chariot URG
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Le Chariot d’Urgence
CADRE LEGAL<br />
ACCREDITATION<br />
<br />
RECOMMANDATION<br />
PLAN<br />
<br />
<br />
<br />
PRESENTATION ET ORGANISATION DU CHARIOT<br />
CRITERES DE CHOIX (CH Carcassonne)<br />
COMPOSITION-PHARMACOLOGIE-GESTIONGESTION<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Pharmacologie<br />
Vérification<br />
Gestion<br />
Entretien<br />
<br />
PB RENCONTRES;DEFAUTS D’ORGANISATION<br />
<br />
Chariot non-conformes<br />
<br />
<br />
Utilisés comme des pharmacies<br />
Non connus de tous<br />
CESU 11
CADRE LEGAL
CADRE LEGAL<br />
<br />
<br />
<br />
Il n’existe pas de réglementation à proprement parlé qui concerne l’utilisation d’un<br />
<strong>chariot</strong> d’urgences dans les unités de soins.<br />
La réglementation en vigueur concerne les environnements et les unités dédiées à<br />
l’anesthésie et à la réanimation( ( Bloc, salle de réveil, USI, Réa, Urgences…).<br />
Pour autant l’utilisation d’un matériel d’urgence est indispensable pour toute<br />
Réanimation, , et lors de la prise en charge de toute détresses vitales.<br />
La Gestion de la situation d’urgence, est du domaine de compétence de l’IDE et<br />
sous sa responsabilité, sur la base de recommandations.<br />
(SFAR en collaboration avec : SAMU de France ; La Société Française de Cardiologie; La Société Francophone<br />
de Médecine d’Urgence ; La Société de Réanimation de Langue Française..)<br />
CESU 11
CADRE LEGAL<br />
Il n’existe pas de réglementation à<br />
proprement parlé pour ce qui concerne<br />
l’utilisation d’un <strong>chariot</strong> d’urgences dans<br />
les unités de soins.
CADRE LEGAL<br />
<br />
Il n’existe pas de réglementation à proprement parlé pour ce qui concerne<br />
l’utilisation d’un <strong>chariot</strong> d’urgences dans les unités de soins.<br />
La réglementation en vigueur concerne les<br />
environnements et les unités dédiées à<br />
l’anesthésie et à la réanimation ( Bloc,<br />
salle de réveil, USI, Réanimation,<br />
Urgences…).
CADRE LEGAL<br />
<br />
<br />
Il n’existe pas de réglementation à proprement parlé pour ce qui concerne<br />
l’utilisation d’un <strong>chariot</strong> d’urgences dans les unités de soins.<br />
La réglementation en vigueur concerne les environnements et les unités dédiées à<br />
l’anesthésie et à la réanimation( ( Bloc, salle de réveil, USI, Réanimation,<br />
Urgences…).<br />
Pour autant l’utilisation d’un matériel<br />
d’urgence est indispensable pour toute<br />
Réanimation, et lors de la prise en charge<br />
de toute détresses vitales.
CADRE LEGAL<br />
<br />
<br />
<br />
Il n’existe pas de réglementation à proprement parlé qui concerne l’utilisation d’un <strong>chariot</strong><br />
d’urgences dans les unités de soins.<br />
La réglementation en vigueur concerne les environnements et les unités dédiées à l’anesthésie et à<br />
la réanimation( ( Bloc, salle de réveil, USI, UR…).<br />
Pour autant l’utilisation d’un matériel d’urgence est indispensable pour toute Ranimation, , et lors de<br />
la prise en charge de toute détresses vitales.<br />
La Gestion de la situation d’urgence, est du<br />
domaine de compétence de l’IDE et sous sa<br />
responsabilité, sur la base de<br />
recommandations.<br />
SFAR en collaboration avec:<br />
SAMU de France; La Société Française de Cardiologie; La Société<br />
Francophone de Médecine d’Urgence; La Société de Réanimation de Langue<br />
Française..
