962 4 159<br />

1963 4 165<br />

1964 4,2 173<br />

1965 4,3 178<br />

1966 5 182 6,9<br />

1967 5,1 197 6,9<br />

1968 5,7 213 7<br />

1969 7,3 122 6,7 220 7,1 47,5 6,9<br />

1970 8,5 140 7,3 232 7,2 55,4 7,7<br />

1971 8 162 6,2 248 7,3 73,9 7,0<br />

1972 7,5 203 6,2 271 6,7 106 6,8<br />

1973 8,3 243 6,8 287 7,3 124 7,5<br />

1974 10 260 7,6 294 9,3 144 9,0<br />

1975 10 312 8 307 9,2 158 9,0<br />

1976 10 304 7,6 327 8,7 178 8,8<br />

1977 10 351 7,4 359 7,3 212 8,5<br />

1978 9,6 465 8,4 395 6,1 308 8,3<br />

1979 11 559 9,4 433 7,7 305 9,5<br />

1980 13 595 11,5 456 9,2 290 11,6<br />

1981 16 493 13,9 480 8,7 326 13,3<br />

1982 15 471 13 516 8,1 306 12,7<br />

1983 13 467 11,1 556 7,4 319 11,0<br />

1984 12 446 12,5 604 6,8 342 10,9<br />

1985 10 460 10,6 683 6,3 352 9,5<br />

1986 8,5 651 7,7 803 4,9 552 7,2<br />

1987 8,4 807 8,4 805 4,2 677 7,2<br />

1988 8,5 870 8,9 845 4,3 833 7,3<br />

1989 8,9 872 8,5 854 5 789 7,5<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11884499


1990 10 1128 8,6 897 7,4 781 8,9<br />

1991 10 1120 7,9 975 6,5 914 8,4<br />

1992 9,9 1213 7 1090 4,9 1005 7,4<br />

1993 7,9 1162 5,8 1200 3,7 1226 5,8<br />

1994 8 1238 7,1 1202 3,7 1487 6,1<br />

1995 8,2 1409 6,6 1192 2,5 1825 5,4<br />

1996 6,8 1536 6,4 1209 2,2 1693 4,9<br />

1997 5,8 1409 6,4 1252 1,7 1634 4,4<br />

1998 5,3 1296 1,1<br />

1999 5,6 1430<br />

2000<br />

2001<br />

2002<br />

2003<br />

2004<br />

2005<br />

t<strong>au</strong>x d'intérêt à long terme<br />

16<br />

14<br />

12<br />

10<br />

8<br />

6<br />

4<br />

2<br />

0<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

t<strong>au</strong>x d'intérêt US<br />

TToomee IIVV I<br />

1946<br />

1949<br />

1952<br />

1955<br />

1958<br />

1961<br />

1964<br />

1967<br />

1970<br />

1973<br />

1976<br />

1979<br />

1982<br />

1985<br />

1988<br />

1991<br />

1994<br />

1997<br />

années<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11885500


Les t<strong>au</strong>x d’intérêt synthétiques USA + Europe des 7 + Japon, suivent-ils des cycles de<br />

1969 à 1997 (anticipables de 2006 à 2015 ?) du type somm<strong>et</strong> – creux – somm<strong>et</strong> –<br />

redescente, avec chaque période, concave ou convexe à tour de rôle, qui durerait une<br />

trentaine d’années ?<br />

Données Die Jou 445, Feuil 2, Pages 23, 24, 25<br />

Modèle polynômial.<br />

14<br />

12<br />

10<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

8<br />

6<br />

t<strong>au</strong>x d'intérêt, US, Euro (7-1), Ja<br />

t<strong>au</strong>x d'intérêt<br />

14,0<br />

12,0<br />

10,0<br />

8,0<br />

6,0<br />

4,0<br />

2,0<br />

0,0<br />

4<br />

1970 1975 1980 1985 1990 1995<br />

Dependent Variable: INT3<br />

M<strong>et</strong>hod: Least Squares<br />

Date: 12/10/06 Time: 17:10<br />

Sample: 1969 1997<br />

Included observations: 29<br />

INT3=C(1)*@TREND^2+C(2)*@TREND^3+C(3)*@TREND^4+C(4)<br />

TToomee IIVV I<br />

1969<br />

INT3<br />

Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.<br />

C(1) 0.088929 0.019879 4.473614 0.0001<br />

C(2) -0.006825 0.001690 -4.039220 0.0004<br />

C(3) 0.000127 3.70E-05 3.446423 0.0020<br />

C(4) 6.853268 0.557464 12.29366 0.0000<br />

R-squared 0.701234 Mean dependent var 8.215601<br />

1971<br />

1973<br />

1975<br />

1977<br />

1979<br />

1981<br />

1983<br />

années<br />

1985<br />

1987<br />

1989<br />

1991<br />

1993<br />

1995<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

1997<br />

11885511


Adjusted R-squared 0.665382 S.D. dependent var 2.165682<br />

S.E. of regression 1.252765 Akaike info criterion 3.416025<br />

Sum squared resid 39.23549 Schwarz criterion 3.604618<br />

Log likelihood -45.53236 Durbin-Watson stat 0.693019<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

3<br />

2<br />

1<br />

0<br />

-1<br />

-2<br />

-3<br />

1970 1975 1980 1985 1990 1995<br />

Residual Actual Fitted<br />

Donc INT3(2015)= 0.088929*46² -0.006825*46 3 +0.000127*46 4 +6.853268<br />

= ..<br />

Donc INT3(2014)= 0.088929*45² -0.006825*45 3 +0.000127*45 4 +6.853268<br />

= ..<br />

Donc INT3(2013)= 0.088929*44² -0.006825*44 3 +0.000127*44 4 +6.853268<br />

= ..<br />

Etc.<br />

Par rapport à l’enquête précédente, peut-on prédire un r<strong>et</strong>ard ou une avance du cycle<br />

(USA + Euro 7 + Japon), par rapport <strong>au</strong> cycle USA ?<br />

On refait un test de c<strong>au</strong><strong>sa</strong>lité avec les variables INT (USA) <strong>et</strong> INT3 (USA EUR JAP).<br />

Des r<strong>et</strong>ards 2 à 4 : il n’y pas de <strong>relation</strong> de c<strong>au</strong><strong>sa</strong>lité. Mais des r<strong>et</strong>ards 5 à 8, il y<br />

<strong>au</strong>rait un eff<strong>et</strong> de feedback entre les variables :<br />

Null Hypothesis: Obs F-Statistic Probability<br />

INT3 does not Granger C<strong>au</strong>se INT 21 4.65890 0.07702<br />

INT does not Granger C<strong>au</strong>se INT3 4.51591 0.08100<br />

TToomee IIVV I<br />

14<br />

12<br />

10<br />

8<br />

6<br />

4<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11885522


Quel r<strong>et</strong>ard ou quelle avance ?<br />

Graph Y<br />

12<br />

11<br />

10<br />

9<br />

8<br />

7<br />

6<br />

5<br />

4<br />

1970 1975 1980 1985 1990 1995<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

FINT FINT2 FINT3<br />

<strong>La</strong> variable FINT <strong>et</strong> le t<strong>au</strong>x synthétique US par le modèle polynômial.<br />

<strong>La</strong> variable FINT <strong>et</strong> le t<strong>au</strong>x synthétique USA + Europe des 7 par le modèle polynômial.<br />

<strong>La</strong> variable FINT <strong>et</strong> le t<strong>au</strong>x synthétique USA + Europe des 7 + Japon par le modèle<br />

polynômial.<br />

En fonction des tests de c<strong>au</strong><strong>sa</strong>lité, tu peux mesurer les décalages. Je te laisse faire ceci.<br />

Sur le graphe tu mesures la différence entre deux pics ou deux creux <strong>et</strong> tu as l’écart<br />

entre les cycles en années.<br />

Tu peux <strong>au</strong>ssi tenir compte du test suivant :<br />

Null Hypothesis: Obs F-Statistic Probability<br />

INT3 does not Granger C<strong>au</strong>se INT2 24 1.57399 0.23538<br />

INT2 does not Granger C<strong>au</strong>se INT3 1.06168 0.42453<br />

Le test de Granger donne une <strong>relation</strong> d’indépendance entre INT2 <strong>et</strong> INT3.<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11885533


Année<br />

1945<br />

1946<br />

1947<br />

t. de<br />

chge.<br />

Long<br />

1948 3,3<br />

1949 4,2<br />

1950 4,2<br />

1951 4,2<br />

1952 4,2<br />

1953 4,2<br />

1954 4,2<br />

1955 4,2<br />

1956 4,2<br />

1957 4,2<br />

1958 4,2<br />

1959 4,2<br />

1960 4,2<br />

1961 4<br />

1962 4<br />

1963 4<br />

1964 4<br />

1965 4<br />

1966 4<br />

1967 4<br />

1968 4<br />

1969 3,9<br />

1970 3,6<br />

1971 3,5<br />

1972 3,2<br />

1973 2,7<br />

1974 2,6<br />

1975 2,5<br />

1976 2,5<br />

1977 2,3<br />

1978 2<br />

1979 1,8<br />

1980 1,8<br />

1981 2,3<br />

1982 2,4<br />

1983 2,6<br />

1984 2,9<br />

1985 2,9<br />

1986 2,2<br />

1987 1,8<br />

1988 1,8<br />

1989 1,9<br />

1990 1,6<br />

1991 1,7<br />

1992 1,6<br />

1993 1,6<br />

1994 1,6<br />

1995 1,4<br />

t<strong>au</strong>x / change<br />

4,5<br />

0,5<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

4<br />

3,5<br />

3<br />

2,5<br />

2<br />

1,5<br />

1<br />

0<br />

TToomee IIVV I<br />

change $ vs. DM<br />

1948<br />

1951<br />

1954<br />

1957<br />

1960<br />

1963<br />

1966<br />

1969<br />

1972<br />

1975<br />

1978<br />

1981<br />

1984<br />

1987<br />

1990<br />

1993<br />

1996<br />

1999<br />

années<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11885544


1996 1,5<br />

1997 1,7<br />

1998 2<br />

1999 2<br />

Y a-t-il des cycles longs de trente ans de période convexe succédant à trente ans de<br />

période concave, entre 1948 <strong>et</strong> 1999, pour les t<strong>au</strong>x de change DM par rapport à $ ?<br />

Données Die Jou 320, Feuil 1, Pages 5, 6<br />

Modèle polynômial :<br />

4.5<br />

4.0<br />

3.5<br />

3.0<br />

2.5<br />

2.0<br />

1.5<br />

1.0<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

50 55 60 65 70 75 80 85 90 95<br />

Dependent Variable: TCH<br />

M<strong>et</strong>hod: Least Squares<br />

Date: 12/10/06 Time: 17:35<br />

Sample: 1948 1999<br />

Included observations: 52<br />

TCH=C(1)*@TREND^2+C(2)*@TREND^3+C(3)*@TREND^4+C(4)<br />

TToomee IIVV I<br />

TCH<br />

Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.<br />

C(1) -0.000168 0.001279 -0.131427 0.8960<br />

C(2) -0.000107 6.00E-05 -1.791943 0.0794<br />

C(3) 1.84E-06 7.24E-07 2.543231 0.0143<br />

C(4) 4.207898 0.118690 35.45277 0.0000<br />

R-squared 0.894033 Mean dependent var 2.992308<br />

Adjusted R-squared 0.887410 S.D. dependent var 1.045409<br />

S.E. of regression 0.350781 Akaike info criterion 0.816492<br />

Sum squared resid 5.906259 Schwarz criterion 0.966588<br />

Log likelihood -17.22880 Durbin-Watson stat 0.437927<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11885555


1.0<br />

0.5<br />

0.0<br />

-0.5<br />

-1.0<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

50 55 60 65 70 75 80 85 90 95<br />

Residual Actual Fitted<br />

Je te laisse mesurer les cycles, d’après le graphe, en années en fonction de l’ajustement<br />

polynômial.<br />

1) France de 1970 à 1998, DJ320, pages 1 <strong>et</strong> 2<br />

2400<br />

2000<br />

1600<br />

1200<br />

800<br />

400<br />

0<br />

1970 1975 1980 1985 1990 1995<br />

TToomee IIVV I<br />

E M1<br />

On peut considérer que les séries sont cointégrées, ce qui perm<strong>et</strong> de travailler en nive<strong>au</strong><br />

(sur les séries brutes, <strong>sa</strong>ns les filtrer).<br />

Modèle :<br />

Dependent Variable: M1<br />

M<strong>et</strong>hod: Least Squares<br />

Date: 01/28/06 Time: 09:54<br />

Sample: 1970 1998<br />

Included observations: 29<br />

Variable Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.<br />

C -2319.641 773.8627 -2.997484 0.0058<br />

E 3.540838 0.792528 4.467777 0.0001<br />

5<br />

4<br />

3<br />

2<br />

1<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11885566


R-squared 0.425055 Mean dependent var 1117.414<br />

Adjusted R-squared 0.403761 S.D. dependent var 585.2891<br />

S.E. of regression 451.9398 Akaike info criterion 15.13145<br />

Sum squared resid 5514740. Schwarz criterion 15.22574<br />

Log likelihood -217.4060 F-statistic 19.96103<br />

Durbin-Watson stat 0.182479 Prob(F-statistic) 0.000127<br />

E explique M1. Le R² est moyen : 0,425. Donc 42,5% de la variance de M1 est expliqué<br />

par la droite de régression.<br />

C<strong>au</strong><strong>sa</strong>lité :<br />

Pairwise Granger C<strong>au</strong><strong>sa</strong>lity Tests<br />

Date: 01/28/06 Time: 10:00<br />

Sample: 1970 1998<br />

<strong>La</strong>gs: 4<br />

Null Hypothesis: Obs F-Statistic Probability<br />

M1 does not Granger C<strong>au</strong>se E 25 3.36314 0.03530<br />

E does not Granger C<strong>au</strong>se M1 1.80827 0.17661<br />

Pour tout r<strong>et</strong>ard > 2, on a bien M1 qui pousse E.<br />

2) Allemagne de 1970 à 1998, DJ320, pages 3 <strong>et</strong> 4<br />

1000<br />

800<br />

600<br />

400<br />

200<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

0<br />

1970 1975 1980 1985 1990 1995<br />

TToomee IIVV I<br />

E M1<br />

Les séries ont une racine unitaire, on considère qu’elles sont cointégrées de même ordre.<br />

Modèle :<br />

Dependent Variable: M1<br />

M<strong>et</strong>hod: Least Squares<br />

Date: 01/28/06 Time: 11:58<br />

Sample: 1970 1998<br />

Included observations: 29<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11885577


Variable Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.<br />

C -420.8530 254.2403 -1.655335 0.1094<br />

E 3.038942 0.955587 3.180184 0.0037<br />

R-squared 0.272503 Mean dependent var 377.6552<br />

Adjusted R-squared 0.245559 S.D. dependent var 247.4252<br />

S.E. of regression 214.9100 Akaike info criterion 13.64479<br />

Sum squared resid 1247030. Schwarz criterion 13.73908<br />

Log likelihood -195.8494 F-statistic 10.11357<br />

Durbin-Watson stat 0.173990 Prob(F-statistic) 0.003677<br />

L’explication de M1 par E est faible seulement 27,2% d’explication de la variance de M1<br />

est expliquée par E).<br />

C<strong>au</strong><strong>sa</strong>lité :<br />

Pairwise Granger C<strong>au</strong><strong>sa</strong>lity Tests<br />

Date: 01/28/06 Time: 10:07<br />

Sample: 1970 1998<br />

<strong>La</strong>gs: 2<br />

Null Hypothesis: Obs F-Statistic Probability<br />

M1 does not Granger C<strong>au</strong>se E 27 1.71253 0.20359<br />

E does not Granger C<strong>au</strong>se M1 1.62960 0.21879<br />

Pour tout ordre entre 2 <strong>et</strong> 8 (compris), <strong>au</strong>cune des deux variables n’est la c<strong>au</strong>se de<br />

l’<strong>au</strong>tre.<br />

3) Grande Br<strong>et</strong>agne même période (70 - 98) :<br />

100<br />

80<br />

60<br />

40<br />

20<br />

0<br />

1970 1975 1980 1985 1990 1995<br />

E M1<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

.3<br />

.2<br />

.1<br />

.0<br />

-.1<br />

-.2<br />

-.3<br />

1970 1975 1980 1985 1990 1995<br />

LE LM1<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11885588


Les variables ne sont pas cointégrées. On les filtre pour <strong>sa</strong>voir s’il existe un lien entre les<br />

t<strong>au</strong>x de crois<strong>sa</strong>nce. On pose :<br />

LE=LogEt-LogEt-1<br />

LM1=LogM1t-LogM1t-1<br />

Il n’y plus de racine unitaire.<br />

Modèle :<br />

Dependent Variable: LM1<br />

M<strong>et</strong>hod: Least Squares<br />

Date: 01/28/06 Time: 12:13<br />

Sample(adjusted): 1971 1998<br />

Included observations: 28 after adjusting endpoints<br />

Variable Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.<br />

C 0.067385 0.007813 8.625289 0.0000<br />

LE 0.031773 0.047049 0.675312 0.5054<br />

R-squared 0.017238 Mean dependent var 0.069497<br />

Adjusted R-squared -0.020561 S.D. dependent var 0.037500<br />

S.E. of regression 0.037884 Akaike info criterion -3.639825<br />

Sum squared resid 0.037315 Schwarz criterion -3.544667<br />

Log likelihood 52.95755 F-statistic 0.456046<br />

Durbin-Watson stat 0.927548 Prob(F-statistic) 0.505440<br />

LE n’est pas significatif. Le R² est proche de 0. Le t<strong>au</strong>x de crois<strong>sa</strong>nce de E ne peut pas<br />

expliquer celui de M1. (En nive<strong>au</strong> il y a une très bonne explication de M1 avec E mais<br />

toujours en nive<strong>au</strong>, c’est M1 qui pousse E, le contraire n’étant pas vrai).<br />

C<strong>au</strong><strong>sa</strong>lité :<br />

Il n’y <strong>au</strong>cun lien de c<strong>au</strong><strong>sa</strong>lité entre les t<strong>au</strong>x de crois<strong>sa</strong>nce.<br />

4) Espagne de 1973 à 1995, DJ 321, pages 3 <strong>et</strong> 4<br />

20000<br />

16000<br />

12000<br />

8000<br />

4000<br />

0<br />

74 76 78 80 82 84 86 88 90 92 94<br />

E M1<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

.3<br />

.2<br />

.1<br />

.0<br />

-.1<br />

-.2<br />

-.3<br />

74 76 78 80 82 84 86 88 90 92 94<br />

LE LM1<br />

Les séries ne sont pas cointégrées, mais elles possèdent chacune une racine unitaire. On<br />

ne peut donc pas travailler en nive<strong>au</strong>. Si on le fait : M1 = 24331.41867 -<br />

1.308518259�E, on trouve que E explique bien M1 (même si la constante 24331,41 a<br />

plus de pouvoir explicatif), <strong>et</strong> en plus c’est bien E qui pousse M1 (pas le contraire <strong>et</strong> ceci<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11885599


quelque soit l’ordre choisi). Mais ces résultats sont à prendre avec prudence car les séries<br />

ne sont pas stationnaires. On peut les stationnariser par leur t<strong>au</strong>x de crois<strong>sa</strong>nce :<br />

LE=LogEt-LogEt-1<br />

LM1=LogM1t-LogM1t-1<br />

Modèle :<br />

Dependent Variable: LM1<br />

M<strong>et</strong>hod: Least Squares<br />

Date: 01/28/06 Time: 13:46<br />

Sample(adjusted): 1974 1995<br />

Included observations: 22 after adjusting endpoints<br />

Variable Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.<br />

C 0.119999 0.014925 8.040335 0.0000<br />

LE 0.028535 0.166426 0.171455 0.8656<br />

R-squared 0.001468 Mean dependent var 0.119224<br />

Adjusted R-squared -0.048459 S.D. dependent var 0.065157<br />

S.E. of regression 0.066717 Akaike info criterion -2.490199<br />

Sum squared resid 0.089024 Schwarz criterion -2.391013<br />

Log likelihood 29.39218 F-statistic 0.029397<br />

Durbin-Watson stat 0.597768 Prob(F-statistic) 0.865589<br />

Mais le modèle ne perm<strong>et</strong> pas d’expliquer M1 avec E (le R² est proche de 0 <strong>et</strong> E n’est pas<br />

significatif).<br />

C<strong>au</strong><strong>sa</strong>lité : Aucun de lien de c<strong>au</strong><strong>sa</strong>lité entre E <strong>et</strong> M1 (ni le contraire).<br />

5) Italie, 1973 à 1995, DJ 321, page 5<br />

600000<br />

500000<br />

400000<br />

300000<br />

200000<br />

100000<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

0<br />

74 76 78 80 82 84 86 88 90 92 94<br />

TToomee IIVV I<br />

E M1<br />

Les séries ne sont pas stationnaires mais elles peuvent être considérées comme<br />

cointégrées (d’après le test). On peut donc travailler en nive<strong>au</strong>.<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11886600


Modèle :<br />

Dependent Variable: M1<br />

M<strong>et</strong>hod: Least Squares<br />

Date: 01/28/06 Time: 13:54<br />

Sample: 1973 1995<br />

Included observations: 23<br />

Variable Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.<br />

C 1464951. 287870.9 5.088917 0.0000<br />

E -5.302776 1.272870 -4.165998 0.0004<br />

R-squared 0.452491 Mean dependent var 270673.9<br />

Adjusted R-squared 0.426419 S.D. dependent var 166158.0<br />

S.E. of regression 125839.9 Akaike info criterion 26.40635<br />

Sum squared resid 3.33E+11 Schwarz criterion 26.50509<br />

Log likelihood -301.6730 F-statistic 17.35554<br />

Durbin-Watson stat 0.306446 Prob(F-statistic) 0.000437<br />

Le modèle est moyen car le R² est de 45,2 ; mais l’épargne explique bien M1 (même si la<br />

constante a un meilleur pouvoir explicatif).<br />

C<strong>au</strong><strong>sa</strong>lité :<br />

Il existe un eff<strong>et</strong> de feed-back entre les deux variables. Chacune est à l’origine de<br />

l’évolution de l’<strong>au</strong>tre (pour les r<strong>et</strong>ards 2, 4, 5).<br />

Pairwise Granger C<strong>au</strong><strong>sa</strong>lity Tests<br />

Date: 01/28/06 Time: 13:57<br />

Sample: 1973 1995<br />

<strong>La</strong>gs: 3<br />

Null Hypothesis: Obs F-Statistic Probability<br />

M1 does not Granger C<strong>au</strong>se E 20 4.14427 0.02888<br />

E does not Granger C<strong>au</strong>se M1 2.93963 0.07281<br />

6) Belgique, 1973 à 1995, DJ 321, page 6<br />

1800<br />

1600<br />

1400<br />

1200<br />

1000<br />

800<br />

600<br />

400<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

74 76 78 80 82 84 86 88 90 92 94<br />

TToomee IIVV I<br />

E M1<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11886611


Les séries ont une racine unitaire mais elles ne sont pas cointégrées. En fai<strong>sa</strong>nt tout de<br />

même une modéli<strong>sa</strong>tion de M1 sur E, on a : R²=0,10 ; <strong>et</strong> ni la constante ni E ne sont<br />

significatives pour expliquer M1 (avec <strong>au</strong>cune <strong>relation</strong> de c<strong>au</strong><strong>sa</strong>lité dans les deux sens<br />

entre E <strong>et</strong> M1). On passe en t<strong>au</strong>x de crois<strong>sa</strong>nce :<br />

LE=LogEt-LogEt-1<br />

LM1=LogM1t-LogM1t-1<br />

Modèle :<br />

Dependent Variable: LM1<br />

M<strong>et</strong>hod: Least Squares<br />

Date: 01/28/06 Time: 15:39<br />

Sample(adjusted): 1974 1995<br />

Included observations: 22 after adjusting endpoints<br />

Variable Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.<br />

C 0.051480 0.011110 4.633632 0.0002<br />

LE 0.010867 0.119278 0.091110 0.9283<br />

R-squared 0.000415 Mean dependent var 0.051537<br />

Adjusted R-squared -0.049564 S.D. dependent var 0.050785<br />

S.E. of regression 0.052028 Akaike info criterion -2.987549<br />

Sum squared resid 0.054139 Schwarz criterion -2.888363<br />

Log likelihood 34.86303 F-statistic 0.008301<br />

Durbin-Watson stat 2.278963 Prob(F-statistic) 0.928312<br />

Il n’est pas possible d’expliquer l’évolution du t<strong>au</strong>x de crois<strong>sa</strong>nce de m1 par celui de E :<br />

le R²=0 <strong>et</strong> le t<strong>au</strong>x de crois<strong>sa</strong>nce de E n’est pas significatif.<br />

C<strong>au</strong><strong>sa</strong>lité :<br />

Il n’existe <strong>au</strong>cune c<strong>au</strong><strong>sa</strong>lité entre le t<strong>au</strong>x de crois<strong>sa</strong>nce de E <strong>et</strong> celui de M1 <strong>et</strong><br />

réciproquement.<br />

7) Pays Bas, 1973 à 1995, DJ 321, page 7<br />

180<br />

160<br />

140<br />

120<br />

100<br />

80<br />

60<br />

40<br />

20<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

74 76 78 80 82 84 86 88 90 92 94<br />

TToomee IIVV I<br />

E M1<br />

Les séries E <strong>et</strong> M1 peuvent être considérées comme cointégrées. On peut appliquer les<br />

MCO en nive<strong>au</strong>.<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11886622


Modèle :<br />

Dependent Variable: M1<br />

M<strong>et</strong>hod: Least Squares<br />

Date: 01/28/06 Time: 15:50<br />

Sample: 1973 1995<br />

Included observations: 23<br />

Variable Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.<br />

C -71.95471 14.24000 -5.053001 0.0001<br />

E 1.972288 0.167392 11.78245 0.0000<br />

R-squared 0.868607 Mean dependent var 92.17391<br />

Adjusted R-squared 0.862350 S.D. dependent var 38.20358<br />

S.E. of regression 14.17397 Akaike info criterion 8.223632<br />

Sum squared resid 4218.928 Schwarz criterion 8.322371<br />

Log likelihood -92.57177 F-statistic 138.8262<br />

Durbin-Watson stat 1.123933 Prob(F-statistic) 0.000000<br />

Le modèle est bon : le R² est de 0,868 <strong>et</strong> de plus E est significatif (<strong>et</strong> même plus<br />

significatif que la constante).<br />

C<strong>au</strong><strong>sa</strong>lité :<br />

Pairwise Granger C<strong>au</strong><strong>sa</strong>lity Tests<br />

Date: 01/28/06 Time: 15:53<br />

Sample: 1973 1995<br />

<strong>La</strong>gs: 3<br />

Null Hypothesis: Obs F-Statistic Probability<br />

M1 does not Granger C<strong>au</strong>se E 20 4.77520 0.01861<br />

E does not Granger C<strong>au</strong>se M1 0.98215 0.43130<br />

Quelque soit les r<strong>et</strong>ards choisis, c’est M1 qui pousse E, non le contraire. Donc, le modèle<br />

de régression est bon, mais il devrait être pris dans l’<strong>au</strong>tre sens, <strong>au</strong>trement dit, c’est M1<br />

qui explique E (avec le même R²).<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11886633


8) Finlande, deux sens (DJ 322, page 3)<br />

200<br />

160<br />

120<br />

80<br />

40<br />

0<br />

74 76 78 80 82 84 86 88 90 92 94<br />

E M1<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

1.2<br />

1.0<br />

0.8<br />

0.6<br />

0.4<br />

0.2<br />

0.0<br />

-0.2<br />

-0.4<br />

74 76 78 80 82 84 86 88 90 92 94<br />

LE LM1<br />

Les séries ne sont pas cointégrées <strong>et</strong> ne sont pas stationnaires. On ne peut donc pas<br />

travailler en nive<strong>au</strong>. En le fai<strong>sa</strong>nt, on trouverait que : R²=0,21 (faible) <strong>et</strong> que E est tout<br />

juste significative pour expliquer M1. Au nive<strong>au</strong> de la c<strong>au</strong><strong>sa</strong>lité, on <strong>au</strong>rait <strong>au</strong>cune<br />

c<strong>au</strong><strong>sa</strong>lité dans les deux sens. On passe alors en t<strong>au</strong>x de crois<strong>sa</strong>nce pour travailler avec<br />

des séries stationnaires :<br />

LE=LogEt-LogEt-1<br />

LM1=LogM1t-LogM1t-1<br />

Modèle :<br />

Dependent Variable: LM1<br />

M<strong>et</strong>hod: Least Squares<br />

Date: 01/28/06 Time: 16:05<br />

Sample(adjusted): 1974 1995<br />

Included observations: 22 after adjusting endpoints<br />

Variable Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.<br />

C 0.164512 0.045254 3.635296 0.0016<br />

LE -0.512867 0.333680 -1.537002 0.1400<br />

R-squared 0.105641 Mean dependent var 0.155312<br />

Adjusted R-squared 0.060923 S.D. dependent var 0.217113<br />

S.E. of regression 0.210396 Akaike info criterion -0.193145<br />

Sum squared resid 0.885327 Schwarz criterion -0.093960<br />

Log likelihood 4.124598 F-statistic 2.362374<br />

Durbin-Watson stat 2.308157 Prob(F-statistic) 0.139964<br />

Le modèle n’est pas bon, R²=0,10 ; <strong>et</strong> le t<strong>au</strong>x de crois<strong>sa</strong>nce de E n’est pas significatif.<br />

Mais tout de même, on peut considérer que le t<strong>au</strong>x de crois<strong>sa</strong>nce de E pousse celui de<br />

M1 (voir test ci-dessous), l’inverse n’étant pas vrai.<br />

C<strong>au</strong><strong>sa</strong>lité :<br />

Pairwise Granger C<strong>au</strong><strong>sa</strong>lity Tests<br />

Date: 01/28/06 Time: 16:09<br />

Sample: 1973 1995<br />

<strong>La</strong>gs: 3<br />

Null Hypothesis: Obs F-Statistic Probability<br />

LM1 does not Granger C<strong>au</strong>se LE 19 0.51464 0.67991<br />

LE does not Granger C<strong>au</strong>se LM1 2.75369 0.08859<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11886644


9) Suède, deux sens (DJ 322, page 4),<br />

800<br />

700<br />

600<br />

500<br />

400<br />

300<br />

200<br />

100<br />

0<br />

74 76 78 80 82 84 86 88 90 92 94<br />

E M1<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

.3<br />

.2<br />

.1<br />

.0<br />

-.1<br />

-.2<br />

-.3<br />

-.4<br />

74 76 78 80 82 84 86 88 90 92 94<br />

LE LM1<br />

Les séries ne sont pas cointégrées, <strong>et</strong> elles ne sont pas stationnaires. Il est préférable de<br />

ne pas travailler en nive<strong>au</strong>. En le fai<strong>sa</strong>nt, on <strong>au</strong>rait : M1 = 513.1870922 -<br />

0.5024163948*E ; avec un R² de 0,01 <strong>et</strong> <strong>au</strong>cun pouvoir explicatif de E lorsqu’on souhaite<br />

modéliser M1 (en c<strong>au</strong><strong>sa</strong>lité c’est M1 qui pousse E). On passe en t<strong>au</strong>x de crois<strong>sa</strong>nce :<br />

LE=LogEt-LogEt-1<br />

LM1=LogM1t-LogM1t-1<br />

Modèle :<br />

Dependent Variable: LM1<br />

M<strong>et</strong>hod: Least Squares<br />

Date: 01/28/06 Time: 16:20<br />

Sample(adjusted): 1974 1995<br />

Included observations: 22 after adjusting endpoints<br />

Variable Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.<br />

C 0.074226 0.009906 7.492856 0.0000<br />

LE -0.000752 0.062702 -0.011990 0.9906<br />

R-squared 0.000007 Mean dependent var 0.074224<br />

Adjusted R-squared -0.049992 S.D. dependent var 0.045341<br />

S.E. of regression 0.046461 Akaike info criterion -3.213909<br />

Sum squared resid 0.043172 Schwarz criterion -3.114723<br />

Log likelihood 37.35300 F-statistic 0.000144<br />

Durbin-Watson stat 1.149347 Prob(F-statistic) 0.990552<br />

Le t<strong>au</strong>x de crois<strong>sa</strong>nce de E n’explique pas celui de M1, le R² est voisin de 0, <strong>et</strong> le t<strong>au</strong>x de<br />

crois<strong>sa</strong>nce de E n’est pas significatif pour expliquer celui de M1.<br />

C<strong>au</strong><strong>sa</strong>lité : Aucun lien dans les deux sens :<br />

Pairwise Granger C<strong>au</strong><strong>sa</strong>lity Tests<br />

Date: 01/28/06 Time: 16:23<br />

Sample: 1973 1995<br />

<strong>La</strong>gs: 2<br />

Null Hypothesis: Obs F-Statistic Probability<br />

LM1 does not Granger C<strong>au</strong>se LE 20 0.18975 0.82912<br />

LE does not Granger C<strong>au</strong>se LM1 2.60133 0.10718<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11886655


10) Autriche, deux sens (DJ 322, page 5)<br />

450<br />

400<br />

350<br />

300<br />

250<br />

200<br />

150<br />

100<br />

50<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

74 76 78 80 82 84 86 88 90 92 94<br />

TToomee IIVV I<br />

E M1<br />

Les séries ont une racine unitaire <strong>et</strong> mais elles sont cointégrées. On peut donc travailler<br />

sur les séries en nive<strong>au</strong>.<br />

Modèle :<br />

Dependent Variable: M1<br />

M<strong>et</strong>hod: Least Squares<br />

Date: 01/28/06 Time: 18:07<br />

Sample: 1973 1995<br />

Included observations: 23<br />

Variable Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.<br />

C -407.1422 66.62573 -6.110885 0.0000<br />

E 1.992999 0.218515 9.120639 0.0000<br />

R-squared 0.798438 Mean dependent var 195.9565<br />

Adjusted R-squared 0.788839 S.D. dependent var 85.12263<br />

S.E. of regression 39.11574 Akaike info criterion 10.25387<br />

Sum squared resid 32130.86 Schwarz criterion 10.35261<br />

Log likelihood -115.9195 F-statistic 83.18606<br />

Durbin-Watson stat 1.129698 Prob(F-statistic) 0.000000<br />

Le R² du modèle est bon R²=0,798 <strong>et</strong> la variable E est significative. Elle l’est plus que la<br />

constante C. Le modèle est bien spécifié, <strong>et</strong> on peut montrer (test du Jarque-Béra) que<br />

les résidus du modèles sont norm<strong>au</strong>x.<br />

C<strong>au</strong><strong>sa</strong>lité :<br />

Le test de c<strong>au</strong><strong>sa</strong>lité de Granger montre que c’est M1 qui tend à pousser E (pour les<br />

r<strong>et</strong>ards d’ordre 2 <strong>et</strong> 3), l’inverse n’étant pas vérifié.<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11886666


11) USA, deux sens (DJ 321, page 8),<br />

1400<br />

1200<br />

1000<br />

800<br />

600<br />

400<br />

200<br />

74 76 78 80 82 84 86 88 90 92 94<br />

E M1<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

.20<br />

.15<br />

.10<br />

.05<br />

.00<br />

-.05<br />

-.10<br />

-.15<br />

74 76 78 80 82 84 86 88 90 92 94<br />

LE LM1<br />

Les séries ne sont pas cointégrées <strong>et</strong> elles possèdent chacune une racine unitaire. On ne<br />

peut donc pas utiliser les séries en nive<strong>au</strong>. En le fai<strong>sa</strong>nt, nous <strong>au</strong>rions :<br />

M1 = 2039.596936 - 1.753690749*E, un R²=0,599 <strong>et</strong> une variable explicative E très<br />

significative (mais moins que C) perm<strong>et</strong>tant d’expliquer l’évolution de M1. Mais <strong>au</strong>cune<br />

<strong>relation</strong> de c<strong>au</strong><strong>sa</strong>lité n’est vérifiée (dans les deux sens). En t<strong>au</strong>x de crois<strong>sa</strong>nce nous<br />

avons une m<strong>au</strong>vaise spécification. Le t<strong>au</strong>x de crois<strong>sa</strong>nce de E ne perm<strong>et</strong> d’expliquer celui<br />

de M1:<br />

C<strong>au</strong><strong>sa</strong>lité :<br />

Dependent Variable: LM1<br />

M<strong>et</strong>hod: Least Squares<br />

Date: 01/28/06 Time: 18:20<br />

Sample(adjusted): 1974 1995<br />

Included observations: 22 after adjusting endpoints<br />

Variable Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.<br />

C 0.066215 0.010092 6.560939 0.0000<br />

LE 0.065947 0.172105 0.383181 0.7056<br />

R-squared 0.007288 Mean dependent var 0.064723<br />

Adjusted R-squared -0.042348 S.D. dependent var 0.042776<br />

S.E. of regression 0.043672 Akaike info criterion -3.337718<br />

Sum squared resid 0.038145 Schwarz criterion -3.238532<br />

Log likelihood 38.71489 F-statistic 0.146828<br />

Durbin-Watson stat 1.234212 Prob(F-statistic) 0.705628<br />

Aucune c<strong>au</strong><strong>sa</strong>lité (dans les deux sens).<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11886677


12) Irlande, deux sens (DJ 321, page 10),<br />

10000<br />

8000<br />

6000<br />

4000<br />

2000<br />

0<br />

74 76 78 80 82 84 86 88 90 92 94<br />

E M1<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

.8<br />

.6<br />

.4<br />

.2<br />

.0<br />

-.2<br />

-.4<br />

74 76 78 80 82 84 86 88 90 92 94<br />

LE LM1<br />

Les séries ne sont pas cointégrées, elles ne sont pas non plus stationnaires. On ne peut<br />

donc pas travailler en nive<strong>au</strong>. On obtiendrait pourtant un excellent modèle : R²=0,949 <strong>et</strong><br />

une très forte significativité de la variable E (plus forte que C). De plus les résidus du<br />

modèle [M1 = -580.1561223 + 0.5705203447*E ] sont distribués selon une loi normale.<br />

Dependent Variable: M1<br />

M<strong>et</strong>hod: Least Squares<br />

Date: 01/28/06 Time: 19:22<br />

Sample: 1973 1995<br />

Included observations: 23<br />

Variable Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.<br />

C -580.1561 152.5194 -3.803819 0.0010<br />

E 0.570520 0.028837 19.78408 0.0000<br />

R-squared 0.949080 Mean dependent var 2212.913<br />

Adjusted R-squared 0.946655 S.D. dependent var 1198.417<br />

S.E. of regression 276.7927 Akaike info criterion 14.16736<br />

Sum squared resid 1608899. Schwarz criterion 14.26609<br />

Log likelihood -160.9246 F-statistic 391.4100<br />

Durbin-Watson stat 1.449226 Prob(F-statistic) 0.000000<br />

En t<strong>au</strong>x de crois<strong>sa</strong>nce on obtient un R² quasi-nul <strong>et</strong> un t<strong>au</strong>x de crois<strong>sa</strong>nce de E non<br />

significatif.<br />

Dependent Variable: LM1<br />

M<strong>et</strong>hod: Least Squares<br />

Date: 01/29/06 Time: 10:00<br />

Sample(adjusted): 1974 1995<br />

Included observations: 22 after adjusting endpoints<br />

Variable Coefficien<br />

t<br />

Std. Error t-Statistic Prob.<br />

C 0.093845 0.015691 5.980911 0.0000<br />

LE 0.107096 0.079269 1.351041 0.1918<br />

R-squared 0.083633 Mean dependent var 0.100800<br />

Adjusted R-squared 0.037814 S.D. dependent var 0.070874<br />

S.E. of regression 0.069521 Akaike info criterion -2.407855<br />

Sum squared resid 0.096665 Schwarz criterion -2.308669<br />

Log likelihood 28.48641 F-statistic 1.825311<br />

Durbin-Watson stat 1.398807 Prob(F-statistic) 0.191770<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11886688


C<strong>au</strong><strong>sa</strong>lité :<br />

Aucune c<strong>au</strong><strong>sa</strong>lité (dans les deux sens) entre LE <strong>et</strong> LM1 ni entre E <strong>et</strong> M1.<br />

13) Grèce, deux sens (DJ 321, page 11),<br />

3600<br />

3200<br />

2800<br />

2400<br />

2000<br />

1600<br />

1200<br />

800<br />

400<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

0<br />

74 76 78 80 82 84 86 88 90 92 94<br />

TToomee IIVV I<br />

E M1<br />

Les séries possèdent deux racines unitaires (il f<strong>au</strong>t un filtre <strong>au</strong>x différences secondes<br />

pour les filtrer) <strong>et</strong> le test de cointégration montre que les séries sont cointégrées. On<br />

peut donc travailler en nive<strong>au</strong>.<br />

Le modèle : M1 = 4023.901263 - 1.66535296*E<br />

Dependent Variable: M1<br />

M<strong>et</strong>hod: Least Squares<br />

Date: 01/29/06 Time: 10:13<br />

Sample: 1974 1995<br />

Included observations: 22<br />

Variable Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.<br />

C 4023.901 661.2898 6.084928 0.0000<br />

E -1.665353 0.358530 -4.644950 0.0002<br />

R-squared 0.518948 Mean dependent var 1036.864<br />

Adjusted R-squared 0.494896 S.D. dependent var 1017.342<br />

S.E. of regression 723.0320 Akaike info criterion 16.09129<br />

Sum squared resid 10455505 Schwarz criterion 16.19048<br />

Log likelihood -175.0042 F-statistic 21.57556<br />

Durbin-Watson stat 0.234464 Prob(F-statistic) 0.000156<br />

Il est moyennement bon : R²=0,518, <strong>et</strong> la variable explicative E est bien significative<br />

(mais moins que la constante C).<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11886699


C<strong>au</strong><strong>sa</strong>lité :<br />

C’est M1 qui pousse E (pour des r<strong>et</strong>ards d’ordre compris entre 2 <strong>et</strong> 5). Le contraire n’est<br />

pas vrai.<br />

14) Portugal, deux sens (DJ 322, page 1)<br />

5000<br />

4000<br />

3000<br />

2000<br />

1000<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

0<br />

76 78 80 82 84 86 88 90 92 94<br />

TToomee IIVV I<br />

E M1<br />

Aux vues du test KPSS perm<strong>et</strong>tant de tester la stationnarité des séries, on constate que<br />

la série E peut être considérée comme stationnaire alors que M1 non. De plus les séries<br />

ne sont pas cointégrées. Il n’est donc pas recommandé de travailler avec le modèle en<br />

nive<strong>au</strong> suivant :<br />

Dependent Variable: M1<br />

M<strong>et</strong>hod: Least Squares<br />

Date: 01/29/06 Time: 10:26<br />

Sample: 1976 1995<br />

Included observations: 20<br />

Variable Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.<br />

C -1132.659 1426.497 -0.794014 0.4375<br />

E 2.173571 1.125050 1.931977 0.0693<br />

R-squared 0.171749 Mean dependent var 1572.350<br />

Adjusted R-squared 0.125735 S.D. dependent var 1305.881<br />

S.E. of regression 1221.027 Akaike info criterion 17.14741<br />

Sum squared resid 26836304 Schwarz criterion 17.24698<br />

Log likelihood -169.4741 F-statistic 3.732537<br />

Durbin-Watson stat 0.164709 Prob(F-statistic) 0.069259<br />

En eff<strong>et</strong>, le R² est faible <strong>et</strong> la variable E n’est pas significative. En t<strong>au</strong>x de crois<strong>sa</strong>nce, on<br />

a :<br />

Dependent Variable: LM1<br />

M<strong>et</strong>hod: Least Squares<br />

Date: 01/29/06 Time: 10:28<br />

Sample(adjusted): 1977 1995<br />

Included observations: 19 after adjusting endpoints<br />

Variable Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11887700


C 0.153409 0.017228 8.904529 0.0000<br />

LE -0.090063 0.085077 -1.058602 0.3046<br />

R-squared 0.061843 Mean dependent var 0.148202<br />

Adjusted R-squared 0.006658 S.D. dependent var 0.072210<br />

S.E. of regression 0.071970 Akaike info criterion -2.325845<br />

Sum squared resid 0.088054 Schwarz criterion -2.226430<br />

Log likelihood 24.09553 F-statistic 1.120638<br />

Durbin-Watson stat 1.207438 Prob(F-statistic) 0.304592<br />

Le t<strong>au</strong>x de crois<strong>sa</strong>nce de E ne perm<strong>et</strong> pas d’expliquer non plus celui de M1. <strong>La</strong> variable<br />

LE n’est pas significative.<br />

C<strong>au</strong><strong>sa</strong>lité : Pas de c<strong>au</strong><strong>sa</strong>lité (dans les deux sens) entre M1 <strong>et</strong> E ou entre LE <strong>et</strong> LM1.<br />

Conclusion :<br />

Lorsque les modèles ne sont pas bons, cela ne signifie pas qu’il n’existe pas de <strong>relation</strong><br />

entre les variables M1 <strong>et</strong> E, <strong>au</strong>trement dit qu’il n’est pas possible d’expliquer M1 par E.<br />

Seuls des modèles linéaires ont été construits. Par conséquent, il n’<strong>et</strong> pas impossible que<br />

des modéli<strong>sa</strong>tions non linéaires fassent apparaître des liens entre M1 <strong>et</strong> E.<br />

L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11887711


L<strong>La</strong>a moonnnnaai iiee uunni iiqquuee eeuur rooppééeennnnee. ..<br />

TToomee IIVV I<br />

PPhhi iil lli iippppee JJoouur J rddoonn /<br />

11887722


<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1873


<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1874


ANNEXES DE LA THESE<br />

PLANS DES ARTICLES DE L’ENCYCLOPEDIE DES<br />

MARCHES FINANCIERS, PRIS COMME POINTS DE<br />

REFERENCE DE NOTRE RAISONNEMENT SUR :<br />

« ET SI LES MARCHES FINANCIERS TRAITAIENT<br />

L’EURO COMME UN SIMPLE PRODUIT<br />

FINANCIER ? »<br />

« LA MONNAIE UNIQUE<br />

EUROPEENNE ET SON LIEN AU<br />

DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE<br />

ET SOCIAL COORDONNES : UNE<br />

ANNALYSE CLIOMETRIQUE »<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1875


<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1876


Actions : modéli<strong>sa</strong>tion, évaluation, gestion (A)<br />

D. Folus<br />

1. Les actions dans le financement de l’entreprise<br />

2. Les différentes catégories d’actions <strong>et</strong> leur mode de cotation<br />

2.1. <strong>La</strong> classification des titres représentatifs d’un droit de propriété<br />

2.2. Les techniques d’émission des actions (Les émissions domestiques; les émissions<br />

internationales)<br />

2.3. Microstructure <strong>et</strong> organi<strong>sa</strong>tion d’un marché d’actions (Les systèmes d’organi<strong>sa</strong>tion des<br />

cotations; le principe de formation des prix d’équilibre sur le marché français)<br />

3. <strong>La</strong> modéli<strong>sa</strong>tion de l’évolution du prix des actions<br />

3.1. Processus déterministes d’évolution du prix d’une action (Modèle déterministe discr<strong>et</strong><br />

d’évolution ; modèle déterministe continu d’évolution)<br />

3.2. Processus stochastique d’évolution du prix d’une action (Normalité des rentabilités <strong>et</strong><br />

lognormalité des prix ; temps discr<strong>et</strong> : marche aléatoire ; temps continu : processus de WIENER,<br />

brownien géométrique)<br />

4. L’évaluation des actions<br />

4.1. L’approche en termes de prix contingents<br />

4.2. Les modèles d’évaluation des actions issus de la théorie financière (Le modèle<br />

d’équilibre des actifs financiers ; le modèle d’évaluation par arbitrage ; l’application de la théorie des<br />

options à l’évaluation d’une action)<br />

4.3. Les modèles des praticiens : cash-flow actualisé en univers certain (Le modèle de<br />

GORDON <strong>et</strong> SHAPIRO ; l’utili<strong>sa</strong>tion du price earning ratio : le modèle de BATES ; le modèle de HOLT <strong>et</strong> le<br />

délai de recouvrement)<br />

5. Les implications des modèles pour la gestion d’un portefeuille d’actions<br />

5.1. Le t<strong>au</strong>x d’actuali<strong>sa</strong>tion <strong>et</strong> le coût du capital d’une entreprise<br />

5.2. <strong>La</strong> politique de dividende <strong>et</strong> la valeur des actions<br />

5.3. <strong>La</strong> diversification d’un portefeuille d’actions<br />

5.4. Les applications du MEDAF : la droite de marché <strong>et</strong> la mesure de performance (<strong>La</strong><br />

droite de marché des actions ; mesurer la performance de gestion d’un portefeuille d’actions)<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1877


1. Définitions <strong>et</strong> principes<br />

1.1. Le t<strong>au</strong>x d’intérêt<br />

1.2. Le t<strong>au</strong>x continu<br />

1.3. Le t<strong>au</strong>x actuariel<br />

1.4. Le t<strong>au</strong>x de rentabilité<br />

1.5. Le t<strong>au</strong>x d’actuali<strong>sa</strong>tion<br />

Actuali<strong>sa</strong>tion <strong>et</strong> prix des actifs financiers (B)<br />

J-M. Dalbarade<br />

1.6. <strong>La</strong> <strong>relation</strong> entre le t<strong>au</strong>x d’actuali<strong>sa</strong>tion <strong>et</strong> le t<strong>au</strong>x d’intérêt<br />

2. Application <strong>au</strong>x problèmes d’évaluation<br />

2.1. Les titres à revenus fixes<br />

2.2. Les emprunts à t<strong>au</strong>x variable<br />

2.3. Les swaps<br />

2.4. Les actions<br />

2.5. Les instruments à terme<br />

2.6. Les options<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1878


Analyse technique : fondements théoriques <strong>et</strong> méthodes (C)<br />

E. Bertrand<br />

1. <strong>La</strong> philosophie de l’analyse technique<br />

1.1. Définition de l’analyse technique (L’évolution d’un marché ; une étude graphique ; une<br />

prévision des tendances futures)<br />

2 1.2. Les principes de base de l’analyse technique (Premier principe : le marché prend tout<br />

en compte ; deuxième principe : les cours suivent des tendances ; troisième principe : l’histoire a<br />

tendance à se répéter ; les deux principes techniques)<br />

2. Défense critique de l’analyse technique<br />

2.1. Les forces de l’analyse technique (L’importance des tendances courtes ; l’anticipation de<br />

l’information ; la prise en compte de l’irrationnel ; l’univer<strong>sa</strong>lité des méthodes)<br />

2.2. Les faiblesses de l’analyse fondamentale <strong>et</strong> de l’approche par la valeur<br />

intrinsèque (<strong>La</strong> qualité de l’information financière; le problème du timing; le problème de<br />

l’irrationnel)<br />

2.3. Les faiblesses de l’analyse technique (Les données passées ne peuvent servir à prévoir<br />

le futur ; l’<strong>au</strong>to-accomplissement des prévisions ; le caractère subjectif ; la disparition des<br />

opportunités de profit)<br />

3 2.4. L’analyse technique <strong>et</strong> la marche <strong>au</strong> ha<strong>sa</strong>rd<br />

3. Un aperçu des méthodes d’analyse technique<br />

3.1. L’analyse technique traditionnelle (Les graphiques ; les tendances <strong>et</strong> les<br />

configurations ; les momentums <strong>et</strong> les oscillateurs ; les moyennes mobiles ; le volume <strong>et</strong> la position<br />

de place ; l’analyse technique philosophique)<br />

3.2. L’analyse technique moderne<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1879


Arbitrage <strong>et</strong> équilibre dans les modèles discr<strong>et</strong>s (D)<br />

J-C. Roch<strong>et</strong><br />

1. L’arbitrage sur les marchés financiers : quelques exemples<br />

1.1. Les marchés à terme<br />

1.2. Les marchés d’options<br />

1.3. Les marchés de l’argent<br />

2. <strong>La</strong> valori<strong>sa</strong>tion par arbitrage dans un monde incertain<br />

2.1. L’exemple le plus simple<br />

2.2. Le modèle statique<br />

2.3. <strong>La</strong> valori<strong>sa</strong>tion par arbitrage<br />

2.4. L’actuali<strong>sa</strong>tion par les prix d’états<br />

2.5. <strong>La</strong> probabilité corrigée du risque<br />

2.6. L’extension à plusieurs périodes<br />

3. Les choix de portefeuille en temps discr<strong>et</strong><br />

3.1. Le cas d’une seule période<br />

3.2. Les choix de portefeuille sur plusieurs périodes<br />

3.3. <strong>La</strong> détermination des prix à l’équilibre des marchés financiers<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1880


Arbitrage <strong>et</strong> équilibre en temps continu (E)<br />

1. <strong>La</strong> modéli<strong>sa</strong>tion stochastique<br />

1.1. Les prix des actifs<br />

1.2. L’espace de probabilité<br />

M. Jeanblanc-Picqué, R-A. Dana<br />

1.3.Auto-financement (Les stratégies élémentaires ; l’intégrale stochastique ;<br />

l’<strong>au</strong>tofinancement <strong>et</strong> la consommation)<br />

2. Opportunité d’arbitrage<br />

2.1. Définition<br />

2.2. Conséquences<br />

2.3. Mesure martingale (Changement de probabilité ; le lien entre l’arbitrage <strong>et</strong> la mesure<br />

martingale)<br />

3. Incidence sur la modéli<strong>sa</strong>tion<br />

3.1. Semi-martingales<br />

3.2. Prime de risque<br />

3.3. <strong>La</strong> courbe des t<strong>au</strong>x<br />

3.4. Le t<strong>au</strong>x de change<br />

3.5. Changement de numéraire<br />

4. Marché compl<strong>et</strong><br />

4.1. Marché compl<strong>et</strong> <strong>et</strong> mesure martingale<br />

4.2. <strong>La</strong> valori<strong>sa</strong>tion d’un actif contingent (Les prix d’états ; un exemple : la formule de<br />

BLACK <strong>et</strong> SCHOLES ; la formule d’ITÔ)<br />

4.3. <strong>La</strong> probabilité forward-neutre<br />

4.4. Les marchés incompl<strong>et</strong>s<br />

4 5. Arbitrage <strong>et</strong> choix optimal de portefeuille<br />

5.1. Le problème<br />

5.2. <strong>La</strong> programmation dynamique<br />

5.3. L’approche martingale<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1881


5 6. L’équilibre général<br />

6.1. Le modèle<br />

6.2. Les couples admissibles<br />

6.3. L’équilibre de RADNER. L’équilibre ARROW-DEBREU contingent<br />

6.4. Le lien entre les deux concepts d’équilibre<br />

6.5. L’existence <strong>et</strong> la caractéri<strong>sa</strong>tion des équilibres<br />

6.6. Valori<strong>sa</strong>tion, t<strong>au</strong>x d’intérêt <strong>et</strong> Consumption based Capital Ass<strong>et</strong> Pricing<br />

Model<br />

1. Le théorème fondamental<br />

Arbitrage <strong>et</strong> imperfections de marché (F)<br />

E. Jouini<br />

1.1. Quelques exemples élémentaires (Un modèle déterministe ; un modèle à deux<br />

dates <strong>et</strong> deux états du monde)<br />

6 1.2. Un modèle général (JOUINI <strong>et</strong> KALLAL, 1995a, 1995b)<br />

2. Un exemple d’application : les coûts de vente à découvert<br />

2.1. Le modèle binomial<br />

2.2. Un modèle de diffusion<br />

2.3. Résultats numériques<br />

3. Extensions<br />

3.1. Les bornes universelles<br />

3.2. Marchés incompl<strong>et</strong>s <strong>et</strong> couverture quadratique<br />

3.3. Dominance stochastique <strong>et</strong> imperfections<br />

3.4. Absence d’opportunité d’arbitrage <strong>et</strong> stationnarité<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1882


Assurance <strong>et</strong> intermédiation financière (G)<br />

P. Bollon, F. de Varenne<br />

1. Le cadre réglementaire des placements des sociétés d’assurances<br />

est dicté par la nature de leur activité<br />

1.1. Les règles comptables<br />

1.2. Les règles prudentielles (Les règles de répartition ; les règles de dispersion ; les<br />

règles de congruence ; les règles de locali<strong>sa</strong>tion)<br />

2. L’activité financière des sociétés d’assurances s’est<br />

considérablement développée<br />

2.1. Une explosion des montants gérés<br />

2.2. Une modification progressive de la structure des placements<br />

3. <strong>La</strong> politique de placement des sociétés d’assurances s’est adaptée<br />

