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ALEX HARVEY<br />
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Les Olympiques<br />
en bref<br />
À sa 3 e participation aux Jeux Olympiques,<br />
Harvey a réussi quatre top 10 en cinq<br />
épreuves – 8 e en skiathlon 30 km, 7 e au 15 km<br />
style libre et 8 e au sprint en équipe. Lors de<br />
la performance qui lui a valu sa 4 e place au<br />
50 km, il a réalisé son meilleur résultat en<br />
carrière aux Olympiques.<br />
Rappelons qu’Alex Harvey a remporté le<br />
50 km style libre aux Mondiaux de 2017, et<br />
qu’il a terminé 3 e au Tour de ski, en janvier<br />
2018.<br />
La Côte est un immense terrain de jeux. En quoi la Côte<br />
a-t-elle contribué à faire de toi l’athlète que tu es ?<br />
D’y voir la nature si accessible, c’est sûr que ça m’a toujours incité à<br />
bouger. Enfant, je revenais de l’école et j’allais direct jouer dehors. Pas<br />
besoin de faire de route, tout était là, à portée de la main.<br />
Que trouve-t-on ici qu’on ne trouve pas ailleurs ?<br />
Le mont Sainte-Anne. C’est certainement l’une des plus belles montagnes<br />
au Canada. Mais il y a les gens, aussi. Ici, on partage tous des<br />
valeurs communes et surtout beaucoup d’affinités,<br />
comme la passion du plein air.<br />
Enfant, comment se passaient les hivers chez les Harvey ?<br />
Et à quoi occupiez-vous vos étés ?<br />
Avec mes deux sœurs, on allait au Club de ski alpin le samedi et<br />
au Club de ski de fond le dimanche. On se construisait des forts, on<br />
faisait des batailles de balles de neige, on allait glisser sous les lignes<br />
d’Hydro. L’été, c’était le Club de vélo, la construction de camps dans<br />
le bois. J’avais la chance d’habiter à la limite du parc du Mont-Sainte-<br />
Anne, à côté du parc des Moustiques. C’était notre terrain de jeux.<br />
Quel est le plus grand enseignement que ton père<br />
– le fondeur Pierre Harvey – t’a appris ?<br />
La persévérance. Il y a des journées plus difficiles où le doute et la<br />
fatigue s’installent. Il m’a appris à toujours me recentrer et à rester<br />
motivé. Le sport t’apprend ça, aussi. Si tu veux avancer,<br />
il faut persévérer.<br />
Qu’est-ce qui te manque le plus de la Côte quand tu en es<br />
éloigné trop longtemps ?<br />
Les amis, la famille, les gens. Je m’entraîne généralement à l’étranger<br />
de novembre à mars. Il y a d’autres endroits superbes dans le monde,<br />
mais sans les gens qu’on aime, c’est jamais pareil.<br />
24 magazineO.ca
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