DECRET infirmier<br />
<br />
<br />
CADRE LEGAL RÔLE IDE<br />
DÉCRET N° 2004-802 DU 29 JUILLET 2004 RELATIF AUX PARTIES IV<br />
ET (DISPOSITIONS RÉGLEMENTAIRES) DU CODE DE LA SANTÉ<br />
PUBLIQUE ET MODIFIANT CERTAINES DISPOSITIONS DE CE CODE<br />
NOR: SANP0422530D<br />
CODE DE LA SANTE PUBLIQUE<br />
LIVRE III: AUXILIAIRES MÉDICAUX<br />
TITRE I:<br />
CHAPITRE I:<br />
PROFESSION D'INFIRMIER OU D'INFIRMIÈRE<br />
EXERCICE DE LA PROFESSION<br />
SECTION 1: ACTES PROFESSIONNELS
CADRE LEGAL RÔLE IDE<br />
Dans le cadre de la prise en charge de l’urgence vitale,<br />
de la RCP et donc de l’utilisation de matériel dédié, la<br />
partie du décret qui y fait référence est l’article:<br />
R. 4311-14
CADRE LEGAL RÔLE IDE<br />
« En l'absence d'un médecin, l'infirmier ou l'infirmière est habilité, après avoir<br />
reconnu une situation comme relevant de l'urgence ou de la détresse psychologique, à<br />
mettre en oeuvre des protocoles de soins d'urgence, préalablement écrits, datés et signés<br />
par le médecin responsable.<br />
Dans ce cas, l'infirmier ou l'infirmière accomplit les actes conservatoires nécessaires<br />
jusqu'à l'intervention d'un médecin. Ces actes doivent obligatoirement faire l'objet de sa<br />
part d'un compte rendu écrit, daté, signé, remis au médecin et annexé au dossier du<br />
patient.<br />
En cas d'urgence et en dehors de la mise en oeuvre du protocole, l'infirmier ou<br />
l'infirmière décide des gestes à pratiquer en attendant que puisse intervenir un<br />
médecin. Il prend toutes mesures en son pouvoir afin de diriger la personne vers<br />
La structure de soins la plus appropriée à son état. »<br />
C'est dire, dans la situation étudiée, que l’infirmier(e) est responsable<br />
du déroulement de la RCP en attendant le médecin.
CADRE LEGAL RÔLE IDE<br />
Dans le cadre de la prise en charge de l’urgence vitale, de la RCP et donc de<br />
l’utilisation de matériel dédié, la partie du décret qui y fait référence est l’article:<br />
R. 4311-14<br />
Et les articles R.4311-5 et R.4311-7<br />
Et les articles R.4311-5 et R.4311-7<br />
définissent le champ de compétence de l’IDE et intègrent<br />
les actions du rôle propre qui pourront être accomplies
RÔLE PROPRE<br />
CADRE LEGAL<br />
Article R. 4311-5<br />
Dans le cadre de son rôle propre, l'infirmier ou l'infirmière accomplit les<br />
actes ou dispense les soins suivants visant à identifier les risques et à<br />
assurer le confort et la sécurité de la personne et de son environnement et<br />
comprenant son information et celle de son entourage :<br />
« 12° Installation du patient dans une position en rapport avec sa pathologie ou son handicap ; ( installation en décubitus dorsal sur<br />
un plan dur )<br />
« 15° Aspirations des sécrétions d'un patient qu'il soit ou non intubé ou trachéotomisé ; ( installation et utilisation si nécessair<br />
ire du<br />
système d’aspiration dans le cadre de la RCP )<br />
»16° Ventilation manuelle instrumentale par masque ;<br />
( utilisation du BAVU dans la RCP)<br />
»17° Utilisation d'un défibrillateur semi-automatique et surveillance de la personne placée sous cet appareil ; ( mise en place d’un<br />
DSA lors de la RCP )<br />
« 19° Recueil des observations de toute nature susceptibles de concourir à la connaissance de l'état de santé de la personne et<br />
appréciation des principaux paramètres servant à sa surveillance : température, pulsations, pression artérielle, rythme<br />
respiratoire, volume de la diurèse, poids, mensurations, réflexes pupillaires, réflexes de défense cutanée, observations des<br />