à l’évolution de leur activité<br />

3.1. Une évolution de l’actif qui rapproche l’assurance française des<br />

standards européens<br />

3.2. Une politique de placement adaptée à l’évolution du marché de<br />

l’assurance<br />

4. Le rôle d’intermédiaire financier de l’assurance s’est<br />

considérablement développé<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1883


Assurance-vie <strong>et</strong> risques financiers : une lecture optionnelle (H)<br />

E. Briys, F. de Varenne<br />

1. <strong>La</strong> notion d’actif financier<br />

2. <strong>La</strong> notion de duration<br />

3. L’option<br />

4. Le risque de t<strong>au</strong>x d’un assureur-vie<br />

5. Une lecture optionnelle de l’activité d’assurance-vie<br />

6. Une nouvelle approche tarifaire<br />

7. Un nouve<strong>au</strong> regard sur la réglementation<br />

Axiomatique des choix dans l’incertain (I)<br />

T. Granger<br />

1. L’axiomatique classique de la décision dans l’incertain<br />

1.1. <strong>La</strong> décision en univers certain (Préordre total ; continuité du préordre)<br />

1.2. <strong>La</strong> décision en univers incertain probabilisé (Indépendance des conséquences)<br />

1.3. <strong>La</strong> décision en univers incertain non probabilisé (Indépendance des préférences par<br />

rapport <strong>au</strong>x états)<br />

2. Les implications de l’aversion à l’égard du risque<br />

2.1. Définition de l’aversion à l’égard du risque<br />

2.2. Choix de portefeuille, d’assurance <strong>et</strong> de jeu (Diversification du portefeuille ; prime de<br />

risque <strong>et</strong> prix des actifs ; prime d’assurance ; assurance actuarielle <strong>et</strong> franchise ; jeu)<br />

7 2.3. Indices d’aversion <strong>et</strong> variations des choix<br />

3. Les développements récents de l’axiomatique<br />

3.1. Paradoxes de ALLAIS <strong>et</strong> espérances d’utilité dépendant du rang des<br />

conséquences<br />

3.2. Paradoxe de ELLSBERG <strong>et</strong> probabilités non additives (Indépendance comonotone)<br />

3.3. Théorie de la décision basée sur la similitude des cas<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1884


Bourses de valeurs (J)<br />

P. <strong>La</strong>my<br />

1. L’organi<strong>sa</strong>tion des bourses de valeurs<br />

1.1. Marché dirigé par les ordres <strong>et</strong> marché dirigé par les prix<br />

1.2. L’<strong>au</strong>tomati<strong>sa</strong>tion des marchés boursiers (Le routage <strong>au</strong>tomatique des ordres de bourse;<br />

l’exécution <strong>au</strong>tomatique des ordres ; l’<strong>au</strong>tomati<strong>sa</strong>tion des fonctions de règlement-livraison)<br />

2. <strong>La</strong> dynamique concurrentielle<br />

2.1. <strong>La</strong> concurrence entre les intermédiaires boursiers<br />

2.2. <strong>La</strong> concurrence entre les bourses de valeurs<br />

2.3. Les nouve<strong>au</strong>x entrants (Les organismes internation<strong>au</strong>x de règlement-livraison ; les systèmes<br />

électroniques de négociation)<br />

3. Les principales bourses de valeurs mondiales<br />

3.1. Les bourses américaines<br />

3.2. <strong>La</strong> bourse de Londres<br />

3.3. <strong>La</strong> bourse de Tokyo<br />

3.4. <strong>La</strong> bourse de Paris<br />

3.5. Les bourses allemandes<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1885


Circulation internationale des titres (K)<br />

M. Karlin<br />

1. Les modalités de la circulation internationale des titres<br />

1.1. <strong>La</strong> forme papier <strong>et</strong> la forme scripturale<br />

1.2. Les chaînes d’écritures (Le point de départ du processus est l’émission ; la deuxième étape… ;<br />

la troisième étape… ; la quatrième étape… ; r<strong>et</strong>our à la troisième étape… ; une très vive concurrence ; le<br />

résident allemand vend les OAT à un résident américain)<br />

2. Les spécificités <strong>et</strong> les risques de la circulation internationale des titres<br />

2.1. Dépôts monétaires <strong>et</strong> dépôts titres : le risque d’une création ou d’une utili<strong>sa</strong>tion<br />

abusive de titres<br />

2.2. Les <strong>au</strong>tres risques (Le risque en principal, le risque de remplacement, le risque de liquidité ; les<br />

risques juridiques <strong>et</strong> les risques de change ; le risque de conservation ; le risque des opérations back-to-<br />

back ; les risques des règlements révocables)<br />

Couverture optimale <strong>et</strong> équilibre sur les marchés à terme (L)<br />

J-P. Danthine, N. S. Tuchschmid<br />

1. <strong>La</strong> problématique de la couverture : le cas canonique<br />

2. Au-delà du cas canonique : quelques extensions<br />

3. Un exemple particulier : la couverture d’un portefeuille contre le risque de<br />

change<br />

4. L’équilibre de marché<br />

5. <strong>La</strong> demande spéculative n<strong>et</strong>te : de l’existence d’une prime de risque à<br />

l’équilibre du marché des changes à terme<br />

6. Demande spéculative <strong>et</strong> prime de risque sur le marché des changes :<br />

quelques résultats empiriques<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1886


Déréglementation <strong>et</strong> innovations financières internationales (M)<br />

J-L. Herrenschmidt<br />

1. Les marchés internation<strong>au</strong>x<br />

1.1. Le marché international économique<br />

1.2. Le marché international monétaire<br />

2. Le marché des eurodevises<br />

2.1. L’origine <strong>et</strong> le développement des eurodevises<br />

2.2. <strong>La</strong> nature des eurodevises<br />

2.3. <strong>La</strong> distribution du crédit<br />

3. Le marché international des capit<strong>au</strong>x<br />

3.1. L’origine <strong>et</strong> le développement du marché international des capit<strong>au</strong>x<br />

3.2. <strong>La</strong> nature des euro-émissions<br />

4. Les nouve<strong>au</strong>x produits<br />

4.1. Les émissions de papiers financiers à court terme<br />

4.2. Les actifs « synthétiques »<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1887


1. <strong>La</strong> détermination des t<strong>au</strong>x de change<br />

Dynamique des t<strong>au</strong>x de change (N)<br />

J. Mathis<br />

1.1. Parité des t<strong>au</strong>x d’intérêt non couverte ou prime de risque de change ?<br />

1.2. Le t<strong>au</strong>x de rendement <strong>et</strong> le nive<strong>au</strong> du cours d’un actif<br />

1.3. L’application du MEDAF <strong>au</strong>x t<strong>au</strong>x de change (Le MEDAF en économie fermée ; la<br />

générali<strong>sa</strong>tion du MEDAF à une économie ouverte ; de nouvelles hypothèses simplificatrices ; du MEDAF<br />

en économie ouverte à la détermination des t<strong>au</strong>x de change)<br />

1.4. Les chocs anticipés <strong>et</strong> les chocs non anticipés<br />

1.5. <strong>La</strong> structure du marché<br />

2. L’analyse de différentes perturbations<br />

2.1. Le déséquilibre budgétaire<br />

2.2. Le déséquilibre de la balance des paiements<br />

2.3. L’<strong>au</strong>gmentation de la volatilité d’un t<strong>au</strong>x de change<br />

2.4. L’émission d’actions<br />

2.5. L’intervention sur le marché des changes en t<strong>au</strong>x de change flottant<br />

2.6. L’intervention sur le marché des changes en t<strong>au</strong>x de change fixe<br />

3. L’interprétation des évolutions observées <strong>et</strong> la prévision<br />

3.1. <strong>La</strong> détermination de la prime de risque de change<br />

3.2. Eff<strong>et</strong> instantané d’une perturbation <strong>et</strong> r<strong>et</strong>our à l’équilibre<br />

3.3. Les variables influant sur les anticipations<br />

3.4. Les eff<strong>et</strong>s d’annonce<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1888


Econométrie de la finance : la méthode des moments généralisés (O)<br />

E. Ren<strong>au</strong>lt<br />

1. Les modèles d’évaluation en termes de coefficients bêtas<br />

1.1. Les <strong>relation</strong>s multibêtas<br />

1.2. Le modèle d’évaluation à un facteur<br />

1.3. Les conditions de moments<br />

2. Les estimateurs de la méthode des moments généralisés<br />

3. Les principes génér<strong>au</strong>x de l’inférence associée à GMM <strong>et</strong> l’application <strong>au</strong> test<br />

de l’efficience moyenne-variance<br />

3.1. Les différentes versions de l’estimateur GMM efficace (Estimateur en deux étapes ;<br />

estimateur GMM itéré ; estimateur à distance minimale continûment révisée)<br />

iii<br />

iv 3.2. <strong>La</strong> mise en œuvre pratique d’une méthode GMM<br />

3.3. Les tests de spécification des conditions de moments<br />

3.4. Application <strong>au</strong> test de l’efficience moyenne-variance<br />

3.5. <strong>La</strong> performance de l’inférence GMM en échantillon fini (<strong>La</strong> méthodologie des<br />

expériences de Monte-Carlo ; une comparaison par Monte-Carlo des différentes versions de l’inférence<br />

GMM efficace)<br />

4. Les modèles dynamiques en économétrie de la finance<br />

4.1. Les notions de modèles GARCH <strong>et</strong> de volatilité stochastique<br />

4.2. GMM pour des restrictions de moments conditionnels <strong>et</strong> application <strong>au</strong>x modèles<br />

de type ARCH<br />

4.3. Compléments <strong>et</strong> extensions<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1889


1. Quelques rappels<br />

1.1. T<strong>au</strong>x <strong>et</strong> référence de t<strong>au</strong>x<br />

1.2. Les actions <strong>et</strong> les indices boursiers<br />

Equity swaps (P)<br />

C. Chazot<br />

1.3. Les contrats forward <strong>et</strong> les contrats à terme<br />

2. <strong>La</strong> typologie des equity swaps<br />

2.1. Les equity swaps standards<br />

2.2. Les equity swaps composites<br />

2.3. Les equity swaps non standards (Les equity swaps investisseurs ; les equity swaps quanto)<br />

3. Les applications des equity swaps<br />

3.1. <strong>La</strong> création de fonds indiciels<br />

3.2. <strong>La</strong> création d’un fonds commun de placement à capital garanti<br />

3.3. <strong>La</strong> restructuration d’un portefeuille<br />

3.4. Les equity swaps sur les marchés émergents<br />

3.5. <strong>La</strong> monéti<strong>sa</strong>tion<br />

4. Les avantages des equity swaps<br />

4.1. <strong>La</strong> création d’un fonds indiciel par l’investissement direct en actions<br />

4.2. <strong>La</strong> création d’un fonds indiciel pour l’utili<strong>sa</strong>tion de contrats à terme<br />

4.3. <strong>La</strong> création d’un fonds indiciel par l’utili<strong>sa</strong>tion d’un equity swap<br />

4.4. L’attrait de la structure d’un equity swap<br />

5. Le pricing <strong>et</strong> la valori<strong>sa</strong>tion des equity swaps<br />

5.1. Quelques rappels mathématiques<br />

5.2. Le pricing des contrats forward<br />

5.3. <strong>La</strong> valori<strong>sa</strong>tion des swaps d’indice<br />

5.4. Le pricing des swaps d’indice (Le pricing des swaps standards ; le pricing de structures<br />

complexes ; le pricing des equity swaps quanto)<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1890


1. Le principe des études d’événement<br />

1.1. <strong>La</strong> définition d’un événement<br />

Etude d’événement (Q)<br />

A. Grar<br />

1.2. L’identification de la date d’événement<br />

1.3. Le cadre de l’analyse<br />

2. <strong>La</strong> technique des études d’événement<br />

2.1. Le principe<br />

2.2. Les différentes méthodes d’étude d’événement (L’approche de la variable d’événement ;<br />

l’approche d’analyse des résidus)<br />

2.3. <strong>La</strong> détermination de la norme (<strong>La</strong> rentabilité ajustée par la moyenne ; la rentabilité ajustée<br />

par le marché ; le modèle de marché ; le modèle de FAMA-MCBETH ; les <strong>au</strong>tres variantes du MEDAF)<br />

2.4. <strong>La</strong> procédure d’estimation <strong>et</strong> les tests de significativité (Les tests paramétriques ; les<br />

tests non paramétriques)<br />

2.5. L’incidence de l’événement sur la variance (Les modèles à erreur GARCH ; les modèles<br />

introdui<strong>sa</strong>nt un choc sur la variance)<br />

3. Etude d’événement <strong>et</strong> incidence sur le risque<br />

3.1. <strong>La</strong> spécificité du modèle<br />

3.2. <strong>La</strong> présentation du modèle<br />

3.3. <strong>La</strong> procédure d’estimation <strong>et</strong> les tests de significativité (<strong>La</strong> procédure d’estimation ; les<br />

tests de significativité : le test de l’hypothèse inconditionnelle, le test de l’hypothèse conditionnelle, les<br />

<strong>au</strong>tres tests)<br />

4. Les trav<strong>au</strong>x empiriques<br />

4.1. L’événement étudié<br />

4.2. Les données<br />

4.3. Les résultats (Des rentabilités anormales significativement différentes de zéro ; un risque<br />

systématique en crois<strong>sa</strong>nce marquée ; un risque spécifique en évolution concave)<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1891


1. Qu’est-ce que la modéli<strong>sa</strong>tion ?<br />

Finance <strong>et</strong> modéli<strong>sa</strong>tion (R)<br />

I. Ekeland<br />

2. Les outils mathématiques de la modéli<strong>sa</strong>tion en finance<br />

2.1. L’optimi<strong>sa</strong>tion<br />

2.2. Le contrôle optimal<br />

2.3. <strong>La</strong> notion de risque<br />

2.4. Le principe d’absence d’occasion d’arbitrage<br />

2.5. L’équilibre de NASH<br />

2.6. Les anticipations rationnelles<br />

2.7. Les systèmes dynamiques<br />

3. Limites <strong>et</strong> perspectives<br />

3.1. <strong>La</strong> rationalité limitée<br />

3.2. Les paradoxes de la rationalité<br />

3.3. Perspectives<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1892


1. Le risque de liquidité<br />

Gestion actif-passif (S)<br />

J-M. <strong>La</strong>sry<br />

1.1. Le bilan de la banque (Au passif ; à l’actif)<br />

1.2. Liquidité <strong>et</strong> marge d’intérêt<br />

1.3. Le risque de liquidité<br />

1.4. <strong>La</strong> gestion de la liquidité<br />

1.5. Les différents aspects du risque de liquidité (Le risque de financement ; le risque<br />

d’illiquidité des emplois)<br />

2. <strong>La</strong> gestion classique du risque de t<strong>au</strong>x d’intérêt : les impasses en t<strong>au</strong>x<br />

2.1. Le compte de résultat de la banque<br />

2.2. T<strong>au</strong>x fixes <strong>et</strong> t<strong>au</strong>x variables<br />

2.3. Le risque de t<strong>au</strong>x d’intérêt<br />

2.4. <strong>La</strong> gestion du risque de t<strong>au</strong>x d’intérêt<br />

3. <strong>La</strong> gestion du risque de t<strong>au</strong>x d’intérêt <strong>et</strong> les valeurs de marché<br />

3.1. <strong>La</strong> valeur de marché <strong>et</strong> le risque de t<strong>au</strong>x d’intérêt<br />

3.2. <strong>La</strong> duration<br />

3.3. <strong>La</strong> duration, la sensibilité <strong>et</strong> la gestion du risque de t<strong>au</strong>x d’intérêt<br />

3.4. <strong>La</strong> sensibilité des bilans<br />

3.5. Le risque de convexité <strong>et</strong> la déformation de la gamme des t<strong>au</strong>x (<strong>La</strong> convexité de la<br />

<strong>relation</strong> de sensibilité ; l’eff<strong>et</strong> d’une variation non parallèle de la gamme des t<strong>au</strong>x)<br />

4. Les options <strong>et</strong> la gestion globale du bilan<br />

4.1. Les risques liés à l’exercice des options offertes à la clientèle (Les dépôts à vue ; les<br />

prêts avec cl<strong>au</strong>se de remboursement anticipé)<br />

4.2. L’analyse des options <strong>et</strong> la stratégie de couverture<br />

4.3. <strong>La</strong> gestion globale du bilan : synthèse<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1893


1. Les aspects réglementaires<br />

Gestion obligataire (T)<br />

M. Piermay<br />

1.1. Les quotas (<strong>La</strong> division des risques de signature ; les minima d’emplois en obligations ; les<br />

maxima d’emplois en obligations)<br />

1.2. <strong>La</strong> comptabilité sociale (Les revenus annuels ; les provisions ; les gains en capital ; les<br />

dissymétries de traitement des opérations)<br />

1.3. <strong>La</strong> fiscalité (<strong>La</strong> fiscalité du revenu ; la fiscalité des plus-values ; la fiscalité des primes de<br />

remboursement)<br />

2. <strong>La</strong> gestion financière<br />

2.1. L’horizon de placement (<strong>La</strong> durée <strong>et</strong> la duration ; la valeur liquidative <strong>et</strong> l’échéance ; l<br />

’incertitude)<br />

2.2. <strong>La</strong> performance (Le t<strong>au</strong>x de performance ; le critère de la valeur liquidative ; la méthode du<br />

portefeuille de référence ; analyse <strong>et</strong> attribution de performance)<br />

2.3. <strong>La</strong> gestion du risque de t<strong>au</strong>x (<strong>La</strong> couverture ; l’arbitrage ; la spéculation)<br />

2.4. Gestion passive <strong>et</strong> gestion active (L’immuni<strong>sa</strong>tion ; l’immuni<strong>sa</strong>tion active ; la gestion en<br />

anticipation de t<strong>au</strong>x)<br />

3. Les instruments de gestion des t<strong>au</strong>x hors bilan<br />

3.1. Les opérations d’échange de t<strong>au</strong>x (Les swaps t<strong>au</strong>x fixe/t<strong>au</strong>x variable ; les swaps t<strong>au</strong>x<br />

variable/t<strong>au</strong>x variable ; lien avec les instruments physiques)<br />

3.2. Les opérations de garantie de t<strong>au</strong>x (Le plafond ; le plancher ; le tunnel ; comparaison avec<br />

les garanties attachées à des titres)<br />

3.3. Le marché à terme (Le MATIF ; l’emprunt notionnel ; les opérations gisement/notionnel ; les<br />

obligations hors gisement <strong>et</strong> le MATIF notionnel)<br />

3.4. Les options (Les marchés de gré à gré ; les options sur MATIF ; comparaison avec les options liées<br />

<strong>au</strong>x émissions)<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1894


Gestion des portefeuilles internation<strong>au</strong>x (U)<br />

P. Fontaine<br />

1. Les avantages <strong>et</strong> les inconvénients d’un portefeuille international<br />

1.1. Les avantages d’un portefeuille international (Le principe de la diversification ; l’avantage<br />

de la diversification internationale ; la rentabilité <strong>et</strong> le risque d’un portefeuille international)<br />

1.2. Les inconvénients d’un portefeuille international (L’impact du risque de change <strong>et</strong> du<br />

risque politique ; les <strong>au</strong>tres inconvénients)<br />

2. Les portefeuilles de référence <strong>et</strong> les stratégies dans le cadre international<br />

2.1. <strong>La</strong> mise en place d’une stratégie passive (L’horizon temporel ; les problèmes liés à la<br />

construction du portefeuille de marché mondial ; comment reproduire le portefeuille de marché mondial<br />

protégé contre le risque de change ? <strong>La</strong> conception d’une base de données, le principe de construction du<br />

portefeuille de marché mondial, la protection du portefeuille de référence contre le risque de change)<br />

2.2. <strong>La</strong> mise en place d’une stratégie active (<strong>La</strong> construction d’un portefeuille d’actifs protégés<br />

contre le risque de change ; la constitution du portefeuille à caractère spéculatif sur le risque de change)<br />

2.3. L’adaptation du portefeuille global <strong>au</strong> risque souhaité<br />

3. L’organi<strong>sa</strong>tion d’une institution gérant des portefeuilles internation<strong>au</strong>x<br />

3.1. Le service d’études économiques <strong>et</strong> financières<br />

3.2. Le comité d’investissement<br />

3.3. Les gestionnaires de portefeuille<br />

3.4. Le contrôle<br />

4. <strong>La</strong> mesure de la performance<br />

4.1. <strong>La</strong> rentabilité d’un portefeuille<br />

4.2. <strong>La</strong> décomposition de la rentabilité dans un cadre international<br />

4.3. <strong>La</strong> mesure relative<br />

4.4. <strong>La</strong> prise en compte du risque<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1895


1. Gamme de produits quantitatifs<br />

1.1. Les fonds indiciels<br />

1.2. L’allocation tactique d’actifs<br />

1.3. Les fonds garantis<br />

Gestion quantitative (V)<br />

J-F. Boulier<br />

2. Les méthodes quantitatives de gestion<br />

2.1. L’allocation stratégique d’actifs<br />

2.2. L’allocation tactique d’actifs<br />

2.3. <strong>La</strong> sélection de titres<br />

2.4. <strong>La</strong> gestion dynamique<br />

1. Le rendement à l’échéance<br />

Immuni<strong>sa</strong>tion de portefeuille <strong>et</strong> duration (W)<br />

Mingu<strong>et</strong><br />

2. Le concept de durée ou de duration<br />

3. L’immuni<strong>sa</strong>tion d’un portefeuille de créances<br />

3.1. <strong>La</strong> stratégie d’immuni<strong>sa</strong>tion passive<br />

3.2. L’intégration du risque <strong>et</strong> du rendement attendu dans la théorie de<br />

l’immuni<strong>sa</strong>tion<br />

4. Le rôle de l’immuni<strong>sa</strong>tion passive dans les modèles de gestion des actifs <strong>et</strong><br />

des engagements. L’immuni<strong>sa</strong>tion d’engagements multiples<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1896


Indicateurs économiques <strong>et</strong> marchés financiers (X)<br />

P. Spieser<br />

1. Les indicateurs économiques : une typologie<br />

1.1. Les indicateurs d’offre (Le produit intérieur brut <strong>et</strong> le produit national brut ; la production<br />

industrielle ; les indicateurs d’activité : enquête <strong>au</strong>près des directeurs d’achat, les indicateurs avancés<br />

(Index of Leading Indicators) ; l’emploi)<br />

1.2. Les indicateurs de demande (<strong>La</strong> consommation des ménages ; l’investissement ; les<br />

indicateurs de commerce extérieur : exportations, importations, balances des paiements : le solde réel =<br />

la balance commerciale, le solde financier privilégié = la balance des paiements courante)<br />

1.3. Les indicateurs de tension : le t<strong>au</strong>x d’utili<strong>sa</strong>tion des capacités de production<br />

1.4. Les indicateurs monétaires ou financiers <strong>et</strong> les indicateurs d’inflation (Les<br />

indicateurs de prix ; les indicateurs de politique monétaire : Les indicateurs de prix = les t<strong>au</strong>x directeurs<br />

des banques centrales, les indicateurs de quantité = les différentes notions de masse monétaire ;<br />

l’indicateur de la politique budgétaire)<br />

2. Les indicateurs économiques <strong>et</strong> le comportement des marchés<br />

2.1. Un schéma synthétique<br />

2.2. L’analyse des liens entre les principales variables (<strong>La</strong> <strong>relation</strong> dominante : la crois<strong>sa</strong>nce<br />

en volume <strong>et</strong> les équilibres de prix interne <strong>et</strong> externe ; la <strong>relation</strong> entre la crois<strong>sa</strong>nce réelle <strong>et</strong> les<br />

évolutions des marchés financiers ; la <strong>relation</strong> entre la crois<strong>sa</strong>nce réelle, le marché du travail <strong>et</strong> la valeur<br />

externe de la <strong>monnaie</strong> ; la <strong>relation</strong> entre les déficits interne <strong>et</strong> externe <strong>et</strong> la valeur interne <strong>et</strong> externe de la<br />

<strong>monnaie</strong>)<br />

3. Les indicateurs <strong>et</strong> l’information économique<br />

1. Sélection<br />

2. Révélation<br />

3. Incitation<br />

Information asymétrique <strong>et</strong> analyse du risque (Y)<br />

P-A. Chiappori<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1897


Information comptable <strong>et</strong> marchés financiers (Z)<br />

M. Levasseur<br />

1. L’élaboration : le choix des méthodes comptables<br />

1.1. Les différences entre les firmes quant <strong>au</strong> choix des méthodes comptables<br />

1.2. Les déterminants des changements de méthodes<br />

1.3. Les implications pour l’analyse financière<br />

2. <strong>La</strong> présentation : l’hypothèse du lis<strong>sa</strong>ge<br />

2.1. <strong>La</strong> présence du lis<strong>sa</strong>ge<br />

2.2. Les conséquences en matière de représentation statistique<br />

3. L’utili<strong>sa</strong>tion : les modèles de prévision<br />

3.1. <strong>La</strong> prévision du bénéfice par action (Les modèles statistiques : les modèles univariés, les<br />

modèles multivariés ; les prévisions des analystes financiers ; les mesures de consensus)<br />

3.2. <strong>La</strong> prévision du risque boursier<br />

3.3. <strong>La</strong> prévision de la solvabilité<br />

4. L’évaluation : le jugement des marchés financiers<br />

4.1. Les réactions du marché <strong>au</strong>x annonces comptables<br />

4.2. Bonne nouvelle, m<strong>au</strong>vaise nouvelle <strong>et</strong> cours en bourse<br />

4.3. Les limites à l’hypothèse d’efficience<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1898


Instruments de gestion du risque de t<strong>au</strong>x (AA)<br />

V. <strong>La</strong>uwick, I. de Dinechin, C. Lorin, P. Gourm<strong>et</strong><br />

1. Les instruments classiques de couverture du risque de t<strong>au</strong>x<br />

1.1. Les accords de t<strong>au</strong>x futurs ou Forward Rate Agreements (L’achat d’un Forward Rate<br />

Agreement ; la vente d’un Forward Rate Agreement)<br />

1.2. Les swaps de t<strong>au</strong>x (Le swap emprunteur ; le swap placeur)<br />

1.3. Les caps <strong>et</strong> les floors (Les caps ; les floors)<br />

1.4. Les swaptions (<strong>La</strong> swaption prêteuse ; la swaption emprunteuse)<br />

2. Les produits structurés<br />

2.1. Les structures de swap non standard (Les swaps amortis<strong>sa</strong>bles ; les swaps à départ<br />

différé ; les swaps step-up <strong>et</strong> step-down ; les swaps indexés sur une référence non standard ; les swaps<br />

courbe de t<strong>au</strong>x ; les swaps zéro-coupon)<br />

2.2. Les stratégies combinant plusieurs produits simples (Les tunnels <strong>et</strong> tunnels inversés : le<br />

tunnel emprunteur, le tunnel prêteur ; le spread d’options : l’achat d’un cap spread, l’achat d’un floor<br />

spread ; le swap participatif)<br />

3. Les opérations multidevises<br />

3.1. Le change à long terme<br />

3.2. Le swap de devises (Le swap de devises t<strong>au</strong>x fixe contre t<strong>au</strong>x variable avec échange de<br />

montants princip<strong>au</strong>x <strong>au</strong> départ <strong>et</strong> à l’échéance de l’opération ; le swap de base avec remboursement<br />

annuel du capital)<br />

3.3. Le coupon swap<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1899


1. Les banques<br />

Intermédiation financière (AB)<br />

J. Dermine<br />

1.1. <strong>La</strong> nature des services bancaires (L’émission <strong>et</strong> le placement des titres ; la gestion de<br />

portefeuille ; l’évaluation <strong>et</strong> le suivi du risque-crédit ; le mécanisme de paiement ; la gestion des risques<br />

financiers)<br />

1.2. Les systèmes réglementaires<br />

1.3. L’activité bancaire internationale<br />

2. L’analyse économique de la réglementation bancaire<br />

2.1. <strong>La</strong> protection de l’investisseur<br />

2.2. Le risque systémique<br />

2.3. Le commerce international<br />

Marché boursier français : structure <strong>et</strong> organi<strong>sa</strong>tion (AC)<br />

J. Pilverdier-<strong>La</strong>treyte<br />

1. <strong>La</strong> structure du marché boursier français<br />

1.1. Les caractéristiques des produits financiers cotés (Les actions ; les obligations ; les<br />

certificats d’investissement ; les titres participatifs)<br />

1.2. Les princip<strong>au</strong>x indicateurs du marché boursier français (Les valeurs inscrites à la cote ;<br />

la capitali<strong>sa</strong>tion boursière ; les tran<strong>sa</strong>ctions ; les indices : l’indice CAC 40, l’indice SBF 120, l’indice<br />

général SBF 250, l’indice MIDCAC)<br />

1.3. <strong>La</strong> structure du marché boursier français (Le marché <strong>au</strong> comptant ; le marché à règlement<br />

mensuel : la liquidation, les couvertures, les ordres de sens inverse, l’analyse d’un achat à règlement<br />

mensuel, les cas de report <strong>et</strong> de déport, la position de place)<br />

2. Les méthodes de cotation<br />

2.1. Les ordres de bourse (Les ordres <strong>au</strong> prix du marché ; les ordres à cours limité ; l’ordre à tout<br />

prix ; l’ordre tout ou rien ; les ordres non réglementés : l’ordre stop, l’ordre lié, l’ordre à appréciation ou<br />

« suivant marché », l’ordre échelonné ; les mentions concernant la durée de validité de l’ordre)<br />

2.2. Les modes de cotation (<strong>La</strong> cotation à la criée ; la cotation en continu informatisée)<br />

2.3. Les règles de cotation (Les quatre catégories de valeurs ; les règles d’écart de cours <strong>et</strong> de<br />

réservation des actions ; l’amélioration de la liquidité des valeurs moyennes)<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1900


Marché des changes (AD)<br />

Y. Simon<br />

1. Les participants <strong>au</strong> marché des changes<br />

1.1. Les banques commerciales <strong>et</strong> les banques d’investissement<br />

1.2. Les banques centrales<br />

1.3. Les institutions financières non bancaires<br />

1.4. <strong>La</strong> clientèle privée<br />

1.5. Les courtiers<br />

2. L’organi<strong>sa</strong>tion <strong>et</strong> le fonctionnement du marché des changes<br />

2.1. Le rôle des cambistes<br />

2.2. Les deux nive<strong>au</strong>x du marché des changes interbancaire<br />

3. Le marché des changes <strong>au</strong> comptant<br />

3.1. Le t<strong>au</strong>x de change <strong>au</strong> comptant<br />

3.2. Les caractéristiques du marché <strong>au</strong> comptant<br />

4. Le marché des changes à terme<br />

4.1. Le t<strong>au</strong>x de change à terme<br />

4.2. Les caractéristiques du marché des changes à terme<br />

5. Le marché interbancaire des instruments dérivés de change<br />

5.1. Les options<br />

5.2. Les warrants<br />

5.3. Les options de deuxième génération<br />

5.4. Les swaps de devises<br />

6. Les opérations sur le marché des changes<br />

6.1. <strong>La</strong> typologie des opérations de change<br />

6.2. Les risques associés <strong>au</strong>x opérations de change (Le risque de liquidité ; le risque de<br />

contrepartie)<br />

6.3. Les limites imposées <strong>au</strong>x cambistes<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1901


7. Le développement du marché des changes interbancaire<br />

7.1. Les places financières européennes<br />

7.2. Les places financières de l’Amérique du Nord<br />

7.3. Les places financières de l’Extrême-Orient<br />

7.4. Les places financières des pays émergents<br />

8. Les marchés organisés de contrats à terme de devises<br />

8.1. Les caractéristiques des contrats à terme de devises du Chicago Mercantile<br />

Exchange<br />

8.2. Le développement des marchés de contrats à terme de devises<br />

8.3. <strong>La</strong> comparaison du marché interbancaire <strong>et</strong> du marché des contrats à terme de<br />

devises<br />

9. Les marchés organisés d’options de change<br />

9.1. Les options sur devises <strong>au</strong> comptant<br />

9.2. Les options sur contrats à terme de devises<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1902


Marché monétaire interbancaire <strong>et</strong> titres de créance négociables (AE)<br />

P. Cl<strong>au</strong>de<br />

1. Les acteurs des marchés monétaires<br />

1.1. Les <strong>au</strong>torités de tutelle (<strong>La</strong> Banque de France : organi<strong>sa</strong>tion <strong>et</strong> mission ; les <strong>au</strong>torités établies<br />

par la loi bancaire de 1984)<br />

1.2. Les ém<strong>et</strong>teurs <strong>et</strong> les investisseurs (Le Trésor public ; les établissements de crédit ; les<br />

<strong>au</strong>tres intervenants)<br />

1.3. Les agents des marchés interbancaires<br />

2. Les instruments du marché monétaire interbancaire<br />

2.1. Les opérations monétaires classiques (Les prêts <strong>et</strong> emprunts en blanc ; la pension<br />

interbancaire classique ; la pension livrée ; le bill<strong>et</strong> à ordre négociable)<br />

2.2. <strong>La</strong> réalité du marché interbancaire<br />

2.3. Les moyens de règlement des opérations monétaires (Les différents modes de<br />

règlement en 1995 ; l’évolution des circuits de règlement)<br />

2.4. Les réserves obligatoires <strong>et</strong> la gestion du compte Banque de France (Le principe des<br />

réserves obligatoires ; la gestion du compte Banque de France)<br />

2.5. Les princip<strong>au</strong>x ratios prudentiels bancaires<br />

3. Les titres de créance négociables<br />

3.1. Les bons du Trésor (Les caractéristiques des bons du Trésor ; l’organi<strong>sa</strong>tion du marché<br />

primaire ; le marché secondaire)<br />

3.2. Les <strong>au</strong>tres titres de créance négociables (Les certificats de dépôt <strong>et</strong> les bons des<br />

institutions <strong>et</strong> sociétés financières ; les bill<strong>et</strong>s de trésorerie ; les bons à moyen terme négociables ; le<br />

marché secondaire)<br />

3.3. Le système de règlement-livraison SATURNE<br />

4. <strong>La</strong> régulation de la liquidité bancaire par la banque centrale<br />

4.1. Les princip<strong>au</strong>x déterminants de la liquidité bancaire<br />

4.2. Les différents modes d’intervention sur les t<strong>au</strong>x (<strong>La</strong> procédure d’appel d’offre ; la<br />

pension de 5 à 10 jours ; les <strong>au</strong>tres procédures)<br />

5. Les marchés monétaires <strong>au</strong> sein de la construction européenne<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1903


1. <strong>La</strong> typologie des marchés émergents<br />

1.1. Les marchés les plus avancés<br />

Marchés émergents (AF)<br />

E. Tchemeni<br />

1.2. Les marchés émergents <strong>au</strong> sens étroit<br />

1.3. Les marchés nais<strong>sa</strong>nts ou en sommeil<br />

1.4. <strong>La</strong> place des marchés émergents dans le monde<br />

2. Les principales caractéristiques des marchés émergents<br />

2.1. Le risque <strong>et</strong> la rentabilité (Le risque ; la rentabilité)<br />

2.2. <strong>La</strong> liquidité <strong>et</strong> la profondeur du marché<br />

2.3. L’organi<strong>sa</strong>tion du marché (L’<strong>au</strong>tomati<strong>sa</strong>tion ; le risque opérationnel : information <strong>et</strong> protection<br />

des investisseurs ; un équilibre adéquat entre la réglementation <strong>et</strong> déréglementation)<br />

2.4. Les produits négociés (Les produits cotés sur les marchés émergents : les actions, les<br />

obligations, les produits dérivés ; les produits cotés sur les marchés étrangers : les produits de type action,<br />

les fonds off shore, les produits obligataires, les produits dérivés)<br />

2.5. <strong>La</strong> direction des entreprises<br />

2.6. Le degré d’ouverture du marché<br />

2.7. Le nive<strong>au</strong> de l’épargne nationale<br />

2.8. <strong>La</strong> législation fiscale<br />

3. <strong>La</strong> gestion internationale : perspectives <strong>et</strong> intérêt des marchés émergents<br />

3.1. Les perspectives en matière de crois<strong>sa</strong>nce économique<br />

3.2. L’intérêt des marchés émergents pour la diversification de portefeuille<br />

3.3. <strong>La</strong> gestion de portefeuille sur les marchés émergents<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1904


1. Simple enchère<br />

1.1. <strong>La</strong> théorie de base<br />

Marchés d’enchère (AG)<br />

P-M. <strong>La</strong>rnac<br />

1.2. Les adjudications de titres de la d<strong>et</strong>te publique<br />

2. Double enchère<br />

2.1. Les marchés de compen<strong>sa</strong>tion<br />

2.2. Les doubles enchères continues<br />

2.3. Les performances des doubles enchères continues<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1905


Marchés à terme sur indices boursiers (AH)<br />

M. Bellalah, Y. Simon<br />

1. <strong>La</strong> spécificité des contrats à terme sur indices boursiers<br />

1.1. Le support des contrats à terme sur indices boursiers<br />

1.2. Le principe du cash s<strong>et</strong>tlement<br />

1.3. Trois exemples de contrats à terme sur indices boursiers (Les caractéristiques du<br />

contrat à terme sur l’indice CAC 40 ; les caractéristiques du contrat à terme négocié <strong>au</strong> London<br />

International Financial Futures and Options Exchange ; les caractéristiques du contrat à terme négocié <strong>au</strong><br />

Chicago Mercantile Exchange)<br />

2. L’évaluation des contrats à terme sur indices boursiers<br />

2.1. L’achat d’un portefeuille d’actions<br />

2.2. L’achat d’un contrat à terme sur indice boursier<br />

2.3. <strong>La</strong> comparaison des deux stratégies<br />

2.4. Les notions de report <strong>et</strong> de déport<br />

2.5. Le prix théorique d’un contrat à terme sur un indice boursier d’actions (Le flux de<br />

dividendes est régulier ; le flux de dividendes est irrégulier)<br />

2.6. <strong>La</strong> validité de la <strong>relation</strong> d’équilibre : la base <strong>et</strong> l’arbitrage<br />

2.7. Les déterminants du prix d’un contrat à terme<br />

3. L’arbitrage <strong>et</strong> la spéculation avec des contrats à terme sur indices boursiers<br />

3.1. <strong>La</strong> vente d’un contrat à terme <strong>et</strong> l’achat d’un portefeuille d’actions<br />

3.2. L’achat d’un contrat à terme <strong>et</strong> la vente à découvert d’un portefeuille d’actions<br />

3.3. Les contrats à terme, la spéculation <strong>et</strong> l’eff<strong>et</strong> de levier<br />

4. <strong>La</strong> couverture des portefeuilles<br />

4.1. <strong>La</strong> couverture contre le risque de marché <strong>et</strong> les tran<strong>sa</strong>ctions sur le marché <strong>au</strong><br />

comptant<br />

4.2. <strong>La</strong> couverture contre le risque boursier <strong>et</strong> les tran<strong>sa</strong>ctions sur le marché des<br />

contrats (<strong>La</strong> théorie de la couverture ; la pratique de la couverture : la couverture totale d’un<br />

portefeuille bien diversifié contre le risque de baisse du marché boursier, la couverture partielle d’un<br />

portefeuille bien diversifié contre le risque de baisse du marché boursier, la couverture d’un portefeuille<br />

mal diversifié contre le risque de baisse du marché boursier, l’immuni<strong>sa</strong>tion d’une action contre le risque<br />

de marché, la couverture d’un portefeuille contre le risque de h<strong>au</strong>sse du marché boursier)<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1906


4.3. Les marchés à terme d’indices boursiers <strong>et</strong> la gestion financière de l’entreprise<br />

(Les marchés à terme sur indices boursiers <strong>et</strong> l’introduction en bourse ; les marchés à terme sur indices<br />

boursiers <strong>et</strong> l’<strong>au</strong>gmentation de capital)<br />

5. Les marchés de contrats à terme sur indices boursiers<br />

5.1. Les marchés de contrats à terme sur indices boursiers <strong>au</strong>x Etats-Unis<br />

5.2. Les marchés de contrats à terme sur indices boursiers en dehors des Etats-Unis<br />

5.3. Les <strong>au</strong>tres marchés de contrats à terme sur indices<br />

Marchés à terme de t<strong>au</strong>x d’intérêt (AI)<br />

J-L. Alexandre<br />

1. Les principes génér<strong>au</strong>x d’un contrat à terme de t<strong>au</strong>x d’intérêt<br />

1.1. <strong>La</strong> définition d’un contrat à terme de t<strong>au</strong>x d’intérêt<br />

1.2. Les caractéristiques d’un contrat à terme de t<strong>au</strong>x d’intérêt<br />

1.3. <strong>La</strong> chambre de compen<strong>sa</strong>tion <strong>et</strong> le système d’appel de marge<br />

1.4. Le développement des marchés à terme de t<strong>au</strong>x d’intérêt<br />

1.5. Les princip<strong>au</strong>x contrats à terme de t<strong>au</strong>x d’intérêt négociés dans le monde<br />

2. Le fonctionnement <strong>et</strong> les concepts fondament<strong>au</strong>x des contrats à terme de<br />

t<strong>au</strong>x d’intérêt<br />

2.1. Les contrats de t<strong>au</strong>x d’intérêt à long terme (Le mode de construction du contrat ; le<br />

système du facteur de concordance ; les concepts de base <strong>et</strong> d’obligation la moins chère à livrer : la base,<br />

le titre le moins cher à livrer, le t<strong>au</strong>x implicite de partage ; la formation du prix d’un contrat à terme sur<br />

emprunt notionnel)<br />

2.2. Les contrats de t<strong>au</strong>x d’intérêt à court terme (Le mode de construction du contrat ; les<br />

concepts de base <strong>et</strong> de convergence ; la formation du prix d’un contrat de t<strong>au</strong>x d’intérêt à court terme)<br />

3. Les techniques d’utili<strong>sa</strong>tion des contrats à terme de t<strong>au</strong>x d’intérêt<br />

3.1. Les opérations de couverture (Les types d’opérations de couverture : la couverture contre la<br />

h<strong>au</strong>sse des t<strong>au</strong>x d’intérêt par la vente de contrats à terme, la couverture contre la baisse des t<strong>au</strong>x d’intérêt<br />

par l’achat de contrats à terme ; le risque de base ; la détermination du ratio de couverture : la méthode<br />

du point de base, la méthode de la duration, la méthode de régression ; le risque de corrélation)<br />

3.2. Les opérations de prise de position (<strong>La</strong> prise de position sur l’évaluation absolue des t<strong>au</strong>x<br />

d’intérêt ; la prise de position sur l’évolution relative des t<strong>au</strong>x d’intérêt (notion de spreading) : le spread<br />

interéchéances, le spread intercontrats)<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1907


3.3. Les opérations d’arbitrage (L’arbitrage comptant-terme : l’arbitrage comptant-terme dans le<br />

cadre d’un contrat à terme sur emprunt notionnel, l’arbitrage comptant-terme dans le cadre d’un contrat à<br />

terme sur t<strong>au</strong>x de dépôt interbancaire ; l’arbitrage terme-terme)<br />

Marchés à terme de t<strong>au</strong>x d’intérêt <strong>et</strong> gestion de la base (AJ)<br />

J-P. Daloz<br />

1. <strong>La</strong> préparation <strong>et</strong> le choix des stratégies<br />

1.1. Un principe général<br />

1.2. Une distinction technique (L’instrument <strong>au</strong> comptant est portable ; l’instrument <strong>au</strong> comptant<br />

n’est pas portable)<br />

1.3. Des calculs précis mais inévitables (L’instrument <strong>au</strong> comptant n’est pas portable ;<br />

l’instrument du comptant est portable)<br />

2. L’exécution des stratégies<br />

2.1. <strong>La</strong> gestion passive de la base (L’opérateur a le souci de protéger un flux de dépenses<br />

(respectivement de rec<strong>et</strong>tes), lié <strong>au</strong> fonctionnement d’un emprunt à venir (respectivement un prêt à<br />

venir) ; l’opérateur souhaite protéger une position patrimoniale)<br />

2.2. <strong>La</strong> gestion active de la base (L’arbitrage ; la spéculation sur la base)<br />

Mesure de performance <strong>et</strong> gestion de portefeuille (AK)<br />

J. Salvati<br />

1. Mesure de performance <strong>et</strong> modèles d’évaluation<br />

1.1. Le modèle d’évaluation des actifs financiers<br />

1.2. Les modèles factoriels<br />

1.3. Les modèles dynamiques basés sur la consommation<br />

2. Les outils de mesure de performance dérivés du MEDAF<br />

2.1. Les outils de mesure de performance liés à la droite de marché<br />

2.2. Les critiques de ROLL<br />

2.3. Le ratio de SHARPE<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1908


Microstructure des marchés (AL)<br />

J. Hamon<br />

1. <strong>La</strong> typologie des organi<strong>sa</strong>tions de marché<br />

1.1. Type d’intermédiation (Le marché d’agence ; le marché dirigé par les prix ; la fourch<strong>et</strong>te<br />

affichée ; type d’intermédiation : les situations intermédiaires)<br />

1.2. Le degré de continuité dans le processus de cotation<br />

1.3. Le degré de consolidation du flux d’ordres<br />

1.4. Le degré d’<strong>au</strong>tomati<strong>sa</strong>tion<br />

1.5. Le degré de transparence<br />

2. <strong>La</strong> valeur informationnelle des titres <strong>et</strong> le cours affiché<br />

2.1. L’asynchronisme<br />

2.2. <strong>La</strong> danse des cours <strong>et</strong> la fourch<strong>et</strong>te<br />

2.3. L’échelon de cotation<br />

3. <strong>La</strong> modéli<strong>sa</strong>tion de la formation des prix <strong>et</strong> des déterminants de la fourch<strong>et</strong>te<br />

3.1. Le coût de traitement des ordres<br />

3.2. Le coût d’inventaire<br />

3.3. Le coût d’asymétrie<br />

3.4. <strong>La</strong> fourch<strong>et</strong>te <strong>et</strong> les modalités d’organi<strong>sa</strong>tion de marché<br />

4. De l’analyse théorique <strong>au</strong>x études empiriques<br />

4.1. Les stratégies de capture de volatilité<br />

4.2. <strong>La</strong> mesure de la liquidité<br />

4.3. Le coût d’inventaire <strong>et</strong> le coût d’asymétrie (Chocs transitoires <strong>et</strong> permanents ; asymétrie<br />

d’information <strong>et</strong> événements spécifiques)<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1909


Modèles d’arbitrage <strong>et</strong> multifactoriels internation<strong>au</strong>x (AM)<br />

P. Fontaine<br />

1. Les modèles d’arbitrage internation<strong>au</strong>x<br />

1.1. Une version généralisée du modèle international d’arbitrage (Les hypothèses sur les<br />

rentabilités des actifs financiers <strong>et</strong> les t<strong>au</strong>x de change : la structure factorielle des rentabilités des actifs,<br />

l’expression des t<strong>au</strong>x de change ; l’impact du t<strong>au</strong>x de change sur la structure factorielle des rentabilités<br />

des actifs ; la <strong>relation</strong> d’arbitrage ; l’expression des rentabilités anticipées des actifs protégés contre le<br />

risque de change)<br />

1.2. Des versions plus restrictives du modèle international d’arbitrage (Le cas où la<br />

structure factorielle des t<strong>au</strong>x de change comprend des facteurs communs <strong>au</strong>x actifs financiers <strong>et</strong> <strong>au</strong>x t<strong>au</strong>x<br />

de change, <strong>et</strong> des facteurs spécifiques ; le modèle d’IKEDA (1991) ; les modèles de SOLNIK (1983), ROSS<br />

<strong>et</strong> WALSH (1983) <strong>et</strong> LEVINE (1989))<br />

2. Les modèles multifactoriels <strong>et</strong> les facteurs économiques influençant les<br />

actifs financiers dans un contexte international<br />

2.1. Les méthodes basées sur les séries temporelles des variables macroéconomiques<br />

censées influencer les rentabilités des actifs financiers<br />

2.2. Les méthodes basées sur les analyses factorielles des rentabilités des actifs<br />

financiers<br />

2.3. Les méthodes basées sur les attributs des entreprises<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1910


Modèles de crise de change : un es<strong>sa</strong>i de synthèse en <strong>relation</strong> avec la crise du<br />

franc de 1992-1993 (AN)<br />

O. Jeanne<br />

1. Le modèle de base<br />

2. Les modèles d’attaques spéculatives<br />

2.1. Le mécanisme de l’attaque spéculative<br />

2.2. Les attaques spéculatives c<strong>au</strong>sées par de m<strong>au</strong>vais fondament<strong>au</strong>x<br />

2.3. Les attaques spéculatives <strong>au</strong>toréali<strong>sa</strong>trices<br />

2.4. Interprétation de la crise du franc : des fondament<strong>au</strong>x étroits <strong>au</strong>x fondament<strong>au</strong>x<br />

élargis<br />

3. L’approche avec « cl<strong>au</strong>se de sortie »<br />

3.1. Deux modèles de crise de change avec cl<strong>au</strong>se de sortie (Le modèle 1 ; Le modèle 2)<br />

3.2. Les fondament<strong>au</strong>x élargis : chômage français <strong>et</strong> t<strong>au</strong>x d’intérêt allemand<br />

3.3. Les crises de change <strong>au</strong>toréali<strong>sa</strong>trices<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1911


Modèles multifacteurs des rentabilités boursières (AO)<br />

P. Batte<strong>au</strong>, V. <strong>La</strong>sgouttes<br />

1. Les théories des marchés financiers<br />

1.1. Les théories de l’efficience<br />

1.2. Les modèles de décision de portefeuille<br />

1.3. Les modèles de la formation des prix <strong>et</strong> des <strong>relation</strong>s entre les rentabilités<br />

anticipées : MEDAF <strong>et</strong> modèle de marché<br />

1.4. Les modèles multifactoriels longitudin<strong>au</strong>x <strong>et</strong> l’explication de la covariabilité des<br />

titres : la théorie du prix par arbitrage (TPA)<br />

1.5. Les modèles empiriques explicatifs des rentabilités : les modèles multifactoriels<br />

transver<strong>sa</strong>ux ou fondament<strong>au</strong>x<br />

2. Les modèles multifactoriels : la théorie des prix par arbitrage<br />

2.1. Mathématique du modèle<br />

2.2. Le cas particulier du modèle <strong>sa</strong>ns risque spécifique<br />

2.3. L’existence du risque spécifique : les modèles stricts<br />

2.4. Les modèles approximativement stricts<br />

3. Les modèles multifactoriels : problèmes <strong>et</strong> résultats économétriques<br />

3.1. Les tests empiriques de la théorie du prix par arbitrage (Les tests de la linéarité ; le<br />

choix des facteurs : la non-unicité de la solution, la détermination « endogène » des facteurs par l’analyse<br />

factorielle, l’analyse factorielle repo<strong>sa</strong>nt sur le principe du maximum de vraisemblance, l’analyse en<br />

compo<strong>sa</strong>ntes principales, l’interprétation économique des facteurs, les trav<strong>au</strong>x repo<strong>sa</strong>nt sur l’approche<br />

semi-<strong>au</strong>torégressive ; <strong>La</strong> fixation de facteurs exogènes ; L’estimation des sensibilités (matrice B) <strong>et</strong> des<br />

primes de risques (vecteur λ) : première hypothèse : les facteurs ont été extraits de façon endogène par<br />

analyse factorielle, deuxième hypothèse : les facteurs sont définis de façon exogène ; les méthodes à deux<br />

pas<strong>sa</strong>ges ; les avantages <strong>et</strong> les inconvénients de ces méthodologies ; les résultats : les résultats des<br />

études fondées sur l’analyse factorielle, les résultats fondés sur l’approche semi-<strong>au</strong>torégressive, les<br />

résultats fondés sur la définition a priori des facteurs)<br />

3.2. Les modèles transver<strong>sa</strong>ux à facteurs propres <strong>au</strong>x titres (ou fondament<strong>au</strong>x)<br />

4. Les perspectives<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1912


1. Les obligations classiques à t<strong>au</strong>x fixe<br />

Obligations (AQ)<br />

M. Piermay<br />

1.1. Les rendements (Le rendement courant ; le rendement actuariel ; le rendement a priori <strong>et</strong> le<br />

rendement observé)<br />

1.2. Les risques (Le risque de signature ; le risque de liquidité ; le risque de t<strong>au</strong>x)<br />

1.3. Les critères d’analyse (<strong>La</strong> vie moyenne <strong>et</strong> la duration ; la variabilité <strong>et</strong> la sensibilité ; la<br />

structure des t<strong>au</strong>x)<br />

2. L’amortissement <strong>et</strong> <strong>sa</strong> gestion<br />

2.1. Les types d’amortissement (L’amortissement in fine ; les annuités ; les séries ou les<br />

tranches)<br />

2.2. L’amortissement anticipé par rachat (Les rachats en dessous du pair ; les rachats <strong>au</strong>-dessus<br />

du pair)<br />

2.3. L’amortissement anticipé par option de remboursement (Le remboursement <strong>au</strong> gré de<br />

l’ém<strong>et</strong>teur ; le remboursement <strong>au</strong> gré du porteur ; les formules mixtes)<br />

3. Les obligations à t<strong>au</strong>x variable, révi<strong>sa</strong>ble ou flottant<br />

3.1. Les t<strong>au</strong>x de référence (Le t<strong>au</strong>x variable suivant une référence monétaire ; le t<strong>au</strong>x variable<br />

suivant une référence obligataire)<br />

3.2. Les critères d’analyse (<strong>La</strong> marge ; le t<strong>au</strong>x de cristalli<strong>sa</strong>tion <strong>et</strong> la marge actuarielle ; les<br />

sensibilités)<br />

3.3. <strong>La</strong> comparaison avec les obligations à t<strong>au</strong>x fixe (<strong>La</strong> gestion en anticipation ; le critère<br />

rendement / risque ; la liquidité <strong>et</strong> l’arbitrage)<br />

4. Les obligations particulières<br />

4.1. Les obligations échangeables <strong>et</strong> à bons d’échange ou de souscription (Les<br />

obligations échangeables ; les obligations à bons d’échange ; les obligations à bons de souscription<br />

d’obligations (OBSO))<br />

4.2. Les obligations prorogeables, renouvelables ou à paiement partiel (Les obligations<br />

prorogeables à t<strong>au</strong>x prédéterminé ; les obligations prorogeables à t<strong>au</strong>x post-déterminé ; les obligations<br />

renouvelables ; les obligations démembrées ; les obligations à paiement partiel)<br />

4.3. Les obligations liées à d’<strong>au</strong>tres marchés ou indexées (Les obligations indexées ; les<br />

titres participatifs <strong>et</strong> les titres subordonnés ; les emprunts « h<strong>au</strong>ssiers-baissiers » dits bull and bear ; les<br />

obligations convertibles ; les obligations à bons de souscription d’actions (OBSA))<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1913


Obligations à coupon-zéro (AR)<br />

de Clermont-Tonnerre, M-A. Lévy<br />

1. Les caractéristiques financières des obligations à coupon-zéro<br />

1.1. <strong>La</strong> valori<strong>sa</strong>tion des obligations à coupon-zéro (<strong>La</strong> <strong>relation</strong> entre le prix <strong>et</strong> le t<strong>au</strong>x ;<br />

L’évolution du prix dans le temps)<br />

1.2. <strong>La</strong> sensibilité des obligations à coupon-zéro (Tout le monde ne partage pas la même<br />

possibilité… ; la sensibilité S1 : (dP/dT)/P ; la sensibilité S2 : (dP/dT))<br />

1.3. <strong>La</strong> convexité (<strong>La</strong> mise en évidence de la convexité ; les coupon-zéro sont-ils convexes ?; la<br />

convexité peut-elle être profitable ?)<br />

2. Le démembrement des obligations<br />

2.1. Les enjeux (<strong>La</strong> moderni<strong>sa</strong>tion du marché obligataire <strong>et</strong> la réduction du coût de la d<strong>et</strong>te de l’Etat ;<br />

la demande des investisseurs)<br />

2.2. Le développement des strips (Les caractéristiques des strips OAT ; la courbe des strips)<br />

3. Les stratégies d’investissement <strong>et</strong> d’arbitrage<br />

3.1. Les obligations synthétiques<br />

3.2. Les garanties de capital<br />

3.3. Les barbells<br />

1. L’approche institutionnelle<br />

Obligations à t<strong>au</strong>x variable (AS)<br />

François-Heude<br />

1.1. <strong>La</strong> spécificité des obligations à t<strong>au</strong>x variable (<strong>La</strong> place des obligations à t<strong>au</strong>x variable dans<br />

le marché obligataire ; la diversité des t<strong>au</strong>x de référence)<br />

