La Revue - ROTARY Club Saint-Nazaire

SOCIÉTÉ
HISTOIREs
INDUSTRIELLES
Personne n’ignore le rôle essentiel
des constructions navales et aéronautiques
dans le développement
industriel de la ville de Saint-Nazaire
et de sa Région. Il nous a semblé cependant
utile de rappeler quelques
temps forts de ces deux domaines qui
sont à l’heure actuelle, avec le port
qui en est le cœur, les poumons du
développement économique et social.
Raconter d’une manière globale,
synthétique, et avec exactitude ce qui
s’est passé depuis plus de 150 ans
n’est pas chose aisée et pourtant…
Comment expliquer l’état actuel des
choses et envisager le futur, connaitre
les origines de cette fabuleuse aventure
industrielle ?
20.
DEPUIS LES
PAQUEBOTS
À VAPEUR
JUSQU’À
L’A350 EN
FIBRES DE
CARBONE,
ST-NAZAIRE À
SU S’ADAPTER
POUR RESTER
À LA POINTE
DE LA
TECHNOLOGIE
INDUSTRIELLE
Premiers Repères
Un premier repère nous est donné par la
création du premier bassin de Saint-Nazaire
en 1856. Puis le transfert, à partir
de 1862 du savoir-faire Ecossais, grâce
à John Scott permet au Chantier de Penhoët
de réaliser, pour son propriétaire,
la Compagnie Générale Transatlantique
(CGT), son premier paquebot, livré en
1866 : L’impératrice Eugénie. Cette même
année, le Chantier va connaitre une très
grave crise. Il en viendra à fermer ses portes,
conséquence directe d’une loi supprimant
toute aide à la construction navale.
Il les rouvrira quelques quinze années plus
tard, en 1881, grâce à la promulgation
d’une nouvelle loi, plus favorable aux industries
maritimes.
Le second bassin, dont la construction
avait débuté en 1862, sera inauguré cette
même année, avec la reprise d’activité
des Chantiers. Cela confirme la vocation
maritime de la ville qui, après une période
difficile, va se développer autour de
la construction navale. Deux sociétés joueront
un rôle clé dans ce développement
de la cité portuaire : les Chantiers de Penhoët
et les Ateliers et Chantiers de la Loire.
L’exploitation de lignes commerciales
régulières depuis Saint-Nazaire, en complément
de celles de Nantes, et en communication
direct avec l’Atlantique, offrira
de plus une grande ouverture internationale
à la France et à l’Europe. En 1900,
les Chantiers de Penhoët, propriété de
la Compagnie Générale Transatlantique
deviendront autonomes sous le nom de
“Chantiers et Ateliers de Saint-Nazaire”.
Rappelons également, que c’est à partir
de 1879 que les Forges de Trignac ont
participé à cet essor. Saint-Nazaire et ses
savoir-faire vont jouer un rôle éminent à la
fin de la guerre 1914-1918, comme chacun
aura pu le découvrir en 2017 avec
l’opération “The Bridge”.