manifestations de l'état de conscience, évaluation de la douleur ( recueil des données et transmission au médecin )
RÔLE PROPRE<br />
CADRE LEGAL<br />
Article R. 4311-5<br />
« 12° Installation du patient dans une position en rapport avec sa<br />
pathologie ou son handicap ; » (installation en décubitus dorsal sur<br />
un plan dur)<br />
« 15° Aspirations des sécrétions d'un patient qu'il soit ou non intubé ou<br />
trachéotomisé ; ( installation et utilisation si nécessaire du système<br />
d’aspiration dans le cadre de la RCP )<br />
»16° Ventilation manuelle instrumentale par masque ;<br />
( utilisation du BAVU dans la RCP )<br />
»17° Utilisation d'un défibrillateur semi-automatique et surveillance de la personne<br />
placée sous cet appareil ; ( mise en place d’un DSA lors de la RCP )<br />
« 19° Recueil des observations de toute nature susceptibles de concourir à la<br />
connaissance de l'état de santé de la personne et appréciation des principaux<br />
paramètres servant à sa surveillance : température, pulsations, pression<br />
artérielle, rythme respiratoire, volume de la diurèse, poids, mensurations,<br />
réflexes pupillaires, réflexes de défense cutanée, observations des<br />
manifestations de l'état de conscience, évaluation de la douleur ( recueil des<br />
données et transmission au médecin )
RÔLE PROPRE<br />
CADRE LEGAL<br />
Article R. 4311-5<br />
12° Installation du patient dans une position en rapport avec sa pathologie ou<br />
son handicap ; ( installation en décubitus dorsal sur un plan dur )<br />
« 15° Aspirations des sécrétions d'un patient qu'il soit ou non intubé<br />
ou trachéotomisé ; » ( installation et utilisation si nécessaire du<br />
système d’aspiration dans le cadre de la RCP )<br />
»16° Ventilation manuelle instrumentale par masque ;<br />
( utilisation du BAVU dans la RCP )<br />
»17° Utilisation d'un défibrillateur semi-automatique et surveillance de la personne<br />
placée sous cet appareil ; ( mise en place d’un DSA lors de la RCP )<br />
« 19° Recueil des observations de toute nature susceptibles de concourir à la<br />
connaissance de l'état de santé de la personne et appréciation des principaux<br />
paramètres servant à sa surveillance : température, pulsations, pression<br />
artérielle, rythme respiratoire, volume de la diurèse, poids, mensurations,<br />
réflexes pupillaires, réflexes de défense cutanée, observations des<br />
manifestations de l'état de conscience, évaluation de la douleur » (recueil des<br />
données et transmission au médecin)
CADRE LEGAL<br />
RÔLE PROPRE<br />
Article R. 4311-5<br />
« 12° Installation du patient dans une position en rapport avec sa pathologie ou<br />
son handicap ; (installation en décubitus dorsal sur un plan dur)<br />
« 15° Aspirations des sécrétions d'un patient qu'il soit ou non intubé ou<br />
trachéotomisé ; » (installation et utilisation si nécessaire du système<br />
d’aspiration dans le cadre de la RCP)<br />
»16° Ventilation manuelle instrumentale par masque ; »<br />
»17° Utilisation d'un défibrillateur semi-automatique et surveillance de la personne<br />
placée sous cet appareil ; » (mise en place d’un DSA lors de la RCP)<br />
« 19° Recueil des observations de toute nature susceptibles de concourir à la<br />
connaissance de l'état de santé de la personne et appréciation des principaux<br />
paramètres servant à sa surveillance : température, pulsations, pression<br />
artérielle, rythme respiratoire, volume de la diurèse, poids, mensurations,<br />
réflexes pupillaires, réflexes de défense cutanée, observations des<br />
manifestations de l'état de conscience, évaluation de la douleur » ( recueil des<br />
données et transmission au médecin )