1.2. Des produits attractifs (Les limites à l’indexation ; le contexte d’émission de ces produits)<br />

2. L’approche technique<br />

2.1. L’évaluation des obligations à t<strong>au</strong>x variable (L’approche actuarielle ; l’approche<br />

dynamique)<br />

2.2. Le risque associé <strong>au</strong>x titres à t<strong>au</strong>x variables <strong>et</strong> les outils de gestion (Les risques liés<br />

<strong>au</strong>x obligations à t<strong>au</strong>x variable ; Les obligations à t<strong>au</strong>x variable <strong>et</strong> la gestion du bilan)<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1914


Options sur actions (AT)<br />

F. Roure<br />

1. Définitions <strong>et</strong> caractéristiques des contrats<br />

1.1. L’option d’achat (Le droit de l’ach<strong>et</strong>eur <strong>et</strong> l’engagement du vendeur ; la valeur de l’option à<br />

l’expiration <strong>et</strong> les profils de gains n<strong>et</strong>s)<br />

1.2. L’option de vente (Le droit de l’ach<strong>et</strong>eur <strong>et</strong> l’engagement du vendeur ; la valeur à l’expiration <strong>et</strong><br />

les profils de gains n<strong>et</strong>s)<br />

1.3. <strong>La</strong> <strong>relation</strong> de parité call-put (<strong>La</strong> <strong>relation</strong> d’équilibre ; la création d’actifs synthétiques)<br />

2. <strong>La</strong> valeur d’une option<br />

2.1. <strong>La</strong> formule de BLACK <strong>et</strong> SCHOLES<br />

2.2. Les indicateurs de sensibilité (<strong>La</strong> sensibilité de la valeur de l’option <strong>au</strong> cours de l’action<br />

support : le delta <strong>et</strong> le gamma ; la sensibilité de la valeur de l’option <strong>au</strong> prix d’exercice <strong>et</strong> <strong>au</strong>x dividendes ;<br />

la sensibilité de la valeur de l’option <strong>au</strong> pas<strong>sa</strong>ge du temps : le thêta ; la sensibilité de la valeur de l’option<br />

<strong>au</strong>x variations de la volatilité : le véga ; la sensibilité de la valeur de l’option <strong>au</strong>x variations du t<strong>au</strong>x<br />

d’intérêt : le rhô)<br />

3. Les stratégies traditionnelles<br />

3.1. Les stratégies simples (L’achat ou la vente d’une option sèche ou nue ; la vente d’un call<br />

couvert)<br />

3.2. Les stratégies d’écart<br />

3.3. <strong>La</strong> spéculation sur la variation de la volatilité<br />

4. <strong>La</strong> gestion dynamique d’un portefeuille d’options<br />

4.1. <strong>La</strong> composition des indicateurs<br />

4.2. <strong>La</strong> stratégie delta-neutre<br />

4.3. <strong>La</strong> gestion delta-neutre d’un call couvert <strong>et</strong> l’arbitrage<br />

4.4. Les stratégies delta-gamma-neutres<br />

4.5. Les options <strong>et</strong> la couverture contre le risque de fluctuation des cours (<strong>La</strong> couverture<br />

par l’achat de puts ou la vente de calls ; l’assurance de portefeuille)<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1915


Options de change : évaluation (AU)<br />

M. Chesney, B. Marois, R. Wojakowski<br />

1. Les mécanismes de fonctionnement des options de change<br />

2. L’évaluation d’une option de change classique<br />

2.1. L’évaluation d’une option européenne (Le modèle binomial ; l’évaluation d’une option<br />

d’achat européenne ; l’évaluation d’une option européenne de vente)<br />

2.2. L’évaluation d’une option américaine<br />

2.3. Le concept de frontière d’exercice (Définition de la frontière d’exercice ; l’application dans le<br />

cadre du modèle binomial ; les problèmes d’utili<strong>sa</strong>tion pratique de la formule d’évaluation)<br />

3. L’évaluation des options de seconde génération<br />

3.1. L’évaluation d’une option barrière<br />

3.2. L’évaluation d’une option asiatique (Le modèle général ; l’évaluation des options asiatiques<br />

en temps continu)<br />

3.3. L’évaluation d’une option lookback<br />

3.4. Les <strong>au</strong>tres options de seconde génération<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1916


Options sur indices boursiers <strong>et</strong> options sur contrats à terme d’indices boursiers<br />

(AV)<br />

H. Loubergé<br />

1. Les indices boursiers<br />

2. Les contrats d’options sur indices boursiers<br />

2.1. Le risque de réplication de l’indice<br />

2.2. Le risque d’exercice<br />

2.3. <strong>La</strong> multiplicité des dividendes<br />

3. L’évaluation des options sur indices<br />

3.1. Les <strong>relation</strong>s fondamentales<br />

3.2. Les limites des <strong>relation</strong>s fondamentales<br />

3.3. L’évaluation des options européennes<br />

3.4. L’évaluation des options américaines sur indices<br />

4. L’utili<strong>sa</strong>tion des options pour la gestion de portefeuille<br />

4.1. L’utili<strong>sa</strong>tion des options sur indices pour couvrir le risque systématique d’un<br />

portefeuille<br />

4.2. <strong>La</strong> couverture dynamique<br />

4.3. Les options sur indices comme instruments de gestion indicielle<br />

5. Les options sur contrats à terme (futures) d’indices boursiers<br />

5.1. L’évaluation des options européennes sur contrats à terme d’indices boursiers<br />

5.2. L’évaluation des options américaines sur contrats à terme d’indices boursiers<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1917


Options de t<strong>au</strong>x d’intérêt (AW)<br />

J-C. Augros<br />

1. Les différentes catégories d’options de t<strong>au</strong>x d’intérêt<br />

1.1. Les options négociées sur les marchés organisés (<strong>La</strong> gamme des options sur contrat à<br />

terme de t<strong>au</strong>x d’intérêt ; le rôle des options sur contrat à terme de t<strong>au</strong>x d’intérêt : les options <strong>et</strong> la<br />

spéculation, les options <strong>et</strong> l’arbitrage, les options <strong>et</strong> la couverture)<br />

1.2. Les options créées par les ém<strong>et</strong>teurs d’emprunts obligataires (Les bons de<br />

souscription d’obligations ; les bons d’échange ; les options implicites : les cl<strong>au</strong>ses de remboursement<br />

anticipé)<br />

1.3. Les options négociées de gré à gré (Les options sur t<strong>au</strong>x court : les options directes sur<br />

t<strong>au</strong>x d’intérêt, les options sur différence de t<strong>au</strong>x ; les options de swap d’intérêts)<br />

2. L’évaluation des options de t<strong>au</strong>x d’intérêt<br />

2.1. L’évaluation selon un processus d’évolution stochastique du prix de l’actif<br />

support (L’évaluation d’une option sur un actif <strong>au</strong> comptant ; l’évaluation d’une option sur contrat à<br />

terme)<br />

2.2. L’évaluation selon un modèle d’équilibre de la structure par terme des t<strong>au</strong>x<br />

Origination <strong>et</strong> syndication sur le marché obligataire français (AX)<br />

P. Dagu<strong>et</strong><br />

1. L’origination<br />

1.1. Les contraintes de l’emprunteur (L’adossement de l’émission ; le volume de l’emprunt ;<br />

élargir le choix des investisseurs ; une mise à disposition étalée dans le temps ; le rang de la créance ; le<br />

choix du t<strong>au</strong>x fixe ou du t<strong>au</strong>x variable ; l’emprunt avec ou <strong>sa</strong>ns notation ou reh<strong>au</strong>ssement ; attacher des<br />

options à l’émission)<br />

1.2. Les exigences des investisseurs (<strong>La</strong> rentabilité ; la sécurité ; la liquidité ; la souplesse)<br />

1.3. Les contraintes de l’environnement<br />

1.4. Les contraintes légales (Les contraintes fixées par le Trésor ; le rôle de la Commission des<br />

opérations de bourse ; les évolutions récentes ; les règles en matière d’émission)<br />

2. <strong>La</strong> syndication<br />

2.1. <strong>La</strong> syndication sur le marché domestique (Les règles <strong>et</strong> u<strong>sa</strong>ges ; les évolutions récentes)<br />

2.2. <strong>La</strong> syndication sur le marché de l’euro-franc (Les règles <strong>et</strong> u<strong>sa</strong>ges ; les princip<strong>au</strong>x<br />

acteurs)<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1918


Place financière (AY)<br />

P. <strong>La</strong>my<br />

1. Les éléments caractéristiques d’une place financière<br />

2. Trois catégories de places financières<br />

3. Les places financières continentales<br />

4. Les places financières internationales<br />

5. Les places financières d’enregistrement<br />

6. Quelles places financières pour l’Union européenne ?<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1919


Prix <strong>au</strong> comptant. Prix à terme (AZ)<br />

M. Bellalah, Y. Simon<br />

1. Les marchés <strong>au</strong> comptant, les marchés avec livraison différée <strong>et</strong> les marchés<br />

de contrats à terme<br />

2. Les <strong>relation</strong>s entre le prix <strong>au</strong> comptant <strong>et</strong> le prix des contrats à terme<br />

négociés sur un marché doté d’une chambre de compen<strong>sa</strong>tion<br />

2.1. Le rendement <strong>et</strong> le risque d’un contrat à terme (futures contract) dans le cadre<br />

du modèle d’équilibre des actifs financiers<br />

2.2. Le principe de l’arbitrage<br />

2.3. L’évaluation des contrats à terme sur des actifs portables négociés sur le marché<br />

<strong>au</strong> comptant (L’évaluation des contrats, l’arbitrage cash and carry <strong>et</strong> l’arbitrage reverse cash and carry ;<br />

formulation <strong>et</strong> évaluation ; le prix théorique d’un contrat à terme (futures contract) sur titres financiers à<br />

long terme ; le prix théorique d’un contrat à terme (futures contract) sur des titres financiers ne ver<strong>sa</strong>nt<br />

pas de coupons ; le prix théorique d’un contrat à terme sur des indices boursiers ; l’analyse des<br />

divergences entre le prix d’équilibre théorique d’un contrat à terme <strong>et</strong> le prix du même contrat observé sur<br />

le marché)<br />

2.4. L’évaluation des contrats à terme sur des actifs qui ne sont pas négociés sur le<br />

marché <strong>au</strong> comptant<br />

2.5. <strong>La</strong> base<br />

2.6. Les <strong>relation</strong>s entre le prix <strong>au</strong> comptant <strong>et</strong> le prix des contrats à terme ayant des<br />

matières premières sous-jacent (<strong>La</strong> théorie de la segmentation ; les anticipations ; la théorie du<br />

déport normal ; l’analyse conjointe du report <strong>et</strong> du déport par le prix du stockage)<br />

3. Les <strong>relation</strong>s entre le prix <strong>au</strong> comptant <strong>et</strong> le prix des contrats prévoyant une<br />

livraison différée des actifs négociés<br />

4. Les <strong>relation</strong>s entre le prix des contrats à terme échangés sur un marché doté<br />

d’une chambre de compen<strong>sa</strong>tion <strong>et</strong> le prix des contrats prévoyant une<br />

livraison différée des actifs négociés<br />

4.1. <strong>La</strong> différence entre le prix forward <strong>et</strong> le prix futures : l’analyse théorique de COX,<br />

INGERSOLL <strong>et</strong> ROSS<br />

4.2. L’arbitrage <strong>et</strong> l’analyse des différences effectives entre les prix forward <strong>et</strong> les prix<br />

futures<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1920


Processus stochastiques, calcul stochastique <strong>et</strong> optimi<strong>sa</strong>tion dynamique (BA)<br />

P. Roger<br />

1. Le contexte probabiliste<br />

1.1. Espace probabilisé <strong>et</strong> variables aléatoires<br />

1.2. Espérance conditionnelle<br />

1.3. Dérivée de RADON-NIKODYM<br />

2. Processus stochastiques<br />

2.1. Filtration, processus adaptés <strong>et</strong> prévisibles<br />

2.2. Martingales<br />

3. Mouvement brownien <strong>et</strong> intégrale stochastique<br />

3.1. Définition <strong>et</strong> propriétés générales<br />

3.2. Intégrale stochastique<br />

3.3. Processus d’ITÔ<br />

3.4. Théorème de GIRSANOV<br />

4. Calcul stochastique<br />

4.1. Lemme d’ITÔ<br />

4.2. Equations différentielles stochastiques<br />

4.3. Equation <strong>au</strong>x dérivées partielles <strong>et</strong> évaluation<br />

5. Contrôle optimal stochastique<br />

5.1. Formulation du problème<br />

5.2. L’équation de BELLMAN<br />

5.3. Le modèle de MERTON<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1921


1. Les options digitales<br />

Produits dérivés de t<strong>au</strong>x de seconde génération (BB)<br />

V. <strong>La</strong>uwick, P. Gourm<strong>et</strong>, C. Lorin, I. de Dinechin<br />

1.1. Une application des options digitales : le swap à eff<strong>et</strong> de levier<br />

1.2. Le SPEL ajustable<br />

1.3. Les <strong>au</strong>tres déclinaisons du SPEL<br />

2. Les options à limite<br />

2.1. Le cap à limite dé<strong>sa</strong>ctivante à la h<strong>au</strong>sse (cap up and out)<br />

2.2. Le cap à limite activante à la h<strong>au</strong>sse des t<strong>au</strong>x (cap up and in)<br />

2.3. Le floor à limite dé<strong>sa</strong>ctivante à la baisse des t<strong>au</strong>x (floor down and out)<br />

2.4. Le floor à limite activante à la baisse des t<strong>au</strong>x (floor down and in)<br />

2.5. Le swap : performance<br />

2.6. Le swap avec potentiel de baisse<br />

2.7. Le swap avec potentiel de baisse : performance<br />

3. Les options contingentes<br />

3.1. Les caractéristiques <strong>et</strong> le principe des options contingentes<br />

3.2. Un exemple d’utili<strong>sa</strong>tion des options contingentes : le cap contingent<br />

4. Les options à degrés<br />

5. Les options bermudiennes<br />

5.1. Le swap annulable<br />

5.2. Le swap prolongeable<br />

5.3. Le swap de notionnel variable<br />

6. Les quanto swaps<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1922


1. Le ratio Cooke<br />

Ratio Cooke <strong>et</strong> réglementation financière internationale (BC)<br />

C. Dufloux, M. Karlin<br />

1.1. Les facteurs qui ont conduit à l’élaboration du ratio Cooke (<strong>La</strong> détérioration de la<br />

situation des banques ; la libérali<strong>sa</strong>tion financière ; le besoin de nouve<strong>au</strong>x instruments de mesure <strong>et</strong> de<br />

nouvelles politiques ; la néces<strong>sa</strong>ire coordination internationale)<br />

1.2. Les modalités pratiques du ratio Cooke (<strong>La</strong> nature technique du ratio Cooke ; les modalités<br />

pratiques de la construction du ratio)<br />

2. Les prolongements du ratio Cooke <strong>au</strong> milieu des années 1990<br />

2.1. Les objectifs de la réglementation nouvelle sur le risque de marché<br />

2.2. Les modalités de la nouvelle réglementation sur les risques de marché (Le risque<br />

spécifique <strong>et</strong> le risque général de marché ; la compen<strong>sa</strong>tion des positions ; la valori<strong>sa</strong>tion des risques ;<br />

des modalités nouvelles de calcul)<br />

Révélation d’information par le prix d’équilibre (BD)<br />

P-M. <strong>La</strong>rnac<br />

1. <strong>La</strong> dispersion de l’information<br />

2. <strong>La</strong> modéli<strong>sa</strong>tion la plus simple<br />

3. L’équilibrage aléatoire du marché walrasien<br />

4. L’équilibre avec anticipations rationnelles<br />

5. Un exemple<br />

6. <strong>La</strong> révélation complète de l’information<br />

7. <strong>La</strong> révélation incomplète de l’information<br />

7.1. Révélation par des variables <strong>au</strong>tres que le prix d’équilibre<br />

7.2. Endogénéi<strong>sa</strong>tion de la qualité des sign<strong>au</strong>x individuels<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1923


Risque de contrepartie des banques (BE)<br />

J. Bessis<br />

1. <strong>La</strong> gestion classique du risque de crédit<br />

2. Le risque d’exposition sur les lignes bancaires<br />

2.1. Le bilan<br />

2.2. Le hors-bilan<br />

2.3. Les projections des expositions <strong>et</strong> des utili<strong>sa</strong>tions<br />

3. Le risque d’exposition sur les lignes de marché<br />

3.1. Le montant en risque pour les instruments dérivés<br />

3.2. L’exposition<br />

3.3. Le risque potentiel <strong>et</strong> la volatilité des marchés<br />

4. Le risque de récupération<br />

4.1. Les garanties personnelles<br />

4.2. Les sûr<strong>et</strong>és réelles <strong>et</strong> financières<br />

4.3. Les cl<strong>au</strong>ses contractuelles<br />

4.4. <strong>La</strong> revalori<strong>sa</strong>tion des garanties<br />

5. Le risque de déf<strong>au</strong>t<br />

5.1. Les systèmes de notation<br />

5.2. Les systèmes internes de cotation des risques<br />

6. Le montant en risque sur des portefeuilles<br />

6.2. Les pertes moyennes <strong>et</strong> les pertes inattendues<br />

6.3. Les fonds propres économiques<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1924


Risques de marché (BF)<br />

P. Bernard, B. Julien-<strong>La</strong>ferrière<br />

1. Les techniques de modéli<strong>sa</strong>tion du risque de position<br />

1.1. Notions préliminaires à la modéli<strong>sa</strong>tion des risques<br />

1.2. Les modéli<strong>sa</strong>tions classiques des risques de marché<br />

1.3. Le concept de value-at-risk (Le modèle de l’écart type ; le modèle de l’ellipse ; le modèle du<br />

test historique)<br />

2. Le risque de contrepartie<br />

2.1. Le risque de contrepartie <strong>et</strong> les marchés organisés<br />

2.2. Le risque de contrepartie <strong>et</strong> les marchés dotés d’un système de règlementlivraison<br />

2.3. Le risque de contrepartie <strong>et</strong> les marchés de gré à gré (Les opérations de bilan ; les<br />

opérations de hors-bilan)<br />

3. Le risque de liquidité<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1925


Systèmes financiers <strong>et</strong> systèmes de gouvernance (BG)<br />

Hyafil<br />

1. Système de gouvernance <strong>et</strong> adéquation de la rémunération servie <strong>au</strong>x<br />

« ayants droit » (stakeholders)<br />

1.1. <strong>La</strong> Corporate Governance <strong>et</strong> les deux philosophies du gouvernement d’entreprise<br />

1.2. Le caractère monétaire de la rémunération des bailleurs de fonds <strong>et</strong> les fonctions<br />

de gouvernance dévolues <strong>au</strong> système financier<br />

2. L’impact du système financier sur l’efficacité du système de gouvernance<br />

2.1. Comprendre le lien entre la qualité de la gestion <strong>et</strong> les performances de<br />

l’entreprise (<strong>La</strong> qualité <strong>et</strong> le traitement de l’information dans les systèmes de marché ; la qualité <strong>et</strong> le<br />

traitement de l’information dans les systèmes intermédiés)<br />

2.2. Sanctionner les insuffi<strong>sa</strong>nces de rémunération (L’aptitude à <strong>sa</strong>nctionner des systèmes de<br />

marché ; l’aptitude à <strong>sa</strong>nctionner des systèmes intermédiés)<br />

2.3. Prévenir les dilapidations (Les entreprises à risque industriel modéré : le rôle de l’end<strong>et</strong>tement<br />

bancaire lorsque le risque industriel est modéré, le recours à des obligations à h<strong>au</strong>t risque, pour les<br />

entreprises arrivées à maturité, lorsque la procédure de faillite est peu coûteuse ; les entreprises à fortes<br />

opportunités de crois<strong>sa</strong>nce ; les entreprises à activités cycliques)<br />

3. L’impact du système financier sur le coût <strong>et</strong> la disponibilité des ressources<br />

3.1. L’impact de la qualité d’information sur le coût des ressources (Les problèmes posés<br />

par une information insuffi<strong>sa</strong>nte ; l’avantage potentiel des systèmes d’intermédiation financière ; les<br />

interrogations quant <strong>au</strong> rôle du marché des actions dans le financement des entreprises)<br />

3.2. L’impact du système de <strong>sa</strong>nctions <strong>et</strong> du mode de prévention sur le coût des<br />

ressources (L’opportunité des <strong>sa</strong>nctions : myopie ou presbytie des bailleurs de fonds ? Les coûts<br />

associés à la prévention des gaspillages : la prévention d’un dysfonctionnement prolongé, la prévention<br />

d’un maintien en vie artificiel, la prévention du gaspillage des opportunités de crois<strong>sa</strong>nce)<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1926


Théorie financière (BH)<br />

G. Charre<strong>au</strong>x<br />

1. <strong>La</strong> constitution de la théorie financière<br />

1.1. Les précurseurs : BERNOUILLI, FISHER, BACHELIER<br />

1.2. Les contributions fondamentales (<strong>La</strong> théorie des marchés contingents <strong>et</strong> le rôle des marchés<br />

boursiers ; l’efficience informationnelle des marchés financiers ; la théorie du portefeuille ; le modèle<br />

d’équilibre des actifs financiers ; la valeur de la firme <strong>et</strong> la structure de financement ; la théorie des<br />

options ; le modèle d’évaluation par arbitrage ; la théorie de l’agence ; la théorie de la signali<strong>sa</strong>tion)<br />

2. Les compo<strong>sa</strong>ntes de la théorie financière<br />

2.1. Le champ d’investigation de la théorie financière (Le rôle <strong>et</strong> le fonctionnement des<br />

marchés financiers ; l’évaluation des actifs ; la finance d’entreprise)<br />

2.2. Le référentiel de la théorie financière<br />

2.3. <strong>La</strong> base méthodologique de la théorie financière<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1927


Théorie financière <strong>et</strong> assurance (BI)<br />

D. Folus<br />

1. Les problématiques communes de la finance <strong>et</strong> de l’assurance<br />

1.1. Natures <strong>et</strong> supports des opérations de finance <strong>et</strong> d’assurance<br />

1.2. Les sphères d’étude de la finance <strong>et</strong> de l’assurance<br />

1.3. Les terrains fertiles de l’assurance de dommages<br />

2. Théorie du risque – Théorie mathématique de l’assurance<br />

2.1. Les sinistres <strong>et</strong> la prime d’assurance (Les sinistres : modèle individuel <strong>et</strong> modèle collectif ;<br />

la prime d’assurance ; la modéli<strong>sa</strong>tion de la firme d’assurance)<br />

2.2. Probabilité de ruine d’une entreprise d’assurance<br />

2.3. Principes pragmatiques de calcul des primes<br />

2.4. Principes théoriques de tarification <strong>et</strong> aversion pour le risque (Principes théoriques de<br />

tarification ; probabilité de ruine <strong>et</strong> aversion pour le risque de l’assureur)<br />

3. Les déterminants de long terme de l’équilibre tarifaire<br />

3.1. <strong>La</strong> transposition du MEDAF <strong>au</strong> cas de l’assurance<br />

3.2. Les extensions du MEDAF assurance <strong>et</strong> les <strong>au</strong>tres approches<br />

3.3. Génération de fonds <strong>et</strong> modèles de cash-flow actualisé (L’approche en temps discr<strong>et</strong> :<br />

le point de vue de l’assuré, le point de vue de l’assureur = le modèle de NCCI ; L’approche en temps<br />

continu <strong>et</strong> l’arbitrage)<br />

3.4. Le risque de déf<strong>au</strong>t <strong>et</strong> la théorie des options<br />

3.5. Le principe de l’évaluation des primes par un modèle d’arbitrage<br />

4. Validations empiriques, volatilité des prix de l’assurance <strong>et</strong> cycles<br />

4.1. Validations empiriques des modèles<br />

4.2. Volatilité des prix <strong>et</strong> cycles dans l’assurance<br />

5. <strong>La</strong> régulation <strong>et</strong> le contrôle de la solvabilité des firmes d’assurance<br />

5.1. <strong>La</strong> régulation du risque de déf<strong>au</strong>t<br />

5.2. <strong>La</strong> régulation des prix de l’assurance <strong>et</strong> l’équité<br />

6. Les voies de recherche actuelles<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1928


Théorie du marché financier (BJ)<br />

R. Cobb<strong>au</strong>t<br />

1. Le modèle économique du marché financier<br />

1.1. <strong>La</strong> formulation des hypothèses<br />

1.2. <strong>La</strong> ligne de marché (Capital Mark<strong>et</strong> Line – CML)<br />

2. Le prix ou le r<strong>et</strong>urn d’équilibre d’un actif financier : la ligne d’évaluation des<br />

actifs financiers (Security Mark<strong>et</strong> Line – SML)<br />

3. Le modèle d’évaluation des actifs financiers<br />

3.1. Le modèle de marché <strong>et</strong> ses implications<br />

3.2. Le modèle d’évaluation des actifs financiers<br />

3.3. L’interprétation du coefficient bêta<br />

4. L’évaluation des actifs financiers par le modèle d’arbitrage<br />

5. Le théorème des deux fonds mutuels <strong>et</strong> le modèle d’évaluation à deux<br />

facteurs aléatoires<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1929


Théorie des t<strong>au</strong>x d’intérêt (BK)<br />

J-P. Gourlaouen<br />

1. Les différentes notions de t<strong>au</strong>x d’intérêt<br />

1.1. T<strong>au</strong>x d’intérêt <strong>et</strong> t<strong>au</strong>x de rendement (Le t<strong>au</strong>x de rendement actuariel ; le t<strong>au</strong>x de<br />

rendement <strong>au</strong> comptant ; le t<strong>au</strong>x de rendement à terme)<br />

1.2. Les t<strong>au</strong>x nomin<strong>au</strong>x <strong>et</strong> les t<strong>au</strong>x réels (Le t<strong>au</strong>x réel ex post ; le t<strong>au</strong>x de rendement nominal <strong>et</strong><br />

le t<strong>au</strong>x d’inflation anticipée : la <strong>relation</strong> de FISHER)<br />

2. Les déterminants du nive<strong>au</strong> des t<strong>au</strong>x d’intérêt<br />

2.1. Les t<strong>au</strong>x directeurs des banques centrales<br />

2.2. Les t<strong>au</strong>x d’intérêt à court terme<br />

2.3. Les t<strong>au</strong>x d’intérêt à long terme<br />

3. Les structures des t<strong>au</strong>x de rendement<br />

3.1. <strong>La</strong> structure internationale des t<strong>au</strong>x d’intérêt (<strong>La</strong> parité couverte de t<strong>au</strong>x de rendement ;<br />

la parité non couverte des t<strong>au</strong>x de rendement)<br />

3.2. <strong>La</strong> structure par échéance des t<strong>au</strong>x d’intérêt : les approches traditionnelles (<strong>La</strong><br />

théorie pure par les anticipations ; la prime de terme dans la structure par échéance: une prime de risque<br />

exogène - la théorie de la segmentation des marchés, la théorie de l’habitat préféré, la théorie de la<br />

préférence pour la liquidité -, des primes de risques endogènes <strong>et</strong> variables)<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1930


Valeur de l’entreprise <strong>et</strong> structure de l’actionnariat (BL)<br />

M. Nussenb<strong>au</strong>m<br />

1. Le rôle des managers sur le marché du contrôle<br />

1.1. L’étude du lien entre la valeur boursière de l’entreprise <strong>et</strong> l’importance de la<br />

participation des managers à son capital<br />

1.2. <strong>La</strong> résistance des managers face <strong>au</strong>x tentatives de prise de contrôle<br />

1.3. Les émissions d’actions à droit de vote limité<br />

1.4. L’optimalité de la règle « une action, un droit de vote »<br />

1.5. Les stock-options <strong>et</strong> la valeur de la firme : l’influence des systèmes de<br />

rémunération des managers sur les coûts d’agence <strong>et</strong> la valeur de la firme<br />

1.6. Le rôle du gouvernement d’entreprise (corporate governance)<br />

2. L’influence des actionnaires minoritaires sur le marché du contrôle<br />

2.1. Le cas général des actionnaires minoritaires<br />

2.2. Les cas particuliers des détenteurs de blocs <strong>et</strong> des investisseurs institutionnels<br />

(<strong>La</strong> valeur des blocs ; le cas particulier des fonds détenus par des investisseurs institutionnels ; le cas<br />

particulier des fonds de pension)<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1931


<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1932


<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1933


<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1934


ANNEXES DE LA THESE<br />

ARTICLES COMPLEMENTAIRES DE LA THESE :<br />

PREMIEREMENT : UNE ANALYSE DU GRAND DEFI<br />

« INNOVATIF » DU VINGT-ET-UNIEME SIECLE,<br />

UNE INNOVATION SOCIALE ET SOCIETALE<br />

APPUYEE PAR LA COUVERTURE D’UN SYSTEME DE<br />

GESTION DES DROITS DE PROPRIETE LUI-MEME<br />

APPUYE SUR UNE MONNAIE DEVISE-CLEF ;<br />

DEUXIEMEMENT SI LE SECTEUR DU<br />

DEVELOPPEMENT DE CAPITAL HUMAIN EST AU<br />

CENTRE DE LA NOUVELLE SECTORIALISATION,<br />

QUELLES CONSEQUENCES EN TERMES<br />

D’ORGANISATION POUR SOUTENIR LE CREDIT ET<br />

LA SECTORIALISATION NOUVELLE DE<br />

L’ECONOMIE, REFLEXIONS ; PUIS, UN ESSAI SUR<br />

LES PERSPECTIVES CONSTITUTIONNELLES EN<br />

SUPPORT DE NOTRE DEMONSTRATION ; SANS<br />

OUBLIER : « QU’EN PENSEZ-VOUS, MONSIEUR<br />

MODELSKI… DU VINGT-ET-UNIEME SIECLE? »<br />

« LA MONNAIE UNIQUE<br />

EUROPEENNE ET SON LIEN AU<br />

DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE<br />

ET SOCIAL COORDONNES : UNE<br />

ANALYSE CLIOMETRIQUE »<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1935


<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1936


<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1937


<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1938


Peut-on considérer l’innovation comme le facteur décisif de la<br />

crois<strong>sa</strong>nce économique ?<br />

<strong>La</strong> crois<strong>sa</strong>nce économique revient comme un leitmotiv dans la bouche de<br />

nos dirigeants, même si, depuis le rapport de Rome (1968), la notion de<br />

« crois<strong>sa</strong>nce zéro » a fait son apparition. En même temps, c<strong>et</strong>te<br />

crois<strong>sa</strong>nce économique est régulièrement recherchée par le moyen des<br />

gains de productivité, eux-mêmes obtenus par l’innovation, deuxième<br />

terme clef qui expliquerait l’évolution de nos sociétés économiques, vers le<br />

progrès espère t’on généralement, même s’il arrive à certains d’en douter.<br />

Ces deux termes <strong>et</strong> c<strong>et</strong>te <strong>relation</strong> font donc partie des grands dogmes<br />

dont nous avons hérité !<br />

Pour approfondir c<strong>et</strong>te question, il convient d’abord de définir ses termes<br />

induits. En ce qui concerne la crois<strong>sa</strong>nce, selon GALLEC & RALLE, elle se<br />

distingue du développement (à long terme <strong>et</strong> engageant une modification<br />

structurelle <strong>et</strong> « qualitative », c’est-à-dire sociale voire politique), <strong>et</strong> de<br />

l’expansion (à court terme). Elle est à moyen terme (de un à cinq ans), <strong>et</strong><br />

quantitative : on la mesure généralement par le t<strong>au</strong>x de crois<strong>sa</strong>nce du<br />

Produit Intérieur Brut (PIB), qui mesure à la fois l’évolution du revenu <strong>et</strong><br />

celle de la production nationale. L’innovation, quant à elle, représente une<br />

implémentation dans le domaine industriel, d’une invention qui elle, relève<br />

de la découverte scientifique. L’invention relève de la science, l’innovation<br />

de la technologie. On distingue communément les innovations de produits,<br />

qui perm<strong>et</strong>tent de relancer la consommation, <strong>et</strong> les innovations de<br />

procédés, qui agissent directement sur l’offre, <strong>et</strong> l’organi<strong>sa</strong>tion de la<br />

production. Les facteurs de la crois<strong>sa</strong>nce économique <strong>et</strong> de la production<br />

sont, dans le cadre de la première fonction de production, celle de COBB<br />

DOUGLAS (1913), le travail <strong>et</strong> le capital (Y = K α . L 1-α ). Il f<strong>au</strong>t attendre le<br />

modèle de SOLOW (1957), pour dire que l’innovation, que SOLOW<br />

appelait plutôt par <strong>sa</strong> formulation générale le progrès technique, explique<br />

plus de la moitié de la crois<strong>sa</strong>nce économique, c’est-à-dire plus que le<br />

travail <strong>et</strong> le capital. L’équation de SOLOW confirmait la théorie de<br />

SCHUMPETER, selon laquelle l’innovation est le moteur de la crois<strong>sa</strong>nce<br />

économique. Mais chez SCHUMPETER, c<strong>et</strong>te innovation se produit de façon<br />

discontinue, par « grappes d’innovation », suivant en cela les cycles de<br />

KONDRATIEFF durant chacun une cinquantaine d’années. Alors que<br />

SOLOW ne mentionne pas les cycles longs.<br />

<strong>La</strong> pensée de SCHUMPETER, redécouverte à l’occasion du centenaire de <strong>sa</strong> nais<strong>sa</strong>nce en<br />

1984, <strong>et</strong> souvent mise en avant dans les débats depuis lors, est généralement classée<br />

parmi les pensées « hétérodoxes ». SOLOW <strong>au</strong> contraire est un « néo-classique », donc<br />

un orthodoxe. On peut donc considérer comme normal qu’il ne tienne guère compte, à<br />

l’instar des <strong>au</strong>tres néo-classiques, d’explications portant sur des phénomènes que l’on<br />

peut qualifier d’inconscients (car les innovations sont conçues selon <strong>sa</strong> présentation, pour<br />

l’essentiel lors de phases longues de vingt-cinq ans que l’on désigne en empruntant un<br />

terme issu de la médecine <strong>et</strong> même de la psychologie : ce sont des phases de<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1939


« dépression »). Or, les théories des cycles longs, depuis KONDRATIEFF, font<br />

régulièrement intervenir un débat entre des termes conscients <strong>et</strong> d’<strong>au</strong>tres inconscients,<br />

peut-être à la recherche des règles de l’évolution, mentionnant en tout cas une telle<br />

préoccupation. Et il va de soi que pour la plupart des néo-classiques, de telles<br />

préoccupations sont à peine scientifiques. Car eux souhaitent rapprocher la science<br />

économique du modèle des sciences dures (physiques en particulier), <strong>et</strong> non pas des<br />

sciences humaines telles l’histoire <strong>et</strong> la psychologie, qui préoccupent <strong>au</strong> contraire<br />

davantage les <strong>au</strong>teurs dits « hétérodoxes ».<br />

*On voit <strong>au</strong>ssi que, dans une optique Schump<strong>et</strong>érienne, puisqu’en un sens la question de<br />

l’évolution y est posée implicitement – <strong>au</strong> moins dans un cadre durant une cinquantaine<br />

d’années -, on n’analyse pas le problème de la crois<strong>sa</strong>nce <strong>sa</strong>ns évoquer <strong>au</strong>ssi celui du<br />

développement – d’un secteur économique à l’<strong>au</strong>tre avec une organi<strong>sa</strong>tion différente<br />

pour chacun d’entre eux-. Alors que SOLOW s’en tient strictement à la crois<strong>sa</strong>nce. Mais<br />

les deux <strong>au</strong>teurs méritent d’être rapprochés dans un débat, car SOLOW a des hypothèses<br />

implicites : en eff<strong>et</strong> lorsqu’il évoque la démographie, il f<strong>au</strong>t bien voir que ce thème est,<br />

depuis MALTHUS, pour la majorité des économistes, un tabou de la science<br />

économique...<br />

Ainsi, on peut reposer la question <strong>au</strong>trefois posée <strong>et</strong> résolue par<br />

SCHUMPETER sous forme d’une théorie, pour la discuter afin de <strong>sa</strong>voir si,<br />

comme il l’a écrit, l’innovation serait le facteur décisif de la crois<strong>sa</strong>nce<br />

économique. Nous nous demanderons donc si c’est toujours le cas, ou si<br />

on peut craindre à ce suj<strong>et</strong> un « r<strong>et</strong>our des techniques », vis-à-vis<br />

d’<strong>au</strong>tres explications, concurrentes de l’époque de SCHUMPETER ou un<br />

peu après. HARROD <strong>et</strong> DOMAR voyaient plutôt l’épargne comme facteur<br />

décisif ; EASTERLIN a be<strong>au</strong>coup discuté <strong>au</strong> suj<strong>et</strong> de la démographie. On<br />

pourrait enfin évoquer le caractère des <strong>relation</strong>s concurrentielles des Etats<br />

<strong>au</strong> sein du commerce international, afin de s’approprier une part<br />

maximale de c<strong>et</strong>te crois<strong>sa</strong>nce <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> mondial (très forte depuis dix<br />

ans, <strong>au</strong>x alentours de 4%). Il y a <strong>au</strong>ssi <strong>sa</strong>ns doute d’<strong>au</strong>tres explications.<br />

Et tout dépend du sens que l’on donne <strong>au</strong> mot « innovation ». Nous le<br />

verrons <strong>au</strong> cours de la dissertation. En eff<strong>et</strong>, la définition elle-même du<br />

mot ne fait guère de doute. Mais la technologie dans laquelle s’insère c<strong>et</strong>te<br />

« innovation », peut être appréhendée dans un espace plus ou moins<br />

vaste, qui pourrait aller par exemple du simple atelier jusqu’à la société<br />

nationale toute entière, voire même la société à l’échelle de la planète.<br />

Dans une première partie, nous expliquerons la théorie de SCHUMPETER<br />

<strong>et</strong> ses preuves empiriques, puis l’élargirons effectivement à la<br />

problématique des formes d’innovations sociales, qui corroborent les eff<strong>et</strong>s<br />

de l’innovation technologique à la SCHUMPETER, en l’accentuant.<br />

Dans la seconde partie, nous verrons même qu’<strong>au</strong>jourd’hui la question se<br />

repose radicalement, car il serait utile <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> mondial de passer des<br />

innovations, technologiques <strong>et</strong> sociales, à une innovation <strong>au</strong> suj<strong>et</strong> du<br />

processus d’innovation lui-même, pour donner un sens à l’innovation,<br />

perm<strong>et</strong>tre <strong>au</strong>x publics de se l’approprier, <strong>et</strong> démultiplier ses eff<strong>et</strong>s.<br />

L’application des nouvelles innovations, pas seulement <strong>au</strong>x tâches<br />

d’exécution, mais <strong>au</strong>ssi à celles de conception, implique forcément de<br />

repenser les <strong>relation</strong>s entre innovation, formation <strong>et</strong> production, <strong>au</strong> nive<strong>au</strong><br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1940


national ; alors qu’<strong>au</strong> nive<strong>au</strong> international, il conviendrait de penser<br />

l’ajustement entre trois nive<strong>au</strong>x d’innovation : la technologie <strong>et</strong> en<br />

particulier sur les formes d’exploitation d’énergie, le crédit intersectoriels<br />

<strong>et</strong> les <strong>relation</strong>s sociales / politiques / monétaires.<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1941


I. On peut, <strong>au</strong>jourd’hui, globalement considérer<br />

l’innovation comme le facteur décisif de la<br />

crois<strong>sa</strong>nce économique :<br />

A) <strong>La</strong> théorie historique de SCHUMPETER, montre la capacité de<br />

l’économie à évoluer dans ce sens :<br />

SCHUMPETER, dans « Business Cycles » (1939), reprend la théorie des<br />

cycles de KONDRATIEFF <strong>et</strong> distingue deux phases. En phase A, les<br />

secteurs ayant connu leur apogée dans le passé, connais<strong>sa</strong>nt une baisse<br />

de productivité : ils sont donc concurrencés par de nouve<strong>au</strong>x secteurs,<br />

basés sur de nouve<strong>au</strong>x produits encore en phase de conception, <strong>et</strong> qui<br />

donc ont plus de mal à trouver des crédits <strong>au</strong>près des banques. Ils doivent<br />

parfois licencier du personnel. Il y a du chômage. L’ensemble de ces<br />

facteurs explique le ralentissement de la crois<strong>sa</strong>nce, qui stagne. En phase<br />

B, les nouve<strong>au</strong>x secteurs ont enfin pu obtenir des crédits. On peut former<br />

du personnel à leurs nouve<strong>au</strong>x produits <strong>et</strong> à leurs nouvelles conceptions.<br />

Ces secteurs emb<strong>au</strong>chent du personnel. Le couple, formation sur les<br />

innovations / crédit, <strong>et</strong> les eff<strong>et</strong> d’échelle, perm<strong>et</strong>tent une <strong>au</strong>gmentation<br />

de la productivité, <strong>et</strong> donc une forte crois<strong>sa</strong>nce de l’économie. <strong>La</strong> phase A<br />

connaît donc une crois<strong>sa</strong>nce intensive, c’est-à-dire que la crois<strong>sa</strong>nce<br />

repose sur une bonne utili<strong>sa</strong>tion de facteurs rares (capital, travail). Alors<br />

que B repose davantage sur une crois<strong>sa</strong>nce extensive à base d’utili<strong>sa</strong>tion<br />

de facteurs abondants (travail, matières premières) <strong>sa</strong>ns intensité<br />

capitalistique particulière.<br />

L’histoire va dans le sens de la théorie de SCHUMPETER. Le premier cycle<br />

de KONDRATIEFF, à la fin du dix-huitième siècle, a vu la révolution de la<br />

machine à vapeur, qui a fortement touché le textile. Puis, on a eu le<br />

chemin de fer. A la fin du dix-neuvième siècle, on a connu l’électricité <strong>et</strong> la<br />

sidérurgie, qui ont créé be<strong>au</strong>coup d’emplois. Avec les trente glorieuses, on<br />

accueillit l’<strong>au</strong>tomobile, le pétrole, la chimie. Dans le futur KONDRATIEFF<br />

annoncé par DOCKES & ROZIER, LORENZI, on prévoit l’épanouissement<br />

des sons, des images, de l’informatique.<br />

Ainsi, SCHUMPETER donne une explication historique <strong>et</strong> économique<br />

magistrale, à la théorie ancienne de RICARDO : les innovations créent de<br />

l’emploi <strong>et</strong> donc favorisent le potentiel de crois<strong>sa</strong>nce de l’économie.<br />

Il convient de nuancer c<strong>et</strong>te affirmation. Une première version de RICARDO, <strong>au</strong> début du<br />

dix-neuvième siècle, avait vu c<strong>et</strong> <strong>au</strong>teur expliquer que de la crise sortent des innovations<br />

qui créent des emplois à terme, <strong>au</strong> lieu d’en détruire comme le sens commun pousse les<br />

gens à le croire à l’occasion de chaque grande crise (« les machines remplacent les<br />

travailleurs »). Mais une seconde version de RICARDO, quelques années plus tard, avait<br />

vu c<strong>et</strong> <strong>au</strong>teur be<strong>au</strong>coup plus nuancé à ce suj<strong>et</strong>.<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1942


En clair, les emplois perdus à court terme, sont remplacés par de<br />

nouve<strong>au</strong>x emplois plus qualifiés plus tard. Et même si, « à long terme<br />

nous sommes tous morts » (KEYNES), on veut bien croire que le<br />

phénomène de « destruction créatrice » propre à l’innovation selon<br />

SCHUMPETER, perm<strong>et</strong>te le phénomène de crois<strong>sa</strong>nce (SCHUMPETER,<br />

« Théorie de l’évolution économique », 1912).<br />

B) <strong>La</strong> théorie historique de SCHUMPETER, <strong>et</strong> les preuves économétriques<br />

allant avec le modèle de SOLOW, nécessitent un approfondissement<br />

des conditions notamment sociales de c<strong>et</strong>te affirmation, afin de la<br />

confirmer :<br />

Une telle préc<strong>au</strong>tion est utile afin de vérifier c<strong>et</strong>te théorie désormais<br />

célèbre. En eff<strong>et</strong>, il y a des nuances, <strong>et</strong> des contradictions.<br />

Tout d’abord, nous rappelons qu’il convient de bien séparer la théorie de<br />

SOLOW de celle de SCHUMPETER, car elles ne s’inscrivent pas dans le<br />

même cadre d’analyse… Mais la conclusion mise en avant par ces deux<br />

<strong>au</strong>teurs de façon identique, est bel <strong>et</strong> bien l’importance de l’innovation<br />

technologique dans le processus de crois<strong>sa</strong>nce. (C<strong>et</strong>te innovation était de<br />

nature surtout industrielle chez ces deux <strong>au</strong>teurs, car à l’époque de leurs<br />

théories, l’industrie pous<strong>sa</strong>it l’économie <strong>et</strong> notamment ses phénomènes de<br />

crédit qui perm<strong>et</strong>tent d’investir dans l’avenir. Dans une économie<br />

<strong>au</strong>jourd’hui poussée par les services, la question se repose différemment,<br />

comme nous le verrons tout à l’heure). Selon SOLOW, la crois<strong>sa</strong>nce est<br />

expliquée à court terme par les innovations, <strong>et</strong> à long terme par la<br />

démographie. C’est donc qu’on n’est pas totalement délivré d’une<br />

hypothèse de base majeure dans la théorie fondatrice de SCHUMPETER <strong>et</strong><br />

des princip<strong>au</strong>x économistes : il f<strong>au</strong>t distinguer crois<strong>sa</strong>nce économique <strong>et</strong><br />

crois<strong>sa</strong>nce démographique !<br />

Mais on peut <strong>au</strong>ssi interpréter la théorie de SOLOW selon l’idée qu’il peut y avoir un<br />

continuum harmonieux entre crois<strong>sa</strong>nce économique <strong>et</strong> crois<strong>sa</strong>nce démographique, <strong>et</strong><br />

qu’à long terme on peut compter sur le fait que la crois<strong>sa</strong>nce démographique<br />

s’accompagnera des qualifications qu’il f<strong>au</strong>t. Le long terme ne reste-t’il pas néanmoins,<br />

après KEYNES, supposé ha<strong>sa</strong>rdeux ?<br />

EASTERLIN, spécialiste du suj<strong>et</strong> « démographie <strong>et</strong> crois<strong>sa</strong>nce<br />

économique », pense quant à lui, que, vers 1870 (début de la phase A du<br />

troisième KONDRATIEFF), ce sont désormais les qualifications qui<br />

expliquent les fluctuations longues de la crois<strong>sa</strong>nce, <strong>et</strong> non plus les<br />

facteurs quantitatifs de la force de travail, directement reliés à la<br />

démographie. Mais ce sous-jacent reste potentiellement menaçant : la<br />

reprise de la crois<strong>sa</strong>nce favorise la reprise de la démographie, ce qui vingt<br />

ans plus tard pose des problèmes sur le marché du travail, un manque de<br />

postes disponibles, du chômage, <strong>et</strong> une chute de la crois<strong>sa</strong>nce. Si on place<br />

le problème <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> mondial, on <strong>sa</strong>it que ce tournant qui s’est passé<br />

dans nos pays développés, a tardé dans d’<strong>au</strong>tres pays, notamment du<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1943


Tiers Monde. Ce tournant est <strong>au</strong>jourd’hui accompli partout <strong>sa</strong>uf en Afrique<br />

Sub<strong>sa</strong>harienne. Reste à espérer que, entre innovation industrielle ou de<br />

services d’un côté, <strong>et</strong> démographie de l’<strong>au</strong>tre côté, le secteur de la<br />

formation remplira son rôle, dans tous les pays, afin de perm<strong>et</strong>tre que<br />

chacun puisse comprendre l’innovation, se l’approprier, la diffuser <strong>et</strong> la<br />

faire vivre… car dans un monde marqué par un changement rapide, les<br />

innovations qui ne prennent pas risquent d’être condamnées à l’échec<br />

encore plus vite que par le passé… ou repoussées !<br />

Aussi, dans ce cadre, on peut affirmer que <strong>sa</strong>ns innovation sociale,<br />

l’innovation technologique <strong>au</strong>rait du mal de créer une véritable reprise de<br />

la crois<strong>sa</strong>nce. Mais, justement, les phases A des cycles de KONDRATIEFF<br />

ont vu de telles avancées sociales. Lors du troisième KONDRATIEFF<br />

(phase A 1873-1896), en France, l’école gratuite laïque <strong>et</strong> obligatoire de<br />

Jules FERRY redonna du travail <strong>au</strong>x adultes, jusqu’ici concurrencés par des<br />

enfants, <strong>et</strong> on assista à l’apparition des premières lois sociales. A la<br />

libération de 1945, on gagna la sécurité sociale. Dans le KONDRATIEFF<br />

actuel, BOCCARA évoquait, en 1987, la possibilité du développement de<br />

formes plus sociales de la finance <strong>et</strong> de la <strong>monnaie</strong>. Il parlait notamment<br />

de la possibilité de faire reposer le mécanisme des coti<strong>sa</strong>tions sociales<br />

davantage sur la valeur ajoutée.<br />

Si bien que d’<strong>au</strong>tres termes, qui ne sont ni l’innovation comprise <strong>au</strong> sens<br />

classique (innovation industrielle), ni l’innovation sociale proprement dite,<br />

ont peut-être un sens ambigu par rapport à notre suj<strong>et</strong>. Nous voulons ici<br />

parler de la gestion financière <strong>et</strong> monétaire, qui souvent, est <strong>au</strong> centre des<br />

anticipations sur la crois<strong>sa</strong>nce future d’un système économique mondial<br />

où, selon MADDISON, la crois<strong>sa</strong>nce du commerce extérieur est<br />

régulièrement deux fois supérieure à celle de la production mondiale. Les<br />

entreprises qui se situent sur un marché mondial surfent entre ce que leur<br />

apportent les Institutions devant avoir le plus particulièrement en charge<br />

l’innovation sociale (systèmes d’éducation <strong>et</strong> de <strong>sa</strong>nté, qui leur apportent<br />

des travailleurs formés <strong>et</strong> qualifiés), <strong>et</strong> les risques internation<strong>au</strong>x <strong>et</strong><br />

géopolitiques qui rendent souvent chaotique la gestion du risque financier,<br />

<strong>et</strong> qui sont associés souvent à une démographie non maîtrisée. Pour<br />

SOLOW, en eff<strong>et</strong>, c’est bien c<strong>et</strong>te gestion financière à moyen terme, qui<br />

fait le lien entre innovation ayant des eff<strong>et</strong>s à court terme, <strong>et</strong><br />

démographie exerçant les siens à long terme.<br />

Dans ce cadre, c’est ainsi que nous parlions des hypothèses implicites de SOLOW : la<br />

démographie est un facteur inconscient, que l’on ne veut pas regarder (car exerçant ses<br />

eff<strong>et</strong>s à trop long terme, <strong>et</strong> ayant eu de graves conséquences dans le passé dont on<br />

garde un vague souvenir); on ne peut agir que sur le progrès technique… <strong>et</strong><br />

éventuellement, à la marge, sur l’ambiguïté. C’est pourquoi les modèles de crois<strong>sa</strong>nce<br />

ont insisté souvent sur l’innovation. Quant <strong>au</strong>x théories des cycles longs post<br />

Schump<strong>et</strong>ériennes, elles ont le plus souvent prioritairement insisté sur l’innovation,<br />

es<strong>sa</strong>yant d’oublier les trois <strong>au</strong>tres facteurs, parfois plus honteux, qui font pourtant partie<br />

intégrante de la théorie de KONDRATIEFF : la guerre, la démographie, l’or ou la<br />

<strong>monnaie</strong>.<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1944


Pour HARROD <strong>et</strong> DOMAR, le « fil du rasoir » de la crois<strong>sa</strong>nce correspond à<br />

un point d’équilibre entre épargne <strong>et</strong> intensité capitalistique où la finance<br />

a <strong>au</strong>ssi toute <strong>sa</strong> place, de même que chez SOLOW.<br />

Précisons que nous tirons ici des conséquences en termes d’interprétation, de la politique<br />

à suivre issue du modèle de SOLOW. Le modèle de SOLOW en lui-même n’implique pas<br />

une politique de « toute finance », puisqu’il était plutôt axé sur l’innovation technique.<br />

Mais il n’empêche pas d’accorder à la finance – presque – <strong>au</strong>tant d’attention qu’à la<br />

technique innovative. Le meilleur résumé en est la phrase de SOLOW elle-même : « mon<br />

modèle est comme une véritable p<strong>et</strong>ite entreprise ». SOLOW, comme néo-classique était<br />

attiré vers la micro économie, qui explique les choix des « p<strong>et</strong>its » entrepreneurs ; alors<br />

que son modèle, un modèle de crois<strong>sa</strong>nce, a une évidente vocation macro économique. Il<br />

est évident qu’il y a tout un contexte social entourant les choix des p<strong>et</strong>its entrepreneurs<br />

(en ce qui concerne notamment la gestion de leurs <strong>relation</strong>s avec leur environnement, ou<br />

leur accès plus ou moins difficile <strong>au</strong> crédit), mais ces aspects n’appartiennent pas <strong>au</strong><br />

modèle de SOLOW.<br />

.<br />

Il convient alors d’examiner le contexte actuel, car il n’est pas difficile de<br />

démontrer que même en envi<strong>sa</strong>geant un approfondissement social que<br />

SCHUMPETER n’avait cependant pas exclu, <strong>sa</strong> thèse se r<strong>et</strong>rouve<br />

<strong>au</strong>jourd’hui remise en c<strong>au</strong>se par la mondiali<strong>sa</strong>tion, lourde de possibles<br />

largement contradictoires entre eux, vu le manque d’homogénéité des<br />

environnements dans lesquels on est amené à prendre des décisions.<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1945


II. Aujourd’hui, des innovations sur le processus<br />

d’innovation lui-même, sont <strong>sa</strong>ns doute<br />

néces<strong>sa</strong>ires pour garder une crois<strong>sa</strong>nce<br />

durable :<br />

A) L’innovation doit porter sur une redéfinition des <strong>relation</strong>s dans la<br />

société dans l’espace, à l’intérieur de l’espace mondialisé, y compris<br />

l’espace des secteurs économiques :<br />

Le grand changement est que les innovations ne portent plus seulement<br />

sur les tâches d’exécution, mais <strong>au</strong>ssi sur les tâches de conception. Par<br />

exemple, un logiciel de traitement de texte ou un tableur, mais plus<br />

sûrement encore les logiciels professionnels, de comptabilité ou de gestion<br />

des opérations dans le secteur <strong>au</strong>tomobile (contrôle technique…)… <strong>et</strong> bien<br />

sûr <strong>au</strong>ssi dans le domaine médical, réussissent le tour de force de<br />

standardiser des opérations de réflexion, de calcul, de contrôle,<br />

d’entr<strong>et</strong>ien… la façon de réagir par rapport à la souffrance peut-être bien<br />

<strong>au</strong>ssi puisque nous parlions également du domaine médical… si bien que<br />

c’est ainsi la pensée elle-même qui se trouve bouleversée, <strong>et</strong> que certains<br />

voudraient peut-être bien standardiser… ! Or, il est difficile de mesurer la<br />

productivité dans les services.<br />

Mais ce que l’on peut constater, c’est qu’il y a toujours eu du dualisme<br />

dans la façon de penser l’économie. Souvent, un nouve<strong>au</strong> secteur<br />

« domine » <strong>et</strong> restructure l’ancien, quitte cependant à lui faire crédit :<br />

ainsi, dans notre pays, dans les Trente Glorieuses, de l’industrie vers<br />

l’agriculture. Mais, pour <strong>sa</strong>voir si l’innovation sociale va pouvoir absorber<br />

l’innovation technologique, dans le futur comme elle l’a fait <strong>au</strong>trefois, on<br />

peut es<strong>sa</strong>yer de comprendre l’existence de « seuils qualitatifs », présents<br />

à chaque Révolution Industrielle, derrière le surplus de crois<strong>sa</strong>nce permis<br />

par la destruction créatrice. Au dix-neuvième siècle, on a le<br />

« démarrage » de l’industrie qui a besoin d’accumuler de l’épargne pour<br />

elle-même, alors qu’<strong>au</strong> vingtième siècle <strong>au</strong> contraire, on observe<br />

l’ouverture du secteur industriel à une logique de services, en même<br />

temps qu’il y a présence du crédit vers l’agriculture. Le vingt <strong>et</strong> unième<br />

siècle verra t’il la réali<strong>sa</strong>tion d’un phénomène de « parité » entre Pays<br />

Développés, <strong>et</strong> les pays en Développement parfois encore confrontés à<br />

une plus grande pression de facteurs strictement démographiques pour<br />

anticiper la crois<strong>sa</strong>nce (la plupart des modèles montrent que cela ne<br />

marche pas), mais confrontés dans le même temps à la problématique de<br />

l’ouverture <strong>et</strong> du développement de marchés des capit<strong>au</strong>x, ce qui rend la<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1946


formation des innovations sociales compliquées du fait de ces pressions<br />

contradictoires?<br />

Un aspect important des théories des cycles longs « à la KONDRATIEFF » est que dans<br />

ces modèles il y a toujours une « économie monde » (selon l’expression de<br />

WALLERSTEIN) qui diffuse le mouvement – généralement un mouvement d’innovation –<br />

à <strong>sa</strong> périphérie. Le mouvement d’ensemble est donc facilement reconnais<strong>sa</strong>ble : il<br />

diffuse, à partir de l’Europe selon les observations de SCHUMPETER (<strong>au</strong>jourd’hui,<br />

davantage à partir des Etats-Unis), puis il se répand, avec des r<strong>et</strong>ards différenciés selon<br />

les régions. Par ailleurs, une hypothèse importante est que le Centre qui diffuse le<br />

mouvement se charge de la conception, alors que les régions qui suivent conservent un<br />

certain r<strong>et</strong>ard car elles sont surtout chargées d’exécution. Mais ce modèle ne fonctionne<br />

plus : depuis les années soixante-dix, avec l’Asie, on observe des phénomènes de<br />

« rattrapages » parfaitement origin<strong>au</strong>x. Nous pouvons penser que des outils, adaptés à<br />

une économie de services, qui standardisent peu ou prou la pensée, vont amplifier de<br />

tels phénomènes de rattrapage. Et c’est pourquoi il f<strong>au</strong>t <strong>au</strong>jourd’hui invoquer l’innovation<br />

sociale, <strong>et</strong> même une méta innovation qui s’adresse à toute l’humanité, <strong>et</strong> que nous<br />

préciserons dans le II. B). Le deuxième point important à noter sur ces théories est que<br />

l’économie est dualiste, mais que l’on peut comprendre ce dualisme comme oppo<strong>sa</strong>nt<br />

des secteurs, ou bien des pays. Et suivant le cas si il s’agit de pays ou bien si il s’agit de<br />

secteurs, les conséquences sociales <strong>et</strong> la capacité à rattraper <strong>et</strong> à intégrer socialement<br />

l’innovation, pour parvenir à l’amplifier dans le cadre d’une économie des services, sera<br />

toute différente. D’où l’urgence (chronologique mais <strong>au</strong>ssi épistémologique, en direction<br />

de la pédagogie, la science <strong>et</strong> la politique, <strong>et</strong> donc <strong>au</strong>ssi juridique car il s’agit d’une<br />

intrication de procès tous reliés les uns <strong>au</strong>x <strong>au</strong>tres <strong>et</strong> dépendants réciproquement les uns<br />

des <strong>au</strong>tres <strong>et</strong> qui pèseront inévitablement sur les destins) de c<strong>et</strong>te méta innovation que<br />

nous décrirons de manière be<strong>au</strong>coup plus concrète dans le II. B). Le troisième point<br />

important est que parmi les explications « honteuses » de la crois<strong>sa</strong>nce comme le<br />

phénomène de la guerre, ces explications ne sont pas forcément contradictoires avec le<br />

phénomène de l’innovation, car IMBERT (1956) montrait que la Première Guerre<br />

Mondiale avait entraîné une accélération de l’innovation, suite à quoi on a connu une<br />

crois<strong>sa</strong>nce durable <strong>au</strong>x Etats-Unis <strong>et</strong> en Union Soviétique, <strong>et</strong> moins en Europe. Dans<br />

l’économie de services <strong>et</strong> de capital humain dans laquelle nous sommes p<strong>et</strong>it à p<strong>et</strong>it<br />

rentrés, de plus en plus depuis 1945 <strong>et</strong> après, <strong>au</strong> contraire, la paix a vocation à devenir<br />

un moyen de la crois<strong>sa</strong>nce durable, mais est-ce que les systèmes éducatifs ont<br />

suffi<strong>sa</strong>mment de considération pour leurs enseignés, quelque soit leur origine, pour que<br />

l’on puisse s’assurer de ce point ? Un aspect, évoqué tout juste après, justifierait ce<br />

questionnement.<br />

Plusieurs aspects peuvent être notés. <strong>La</strong> relance de la crois<strong>sa</strong>nce par le<br />

crédit à la consommation, <strong>et</strong> des innovations dans ce domaine, comme en<br />

parlait MENSCH dans les années quatre-vingt (« Stalemate in<br />

Technology », 1979), se voit compliquée par un aspect plus général,<br />

l’adaptation entre formation, innovation, <strong>et</strong> possibilités de crois<strong>sa</strong>nce de la<br />

production, qui est <strong>sa</strong>ns doute néces<strong>sa</strong>ire pour espérer voir « le bout du<br />

tunnel » du régime « d’accumulation flexible » dont parle BOYER, <strong>et</strong> qui<br />

voisine avec la précari<strong>sa</strong>tion de certains travailleurs. Le « crédit financier »<br />

ne suffit plus. AGHION <strong>et</strong> HOWITT ont montré dans un modèle la difficulté<br />

d'une telle adaptation.<br />

Ces <strong>au</strong>teurs envi<strong>sa</strong>gent <strong>au</strong>jourd’hui la suite à donner à leur réflexion sur la difficulté pour<br />

le système éducatif à transm<strong>et</strong>tre l’innovation, sous l’angle de réponses à apporter à de<br />

très nombreux détracteurs, ce qui montre la réalité du conflit dont nous avons parlé, <strong>et</strong><br />

son importance vis-à-vis du suj<strong>et</strong> ici posé.<br />

Pourtant, les modèles de crois<strong>sa</strong>nce endogène créés depuis les années<br />

quatre vingt pour formaliser ce fameux « résidu de SOLOW » (les 50 ou<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1947


60% de crois<strong>sa</strong>nce non expliqués par le facteur capital ou son corollaire le<br />

facteur travail, <strong>et</strong> que SOLOW attribue <strong>au</strong> progrès technique) ont bien<br />

montré que c’est l’innovation grâce à la recherche (modèles de ROMER),<br />

ou l’accumulation de capital humain (modèle de LUCAS), éventuellement<br />

en direction de l’innovation, qui perm<strong>et</strong>tent la crois<strong>sa</strong>nce. On peut<br />

comprendre, que ce lien appliqué à bon escient entre ces trois termes,<br />

perm<strong>et</strong>trait particulièrement, de lutter contre les risques de perte de<br />

crois<strong>sa</strong>nce par <strong>au</strong>gmentation de la précarité…<br />

Mais il est important, pour la rigueur du raisonnement, de montrer que la<br />

complexité de la situation mondiale peut faire évoluer le système dans le<br />

sens de la concurrence des modèles soci<strong>au</strong>x, <strong>et</strong> non pas dans le sens des<br />

innovations sociales néces<strong>sa</strong>ires à la relance d’une crois<strong>sa</strong>nce durable.<br />

Pour DE GREENE, on assiste depuis vingt ans à une financiari<strong>sa</strong>tion tous<br />

azimuts de l’économie, dans le cadre de la phase A du cinquième<br />

KONDRATIEFF, qui entraîne une duali<strong>sa</strong>tion accrue de l’économie, <strong>et</strong> fait<br />

peser des risques sur la crois<strong>sa</strong>nce, nationalement <strong>et</strong> internationalement.<br />

(DE GREENE parle des Etats-Unis)<br />

En réalité, les innovations de nature financière ou monétaire, de la façon dont nous les<br />

avons présentées <strong>au</strong> cours de ce développement, ont certainement be<strong>au</strong>coup<br />

d’importance, car elles perm<strong>et</strong>tent de prendre des décisions ou de pousser des<br />

investissements en contextes ambigus <strong>et</strong>/ou incertains, <strong>et</strong> elles ne sont pas non plus<br />

<strong>sa</strong>ns <strong>relation</strong>s avec le phénomène de rattrapage que nous avons évoqué (hier pour l’Asie,<br />

demain peut-être pour d’<strong>au</strong>tres parties du monde plus proches de notre Europe) : ainsi<br />

l’<strong>au</strong>gmentation de la masse monétaire <strong>au</strong> Japon, ou des réserves de devises en Chine,<br />

qui perm<strong>et</strong>tent déjà de peser sur le dollar, <strong>et</strong> de freiner ou d’ influencer l’évolution de<br />

l’euro. Parmi les méta innovations de ce(s) domaine(s), <strong>au</strong>ssi, les innombrables produits<br />

de défiscali<strong>sa</strong>tion depuis les années 1980 : à côté du « cadre » de la <strong>monnaie</strong> qu’est le<br />

crédit, <strong>et</strong> de son attribut, qui perm<strong>et</strong> de se calquer sur l’évolution d’un secteur ou d’un<br />

pays, <strong>et</strong> qui peut aller de la devise à une <strong>monnaie</strong> marchandise particulière telle le<br />

pétrole, on a désormais la « <strong>monnaie</strong> par destination », garante du lis<strong>sa</strong>ge de l’évolution<br />

future qu’est « l’espace de défiscali<strong>sa</strong>tion », qui s’ouvre <strong>au</strong>x grandes organi<strong>sa</strong>tions en<br />

particulier multinationales ou transnationales. Elle se présente <strong>au</strong> sein de ce triptyque<br />

comme une <strong>monnaie</strong> par déf<strong>au</strong>t, une source de marge de manœuvre monétaire fiscale <strong>et</strong><br />

financière très grande<br />

Donc, si <strong>au</strong>jourd’hui l’économie devient moins dualiste, on a besoin de<br />

méta innovations. Les phénomènes de « défiscali<strong>sa</strong>tion » en sont peutêtre<br />

un exemple. L’innovation monétaire, <strong>et</strong> financière ( .), quant à elle,<br />

doit bien être considérée comme une innovation à part entière. Mais des<br />

avis très divers s’expriment sur le fait de <strong>sa</strong>voir si elle nourrit la crois<strong>sa</strong>nce<br />

ou correspond à pure spéculation. Dans ce domaine, on peut considérer<br />

qu’une innovation telle l’euro, <strong>au</strong> plan Européen, pourra probablement<br />

nous apporter quelques réponses, empiriques <strong>et</strong> peut-être même<br />

théoriques, dans vingt ans.<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1948


B) L’innovation sociale doit porter, non seulement sur la protection de la<br />

société, mais <strong>au</strong>ssi sur <strong>sa</strong> meilleure compréhension dans le temps <strong>et</strong><br />

sur les liens inter générationnels :<br />

Selon AYRES, tout cycle de KONDRATIEFF relançant la crois<strong>sa</strong>nce<br />

économique, s’est d’abord appuyé sur une innovation dans le mode<br />

d’exploitation de l’énergie. On a successivement utilisé la vapeur, le<br />

charbon, l’électricité, le pétrole : demain peut-être l’hydrogène, le<br />

nucléaire ou les énergies renouvelables ?<br />

Dans ce domaine, on peut noter la diversification des sources potentielles <strong>au</strong>jourd’hui. Ce<br />

qui confirmerait plutôt la financiari<strong>sa</strong>tion évidente ou, si l’on préfère, la monétari<strong>sa</strong>tion<br />

toute <strong>au</strong>ssi évidente (la monétari<strong>sa</strong>tion ou si l’on préfère, la financiari<strong>sa</strong>tion) de<br />

l’économie mondiale. <strong>La</strong> financiari<strong>sa</strong>tion perm<strong>et</strong> naturellement la diversification. Avec<br />

« le rattrapage » (qui pourrait aller dans tous les sens, avec même quelques<br />

phénomènes de régression, <strong>et</strong> ne pas être <strong>au</strong>ssi « linéaire » que par le passé), <strong>et</strong> la<br />

méta innovation sur le cycle de vie dont nous parlons, c<strong>et</strong> aspect de diversification<br />

montre plus que tout la nécessité d’adopter une approche sociale de l’innovation, <strong>et</strong><br />

même méta sociale (interculturelle notamment), psychologique <strong>et</strong> méta psychologique<br />

(la séparation entre économie <strong>et</strong> économie du <strong>sa</strong>lut pourrait être remise partiellement en<br />

c<strong>au</strong>se, de même que le tabou de la séparation entre économie <strong>et</strong> démographie a permis<br />

à une époque d’atteindre un progrès désiré, mais n’est pas vérité absolument vraie).<br />

Mais les spécialistes du suj<strong>et</strong> (innovation, notamment énergétique, <strong>et</strong><br />

crois<strong>sa</strong>nce), MENSCH, AYRES, DE GREENE, voire MODELSKI, pensent<br />

<strong>au</strong>ssi que l’on passe de processus d’abord utili<strong>sa</strong>teurs d’énergie, à des<br />

processus d’abord utili<strong>sa</strong>teurs d’information, qui ont une cyclicité plus<br />

longue. C’est donc tout notre rapport <strong>au</strong> temps, à l’énergie <strong>et</strong> à<br />

l’information, qu’il f<strong>au</strong>drait revoir, indépendamment de la question des<br />

<strong>relation</strong>s internationales.<br />

Cela veut dire que toute crois<strong>sa</strong>nce future peut, soit être chaotique car<br />

marquée par la financiari<strong>sa</strong>tion de l’économie, <strong>et</strong> dans ce cas, <strong>au</strong> nive<strong>au</strong><br />

national ou régional, ce sont des innovations monétaires qu’il f<strong>au</strong>drait<br />

m<strong>et</strong>tre en place… Ou elle peut être durable, surtout si les nouve<strong>au</strong>x<br />

secteurs du cinquième KONDRATIEFF s’appuient fortement sur les<br />

industries environnementales.<br />

Mais c’est toute l’équité inter générationnelle, chère à MARSHALL, à de<br />

vieux modèles de générations imbriquées qui se préoccupaient déjà de<br />

crois<strong>sa</strong>nce (AZARIADIS 1947, SAMUELSON 1958, DIAMOND 1965,<br />

D’AUTUME 1993), <strong>et</strong> enfin à SEN, qu’il f<strong>au</strong>drait m<strong>et</strong>tre en pratique.<br />

Bien sûr, dans une logique d’urgence d’une nouvelle conception de la crois<strong>sa</strong>nce qui<br />

serait davantage « durable », moins marquée par des guerres, des catastrophes ou de la<br />

pollution… on ne peut que rappeler l’importance de la métaphore « énergétique » dans<br />

les affaires liées à la psychologie humaine dont la meilleure gestion pourrait être une<br />

source de crois<strong>sa</strong>nce économique future <strong>et</strong> durable. Il s’agirait pour l’agent économique<br />

qui est <strong>au</strong>ssi un citoyen politique <strong>et</strong> une personne psychologique, de mobiliser son<br />

énergie mieux <strong>et</strong> <strong>au</strong>trement, <strong>et</strong> peut-être ou <strong>sa</strong>ns doute davantage sur la durée.<br />

Finalement, nous pensons que dans le contexte ambigu de la société <strong>et</strong> de l’économie<br />

actuelle (ambigu <strong>au</strong> sens où les mêmes phénomènes, <strong>au</strong>jourd’hui, plus peut-être encore<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1949


qu’à des époques comme les trente glorieuses, où l’on arrivait assez bien à voir la<br />

séparation entre conception <strong>et</strong> exécution… font l’obj<strong>et</strong> d’interprétation fort différente sur<br />

la nature des faits…), les innovations financières <strong>et</strong> monétaires, <strong>au</strong>tant que les<br />

innovations sociales, ne sont pas à négliger. C’est dans ce contexte que nous proposons<br />

une interprétation financière <strong>et</strong> monétaire des cycles longs de l’innovation <strong>et</strong> de la<br />

crois<strong>sa</strong>nce. Le secteur nouve<strong>au</strong> <strong>au</strong> sens de SCHUMPETER s’appuie sur un sous-jacent qui<br />

lui perm<strong>et</strong> de contrôler son évolution tout en se finançant. A l’époque où l’agriculture<br />

était le secteur dominant de l’économie, l’individu <strong>au</strong> sens démographique était ce<br />

« sous-jacent », car c’était lui qu’il s’agis<strong>sa</strong>it de nourrir, mais qui <strong>au</strong>ssi, était amené<br />

sûrement à nourrir son entourage. Plus sûrement, à l’époque de l’industrie, le produit est<br />

le sous-jacent. Et le secteur dominant dispose du plus grand nombre de produits à<br />

proposer. Au temps des services, le sous-jacent devient la personne qualifiée. C’est<br />

<strong>au</strong>tour de son cycle de vie, de son développement psychologique harmonieux, que<br />

devrait s’organiser l’économie.<br />

Dans c<strong>et</strong>te acceptation, les questions liées <strong>au</strong> genre, celles liées <strong>au</strong> cycle<br />

de vie <strong>et</strong> à la prise en charge de l’individu tout <strong>au</strong> long de <strong>sa</strong> vie allant<br />

jusqu’à lui proposer une « formation tout <strong>au</strong> long de la vie », enfin les<br />

questions qui perm<strong>et</strong>traient de mieux comprendre <strong>et</strong> respecter les<br />

« cultures différentes », avec comme corollaire économique associé la<br />

possibilité d’arriver à une « parité entre pays développés <strong>et</strong> pays en<br />

développement » <strong>et</strong> donc à une organi<strong>sa</strong>tion de l’économie qui serait<br />

moins dualiste qu’à l’accoutumée… sont trois questions qui semblent<br />

irrésistiblement s’imposer pour définir les types d’innovations sources de<br />

méta innovations sur lesquelles nous devrions réfléchir !<br />

Pour SCHUMPETER, l’innovation est le facteur décisif de la crois<strong>sa</strong>nce<br />

économique. C<strong>et</strong>te innovation est d’abord technologique, portant sur les<br />

produits ou sur les procédés, mais elle est <strong>au</strong>ssi sociale. Elle se produit<br />

tout le temps, mais surtout, tous les cinquante ans, par « grappes ». Pour<br />

la plupart des <strong>au</strong>teurs, les explications de la crois<strong>sa</strong>nce par la<br />

démographie sont rej<strong>et</strong>ées, même si SOLOW ne l’exclut pas tout à fait,<br />

tout en insistant sur le fait qu’il f<strong>au</strong>drait d’abord mieux comprendre le<br />

progrès technique, afin de donner la priorité à l’innovation, facteur décisif<br />

sur lequel on puisse compter à court terme, en vue du long terme. Les<br />

explications par l’épargne, mises en avant chez HARROD <strong>et</strong> DOMAR<br />

notamment, ne sont pas partagées par tous les <strong>au</strong>teurs. Nous pouvons<br />

rajouter à notre époque, que ces dernières interprétations financières,<br />

illustrent la complexité des <strong>relation</strong>s internationales, mais ne seraient pas<br />

décisives. Aujourd’hui, la <strong>monnaie</strong> (dont parle KINDLEBERGER) <strong>et</strong> le crédit<br />

international (dont parle MYRDAL) peuvent expliquer <strong>au</strong> moins <strong>au</strong>tant que<br />

l’épargne le phénomène de crois<strong>sa</strong>nce. Le travail <strong>et</strong> le capital sont des<br />

facteurs secondaires comme l’a montré ROMER. L’innovation compte plus<br />

que le travail ou que le capital. Mais le facteur d’innovation peut-être<br />

purement industriel <strong>et</strong> relié <strong>au</strong> produit, ou il peut être social, ou encore<br />

organi<strong>sa</strong>tionnel, ou monétaire. C’est parce que l’innovation est un<br />

phénomène collectif <strong>au</strong>tant qu’individuel, qu’elle mobilise des aspects<br />

<strong>au</strong>ssi bien conscients qu’inconscients, de la part <strong>au</strong>tant du producteur que<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1950


du consommateur, pour déboucher sur la crois<strong>sa</strong>nce. Et c’est à c<strong>au</strong>se de<br />

l’existence de ces aspects <strong>au</strong>ssi bien conscients qu’inconscients, que les<br />

innovations se produisent le plus souvent par grappes, tous les cinquante<br />

ans, comme l’ont relevé be<strong>au</strong>coup d’<strong>au</strong>teurs mais pas tous.<br />

Le problème est posé de façon nouvelle depuis les années soixante-dix,<br />

car pour la première fois l’innovation porte <strong>au</strong>tant sur la conception que<br />

sur l’exécution. On comprendra dans ce contexte que le facteur humain<br />

est <strong>au</strong>jourd’hui touché, comme il ne l’avait pas été depuis longtemps. Du<br />

jamais vu de mémoire d’économistes…<br />

L’innovation apparaît alors bien comme le facteur déterminant de la<br />

crois<strong>sa</strong>nce. Mais, l’économie étant de plus en plus mondialisée, des<br />

aspects nombreux de l’innovation (sociale, monétaire, politique), pourront<br />

perm<strong>et</strong>tre de viser davantage de coordination afin que c<strong>et</strong>te crois<strong>sa</strong>nce ne<br />

soit pas refusée par certains pays… crois<strong>sa</strong>nce qu’il conviendra <strong>au</strong>ssi de<br />

calculer différemment à l’avenir, afin que l’on ne continue pas<br />

indéfiniment, comme on le fait <strong>au</strong>jourd’hui le plus souvent, à additionner<br />

des points négatifs (n’allant pas dans le sens d’une crois<strong>sa</strong>nce durable :<br />

accidents, pollution…) avec des points positifs. Sachant cela, il f<strong>au</strong>t<br />

vraiment se demander comment faire repartir le cinquième KONDRATIEFF<br />

afin qu’il profite vraiment à tous, pays développés <strong>et</strong> moins développés.<br />

Cela perm<strong>et</strong>trait d’éviter la réali<strong>sa</strong>tion de scenarii catastrophes, en u<strong>sa</strong>ge<br />

dans toutes les périodes de crise.<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1951


<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1952


<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1953


<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1954


Incidemment, nous avons eu <strong>au</strong>ssi à enseigner l’économie à différents<br />

nive<strong>au</strong>x. Cela nous a permis de commencer à tester l’écho que pouvait<br />

éveiller nos idées sur de jeunes esprits en formation, ainsi que de les<br />

sensibiliser <strong>au</strong> thème des cycles de KONDRATIEFF. Mais il nous semble<br />

opportun, en annexe <strong>et</strong> comme complément de réflexion sur le suj<strong>et</strong>, de<br />

suggérer deux choses :<br />

- tout d’abord rappeler notre idée force. Si dans les années cinquante,<br />

IMBERT affirmait que désormais les Etats devaient être sensibilisés <strong>au</strong>x<br />

cycles longs <strong>et</strong> les intégrer dans leurs anticipations en vue de planifier…<br />

<strong>au</strong>jourd’hui nous affirmons que tout un chacun devrait être sensibilisé à<br />

ce fait stylisé historico-économique majeur. Tous les « rése<strong>au</strong>x », les<br />

organi<strong>sa</strong>tions, les entreprises, <strong>et</strong> non les seuls Etats, doivent bien<br />

quelque part en être conscients. Et ce fait doit <strong>au</strong>ssi, naturellement <strong>et</strong><br />

plus que jamais, être enseigné <strong>et</strong> faire l’obj<strong>et</strong> de recherches ;<br />

- notre deuxième réflexion est que cela entraîne une sectoriali<strong>sa</strong>tion<br />

nouvelle de l’économie axée <strong>au</strong>tour du capital humain. D’une part il<br />

f<strong>au</strong>t que les rythmes de production de lien du secteur développant du<br />

capital humain – nous envi<strong>sa</strong>geons ici le secteur éducatif, <strong>et</strong> de la<br />

formation y compris supérieure – soient accordés à ceux de l’être<br />

humain cherchant à se développer, à « se former tout <strong>au</strong> long de <strong>sa</strong><br />

vie », cela entre donc en résonance avec les cycles longs <strong>au</strong> long d’une<br />

vie ; cela n’est pas incompatible mais <strong>au</strong> contraire très complémentaire<br />

avec le fait de s’organiser en vue de financer le proj<strong>et</strong> européen de<br />

justice durable ; troisièmement, cela perm<strong>et</strong>tra à chacun d’exprimer<br />

mieux son identité, <strong>et</strong> donc à tous de mieux gérer la mondiali<strong>sa</strong>tion.<br />

Ici, nous examinons qu’est-ce que ces problématiques d’organi<strong>sa</strong>tion<br />

(d’abord s’organiser, ensuite financer) peuvent recueillir comme<br />

conséquences en termes d’organi<strong>sa</strong>tion de ce secteur lui-même ainsi<br />

que de son activité principale.<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1955


Des réflexions sur le système éducatif pour gérer les innovations<br />

économiques <strong>et</strong> sociales à venir<br />

Que pourrait être le sens d’une contribution sur l’éducation ?<br />

Le système éducatif se voit <strong>au</strong>jourd’hui confronté à une série de<br />

phénomènes nouve<strong>au</strong>x, tous liés à l’exigence de <strong>sa</strong> démocrati<strong>sa</strong>tion.<br />

Citons les : problèmes de discipline, problèmes d’orientation, problèmes<br />

de cohérence <strong>et</strong> de structuration des programmes, problèmes<br />

d’accompagnement dans les premiers emplois, d’assurance d’un système<br />

de « formation tout <strong>au</strong> long de la vie ». Ce système de problèmes touche<br />

<strong>au</strong>tant les enseignants que les enseignés. Ils peuvent bien, en eff<strong>et</strong>,<br />

effectuer une sorte de « reprise réflexive », à côté des enseignés, pour<br />

aider ceux-ci à trouver leur voie <strong>et</strong> à éviter, peut-être, certains pièges que<br />

leurs enseignants <strong>et</strong> ceux de leurs générations <strong>au</strong>raient connu avant eux.<br />

<strong>La</strong> démocrati<strong>sa</strong>tion de l’enseignement, <strong>et</strong> notamment celle du supérieur,<br />

sera difficile si les enseignants eux-mêmes ne sont pas persuadés de <strong>sa</strong><br />

nécessité, à travers tous les aspects du système d’enseignement<br />

supérieur : discussion entre enseignants sur les titres <strong>et</strong> sur les contenus<br />

des enseignements <strong>et</strong> « modules » proposés afin de s’assurer de la<br />

structuration <strong>et</strong> d’améliorer la coordination, vérification de l’adéquation<br />

des enseignements avec les perspectives d’emploi, notamment <strong>au</strong> nive<strong>au</strong><br />

régional.<br />

1°) Problèmes de discipline :<br />

Lorsqu’une partie importante, à partir d’un tiers du temps par exemple, du<br />

temps d’enseignement, est con<strong>sa</strong>crée à faire respecter la discipline, il<br />

devient très difficile de terminer les programmes.<br />

Lorsque l’indiscipline se transforme en violence ouverte, l’institution<br />

éducative est défiée, remise en questions, dans les objectifs <strong>et</strong> dans les<br />

principes. Le rôle de l’école est-il d’ « intégrer », de diffuser des <strong>sa</strong>voirs,<br />

d’enseigner la citoyenn<strong>et</strong>é ?<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1956


- Quel sens a le fait d’ « intégrer » des jeunes dont les parents n’ont pas<br />

d’emplois <strong>et</strong> qui ne pensent pas qu’eux-mêmes en obtiendront ?<br />

- Quelle doit être la part des « <strong>sa</strong>voirs spécialisés », discipline par<br />

discipline, <strong>et</strong> celle d’une ouverture plus générale à « l’amour du<br />

<strong>sa</strong>voir » <strong>et</strong> de son acquisition ?<br />

- L’école continue d’enseigner la citoyenn<strong>et</strong>é, les valeurs laïques, une<br />

forme de rationalité « sociale », <strong>et</strong> la conscience que les années de<br />

jeunesse gagnent à être con<strong>sa</strong>crées à l’acquisition de <strong>sa</strong>voirs utiles<br />

pour la vie sociale, professionnelle, voire pour l’âme, <strong>sa</strong>ns lesquels les<br />

années futures risquent d’être plus tristes !<br />

Les problèmes d’indiscipline <strong>et</strong> de violence ne sont mis sur la table que<br />

dans un contexte où les racines du lien social elles mêmes sont remises en<br />

question, <strong>sa</strong>pées par une violence aveugle, par le refus de certaines<br />

valeurs républicaines <strong>et</strong> laïques, par le désespoir réel <strong>et</strong> total en l’avenir. A<br />

l’heure où tout jeune a droit à un enseignement, <strong>au</strong> moins jusqu’<strong>au</strong><br />

Baccal<strong>au</strong>réat ou jusqu’<strong>au</strong> Brev<strong>et</strong> d’Etudes Professionnelles ou <strong>au</strong> Certificat<br />

d’Aptitude Professionnelle, mais où cela ne mène pas toujours pour lui à<br />

obtenir une qualification, on peut penser que :<br />

- Il devient néces<strong>sa</strong>ire de traiter la question des inégalités sociales<br />

jusqu’<strong>au</strong> bout, jusqu’à la racine, dans l’école qui est sensée « donner<br />

les mêmes chances pour tout le monde ».<br />

- Au même moment où l’on affirme ce « théorème », on <strong>sa</strong>it qu’il est<br />

remis en question par des censeurs, à l’intérieur <strong>et</strong> à l’extérieur du<br />

système éducatif, qui voudraient voir ce proj<strong>et</strong> échouer, car ils ne<br />

croient pas qu’il est souhaitable, parce que, <strong>au</strong> nom des valeurs<br />

matérialistes, publicitaires <strong>et</strong> cyniques en vogue, tout « fait social »,<br />

toute coercition sociale est jugée impossible pour perm<strong>et</strong>tre un<br />

minimum de respect <strong>sa</strong>ns lequel la vie en société devient compliquée,<br />

<strong>et</strong> <strong>sa</strong>ns lequel certaines « valeurs », républicaines <strong>et</strong> laïques, paraissent<br />

menacées.<br />

Cela redevient alors le problème de toute la société. Si le proj<strong>et</strong><br />

d’apprentis<strong>sa</strong>ge à quatorze ans paraît un r<strong>et</strong>our en arrière, car<br />

<strong>au</strong>jourd’hui, il est très difficile de trouver une entreprise qui accepte des<br />

apprentis de quatorze ans, <strong>sa</strong>ns <strong>au</strong>cune qualification, en revanche, si des<br />

jeunes entre quatorze <strong>et</strong> seize ans : attendent juste d’atteindre l’âge de<br />

seize ans pour quitter le système éducatif, alors, pour leur faire<br />

reconnaître la valeur de l’effort pour « écouter afin de pouvoir entendre »<br />

ce que des adultes qui veulent sincèrement leur bien <strong>et</strong> qui sont passés <strong>au</strong><br />

même âge qu’eux par les mêmes difficultés qu’eux, il pourrait être<br />

néces<strong>sa</strong>ire, nous suggérons, dans certains cas exceptionnels, de placer<br />

certains jeunes perturbateurs, disons à quinze ans, en apprentis<strong>sa</strong>ge, afin<br />

que du moins ils ne r<strong>et</strong>ardent pas le travail des <strong>au</strong>tres, car dans la vie,<br />

« le temps passe, <strong>et</strong> souvent plus vite qu’on ne croit. »<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1957


2°) Problèmes d’orientation :<br />

L’enseignement secondaire, qui a vu en 1968 la création des Lycées<br />

Technologiques, <strong>et</strong> en 1985 celle des Lycées Professionnels, a be<strong>au</strong>coup<br />

travaillé à ses programmes <strong>et</strong> à leur structuration. Certes, si dans certains<br />

métiers manuels, des Lycées Professionnels peuvent avoir certaines<br />

difficultés à trouver des stages pour leurs élèves, dans des domaines<br />

comme la gestion, le secrétariat <strong>et</strong> le commerce, ces difficultés ne sont<br />

d’après nos sources pas si importantes. Des élèves de Lycées<br />

Professionnels parviennent à l’Université, <strong>et</strong> y font des étudiants pas plus<br />

m<strong>au</strong>vais que d’<strong>au</strong>tres, surtout qu’à notre époque, un « r<strong>et</strong>our <strong>au</strong> concr<strong>et</strong> »<br />

y compris dans l’appréhension des choses théoriques, n’est pas toujours<br />

malvenue. En réalité, c’est à toute vitesse que les choses changent, tant<br />

du côté du système d’enseignement que du côté de la « réalité » <strong>et</strong> du<br />

monde du travail, <strong>et</strong> c’est tant mieux. Mais il y a certains phénomènes<br />

d’amplification, de surenchère, de déception.<br />

Nous suggérons que les programmes, <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> du secondaire, se sont<br />

be<strong>au</strong>coup structurés. Si seulement l’Université connais<strong>sa</strong>it une telle<br />

structuration, un tel effort collectif de la part des enseignants <strong>et</strong> des<br />

respon<strong>sa</strong>bles de l’éducation nationale, alors nous pourrions envi<strong>sa</strong>ger avec<br />

sérénité la « démocrati<strong>sa</strong>tion ».<br />

L’Education Nationale restera marquée par la séparation, voire la méfiance<br />

réciproque, entre monde de l’enseignement, <strong>et</strong> monde de l’entreprise.<br />

C’est sur les deux bouts qu’il f<strong>au</strong>t travailler en même temps. Sinon,<br />

chaque « bout » rej<strong>et</strong>tera toujours sur l’<strong>au</strong>tre la respon<strong>sa</strong>bilité du<br />

problème, <strong>et</strong> du déf<strong>au</strong>t d’intégration des jeunes.<br />

Entendons nous sur un point : compte tenu que la société Française a un<br />

fonds culturel « conservateur » plus important que celui de nombreux<br />

<strong>au</strong>tres pays d’un nive<strong>au</strong> de développement comparable, <strong>et</strong> qu’il f<strong>au</strong>t<br />

toujours en passer par le conflit pour espérer changer les choses, <strong>et</strong> que<br />

souvent ce conflit se complique, devient inutilement politique <strong>et</strong><br />

idéologique, ce qui r<strong>et</strong>arde encore l’approche de la solution, chacun<br />

campant sur ses positions, il est inévitable que le système éducatif reste<br />

en partie « protégé », « <strong>sa</strong>nctuarisé », es<strong>sa</strong>ye de se créer pour lui-même<br />

ses propres règles pour participer <strong>au</strong>x mutations de la société, afin que<br />

celles-ci ne soient pas trop dures par la suite, pour les futures<br />

générations. En conséquence, le fait d’avoir une formation initiale<br />

suffi<strong>sa</strong>mment poussée devient <strong>et</strong> reste une condition pour profiter<br />

pleinement, par la suite, des possibilités de formation continue perm<strong>et</strong>tant<br />

pleinement d’évoluer, <strong>et</strong> de façon moins conflictuelle, dans l’univers<br />

professionnel. F<strong>au</strong>te de pouvoir toujours agir en temps réel sur le<br />

« système de flux » (l’entreprise), il f<strong>au</strong>t s’assurer que le « système de<br />

stocks » (le système éducatif) puisse continuer à créer des stocks, à<br />

proposer des « paqu<strong>et</strong>s de cohérence » qui seront utiles, par la suite<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1958


(quand ils seront dans le monde du travail), <strong>au</strong>x jeunes qui les <strong>au</strong>ront<br />

acquis, pour tracer leur chemin en se protégeant davantage des conflits.<br />

L’équation que nous avons à résoudre devient : comment pouvons-nous<br />

nous assurer que chaque jeune ait une formation initiale suffi<strong>sa</strong>mment<br />

longue (quantitativement), <strong>et</strong> que dans le même temps il puisse adopter<br />

lui-même ses orientations personnelles, afin de pouvoir choisir par la suite<br />

son futur parcours de formation continue ?<br />

Nous suggérons, <strong>et</strong> c’est <strong>sa</strong>ns doute la proposition la plus <strong>au</strong>dacieuse de<br />

c<strong>et</strong> article, que l’Education Nationale réfléchisse à un contrat ouvrant<br />

certains droits à tout jeune d’avoir une formation initiale de dix ans après<br />

le Bac (avec trois ans de redoublement permis) , soit dans tous les cas<br />

sept ans après le Bac assurés par le système d’enseignement <strong>et</strong><br />

d’éducation. L’idée est que, si la scolarité laïque, obligatoire <strong>et</strong> gratuite<br />

était une conquête de Jules FERRY, <strong>au</strong>jourd’hui en 2005, c’est de la<br />

scolarité laïque, garantie <strong>et</strong> co-financée avec les organismes concernés<br />

dans des systèmes d’alternance le cas échéant (souvent !) jusqu’à vingthuit<br />

ans, qu’il serait souhaitable d’établir. Le réalisme d’une telle<br />

proposition repose pour be<strong>au</strong>coup sur le fait qu’à prévoir des contrats,<br />

toujours renouvelés, qui perm<strong>et</strong>tent de « m<strong>et</strong>tre le pied à l’étrier » à<br />

l’ensemble des problèmes entrevus, mais <strong>sa</strong>ns jamais pousser jusqu’<strong>au</strong><br />

« milieu » de la solution, où seraient enfin complètement dévoilés les<br />

problèmes de financement tot<strong>au</strong>x (glob<strong>au</strong>x) du système, on ne perm<strong>et</strong><br />

pas à l’espoir de totalement éclore. Le deuxième problème qui empêche<br />

l’espoir de totalement éclore, c’est que le monde de l’entreprise <strong>et</strong> celui de<br />

l’école se comprennent mal. <strong>La</strong> troisième raison, c’est que l’on n’a pas<br />

pleinement, par définition, la connais<strong>sa</strong>nce du monde <strong>et</strong> de la société<br />

futurs. Mais nous pensons qu’il f<strong>au</strong>t faire un pari collectif sur un monde qui<br />

serait « totalement assuré » de ce point de vue (« à peu près », du moins,<br />

évidemment) ! Et que nous en avons désormais, à peu près les moyens.<br />

Ce serait une des « clés » du vivre ensemble dans trente ans.<br />

C’est le sociologue Henri MENDRAS, mort récemment, qui fai<strong>sa</strong>it remarquer que dans le<br />

monde d’<strong>au</strong>jourd’hui, de nouvelles classes d’âge sont apparues, <strong>et</strong> notamment « la<br />

jeunesse », une période, entre seize <strong>et</strong> dix-sept ans, <strong>et</strong> vingt-huit ans environ, où la<br />

personne cherche à approcher son équilibre entre vie professionnelle <strong>et</strong> vie privée. C’est<br />

pourquoi nous pensons que l’Education Nationale doit être quelque part comptable de<br />

c<strong>et</strong>te « approche », <strong>et</strong> de la capacité que les jeunes ont à trouver effectivement leur<br />

équilibre.<br />

L’idée des « trois ans de redoublement » prévus – mais bien sûr pas obligatoires -<br />

correspondra à une volonté de donner plus de souplesse <strong>au</strong> système : il doit intégrer<br />

tout le monde <strong>sa</strong>ns laisser personne <strong>au</strong> bord du chemin. Il v<strong>au</strong>t mieux un droit à l’échec<br />

relatif, qu’une obligation absolue d’échec pour un large pourcentage des enseignés<br />

comme <strong>au</strong>jourd’hui. Il ne s’agirait pas véritablement de « redoublement », mais d’un<br />

changement d’orientation – du général <strong>au</strong> technologique, par exemple -, en reprenant<br />

les enseignements là où ils ont été laissés. Des systèmes d’équivalence devraient être<br />

trouvés <strong>et</strong> ce pourrait être complexe, mais ce pourrait <strong>au</strong>ssi être très stimulant. <strong>La</strong><br />

réalité de l’exclusion, <strong>et</strong> de la sélection qui, pour être r<strong>et</strong>ardée, n’en n’est que plus<br />

massive par l’échec (à Bac + 2), est le fait incontournable qu’il f<strong>au</strong>t absolument dénoncer<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1959


<strong>et</strong> dont il f<strong>au</strong>t partir ! Le but est bien de gérer souplement <strong>et</strong> doucement l’insertion dans<br />

un monde professionnel que nous espérerions, dans l’avenir, moins dur que celui<br />

d’<strong>au</strong>jourd’hui. Pour cela, il f<strong>au</strong>t accorder <strong>au</strong>x enseignés la possibilité d’effectuer des<br />

« détours », à l’intérieur même de leurs années d’apprentis<strong>sa</strong>ge.<br />

Car il apparaît que, si l’on veut que tout le monde « fasse des études »,<br />

du moins pour atteindre l’objectif d’<strong>au</strong>tonomie, ce sont les racines de la<br />

« société par classes » qui sont remises en c<strong>au</strong>se – avec d’un côté, « ceux<br />

qui <strong>sa</strong>vent » , <strong>et</strong> de l’<strong>au</strong>tre côté, « ceux qui ne <strong>sa</strong>vent pas », <strong>et</strong> par<br />

conséquent exécutent -. L’ambition – qui d’après nous reste relative, car<br />

elle est implicite, <strong>et</strong> reste un combat – de c<strong>et</strong>te perspective expliquerait<br />

grandement les difficultés que nous avons à nous orienter dans ce<br />

contexte. Mais, à c<strong>au</strong>se de cela, le débat de l’éducation (terme qui reste<br />

bien sûr la dénomination officielle de notre Ministère), mais <strong>au</strong>ssi bien sûr<br />

de l’enseignement, <strong>et</strong> <strong>au</strong>ssi de l’aide à des ajustements vi<strong>sa</strong>nt à perm<strong>et</strong>tre<br />

à chacun de trouver <strong>sa</strong> place, dans le respect des différences, de valeurs<br />

communes, <strong>et</strong> de la certitude d’avoir accédé à quelques perspectives<br />

certaines : ce débat redevient brûlant. <strong>La</strong> force <strong>et</strong> l’<strong>au</strong>tonomie du système<br />

éducatif ne doivent plus être seulement un fait statique – orienté <strong>au</strong>tour<br />

du « système de stocks » -, mais doit avoir à la fois une dimension<br />

statique <strong>et</strong> une dimension dynamique, ce qui perm<strong>et</strong>tra <strong>au</strong>ssi de<br />

débloquer des financements démultipliant les possibilités futures<br />

d’intégration.<br />

3°)Problèmes de cohérence <strong>et</strong> de structuration des<br />

enseignements : - Voir svp 6°) <strong>La</strong> réorientation de la formation des<br />

enseignants pour perm<strong>et</strong>tre c<strong>et</strong>te « reprise réflexive ». <strong>La</strong> reprise<br />

réflexive indiquée a ceci que, à partir d’un moment, c’est <strong>au</strong>ssi<br />

l’évolution facilitée des enseignants qui facilitera celle des<br />

enseignés :<br />

4°) Problèmes d’accompagnement dans les premiers emplois :<br />

- Développer les formations en alternance à chaque fois qu’il y a un<br />

problème<br />

. de définition de proj<strong>et</strong>s professionnels<br />

. un besoin de formation qui ait besoin de s’appuyer en partie sur une<br />

formation professionnelle<br />

. le risque de se r<strong>et</strong>rouver <strong>au</strong> chômage si on est « <strong>sa</strong>ns expérience »<br />

- Un contrat <strong>unique</strong> pour les jeunes, leur garantis<strong>sa</strong>nt soit un travail, soit<br />

une formation,<br />

1) Avec une rémunération perm<strong>et</strong>tant de vivre<br />

(SMIC trop important, pas assez incitatif si le jeune ne travaille pas ; ½<br />

SMIC pas assez motivant)<br />

. Bien sûr, d’éventuelles primes complémentaires ne sont pas interdites<br />

car elles sont du ressort de l’entreprise<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1960


. Es<strong>sa</strong>yer de s’orienter vers les ¾ d’un SMIC<br />

Jusqu’à 28 ans, à partir de 22 ans<br />

C<strong>et</strong>te proposition équiv<strong>au</strong>t-elle à celle d’un <strong>sa</strong>laire d’<strong>au</strong>tonomie pour tous les jeunes ? En<br />

fait, elle n’en n’est pas très éloignée. Il s’agirait d’un droit, pas d’une obligation. Ceux qui<br />

veulent <strong>et</strong> peuvent travailler jeunes pourraient voir l’équivalent des sommes versées sur<br />

un compte bloqué, dans l’optique de la r<strong>et</strong>raite ou d’une <strong>au</strong>tre échéance plus proche. Il<br />

s’agirait donc, d’un système d’assurance. Nous ne négligeons pas l’objectif d’<strong>au</strong>tonomie,<br />

qui pousse à vouloir travailler. Nous énonçons la possibilité du pas<strong>sa</strong>ge à un système de<br />

« <strong>sa</strong>laire d’<strong>au</strong>tonomie », voire de « <strong>sa</strong>laire étudiant ». En eff<strong>et</strong>, dans la mesure où<br />

nombre de jeunes fai<strong>sa</strong>nt des études perçoivent déjà des bourses, le système que nous<br />

proposons ne coûterait en fait pas forcément be<strong>au</strong>coup plus cher, <strong>et</strong> pourrait même être<br />

rentable par ses eff<strong>et</strong>s assurantiels. <strong>La</strong> somme r<strong>et</strong>enue n’est pas définitive <strong>et</strong> devra donc<br />

être négociée, si la proposition est jugée intéres<strong>sa</strong>nte.<br />

En quoi un tel système est-il différente du CPE, fort décrié ? Ne s’agit-il pas de dire que<br />

les jeunes ne vivraient que de bourses, jusqu’à vingt-six ou vingt-huit ans, <strong>et</strong> que leur<br />

serait barrée la route à un contrat de travail « normal », c’est-à-dire en CDI ? D’après le<br />

paragraphe précédent, il ne s’agit pas d’un système ne les <strong>au</strong>tori<strong>sa</strong>nt à vivre que de<br />

bourses. Mais le problème doit être dénoué un jour. Nous croyons fermement que la<br />

politique vi<strong>sa</strong>nt à diviser les jeunes – ceux qui ont un travail <strong>et</strong> ceux qui n’en n’ont pas ;<br />

une intégration ou… - est condamné par avance à l’échec. Si on raisonne comme cela, la<br />

société elle-même est condamnée… il peut même y avoir des risques de guerre. On doit<br />

r<strong>et</strong>ourner <strong>au</strong> plein emploi, ou la société est condamnée, <strong>et</strong> cela commence avec / par les<br />

jeunes. Ces derniers nous ont donné un mes<strong>sa</strong>ge d’espoir lors de la crise du CPE. Ils ont<br />

affirmé leurs valeurs, qui ne doivent pas être trop éloignées de la solidarité, car on leur<br />

en fait avaler de toutes les couleurs. Notre position est, par ailleurs, d’affirmer que, tant<br />

qu’il n’y <strong>au</strong>ra pas le plein emploi r<strong>et</strong>rouvé – <strong>au</strong> maximum 5% de chômage, ce qui peut<br />

correspondre <strong>au</strong> « chômage de frottement » -, on ne pourra probablement pas s’asseoir<br />

<strong>au</strong>tour d’une table <strong>et</strong> penser pouvoir résoudre, sur le papier, le problème des r<strong>et</strong>raites<br />

pour les générations futures. Il f<strong>au</strong>t d’abord réunir tout le monde en intégrant tout le<br />

monde. Ce serait d’abord cela d’après nous, « l’égalité réelle » : car c’est parfaitement<br />

possible.. A partir de là un proj<strong>et</strong> viable doit exclure la nécessité pour tous les jeunes de<br />

ne vivre « que de stages », mais introduire un principe de modulation du système par un<br />

<strong>sa</strong>laire d’<strong>au</strong>tonomie, afin que l’on puisse s’acheminer vers un nouvel équilibre, <strong>et</strong> discuter<br />

la résolution des problèmes systémiques, notamment celui des r<strong>et</strong>raites, à l’intérieur de<br />

ce cadre novateur. Il f<strong>au</strong>t d’abord revenir rapidement à l’équilibre en privilégiant<br />

l’anticipation sur les questions d’intégration, par la formation, <strong>et</strong> <strong>sa</strong>ns démagogie, par le<br />

moyen d’une formation qui se donne les moyens d’être plus ouverte. Voilà notre réponse<br />

pour le moment. Les droits qui peuvent découler de ce système pourraient ou devraient<br />

être enregistrés sur une « carte vitale professionnelle » remémorant les parcours acquis<br />

en termes de formation, de travail, d’expérience professionnelle…<br />

2) Prévoyant : le proj<strong>et</strong> de formation<br />

Le proj<strong>et</strong> de carrière professionnelle<br />

- secteur d’activité<br />

- orientation professionnelle : commercial, gestion, technique,…<br />

- évolution souhaitée (d’un poste à l’<strong>au</strong>tre : mentionner trois postes…)<br />

- taille de l’entreprise souhaitée<br />

- si le jeune souhaite s’expatrier . en Europe<br />

. hors d’Europe<br />

pour préparer d’éventuelles coordinations<br />

ceci pour la période 28-45 ans (à titre indicatif)<br />

Trouver un tuteur, qui peut suivre le jeune,<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1961


Ou deux tuteurs . 22-25 ans<br />

. 25-28 ans<br />

On peut <strong>au</strong>ssi avoir le système d’un double tutorat à l’intérieur de chacune de ces deux<br />

périodes : un tuteur dans l’entreprise, <strong>et</strong> un tuteur à l’intérieur de l’Education Nationale.<br />

3) Un point refait tous les deux ans :<br />

Comprenant :<br />

. les besoins de formation pour s’ajuster, <strong>et</strong>/ou la confirmation<br />

de l’orientation (droit de se réorienter seulement une fois,<br />

deux fois dans les cas exceptionnels)<br />

. les besoins de stages<br />

. si le jeune « a trouvé un emploi définitif », ou « n’a pas<br />

trouvé d’emploi définitif »<br />

. si il peut encadrer d’<strong>au</strong>tres jeunes (éventuellement)<br />

Que le profil soit actualisé, <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> des agences régionales de l’emploi,<br />

qui peuvent choisir d’échanger des informations sur ce profil, ou<br />

éventuellement de le diffuser…<br />

4) A la fin de la période de dix ans :<br />

Etablir un point définitif :<br />

. sur les compétences<br />

. sur les souhaits<br />

. sur l’expérience<br />

A diffuser, en France <strong>et</strong> chez nos voisins Européens.<br />

Traiter la question des postes d’enseignement évidemment de façon à<br />

part… puisque ce sont les postes que l’on souhaite spécialement<br />

« protéger ».<br />

5) Important : le « contrat » ici exposé ouvrirait en partie droit à<br />

coti<strong>sa</strong>tion y compris de r<strong>et</strong>raites, en proportion de la façon dont on sera<br />

parvenus à bâtir des profils cohérents. C’est donc une incitation pour<br />

les personnes qui travailleront dans l’administration d’un semblable<br />

proj<strong>et</strong> :<br />

- à deviner à travers le suivi régulier de ces jeunes <strong>et</strong> le dialogue avec<br />

eux, les indices de la cohérence future d’une évolution<br />

. répercuter cela dans l’information des entreprises sur les proj<strong>et</strong>s<br />

Prévoir un système de mutuali<strong>sa</strong>tion renforcée des parcours, pour ceux<br />

qui s’orienteraient vers le travail en PME, en particulier à l’attention des<br />

entreprises de moins de vingt personnes. Avoir des personnes pour être<br />

en <strong>relation</strong> permanente avec ces tissus de p<strong>et</strong>ites entreprises, <strong>et</strong> repérer<br />

avec elles leurs besoins pédagogiques :<br />

. pour lesquels le jeune peut apporter ses connais<strong>sa</strong>nces nouvelles<br />

acquises dans le système éducatif (notamment pour le développement de<br />

proj<strong>et</strong>s nouve<strong>au</strong>x).<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1962


Une personne de l’Education Nationale doit servir de lien entre l’entreprise<br />

<strong>et</strong> le jeune. Il f<strong>au</strong>drait donc prévoir une certaine formation à<br />

l’entrepreneuriat des personnels de l’Education Nationale, un appui sur les<br />

<strong>sa</strong>voirs, <strong>sa</strong>voir-êtres <strong>et</strong> <strong>sa</strong>voir-faires pour aider les incubations<br />

d’entreprise (qui peut presque être une « école de la seconde chance »<br />

pour certains jeunes, où ils exprimeront plus leur créativité)<br />

. leurs capacités d’offre pédagogique, <strong>au</strong> contraire, pour aider le jeune. Si<br />

certains cadres <strong>et</strong> personnels de ces entreprises ont des talents<br />

pédagogiques particuliers, qu’ils puissent être rémunérés de façon<br />

complémentaire par l’Education Nationale, pour leurs services.<br />

(Pour les entreprises de vingt à cinq cent personnes, renforcer le suivi <strong>au</strong><br />

nive<strong>au</strong> régional en ce qui concerne la formation continue. Mais pour toutes<br />

les entreprises, la formation continue ne concerne plus les jeunes de 18-<br />

22 ans jusqu’à 28 ans, mais… la population plus insérée)<br />

. Il y <strong>au</strong>rait donc intérêt à redéfinir la formation initiale en élargis<strong>sa</strong>nt le<br />

concept<br />

- à la formation en alternance (si ce n’est pas déjà fait ?)<br />

- une mutuali<strong>sa</strong>tion réelle des parcours, des droits réels <strong>et</strong><br />

des stages rémunérés<br />

(à la fois pour le jeune <strong>et</strong> pourquoi pas pour la formation en<br />

entreprise)<br />

jusqu’à vingt-huit ans<br />

. Une certaine formation à l’entrepreneuriat, particulièrement utile en<br />

particulier vers vingt-deux ans.<br />

Une telle formation existe déjà dans certaines grandes écoles : par exemple à HEC. Elle<br />

s’adresse plutôt à des jeunes ayant eu une formation académique très poussée, <strong>et</strong><br />

souhaitant prouver leurs qualités liées à l’action <strong>et</strong> <strong>au</strong> fait d’entreprendre. Sa<br />

générali<strong>sa</strong>tion pourrait peut-être poser certains problèmes, mais pourrait <strong>au</strong>ssi constituer<br />

un moyen pour certains jeunes, de r<strong>et</strong>rouver du souffle vis-à-vis du système éducatif<br />

d’enseignement. Un point délicat propre à ce type d’expérimentation, est qu’il est<br />

susceptible parfois, d’habituer des jeunes à travailler gratuitement, dans le cadre de<br />

missions encadrées par des chefs d’entreprises qui y ont un intérêt personnel (lancement<br />

d’un proj<strong>et</strong>, création d’une entreprise, reprise d’entreprise, <strong>et</strong>c…), mais <strong>au</strong> moins dans le<br />

cas général ce pourrait être encadré par le système éducatif, à la différence de<br />

be<strong>au</strong>coup de « stages » <strong>au</strong>jourd’hui, ce qui pourrait constituer <strong>au</strong>ssi une façon de valider<br />

la qualité de certains proj<strong>et</strong>s, <strong>et</strong> également de contrôler leur pénibilité.<br />

Si le jeune n’a jamais eu « <strong>au</strong>cun problème »… Qu’il puisse être « libéré »<br />

de ce dispositif avant vingt-huit, à vingt-cinq, vingt-six ou vingt-sept ans.<br />

Mais qu’une cl<strong>au</strong>se prévoit qu’il pourra bénéficier si le besoin se fait<br />

ressentir dans les quinze ou les dix-sept ans qui suivront, de trois ans<br />

complémentaires avec un encadrement <strong>au</strong> moins partiel par l’Education<br />

Nationale, c<strong>et</strong>te fois « entre la formation initiale <strong>et</strong> la formation continue »<br />

(pour redéfinir un proj<strong>et</strong> par exemple).<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1963


5°) Problèmes d’assurance d’un système de « formation tout <strong>au</strong><br />

long de la vie » :<br />

- C’est n<strong>et</strong>tement à voir en étroite coopération avec nos partenaires<br />