CADRE LEGAL<br />
RÔLE PROPRE<br />
Article R. 4311-5<br />
12° Installation du patient dans une position en rapport avec sa pathologie ou son<br />
handicap ; ( installation en décubitus dorsal sur un plan dur )<br />
« 15° Aspirations des sécrétions d'un patient qu'il soit ou non intubé ou trachéotomisé ;<br />
( installation et utilisation si nécessaire du système d’aspiration dans le cadre de la RCP )<br />
»16° Ventilation manuelle instrumentale par masque ;<br />
( utilisation du BAVU dans la RCP )<br />
»17° Utilisation d'un défibrillateur semi-automatique et surveillance de la<br />
personne placée sous cet appareil ; ( mise en place d’un DSA lors de la<br />
RCP )<br />
« 19° Recueil des observations de toute nature susceptibles de concourir à la connaissance de<br />
l'état de santé de la personne et appréciation des principaux paramètres servant à sa<br />
surveillance : température, pulsations, pression artérielle, rythme respiratoire, volume de<br />
la diurèse, poids, mensurations, réflexes pupillaires, réflexes de défense cutanée,<br />
observations des manifestations de l'état de conscience, évaluation de la douleur ( recueil<br />
des données et transmission au médecin )
CADRE LEGAL<br />
RÔLE PROPRE<br />
Article R. 4311-5<br />
« 12° Installation du patient dans une position en rapport avec sa pathologie ou<br />
son handicap ; ( installation en décubitus dorsal sur un plan dur )<br />
« 15° Aspirations des sécrétions d'un patient qu'il soit ou non intubé ou<br />
trachéotomisé ; ( installation et utilisation si nécessaire du système<br />
d’aspiration dans le cadre de la RCP )<br />
»16° Ventilation manuelle instrumentale par masque ;<br />
( utilisation du BAVU dans la RCP )<br />
»17° Utilisation d'un défibrillateur semi-automatique et surveillance de la personne<br />
placée sous cet appareil ; ( mise en place d’un DSA lors de la RCP )<br />
« 19° Recueil des observations de toute nature susceptibles de concourir à la<br />
connaissance de l'état de santé de la personne et appréciation des principaux<br />
paramètres servant à sa surveillance : température, pulsations, pression<br />
artérielle, rythme respiratoire, volume de la diurèse, poids, mensurations,<br />
réflexes pupillaires, réflexes de défense cutanée, observations des<br />
manifestations de l'état de conscience, évaluation de la douleur ( recueil<br />
des données et transmission au médecin )
CADRE LEGAL<br />
Article R. 4311-7<br />
L'infirmier ou l'infirmière est habilité à pratiquer les actes suivants soit en<br />
application d'une prescription médicale qui, sauf urgence, est écrite,<br />
qualitative et quantitative, datée et signée, soit en application d'un protocole<br />
écrit, qualitatif et quantitatif, préalablement établi, daté et signé par un<br />
médecin :
L'infirmier ou l'infirmière est habilité à pratiquer les actes suivants soit en application<br />
d'une prescription médicale qui, sauf urgence, est écrite, qualitative et quantitative, datée et signée,<br />
soit en application d'un protocole écrit, qualitatif et quantitatif, préalablement établi, daté et signé<br />
par un médecin :<br />
3° Mise en place et ablation d'un cathéter court ou d'une aiguille pour<br />
perfusion dans une veine superficielle des membres ou dans une veine<br />
épicrânienne ;<br />
5° Injections et perfusions, à l'exclusion de la première, dans ces cathéters ainsi que dans les<br />
cathéters veineux centraux et ces montages<br />
a) De produits autres que ceux mentionnés au deuxième alinéa de l'article R. 4311-9 ;<br />
b) De produits ne contribuant pas aux techniques d'anesthésie générale ou locorégionale mentionnées<br />