Européens. Et il f<strong>au</strong>t qu’il y ait l’engagement collectif à passer un<br />

certain nombre d’années, en moyenne, dans un ou des <strong>au</strong>tres pays de<br />

l’Union Européenne, pour perm<strong>et</strong>tre <strong>et</strong> favoriser des échanges<br />

d’informations <strong>et</strong> d’expériences.<br />

6°) <strong>La</strong> réorientation de la formation des enseignants pour<br />

perm<strong>et</strong>tre c<strong>et</strong>te « reprise réflexive » :<br />

a) Formation initiale des enseignants :<br />

Il f<strong>au</strong>t davantage de cours de psychologie dans les IUFM. Ceux-ci<br />

devraient être systématiques pour la préparation de n’importe quel<br />

concours d’enseignant.<br />

b) Formation continue des enseignants :<br />

Elle doit leur perm<strong>et</strong>tre d’atteindre la « double compétence pédagogique »<br />

développée plus loin. C<strong>et</strong>te double compétence sera un « booster » de<br />

leur capacité à évoluer dans un sens de plus grande ouverture <strong>et</strong> non de<br />

plus grande ferm<strong>et</strong>ure; nous insistons <strong>et</strong> sommes prêts, sur ce point, à<br />

nous faire contredire.<br />

c) <strong>La</strong> nécessité pour les enseignants – selon nous – d’avoir <strong>au</strong><br />

moins deux compétences sur trois :<br />

- ou une compétence pour l’enseignement général<br />

- ou une compétence pour l’enseignement technologique<br />

- ou une compétence pour l’enseignement professionnel<br />

Quand nous parlons de « technologie », celle-ci est à comprendre <strong>au</strong> sens suivant, que<br />

lui donne bien volontiers la théorie économique : la technologie est la mise en application<br />

de la technique dans le système économique. Elle comprend donc à la fois une dimension<br />

technique, mais <strong>au</strong>ssi une dimension sociale. Nous faisons ainsi référence <strong>au</strong> manque<br />

d’enseignement de l’économie dans notre pays, selon nous, plutôt qu’à la « filière<br />

technologique » du système éducatif, qui peut comprendre l’enseignement de la<br />

plasturgie ou de l’électronique. Ce n’est pas à cela que nous faisons allusion, mais plutôt<br />

<strong>au</strong>x enseignements de comptabilité, de secrétariat développés de plus en plus dans<br />

l’enseignement secondaire, <strong>et</strong> même, plus largement, à l’enseignement de l’économie<br />

que nous souhaiterions voir mise en <strong>relation</strong>s avec l’enseignement professionnel à des<br />

métiers, <strong>et</strong> vi<strong>sa</strong>nt l’intégration dans des secteurs d’activité.<br />

On peut dire <strong>au</strong>ssi que, vis-à-vis de ces secteurs d’activité, il n’y a pas une technologie,<br />

mais des technologies. A l’intersection entre l’enseignement de choses techniques<br />

propres à tel ou tel secteur, <strong>et</strong> des compléments d’ enseignement des sciences<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1964


économiques <strong>et</strong> sociales, la discussion d’Avignon a débouché sur l’idée que de tels<br />

enseignements seraient utiles, parce que nous vivons dans un monde où souvent, nous<br />

ne comprenons plus comment fonctionnent les obj<strong>et</strong>s qui nous entourent (ordinateurs, <strong>et</strong><br />

divers électro-ménagers). Nous sommes donc dépendants des obj<strong>et</strong>s qui nous entourent.<br />

Il pourrait donc s’agir <strong>au</strong>ssi d’enseignement <strong>au</strong> fonctionnement des obj<strong>et</strong>s qui nous<br />

entourent, qui « font » la nouvelle révolution technologique.<br />

Au cours d’une discussion dans une association,, on nous a <strong>au</strong>ssi dit que c<strong>et</strong> article<br />

demandait en fait une extension de l’éducation à la citoyenn<strong>et</strong>é, plutôt que des<br />

propositions concernant l’enseignement de telle ou telle filière. On n’a pas besoin<br />

d’étudier jusqu’à vingt-huit ans pour être boulanger ! Il f<strong>au</strong>t peut-être prendre en compte<br />

c<strong>et</strong>te proposition dans ce sens, en eff<strong>et</strong>. Si des ingénieurs dans des filières très pointues<br />

<strong>et</strong> <strong>au</strong> « top » de « l’utilité » économique <strong>et</strong> technologique ont en eff<strong>et</strong>, parfois, des<br />

manques en matière d’enseignement de la gestion, de l’économie <strong>et</strong> de la sociologie, il<br />

conviendrait de se demander comment faire pour y remédier ? D’<strong>au</strong>tre part, la<br />

proposition va dans le sens de la réflexion sur les droits. Le boulanger n’a pas besoin<br />

d’étudier jusqu’à vingt-huit ans, mais il a le droit d’avoir une formation l’aidant à m<strong>et</strong>tre<br />

en pratique de façon complète <strong>sa</strong> citoyenn<strong>et</strong>é, <strong>et</strong> comprenant les derniers<br />

questionnements, <strong>et</strong> une participation à un débat collectif guidé, sur la sociologie, la<br />

science économique <strong>et</strong> la science politique, lui perm<strong>et</strong>tant d’es<strong>sa</strong>yer de répondre <strong>au</strong><br />

problème nouve<strong>au</strong> d’ « équilibrage » psychologique, professionnel <strong>et</strong> social des jeunes<br />

d’<strong>au</strong>jourd’hui. Cela ferait partie de la construction de la confiance, de la cohésion <strong>et</strong> du<br />

lien social.<br />

Ce serait <strong>au</strong>ssi une contribution de l’Education Nationale à la réflexion collective<br />

néces<strong>sa</strong>ire de la société sur l’évolution de la notion de travail, le problème de la définition<br />

du travail <strong>au</strong>jourd’hui. De nombreux sociologues tiennent qu’une question importante de<br />

la sociologie actuelle est celle des « rythmes soci<strong>au</strong>x ». Harcelés que nous sommes par<br />

les médias <strong>et</strong> les images d’un monde en transformation rapide ,nous ne pouvons<br />

empêcher que notre sentiment de sécurité globale, notre confiance dans l’avenir, la<br />

qualité de nos liens soci<strong>au</strong>x, dépendent en fait de la connais<strong>sa</strong>nce <strong>et</strong> de la maîtrise par<br />

nous de nos rythmes soci<strong>au</strong>x, tant individuels que collectifs. Travail, loisirs, formation,<br />

vie familiale, repos… une maîtrise par l’Education Nationale, bien sûr seulement partielle<br />

- d’<strong>au</strong>tant plus que c<strong>et</strong>te dernière n’a pas vocation à s’immiscer dans tout, mais peut <strong>et</strong><br />

doit offrir un cadrage – des rythmes, perm<strong>et</strong>trait d’aboutir p<strong>et</strong>it à p<strong>et</strong>it à la construction<br />

du jeune adulte. Elle pourrait être de nature à nous aider à nous insérer dans la post<br />

modernité, en diminuant les risques de régression <strong>et</strong> de repli sur soi. <strong>La</strong> confrontation à<br />

l’altérité, intermédiée par l’école, devrait selon nous se poursuivre <strong>au</strong> delà de vingt-deux<br />

ans.<br />

Le but est de donner <strong>au</strong>x enseignants, davantage, la possibilité de « coder » les secteurs<br />

<strong>et</strong> le fonctionnement des grandes entreprises, à leur façon. Le monde éducatif, devenu<br />

plus puis<strong>sa</strong>nt à l’intérieur de la société du fait d’une certaine « <strong>au</strong>tonomi<strong>sa</strong>tion de la<br />

sphère sociale » - éducation, <strong>sa</strong>nté, social… - notamment <strong>au</strong> travers les périodes de<br />

longue crise (années trente <strong>et</strong> quarante <strong>et</strong> même depuis 1914, années soixante-dix <strong>et</strong><br />

suivantes), contribuerait ainsi <strong>au</strong>tomatiquement <strong>au</strong> développement de l’aspect<br />

« équitable » du fonctionnement de l’économie. Evidemment, si cela pouvait se réaliser,<br />

il y <strong>au</strong>rait des contreparties en termes de développement de nouve<strong>au</strong>x systèmes de<br />

crédit – notamment avec les possibilités d’une carte vitale professionnelle -. Tout cela est<br />

directement relié à une nouvelle conception de la gestion de la société, de<br />

l’<strong>au</strong>tonomi<strong>sa</strong>tion de la sphère sociale, pour laquelle nous devons lutter, <strong>et</strong> de la<br />

formation tout <strong>au</strong> long de la vie. L’<strong>au</strong>tonomi<strong>sa</strong>tion, c’est la possibilité pour un soussystème<br />

de se donner à lui-même ses propres règles. Notre conception d’une telle<br />

possibilité est réformiste, pas révolutionnaire : l’Education Nationale ne va pas changer<br />

d’<strong>au</strong>torité les entreprises, mais elle peut les faire évoluer, si on s’approprie certaines<br />

tendances lourdes liées <strong>au</strong>x cycles technologiques longs, <strong>et</strong> que l’on cherche à les coder<br />

dans un sens compatible avec certaines valeurs. Pourquoi ne pas en parler ?<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1965


<strong>La</strong> discussion pourra se poursuivre, sur la base de nos propositions quand elles <strong>au</strong>ront<br />

connu un début d’expérimentation, pour <strong>sa</strong>voir s’il conviendrait, globalement, d’avoir un<br />

enseignement plus généraliste <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> de l’Université.<br />

… <strong>et</strong> de s’en servir pour avoir des parcours :<br />

. où le fait d’ « entreprendre socialement » soit mieux valorisé pour eux<br />

(de ce point de vue, un eff<strong>et</strong> indirect de nos propositions pourrait être que<br />

les citoyens appelés à la vocation de militants politiques ne seraient pas<br />

avant tout des fonctionnaires <strong>et</strong> des h<strong>au</strong>ts fonctionnaires)<br />

. où leur enseignement puisse être plus transmissible s’il y a lieu, d’un<br />

public à l’<strong>au</strong>tre en étant adaptable à ce public<br />

. où ils aient donc plus de passerelles pour évoluer<br />

. où c<strong>et</strong>te évolution devienne plus naturelle, <strong>et</strong> plus reliée <strong>au</strong> progrès<br />

technologique (plus en phase avec lui ) (avec, sinon une préférence pour<br />

des profils d’ enseignant-chercheur-entrepreneur, du moins une<br />

sensibili<strong>sa</strong>tion à ce thème)<br />

L’intuition qui sous-tend c<strong>et</strong>te deuxième proposition forte de notre<br />

contribution, est due à l’importance du concept d’ « enseignement<br />

technologique ». Et plus précisément, de ce que nous pouvons appeler :<br />

l’importance des systèmes comptables perm<strong>et</strong>tant d’appréhender, suivre,<br />

gérer, les « séries » de la vie sociale, économique… en fonction de leur<br />

traçabilité, <strong>et</strong> avec l’intérêt fondamental de pouvoir se coordonner avec<br />

d’<strong>au</strong>tres. Dit comme cela, ce peut paraître un peu abstrait ou étrange ? En<br />

fait, il y a un potentiel pour gérer de telles séries, en fonction par exemple<br />

d’objectifs de nature écologique, ou pour améliorer l’adéquation entre<br />

®évolution technologique <strong>et</strong> évolution sociale, dans une logique bien<br />

évidemment pédagogique, qui tout naturellement tend à aller bien <strong>au</strong>-delà<br />

des années de Lycée… Nous croyons <strong>au</strong>ssi que de tels systèmes<br />

comptables – qui peuvent être représentés, dans certains cas, par des<br />

systèmes <strong>au</strong> moins partiels de comptabilité analytique de grands groupes<br />

économiques <strong>et</strong> industriels engagés dans la recherche <strong>et</strong> dans la<br />

révolution technologique – ont une valeur heuristique <strong>et</strong> scientifique à la<br />

fois, exceptionnelle. <strong>La</strong> seule « comptabilité » n’est pas la seule<br />

« comptabilité générale » ou « fiscale », un peu tatillone, mise en œuvre<br />

en France, même s’il f<strong>au</strong>t parfois partir de là. Un tel proj<strong>et</strong> perm<strong>et</strong>trait<br />

<strong>au</strong>ssi de structurer la « révolution numérique » chère <strong>au</strong>x vœux d’un<br />

certain nombre de politiques.<br />

De fait, une prise en compte, <strong>et</strong> en partie, en charge – sur la base d’un<br />

cahier des charges à reconnaître <strong>et</strong> à négocier… à débattre avec tous les<br />

acteurs concernés – par l’Education Nationale, perm<strong>et</strong>trait d’élargir le<br />

territoire de la recherche ; de trouver des moyens de mutuali<strong>sa</strong>tion, car,<br />

ainsi rendue plus « pédagogique », elle se structurerait davantage. Elle<br />

offrirait des moyens financiers accrus à l’Education Nationale en la fai<strong>sa</strong>nt<br />

participer à ce processus, des moyens légitimement affectés à c<strong>et</strong>te<br />

recherche. Des enseignants, du Lycée – voire avant ? – jusqu’à<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1966


l’Université, pourraient se voir décharger de leurs <strong>au</strong>tres enseignements<br />

ou recherches pour se voir affectés, <strong>et</strong> payés, pour participer à c<strong>et</strong>te<br />

recherche <strong>et</strong> à ce travail de structuration, à charge de prouver son<br />

débouché pour le système pédagogique national.<br />

Car c<strong>et</strong>te formation à de tels systèmes comptables enrichirait<br />

considérablement la culture de nombre d’enseignants. C<strong>et</strong>te culture<br />

pédagogique technologique leur fournirait une sorte de culture-outil<br />

charnière pour enrichir leurs compétences, soit du côté de l’enseignement<br />

général – vers les <strong>sa</strong>voirs - , soit du côté de l’enseignement professionnel<br />

– vers les métiers -. Les « codages » ainsi obtenus – il ne f<strong>au</strong>t pas avoir<br />

peur du terme -, nous perm<strong>et</strong>traient considérablement d’avoir une prise<br />

accrue <strong>et</strong> sécurisée sur un certain nombre d’évolutions économiques <strong>et</strong><br />

technologiques.<br />

En fait, nous ne proposons pas ici la « bivalence », c’est-à-dire le fait pour<br />

un Professeur de Lycée de pouvoir enseigner deux matières différentes.<br />

Ce concept de bivalence peut être utile d’après nous, mais on ne peut pas<br />

y forcer les Professeurs qui, traditionnellement, n’y ont pas été habitués.<br />

Il peut être intéres<strong>sa</strong>nt à titre d’exemple d’enseigner à la fois l’histoire <strong>et</strong><br />

l’économie <strong>et</strong> les sciences sociales : car l’histoire informe l’économie, mais<br />

l’économie rend des méthodes scientifiques de traitement à l’histoire. Mais<br />

cela devrait être le résultat d’une évolution personnelle des Professeurs,<br />

non pas d’une décision imposée. Car on ne peut changer tout le système<br />

qui plus est <strong>sa</strong>ns moyen.<br />

Ce que nous proposons est justement un « long détour » perm<strong>et</strong>tant<br />

d’offrir des moyens, pour qu’un jour peut-être, le système éducatif évolue<br />

dans un sens qui <strong>sa</strong>tisfasse tout le monde, les enseignants en premier<br />

lieu, qui sont certes les premiers informés que la société change, <strong>et</strong> qu’ il<br />

f<strong>au</strong>t qu’elle change, mais peut-être pas toujours dans le sens actuel.<br />

En eff<strong>et</strong>, notre deuxième proposition ne s’adresse pas <strong>au</strong>x Professeurs de<br />

Lycée – même si l’avis des Professeurs de Lycée Technologique sera<br />

certainement intéres<strong>sa</strong>nt <strong>et</strong> incontournable -, mais elle s’adresse avant<br />

tout <strong>au</strong>x Professeurs d’Université. <strong>La</strong> proposition entrevue va perm<strong>et</strong>tre de<br />

s’approprier les évolutions possibles, <strong>et</strong> – humainement <strong>et</strong> socialement –<br />

décentes des membres des nouvelles générations – enseignants <strong>et</strong><br />

d’abord enseignés – par un moyen mathématiquement imparable. En<br />

ayant une telle « culture comptable » - que nous avons défini, vous l’avez<br />

vu, d’une façon très particulière -, les enseignants seraient –<br />

pratiquement tous – en prise avec l’évolution actuelle, celle qui se fait. Ce<br />

serait un moyen à la fois indirect – mais rapidement utile -, pédagogique<br />

donc dans la lignée du métier d’enseignant, <strong>et</strong> médiati<strong>sa</strong>nt en s’appuyant<br />

sur les technologies d’<strong>au</strong>jourd’hui, d’être en prise avec le monde de<br />

l’entreprise <strong>et</strong> avec « la réalité » - appelons la ainsi pour faire plaisir à<br />

certains -, <strong>et</strong> avec certaines problématiques de financement, qui sont trop<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1967


globales <strong>et</strong> engagent trop le lien social, pour être confiées <strong>au</strong>x seuls<br />

financiers.<br />

A titre d’indication <strong>et</strong> d’exemple, nous pensons que cela renforcerait la<br />

qualité des <strong>relation</strong>s entre l’Université <strong>et</strong> les Lycées – en ne po<strong>sa</strong>nt pas<br />

tout de suite le problème de la bivalence -, que cela améliorerait d’une<br />

façon générale le problème français – c<strong>et</strong>te séparation entre<br />

l’enseignement <strong>et</strong> « la réalité », qui par la suite, complique certains<br />

problèmes, notamment de financement plutôt qu’elle ne les résout, dans<br />

le contexte actuel, <strong>au</strong>quel il fallait s’attendre -, que cela donnerait<br />

évidemment de nouvelles armes <strong>au</strong>x enseignants pour se faire entendre,<br />

mais les obligerait <strong>au</strong>ssi <strong>sa</strong>ns doute à une certaine remise en question<br />

dans le but d’améliorer « la démocrati<strong>sa</strong>tion » - qui passe par des outils<br />

communs de langage <strong>et</strong> de calcul -. <strong>La</strong> démocrati<strong>sa</strong>tion de l’enseignement<br />

supérieur serait facilitée par ces langages, c<strong>et</strong>te méthode allant <strong>au</strong> devant<br />

d’une pédagogie évoluant ainsi.<br />

Le Lycée, en liaison avec une Université ainsi mieux armée, pourrait être<br />

ouvert pour certaines filières à des apprenants jusqu’à quarante-cinq ans.<br />

Au-delà de quarante-cinq ans, toute la problématique de la formationfinancement-évolution<br />

sociale, se pose de façon différente, car il f<strong>au</strong>t<br />

totalement partir du <strong>sa</strong>voir des « apprenants », <strong>et</strong> on peut toujours rêver<br />

à aider les gens à être « des personnes <strong>au</strong>tonomes », <strong>et</strong> pas seulement à<br />

des « citoyens ayant quand-même besoin de se confronter à la réalité un<br />

certain nombre d’années avant de la connaître ». Même si c<strong>et</strong>te<br />

formulation est provocante, prenons-en quelque part le défi… ?.<br />

7°) En guise de conclusion : vers une pédagogie par activités tout<br />

<strong>au</strong> long de la vie ?<br />

Vaste programme… qui n’est qu’un lointain prolongement possible de nos<br />

deux principales propositions, mais que nous continuons à croire possible<br />

<strong>et</strong> souhaitable.<br />

En somme, nous avons formulé deux propositions quant <strong>au</strong> système<br />

d’éducation, d’enseignement, <strong>et</strong> d’évolution sociale :<br />

- Créer un Contrat Unique accompagnant chaque jeune, sous le<br />

pilotage, la direction <strong>et</strong> le contrôle de l’Education Nationale,<br />

jusqu’à ses vingt-huit ans, pour lui assurer les bases du <strong>sa</strong>voir,<br />

<strong>sa</strong>voir-être <strong>et</strong> <strong>sa</strong>voir-faire lui perm<strong>et</strong>tant à la fois de lancer <strong>et</strong><br />

de s’approprier lui-même son propre proj<strong>et</strong> : enseignement<br />

laïque, garanti <strong>et</strong> co-financé jusqu’à vingt-huit ans ;<br />

- Perm<strong>et</strong>tre <strong>au</strong>x enseignants du supérieur d’avoir tous, en plus de<br />

leur compétence foncière générale dans leur discipline, ou de<br />

leur compétence dans l’enseignement Professionnel Supérieur<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1968


(en particulier si les Universités Professionnelles voient le jour),<br />

une compétence foncière dans « l’enseignement<br />

technologique » qui serait à définir, à proposer <strong>et</strong> à décliner,<br />

dans le but de servir de culture-outil pédagogique charnière<br />

facilitant les évolutions, leur diffusion par la pédagogie, offrant<br />

des outils communs de langage <strong>et</strong> de calcul dans le but de<br />

servir la démocrati<strong>sa</strong>tion de l’enseignement supérieur.<br />

(Nous n’avons pas introduit jusqu’ici la troisième proposition forte que nous voudrions<br />

faire, jugeant que deux propositions pour un article, c’est déjà pas mal. Nous la<br />

réintroduisons à la suite du débat oral qui a suivi la présentation de l’article. En fait,<br />

toute la méthode nouvelle à dégager devrait consister, à la fois à perm<strong>et</strong>tre un contact<br />

plus précoce avec le monde professionnel, <strong>et</strong> à développer des passerelles, pour que<br />

ceux qui souhaitent reprendre leurs études puissent le faire. En eff<strong>et</strong>, ceci est à la base<br />

de nos convictions. Nous voudrions promouvoir la souplesse, pas tout <strong>au</strong>tre chose. Ce<br />

n’est pas contradictoire avec le fait de revendiquer un droit de dix ans (en fait, plutôt six<br />

ou sept) d’enseignement après le Bac <strong>au</strong> départ. Il f<strong>au</strong>t partir du principe plutôt de<br />

laisser le système évoluer de lui-même, mais lui fixer <strong>au</strong> préalable de nouve<strong>au</strong>x<br />

paramètres pour qu’il puisse évoluer plus souplement, car avec plus de moyens ou avec<br />

des moyens plus intelligemment gérés. Ici, ces paramètres seraient : un droit à l’échec<br />

relatif (changer une ou deux fois de « nature » de la formation), des modules de<br />

formation à l’entrepreneuriat, une mutuali<strong>sa</strong>tion <strong>et</strong> une plus grande aide financière des<br />

« études », des enseignements renforcés en économie <strong>et</strong> sciences sociales.)<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1969


<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1970


Article de Juin 2005 :<br />

Qu’<strong>au</strong>rait-on pu attendre d’un « Oui » <strong>au</strong> Traité<br />

Constitutionnel, <strong>et</strong> à quoi il conviendrait encore de<br />

penser, une fois passé le résultat du 29 Mai 2005…<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1971


Il n’<strong>au</strong>rait pas fallu attendre de miracles d’un « Oui » » <strong>au</strong> Traité<br />

Constitutionnel, mais simplement que la construction Européenne<br />

continue <strong>et</strong> que la construction de l’Europe politique s’accélère. <strong>La</strong><br />

victoire du « non » le 29 Mai ne signifie <strong>sa</strong>ns doute pas non plus un<br />

« non » à l’Europe, mais seulement un « non, pas comme cela », un<br />

« non, pas <strong>au</strong>ssi vite », ou un « non, pas <strong>sa</strong>ns consulter le peuple en<br />

amont ». Cependant, le processus de ratification est Européen <strong>et</strong> pas<br />

seulement français : il f<strong>au</strong>dra bien prendre des décisions fin 2006<br />

surtout si vingt pays sur vingt-cinq ont ratifié le Traité. Dans c<strong>et</strong><br />

article, nous parlons de l’avant <strong>et</strong> de l’après débat sur une<br />

Constitution. Nous indiquons quel est d’après nous le sens des priorités<br />

fai<strong>sa</strong>bles pour l’Europe du fait de l’accélération du débat sur son<br />

contenu politique. Puis, nous avons choisi d’orienter notre analyse sur<br />

les <strong>relation</strong>s entre force de l’euro <strong>et</strong> élargissement, pour montrer que<br />

l’élargissement n’est nullement trop rapide en lui-même… même si le<br />

« non » du 29 mai nécessitera <strong>sa</strong>ns doute de donner du temps <strong>au</strong><br />

temps dans ce domaine. Le « non », en fait, nous re prescrit les<br />

ambiguïtés <strong>au</strong>xquelles nous pouvions échapper grâce <strong>au</strong> Traité. Mais<br />

celui-ci semble être apparu comme menaçant… ? Même si les analyses<br />

de c<strong>et</strong> article peuvent paraître un peu démenties par le « non », celuici<br />

change peu de choses à notre propos, car be<strong>au</strong>coup de perspectives<br />

restent vraies, même si par la force des choses, elles ressurgiront sous<br />

une <strong>au</strong>tre forme. C’est pourquoi nous nous plaçons implicitement dans<br />

l’hypothèse que le Traité passera, même avec quelques modifications<br />

de forme. (Si vingt pays sur les vingt-cinq, le ratifient, juridiquement,<br />

il est présumé passer, <strong>et</strong> ce sera obligatoirement un vrai problème,<br />

pour les quelques pays qui ne l’ont pas ratifié, de <strong>sa</strong>voir que faire <strong>et</strong><br />

« sur quel pied danser » !). Quant <strong>au</strong> fond, le fait qu’il ait pu paraître<br />

menaçant prouve que be<strong>au</strong>coup de Français avaient insuffi<strong>sa</strong>mment<br />

entendu parler de l’Europe avant la campagne. Mais, si les gens<br />

pensent qu’il était menaçant - exemple de la « concurrence libre <strong>et</strong><br />

non f<strong>au</strong>ssée » -, alors il le fut, de par leurs anticipations. Ils ne nous<br />

appartient pas d’abolir ces « menaces ». Celles-ci pourront seulement<br />

être écartées par le prolongement du néces<strong>sa</strong>ire débat, afin que les<br />

Européens puissent s’approprier leur propre avenir. A ces conditions<br />

seulement, l’avenir pourrait paraître radieux ! C<strong>et</strong> article compte<br />

seulement participer à ce débat.<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1972


A. Le sens du Traité Constitutionnel dans l’histoire de la<br />

construction Européenne :<br />

1) Cinquante années de la révolution anthropologique consistant à<br />

remplacer la concurrence guerrière par une concurrence<br />

économique :<br />

Au départ, l’Europe n’a été fondée que par six pays, avec le couple<br />

fondateur – France <strong>et</strong> Allemagne – soutenu par un tiers pays, l’Italie, <strong>et</strong><br />

recevant en sus l’appui de trois pays, plus p<strong>et</strong>its mais non moins<br />

dynamiques, qui avaient déjà connu une première expérience de « marché<br />

commun » dès l’entre-deux-guerres 1770 .<br />

Le sens était clair : opposer l’économie – libre commerce mais <strong>au</strong>ssi<br />

coopération en amont dans la production industrielle, dans le domaine du<br />

charbon <strong>et</strong> de l’acier – à la logique de la défiance entre nations, qui mène<br />

à la guerre. En clair, on a substitué une concurrence économique à une<br />

concurrence guerrière. C’était une révolution anthropologique, initiée<br />

de c<strong>et</strong>te façon par l’Europe. Les économistes classiques en eff<strong>et</strong>, SMITH<br />

<strong>et</strong> RICARDO en tête, parlaient de « la paix par le commerce », mais ils<br />

n’avaient jamais osé penser à une intégration de l’économie en amont de<br />

la production !<br />

Si cinquante ans après, la « concurrence libre <strong>et</strong> non f<strong>au</strong>ssée » peut<br />

paraître menaçante à certains, c’est <strong>sa</strong>ns doute qu’il v<strong>au</strong>drait mieux<br />

compter avec deux nive<strong>au</strong>x d’analyse :<br />

- un premier nive<strong>au</strong>, strictement économique, où ce que<br />

nous venons d’écrire reste vrai ;<br />

- un second nive<strong>au</strong>, anthropologique, où le problème doit<br />

être réexaminé <strong>au</strong> moyen d’une « reprise réflexive », <strong>et</strong><br />

où une concurrence poussée jusqu’<strong>au</strong> bout <strong>et</strong> occupant<br />

tout l’espace social apparaît néces<strong>sa</strong>irement comme<br />

menaçante. Il convient alors de réintroduire le social <strong>et</strong><br />

défendre l’existence du service public. Et on peut <strong>sa</strong>isir<br />

l’occasion de l’approfondissement politique de l’Europe<br />

pour accélérer ce programme.<br />

1770 En 1932, le Traité d’Ouchy avait planifié la réali<strong>sa</strong>tion d’une sorte de Marché Commun<br />

pour le Bénélux, avec une réduction des droits de douane qui devait aller à terme jusqu’à<br />

-50%. C<strong>et</strong>te convention devenait effective le 1 er Avril 1948. Cf « Histoire Economique de<br />

l’Europe », Tome II de la Thèse.<br />

En 1948 avait <strong>au</strong>ssi été créée une commission de coopération entre les trois pays<br />

Scandinaves plus l’Islande.<br />

Mais bien sûr l’événement majeur pour l’Europe, c’était le Traité de la CECA (1954), puis<br />

le Traité de Rome (1957). A noter cependant qu’il y avait déjà eu un « Cartel de l’acier »<br />

en 1926 entre France, Allemagne <strong>et</strong> Bénélux, agis<strong>sa</strong>nt sur les quotas de production, de<br />

même que le Trust de la Potasse dans ces mêmes années entre France <strong>et</strong> Allemagne.<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1973


2) D’un proj<strong>et</strong> interne il y a cinquante ans, à l’obligation d’un<br />

« proj<strong>et</strong> par déf<strong>au</strong>t », découlant des contraintes d’équilibre<br />

international – tout en gardant la tête froide – <strong>au</strong>jourd’hui :<br />

Or on entend dire ici ou là : la paix, <strong>au</strong>jourd’hui, ce n’est pas un<br />

argument concr<strong>et</strong>. Il y a cinquante ans cela voulait dire quelque chose,<br />

mais <strong>au</strong>jourd’hui, la paix on l’a ! Or, l’Europe a <strong>au</strong>ssi un rôle dans la<br />

mondiali<strong>sa</strong>tion : ce rôle, c’en est un de transition, à la fois géographique<br />

<strong>et</strong> temporel, de la puis<strong>sa</strong>nce Américaine à la puis<strong>sa</strong>nce chinoise. Et c’est<br />

en jouant ce rôle – un rôle de « gestionnaire » des <strong>relation</strong>s<br />

internationales, accuseront les puristes !… certes, mais <strong>au</strong> nom des plus<br />

nobles idé<strong>au</strong>x, les idé<strong>au</strong>x kantiens avec l’esprit desquels l’Europe a renoué<br />

depuis 1945 – que nous pourrions nous opposer à la toute puis<strong>sa</strong>nce<br />

Américaine <strong>et</strong> à <strong>sa</strong> militari<strong>sa</strong>tion outrancière. C’est en jouant ce rôle que<br />

nous pourrions trouver le sens politique <strong>et</strong> diplomatique <strong>unique</strong> de<br />

l’Europe. Car, toute grande région de la taille des Etats-Unis ou de<br />

l’Europe – l’expérience historique des Etats-Unis l’a démontré – se doit de<br />

nourrir en elle-même un sentiment d’amour <strong>et</strong> de défense profonde de la<br />

paix, en se préoccupant d’abord de son propre environnement, avant de<br />

vouloir imposer ses vues <strong>au</strong> monde entier – hormis le cas où<br />

l’environnement international pourrait l’y contraindre -. Une pédagogie de<br />

la paix pour l’Europe, c’est de ne pas avoir peur des élargissements, mais<br />

de prouver la force – née dans la maîtrise de soi – d’y apposer des limites<br />

globales dès <strong>au</strong>jourd’hui.<br />

En eff<strong>et</strong>, l’Europe des six, c’était un proj<strong>et</strong> porté par six pays, qui<br />

tous sortaient du chaos historique. Mais <strong>au</strong>jourd’hui, le contexte est tout<br />

<strong>au</strong>tre : c’est l’émergence <strong>et</strong> le développement probable des<br />

puis<strong>sa</strong>nces de demain – celles de l’horizon 2050 – qui<br />

commanderont les frontières en dernier ressort de l’Europe, celles<br />

qui perm<strong>et</strong>tront à l’Europe de jouer son rôle dans l’espace de<br />

stabili<strong>sa</strong>tion des démocraties, de préservation de la paix <strong>et</strong> de<br />

gestion de la sécurité mondiale, qui nous attend de façon<br />

imminente. Voilà pourquoi poser les problèmes de façon purement<br />

interne est une erreur mais c’est une erreur partagée par be<strong>au</strong>coup :<br />

<strong>au</strong>jourd’hui, quinze ans après la chute du mur de Berlin, <strong>et</strong> du fait de ses<br />

conséquences, non encore entièrement résolues, sur le plan de l’Ordre<br />

International (qui demanderait une re fondation de ses institutions à<br />

laquelle be<strong>au</strong>coup réfléchissent), la demande est à l’expression d’une<br />

vision globale, qui <strong>sa</strong>che porter les valeurs désormais révélées de l’Union<br />

Européenne : justice durable, protection du consommateur <strong>et</strong> de <strong>sa</strong><br />

<strong>sa</strong>nté dans le cadre du développement durable, nive<strong>au</strong> de<br />

protection sociale le plus élevé du monde <strong>et</strong> participation active à<br />

la gestion de la mondiali<strong>sa</strong>tion des droits soci<strong>au</strong>x. 1771 En clair, on<br />

1771 Ces points sont cohérents entre eux, <strong>et</strong> c’est sur c<strong>et</strong>te cohérence qu’il conviendrait<br />

selon nous d’apprécier la valeur scientifique de c<strong>et</strong>te affirmation, même si dans la<br />

pratique, chaque citoyen Européen a naturellement <strong>sa</strong> propre sensibilité à ce suj<strong>et</strong> ; ce<br />

qui compte, c’est la cohérence d’ensemble de ces objectifs <strong>et</strong> de ces valeurs, ce qui<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1974


devrait s’habituer à accepter l’existence d’une contradiction apparente<br />

entre une vision mondiale <strong>et</strong> une vision strictement régionale du rôle de<br />

l’Europe.<br />

3) 75% de l’Europe économique est accomplie :<br />

Depuis la fondation Européenne des Six <strong>et</strong> le Traité de Rome en<br />

1957, que de chemin parcouru ! Toutes les étapes de la construction d’un<br />

Grand Marché ont été franchies. Aujourd’hui, le Grand Marché est là,<br />

qu’on y rajoute ou qu’on n’y rajoute pas la Turquie n’y change rien. Les<br />

marchandises <strong>et</strong> les capit<strong>au</strong>x peuvent librement circuler depuis 1992. Les<br />

personnes circulent en pratique un peu plus difficilement pour le travail,<br />

mais pour les plus jeunes, le programme Erasmus peut perm<strong>et</strong>tre à<br />

be<strong>au</strong>coup d’entre eux d’effectuer leur formation dans un contexte<br />

Européen ; la circulation des cadres commerci<strong>au</strong>x <strong>et</strong> financiers est elle<br />

depuis un bon moment une réalité. Pourtant, un domaine résiste : les<br />

services, <strong>et</strong> cela pose bien la question des services publics. L’Europe<br />

économique est donc <strong>au</strong>x trois quarts réalisée.<br />

4) 50% de l’Europe monétaire est achevée :<br />

De 1957 à 1992 : trente-cinq ans pour construire l’Europe<br />

économique. L’Europe monétaire, elle, voit son édification commencer en<br />

1973, avec la création du Serpent Monétaire Européen, après le plan<br />

Werner qui fixait un objectif de dix ans pour la réali<strong>sa</strong>tion d’une <strong>monnaie</strong><br />

Européenne. Avec l’euro en 2001, il a fallu attendre près de trente ans.<br />

Aujourd’hui, après trente-deux ans d’efforts, l’Europe monétaire est à<br />

moitié réalisée : en eff<strong>et</strong>, douze pays d’Europe sur vingt-cinq ont adopté<br />

l’euro. Be<strong>au</strong>coup de pays d’Europe de l’Est devraient pouvoir rentrer dans<br />

l’euro d’ici 2010. Par ailleurs, l’article 177 du Traité Constitutionnel<br />

(confirmé par l’article 191 qui prévoit une loi-cadre) concerne <strong>au</strong>ssi la<br />

Grande Br<strong>et</strong>agne lorsqu’il stipule que la <strong>monnaie</strong> de l’Union Européenne<br />

est l’euro.<br />

5) 20 ou 25% de l’Europe politique, seulement, est <strong>au</strong> rendezvous,<br />

avant l’adoption d’une Constitution par l’Europe:<br />

On peut <strong>sa</strong>ns doute faire commencer la construction politique<br />

Européenne peu après la construction monétaire, les deux apparaissent<br />

alors comme irrémédiablement liés. <strong>La</strong> création du Conseil Européen, la<br />

réunion régulière des chefs d’Etat Européens, date en eff<strong>et</strong> de 1974. Dès<br />

lors que l’on allait vers un processus de <strong>monnaie</strong> Européenne, avec ce que<br />

cela suppose de transferts de souverain<strong>et</strong>é à terme, il devenait néces<strong>sa</strong>ire<br />

perm<strong>et</strong> de fonder un modèle reconnais<strong>sa</strong>ble entre tous, le modèle Européen, que les<br />

politologues, économistes <strong>et</strong> sociologues pourront s’appliquer à analyser. Nous nous<br />

plaçons ici plutôt du point de vue de la synthèse que de l’analyse, mais ce choix nous<br />

apparaît scientifiquement fondé, dès lors que nous adoptons une mise en perspective<br />

historique.<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1975


d’établir une concertation politique pour se coordonner, <strong>au</strong> moins de façon<br />

implicite. Bien sûr, d’<strong>au</strong>tres événements importants ont marqué c<strong>et</strong>te<br />

construction politique : l’élection des députés Européens <strong>au</strong> suffrage<br />

universel, en 1979, premièrement. Et enfin, la création des 2 ème <strong>et</strong> 3 ème<br />

piliers de la politique Européenne, avec le Traité de Maastricht. Avec c<strong>et</strong>te<br />

décision, on allait <strong>au</strong>-delà de la simple transformation d’une concurrence<br />

guerrière en concurrence économique. On allait déjà, virtuellement, <strong>au</strong>delà<br />

de la notion de concurrence puisque l’on créait des politiques<br />

touchant <strong>au</strong>ssi bien à la citoyenn<strong>et</strong>é interne – espace de sécurité <strong>et</strong> de<br />

justice – qu’à la citoyenn<strong>et</strong>é externe – politique étrangère <strong>et</strong> de sécurité<br />

commune – des citoyens de l’Union Européenne. Dès lors, on créait<br />

implicitement des citoyens Européens, comme il est fait déclaration dans<br />

le Traité de Maastricht 1772 .<br />

L’Europe politique en est tout juste à ses débuts – disons à 20%,<br />

compte tenu du fonctionnement du Parlement -, puisque l’on intègre à<br />

peine les trois piliers – économie, politique étrangère <strong>et</strong> défense, justice <strong>et</strong><br />

sécurité intérieure – dans la méthode commun<strong>au</strong>taire Européenne.<br />

On voit donc que l’Europe économique serait <strong>au</strong>x trois quarts<br />

réalisée, l’Europe monétaire à 50%, l’Europe politique à 20 ou 25%.<br />

6) Un res<strong>sa</strong>isissement de la volonté politique Européenne, grâce à<br />

un surplus de cohérence permis par un proj<strong>et</strong> de Constitution,<br />

notamment dans le cadre d’un objectif affiché de coordination<br />

accrue entre pays Européens… qui devrait pouvoir bénéficier à<br />

1 773<br />

l’emploi :<br />

« L’ambiguïté constructive » est un principe cher à la politique<br />

monétaire. Par contre, l’ambiguïté sur les objectifs en matières politique <strong>et</strong> sociale est<br />

refusée par la plupart des hommes politiques, du moins en paroles. Certes, la politique<br />

monétaire telle qu’elle est conduite <strong>au</strong>jourd’hui en Europe pose des problèmes si l’on en<br />

croit toutes les voix qui s’expriment dans le domaine public en demandant qu’un objectif<br />

de crois<strong>sa</strong>nce <strong>et</strong> d’emploi figure explicitement dans les statuts de la Banque Centrale<br />

Européenne. F<strong>au</strong>drait-il pour <strong>au</strong>tant, s’arrêter d’avancer dans le domaine politique ? On<br />

voit que l’on ne pourra pas achever la réali<strong>sa</strong>tion de l’Europe économique si l’on ne<br />

définit pas désormais les manières d’aborder la question des services, <strong>et</strong> de défendre les<br />

services publics, ou services d’intérêt économique général. Or, ceci est davantage une<br />

question politique, mais on ne peut pas faire comme si elle n’existait pas. Le Traité<br />

Constitutionnel prévoyait l’adoption d’une loi-cadre pour la prise en<br />

compte des services publics. Le Traité Constitutionnel prévoyait <strong>au</strong>ssi de<br />

faciliter toutes les solidarités, notamment la solidarité inter<br />

générationnelle. Or, donner du travail <strong>au</strong>x jeunes n’est pas la même chose<br />

que de les bercer dans l’illusion qu’ils disposeront d’une protection sociale<br />

parfaite : f<strong>au</strong>te d’un emploi, celle-ci ne resterait qu’un lot de consolation<br />

pour l’intégration sociale ! <strong>La</strong> concertation – somm<strong>et</strong> annuel sur les<br />

1772 Mais, dès lors qu’il était avant tout question de sécurité, c<strong>et</strong>te vision restait avant tout<br />

libérale, ce qui limite forcément le débat politique en Europe.<br />

1773 C<strong>et</strong>te proposition découle en particulier des théories du capital social.<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1976


questions d’emploi -, avec l’objectif affiché par le Traité d’atteindre le plein<br />

emploi, la mission générale de coordination des politiques – en particulier<br />

sociales <strong>et</strong> de l’emploi – que se serait octroyée l’Europe dans le Traité<br />

(article 12 qui parle à la fois de l’emploi <strong>et</strong> de la politique extérieure ;<br />

confirmation par l’article 15), la concertation <strong>et</strong> « les échanges<br />

d’information sur les bonnes pratiques » (articles 14, 207), <strong>au</strong>raient <strong>sa</strong>ns<br />

doute permis de progresser dans ce domaine, car la prochaine reprise –<br />

après celle de 1997 à 2001 – pourrait être logiquement d’<strong>au</strong>tant meilleure<br />

pour l’emploi, que la précédente reprise avait déjà permis une n<strong>et</strong>te<br />

baisse du chômage en Europe 1774 .<br />

7) <strong>La</strong> nécessité d’avancer sur la question des services publics<br />

Il f<strong>au</strong>dra néces<strong>sa</strong>irement encore longtemps composer avec l’<br />

« ambiguïté de la politique monétaire », comme nous le développerons<br />

plus longuement en partie C. Ce qu’il nous reste à accomplir dans le<br />

domaine de la construction européenne, c’est donc bien désormais dans le<br />

domaine de la construction de l’Europe politique qu’il f<strong>au</strong>t l’accomplir.<br />

F<strong>au</strong>te d’une construction de « citoyens Européens », d’un « peuple<br />

Européen », nous n’<strong>au</strong>rions pas la force de négocier sur la question des<br />

services publics. F<strong>au</strong>te de démocrati<strong>sa</strong>tion – avec les pouvoirs nouve<strong>au</strong>x<br />

conférés par le Traité <strong>au</strong> Parlement Européen -, la défiance prév<strong>au</strong>drait,<br />

nous resterions donc dans le « dilemme du prisonnier » <strong>et</strong>, par<br />

contamination <strong>et</strong> divulgation de f<strong>au</strong>sses informations successives, les<br />

Européens ne pourraient pas comprendre l’Europe, <strong>et</strong> donc ils la<br />

rej<strong>et</strong>teraient néces<strong>sa</strong>irement. Donc, nous n’avancerions pas, <strong>au</strong> moment où il est<br />

devenu tellement important de prouver le mouvement par la marche : dans le domaine<br />

politique ! En eff<strong>et</strong>, ce dont nous avons besoin pour libérer la confiance (tellement<br />

importante pour le bon fonctionnement de l’économie), c’est d’une véritable cohérence.<br />

Une Constitution offrirait une grande cohérence : en affirmant les valeurs<br />

de l’Europe, enfin révélées <strong>et</strong> telles quelles indiscutables. Elle perm<strong>et</strong>trait<br />

de s’engager de façon non ambiguë dans la construction politique de<br />

l’Europe : pas seulement <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> des chefs d’Etat, mais <strong>au</strong>ssi <strong>au</strong> nive<strong>au</strong><br />

des députés Européens <strong>et</strong> <strong>au</strong>ssi <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> des citoyens. Et c’est ainsi que<br />

les Européens pourraient davantage mener des politiques Européennes –<br />

dans les domaines de compétence reconnus à l’Europe -. Donc, cela<br />

donnerait une dimension plus concrète à la politique Européenne.<br />

8) <strong>La</strong> cohérence comment ? Quelles compétences spécifiques pour<br />

l’Europe ?<br />

Quels seraient les domaines de compétence de l’Europe, d’après le Traité<br />

Constitutionnel Européen : politique commerciale commune, politique<br />

monétaire pour les pays de la zone euro, gestion du grand marché,<br />

pêche 1775 . Tout d’abord, l’Europe est un espace dans lequel la dimension<br />

1774 Ainsi, le chômage en France est passé, à c<strong>et</strong>te occasion, de 14 à 10 <strong>au</strong> point près.<br />

1775 Il s’agit donc avant tout de la dimension monétaire qui est exprimé par les<br />

compétences spécifiques de l’Europe, définis<strong>sa</strong>nt <strong>sa</strong> souverain<strong>et</strong>é. Les Français, dont la<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1977<br />

:


commerciale est sur dimensionnée par rapport <strong>au</strong> reste. Mais cela va dans<br />

le sens de la paix. L’alliance des idées des économistes classiques, SMITH<br />

<strong>et</strong> RICARDO, sur la paix grâce <strong>au</strong>x échanges, <strong>et</strong> des idées de KANT sur le<br />

développement de la paix grâce à une fédération d’Etats : des<br />

Républiques munies d’un droit cosmopolite reconnais<strong>sa</strong>nt comme<br />

obligation minimale des Etats <strong>et</strong> des citoyens le principe d’ « hospitalité<br />

universelle », est une matrice forte du développement humain durable.<br />

Mais il est vrai qu’il convient de rééquilibrer le vol<strong>et</strong> externe – commercial – par le vol<strong>et</strong><br />

interne – civil – si l’on veut que les citoyens Européens réalisent la cohérence du proj<strong>et</strong>,<br />

voire prennent <strong>au</strong>ssi conscience de <strong>sa</strong> dimension humaniste. A ce titre, le Traité<br />

Constitutionnel allait plus loin dans la définition de la citoyenn<strong>et</strong>é Européenne que le<br />

Traité de Maastricht ! En réalité, on peut <strong>au</strong>ssi penser que l’échec de la<br />

Commun<strong>au</strong>té Européenne de Défense, il y a cinquante ans, n’a pas été<br />

une vraie catastrophe. On peut en eff<strong>et</strong> penser que nous étions encore<br />

trop proches de la guerre, alors, pour effectuer le <strong>sa</strong>ut quantique<br />

consistant à construire une Europe militaire supra nationale. D’ailleurs, le<br />

politique ne passe pas que par le militaire : il relève <strong>au</strong> contraire du destin de l’Europe de<br />

montrer le contraire, <strong>et</strong> c’est bien avant tout par là que nous voyons que les Européens<br />

sincères devront se rassembler <strong>au</strong> delà du non ou du oui du 29 Mai. Si nous sommes<br />

renvoyés, cinquante ans après, à un semblant de point de départ, cela a<br />

lieu après que l’Europe ait disposée de cinquante ans pour prouver qu’<br />

« elle marchait » : comme en ont témoignés ses nombreux<br />

bienfaits objectifs 1776 : la crois<strong>sa</strong>nce durable de 1957 <strong>au</strong>x années 1970 ;<br />

l’enrichissement culturel <strong>et</strong> la tolérance ; <strong>et</strong> un phénomène <strong>unique</strong> dans<br />

l’histoire, de réconciliation entre deux zones géographiques ayant<br />

adoptées toutes deux des idéologies totalement concurrentes <strong>et</strong> ayant<br />

chacune la prétention à s’imposer dans le monde entier: Europe de l’Est<br />

<strong>et</strong> Europe de l’Ouest ; plus récemment enfin, un poids politique mondial<br />

qui fait de l’Europe le porteur d’un modèle global – économique, social,<br />

politique, environnemental – alternatif <strong>au</strong> modèle Américain, ce poids<br />

accru obligerait évidemment à adopter une Constitution ! C’est donc dans<br />

un cadre be<strong>au</strong>coup plus « concr<strong>et</strong> » qu’il y a cinquante ans – ne partant<br />

pas « de zéro », mais d’un acquis convaincant -, que nous <strong>au</strong>rions à<br />

choisir <strong>au</strong>jourd’hui. Et nous n’<strong>au</strong>rions pas à choisir sur les mêmes bases :<br />

en eff<strong>et</strong> le « paqu<strong>et</strong> » d’<strong>au</strong>jourd’hui comprendrait, tel qu’il est proposé,<br />

du militaire certes apparemment, mais <strong>au</strong>ssi du culturel, du social… tout<br />

tradition oppose volontiers monétaire <strong>et</strong> social, <strong>au</strong> contraire des Allemands, ont peut-être<br />

voulu réagir contre c<strong>et</strong>te tendance en votant « non »… D’ailleurs, il est possible que les<br />

Européens aient du mal à « s’approprier » leur <strong>monnaie</strong>, l’euro, si ils ont le sentiment<br />

que monétaire ou social sont trop séparés, ou que la nature de la <strong>monnaie</strong> a peu à voir<br />

avec la nature de la politique monétaire.<br />

1776 Du moins personne, dans le débat public, ne l’a contesté. L’argument que l’on entend<br />

be<strong>au</strong>coup actuellement, que « la construction Européenne sert la mondiali<strong>sa</strong>tion<br />

libérale », est une critique indirecte mais pas directe de l’Europe. Ce qui est visé, c’est le<br />

caractère libéral de la mondiali<strong>sa</strong>tion actuelle, mais pas l’Europe en tant que telle,<br />

seulement la manière incomplète dont <strong>sa</strong> construction est menée, en privilégiant<br />

l’économique <strong>et</strong> en négligeant d’<strong>au</strong>tant le politique. Pour évoquer la théorie des<br />

systèmes, Edgar MORIN, en parlant de l’Europe, écrivait « tout ce qui la construit la<br />

divise, <strong>et</strong> tout ce qui la divise la construit ». Ce n’est pas là l’Europe comme horizon qui<br />

est dénoncé, mais la manière dont on s’y est pris depuis le début pour la bâtir : en créant<br />

d’abord un déséquilibre, afin d’es<strong>sa</strong>yer ensuite à chaque fois de le combler.<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1978


ce qui fait la citoyenn<strong>et</strong>é, rendant <strong>au</strong>ssi l’appréhension du principe de<br />

« citoyenn<strong>et</strong>é Européenne » plus complète <strong>et</strong> plus concrète, plus<br />

cohérente donc, que dans le Traité de Maastricht !<br />

Cependant, il convient de compléter l’argumentation, en préci<strong>sa</strong>nt ce<br />

qui serait d’après le Traité Constitutionnel de compétence partagée entre<br />

l’Europe <strong>et</strong> les nations : transports, énergie <strong>et</strong> environnement ; politique<br />

sociale <strong>et</strong> de cohésion, <strong>sa</strong>nté <strong>et</strong> protection des consommateurs. Qu’est-ce<br />

à dire ? Quel serait l’impact, par exemple, de la Charte des Droits<br />

Fondament<strong>au</strong>x pour l’application des politiques sociales ? En fait, l’article<br />

212 précise que la Charte des Droits Fondament<strong>au</strong>x s’appliquerait lorsqu’il<br />

y <strong>au</strong>rait un doute sur la légalité d’un acte juridique pris. Si un pays comme<br />

la France, dont les membres affirment souvent n’avoir guère à envier à<br />

leurs voisins Européens pour les politiques sociales 1777 : du moins en ce<br />

qui concerne le système de protection sociale, c’est moins le cas pour<br />

l’emploi…pouvait craindre le Traité Constitutionnel Européen, on voit que<br />

ces craintes ne sont pas fondées pour se voir imposer quelque système<br />

social que ce soit, puisqu’elle peut garder le sien. <strong>La</strong> lutte contre les<br />

discriminations individuelles est de toute façon un argument pour<br />

revendiquer l’intérêt pour la France à ce que le Traité Constitutionnel soit<br />

voté. En clair, la législation française n’<strong>au</strong>rait pas à envier la Charte des<br />

Droits Fondament<strong>au</strong>x, mais celle-ci constitue quand même une sécurité<br />

supplémentaire. A ceci s’ajoute le fait qu’effectivement, les domaines en<br />

respon<strong>sa</strong>bilité partagée entre la France <strong>et</strong> l’Europe sont très nombreux,<br />

donc on ne peut pas se substituer à la jurisprudence qui existerait sur le<br />

suj<strong>et</strong> ! Et il y <strong>au</strong>rait toujours des cas où la Charte des Droits<br />

Fondament<strong>au</strong>x, en étant d’application en dernier recours, prouverait son<br />

utilité. Le domaine des transports, en ce qu’il perm<strong>et</strong> de fournir des<br />

infrastructures <strong>au</strong>x régions qui en sont relativement dépourvues, touche<br />

<strong>au</strong>ssi <strong>au</strong> « social » <strong>et</strong> à la solidarité, puisqu’il vise la cohésion territoriale.<br />

Le domaine de l’énergie, compte tenu des <strong>au</strong>tres expériences en matières<br />

de sources d’énergie pratiquées en Europe – par exemple les éoliennes <strong>au</strong><br />

Danemark -, perm<strong>et</strong>trait très probablement de diversifier les sources<br />

d’énergie en France, ce qui pourrait amener à consommer, en ville<br />

notamment <strong>et</strong> notamment dans les logements soci<strong>au</strong>x, des énergies plus<br />

économiques qu’<strong>au</strong>jourd’hui, donc aller dans le sens du développement<br />

durable.<br />

L’Europe pourrait <strong>au</strong>ssi, par des échanges <strong>et</strong> compléments<br />

d’informations, des actions de formation, appuyer quelques <strong>au</strong>tres<br />

domaines, d’après les articles 13 <strong>et</strong> 14 : l’industrie ; la <strong>sa</strong>nté ; l’éducation,<br />

la formation <strong>et</strong> le sport, la culture ; la protection civique. Ainsi, on verrait<br />

une cohérence se dessiner : avec la possibilité d’intervenir dans l’industrie<br />

<strong>et</strong> dans la recherche, on prendrait un virage irréversible dans l’action en<br />

amont de la création de richesse partageable <strong>et</strong> de la crois<strong>sa</strong>nce. En eff<strong>et</strong>,<br />

1777 L’Organi<strong>sa</strong>tion Mondiale de la Santé plaçait la France, en 2000, premier pays du<br />

monde pour son système de <strong>sa</strong>nté.<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1979


en ciblant à 40% l’agriculture, le budg<strong>et</strong> de l’Europe jusqu’ici contribuait<br />

grandement à la solidarité <strong>et</strong> à la cohésion territoriale, mais c’était assez<br />

souvent dans le cadre d’une logique défensive par rapport <strong>au</strong>x évolutions<br />

inéluctables – développement des secteurs <strong>sa</strong>lariés par rapport <strong>au</strong>x<br />

secteurs traditionnels -. En ciblant l’industrie, on adopterait <strong>au</strong> contraire<br />

une approche offensive. Ce serait de nature à convaincre qu’il f<strong>au</strong>drait un<br />

budg<strong>et</strong> Européen plus étoffé – puisque cela perm<strong>et</strong>trait, désormais, d’agir<br />

directement sur la crois<strong>sa</strong>nce <strong>et</strong> l’emploi -, or, le cadre a minima était<br />

prêt, avec le Traité Constitutionnel, puisqu’il y était est prévu un dialogue,<br />

avec voix <strong>au</strong> chapitre de la part de personnes compétentes. Cela ne<br />

préjuge pas du fait que pour passer de la conception <strong>au</strong>x actes, il f<strong>au</strong>drait<br />

des gouvernements, <strong>et</strong> une Commission, Européen(ne)s, qui décideraient<br />

de le faire. Mais il serait très important que l’Europe se voit reconnaître<br />

une légitimité d’intervention d’appui, de coordination d’(e) (in)formation,<br />

si l’on voulait avancer de façon décisive dans la voie de la coordination, <strong>et</strong><br />

donc mobiliser <strong>au</strong> mieux le capital social Européen 1778 . L’expérience que<br />

l’on a du fonctionnement pluri décennal de la Commission Européenne<br />

nous enseigne que ses avis sont écoutés, - nul ne conteste les avis des<br />

experts, le seul problème jusqu’ici était qu’ils n’étaient pas contrebalancés<br />

par des positions d’élus, comptables devant leurs électeurs de leurs<br />

positions, mais les avis d’experts n’étaient pas contestés en temps que<br />

tels - <strong>et</strong> passent souvent dans des lois. Nul doute que si l’Europe passe <strong>au</strong><br />

domaine du conseil <strong>au</strong>x industries, cela finira par porter ses fruits, s’il y a<br />

des politiques pour le porter. L’alliance des Groupes Financiers entre pays<br />

Européens, que ce soient la France, l’Allemagne, le Benelux, l’Italie,<br />

l’Angl<strong>et</strong>erre <strong>et</strong> même l’Espagne, a commencé dès les années quatre-vingt<br />

comme le montre le professeur François MORIN 1779 . Il est probable que<br />

l’Europe de l’industrie se fera elle <strong>au</strong>ssi. Toutefois, notre intuition nous<br />

dirait que l’on passerait d’abord plutôt par une phase d’informations <strong>et</strong> de<br />

coordinations, avant de construire de plein pied des « géants industriels<br />

Européens ». En eff<strong>et</strong>, il f<strong>au</strong>drait dans le même temps, pour donner à cela<br />

<strong>sa</strong> légitimité sociale, œuvrer pour une fertili<strong>sa</strong>tion réciproque entre<br />

recherche publique <strong>et</strong> recherche privée en Europe, définir des chantiers<br />

prioritaires pour une Europe industrielle digne de ce nom : or, il ne nous<br />

semblerait pas que cela ait encore été fait. Même si le budg<strong>et</strong> de l’Europe<br />

doublait, <strong>et</strong> pas<strong>sa</strong>it de 1% à 2% du PIB des Etats, il y <strong>au</strong>rait peut-être<br />

d’<strong>au</strong>tres priorités – si on veut toujours privilégier la cohésion sociale,<br />

comme semblerait l’indiquer toute orientation pour « construire<br />

l’Europe », l’un ne pouvant logiquement longtemps allant <strong>sa</strong>ns l’<strong>au</strong>tre<br />

- telles que la solidarité envers les villes, la défense… <strong>et</strong> l’aide <strong>au</strong>x<br />

1778 Pendant la période de crois<strong>sa</strong>nce qui a marqué l’Europe de 1997 à 2001, on peut<br />

regr<strong>et</strong>ter qu’il n’y ait pas eu plus de coordination des politiques économiques en Europe,<br />

hormis le cas de l’euro qui a constitué heureusement un point de convergence fai<strong>sa</strong>nt un<br />

peu oublier le reste, <strong>au</strong> fur <strong>et</strong> à mesure que s’accroît <strong>au</strong>ssi la complexité due à<br />

l’interaction des politiques. D’où, à c<strong>au</strong>se de c<strong>et</strong>te complexité, l’idée fort exprimée<br />

récemment, de développer des grands proj<strong>et</strong>s communs, distincte de la résolution du<br />

problème institutionnel, pour une Europe élargie à vingt-cinq.<br />

1779 F. MORIN, C. DUPUY, « Le cœur financier Européen », EUROPE MEDIA PUBLICATION,<br />

1993.<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1980


pays candidats à l’adhésion, car ils sont déjà inclus dans la politique de<br />

voisinage <strong>et</strong> dès lors, on ne pourrait que les aider si on voulait faire contre<br />

poids <strong>au</strong>x délocali<strong>sa</strong>tions. En fait, la priorité <strong>et</strong> l’urgence seraient plutôt<br />

d’améliorer l’enveloppe sociale de telles politiques d’investissements<br />

économiques. Il f<strong>au</strong>drait ainsi, garantir les droits à la r<strong>et</strong>raite acquis, pour<br />

les chercheurs qui se rendraient plus mobiles en Europe, comme il f<strong>au</strong>drait<br />

harmoniser la fiscalité de l’épargne, <strong>et</strong> <strong>au</strong>ssi lutter évidemment contre le<br />

dumping fiscal <strong>et</strong> social. Mais la question politique ici posée est : le cadre<br />

Européen des évolutions prévisibles à dix ou quinze ans serait-il assez<br />

solide avec le Traité Constitutionnel Européen ? Serait-il acceptable?<br />

Probablement oui même si le refus du Traité par les Français <strong>et</strong> les<br />

Hollandais oblige ceux-ci à penser à un plan encore plus ambitieux…<br />

On passerait des « p<strong>et</strong>its pas » à des « pas moyens », puisque l’on<br />

commencerait à intégrer le social, plus essentiellement dans le secteur de<br />

l’agriculture, mais <strong>au</strong>ssi dans l’éducation, le sport, ou la protection civile,<br />

d’abord, <strong>et</strong> vraisemblablement demain dans l’industrie quand des valeurs<br />

d’intérêt commun de gestion du social dans l’industriel, seraient<br />

davantage reconnues 1780 . Dans l’édification d’une citoyenn<strong>et</strong>é Européenne<br />

pleine <strong>et</strong> entière, sociale <strong>et</strong> politique, on pourrait examiner maintenant<br />

comment elle progresse en gérant le culturel, le social, le domaine de la<br />

défense à la fois. Les pays Européens, d’après le Traité, <strong>au</strong>raient accéléré<br />

l’Europe de la défense, mais l’essentiel des dépenses militaires afférentes<br />

à ce proj<strong>et</strong> serait pourtant demeurées à la charge des Etats (article 313).<br />

C’était peut-être un des points faibles du Traité ? Ce serait en eff<strong>et</strong> une des raisons pour<br />

refuser l’<strong>au</strong>gmentation du budg<strong>et</strong> Européen, <strong>au</strong> prétexte que celui-ci leur impose d’<strong>au</strong>tres<br />

dépenses non mutualisées ? Mais néanmoins, une Agence Européenne de<br />

l’Armement <strong>au</strong>rait été réalisée avec le Traité, <strong>au</strong>x frais celle-là de l’Europe<br />

elle-même (article 313 : les dépenses administratives sont à la charge du<br />

budg<strong>et</strong> de l’Union).<br />

Ainsi, en résumé de ce 8), l’Europe garderait la gestion de l’euro –<br />

tant que celui-ci n’est pas étendue à l’Europe entière, <strong>et</strong> même après il en<br />

restera ainsi, mais on peut espérer pour des raisons d’efficacité, que c<strong>et</strong>te<br />

gestion sera alors plus démocratique – ainsi que l’économique. Elle<br />

interviendrait sur le développement durable quand celui-ci voit <strong>sa</strong> sécurité<br />

immédiatement menacée – en gérant la pêche, avec les réserves en<br />

poisson menacées comme on <strong>sa</strong>it -. Elle prendrait des résolutions pour la<br />

politique de défense <strong>et</strong> la politique étrangère commune, qui se verront<br />

certainement fermement définies d’ici cinq ou dix ans, mais qui pour le<br />

moment sont un peu en gestation – de ce point de vue, de même que<br />

pour la <strong>monnaie</strong>, l’Europe est adolescente, elle n’est pas encore adulte -…<br />

de même que ce Traité Constitutionnel pourrait n’être considéré que<br />

comme une étape vers une Constitution définitive, lorsque l’Europe <strong>au</strong>ra<br />

1780 Elles le sont déjà en grande partie, comme en témoigne la belle union des syndicats<br />

Européens de travailleurs à ce suj<strong>et</strong>. Mais le dumping social <strong>et</strong> fiscal pratiqué par certains<br />

pays qui privilégient pour l’instant leur propre rattrapage, sur une unité commune de<br />

toute façon incomplète, rend l’application de ces principes difficile.<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1981


ses frontières finales, une politique industrielle commune, une<br />

harmoni<strong>sa</strong>tion fiscale <strong>et</strong> sociale achevée, un budg<strong>et</strong> à la h<strong>au</strong>teur de ses<br />

politiques correspondant à la totalité des eff<strong>et</strong>s d’échelle, d’information <strong>et</strong><br />

de coordination que l’on peut espérer de l’Europe, des <strong>relation</strong>s<br />

structurelles <strong>et</strong> fonctionnelles entre Europe, Etats nations <strong>et</strong> régions<br />

durablement stabilisées. L’Europe politique pourrait prendre ainsi trente<br />

ou cinquante ans <strong>au</strong> moins... Mais un Traité Constitutionnel pourrait être<br />

dès <strong>au</strong>jourd’hui opératoire <strong>et</strong> avoir pratiquement l’utilité pratique d’une<br />

Constitution, dès lors qu’il préciserait les paramètres essentiels définis<strong>sa</strong>nt<br />

les valeurs, les intérêts, la sécurité de l’Europe <strong>et</strong> des Européens, qu’il<br />

prévoirait l’Europe sociale, qu’il prévoirait toutes sortes de quasi « lois<br />

organiques » perm<strong>et</strong>tant d’agir <strong>au</strong>tant offensivement – pour que chacun,<br />

citoyen, consommateur, entrepreneur, syndicaliste ou intellectuel, élu,<br />

puisse concevoir de s’approprier <strong>sa</strong> part d’Europe, ainsi que de contribuer<br />

à la construire – que défensivement – en luttant contre nos vieux démons<br />

en construi<strong>sa</strong>nt une entité juridique originale, en remplaçant la<br />

concurrence guerrière en concurrence économique -... <strong>et</strong> plus si affinités,<br />

demain ! Apparemment cependant, be<strong>au</strong>coup de Français, notamment à<br />

g<strong>au</strong>che, ne souhaitaient pas plai<strong>sa</strong>nter quand on se demandait si un texte<br />

proposé était un « Traité Constitutionnel » ou une « Constitution ». Dès<br />

lors, ne doutons pas que d’<strong>au</strong>tres propositions viendront.<br />

B. Les chantiers d’urgence de l’Europe, accélérés par l’adoption<br />

d’une Constitution :<br />

1) Le r<strong>et</strong>ard pris par la politique issue des « objectifs de<br />

Lisbonne » :<br />

Décidée en 2000 <strong>au</strong> Somm<strong>et</strong> de Lisbonne, la « stratégie de<br />

Lisbonne » donnait dix ans à l’Europe pour « devenir l’économie de la<br />

connais<strong>sa</strong>nce la plus compétitive du monde » 1781 . Surtout, elle livrait<br />

l’architecture du « logiciel » Européen par rapport à la continuation de la<br />

construction de l’Europe économique : il s’agis<strong>sa</strong>it d’équilibrer<br />

l’économique, le social <strong>et</strong> l’environnemental.<br />

En eff<strong>et</strong>, en vi<strong>sa</strong>nt spécifiquement « la connais<strong>sa</strong>nce » c’est-à-dire<br />

« le capital humain », c<strong>et</strong>te Europe là se serait fixé des objectifs soci<strong>au</strong>x<br />

importants, liés manifestement à « la formation tout <strong>au</strong> long de la vie ».<br />

Par ailleurs l’environnemental, lié d’ailleurs lui <strong>au</strong>ssi <strong>au</strong> social par le biais<br />

de la protection du consommateur, rentre dans le cadre du<br />

« développement durable ». Ainsi, ce nouve<strong>au</strong> « logiciel » de l’Europe<br />

constitue clairement un « second souffle » pour l’Europe économique.<br />

1781 En contradiction flagrante avec le fait que, d’après de nombreuses études, la<br />

productivité Européenne stagne depuis 1995, face à celle des Etats-Unis notamment.<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1982


Le problème est que les dimensions de la compétitivité ou de la<br />

flexibilité 1782 ont été indéniablement plus poursuivies que les deux <strong>au</strong>tres<br />

dimensions… ce qui laisse mal pré<strong>sa</strong>ger de l’atteinte de ses objectifs par la<br />

« stratégie de Lisbonne » en 2010 1783 .<br />

Le Traité Constitutionnel, par les garanties qu’il donnait dans les<br />

domaines social <strong>et</strong> environnemental, <strong>au</strong>rait permis de relancer le<br />

processus de Lisbonne. Il y a une orientation générale qui transparaît dans<br />

ce Traité, généralement en faveur de « la formation tout <strong>au</strong> long de la<br />

vie ». En eff<strong>et</strong>, le Traité prévoyait de favoriser la formation continue,<br />

« l’adaptation, la reconversion, la mobilité » des travailleurs.<br />

L’harmoni<strong>sa</strong>tion de l’enseignement supérieur en Europe – avec le<br />

programme LMD -, la valori<strong>sa</strong>tion de la recherche – grâce <strong>au</strong> programme<br />

LMD, le nive<strong>au</strong> « doctorat », préparatoire à la recherche, se voit reconnu<br />

un statut de premier plan en termes de qualification, comme <strong>au</strong>x Etats-<br />

Unis, ce qui est de bon <strong>au</strong>gure pour la reconnais<strong>sa</strong>nce professionnelle<br />

pratique des futurs chercheurs -, sont la racine de futurs programmes<br />

d’aide <strong>au</strong>x chercheurs, <strong>et</strong> la base d’une meilleure employabilité pour les<br />

futurs travailleurs. En eff<strong>et</strong>, la spécificité de la recherche était très<br />

protégée par le Traité Constitutionnel (articles 248 à 253, article 254 pour<br />

le spatial), <strong>au</strong> même titre que « l’exception culturelle » (combat arraché<br />

par l’Espagne, puis repris par la France), devenue « diversité culturelle »<br />

dans le Traité.<br />

L’orientation en faveur de l’adaptation rentrerait certes dans un<br />

cadre où toute évaluation ne serait pas exclue. Mais comment pourrait-il<br />

en être <strong>au</strong>trement ? Pour celles <strong>et</strong> ceux qui veulent vraiment jouer la<br />

carte de « la formation tout <strong>au</strong> long de la vie », cela ne pourrait pas être<br />

rebutant.<br />

2) L’Europe sociale :<br />

En eff<strong>et</strong>, le Somm<strong>et</strong> Annuel sur l’Emploi prévu par le Traité, <strong>et</strong> le<br />

rôle des partenaires soci<strong>au</strong>x reconnu par l’Europe, perm<strong>et</strong>traient de gérer<br />

tout cela, y compris par exemple la possibilité de négocier des principes d’<br />

« <strong>au</strong>to évaluation » dans certains domaines <strong>et</strong> à un certain nive<strong>au</strong> de<br />

qualification – par exemple pour les chercheurs, comme c’est largement le<br />

cas <strong>au</strong> CNRS en France -. D’un côté on a bien de fait des avantages acquis<br />

– mais pas pour les jeunes générations, ce que nul ne peut contester -, de<br />

l’<strong>au</strong>tre côté, on <strong>au</strong>rait des incitations accrues à la mobilité <strong>et</strong> à l’évolution,<br />

avec les perspectives d’enrichissement personnel que cela comporterait :<br />

1782 C’est le fameux « modèle de régulation flexible », pratiqué dans les pays de l’OCDE<br />

depuis les années quatre-vingt, énoncé par R. BOYER, <strong>et</strong> qui selon lui <strong>au</strong>rait alors<br />

succédé <strong>au</strong> mode de « régulation fordiste ».<br />

1783 Certains en accusent les politiques monétaristes libérales qui <strong>au</strong>raient été menées<br />

depuis les années quatre-vingt. Ou encore « la pensée <strong>unique</strong> », selon laquelle c’étaient<br />

les seules politiques possibles, <strong>au</strong>ssi depuis c<strong>et</strong>te même époque.<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1983


à préférer l’opportunité du risque plutôt que le risque de ne pas en<br />

prendre !..<br />

Sur certains points soci<strong>au</strong>x pourtant brûlants, le Traité<br />

Constitutionnel ne di<strong>sa</strong>it rien. Il n’y était pas prévu, par exemple,<br />

d’harmoniser les régimes de r<strong>et</strong>raites. En France, la réforme sur les<br />

r<strong>et</strong>raites ne finançant qu’une partie du problème 1784 , la résolution du<br />

problème ne pourrait que prendre du temps. Il semble donc certain que le<br />

mieux que l’on puisse faire dans l’immédiat est de relancer l’emploi. Or, le<br />

Traité Constitutionnel prévoyait un objectif de « plein emploi » (article 3 :<br />

« une économie sociale de marché… qui tend <strong>au</strong> plein-emploi » ; article<br />

205 : un nive<strong>au</strong> d’emploi élevé… tout en étant plus réactif <strong>au</strong>x reprises –<br />

ce dont nous avons bien besoin – d’après l’article 203), en se donnant les<br />

moyens d’y parvenir – le rôle de l’Eurogroupe constitutionnalisé avec pour<br />

rôle la relance de la coordination entre les politiques <strong>et</strong> une politique pour<br />

la crois<strong>sa</strong>nce <strong>et</strong> l’emploi, qui serait complémentaire de la politique<br />

monétariste menée par la Banque Centrale Européenne ; la<br />

reconnais<strong>sa</strong>nce du rôle <strong>et</strong> de l’importance des partenaires soci<strong>au</strong>x -.<br />

Quand les jeunes <strong>au</strong>ront tous un emploi, il sera plus facile de leur prévoir<br />

une r<strong>et</strong>raite un jour, en prenant en compte tous les paramètres<br />

d’évolution – réduction tendancielle du temps de travail, avec une<br />

distinction qui devrait être un peu mieux faite entre durée légale <strong>et</strong> durée<br />

réelle, de façon à pouvoir protéger efficacement les personnes<br />

individuellement, bonification du temps passé pour c<strong>au</strong>se de formation<br />

acceptée, possibilité de rach<strong>et</strong>er les années d’études dans des conditions<br />

« réali<strong>sa</strong>bles »… tout cela de façon à ce que tout travailleur, arrivé à la<br />

cinquantaine, puisse se faire une première idée de ce qui l’attend -… Une<br />

personne devrait pouvoir se former jusqu’à soixante ans, même si en<br />

attendant que cela soit le cas – f<strong>au</strong>te d’une adaptabilité suffi<strong>sa</strong>nte des<br />

employés par déf<strong>au</strong>t d’une formation initiale suffi<strong>sa</strong>nte le plus souvent -,<br />

on ne pourrait pas exiger de « formation » <strong>au</strong>jourd’hui, pour be<strong>au</strong>coup de<br />

travailleurs, à partir de quarante cinq ans. Selon nous, dès que l’emploi<br />

repartirait, il serait plus facile de négocier les néces<strong>sa</strong>ires évolutions, avec<br />

les personnes <strong>et</strong> en particulier les nouvelles personnes du monde du<br />

travail, appelées néces<strong>sa</strong>irement à évoluer. Notre intuition reste qu’il<br />

serait probablement néces<strong>sa</strong>ire de laisser planer « une part de menace »<br />

1785 sur le sort des futures r<strong>et</strong>raites, tant que précisément le chemin d’un<br />

aplanissement des difficultés ne serait r<strong>et</strong>rouvé – des prér<strong>et</strong>raites<br />

systématiques à des cinquantenaires ne sont pas des mesures réalistes, ce n’est pas cela<br />

qui nous perm<strong>et</strong>tra de r<strong>et</strong>rouver le chemin de la crois<strong>sa</strong>nce -. Nous exposons nos idées<br />

dans ce domaine bien particulier <strong>et</strong> sensible, car c’est le sens de ce qui serait rendu<br />

possible par le Traité Constitutionnel qu’il nous est cher d’exprimer… Ce qui est clair,<br />

c’est l’espoir social qui serait apporté à travers les possibilités de négocier le social. Et<br />

cela, une telle négociation, c’est <strong>sa</strong>ns doute la vérité du social, qui s’est toujours<br />

accompagné de luttes. Ce qui serait plus nouve<strong>au</strong>, c’est que ces luttes <strong>au</strong>raient<br />

1784 Peut-être un quart du problème ?.. En tous les cas pas tout .. !<br />

1785 Il s’agit de « menaces non menaçantes », c-a-d des menaces qui existaient déjà, de<br />

par la situation telle qu’elle est, <strong>et</strong> qu’il ne nous appartient pas de changer. Par quel<br />

« terme » pourrions-nous caractériser ce type de menace(s) ?<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1984


désormais pour territoire l’Union. Et ce qui est vrai, c’est que l’on se donnait de<br />

nouve<strong>au</strong>x moyens de relancer la crois<strong>sa</strong>nce <strong>et</strong> l’emploi à travers le Traité,<br />

doublant ainsi l’espoir que l’on peut avoir dans le social, car pour<br />

distribuer de l’argent encore f<strong>au</strong>t-il en avoir. Il est juste de dire qu’il<br />

n’y a plus be<strong>au</strong>coup d’argent <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> national <strong>et</strong> que c<strong>et</strong>te<br />

réalité est susceptible d’accroître les risques d’inégalités déjà<br />

constatées, ceux qui recevront une aide étant souvent ceux qui en<br />

ont déjà reçu une.<br />

Mais par ailleurs, d’après les économistes CREEL <strong>et</strong> STERDYNIAK 1786 ,<br />

des politiques économiques – <strong>et</strong> donc <strong>au</strong>ssi sociales avec les garanties<br />

qu’<strong>au</strong>rait offert le Traité ou que pourrait offrir une Constitution –<br />

Européennes très coordonnées pourraient être <strong>au</strong>ssi efficaces pour la<br />

crois<strong>sa</strong>nce <strong>et</strong> l’emploi, <strong>et</strong> même pour la stabilité des prix, que la simple<br />

politique monétaire de la Banque Centrale Européenne.<br />

Ce processus était « fai<strong>sa</strong>ble » parce que rien ne s’opposerait à ce<br />

que des décisions tout à fait raisonnables <strong>et</strong> progressistes soient prises<br />

dans le domaine du social dans le cadre Européen. Reprenons à ce propos<br />

l’article 212, qui indique, dans le domaine social, quelles seraient les<br />

décisions susceptibles d’être prises à la majorité qualifiée <strong>et</strong> celles<br />

susceptibles d’être prises à l’unanimité. A l’unanimité : protection des<br />

travailleurs en cas de résiliation du contrat de travail, représentation <strong>et</strong><br />

défense collective des travailleurs <strong>et</strong> des employeurs, conditions d’emploi<br />

des travailleurs des pays tiers en séjour régulier dans l’Union,<br />

conservation du système de protection <strong>et</strong> de sécurité sociale. A la majorité<br />

qualifiée : amélioration du milieu de travail pour protéger la <strong>sa</strong>nté <strong>et</strong> la<br />

sécurité, conditions de travail, information <strong>et</strong> consultation des travailleurs,<br />

intégration des personnes exclues du marché du travail, égalité entre<br />

hommes <strong>et</strong> femmes pour l’accès à l’emploi <strong>et</strong> une fois l’emploi acquis,<br />

moderni<strong>sa</strong>tion des systèmes de protection sociale. Il apparaît que c<strong>et</strong>te<br />

nomenclature serait à la fois protectrice <strong>et</strong> perm<strong>et</strong>tant le progrès.<br />

Protectrice : en eff<strong>et</strong>, nulle possibilité ici de « démanteler la protection<br />

sociale française »… Il f<strong>au</strong>drait une décision à l’unanimité pour démanteler<br />

la protection sociale de notre pays. Inutile de dire que seul le<br />

gouvernement français pourrait prendre une telle décision de son côté <strong>et</strong><br />

non pas passer par le biais de l’Europe. Il la justifierait vraisemblablement<br />

par des mesures d’économie, qui en l’occurrence ne serait qu’un piètre<br />

remède pour réparer les conséquences d’une m<strong>au</strong>vaise gestion par<br />

ailleurs. Mais, comme le montre la lecture de c<strong>et</strong> article, une telle décision<br />

ne pourrait prendre appui sur le Traité, en tout point protecteur. Un <strong>au</strong>tre<br />

article (210) prévoyait que tout Etat serait fondé à conserver son système<br />

de protection sociale face à un acte juridique de l’Union, si ce système est<br />

considéré par le pays comme meilleur socialement que ce que proposerait<br />

l’Union. Cela ne souffre <strong>au</strong>cune ambiguïté. <strong>La</strong> protection des travailleurs<br />

1786 Cités par A. BENASSY-QUERE, B. COEURE, « Economie de l’euro », Collection<br />

Repères, Editions <strong>La</strong> Découverte & Syros, Chapitre 4, 2002.<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1985


en cas de résiliation du contrat de travail rentrerait <strong>au</strong>ssi dans le cadre, en<br />

France <strong>sa</strong>ns doute assez protecteur, du contexte national, à opposer<br />

logiquement <strong>au</strong> contexte Européen en vertu du principe de subsidiarité,<br />

contexte Européen qui lui s’appliquerait plus directement dans les pays<br />

partant socialement de plus bas. <strong>La</strong> défense <strong>et</strong> la représentation<br />

collectives des travailleurs <strong>et</strong> des employeurs v<strong>au</strong>drait <strong>au</strong>ssi défense des<br />

systèmes syndic<strong>au</strong>x déjà existant nationalement, là encore en vertu du<br />

principe de subsidiarité. Examinons alors le cas, <strong>et</strong> l’esprit, des points<br />

décidés « à la majorité qualifiée ». Il s’agirait le plus souvent, comme<br />

nous l’évoquions, de moyens de gérer « l’évolution », rien en soi de<br />

répréhensible. En eff<strong>et</strong>, la « moderni<strong>sa</strong>tion des systèmes de protection<br />

sociale » ne serait pas un point menaçant : des p<strong>et</strong>ites réformes<br />

pourraient modifier le régime <strong>sa</strong>ns en changer les acquis (consommer un<br />

peu moins certains médicaments). L’Europe n’<strong>au</strong>rait jusqu’ici jamais<br />

provoqué de régression, puisqu’elle prendrait, par principe, chez chacun<br />

ce qu’il y a de meilleur. Mais son intervention à la majorité qualifiée<br />

pourrait perm<strong>et</strong>tre parfois d’ « évoluer », <strong>et</strong> ce serait la grande chance<br />

que nous donneraient l’Europe, <strong>et</strong> son Traité Constitutionnel : la possibilité<br />

d’évoluer. Les <strong>au</strong>tres points visés par la majorité qualifiée concernent la<br />

négociation sociale : ces points seraient négociés par les syndicats, <strong>et</strong><br />

décidés ultérieurement à la majorité qualifiée : ne serait-ce pas plus<br />

démocratique ainsi ?<br />

1 787<br />

3) Le r<strong>et</strong>ard pris par la politique euro-méditerranéenne :<br />

Le Partenariat euro méditerranéen, lancé en 1995 à Barcelone, <strong>et</strong><br />

qui regroupe les vingt cinq Etats de l’Union, plus dix membres du Maghreb<br />

<strong>et</strong> du Proche Orient (Algérie, Autorité palestinienne, Egypte, Israël,<br />

Jordanie, Liban, Maroc, Syrie, Tunisie, Turquie), peine à atteindre ses<br />

objectifs.<br />

Le regard que l’Europe peut porter sur la rive Sud de la<br />

Méditerranée – motivé, comme l’avait été notre vision de la construction<br />

Européenne pendant cinquante ans, par des préoccupations économiques<br />

– vise la stabilité <strong>et</strong> la sécurité, par l’économie. Pour cela, il f<strong>au</strong>t que c<strong>et</strong><br />

espace puisse être conçu dans une certaine unité de vues. Or, une telle<br />

vision est difficilement celle des pays du Sud. <strong>La</strong> Méditerranée a toujours<br />

été un espace où les populations différentes se côtoient, avec une<br />

curiosité la plupart du temps dénuée de malveillance, mais <strong>sa</strong>ns sentiment<br />

d’unité profonde. En réalité, c<strong>et</strong> espace du Sud méditerranéen regroupe<br />

trois régions différentes : d’une part le Maghreb, d’<strong>au</strong>tre part la région<br />

allant du Liban à l’Egypte, en pas<strong>sa</strong>nt par Israël, la Palestine, la Jordanie,<br />

la Syrie, <strong>et</strong> enfin la Turquie. Le fait d’avoir écarté la Libye 1788 montre bien<br />

que toute vision <strong>au</strong>tre qu’Européenne de ces régions <strong>et</strong> de leurs liens n’est<br />

1787 Nous nous appuyons largement, pour en discuter, sur le dossier paru dans<br />

Alternatives Internationales en janvier 2005, « Méditerranée. Quand l’Europe oublie son<br />

Sud ». Nous nous risquons à une mise en perspective plus poussée <strong>et</strong> à une formulation<br />

d’avis, <strong>et</strong> développons <strong>au</strong>ssi d’<strong>au</strong>tres idées.<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1986


pas forcément bienvenue. En clair, il y a un rapport de force, <strong>et</strong> la vision<br />

de ce partenariat est dominée par l’Europe. Pourtant, l’intégration de ces<br />

sous-régions dans un véritable espace de stabilité <strong>et</strong> de prospérité ne<br />

pourra jamais se faire de la même façon que ce fut le cas pour les pays de<br />

l’Europe des vingt cinq.<br />

Pour le moment, une certaine ambiguïté sur le sort qui sera réservé<br />

à ces pays reste entière, parce qu’ils héritent d’une situation qu’ils n’ont<br />

pas voulu, dans le cadre d’attributions antérieures qu’ils n’ont pas<br />

néces<strong>sa</strong>irement ressenties comme favorables de la part de l’Europe, <strong>et</strong> <strong>au</strong><br />

nom d’une vision bien Européenne. En eff<strong>et</strong>, l’entrée dans l’Europe de<br />

l’Espagne, du Portugal <strong>et</strong> de la Grèce, dans les années quatre vingt, a<br />

rej<strong>et</strong>é les pays du Maghreb ainsi que la Turquie dans le Club des pays<br />

appelés à patienter pour profiter des eff<strong>et</strong>s du Grand Marché 1789 . De plus,<br />

les échanges entre ces pays restent limités : ceux-ci cherchent plutôt à se<br />

tourner vers l’Europe (<strong>et</strong> vers leurs anciennes colonies) « pays par pays ».<br />

<strong>La</strong> vision Européenne provient <strong>sa</strong>ns doute d’intentions généreuses, mais<br />

devrait plus, dans l’avenir, prendre en compte ces réalités. Telle qu’elle<br />

est exprimée notamment par la Commission de Bruxelles, elle peut ne pas<br />

paraître parfaitement claire, car on peut supposer <strong>au</strong>ssi qu’elle <strong>au</strong>rait été<br />

développée en réaction <strong>et</strong> par une forme de concurrence politique avec les<br />

Etats-Unis d’Amérique, qui ont quant à eux développé le proj<strong>et</strong> d’un<br />

« Grand Moyen-Orient », <strong>au</strong>x frontières plus vastes <strong>et</strong> plus complexes que<br />

les trois sous régions du Partenariat euro méditerranéen. Le proj<strong>et</strong><br />

Européen <strong>au</strong>rait t’il vocation à s’inscrire à l’intérieur du proj<strong>et</strong> Américain ?<br />

Une telle formulation serait maladroite ! Mais on peut comprendre le<br />

questionnement de pays du Sud se demandant sous quelle(s) forme(s)<br />

future(s) ils seront rattachés à l’Europe – ou si on les contient à la<br />

frontière, dans le contexte de concurrence sur des proj<strong>et</strong>s politiques que<br />

l’on vient d’évoquer -, <strong>et</strong> si ils peuvent, par exemple, espérer un jour y<br />

adhérer. Evidemment, c<strong>et</strong>te dernière question ne serait pas la priorité des<br />

quinze prochaines années 1790 . Mais il conviendrait de se renseigner. En<br />

fait, pour que le proj<strong>et</strong> Européen paraisse complètement « franc du<br />

collier » - paraisse respecter les « valeurs Européennes » proclamées<br />

désormais dans le domaine public, depuis le commencement de ce débat<br />

sur ce proj<strong>et</strong> de Constitution Européenne -, il conviendrait de recenser les<br />

facteurs de blocage perm<strong>et</strong>tant d’énoncer un verdict éventuel de<br />

« divergence » entre les valeurs, politiques, sociales <strong>et</strong> sociétales, de<br />

1788 Même si c’est la Libye qui a refusé. Mais la « structure » de ce refus pose questions<br />

en chaîne, qui seront à interroger dès lors que la volonté d’influence Européenne en<br />

Méditerranée ne serait pas marquée essentiellement par l’économie… du point de vue de<br />

la région Méditerranéenne <strong>et</strong> pourquoi pas du continent Africain, sur la stratégie duquel<br />

la Libye a longtemps affirmé vouloir peser… !<br />

1789 A tel point que certaines personnes dans ces pays ont cru découvrir, il y a quelques<br />

années, qu’ils étaient considérés comme des « voisins » de l’Europe, alors qu’ils avaient<br />

toujours cru en faire ou devoir en faire partie !<br />

1790 Dans le cadre du pha<strong>sa</strong>ge pour les cinquante prochaines années, périodes de dixdouze<br />

(cycle économique des affaires), ou quinze ans, que nous présentons dans ses<br />

grandes lignes à l’intérieur de notre Chapitre III-3).<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1987


l’Union Européenne <strong>et</strong> celles de ces pays – toutes questions religieuses<br />

étant exclues par méthodologies de ce questionnement, puisqu’il s’agit de<br />

questions par principe d’ordre politique, donc <strong>au</strong>ssi social, éventuellement<br />

<strong>au</strong>ssi culturel - ; ensuite, de continuer à voir <strong>au</strong>ssi, bien sûr, comment<br />

gérer les problèmes de sécurité dans le cadre de c<strong>et</strong>te <strong>relation</strong> euro<br />

méditerranéenne ; enfin, de se demander à partir de quel nive<strong>au</strong> de<br />

revenu moyen – les problèmes de sécurité <strong>et</strong> les problèmes de valeurs étant<br />

alors supposés correctement intégrés <strong>sa</strong>ns créer de frustrations durables ou de types<br />

de populations exclues -, pourrait logiquement se déclenchera un eff<strong>et</strong> de<br />

seuil, qui perm<strong>et</strong>trait d’envi<strong>sa</strong>ger sérieusement l’adhésion de ces pays à<br />

l’Union Européenne. En eff<strong>et</strong>, ces pays attendraient surtout de l’Europe un eff<strong>et</strong> sur<br />

leur développement économique, mais les Européens pourraient d’<strong>au</strong>tant plus<br />

difficilement intervenir sur leur identité politique – le mouvement désiré devrait<br />

logiquement plutôt venir d’eux -, que nous ne semblerions pas vouloir les intégrer<br />

pleinement, intégration qui effectivement poserait de nombreux problèmes<br />

<strong>au</strong>jourd’hui 1791 . Aujourd’hui 1792 , les pays du Maghreb ont un PIB moyen par<br />

habitant de 5000 $ PPA (Parité Pouvoir d’Achat), la Turquie de 6500, enfin<br />

le troisième groupe de 8000 $ PPA peut-être (les chiffres ne sont pas donnés<br />

par le Liban <strong>et</strong> la Palestine, <strong>et</strong> Israël, avec 19000, fait remonter be<strong>au</strong>coup la moyenne),<br />

contre 18000 $ PPA pour la moyenne de l’Europe des vingt cinq – tous les<br />

pays étant traités sur le même pied d’égalité dans le calcul - <strong>et</strong> 26500 $ PPA pour<br />

les six pays fondateurs de l’Europe – le p<strong>et</strong>it Luxembourg avec 41000 remontant<br />

quelque peu la moyenne - . Au chapitre des questions sociétales : que faire<br />

d’une jeunesse largement désoeuvrée ? Au chapitre des questions<br />

politiques : le terrorisme (contre lequel ces pays dans leur<br />

immense majorité luttent, en pleine solidarité avec une vision<br />

Européenne), certains de ces Etats ne sont pas des Etats de droit…<br />

Nous préconiserions donc d’attendre que ces pays aient atteint un seuil de<br />

développement économique plus important avant d’envi<strong>sa</strong>ger des<br />

processus d’adhésion – environ 20% du PIB moyen de l’Europe des<br />

quinze, ou 40% du pouvoir d’achat relatif (calcul PPA), comme pour les<br />

pays d’Europe de l’Est -, pour le Maghreb <strong>et</strong> pour la troisième sous région.<br />

Le cas de la Turquie est différent. Donc : atteindre un eff<strong>et</strong> de seuil<br />

économique <strong>et</strong> contenir le terrorisme <strong>et</strong> toutes les formes de trafic. Quand<br />

l’eff<strong>et</strong> de seuil serait atteint, que le développement des échanges entre<br />

ces pays se serait accru, <strong>et</strong> que les trafics <strong>au</strong>raient été contenus, un<br />

processus d’adhésion pourrait être envi<strong>sa</strong>gé, sous réserve d’un contenu<br />

d’accélération des réformes politiques. Cela veut donc dire qu’il ne f<strong>au</strong>drait<br />

pas s’y attendre avant quinze ou vingt ans <strong>au</strong> moins mais qu’il f<strong>au</strong>drait y<br />

penser dès 2005.<br />

1791 C’est pourquoi un certain nombre d’experts <strong>et</strong> de théoriciens développent <strong>au</strong>jourd’hui<br />

des modèles assez détaillés de ce que pourrait être une formule, pour des pays<br />

<strong>au</strong>jourd’hui voisins de l’Europe, de « partenariat privilégié », par opposition à la<br />

perspective d’une adhésion. Il est à noter que le « partenariat privilégié » comprendrait<br />

<strong>au</strong>ssi un élément du partenariat d’ordre politique. Mais les pays ne pourraient pas « avoir<br />

accès <strong>au</strong>x Institutions » de l’Union Européenne. Voir la note n°38 de la Fondation Robert<br />

Schuman, sur le partenariat privilégié.<br />

1792 Chiffres 2002, ATLASOBS du Monde.<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1988


Le Partenariat euro méditerranéen s’est fixé pour objectif une vaste<br />

zone de libre échange entre les deux rives à l’horizon 2010. C’est dire qu’il<br />

n’atteint pas ses objectifs – la date de 2010 avait été r<strong>et</strong>enue,<br />

curieusement comme pour le processus de Lisbonne -. Le programme<br />

d’aide Meda s’élève à 5 milliards d’euros pour la période 2000-2006 : un<br />

dixième de ce que reçoivent par habitant les pays d’Europe centrale : on<br />

voit donc qu’on est très en amont d’un quelconque processus d’adhésion,<br />

dont il f<strong>au</strong>drait bien pourtant parler si l’on voulait : rendre plus cohérente<br />

la politique de l’Europe vi<strong>sa</strong>nt à vivre <strong>au</strong> milieu d’un espace de stabilité, de<br />

sécurité <strong>et</strong> de prospérité ; tenir compte de la concurrence exercée par les<br />

proj<strong>et</strong>s Américains ; examiner comment les proj<strong>et</strong>s Européen <strong>et</strong> Américain<br />

pourraient être parfois complémentaires sur certains points – si les<br />

Européens demeuraient toujours en r<strong>et</strong>rait, les Américains n’hésiteraient<br />

pas à intervenir jusque sur les aspects soci<strong>au</strong>x <strong>et</strong> politiques ; par ailleurs<br />

ce sont les Européens <strong>et</strong> leurs voisins qui en seraient les premiers affectés<br />

-…<br />

Les eff<strong>et</strong>s du libéralisme, dénoncé par certains, de l’Europe, sont<br />

susceptibles d’être plus prononcés encore, dans certains de ces pays –<br />

notamment le Maghreb – qu’ils ne le seraient en Europe. En eff<strong>et</strong>, la<br />

libérali<strong>sa</strong>tion des échanges que l’Europe impose entraîne une chute des<br />

rec<strong>et</strong>tes fiscales de ces pays : par quoi les Etats pourraient-ils dans<br />

l’avenir, remplacer ces rec<strong>et</strong>tes anciennes pour obtenir des<br />

ressources nouvelles ? Les accords d’importations privilégiées concernent<br />

certains secteurs industriels – comme le textile, <strong>au</strong>jourd’hui concurrencé<br />

par la Chine -, mais pas les produits agricoles. Dans ces conditions, le<br />

décollage de ces pays peut ressembler par certains côtés à un marché de<br />

dupes. Les 6% de crois<strong>sa</strong>nce par an néces<strong>sa</strong>ires pour espérer intégrer<br />

pleinement sur le marché du travail les nouvelles générations – la Tunisie<br />

a certes un t<strong>au</strong>x de crois<strong>sa</strong>nce de 10% par an, ce qui montre que c’est<br />

possible – ne pourraient être atteints que si l’Europe se penchait à<br />

l’avenir, davantage sur le partenariat avec les pays Méditerranéens, en<br />

examinant toutes les questions : l’industrie <strong>et</strong> les services, avec les<br />

secteurs d’industrie <strong>et</strong> de services qui peuvent être délocalisés en<br />

examinant à quelles conditions – par exemple garder la conception ou le<br />

mark<strong>et</strong>ing en Europe - , mais <strong>au</strong>ssi l’agriculture. Il existe des oppositions<br />

à de tels proj<strong>et</strong>s, mais, si il est dans l’intérêt de l’Europe que ces pays<br />

aient une forte crois<strong>sa</strong>nce ; les Européens devraient tout faire pour ce<br />

grand marché nord- <strong>et</strong> sud- méditerranéen réuni. Celui-ci a pris du<br />

r<strong>et</strong>ard 1793 .<br />

D’un <strong>au</strong>tre côté, l’aide de l’Europe à la résolution des problèmes de<br />

sécurité de ces pays – conflits loc<strong>au</strong>x dus à l’islamisme radical,<br />

immigration clandestine, atteintes à l’environnement, trafic de drogue –<br />

paraît être une contribution déjà plutôt importante <strong>au</strong>x questions<br />

1793 Et c’était annoncé, d’<strong>au</strong>tant plus que l’Europe n’est pas <strong>au</strong>jourd’hui prête à offrir <strong>au</strong>x<br />

pays du Sud de la Méditerranée « les institutions » de l’Europe. Celles-ci sont exclues du<br />

Partenariat décidé en 1995.<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1989


politiques, dans le cadre du respect de l’<strong>au</strong>tonomie de ces régimes – <strong>et</strong><br />

avec quelques eff<strong>et</strong>s de « semonce » comme en Syrie -, pour que nous<br />

n’ayons pas à intervenir davantage – de quel droit ? -. Et des conseils plus fermes<br />

– sur le respect de l’état de droit, des oppo<strong>sa</strong>nts, la non torture –<br />

porteraient vraisemblablement plus encore, dès lors qu’un processus<br />

d’adhésion s’enclencherait, si cela venait à se réaliser.<br />

De toute façon, une telle clarification serait un jour néces<strong>sa</strong>ire,<br />

puisque f<strong>au</strong>te d’intégrer c<strong>et</strong>te dimension politique incontournable 1794<br />

<strong>au</strong>jourd’hui, l’Europe peut s’engager dans des processus où elle perdrait<br />

toute crédibilité quant à ses valeurs. En eff<strong>et</strong>, le vol<strong>et</strong> « justice <strong>et</strong> affaires<br />

intérieures » a pris quand même une place plus importante dans le<br />

« Partenariat » alors que celui-ci – même quand il ne portait pas ce nom –<br />

était à 100% économique depuis plus de trente ans. Mais, si l’Europe ne<br />

pratique pas d’interventions militaires dans ces pays, (pas plus que les<br />

Etats-Unis), elle collabore judiciairement ce qui serait source de<br />

complications – pouvant aller jusqu’à la perte de crédibilité sur les valeurs,<br />

si nous nous en tenions toujours là –. 1795<br />

Ces problèmes sont devant nous. <strong>La</strong> solution que nous voyons serait<br />

d’accélérer le partenariat économique, pas dans une logique ultra libérale,<br />

mais <strong>au</strong>ssi en examinant, par quelque moyen, les possibilités de les aider<br />

à améliorer leurs systèmes de <strong>sa</strong>nté <strong>et</strong> d’enseignement. C’est-à-dire que<br />

les difficultés actuelles devraient être une occasion d’accélérer le<br />

partenariat <strong>et</strong> non de le freiner. Bien sûr, outre les résistances politiques<br />

du côté Sud- méditerranéen, économiques du côté européen, le<br />

Partenariat a été freiné du fait des attentats du 11 septembre 2001. <strong>La</strong><br />

position de l’Europe resterait ambiguë vis-à-vis de la démocrati<strong>sa</strong>tion de<br />

ces pays, à c<strong>au</strong>se des raisons déjà citées – géant économique <strong>et</strong> nain<br />

politique, <strong>relation</strong>s avec d’anciennes colonies…- <strong>et</strong> <strong>au</strong>ssi parce qu’elle<br />

pourrait, logiquement, estimer que des changements politiques trop<br />

rapides devraient nuire à la stabilité. Mais il y a <strong>au</strong>ssi l’existence du<br />

Parlement Euro méditerranéen, développé parallèlement <strong>au</strong> Partenariat :<br />

garantie que ces questions seront longuement débattues…<br />

Enfin, <strong>au</strong>tre importante résistance face <strong>au</strong>x incertitudes, c<strong>et</strong>te<br />

résistance servant dès lors de gage pour l’Europe que les pays du Sud<br />

vont respecter les engagements qu’ils ont proclamé pour rentrer dans le<br />

Partenariat <strong>et</strong> dont ils sont comptables devant les <strong>au</strong>tres pays du<br />

Partenariat – c-a-d respecter les droits de l’homme, promouvoir la société<br />

civile <strong>et</strong> les droits des médias… - : l’ouverture du partenariat à une libre<br />

circulation des personnes ne serait pas pour demain ! C<strong>et</strong> argument<br />

1794 Dès lors que la question du « modèle social Européen », ou d’un « proj<strong>et</strong> social »<br />

Européen, est <strong>au</strong>jourd’hui posée sur la table du débat public, en Europe, il est néces<strong>sa</strong>ire<br />

que l’Europe réfléchisse <strong>au</strong>x <strong>relation</strong>s qu’elle souhaite avoir avec ses voisins, en premier<br />

lieu des Méditerranéens, même en s’efforçant de ne pas oublier le front Est.<br />

1795 Dans la mesure où une coopération serait néces<strong>sa</strong>ire avec des pays qui pourraient<br />

pratiquer la torture <strong>et</strong> violer les droits de l’homme.<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1990


garantit qu’en dernier ressort, l’Union garderait un pouvoir de contrôle sur<br />

l’évolution du partenariat, car des quotas de migration ne pourront être<br />

accordés qu’<strong>au</strong> cas par cas, pays par pays. En clair, l’Union garderait – ou<br />

se donnerait - les moyens de « diviser », pour ne pas être victime d’un<br />

processus qu’elle <strong>au</strong>rait toutefois souhaité 1796 . C’est la garantie d’une<br />

« politique des p<strong>et</strong>its pas », qui avait tellement bien réussi à l’Europe dans<br />

le domaine purement économique, mais qui là concernerait plutôt le<br />

domaine sociétal : c’est pourquoi nous pensons que ce phénomène devrait<br />

aller jusqu’<strong>au</strong> bout, à condition d’informer régulièrement à son suj<strong>et</strong>, de<br />

se fixer dès <strong>au</strong>jourd’hui des étapes n’excluant <strong>au</strong>cune forme d’intégration,<br />

de rechercher à chaque étape à m<strong>et</strong>tre en avant les facteurs<br />

améliorateurs de cohérence. Même si la démarche est néces<strong>sa</strong>irement<br />

laborieuse ! .. Du fait de <strong>sa</strong> dimension sociale <strong>et</strong> culturelle, un tel proj<strong>et</strong><br />

<strong>au</strong>rait vocation selon nous à être encouragé dans le cadre de la défense<br />

des valeurs <strong>et</strong> <strong>au</strong>ssi de la sécurité de l’Europe. Ces deux trépieds<br />

primeraient ici plutôt la dimension économique. C’est une dimension<br />

politique, car cela entre dans le cadre de vouloir faire « plus de politique<br />

Européenne », <strong>et</strong> cela nous semble, nous avons expliqué pourquoi, entrer<br />

néces<strong>sa</strong>irement « dans le sens de l’histoire ». Mais pour qu’une telle vision<br />

se réalise, il y f<strong>au</strong>drait néces<strong>sa</strong>irement <strong>au</strong>ssi des moyens ! L’Europe peut<br />

donc se prévaloir d’<strong>au</strong> moins une vision – même si les visions<br />

Européennes concurrentes ne sont <strong>sa</strong>ns doute pas très nombreuses -. Elle<br />

disposerait <strong>au</strong>ssi de « ruses », que nous avons évoquées. Elle <strong>au</strong>rait donc<br />

des garanties, <strong>et</strong> le proj<strong>et</strong> ne pourrait guère se développer <strong>sa</strong>ns elle, nous<br />

en voulons pour preuve le réel besoin qu’en <strong>au</strong>raient d’après nous les pays<br />

du Sud pour leur développement – avec une orientation parfois moins<br />

libérale que le paradigme mondial actuel, pour ne pas attiser encore plus<br />

des problèmes d’insécurité -. Elle en maîtriserait donc en grande partie le<br />

timing, que les Européens pourraient selon nous relativement accélérer.<br />

Moralement, elle ne devrait pas non plus oublier <strong>sa</strong> respon<strong>sa</strong>bilité dans<br />

l’affaire : le proj<strong>et</strong> tournerait mal, <strong>et</strong> il f<strong>au</strong>drait pouvoir y apporter des<br />

amendements – nouve<strong>au</strong>x accords intra région<strong>au</strong>x notamment – s’il<br />

s’avérait que son développement devait apporter davantage de divisions<br />

parmi ces pays.<br />

C<strong>et</strong>te question du Partenariat Euro méditerranéen déborde la seule<br />

question du Traité Constitutionnel, mais elle entre dans le cadre de la<br />

politique Européenne, <strong>et</strong> de la priorité accordée à la dimension du proj<strong>et</strong><br />

social, sur lequel la Commission souhaite se pencher dans les dix<br />

prochaines années.<br />

1796 <strong>La</strong> construction Européenne a toujours néanmoins été, depuis son commencement,<br />

un processus d’ouverture. Rien ne dit qu’elle ne le resterait pas dans l’avenir… <strong>La</strong><br />

question des frontières ultime apparaît <strong>au</strong>jourd’hui cependant nouvellement posée !<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1991


4) <strong>La</strong> politique industrielle <strong>et</strong> de recherche :<br />

Si nous souhaitions passer d’une approche purement défensive de<br />

l’Europe, à une approche offensive, il nous f<strong>au</strong>drait cependant <strong>au</strong>ssi<br />

développer une politique industrielle, fut-ce par le truchement d’une<br />

politique de recherche. C’est un des trois grands aspects des politiques<br />

concrètes sur lesquelles nous insistons ici : 1°) social dans le domaine des<br />

<strong>relation</strong>s de travail y compris dans le secteur privé, social <strong>au</strong>ssi en ce qui<br />

concerne les services publics <strong>et</strong> la cohésion territoriale : les valeurs ; 2°)<br />

la sécurité : que ce soit par une politique étrangère commune, ou par la<br />

politique de justice ; 3°) les intérêts enfin : il est temps de penser à<br />

l’intérêt que l’Europe a de préparer son avenir. Combien sont plus importants<br />

les eff<strong>et</strong>s d’échelle si on traite à l’échelle de l’Europe la question de la recherche,<br />

fondamentale ou spécialisée… mais <strong>au</strong>ssi des économies d’information, <strong>sa</strong>ns oublier que<br />

le processus de recherche est largement collectif (le privé <strong>et</strong> le public devant s’irriguer<br />

réciproquement), <strong>et</strong> en partie gratuit : il est important alors que l’Etat ou bien l’Europe<br />

montre l’exemple en investis<strong>sa</strong>nt, dans des proj<strong>et</strong>s phares – cf. Airbus -, dans des<br />

domaines chers à la culture Européenne – notamment la <strong>sa</strong>nté -, car la recherche c’est<br />

<strong>au</strong>ssi une partie de la culture <strong>et</strong> c’est bien là la préparation du futur.<br />

Dans son rapport 1797 remis <strong>au</strong> Président de la Commission,<br />

Dominique STRAUSS-KAHN fixe à 0,25% du PIB commun<strong>au</strong>taire la part<br />

des dépenses budgétaires de l’Union à con<strong>sa</strong>crer à la recherche publique,<br />

comme objectif initial, puis davantage pour que la recherche devienne la<br />

première politique de l’Union. De plus, l’objectif serait <strong>au</strong>ssi de 0,15% du<br />

PIB commun<strong>au</strong>taire à con<strong>sa</strong>crer à l’enseignement supérieur pour que 50%<br />

de la population européenne soit bientôt diplômée du supérieur en Europe.<br />

0,25 + 0,15 = 0,40%. Une telle politique <strong>au</strong>rait pu être accessible dans le<br />

cadre du Traité, car les articles 251 <strong>et</strong> 252 prévoyaient une loi-cadre<br />

Européenne pour préciser le programme-cadre Européen appliqué à la<br />

recherche <strong>et</strong> le nive<strong>au</strong> de participation financière de l’Europe, de même<br />

que l’article 253 prévoyait que le Conseil des ministres <strong>au</strong>rait pu tout à fait<br />

décider de créer des entreprises communes ou d’<strong>au</strong>tres structures pour<br />

aider la recherche. Ces politiques étaient possibles. De plus, le cadre était<br />

suffi<strong>sa</strong>mment souple, car il était prévu que des recherches dans un<br />

domaine particulier pouvaient n’impliquer que certains pays.<br />

Pour qu’il y ait une politique industrielle efficace, mieux v<strong>au</strong>drait<br />

bien sûr bannir le dumping fiscal <strong>et</strong> social, or il est vrai que certains Etats<br />

de l’Union s’y livrent <strong>au</strong>jourd’hui 1798 1799 . Néanmoins, un Traité Social<br />

pourrait s’attacher à davantage approfondir c<strong>et</strong> aspect. Comme nous<br />

l’avons dit, une Europe industrielle devrait, à un horizon anticipable,<br />

1797 D. STRAUSS-KAHN, « CONSTRUIRE L’EUROPE POLITIQUE – 50 propositions pour<br />

l’Europe de demain » - Rapport pour le Président de la Commission Européenne -<br />

Rapporteur Olivier FERRAND – Avril 2004 ; propositions 1 (recherche) <strong>et</strong> 4 (éducation<br />

initiale supérieure).<br />

1798 Pour preuve les pays dont les t<strong>au</strong>x d’impôt sur les sociétés s’approchent de 0%, ce<br />

afin d’attirer les investisseurs internation<strong>au</strong>x.<br />

1799 Et compte tenu de la courte période depuis laquelle ils sont dans l’Union, il<br />

serait peut-être trop <strong>au</strong>toritaire de les en empêcher à échéance immédiate ?<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1992


suivre l’Europe des groupes financiers qui existe <strong>au</strong>jourd’hui mais<br />

n’existait pas il y a vingt cinq ans, du fait que le problème des<br />

délocali<strong>sa</strong>tions place de telles solutions sous les feux de la rampe. Comme<br />

les Traités Européens ne traitent pas qu’un seul suj<strong>et</strong> – le Traité de<br />

Maastricht parlait de l’euro, mais <strong>au</strong>ssi de justice, pour ne citer qu’un<br />

exemple -, ne pourrait-on pas attendre d’un prochain Traité qu’il aborde :<br />

1°) Europe sociale, lutte contre le dumping fiscal <strong>et</strong> social ; 2°) Europe<br />

industrielle qui est un puis<strong>sa</strong>nt relais en termes de maillage économique<br />

de l’Europe sociale! Une possible loi ou loi-cadre était déjà prévue, dans le<br />

Traité, par l’article 279, pour préciser les actions afin d’atteindre les<br />

objectifs en termes de : recherche <strong>et</strong> développement, coordination entre<br />

les Etats membres dans le domaine industriel, « environnement favorable<br />

à la coopération entre entreprises <strong>et</strong> à l’initiative des PME ». Aussi, même<br />

si l’Europe industrielle <strong>au</strong>rait été moins mise en avant par le Traité que<br />

l’Europe sociale proprement dite, elle n’était pas oubliée, <strong>et</strong> serait donc<br />

prête, <strong>sa</strong>ns doute, à resurgir dès que « les politiques » en <strong>au</strong>ront la<br />

volonté dans l’avenir.<br />

5) <strong>La</strong> politique de défense <strong>et</strong> de sécurité externe :<br />

<strong>La</strong> ratification du Traité Constitutionnel <strong>au</strong>rait apporté plus de force concrète à<br />

l’Europe dans ce domaine.<br />

Que se passerait-il, par exemple, si une crise comme la crise Irakienne venait à se<br />

dérouler à nouve<strong>au</strong> ? <strong>La</strong> Politique Etrangère, de Sécurité <strong>et</strong> de Défense stipulait dans le<br />

Traité que les décisions dans ce domaine seraient prises à l’unanimité. Aurait-il fallu,<br />

dans ces conditions, intervenir, ou ne pas intervenir dans une guerre ? Si on reprend<br />

l’exemple de l’Irak, on <strong>au</strong>rait des pays qui seront contre l’intervention – en particulier la<br />

France <strong>et</strong> l’Allemagne -, <strong>et</strong> des pays qui voudraient suivre les Etats-Unis <strong>et</strong> seraient<br />

favorables pour intervenir. Or, la Politique Etrangère <strong>et</strong> de Défense Commune, ou de<br />

Sécurité Commune, devrait d’après le Traité être décidée à l’unanimité. Si le cas s’était<br />

présenté de nouve<strong>au</strong> : comme les Etats, divisés sur le suj<strong>et</strong>, ne pourraient pas<br />

s’entendre pour prendre une décision à l’unanimité, qu’<strong>au</strong>rait fait le Ministre des Affaires<br />

Etrangères ? En tout état de c<strong>au</strong>se, son rôle étant d’aider à la définition d’une politique<br />

commune en interprétant de façon <strong>au</strong>torisée les éléments dont il dispose, il <strong>au</strong>rait dû<br />

faire l’effort de faire prendre en compte la position de l’opinion publique, qui devrait être<br />

interprétée pour dégager une représentation commune de la politique par déf<strong>au</strong>t de<br />

l’Union. Dans ce cas, l’opinion des peuples étant à quatre vingt-dix pour cent opposée à<br />

la guerre, il semblait que ce soit un élément qui serait pris en compte <strong>et</strong> la position<br />

française, sur ce suj<strong>et</strong>, n’<strong>au</strong>rait probablement pas été contredite par l’Union.<br />

Le rôle du Ministre des Affaires Etrangères serait de dégager une<br />

politique qui pourrait servir <strong>au</strong> consensus, il <strong>au</strong>rait toute liberté de<br />

consulter pleinement les Etats <strong>et</strong> les peuples – le Parlement serait<br />

consulté en permanence, de plus l’article 304 du Traité stipulait que le<br />

Parlement organiserait deux fois par an en son sein, un débat sur les<br />

progrès réalisés dans le domaine de la Politique Etrangère <strong>et</strong> de Sécurité<br />

Commune. C<strong>et</strong>te question devenait donc l’obj<strong>et</strong> d’un des processus de<br />

démocrati<strong>sa</strong>tion des questions d’intérêt général du citoyen Européen,<br />

désormais en cours - L’innovation du Traité Constitutionnel, de nommer,<br />

pour deux ans <strong>et</strong> demi, un Ministre des Affaires Etrangères pourrait donc<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1993


perm<strong>et</strong>tre, toutes choses égales par ailleurs, de sortir des blocages que<br />

l’on pourrait craindre en terme de possibilité de l’expression d’une position<br />

commune, parce que les Européens les ont déjà connu par le passé.<br />

Exprimant en permanence la synthèse de c<strong>et</strong>te position sur tous les suj<strong>et</strong>s<br />

concernant la Politique Etrangère <strong>et</strong> de Sécurité Commune, il pourrait <strong>au</strong><br />

demeurant recouper ces analyses en fonction de la confrontation obligée à<br />

des situations toujours plus ou moins difficiles.<br />

Ce serait un exemple de blocage inédit, qu’il ne puisse pas y avoir alors de<br />

synthèse en vue, puisque d’une part « l’Europe c’est la paix » (dans bien des domaines,<br />

<strong>et</strong> on ne voit pas ce qui pourrait changer c<strong>et</strong>te donne), d’<strong>au</strong>tre part les Etats d’Europe<br />

expriment souvent une position somme toute commune (axe Paris / Berlin), ou bien<br />

peuvent exprimer une position pro Américaine, mais celle-ci vise souvent à défendre<br />

l’Europe <strong>et</strong> ses marges, quoiqu’en recourant à des moyens particuliers du point de vue<br />

Européen… si bien qu’une réflexion sur les fins <strong>et</strong> les moyens, <strong>et</strong> les modalités de notre<br />

coopération avec les Etats-Unis, serait un des dossiers de fond sur lequel <strong>au</strong>rait du<br />

plancher le Ministre des Affaires Etrangères de l’Union, ce grâce à quoi <strong>et</strong> à son exercice<br />

de pédagogie obligée, nous en apprendrions plus… 1800 Et la présence d’un Ministre des<br />

Affaires Etrangères de l’Union signerait un effort de pédagogie à l’intérieur de l’Europe,<br />

qui montrerait que les Européens seraient tous à peu près d’accord sur une chose :<br />

« l’Europe c’est la paix », <strong>et</strong> donc les moyens qui vont avec. Les Européens sont déjà en<br />

première ligne, pour gérer les conséquences sociales de la recomposition des pays<br />

soumis à la guerre dans leur voisinage. L’Europe <strong>au</strong>rait donc vocation à accoucher de la<br />

paix par le social, par le dialogue 1801 .<br />

Enfin, tout ce que l’Europe puis<strong>sa</strong>nce conquerrait du fait de ces débats, ce serait<br />

plutôt à l’Europe, davantage qu’à l’OTAN que cela pourrait aller logiquement. Les<br />

Européens seraient relativement libres de fixer à l’OTAN les limites qui conviendraient à<br />

l’Europe, une fois que l’Europe <strong>au</strong>rait défini ce qui conviendrait à l’Europe <strong>et</strong> <strong>au</strong>x<br />

Européens. Dans le cas contraire, nous garderions ce que nous avions déjà : la grande<br />

implication des Etats-Unis dans nos affaires. Grâce <strong>au</strong> débat permis par le rôle du<br />

Parlement <strong>et</strong> celui du Ministre des Affaires Etrangères, nous progresserions très<br />

rapidement, en quelques années, <strong>au</strong> fur <strong>et</strong> à mesure des débats qui jusqu’ici ne<br />

pouvaient pas vraiment avoir lieu, car il y avait à chaque fois des postures nationales.<br />

Celles ci ne disparaîtraient pas du jour <strong>au</strong> lendemain, mais elles devraient<br />

progressivement, davantage se discipliner ne serait-ce que par respect pour <strong>au</strong>trui. C’est<br />

à c<strong>et</strong>te obligation de discipline que nous pourrions plutôt faire confiance. <strong>La</strong> politique<br />

Africaine de la France, par exemple, pourrait tout à fait trouver à être améliorée, par des<br />

positions de principe Européennes, l’Europe étant moins prisonnière de certaines<br />

anciennes clientèles coloniales (pensons <strong>au</strong> Togo) que ne l’est un ancien pays colonial.<br />

6) <strong>La</strong> politique de justice <strong>et</strong> de sécurité interne :<br />

<strong>La</strong> coopération judiciaire serait facilitée, tout en maintenant le respect des<br />

politiques nationales en matière de droit pénal, avec droit d’initiative nationale des<br />

poursuites en matière pénale. <strong>La</strong> possibilité d’une coopération renforcée en matière<br />

judiciaire ou pénale, serait facilitée (article 270). L’article 274 prévoit la création d’un<br />

1800 Bien sûr, il y a le cas très particulier de la Grande-Br<strong>et</strong>agne, alignant ses positions sur<br />

celles de Washington avec plus que de l’application… cela pourrait fort être l’origine des<br />

crises que les Européens pourraient entre eux connaître, mais ils les <strong>au</strong>raient connues de<br />

toute façon.<br />

1801 Les Européens ne pourraient donc plus, « dans un avenir prévisible », se dérober à<br />

parler d’une seule voix, pour mesurer la portée de c<strong>et</strong>te formule : « la paix par le<br />

social », <strong>au</strong> Proche Orient par exemple…<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1994


parqu<strong>et</strong> Européen si le Conseil des ministres le votait à l’unanimité. Les politiques d’asile<br />

<strong>et</strong> d’immigration seraient gérées <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> Européen ! On irait donc plus loin que dans<br />

les Traités précédents.<br />

Les droits des personnes dans la procédure pénale, de même que<br />

les droits des victimes de la criminalité, seraient renforcés (art. 270).<br />

Une loi-cadre Européenne pourrait par la suite définir les infractions<br />

pénales, ainsi que les <strong>sa</strong>nctions dans des domaines de criminalité<br />

particulièrement graves : terrorisme, traite d’êtres humains y compris à<br />

caractère sexuel, trafic de drogue, blanchiment d’argent, contrefaçon de<br />

moyens de paiement, criminalité informatique (article 271).<br />

L’Europe de la justice continuerait donc d’avancer conformément <strong>au</strong>x problèmes<br />

posés notamment par l’extension des frontières de l’Union.<br />

7) <strong>La</strong> politique de cohésion sociale <strong>et</strong> territoriale, <strong>et</strong> les services<br />

publics :<br />

Dans ce domaine il y <strong>au</strong>rait eu <strong>au</strong>ssi des avancées, puisque on commençait<br />

seulement à prendre en compte la dimension <strong>et</strong> le rôle spécifiques des services publics.<br />

Les Etats se seraient vus reconnu le droit d’accorder des aides à<br />

caractère social par exemple des aides <strong>au</strong> logement (article 94 de la<br />

Charte des Droits Fondament<strong>au</strong>x), en cas de catastrophes naturelles, <strong>et</strong><br />

encore des aides pour défendre le patrimoine culturel (article 167). Des<br />

aides pourraient être encore attribuées pour répondre <strong>au</strong>x besoins de la<br />

coordination des transports (article 238), ou pour rembourser certaines<br />

servitudes de services publics (même article).<br />

Une loi-cadre Européenne <strong>au</strong>rait précisé les principes <strong>et</strong> les<br />

conditions de fonctionnement des services d'intérêt général (article 122).<br />

Serait ainsi confirmé, dans ce cas, le Traité d’Amsterdam, article 16, qui<br />

reconnais<strong>sa</strong>it l’importance des services publics dans la cohésion sociale <strong>et</strong><br />

territoriale de l’Union. Aurait donc été constitutionnalisée c<strong>et</strong>te réflexion<br />

datant de moins de dix ans. Le livre vert de la Commission de 2003, puis<br />

le livre blanc de 2004, ont été on le <strong>sa</strong>it les <strong>au</strong>tres points forts de ce<br />

processus, avec la jurisprudence constituée par les arrêts Corbe<strong>au</strong> (1993),<br />

Almelo (1994) <strong>et</strong> Altmark (2003).<br />

Bien sûr, les directives concernant la libérali<strong>sa</strong>tion du domaine des<br />

services devraient être, en toute logique, à peu près <strong>au</strong>ssi nombreuses<br />

que celles qui ont concerné les <strong>au</strong>tres domaines (quelques centaines) 1802 ,<br />

<strong>et</strong> les services publics non marchandi<strong>sa</strong>bles (<strong>sa</strong>nté ou éducation ou<br />

culture) devraient en être exclus 1803 . Mais le Traité était un tournant<br />

1802 Sinon plus nombreuses, compte tenu de la sensibilité du suj<strong>et</strong>.<br />

1803 En toute logique, si on considère que ces services sont par nature <strong>et</strong> par essence, non<br />

marchandi<strong>sa</strong>bles.<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1995


important d'un processus qui dès lors ne serait plus majoritairement<br />

« libéral ». A contrario, l’unification des services « de rése<strong>au</strong> » qui a suivi<br />

l’Acte Unique de 1986 – chemin de fer, postes, télécommunications,<br />

électricité, gaz – qui étaient des « services publics industriels <strong>et</strong><br />

commerci<strong>au</strong>x », était logique dans un cadre de marché, puisque les<br />

utili<strong>sa</strong>teurs couvrent pour ces services une grande partie des coûts par le<br />

prix qu’ils paient.<br />

Mais c’était avant la reconnais<strong>sa</strong>nce des services publics. En cas d’une<br />

<strong>au</strong>gmentation du budg<strong>et</strong> Européen, il pourrait <strong>au</strong>ssi y avoir le développement de<br />

« services publics Européens ». Une question serait ainsi <strong>au</strong>jourd’hui d’interroger la<br />

pertinence de marchés publics de l’énergie, des transports <strong>et</strong> de la poste…<br />

C. <strong>La</strong> question de la course poursuite entre puis<strong>sa</strong>nce de la<br />

<strong>monnaie</strong> européenne <strong>et</strong> élargissement des frontières<br />

européennes, bruit dé<strong>sa</strong>gréable dans le pay<strong>sa</strong>ge de la construction<br />

européenne :<br />

1)<br />

Quelques réflexions sur la politique monétaire :<br />

L’indépendance de la Banque Centrale a fait couler de l’encre. En<br />

quoi est-elle indépendante ? Elle n’est pas indépendante <strong>au</strong> sens<br />

britannique (transparence des objectifs <strong>et</strong> jugement sur les résultats<br />

obtenus, situation qui pourrait se concevoir dans un contexte de très<br />

grande influence voire d’omniprésence des marchés financiers vis-à-vis de<br />

son fonctionnement, ce qui a jusqu’ici toujours été refusé sur le continent,<br />

en France <strong>et</strong> en Allemagne en particulier). Elle n’est pas indépendante <strong>au</strong><br />

sens français (séparation des pouvoirs <strong>et</strong> des institutions administratives<br />

spécialisées), quoique… Elle est surtout indépendante <strong>au</strong> sens allemand :<br />

c’est-à-dire qu’elle a les moyens financiers de son indépendance. Elle est<br />

<strong>au</strong>ssi indépendante parce qu’elle est largement <strong>au</strong>tonome : elle définit<br />

elle-même ses propres règles, <strong>et</strong> cela va loin. Ce dernier sens de<br />

l’indépendance ne contredit vraiment ni la préférence française ni<br />

l’allemande.<br />

Mais une telle indépendance, ayant bien entendu pour but de<br />

résister <strong>au</strong>x pressions (dangereuses rapidement) tout en qualifiant<br />

socialement l’<strong>au</strong>torité des experts monétaires nommés, ne devrait pas<br />

être contradictoire avec un dialogue <strong>au</strong>torisé avec les respon<strong>sa</strong>bles<br />

politique <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> requis. En fait, les respon<strong>sa</strong>bles politiques devraient pouvoir<br />

contribuer à réfléchir <strong>au</strong> cadre d’analyse stratégique perm<strong>et</strong>tant d’analyser les résultats<br />

de la politique monétaire à un certain long terme. Cela n’empêcherait pas la<br />

Banque Centrale de décider de ses véritables objectifs à long terme. Car il<br />

y a un certain langage technique – les Banques Centrales le <strong>sa</strong>vent -, qui<br />

non seulement n’est pas fait pour être compris de Monsieur Tout-lemonde,<br />

mais qui même est conçu de telle façon qu’il serait à la limite<br />

inquiétant que Monsieur (<strong>et</strong> madame) Tout-le-monde comprenne tel ou tel<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1996


discours. Cela veut dire qu’il est dans le métier des gestionnaires de la<br />

<strong>monnaie</strong> de gérer – souvent par déf<strong>au</strong>t <strong>et</strong> c’est là que nous voulons en<br />

venir – les incertitudes. De nombreux économistes depuis KEYNES ont<br />

insisté sur le fait qu’une économie monétarisée, c’est avant tout une<br />

économie où règne l’incertitude. <strong>La</strong> Banque Centrale se fixe des ratios qui<br />

peuvent perm<strong>et</strong>tre éventuellement de « tenir » des situations structurelles<br />

d’incertitudes. Elle a souvent à faire avec « l’ambiguïté constructive » <strong>et</strong> à<br />

en jouer. Il f<strong>au</strong>t lui laisser c<strong>et</strong>te liberté qui a à voir avec la nature de la<br />

<strong>monnaie</strong>. D’<strong>au</strong>tre part, elle peut s’attacher à gérer la réputation de c<strong>et</strong>te<br />

<strong>monnaie</strong>, notamment un certain caractère de « neutralité » de la<br />

<strong>monnaie</strong>. Sur ce point, tous les économistes étudiant la <strong>monnaie</strong> sont<br />

d’accord : une part importante de leur travail est à proprement parler de<br />

définir les conditions dans lesquelles la <strong>monnaie</strong> peut être considérée<br />

comme neutre 1804 . Cela tient notamment <strong>au</strong> rôle que tient la souverain<strong>et</strong>é<br />

de l’Etat – ou ici de l’Europe, c’est peut-être dans la <strong>monnaie</strong> <strong>et</strong> dans la<br />

politique commerciale commune en eff<strong>et</strong>, <strong>et</strong> demain <strong>au</strong>ssi dans les droits<br />

soci<strong>au</strong>x (Charte des Droits Fondament<strong>au</strong>x) ou dans la Défense, que l’on<br />

trouve les quelques domaines où l’on pourrait évoquer une « souverain<strong>et</strong>é<br />

de l’Europe », quoique dans les deux derniers domaines il s’agirait plutôt<br />

d’une souverain<strong>et</strong>é « partagée » avec les Etats nations, ou « déléguée »<br />

par eux – vis-à-vis de la <strong>monnaie</strong>. Ceci pour dire qu’<strong>au</strong>jourd’hui, la<br />

<strong>monnaie</strong> est à peine le seul domaine fédéral, dans un environnement<br />

social <strong>et</strong> politique qui ne l’est pas ! Et c<strong>et</strong>te réalité a un sens, qu’il est<br />

intéres<strong>sa</strong>nt d’analyser : ce à quoi on veut en venir. Nous sommes un peu<br />

prisonniers <strong>au</strong>jourd’hui de « l’ambiguïté constructive de la <strong>monnaie</strong> » !<br />

Pourquoi ? Jusqu’où ?<br />

Tout d’abord, nous ne pouvons que dire que « l’indépendance » dont<br />

nous avons parlé en préci<strong>sa</strong>nt son sens concr<strong>et</strong>, est une qualité dont nous<br />

pourrions avoir besoin, car les Européens <strong>sa</strong>vent <strong>au</strong>jourd’hui à quelles<br />

catastrophes peuvent mener les guerres monétaires <strong>et</strong> les « dévaluations<br />

compétitives » en chaîne. L’Europe l’a expérimenté dans les années<br />

trente, <strong>et</strong> c’est une des grandes raisons – négative celle là – pour<br />

lesquelles ils en sont, ces dernières décennies, arrivés à se prononcer pour<br />

la création de la <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong>. Il conviendrait donc, finalement, de<br />

laisser les gestionnaires de la <strong>monnaie</strong> pouvoir gérer « l’ambiguïté<br />

constructive de la <strong>monnaie</strong> ». Mais, s’ils gèrent le pouvoir qu’a la <strong>monnaie</strong><br />

sur le désir humain <strong>et</strong> sur les multiples liens de propriété que c<strong>et</strong>te<br />

<strong>monnaie</strong> perm<strong>et</strong> de relayer, si ce domaine, à la frontière du droit, de<br />

l’économie <strong>et</strong> de « la souverain<strong>et</strong>é de l’Europe », reste un peu mystérieux,<br />

il f<strong>au</strong>t que les hommes politiques puissent dire ce qu’ils ont à dire sur la<br />

<strong>monnaie</strong> Européenne, tout en la respectant. Ce ne serait pas le rôle des<br />

fonctionnaires de la Banque Centrale de gérer la <strong>relation</strong>, très forte dans<br />

les esprits, entre le pouvoir d’influence de l’Europe, <strong>sa</strong> vision du monde <strong>et</strong><br />

la façon dont elle se proj<strong>et</strong>te dans ce monde, d’une part, <strong>et</strong> d’<strong>au</strong>tre part la<br />

c<strong>au</strong>tion – très forte – que peut apporter la <strong>monnaie</strong> commune <strong>et</strong> même<br />

1804 C’est l’apport qu’avait très distinctement formulé HAYEK.<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1997


<strong>unique</strong>, vis-à-vis d’un tel positionnement pour lequel l’Europe n’a pas à<br />

faire de complexes. Ce serait le rôle des hommes politiques Européens…<br />

mais nous sommes tous un peu prisonniers de « l’ambiguïté de la<br />

<strong>monnaie</strong> » ! Cependant, d’une part les hommes politiques Européens<br />

devraient pouvoir intervenir en amont dans la discussion, sur la définition<br />

du cadre d’analyse dans lequel on pourrait analyser les résultats… <strong>sa</strong>ns<br />

intervenir d’<strong>au</strong>cune manière sur l’appréhension <strong>et</strong> la définition de ratios <strong>et</strong><br />

outils d’analyse de ces résultats. Ils pourraient ainsi rassurer les h<strong>au</strong>ts<br />

fonctionnaires de la Banque Centrale sur l’existence d’une conscience<br />

politique, en faveur de la défense, l’illustration voire la promotion de<br />

conceptions sur les droits de propriété, donc notamment sur un certain<br />

nombre de droits soci<strong>au</strong>x, de droits économiques <strong>et</strong> soci<strong>au</strong>x, considérés<br />

dans leur dimension historique <strong>et</strong> concrète, que l’Europe devrait appuyer,<br />

qu’elle serait <strong>au</strong>torisée à soutenir voire qu’elle pourrait incarner.<br />

Dans ces conditions, <strong>et</strong> compte tenu du faible nombre relatif d’<br />

« eudoxies » - visions cohérentes actives justifiant une vision générale de<br />

la société, sens justifiant des directions dans la théorie <strong>et</strong> dans l’action<br />

sociale – ayant cours en ce qui concerne l’Europe (ou y-a-t-il <strong>au</strong> contraire<br />

tellement d’eudoxies dans ce domaine pour que nous en soyons<br />

conscients, mais nous ne croyons pas cela, car le critère de la cohérence<br />

est dur à atteindre), émanant de nos hommes <strong>et</strong> de nos femmes<br />

politiques, il nous semblerait que la Banque Centrale Européenne fait un<br />

travail difficile, <strong>et</strong> donc relativement remarquable. Forcément<br />

conservatrice dans un contexte où les incertitudes concernent jusqu’<strong>au</strong><br />

problème de l’identité, elle est donc prudente <strong>et</strong> cela on ne pourrait pas<br />

forcément le lui reprocher. Bien sûr, la jeunesse de l’euro <strong>et</strong> le souhait de<br />

stabiliser ses débuts <strong>et</strong> de prendre des marques plus fermes par rapport à<br />

cela, pourraient justifier une telle prudence, mais il y a <strong>au</strong>ssi d’<strong>au</strong>tres<br />

raisons.<br />

Une Banque Centrale peut avoir en particulier – c’est le cas de la<br />

Banque Centrale Américaine – trois types d’objectifs : stabilité des prix,<br />

politique de la crois<strong>sa</strong>nce <strong>et</strong> de l’emploi, fixation <strong>et</strong> orientation des t<strong>au</strong>x<br />

d’intérêt. Ce dernier objectif prend une importance d’<strong>au</strong>tant plus<br />

importante voire démesurée qu’<strong>au</strong>jourd’hui les t<strong>au</strong>x d’intérêt du marché<br />

atteignent vite une cible mondiale. Que peut-on dire à ce suj<strong>et</strong> ? A la<br />

critique généralement faite que la B.C.E. gère seulement l’inflation <strong>et</strong> ne<br />

gère malheureusement pas la crois<strong>sa</strong>nce <strong>et</strong> l’emploi, à la différence de ce<br />

qui se passe <strong>au</strong>x Etats-Unis, on peut ajouter qu’un problème non moins<br />

fondamental est celui, non pas seulement de la générosité – qui reste<br />

dans le meilleur cas impuis<strong>sa</strong>nte si on n’en n’a pas les moyens -, mais<br />

<strong>au</strong>ssi de la puis<strong>sa</strong>nce : la puis<strong>sa</strong>nce de fixer les t<strong>au</strong>x d’intérêts mondi<strong>au</strong>x<br />

de telle manière que l’Europe puisse les orienter en fonction de ses<br />

propres cycles économiques, <strong>et</strong> non pas subir les fluctuations imprévues<br />

du marché mondial. D’où une prédiction qui ne coûte rien : le jour où l’Europe –<br />

<strong>et</strong> non pas les Etats-Unis – fixera les t<strong>au</strong>x d’intérêt mondi<strong>au</strong>x, l’euro<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1998


deviendrait assez rapidement la première <strong>monnaie</strong> de réserve du monde,<br />

car c’est de l’Europe que l’on attendrait alors les sign<strong>au</strong>x de la reprise ou<br />

<strong>au</strong> contraire du besoin d’être prudent, en matière économique. A ce suj<strong>et</strong>,<br />

on peut remarquer les reprises Américaines paraissent plus vigoureuses,<br />

mais <strong>au</strong>ssi peut-être moins durables – peut-être à c<strong>au</strong>se d’une instabilité<br />

due notamment <strong>au</strong> fort end<strong>et</strong>tement Américain – que les reprises<br />

Européennes. Les Américains ont été obligés de remonter leurs t<strong>au</strong>x<br />

d’intérêt car la situation n’était plus tenable. A c<strong>au</strong>se de cela, les t<strong>au</strong>x<br />

d’intérêt Européens sont passés en dessous des t<strong>au</strong>x d’intérêt Américains,<br />

<strong>sa</strong>ns que la Banque Centrale Européenne l’ait précisément ciblé <strong>et</strong> voulu.<br />

Si bien que cela pourrait nous perm<strong>et</strong>tre de capter les anticipations du<br />

marché mondial de mieux en mieux, <strong>et</strong> demain, peut-être mieux que les<br />

Américains. Dans un <strong>au</strong>tre registre, celui du nive<strong>au</strong> de cotation de l’euro,<br />

il est vrai que l’on doit distinguer « un euro h<strong>au</strong>t » <strong>et</strong> « un euro fort ».<br />

Aujourd’hui on a un « euro h<strong>au</strong>t », qui peut nous handicaper<br />

commercialement. Dans la mesure de la très grande jeunesse de l’euro,<br />

c’est rassurant à tout prendre, <strong>et</strong> il v<strong>au</strong>t mieux cela que le contraire, à<br />

déf<strong>au</strong>t de pouvoir très bien définir ce que serait un « euro fort » compte<br />

tenu des faibles marques que nous avons vis-à-vis du dollar, compte tenu<br />

de la faible connais<strong>sa</strong>nce des évolutions cycliques comparées, eu égard à<br />

la faible période écoulée dans ce domaine. Mais l’expérience historique de<br />

la valeur des <strong>monnaie</strong>s perm<strong>et</strong> d’ancrer p<strong>et</strong>it à p<strong>et</strong>it les certitudes que<br />

peuvent avoir les professionnels de la <strong>monnaie</strong> à ce suj<strong>et</strong>. Il est certain<br />

que, puisque cela fait maintenant trois ans que l’euro est n<strong>et</strong>tement plus<br />

h<strong>au</strong>t que le Dollar, be<strong>au</strong>coup d’agents sur le marché pourront penser que<br />

ce n’est plus conjoncturel mais que c’est structurel, <strong>et</strong> ils pourraient<br />

prendre davantage d’euros en <strong>monnaie</strong> de réserve. Ainsi, la force<br />

éventuelle de l’euro se ferait par eff<strong>et</strong>s de seuil <strong>et</strong> par surprises<br />

successives 1805 . Reste à <strong>sa</strong>voir si cela sera suffi<strong>sa</strong>nt compte tenu des<br />

<strong>au</strong>tres contraintes structurelles <strong>et</strong> des critiques que l’on peut faire quand<br />

même 1806 de la politique monétaire.<br />

A cela un <strong>au</strong>tre point : si l’euro est h<strong>au</strong>t, des <strong>monnaie</strong>s de pays du<br />

Centre / Europe (qui souhaitent rejoindre l’euro), comme la <strong>monnaie</strong><br />

Hongroise le florin, sont encore plus fortement évaluées : il v<strong>au</strong>t mieux<br />

cela que le contraire, comme indice de la bonne <strong>sa</strong>nté de l’économie<br />

Européenne : cela sera de meilleur <strong>au</strong>gure pour l’Europe quand ces pays<br />

passeront à l’euro !<br />

Dans une certaine mesure, on peut se féliciter de la prudence de la<br />

Banque Centrale Européenne, comme d’un « sentiment moral » appliqué à<br />

la gestion de la <strong>monnaie</strong> : dans ce sens, elle serait alors due à la courte<br />

durée de l’euro jusqu’ici, à la nécessité de prendre des marques, <strong>et</strong> le<br />

temps joue encore pour les Européens dans ce contexte. Mais il n’y a pas<br />

que cela.<br />

1805 Voir l’article de BISMUT <strong>et</strong> JACQUET, paru en 2001, sur ce thème.<br />

1806 Fondées en droit <strong>et</strong>/ou en logique.<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 1999


2) Quelques réflexions sur les questions liées à l’élargissement :<br />

Avant d’en venir à notre véritable valeur ajoutée, les <strong>relation</strong>s entre<br />

puis<strong>sa</strong>nce monétaire <strong>et</strong> élargissements, précisons quelques points sur les<br />

élargissements.<br />

Avec les « vingt cinq », l’Europe se rapproche sensiblement de ses<br />

frontières définitives. Elle a réconcilié l’Est <strong>et</strong> l’Ouest, en somme, quoique<br />

la plupart des conséquences, sur le modèle Européen <strong>et</strong> sur l’identité<br />

Européenne, n’en aient probablement pas encore été tirées. C<strong>et</strong>te<br />

proximité de l’Europe avec ses frontières futures justifiaient en tout cas de<br />

proposer un Traité à valeur constitutionnelle.<br />

En attendant que la Turquie entre en Europe si elle y entre, il va<br />

s’écouler dix ans si ce n’est quinze ans. D’ici là, guère de pays n’y<br />

entreront. On peut donc risquer d’affirmer que l’élargissement de l’Europe<br />

suit une courbe logistique – hypothèse risquée par des spécialistes de ces<br />

phénomènes comme Théodore MODIS -. En somme, après la création de<br />

l’Europe des Six, il y <strong>au</strong>rait eu une accélération du rythme des<br />

élargissements, puis une diminution de ce rythme – à partir de<br />

maintenant -. Rien n’empêche, d’après les mêmes <strong>au</strong>teurs, qu’une<br />

seconde courbe logistique succède à la première – que le rythme des<br />

élargissements se rem<strong>et</strong>te à s’emballer dans quinze ans -. En somme,<br />

pour apporter notre pierre <strong>au</strong> débat, où fixerions-nous les limites ?<br />

D’après nous, l’Europe dans ses frontières définitives – dans<br />

cinquante ans – pourrait comprendre à peu près cinquante-cinq Etats, <strong>et</strong><br />

constituer une vaste zone apte à faire contrepoids <strong>au</strong>x Etats-Unis <strong>et</strong> à la<br />

Chine. Elle comprendrait quatre sous-zones : 1°) l’Europe stricto sensu, ce<br />

qu’il est <strong>au</strong>jourd’hui convenu d’appeler « la grande Europe » <strong>et</strong> qui réunit<br />

l’ancienne Europe des quinze constituée essentiellement de pays d’Europe<br />

Occidentale, <strong>et</strong> les pays d’Europe centrale <strong>et</strong> orientale qui nous ont rejoint<br />

ou souhaitent le faire ; 2°) une zone comprenant Moyen-Orient <strong>et</strong> Afrique<br />

du Nord ; 3°) la Russie Occidentale, à l’Ouest de l’Oural ; 4°) les<br />

républiques C<strong>au</strong>casiennes <strong>et</strong> les républiques turcophones d’Asie Centrale.<br />

Pour les républiques C<strong>au</strong>casiennes + d’Asie Centrale, l’élargissement ne<br />

pourrait se faire qu’à la suite d’une négociation sur les zones d’influence<br />

avec les Etats-Unis d’Amérique. ( 1807 )<br />

On ne pourrait envi<strong>sa</strong>ger l’élargissement à l’Afrique du Nord <strong>et</strong> <strong>au</strong><br />

Moyen-Orient avant <strong>au</strong> moins quinze ans, pas avant que la Turquie ne soit<br />

rentrée. En ce qui concerne la Russie – une partie d’entre elle<br />

seulement 1808 , il f<strong>au</strong>drait attendre quinze ans de plus en somme, soit<br />

trente ans <strong>au</strong> total. <strong>La</strong> question des républiques C<strong>au</strong>casiennes est<br />

extrêmement délicate <strong>et</strong> elle interviendra dans le « halo » des<br />

1807<br />

Pour la liste des pays que nous « voyons » se reporter à notre article ultérieur…<br />

(Cinquante-cinq pays)<br />

1808<br />

Et nous pourrons nous expliquer <strong>au</strong> moment du débat sur les raisons d’un tel choix.<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 2000


négociations sur d’<strong>au</strong>tres zones – Turquie ou Russie, si c<strong>et</strong>te dernière<br />

nous tendait un jour une main plus insistante 1809 -; les aides TACIS<br />

perm<strong>et</strong>tent déjà de secourir quelque peu ces pays, durement touchés par<br />

la guerre. Quand <strong>au</strong>x républiques Turcophones (également aidés par les<br />

aides TACIS), rajouter encore dix ans perm<strong>et</strong> d’envi<strong>sa</strong>ger les choses de<br />

façon progressive, ce qui fait quarante ans. Naturellement, les choses<br />

peuvent se passer d’une toute <strong>au</strong>tre façon, ou ne pas se passer du tout.<br />

Notre vision correspond seulement à une logique d’ensemble – historique<br />

<strong>et</strong> géographique – <strong>et</strong> à un ordre de priorité 1810 – le Maroc étant plus<br />

démocratique que la Russie -. D’<strong>au</strong>tre part, il f<strong>au</strong>t <strong>sa</strong>voir dire ses vérités à<br />

la Russie, c’est une forme du respect que nous lui devons, en vertu de ce<br />

qui nous unit si fortement dans l’histoire comme du lien d’humanité. Cela<br />

s’adresse à l’Etat <strong>et</strong> non <strong>au</strong> peuple : la Russie est le dernier « empire » sur<br />

terre.<br />

Tous <strong>au</strong>tres élargissements seraient jugés « impossibles » (si<br />

l’impossibilité a un sens) dans les cinquante prochaines années. Nous<br />

n’oublierions pas que nous avons toujours eu un devoir d’assistance<br />

envers l’Afrique. Nous pouvons toujours imaginer qu’en vertu d’une<br />

démocrati<strong>sa</strong>tion possible <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> mondial, l’O.N.U. par exemple veuille<br />

infliger <strong>au</strong>x Européens, à terme, d’<strong>au</strong>tres élargissements : nous en<br />

sommes loin ! Nous pourrions d’<strong>au</strong>tant plus « aider » que nous <strong>sa</strong>urions<br />

garder nos distances <strong>et</strong> donc aider <strong>au</strong> dialogue, <strong>au</strong> social, à la<br />

démocrati<strong>sa</strong>tion, aider les <strong>au</strong>tres « Etats régions » à définir leur identité <strong>et</strong><br />

leur(s) « exception(s) culturelle(s) » dans la mondiali<strong>sa</strong>tion.<br />

Il est vrai qu’on pourrait voir <strong>au</strong>ssi se dessiner trois zones<br />

d’influence dans le monde : à l’Ouest les Etats-Unis, l’Amérique Centrale<br />

<strong>et</strong> l’Amérique du Sud ; <strong>au</strong> Centre l’Europe, le Moyen-Orient <strong>et</strong> l’Afrique ; à<br />

l’Est l’Asie chaperonnée par la Chine ou par le Japon (nous espérons<br />

n’avoir oublié personne). Mais ce serait <strong>au</strong>-delà de cinquante ans. Cela<br />

concernerait à la limite plus les problèmes de sécurité mondiale que les<br />

problèmes de développement économique <strong>et</strong> social. Mais il f<strong>au</strong>drait s’en<br />

préoccuper <strong>au</strong>ssi. L’Europe a <strong>et</strong> <strong>au</strong>ra une mission d’aide <strong>et</strong> d’assistance envers<br />

l’Afrique, comme le Japon a parrainé les pays d’Asie extrême Orientale !<br />

3) Quelques réflexions sur les liens entre politique monétaire <strong>et</strong><br />

élargissements :<br />

En somme, si les élargissements se ralentissent – ne serait ce que<br />

pour quinze ans -, dire qu’il y a une course poursuite entre la puis<strong>sa</strong>nce de<br />

1809 Ce qui sera dans tous les cas un moment redoutable pour les Européens.<br />

1810 Le Maroc est plus démocratique que la Russie. D’<strong>au</strong>tre part, il f<strong>au</strong>t <strong>sa</strong>voir dire ses<br />

vérités à la Russie, c’est une forme du respect que les Européens lui doivent, en vertu de<br />

ce qui les unit si fortement dans l’histoire comme en vertu du lien d’humanité. Le<br />

destinataire russe de ce mes<strong>sa</strong>ge est l’Etat, <strong>et</strong> non le peuple russe : la Russie est le<br />

dernier « empire » sur terre. Les Etats-Unis d’Amérique sont un Etat hégémonique. <strong>La</strong><br />

Russie a gardé des réflexes d’Empire. « Dieu nous en préserve », comme dit l’<strong>au</strong>tre !<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 2001


l’euro <strong>et</strong> les élargissements relèverait plutôt d’une inquiétude légitime,<br />

mais mal placée. Nous avons posé la question car elle est légitime. Mais<br />

qui peut dire quels seront les rapports de force dans quinze ans ? D’ici là,<br />

l’euro a largement le temps de gagner be<strong>au</strong>coup d’influence 1811 .<br />

L’inquiétude <strong>et</strong> l’espoir, du point de vue de l’euro, se situeraient alors<br />

plutôt, en toute logique, du côté à la fois de l’Angl<strong>et</strong>erre – dont le « grand<br />

jeu » qui consistait à diviser l’Europe <strong>au</strong> Moyen Orient ; <strong>et</strong> un jeu un peu<br />

plus p<strong>et</strong>it dans les frontières internes de l’Europe, qui a pu consister à<br />

peser de tout son poids (<strong>et</strong> il f<strong>au</strong>t le dire <strong>au</strong>ssi de diviser, quand la place<br />

de Londres commandait à la fois les t<strong>au</strong>x d’intérêt dans le monde <strong>et</strong> les<br />

incitations pour les Européens à émigrer vers le Nouve<strong>au</strong> Monde)… ont eu<br />

leur part dans la méfiance qu’a toujours inspiré l’Angl<strong>et</strong>erre, bien que celle-ci<br />

ait toujours été irremplaçable en temps de guerre -, que du côté du manque de<br />

coordination des politiques budgétaires nationales <strong>et</strong>, si on n’allait pas<br />

assez vite dans ce domaine, de la nécessité qu’il y <strong>au</strong>rait d’<strong>au</strong>gmenter de<br />

façon importante le budg<strong>et</strong> Européen (C’est l’un ou l’<strong>au</strong>tre par déf<strong>au</strong>t! Et<br />

donc par conséquent <strong>au</strong>ssi les deux !).<br />

En somme, l’Europe – <strong>et</strong> les Européens – se débattent clairement<br />

dans des problèmes d’identité, <strong>et</strong> c’est pourquoi surgit un besoin<br />

d’expliquer… be<strong>au</strong>coup de citoyens ressentent <strong>au</strong>ssi simplement celui de<br />

prendre position, nul n’étant omniscient 1812 . Après le Traité de Maastricht<br />

qui avait apporté la <strong>monnaie</strong> <strong>et</strong> (de) la justice, le Traité Constitutionnel<br />

apporterait de la démocrati<strong>sa</strong>tion, de la clarification <strong>et</strong> de l’efficacité<br />

politique premièrement, ainsi que (deuxièmement) du social surtout pour<br />

les pays qui en manquent le plus, <strong>et</strong> qui avec la Charte des Droits<br />

Fondament<strong>au</strong>x seraient (seront ?) contraints d’<strong>au</strong>gmenter be<strong>au</strong>coup leurs<br />

<strong>sa</strong>laires rapidement. Si le mouvement se poursuivait, on pourrait appeler<br />

à ce qu’un prochain Traité apporte d’ici cinq ans harmoni<strong>sa</strong>tion sociale <strong>et</strong><br />

fiscale, <strong>et</strong> politique industrielle.<br />

Ce proj<strong>et</strong> de Traité a permis, en quantité – sinon en qualité pour ceux qui y ont<br />

participé - de progresser énormément dans un débat loin d’être clos, le Traité nous <strong>au</strong>rait<br />

en tout cas permis de nous approprier de manière be<strong>au</strong>coup plus concrète la citoyenn<strong>et</strong>é<br />

Européenne... Nous avons es<strong>sa</strong>yé de montrer que cela se pas<strong>sa</strong>it dans un contexte qui<br />

n’était pas tordu <strong>et</strong> qui n’est pas encore soldé du fait de la poursuite, même ralentie, du<br />

processus de ratification… un cadre général qui ne nous menace objectivement pas. Nous<br />

<strong>au</strong>rons tout le temps néces<strong>sa</strong>ire pour parler d’<strong>au</strong>tres élargissements éventuels ; <strong>et</strong> nous<br />

avons la liberté de les refuser en dernier ressort, puisqu’<strong>au</strong> nive<strong>au</strong> Européen de<br />

nouve<strong>au</strong>x pays candidats devront négocier leurs conditions d’adhésion avec chacun des<br />

pays membres de l’Union (c’est prévu dans le Traité, article 58; le Traité n’est pas<br />

menaçant, ni quoique ce soit d’<strong>au</strong>tre, dans ce domaine), <strong>et</strong> que d’<strong>au</strong>tre part en dernier<br />

recours la Constitution Française – il n’y a <strong>au</strong>cun moyen de s’y opposer, <strong>au</strong>cun piège<br />

n’existe dans ce domaine – prévoit que tous les futurs élargissements seront in fine<br />

acceptés ou refusés par un référendum français. Nous avons donc abordé le contexte<br />

1811 L’économiste Américain FRANKEL, dans un article récent, prévoit que l’euro deviendra<br />

la première <strong>monnaie</strong> de réserve du monde devant le Dollar, vers 2020 si la Livre ne se<br />

fond pas dans l’euro, cinq ans plus tôt si elle l’a fait.<br />

1812 On observe, en France pour prendre c<strong>et</strong> exemple, un regain de politi<strong>sa</strong>tion, de<br />

participation <strong>au</strong>x élections, <strong>et</strong> d’inscription dans des partis politiques, depuis deux ans.<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 2002


Européen <strong>au</strong>tant – un peu moins ! – que le texte en question, car il n’y a pas si souvent<br />

un grand débat <strong>et</strong> il f<strong>au</strong>t alors contribuer à clarifier les questions ouvertes. Il est temps<br />

de conclure dans le sens du titre annoncé.<br />

Conclusion. Résumé.<br />

Si le OUI l’avait emporté, on <strong>au</strong>rait pu espérer quelques eff<strong>et</strong>s vertueux<br />

mécaniques.<br />

Immédiatement, des processus démocratiques nouve<strong>au</strong>x seraient<br />

intervenus :<br />

- un débat <strong>et</strong> une représentation unifiée, relayée par le Parlement, de la<br />

Politique Etrangère <strong>et</strong> de Sécurité, <strong>au</strong>raient permis de rendre plus<br />

sensible le concept d’ « Europe puis<strong>sa</strong>nce ».<br />

- il <strong>au</strong>rait alors été loisible de m<strong>et</strong>tre à son service la Politique de<br />

Défense, renforcée par le Traité elle <strong>au</strong>ssi.<br />

- puisque la Charte des Droits Fondament<strong>au</strong>x serait d’application<br />

contraignante, une jurisprudence se développerait rapidement à ce<br />

suj<strong>et</strong>… dans le but de réduire la fracture sociale.<br />

- On pourrait plus facilement lutter contre les mafias <strong>et</strong> les trafics.<br />

Il y <strong>au</strong>rait donc en principe une meilleure conscience de la<br />

citoyenn<strong>et</strong>é, interne <strong>et</strong> externe…<br />

- Les syndicats <strong>au</strong>raient présenté rapidement des pétitions pour<br />

améliorer les conditions sociales dans l’Union. Notamment pour lutter<br />

contre le dumping social <strong>et</strong> fiscal, pour proposer des mesures vi<strong>sa</strong>nt à<br />

perm<strong>et</strong>tre une formation tout <strong>au</strong> long de la vie, <strong>et</strong> une mobilité, <strong>au</strong><br />

nive<strong>au</strong> de l’Union.<br />

- Le Parlement <strong>au</strong>rait la possibilité de faire des propositions de lois,<br />

pourrait accepter ou refuser les proj<strong>et</strong>s de lois qui lui seraient proposés<br />

par la Commission, serait co-décisionnaire avec le Conseil des ministres<br />

dans quatre vingt domaines de plus (<strong>au</strong> total près de 80% des lois<br />

prises), par rapport à une quarantaine <strong>au</strong> départ (un peu plus de 50%<br />

des lois). Il serait l’égal du Conseil des ministres <strong>au</strong>ssi en matière de<br />

budg<strong>et</strong> (article 404). Le Parlement <strong>au</strong>rait donc be<strong>au</strong>coup plus de<br />

pouvoir, <strong>et</strong> cela, les citoyens s’en rendraient compte. Cela va dans le<br />

sens de la démocratie !<br />

- De plus, la politique Européenne pourrait apparaître moins<br />

irrésistiblement imposée par « les technocrates de Bruxelles », puisque<br />

désormais les parlements nation<strong>au</strong>x pourraient contester toute décision<br />

Européenne qui ne respecterait pas bien le principe de subsidiarité.<br />

(Les députés nation<strong>au</strong>x <strong>au</strong>raient alors, <strong>au</strong>x termes du Traité,<br />

systématiquement dix jours pour s’opposer le cas échéant).<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 2003


- Un Président de l’Europe élu pour deux ans <strong>et</strong> demi renouvelable<br />

donnerait une image de la politique Européenne qu’il devrait<br />

interpréter, exprimer <strong>et</strong> expliquer, en tenant compte des opinions<br />

publiques <strong>et</strong> des peuples.<br />

Donc, à bien des égards, politiquement <strong>et</strong> syndicalement, le Traité<br />

Constitutionnel <strong>au</strong>rait signé le vrai début de la politique à l’échelon<br />

Européen, un moment où il devient <strong>au</strong>ssi incitatif de faire de la<br />

politique à l’échelon Européen qu’à un échelon national par<br />

exemple, puisque le Parlement pourrait alors relayer <strong>et</strong> conduire<br />

tous les débats, <strong>et</strong> qu’il pourrait critiquer la politique Européenne<br />

conduite par le Président de l’Europe. Mais ce n’est pas parce que<br />

le Traité n’est pas passé en France qu’un besoin de politique<br />

Européenne ne s’exprime pas.<br />

- Puisqu’il y <strong>au</strong>rait une Europe politique, il serait d’<strong>au</strong>tant plus inévitable<br />

que certains débats émergent <strong>et</strong> doivent être traités. On ne parlerait<br />

plus d’Europe qu’une fois tous les dix ans à l’occasion d’un référendum.<br />

Seraient notamment en c<strong>au</strong>se : les chantiers de la recherche ; une<br />

politique industrielle, des proj<strong>et</strong>s industriels communs ; l’harmoni<strong>sa</strong>tion fiscale <strong>et</strong><br />

sociale ; les services publics (selon les Français)…<br />

- <strong>La</strong> constitutionnali<strong>sa</strong>tion de l’Eurogroupe, avec un Président élu pour deux ans <strong>et</strong><br />

demi, <strong>au</strong>rait donné officiellement à l’Europe l’équivalent d’un Ministère de l’Economie<br />

<strong>et</strong> des Finances, si bien que des décisions importantes devraient être prises<br />

rapidement en matière de coordination des politiques, notamment en faveur de la<br />

crois<strong>sa</strong>nce <strong>et</strong> de l’emploi. On <strong>au</strong>rait pu s’attendre à des eff<strong>et</strong>s vertueux de cela,<br />

puisque des pays d’Europe comme le Danemark, ont déjà réussi à réduire<br />

spectaculairement leur t<strong>au</strong>x de chômage, <strong>et</strong> pourraient être pris comme exemples. Ce<br />

serait <strong>au</strong>ssi un premier contrepoids à la toute puis<strong>sa</strong>nce de la Banque Centrale<br />

Européenne en matière de politique économique...<br />

Economiquement, la ratification du Traité Constitutionnel <strong>au</strong>rait<br />

rééquilibré les poids respectifs de la politique monétaire <strong>et</strong> des<br />

politiques budgétaires, en favori<strong>sa</strong>nt les coordinations : cela<br />

créerait un élan de confiance qui pourrait perm<strong>et</strong>tre à l’Europe de<br />

mieux maîtriser les clés d’une prochaine reprise prévisible, mais<br />

qui <strong>au</strong>rait absolument besoin, pour se concrétiser, du vol<strong>et</strong><br />

politique de pair avec une vision sociale !<br />

- On se serait rendu compte alors que l’Europe, cela marchait, <strong>et</strong> que<br />

l’Europe <strong>au</strong>rait donc besoin de moyens accrus car elle pourrait les<br />

utiliser à bon escient. Il serait alors assez pl<strong>au</strong>sible que ce mouvement<br />

de confiance profiterait à la social-démocratie, car elle défend ces idées<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 2004


avec constance, <strong>et</strong> a contribué à m<strong>et</strong>tre en avant un modèle<br />

politique, social, économique, environnemental, durable, pour<br />

l’Europe !<br />

Au soir du 29 Mai 2005, toutes les anticipations ont volé en éclat, car le<br />

non l’a emporté, <strong>et</strong> <strong>au</strong>cune <strong>au</strong>tre alternative n’a été négociée par les<br />

parties concernées.<br />

Mais cela ne changeait pas les priorités de l’Europe :<br />

Priorités immédiates :<br />

- Le débat sur les services publics ;<br />

- Le débat sur la redéfinition du budg<strong>et</strong> commun<strong>au</strong>taire, qui devrait être<br />

plus moderne <strong>et</strong> plus étoffé, si l’on voulait nourrir le social, ainsi que<br />

pour rééquilibrer la politique monétaire, qui pour le moment ne marche<br />

que sur une jambe ;<br />

- Le besoin d’avoir une Constitution ou un Traité Constitutionnel, pour<br />

m<strong>et</strong>tre des valeurs justifiant les actions, en face des actions<br />

concernées ;<br />

- L’aide <strong>au</strong>x pays du Sud <strong>et</strong> le co développement ;<br />

Priorités secondaires :<br />

- L’harmoni<strong>sa</strong>tion fiscale <strong>et</strong> sociale, dès que les nouve<strong>au</strong>x pays de l’Est<br />

entrant <strong>au</strong>raient eu le temps de souffler ; cela fait partie du chantier<br />

social de ces dix prochaines années ;<br />

- Réorienter la politique monétaire de la Banque Centrale Européenne,<br />

dès que la Banque Centrale Européenne serait prête à une plus grande<br />

discussion ; ce dernier point serait facilité si les Européens<br />

« s’appropriaient » davantage leur <strong>monnaie</strong>, <strong>sa</strong>ns l’accuser de tous les<br />

m<strong>au</strong>x, comme de nourrir l’inflation ; c’est donc complexe ;<br />

- Le débat sur l’immigration <strong>et</strong> les r<strong>et</strong>raites ;<br />

- Le débat sur l’énergie <strong>et</strong> nos <strong>relation</strong>s avec la Russie.<br />

Enjeux (à peine) plus lointains – qui n’apparaissent pas distinctement<br />

<strong>au</strong>jourd’hui <strong>et</strong> émergeront à condition de les prévoir - :<br />

- De nouve<strong>au</strong>x élargissements.<br />

Ces quelques développements, parfois un peu longs, nous ont permis de préciser notre<br />

pensée, <strong>et</strong> - nous l’espérons -, d’avoir apporté quelques peu d’idées originales sur<br />

quelques points particuliers…<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 2005


<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 2006


Qu’en pensez-vous Monsieur MODELSKI… du vingt-<strong>et</strong>-unième<br />

siècle : les idées de MODELSKI sur les chances d’évolution<br />

démocratique mondiale pour le demi-siècle à venir (exposé fait<br />

par nous sur ses idées pour un Cercle de Réflexion Social-<br />

Démocrate du midi de la France)<br />

Le cycle long offre maintenant l’opportunité de construire une<br />

Commun<strong>au</strong>té Démocratique Globale. Ce processus politique entre en<br />

interface avec le Cycle de KONDRATIEFF économique actuel, qui pour<br />

MODELSKI couvrirait la période 1975-2026, <strong>et</strong> qui diffuserait les<br />

technologies de l’information.<br />

Pour présenter brièvement MODELSKI, il construit son œuvre dans le<br />

domaine de l’étude de « la politique mondiale évolutive ». Il ne s’agit pas<br />

d’une « théorie générale » de la politique mondiale, mais plutôt d’un<br />

travail de recensement d’un certain nombre de processus critiques à<br />

l’œuvre dans la politique mondiale. L’enjeu à l’échelle de quelques siècles<br />

est de passer des empires à la gouvernance globale.<br />

Le cycle long politique de MODELSKI a une durée de 120 ans (quatre<br />

générations), <strong>et</strong> s’insère dans la tendance à l’évolution politique globale<br />

qui divise ses eff<strong>et</strong>s en périodes de 500 ans environ.<br />

Le cycle long de 120 ans connaît donc quatre phases :<br />

- Variation (« fixation de l’agenda »)<br />

- Coopération (« construction de la coalition »)<br />

- Sélection (« macrodécision »)<br />

- Amplification (« exécution »)<br />

Evolution globale de la politique, cycles longs, <strong>et</strong> cycles de KONDRATIEFF, de<br />

1850 à 2080<br />

Evolution globale<br />

de la politique<br />

1850 3. Organi<strong>sa</strong>tion<br />

globale<br />

Intergouvernementale<br />

Cycles longs de la<br />

politique globale<br />

CL9 USA<br />

Fixation de l’agenda<br />

1878 Construction de la<br />

coalition<br />

1914 « Macrodécision » :<br />

1 ère <strong>et</strong> 2 ème Guerres<br />

Mondiales<br />

Cycles de<br />

KONDRATIEFF<br />

K 17 Electricitéacier<br />

Décollage<br />

Forte crois<strong>sa</strong>nce<br />

K18 Electronique<strong>au</strong>to-aéro<br />

Décollage<br />

1945 Exécution Forte crois<strong>sa</strong>nce<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 2007


1975 Transition<br />

démocratique<br />

CL10<br />

Fixation de l’agenda<br />

2000 Construction de la<br />

coalition<br />

2026 « Macrodécision » K20<br />

2050 Exécution<br />

2080 Gouvernance globale CL11<br />

K19 Ordinateurintern<strong>et</strong><br />

Décollage<br />

Forte crois<strong>sa</strong>nce<br />

En caractères gras, ce que MODELSKI appelle « les périodes<br />

d’apprentis<strong>sa</strong>ge », en plus p<strong>et</strong>its caractères ce qu’il appelle « les phases ».<br />

Chaque colonne représente un processus. Chaque ligne représente une<br />

génération.<br />

<strong>La</strong> formule institutionnelle de « la gouvernance globale » devrait être<br />

sélectionnée à partir de 2080. Elle atteindrait le somm<strong>et</strong> de son<br />

épanouissement dans le courant du 22 ème siècle. <strong>La</strong> troisième phase de<br />

chaque cycle long politique active les mécanismes de sélection en matière<br />

de décision institutionnelle collective. Après 2026, on <strong>au</strong>ra ainsi une<br />

nouvelle sélection institutionnelle collective vers laquelle nous nous<br />

acheminons actuellement. C’est en vue de cela que des coalitions sont en<br />

train d’être construites 1813 . (Et la « sélection » représente une coalition<br />

dans <strong>sa</strong> forme définitive) Une fois la décision faite, nous nous<br />

acheminerons lentement (il f<strong>au</strong>dra vingt-cinq ans, jusqu’en 2050), vers la<br />

phase de « macrodécision » (où la « sélection » est faite).<br />

Depuis 1500 environ, il f<strong>au</strong>t dire, la forme prise par l’évolution politique<br />

globale a été assumée par la formule institutionnelle « leadership global »<br />

ce qui veut dire en fait la succession de puis<strong>sa</strong>nces hégémoniques 1814 .<br />

<strong>La</strong> période de « fixation de l’agenda », de 1975 à 2000, a, comme son<br />

nom l’indique, placé de nouve<strong>au</strong>x suj<strong>et</strong>s sur la liste des priorités d’ordre<br />

mondial. Par exemple l’environnement, ou la révolution de l’information.<br />

1813 Pour devancer la pensée de MODELSKI, on pourrait penser que c’est dans ce cadre<br />

que la division du monde, par le Président Bush (<strong>et</strong> ses conseillers), en « axe du mal »,<br />

<strong>et</strong> (par conséquent) « axe du bien », peut <strong>au</strong>ssi bien (ou mal) se comprendre.<br />

1814 Les <strong>au</strong>teurs, MODELSKI compris, sont à peu près d’accord à ce suj<strong>et</strong>. Si certains<br />

citent <strong>au</strong> départ la Cité de Venise <strong>et</strong> d’<strong>au</strong>tres excluent les Cités <strong>et</strong> s’en tiennent <strong>au</strong>x seuls<br />

Etats-nations, il y a par contre quelque confusion sur le rôle du Portugal puis de<br />

l’Espagne de Charles Quint, <strong>au</strong> départ. Mais ensuite, après 1648, il n’y a plus<br />

d’ambiguïté : la puis<strong>sa</strong>nce hégémonique fut dans l’ordre les Pays-Bas, puis l’Angl<strong>et</strong>erre,<br />

<strong>et</strong> maintenant les Etats-Unis. MODELSKI prétend que l’Amérique pourrait connaître deux<br />

périodes hégémoniques d’affilée, soit <strong>au</strong> total deux cent quarante ans.<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 2008


Actuellement, depuis le tournant du vingt-<strong>et</strong>-unième siècle <strong>et</strong> du troisième<br />

millénaire, on est entré dans une phase de construction de coalition 1815 . Le<br />

problème nouve<strong>au</strong> qui se pose est de <strong>sa</strong>voir si on choisit d’évoluer vers<br />

des systèmes d’alliance (comme c’était plutôt le cas jusqu’ici), ou si<br />

effectivement on franchit le pas d’aller vers « la commun<strong>au</strong>té<br />

démocratique ».<br />

Si on regarde une phase précédente de « construction de coalitions »,<br />

c’était la période avant 1914, où deux camps se sont préparés à se livrer<br />

deux guerres mondiales à la suite. D’après MODELSKI, on a une<br />

construction de coalition <strong>au</strong>jourd’hui, qui débouchera sur la sélection d’un<br />

schéma r<strong>et</strong>enu de zones d’influence, entre 2020 <strong>et</strong> 2030. En attendant, la<br />

Chine, l’Inde, l’Union Européenne même, sont surveillés de près par les<br />

Etats-Unis qui détiennent toujours les clefs de la configuration actuelle<br />

issue des deux ou trois phases précédentes. Cependant, un indice qui<br />

pourrait nous orienter vers « la commun<strong>au</strong>té démocratique » est que l’on<br />

voit se profiler une tendance générale à la déconcentration (plusieurs<br />

zones, dans le domaine économique 1816 , mais même <strong>au</strong>ssi dans le<br />

domaine politique). En faveur de l’hypothèse de « la commun<strong>au</strong>té<br />

démocratique » <strong>et</strong> l’annonçant, un événement qui est passé assez<br />

inaperçu <strong>au</strong>près du grand public. <strong>La</strong> rencontre en Juin 2000, à Varsovie,<br />

de cent-sept pays pour poser les fondations d’une « Commun<strong>au</strong>té de<br />

Démocraties » en tant qu’organi<strong>sa</strong>tion inter gouvernementale.<br />

A côté de c<strong>et</strong>te tendance annoncée quoique passée largement inaperçue,<br />

le phénomène de « déconcentration » 1817 , est sensible car la toute<br />

puis<strong>sa</strong>nce des Etats-Unis dans les affaires du monde est de plus en plus<br />

remise en c<strong>au</strong>se, voire devient impopulaire. 1818 Au nive<strong>au</strong> global, les<br />

Etats-Unis restent tout puis<strong>sa</strong>nts (en termes de forces militaires 1819 ), mais<br />

si on regarde la situation à un nive<strong>au</strong> plus local, on constate que des<br />

régions se sont bâties une certaine <strong>au</strong>tonomie. Au nive<strong>au</strong> économique, la<br />

Chine ou l’Inde constitueraient d’ores <strong>et</strong> déjà des challengers à la<br />

puis<strong>sa</strong>nce Américaine. On voit bien <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> des Institutions<br />

1815<br />

Dans le schéma simple de MODELSKI, on nous présente une seule coalition. Nous<br />

ignorons si l’<strong>au</strong>teur a prévu le cas où il y <strong>au</strong>rait plusieurs coalitions qui se formeraient.<br />

Nous pourrions le lui demander.<br />

1816<br />

Généralement appelées « les grands marchés ».<br />

1817<br />

Celui-ci peut annoncer <strong>au</strong>ssi les difficultés <strong>et</strong> les turbulences d’une période de<br />

transition.<br />

1818<br />

A l’appui de c<strong>et</strong>te déclaration de MODELSKI, nous pouvons effectivement pointer, en<br />

ce qui concerne la situation en France, que certes les communistes, longtemps<br />

puis<strong>sa</strong>mment écoutés dans notre pays, n’avaient jamais porté les Etats-Unis dans leurs<br />

cœurs, mais qu’un positionnement résolument en contrepoint de celui des Etats-Unis sur<br />

les affaires internationales, a été porté <strong>au</strong> somm<strong>et</strong> de l’Etat, pas avant le Président<br />

Chirac (<strong>au</strong> suj<strong>et</strong> de l’Irak). Même si le Général De G<strong>au</strong>lle se méfiait lui <strong>au</strong>ssi des<br />

Américains, il se serait <strong>au</strong>ssi opposé à eux, par exemple <strong>au</strong> suj<strong>et</strong> de la guerre du<br />

Vi<strong>et</strong>nam. L’hégémonie Américaine deviendrait plus fragile, <strong>sa</strong>ns que l’on puisse <strong>sa</strong>voir à<br />

ce jour de manière certaine, ce qui va la remplacer, ou à tout le moins, comment elle<br />

compte elle-même évoluer ?..<br />

1819<br />

Par exemple, des missiles à tête nucléaire.<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 2009


Internationales (Nations Unies, FMI <strong>et</strong> Banque Mondiale, OMC) se<br />

constituer de plus en plus souvent des rapprochements « ad hoc » entre<br />

pays, en fonction de la configuration <strong>et</strong> des intérêts du moment. Ceux-ci<br />

apportent bien entendu une contradiction à la toute puis<strong>sa</strong>nce Américaine,<br />

pour le coup !<br />

Mais il f<strong>au</strong>drait attendre jusqu’en 2080 pour en arriver à une nouvelle<br />

sélection globale. Nous sommes donc actuellement dans la sélection qui<br />

date des années de crise, depuis 1975 : c’est « la transition<br />

démocratique », « noble <strong>et</strong> incertaine… ».<br />

Déjà, des premiers acquis de la « transition démocratique » peuvent être<br />

utilisés comme point d’appui pour faire évoluer la tendance, <strong>et</strong> la faire<br />

devenir le cas échéant, ce que nous souhaiterions qu’elle devienne. Une<br />

double majorité, d’Etats <strong>et</strong> de peuples, connaîtraient <strong>au</strong>jourd’hui la<br />

démocratie, ce qui est nouve<strong>au</strong>. Mais dans tous les cas, la « Commun<strong>au</strong>té<br />

démocratique » ne pourrait être sélectionnée avant <strong>au</strong> moins 2050. <strong>La</strong><br />

« gouvernance globale » ne pourrait donc pas être mise en application<br />

avant 2080 ! 1820<br />

1820 Il est important de comprendre comment, dans ce schéma, l’économique <strong>et</strong> le<br />

politique s’ajustent. Ou, dit <strong>au</strong>trement, comment les moyens nourrissent les fins, <strong>et</strong>c. En<br />

eff<strong>et</strong>, d’un point de vue économique, des phases de décollage (décollage économique<br />

dans un nouve<strong>au</strong> cadre institutionnel <strong>et</strong> donc <strong>au</strong>ssi, vraisemblablement, d’organi<strong>sa</strong>tion<br />

des secteurs économiques) alternent avec des phases de forte crois<strong>sa</strong>nce où<br />

l’économique <strong>et</strong> le politique pourraient se renforcer mutuellement. Dans ces conditions,<br />

on peut voir que de 2000 à 2026, on a une forte crois<strong>sa</strong>nce <strong>et</strong> en même temps une<br />

formation de coalitions politiques, ce qui d’après nous devrait amener une configuration<br />

un peu chaotique. (A noter que d’<strong>au</strong>tres <strong>au</strong>teurs, dans les pays de l’Est – exemple de<br />

l’Ukraine – annoncent plutôt la période de « forte crois<strong>sa</strong>nce » un peu plus tard, entre<br />

2015 à 2035, quand les pays issus de l’ancien bloc Soviétique <strong>au</strong>ront eu le temps de se<br />

réorganiser. Ce n’est qu’à moitié contradictoire avec la présentation de MODELSKI, car il<br />

y a un décalage naturel entre les différentes régions du monde, d’<strong>au</strong>tant que cela<br />

concernerait surtout leur région <strong>et</strong> non la tendance mondiale dans son ensemble). De<br />

2026 à 2050, on pourra alors prendre des « décisions macro », c’est-à-dire que l’on<br />

pourra alors vraisemblablement « bien fonctionner », dans le cadre des coalitions<br />

décidées. Nous comprenons que le politique prendra peut-être un peu le pas sur<br />

l’économique – nous en déduisons en ce qui nous concerne que la conscience politique<br />

d’elle-même par l’Europe pourrait alors être à son optimum – ce qui ne facilitera peutêtre<br />

pas la crois<strong>sa</strong>nce, car il f<strong>au</strong>dra alors s’ajuster en permanence à des choses<br />

institutionnelles. Nous devinons que la transition démocratique n’est pas présumée facile,<br />

surtout si l’objectif est <strong>au</strong>ssi ambitieux que de passer d’un système hégémonique à un<br />

système de « partage du pouvoir » entre pays ou régions, ce qui ne s’est a priori jamais<br />

produit – si l’on parle bien de tous les pays, y compris ceux du Tiers Monde -. A c<strong>au</strong>se de<br />

ces phases alternées de forte crois<strong>sa</strong>nce <strong>et</strong> de crois<strong>sa</strong>nce plus modérée voire faible, le<br />

processus d’ensemble (de démocrati<strong>sa</strong>tion en particulier) se trouvera donc quelque peu<br />

r<strong>et</strong>ardé, car cela coûte quelque chose ! Il vient donc que « l’exécution » véritable des<br />

« macrodécisions » ne pourra avoir lieu que vingt-cinq ans plus tard, entre 2050 <strong>et</strong> 2080,<br />

en surfant sur une forte crois<strong>sa</strong>nce de l’économie mondiale. Et il f<strong>au</strong>dra alors<br />

« rattraper » le r<strong>et</strong>ard accumulé – passé notamment à es<strong>sa</strong>yer de se comprendre entre<br />

pays ou régions, <strong>et</strong> entre régimes différents ! – pour rétablir l’équilibre diachronique<br />

entre le politique <strong>et</strong> l’économique. Mais ainsi, on n’<strong>au</strong>ra fait qu’aller <strong>au</strong> bout de la<br />

« transition démocratique », <strong>et</strong> on pourra aborder un cycle politique entièrement<br />

nouve<strong>au</strong>. Ce processus entièrement nouve<strong>au</strong> est appelé par MODELSKI « gouvernance<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 2010


On voit que les contradictions entre les fins <strong>et</strong> les moyens peuvent être si<br />

importantes que cela a nourri, par le passé, un « détour impérial » de la<br />

part d’un certain nombre d’Etats pour parvenir à leurs fins par ailleurs<br />

toujours contestables. MODELSKI suggère à ce suj<strong>et</strong> que l’on commence à<br />

entrevoir le début de la fin des troubles c<strong>au</strong>sés par l’attitude impérialiste<br />

de la part des premiers pays industrialisés, si on j<strong>et</strong>te un coup d’œil à<br />

l’évolution récente de l’Afrique du Sud.<br />

Il se demande alors si, décidément, ce qui construira la macrodécision en<br />

2050 sera une nouvelle guerre globale (qui prendrait place alors, dans une<br />

période de temps privilégiée : 2026-2050), ou si nous allons <strong>au</strong> contraire<br />

réussir à m<strong>et</strong>tre en place une procédure démocratique de résolution du<br />

problème de gestion du cycle long politique, l’existence de ce dernier,<br />

selon MODELSKI, ne fai<strong>sa</strong>nt <strong>au</strong>cun doute.<br />

Il considère deux scenarii alternatifs :<br />

- dans le premier cas, une commun<strong>au</strong>té démocratique globale <strong>et</strong><br />

efficace, représentant la majorité de la population mondiale, <strong>et</strong><br />

exerçant la prépondérance dans les domaines économique, militaire, <strong>et</strong><br />

des ressources technologiques, formerait un « parti » majoritaire <strong>au</strong><br />

sein même des instances onusiennes, <strong>et</strong> réussirait à garantir la paix<br />

mondiale. Cela supposerait prendre des initiatives constructives dans<br />

ce sens, bien sûr, mais <strong>au</strong>ssi quelque innovation structurelle de<br />

l’institution représentant le leadership global, <strong>et</strong> dont la forme reste à<br />

déterminer ;<br />

- le second cas représente un scénario multipolaire. Il y <strong>au</strong>rait, comme à<br />

l’accoutumée, des alliances, y compris entre des Etats démocratiques<br />

<strong>et</strong> d’<strong>au</strong>tres non démocratiques. Dans ce cas, il y <strong>au</strong>rait peut-être moins<br />

de risque de division. Mais tout ce be<strong>au</strong> monde pourrait courir<br />

rassemblé jusqu’<strong>au</strong> risque d’une catastrophe nucléaire.<br />

On voit que ce scénario Américain, de MODELSKI, n’est pas très optimiste.<br />

C<strong>et</strong>te réflexion de MODELSKI sur les possibilités des cinquante ou quatrevingt<br />

années à venir, prend place dans son œuvre assez monumentale, où<br />

globale », car on ne peut <strong>sa</strong>voir <strong>au</strong>jourd’hui comment cela pourra se passer dans le<br />

détail. Mais il s’agira certainement de partager davantage le pouvoir – donc l’Europe, si<br />

elle monte en puis<strong>sa</strong>nce politique d’ici là, <strong>au</strong>ra encore, selon nous, de be<strong>au</strong>x jours<br />

politiques encore par la suite, puisqu’elle peut d’ici là avoir réussi à incarner cela<br />

politiquement, du fait qu’elle a deux atouts maîtres dans son jeu, « protection des<br />

minorités » <strong>et</strong> « laïcité », là où les Etats-Unis ne disposent que d’un seul de ces deux<br />

atouts (.. !). Ensuite, la course contre la montre habituelle recommencera. Dans tous les<br />

cas, un cycle politique représente deux cycles économiques. Le premier cycle<br />

économique a son pendant sur le plan politique : il f<strong>au</strong>t à la fois nourrir le débat<br />

(« fixation de l’agenda ») <strong>et</strong> construire l’organi<strong>sa</strong>tion (« formation de la coalition ») ;<br />

c’est seulement à l’occasion du deuxième cycle long économique que l’on peut à la fois<br />

vraiment rattraper le r<strong>et</strong>ard passé à s’organiser, <strong>et</strong> épuiser l’intérêt <strong>et</strong> la pertinence issue<br />

de la vision du monde de ce cycle long politique qui était fixé en début de cycle long<br />

politique ! Néanmoins, le politique enferme toujours l’économique (les cycles<br />

économiques sont contenus dans le cycle politique) chez MODELSKI, c’est très important.<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 2011


il décrit le phénomène de « political globalization » depuis les alentours de<br />

l’an 1000. Par exemple, il signale l’existence de la « Renais<strong>sa</strong>nce<br />

Chinoise » dès les tous débuts de c<strong>et</strong>te période.<br />

- De 1000 à 1430, le monde a établi des pré conditions de l’ordre global,<br />

notamment en fai<strong>sa</strong>nt échouer le proj<strong>et</strong> mongol d’Empire Mondial ;<br />

- De 1430 à 1850, l’organi<strong>sa</strong>tion globale a été telle que les puis<strong>sa</strong>nces<br />

maritimes l’ont en permanence emporté sur les puis<strong>sa</strong>nces<br />

continentales ;<br />

- Depuis 1850, on s’achemine vers un nouvel ordre, car désormais les<br />

conditions de l’ordre sont de plus en plus négociées <strong>au</strong> fur <strong>et</strong> à mesure<br />

entre les nations.<br />

De plus en plus, on va s’acheminer vers une Commun<strong>au</strong>té des<br />

Démocraties. Concrètement, c<strong>et</strong>te marche pourrait se réaliser <strong>au</strong> sein des<br />

Organi<strong>sa</strong>tions Internationales, par un choix récurrent entre constituer des<br />

blocs de vote homogènes <strong>et</strong> user de son droit de v<strong>et</strong>o.<br />

<strong>La</strong> Commun<strong>au</strong>té Démocratique Globale est bien sûr la conséquence, sur le<br />

plan politique, de l’interconnectivité liée à intern<strong>et</strong>, sur le plan<br />

économique.<br />

Conclusion :<br />

C<strong>et</strong> article est un résumé de l’intervention de G. MODELSKI lors d’un<br />

Colloque organisé conjointement en 2005 par l’OTAN <strong>et</strong> l’Universidade da<br />

Beira Interior, à Covilha (Portugal).<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 2012


<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 2013


<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 2014


ANNEXES DE LA THESE -<br />

BIBLIOGRAPHIE<br />

« LA MONNAIE UNIQUE<br />

EUROPEENNE ET SON LIEN AU<br />

DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE<br />

ET SOCIAL COORDONNES : UNE<br />

ANALYSE CLIOMETRIQUE »<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 2015


<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 2016


<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 2017


ARTICLES DE REVUES SCIENTIFIQUES :<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 2018


MONNAIE :<br />

Monnaie européenne :<br />

M. AGLIETTA « <strong>La</strong> notion de <strong>monnaie</strong> internationale <strong>et</strong> les problèmes<br />

monétaires européens dans une perspective historique », Revue<br />

Economique, Volume 30, Numéro 5, Macroéconomie en économie<br />

ouverte : quelques développements récents. Deuxième partie, pp. 808-<br />

844, Septembre 1979<br />

M. AGLIETTA, C. BAULANT, V. COUDERT « Pourquoi l’euro sera<br />

fort », Revue économique – vol. 49, N°3, p. 721-731, mai 1998<br />

P. ARTUS « <strong>La</strong> France <strong>et</strong> l’Allemagne ont-elles encore intérêt à l’union<br />

monétaire ? », Revue économique – N° 5, p. 1297-1310, septembre 1995<br />

C. AUBIN « Banque centrale européenne : du conservatisme à<br />

l’indépendance », Document de recherche n° 1997-08, G.R.I.E.F., juin<br />

1997<br />

C. AUBIN « Vers la <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne : entre volontarisme <strong>et</strong><br />

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septembre 1997<br />

R. W. BAILEY, C. BORDES, M. J. DRISCOLL, M-O. STRAUSS-KAHN<br />

« Monnaie, demande globale <strong>et</strong> inertie des rythmes d’inflation dans les<br />

princip<strong>au</strong>x pays européen », Economie Appliquée, n°3, 1987<br />

A. BENASSY-QUERE, J. PISANY-FERRY « L’euro <strong>et</strong> la stabilité des<br />

t<strong>au</strong>x de change. Une analyse théorique », Revue économique – vol. 49,<br />

N°3, p. 733-742, mai 1998<br />

C. BISMUT« L’euro, <strong>et</strong> après ? » 30 janvier 2002<br />

C. BISMUT, P. JACQUET « The Euro and the Dollar: An Agnostic<br />

View » paper prepared for the Tokyo Club Foundation for Global Studies.<br />

The Brookings Institution, October 1998, Revised, December 1998<br />

M. BORDO “Does the Euro have a Future?”, Paper Prepared for the Cato<br />

Institute 21<br />

st<br />

Annual Mon<strong>et</strong>ary Conference : The Future of the Euro,<br />

Washington D.C. November 2003<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 2019


D. BOROWSKI, C. COUHARDE « Euro, dollar, yen. Pour une approche<br />

multilatérale des t<strong>au</strong>x de change d’équilibre », Revue économique – vol.<br />

51, N° 3, p. 671-681, mai 2000<br />

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Autres articles :<br />

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E. BOSSERELLE « Le cycle Kondratiev : mythe ou réalité ? », futuribles<br />

n° 267 – P. 63- 78, septembre 2001<br />

M-F. CONUS « Pour une approche des fluctuations longues dans la<br />

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français », tiré du Colloque “Cycles de vie <strong>et</strong> cycles longs. Technologie,<br />

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de Montpellier, les 8, 9, 10 Juill<strong>et</strong> 1987<br />

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C. DIEBOLT « Pourquoi un colloque d’économie historique sur les<br />

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- Colloque du MAMETA – Jeudi 9 <strong>et</strong> Vendredi 10 Septembre 1999, à<br />

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d’économie)<br />

C. DIEBOLT « Towards a New Social Structure of Accumulation ? » -<br />

Document de Travail n° 2001-37 du LAMETA, Faculté des Sciences<br />

Economiques, Université Montpellier I – Article <strong>au</strong>ssi paru in Historical and<br />

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<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 2060


HISTOIRE ECONOMIQUE DE L’EUROPE:<br />

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M. HUMBERT « Le rôle de la technologie… Section 2 L’intégration<br />

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E. KANT « Critique de la raison pure », Gallimard, 1980<br />

E. KANT « Critique de la raison pratique », Gallimard, 1989<br />

W. LEONTIEFF « The Future of The World Economy », Dunod, 1977<br />

F. LIST « Système national d’économie politique », (1840), Gallimard<br />

1998<br />

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1962<br />

K. MARX « Le capital », Quadrige / PUF, 1 ère édition, 1983<br />

D. RICARDO « Principes de l’économie politique <strong>et</strong> de l’impôt », (1817),<br />

traduction française par SOLANO CONSTANCIO <strong>et</strong> FONTEYRAUD en 1847<br />

A. SAUVY « Mythologie de notre temps », Payot, 1971<br />

A. SAUVY « <strong>La</strong> machine <strong>et</strong> le chômage », Dunod, 1981<br />

A. SMITH « Recherche sur la nature <strong>et</strong> les c<strong>au</strong>ses de l’origine de la<br />

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<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 2061


J. WOLFF « Histoire Economique de l’Europe. 1000-2000 », Economica,<br />

1999<br />

J. WOLFF « Histoire économique de l’Europe ». TROISIEME PARTIE.<br />

L’économie britannique, économie européenne dominante. Ascension.<br />

Hégémonie. Amorce de déclin (1730 :1740-1896). II. Libre-échange.<br />

Début du développement d’<strong>au</strong>tres économies. Contestation de la<br />

domination économique britannique (1815/1817-1896). P. 331<br />

J. WOLFF « Histoire économique de l’Europe ». TROISIEME PARTIE – II.<br />

CHAPITRE IV – L’évolution de l’activité économique. Mouvements longs<br />

des prix <strong>et</strong> des mét<strong>au</strong>x précieux - P. 361-363<br />

J. WOLFF « Histoire économique de l’Europe ». TROISIEME PARTIE – II.<br />

CHAPITRE V – L’évolution de l’activité économique : prospérités <strong>et</strong><br />

dépressions. P. 365-375<br />

J. WOLFF « Histoire économique de l’Europe ». TROISIEME PARTIE – II.<br />

CHAPITRE VI – Le libre-échange, moyen de domination. L’économie<br />

anglaise <strong>et</strong> les économies européennes – p. 377-385<br />

J. WOLFF « Histoire économique de l’Europe ». TROISIEME PARTIE – II.<br />

CHAPITRE VII – <strong>La</strong> constitution du grand marché allemand. <strong>La</strong> Zollverein<br />

(1815-1871). P. 387-392<br />

J. WOLFF « Histoire économique de l’Europe ». TROISIEME PARTIE – II.<br />

CHAPITRE IX – Le début du déclin du libre-échange. P. 399-404<br />

J. WOLFF « Histoire économique de l’Europe ». TROISIEME PARTIE – II.<br />

CHAPITRE X – Changements d’organi<strong>sa</strong>tion économique <strong>et</strong> différences de<br />

développement. p. 405-415<br />

J. WOLFF « Histoire économique de l’Europe ». QUATRIEME PARTIE – I.<br />

CHAPITRE I – Crises des populations européennes <strong>et</strong> renouve<strong>au</strong><br />

temporaire – p. 429-437<br />

J. WOLFF « Histoire économique de l’Europe ». QUATRIEME PARTIE – I.<br />

CHAPITRE II – Nouvelles inventions <strong>et</strong> nouvelles innovations. Atteinte à la<br />

prépondérance européenne- p. 439-449<br />

J. WOLFF « Histoire économique de l’Europe ». QUATRIEME PARTIE –<br />

Divisions de l’Europe <strong>et</strong> début de l’intégration européenne (1896-1996) –<br />

I. Les es<strong>sa</strong>is de formation d’un grand marché européen (1896-1973) –<br />

CHAPITRE III – Les fluctuations de l’activité économique - P. 451-459<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 2062


J. WOLFF « Histoire économique de l’Europe ». QUATRIEME PARTIE – I.<br />

CHAPITRE VIII – Les idées d’Europe <strong>et</strong> la persistance des luttes pour<br />

l’hégémonie – p. 487-490<br />

J. WOLFF « Histoire économique de l’Europe ». QUATRIEME PARTIE – I.<br />

CHAPITRE IX – Les économies européennes des années trente.<br />

Repliement <strong>et</strong> regroupement. Stagnation <strong>et</strong> expansion. Dirigisme <strong>et</strong><br />

planification – p. 491-500<br />

J. WOLFF « Histoire économique de l’Europe » - QUATRIEME PARTIE – I.<br />

CHAPITRE XI – <strong>La</strong> Seconde Guerre mondiale. Economie <strong>et</strong> finance – p.<br />

505-510<br />

J. WOLFF « Histoire économique de l’Europe » - QUATRIEME PARTIE – I.<br />

CHAPITRE XV – Les expériences d’après guerre en Europe occidentale.<br />

Dirigisme <strong>et</strong> renouve<strong>au</strong> du libéralisme – p. 533-539<br />

J. WOLFF « Histoire économique de l’Europe » - QUATRIEME PARTIE – I.<br />

CHAPITRE XVI – Les débuts de l’intégration économique en Europe de<br />

l’Ouest (1945-1957) – p.541-545<br />

J. WOLFF « Histoire économique de l’Europe » - QUATRIEME PARTIE – I.<br />

CHAPITRE XVIII – <strong>La</strong> Commun<strong>au</strong>té économique européenne – Les<br />

premiers développements d’un marché libéral <strong>et</strong> concurrentiel (1958-<br />

1973) – p.559-568<br />

J. WOLFF « Histoire économique de l’Europe » - QUATRIEME PARTIE – II.<br />

Crois<strong>sa</strong>nce ralentie. Disparition d’un régime économique. Accélération de<br />

l’intégration des économies européennes (1974-1996) – CHAPITRE I – Les<br />

années difficiles – p. 571-575<br />

J. WOLFF « Histoire économique de l’Europe » - QUATRIEME PARTIE – II.<br />

CHAPITRE III – L’intégration économique <strong>et</strong> monétaire à l’Ouest <strong>et</strong> son<br />

accélération – p.589-604<br />

INFORMATION A PROPOS DE CYCLES LONGS CULTURELS:<br />

R. BENZINE « Abdul Karim Soroush. <strong>La</strong> théorie de la contraction <strong>et</strong> de<br />

l’expansion de la connais<strong>sa</strong>nce religieuse », in « Les nouve<strong>au</strong>x penseurs<br />

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<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 2063


ELARGISSEMENT CULTUREL DE L’EUROPE ET PROJET EURO-<br />

MEDITERRANEEN :<br />

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Politics – Department of Political Studies – University of Catania. Jean<br />

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1996<br />

F. ATTINA “Partnership and Security: Some theor<strong>et</strong>ical and empirical<br />

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Monn<strong>et</strong> Chair of European Comparative Politics – Department of Political<br />

Studies – University of Catania. Jean Monn<strong>et</strong> Working Paper in<br />

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F. ATTINA “Security cooperation at the regional level: from opposed<br />

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Department of Political Studies – University of Catania. Jean Monn<strong>et</strong><br />

Working Paper in Comparative and International Politics, n°45, 2002<br />

F. ATTINA “The Euro-Mediterranean project of security partnership in<br />

comparative perspective” , Jean Monn<strong>et</strong> Chair of European Comparative<br />

Politics – Department of Political Studies – University of Catania. Jean<br />

Monn<strong>et</strong> Working Paper in Comparative and International Politics, n°52,<br />

2004<br />

F. ATTINA & R. ROSSI “European Neighbourhood Policy: Political,<br />

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Jean Monn<strong>et</strong> eBook, Jean Monn<strong>et</strong> Euromed Centre, “Euro Med”, University<br />

of Catania, Department of Political Studies<br />

MICROECONOMIE ET THEORIE DES JEUX EVOLUTIONNISTES ,<br />

PSYCHOLOGIE EVOLUTIONNISTE :<br />

J. TIROLE « Rational irrationality: Some economics of selfmanagement<br />

», European Economic Review 46, 633-655, 2002<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 2064


SYSTEME MONDIAL, PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENT<br />

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pp. 89-110, Vienna: Europaverlag, 1984<br />

S. AMIN “Eurocentrism” Translated by Russell MOORE. New York:<br />

Monthly Review Press, 1989. Edition française “L’eurocentrisme: critique<br />

d’une idéologie”, Paris Anthropos, 1988<br />

S. AMIN “Les enjeux stratégiques en Méditerranée”, Paris L’Harmattan,<br />

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S. AMIN “Empire of Chaos” New York: Monthly Review Press, 1992<br />

S. AMIN “The Future of Global Polarization”, Review (Fernand BRAUDEL<br />

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S. AMIN “Die neue kapitalistische Globalisierung – die Herrschaft des<br />

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S. AMIN “Re-reading the postwar period: an intellectual itinerary”<br />

Translated by Michael WOLFERS, New York: Monthly Review Press, 1994c<br />

S. AMIN “Capitalism in the Age of Globalization”, London, England: Zed<br />

Books, 1997a<br />

S. AMIN “Die Zukunft des Weltsystems. Her<strong>au</strong>sforderungen der<br />

Globalisierung. Her<strong>au</strong>sgegeben und <strong>au</strong>s dem Franzoesischen uebers<strong>et</strong>zt<br />

von Joachim WILKE” Hamburg: VSA, 1997b<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

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Working Paper in Comparative and International Politics, n° 28, 2000<br />

F. ATTINA “The European Security Partnership. Nato and the European<br />

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D. SALVATORE “The euro, the dollar and the international mon<strong>et</strong>ary<br />

system”, Journal of Policy Modelling, Volume 27, Issue 4, Pages 401-404<br />

(Editor’s Introduction), June 2005<br />

D. SALVATORE “The euro-dollar exchange rate defies prediction”,<br />

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<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 2076


LECTURES COMPLEMENTAIRES :<br />

Europe <strong>au</strong>jourd’hui :<br />

I. ADELMAN, D. VUJOVIC « Designing Foreign Assistance Programs for<br />

Eastern Europe », In Economie Appliquée, tome XLIV, pp. 5-24, 1991<br />

J-P. BASSINO, R. TEBOUL « Echanges, investissements <strong>et</strong> perspectives<br />

d’intégration économique dans l’espace euro-méditerranéen », In<br />

Economies <strong>et</strong> Sociétés, Hors Série, H.S. n° 34, p. 91-109, 10/1998<br />

V. BORNSCHIER « State-building in Europe : the revitalization of<br />

Western European integration », Cambridge [England]; New York:<br />

Cambridge University Press, 2000<br />

B. CONNOLY « The Rotten Heart of Europe. The Dirty War for Europe’s<br />

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G. DE BERNIS « Les régionali<strong>sa</strong>tions asiatique <strong>et</strong> européenne <strong>et</strong> les<br />

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Série, p.35-38, Octobre 1998<br />

J. H. DREZE, C. WYPLOSZ « Une stratégie de crois<strong>sa</strong>nce ambidextre<br />

pour l’Europe : l’<strong>au</strong>tonomie par la coopération », Revue économique – N°<br />

3, p. 627-640, mai 1988<br />

P-Y. HENIN, Y. LE PEN « Les épisodes de la convergence<br />

européenne », Revue économique – vol. 46, n° 3, p. 667-677, mai 1995<br />

H. MATEJKA « East-West european integration », In Economies <strong>et</strong><br />

Sociétés, Série Economie planifiée, G n° 44, p. 329-345, avril, mai 1992<br />

J. NISHIKAWA « Le régionalisme économique dans les années 90. Le<br />

régionalisme d’<strong>au</strong>jourd’hui <strong>et</strong> la théorie de l’intégration économique », In<br />

Economies <strong>et</strong> Sociétés, Hors Série, H.S. n°34, p. 5-21, 10/1998<br />

F. PERROUX « L’Europe fin de siècle », Economie appliquée, tome XL,<br />

N° 2, pp. 369-384, 1987<br />

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N. RICOEUR-NICOLAÏ, Y. ZLOTOWSKI « Systèmes de financement<br />

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économique – vol. 46, n°2, p. 457-479, mars 1995<br />

S. TANAKA « Enlarged European Union and/or the German<br />

Economic Zone ? », In Economies <strong>et</strong> Sociétés, Hors Série, H.S. n° 34, p.<br />

153-164, 10/1998<br />

Autres lectures complémentaires, secteurs économiques,<br />

économie structuraliste & du développement… réflexions<br />

épistémologiques : langage structurel de l’économie !<br />

G. ABRAHAM-FROIS « L’emploi <strong>et</strong> les dualismes dans le développement<br />

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Relations internationales :<br />

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Tome IV Philippe Jourdon / 2079


EICHENGREEN & RITSCHL “Winning the War, Losing the Peace?<br />

Britain’s Post-War Recovery in a West German Mirror”, CEPR Discussion<br />

Papers 1809, 1998<br />

Crise:<br />

S. AMIN « <strong>La</strong> gestion capitaliste de la crise », Paris L’Harmattan, 1995<br />

S. AMIN « L’hégémonisme des Etats-Unis <strong>et</strong> l’effacement du proj<strong>et</strong><br />

Européen », Paris L’Harmattan, 2000<br />

S. AMIN, G. ARRIGHI, A. G. FRANK, I. WALLERSTEIN « <strong>La</strong> crise,<br />

quelle crise », Paris Maspéro, 2002<br />

ARTICLES DE REVUES GENERALES :<br />

MONNAIE :<br />

Monnaie européenne :<br />

N. JABKO « Expertise <strong>et</strong> politique : la BCE sur le terrain de la<br />

démocratie », Problèmes économiques, n°2774, Union européenne, pp. 1-<br />

74, septembre 2002<br />

A. JUNG, P. MOUTOT « Trois ans d’expérience européenne », Problèmes<br />

économiques, n°2774, pp. 8-13<br />

F. WOEHRLING « Vers un approfondissement de l’identité<br />

européenne ? », Problèmes économiques, n°2774, pp. 14-16<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 2080


Monnaie… nature <strong>et</strong> théorie :<br />

Interview de Robert GUTTMANN, professeur à l’université Hofstra<br />

de New York « Le défi de la <strong>monnaie</strong> électronique », Alternatives<br />

Economiques N° 45, <strong>La</strong> Monnaie, pp. 58-60 Hors-série, 3 ème trimestre<br />

2000<br />

B. PERRET« De la critique du marché à celle de l’argent », Alternatives<br />

Economiques N° 45, <strong>La</strong> Monnaie, pp. 61-63, 3 ème trimestre 2000<br />

CONSTRUCTIVISME EUROPEEN DANS LA CONVIVIALITE ET LA<br />

RATIONALITE :<br />

P. JOURDON « Qu’<strong>au</strong>rait-on pu attendre d’un « oui » <strong>au</strong> Traité<br />

Constitutionnel, <strong>et</strong> à quoi il conviendrait encore de penser, une fois passé<br />

le résultat du 29 mai 2005… », disponible à www.g<strong>au</strong>che-en-europe.org,<br />

2005<br />

GUERRE :<br />

Guerre <strong>et</strong> cycles longs :<br />

Interview par Yves MAMOU « Joshua GOLDSTEIN, professeur à<br />

l’American University de Washington DC : « Ce sont les peuples qui font<br />

l’histoire » », Le Monde Economie, mardi 4 février 2003, p. 3 – Yves<br />

MAMOU « <strong>La</strong> guerre est-elle inscrite dans les cycles économiques ? »,<br />

p. 1<br />

P-A DELHOMMAIS « Les périodes de guerre à l’épreuve des cycles de<br />

KONDRATIEFF- On continue à se référer à l’économiste russe, mais pour<br />

contester en partie ses trav<strong>au</strong>x », Le Monde Economie, p. 2, mardi 4<br />

février 2003<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 2081


Guerre(s)…<br />

E. LESER « L’économie américaine ne sortira pas indemne d’un conflit »,<br />

Le Monde, mercredi 25 septembre 2002<br />

X. MOLENAT « Rencontre avec Michel WIEVIORKA – (Re)penser la<br />

violence », Sciences Humaines n°147, pp. 48-51, Mars 2004<br />

J-C. RUANO-BORBOLAN « Carnage <strong>et</strong> culture », Sciences Humaines<br />

n° 133, pp. 48-49, Décembre 2002<br />

J-C. RUANO-BORBOLAN « Pourquoi les guerres ? », Sciences<br />

Humaines n° 138, Mai 2003, pp. 16-22 – « Justice internationale ou<br />

hégémonie ? », p. 18 – « Les sciences sociales françaises <strong>et</strong> la guerre »,<br />

p. 19 – « L’homme est un animal violent », p. 21<br />

B. STERN « D’une guerre du Golfe à l’<strong>au</strong>tre, les similitudes sont en<br />

trompe-l’œil », Le Monde, mercredi 25 septembre 2002<br />

SOCIOLOGIE :<br />

U. BECK « Il f<strong>au</strong>t séparer l’Etat de la nation ! », Alternatives<br />

Internationales, n° 12, January-February 2004<br />

M. WIEVORKA « (Re)penser la violence », Sciences Humaines, n° 147,<br />

pp.48-51, Mars 2004<br />

DEVELOPPEMENT :<br />

P. JOURDON « Un proj<strong>et</strong> de développement pour l’Europe ? », disponible<br />

à www.g<strong>au</strong>che-en-europe.org, 2004<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 2082


ARTICLES DE L’ENCYCLOPEDIE (ou de dictionnaires<br />

épistémologiques):<br />

MONNAIE :<br />

« <strong>monnaie</strong> » - Encyclopédie Univer<strong>sa</strong>lis – Volume 11, pp. 262-273<br />

CYCLES :<br />

« Cycles » - « Dictionnaire critique de la sociologie » de BOUDON &<br />

BOURRICAUD, pp. 149-153<br />

GUERRE :<br />

Guerres :<br />

(Général)<br />

« CLAUSEWITZ » - Encyclopédie Univer<strong>sa</strong>lis, Volume 4, pp. 608-612<br />

« Guerre <strong>et</strong> paix » - Encyclopédie Univer<strong>sa</strong>lis, Volume 8, pp. 109-112<br />

« Guerre froide » - Encyclopédie Univer<strong>sa</strong>lis, Volume 8, pp. 112-118<br />

« Guérilla », Encyclopédie Univer<strong>sa</strong>lis, Volume 8, pp. 95-99<br />

« Guerre (droit de la) », Encyclopédie Univer<strong>sa</strong>lis, Volume 8, pp. 99-104<br />

« Violence » - « Dictionnaire critique de la sociologie » de BOUDON &<br />

BOURRICAUD, Quadrige, Presses Universitaires de France, 2000, pp.<br />

670-679<br />

(Société militarisée <strong>et</strong> société industrielle)<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 2083


« SPENCER », Encyclopédie Univer<strong>sa</strong>lis, Volume 15, pp. 279-281<br />

(Barbarie <strong>et</strong> civili<strong>sa</strong>tion)<br />

« MORGAN », Encyclopédie Univer<strong>sa</strong>lis, Volume 11, pp. 323-325<br />

(Fonction <strong>et</strong> structure en sociologie, dur<strong>et</strong>é de la structure <strong>et</strong><br />

perspectives de coercition)<br />

« TYLOR », Encyclopédie Univer<strong>sa</strong>lis, Volume 16, pp. 441-442<br />

(Groupe primaire)<br />

« LEWIN », Encyclopédie Univer<strong>sa</strong>lis, Volume 9, pp. 942-943<br />

(M<strong>et</strong>tre la guerre hors la loi)<br />

« KANT », Encyclopédie Univer<strong>sa</strong>lis, Volume 9, pp. 616-624<br />

LECTURES COMPLEMENTAIRES :<br />

« Domination » - « Dictionnaire critique de la sociologie » de BOUDON &<br />

BOURRICAUD, pp. 193-199<br />

« Economie <strong>et</strong> sociologie » - « Dictionnaire critique de la sociologie » pp.<br />

207-215<br />

« Etat », « Dictionnaire critique de la sociologie » pp. 232- 242<br />

« Groupes », « Dictionnaire critique de la sociologie » pp. 269-277<br />

« Histoire <strong>et</strong> sociologie », « Dictionnaire critique de la sociologie » pp.<br />

279-287<br />

« Reproduction », « Dictionnaire critique de la sociologie » pp. 500-505<br />

« Rousse<strong>au</strong> », « Dictionnaire critique de la sociologie » pp. 510-516<br />

« Simmel », « Dictionnaire critique de la sociologie » pp. 522-527<br />

« Spencer », « Dictionnaire critique de la sociologie » pp. 555- 564<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 2084


« Structuralisme », « Dictionnaire critique de la sociologie » pp. 577-584<br />

« Système », « Dictionnaire critique de la sociologie » pp. 602-609<br />

« Théorie », « Dictionnaire critique de la sociologie » pp. 616-623<br />

C. DIEBOLT & R. METZ (dossier préfacé par) « Human and Social Capital<br />

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OUVRAGES, THESES :<br />

MONNAIE :<br />

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Introduction – « Le libéralisme <strong>et</strong> la prim<strong>au</strong>té de la justice », p. 28- 40<br />

CHAPITRE 1 : « <strong>La</strong> justice <strong>et</strong> le suj<strong>et</strong> moral », pp. 41-42, 59-74, 100-107<br />

CHAPITRE 2 : « Possession, mérite <strong>et</strong> justice distributive », pp. 124-130<br />

CHAPITRE 3 : « Théorie du contrat <strong>et</strong> justification », p. 173-185<br />

CHAPITRE 4 : « <strong>La</strong> justice <strong>et</strong> le bien », pp. 202- 209, 210-218, 251-253<br />

Conclusion – « Le libéralisme <strong>et</strong> les limites de la justice », pp. 255-266<br />

Réponse <strong>au</strong> « libéralisme politique » de John Rawls, p. 267- 310<br />

W. EUCKEN « Die Grundlagen der Nationalökonomie » (1940), Springer,<br />

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Monnaie souveraine :<br />

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CYCLES :<br />

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<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 2091


Cycles longs de guerre(s) :<br />

T. DEVEZAS “KONDRATIEFF Waves, Warfare and World Security”<br />

(Volume 5 NATO Security through Science Series: Human and Soci<strong>et</strong>al<br />

Dynamics) Edited by: T. C. DEVEZAS, March 2006, 352 pp., hardcover,<br />

ISBN: 978-1-58603-588-4, 2006<br />

Autres cycles :<br />

J. A. SCHUMPETER « Business cycles. A theor<strong>et</strong>ical, historical, and<br />

statistical analysis of the capitalist process”, New York, London: MacGraw-<br />

Hill Book Company, inc., 1939<br />

G. VON HABERLER « Prosperity and Depression », Genève 1937<br />

DEVELOPPEMENT EUROPEEN, & SYSTEME MONDIAL :<br />

A. TAUSCH « The « Evropeiskii Sojus », the « City on the Hill » and<br />

the « Lisbon Gap »”. Electronic Book Publication, Series: Reports,<br />

Luxembourg Institute for European and International Studies<br />

(Luxembourg), available at<br />

http://www.ieis.lu/Documents/PUB_LONG_TAUSCH_KIRCHBERG.pdf<br />

A. TAUSCH « From the « Washington » towards a « Vienna<br />

Consensus » ? A quantitative analysis on globalization, development and<br />

global governance”. Paper prepared for the discussion process leading up<br />

to the EU-<strong>La</strong>tin America and Carribean Summit 2006, May 11, 2006 to<br />

May 12, 2006, Vienna, Austria:<br />

http://www.caei.com.ar/ebooks/ebook1.pdf, http://druckversion.studienvonzeifragen.n<strong>et</strong>/CAEI_Buenos__Aires__Vienna_Summit_2nd_edition.pdf,<br />

http://www.gallileus.info/gallileus/members/m__TAUSCH/publications/11<br />

2928097189/112928121463/, 2006<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 2092


EVOLUTION:<br />

J. A. SCHUMPETER « The theory of economic development. An inquiry<br />

into profits, capital, credit, interest, and the business cycle”, Cambridge,<br />

Mass: Harvard University Press, 1934, traduction française “Théorie de<br />

l’évolution économique”, Dalloz, 1999<br />

DEVELOPPEMENT:<br />

E. ASSIDON “Les théories économiques du développement”, Collection<br />

Repères <strong>La</strong> Découverte, 1992<br />

B. BELASSA « The Theory of Economic Integration », George Allen and<br />

Unwin Ltd, third impression, 1969<br />

S. BERGER “Notre première mondiali<strong>sa</strong>tion. Leçons d’un échec oublié »,<br />

Seuil, <strong>La</strong> République des idées, 2003<br />

S. KUZNETS « Postwar economic growth: four lectures », Harvard<br />

University Press, 1964<br />

A. LEWIS “L’ordre économique international”, traduction française,<br />

Economica, 1980<br />

F. PERROUX « L’économie du XXème siècle », PUF, 1964<br />

W. W. ROSTOW “Les étapes de la crois<strong>sa</strong>nce économique”, traduction<br />

française, 3 ème édition by Cambridger University Press, 1990, traduction<br />

française pour Economica, 1997<br />

F. SIMIAND « Inflation <strong>et</strong> stabili<strong>sa</strong>tion alternées ; le développement<br />

économique des Etats-Unis », Paris 1934<br />

D. STRAUSS-KAHN « CONSTRUIRE L’EUROPE POLITIQUE – 50<br />

propositions pour l’Europe de demain », Rapport pour le Président de la<br />

Commission Européenne (Rapporteur Olivier FERRAND), avril 2004<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 2093


GUERRE :<br />

R. ARON « Paix <strong>et</strong> guerre entre les nations », Calmann-Lévy, 1962<br />

V. DAVIS-HANSON « Le modèle Occidental de la guerre : la bataille<br />

d’infanterie dans la Grèce classique », Paris, Les Belles L<strong>et</strong>tres, 1990<br />

A. JOXE « Voyage <strong>au</strong>x sources de la guerre », PUF, 1991<br />

Y. LACOSTE « <strong>La</strong> géographie, ça sert, d’abord, à faire la guerre »,<br />

Maspero, 1976<br />

M. VAN CREFELD « <strong>La</strong> Transformation de la guerre », Editions du<br />

Rocher, 1998<br />

M. WIEVORKA « Sociétés <strong>et</strong> terrorisme », Fayard, 1988<br />

MICROECONOMIE, THEORIE DES JEUX EVOLUTIONNISTES :<br />

B. GUERRIEN « <strong>La</strong> Théorie des Jeux », Economica, 1995<br />

MORGENSTERN, VON NEUMANN « Theory of Game and Economic<br />

Behaviour », Princ<strong>et</strong>on University Press, 1944<br />

PAIX:<br />

E. KANT “Proj<strong>et</strong> de paix perpétuelle”, Hatier, janvier 1988<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 2094


J. M. KEYNES « Les conséquences économiques de la paix » (1919), in J.<br />

M. KEYNES (Les Conséquences économiques de la paix) & J. BAINVILLE<br />

(Les Conséquences politiques de la paix), tel, Gallimard, 2002<br />

PHILOSOPHIE :<br />

R. GIRARD « <strong>La</strong> violence <strong>et</strong> le <strong>sa</strong>cré », Pluriel, 1972<br />

SOCIOLOGIE :<br />

U. BECK « <strong>La</strong> société du risque », (1986), Flammarion, collection<br />

« Champs », Paris, 2001<br />

U. BECK « Pouvoir <strong>et</strong> contre-pouvoir à l’ère de la mondiali<strong>sa</strong>tion »,<br />

Collection Alto, éditions Aubier, 2003<br />

R. CASTEL « Propriété privée, propriété sociale, propriété de soi », dans<br />

Robert CASTEL <strong>et</strong> Cl<strong>au</strong>dine HAROCHE (Entr<strong>et</strong>iens sur la construction de<br />

l’individu moderne), Fayard, 2001<br />

E. DURKHEIM « De la division du travail social » (1897), 8 ème édition, Les<br />

Presses Universitaires de France. Collection : Bibliothèque de philosophie<br />

contemporaine, 1967<br />

N. ELIAS « <strong>La</strong> civili<strong>sa</strong>tion des mœurs », Collection AGORA-Pock<strong>et</strong>,<br />

Calmann-Lévy, 1974, traduction du tome I de Über den Progress der<br />

Zivili<strong>sa</strong>tion (1 ère éd. 1939)<br />

N. ELIAS « <strong>La</strong> dynamique de l’Occident », Collection AGORA-Pock<strong>et</strong>,<br />

Calmann-Lévy, 1975, traduction du tome II de Über den Progress der<br />

Zivili<strong>sa</strong>tion (1 ère éd. 1939)<br />

N. ELIAS « <strong>La</strong> société des individus », Paris, Fayard, 1991<br />

J. GOODY « <strong>La</strong> famille en Europe », Seuil, 2001<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 2095


L. MUMFORD « The Culture of Cities », 1938, “<strong>La</strong> Cité à travers<br />

l’histoire”, Edition américaine 1961, Traduction française, 1964<br />

C. ROGERS « Le développement de la personne », Edition américaine,<br />

1961, Traduction française, Dunod, 1998<br />

F. SIMIAND « Le <strong>sa</strong>laire, l’évolution sociale <strong>et</strong> la <strong>monnaie</strong> », Félix Alcan<br />

Editeur, Parie, 1932<br />

G. SIMMEL « Philosophie de l’argent » (1900), Nouvelle édition, PUF,<br />

Quadrige 1999<br />

A. TOURAINE « Mouvements soci<strong>au</strong>x d’<strong>au</strong>jourd’hui, acteurs <strong>et</strong><br />

analyses », Editions Ouvrières, 1982<br />

LECTURES COMPLEMENTAIRES :<br />

Europe <strong>au</strong>jourd’hui :<br />

M-F CHRISTOPHE TCHAKALOFF « Les grandes étapes de l’organi<strong>sa</strong>tion<br />

de l’Europe, 1945-1996 », Que Sais-je ? PUF, 1996<br />

A. DE MOUCHERON, B. MEYER « Les 2000 dates qui ont fait l’Europe»,<br />

Le Grand Livre du Mois, 1990<br />

C. HEN, J. LEONARD « L’Union européenne », Editions <strong>La</strong> Découverte &<br />

Syros, 2001<br />

Epistémologie :<br />

J-L. LE MOIGNE « Les épistémologies constructivistes », Que Sais-je ?,<br />

PUF, 2 ème édition, 1999<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 2096


Relations internationales :<br />

J. S. GOLDSTEIN “International Relations”, New York, N.Y.: Harper<br />

Collins, College Publishers, 2 nd edition, 1996<br />

V. ILLITCH OULIANOV (dit « LENINE ») « L’impérialisme, stade<br />

suprême du capitalisme », Classiques du marxisme-léninisme, éditions<br />

sociales, éditions du progrès. (1916), première édition française 1920<br />

H. J. MORGENTHAU « Politics Among Nations: The Struggle for Power<br />

and Peace », Fifth Edition, Revised, New York Alfred A. Knopf, 1978<br />

J-J. ROCHE « Théorie des <strong>relation</strong>s internationales », Montchrestien,<br />

2001<br />

W. R. THOMPSON “Great Power Rivalries”, Columbus: University of<br />

South Carolina Press, 1999<br />

W. R. THOMPSON “Evolutionary Interpr<strong>et</strong>ations of World Politics”,<br />

London and New York: Routledge, 2001<br />

CULTURE GENERALE :<br />

N. BOUKHARINE « L’économique de la période de transition »,<br />

traduction française, 1976<br />

N. BOUKHARINE « L’impérialisme <strong>et</strong> l’accumulation du capital » (1925),<br />

traduction française Pierre Dockes & Bernard Rozier, 1976<br />

F. BRAUDEL, P. GOUROU, J. GUILAINE, M. PALLOTINO, M. AYMARD,<br />

J. DUPÂQUIER, F. QUILICI « L’Europe », Editions Arts <strong>et</strong> Métiers<br />

Graphiques, 1982, Flammarion, 1987<br />

L. DUMONT « Homo Hierarchicus », Paris, Gallimard, 1971<br />

S. FREUD « Malaise dans la civili<strong>sa</strong>tion » (1929), Revue française de<br />

psychanalyse, 1934, t. VII, n° 4, pp. 692 <strong>et</strong> suiv., Tome XXXIV n° 1, pp. 9<br />

<strong>et</strong> suiv. PUF, 1971<br />

S. FREUD « L’interprétation des rêves », (1899), édition <strong>La</strong> Bibliothèque<br />

du 20 ème siècle, 1991<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 2097


T. HOBBES « Léviathan. Traité de la matière, de la forme <strong>et</strong> du pouvoir<br />

ecclésiastique <strong>et</strong> civil », Edition originale 1651. Traduit de l’anglais par<br />

Philippe FOLLIOT, 2002-2003. Disponible à l’adresse :<br />

http://dx.doi.org/doi:10.1522/cla.hot.lev<br />

E. JÜNGER « Orages de métal », biblio 2002<br />

J-P. LAGRANGE & M. SAINT-FERDINAND « Le système croisé.<br />

L’économie traduite en comptabilité », ESI, 1990<br />

D. LANDES « Richesse <strong>et</strong> p<strong>au</strong>vr<strong>et</strong>é des nations », Edition Anglaise, 1998,<br />

Traduction française, Albin Michel, 2000<br />

N. MACCHIAVEL « Le prince », Edition originale 1515, Nouvelle édition :<br />

Le Monde en 10-18, Union Générale d’Edition 1962<br />

H. PIRENNE « Mahom<strong>et</strong> <strong>et</strong> Charlemagne », Editions Quadrige / PUF, 1 ère<br />

édition, 1992<br />

J. PIAGET « Logique <strong>et</strong> équilibre », PUF, 1957<br />

PLATON « <strong>La</strong> République », Gallimard, 1993<br />

M. PORTER « Choix Stratégiques <strong>et</strong> Concurrence – Techniques d’Analyse<br />

des Secteurs <strong>et</strong> de la Concurrence dans l’Industrie », première Publication<br />

Américaine 1980, Traduction française Economica Gestion 1990<br />

M. PORTER « L’avantage concurrentiel des nations », première Edition<br />

Américaine 1990, Traduction française InterEditions, 1993<br />

J-J. ROUSSEAU « Du contrat social ou Principes du droit politique »,<br />

Edition originale 1762. Nouvelle édition : Paris, Union Générale d’Editions,<br />

1963. Collection le Monde en 10-18<br />

A. SAUVY « Richesse <strong>et</strong> population », Payot, 1943<br />

A. SAUVY « Economie <strong>et</strong> population », PUF, 1952<br />

SAY « Traité d’économie politique », 1803, Edition Horace Say, Paris,<br />

Guill<strong>au</strong>min, 1841<br />

J. A. SCHUMPETER « Capitalism, Socialism and Democracy », Third<br />

Edition. New York & London: Harper & Row, 1975 (1950)<br />

J. A. SCHUMPETER « History of economic analysis », New York : Oxford<br />

University Press, 1954<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 2098


Y. SIMON « Encyclopédie des Marchés Financiers », Yves Simon Editeur,<br />

Economica, 1997<br />

E. TODD « L’invention de l’Europe », Seuil, 1996<br />

E. TODD « <strong>La</strong> diversité du monde », Seuil, 1999<br />

A. WALRAS « Eléments d’économie politique pure (ou théorie de la<br />

richesse sociale) », 1874-1877, 2 ème édition, Guillomin & Cie, parie, 1889<br />

<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 2099


<strong>La</strong> <strong>monnaie</strong> <strong>unique</strong> européenne. européenne.<br />

Tome IV Philippe Jourdon / 2100

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