à l'article R. 4311-12
L'infirmier ou l'infirmière est habilité à pratiquer les actes suivants soit en application<br />
d'une prescription médicale qui, sauf urgence, est écrite, qualitative et quantitative, datée et signée,<br />
soit en application d'un protocole écrit, qualitatif et quantitatif, préalablement établi, daté et signé<br />
par un médecin :<br />
3° Mise en place et ablation d'un cathéter court ou d'une aiguille pour perfusion dans une veine superficielle<br />
des membres ou dans une veine épicrânienne ;<br />
5°* Injections et perfusions, à l'exclusion de la première, dans ces cathéters<br />
ainsi que dans les cathéters veineux centraux et ces montages<br />
a) De produits autres que ceux mentionnés au deuxième alinéa de<br />
l'article R. 4311-9 ;<br />
b) De produits ne contribuant pas aux techniques d'anesthésie générale<br />
ou locorégionale mentionnées à l'article R. 4311-1212<br />
* Cathéters veineux centraux
CADRE LEGAL<br />
Article R. 4311-9<br />
L'infirmier ou l'infirmière est habilité à accomplir sur prescription<br />
médicale écrite, qualitative et quantitative, datée et signée, les<br />
actes et soins suivants, à condition qu'un médecin puisse intervenir<br />
à tout moment :<br />
1° Injections et perfusions de produits d'origine humaine nécessitant,<br />
préalablement à leur réalisation, lorsque le produit l'exige, un contrôle<br />
d'identité et de compatibilité obligatoire effectué par l'infirmier ou<br />
l'infirmière ;<br />
2° Injections de médicaments à des fins analgésiques dans des<br />
cathéters périduraux et intrathécaux ou placés à proximité d'un tronc<br />
ou d'un plexus nerveux, mis en place par un médecin et après que<br />
celui-ci a effectué la première injection ;
CADRE LEGAL<br />
Article R. 4311-12<br />
(L'infirmier ou l'infirmière, anesthésiste diplômé d'Etat, est<br />
seul habilité, à condition qu'un médecin anesthésisteréanimateur<br />
puisse intervenir à tout moment, ..) .<br />
Ces injections et perfusions font l'objet d'un compte rendu<br />
d'exécution écrit, daté et signé par l'infirmier ou l'infirmière<br />
et transcrit dans le dossier de soins infirmiers ;
CADRE LEGAL<br />
DEMARCHE QUALITE<br />
Accréditation (certification version 2014)<br />
Sécurité du patient<br />
OPC: La continuité des soins est assurée<br />
Réf 7c: : Une organisation est en place pour faire face aux soins<br />
QPR: Gestion de la qualité et prévention des risques<br />
Continuité des soins<br />
Recommandations<br />
SFAR : Recommandations pour l’organisation de la prise<br />
en charge des urgences vitales intra-hospitalières 2004<br />
Collège d’experts
CADRE LEGAL<br />
CONCLUSION<br />
Chacun s’accorde à le Chariot d’urgence comme un matériel<br />
indispensable pour la gestion des situations d’urgences et la prise en<br />
charge des détresses vitales en milieu de soin.<br />
Pour autant, il n’existe pas de législation à proprement parlé qui<br />
référence ce matériel en unité de soin (en dehors des unités de soins<br />
intensifs et plateaux spécialisés).<br />
Tout repose sur la responsabilité des équipes et notamment celle de<br />
l’IDE qui doit outre, assurer la sécurité des usagers, s’inscrire dans<br />
une démarche de qualité en garantissant la continuité et la qualité de<br />
soins prodigués.
PRESENTATION<br />
ET<br />
ORGANISATION<br />
DU CHARIOT
Organisation du Chariot<br />
Nécessité d’organiser la prise en charge de l’urgence intra CH :<br />
• 1998 : Démarrage de la chaîne de survie<br />
• évaluation des procédures d’alerte et prise en charge des<br />
détresses vitales<br />
• inventaire des <strong>chariot</strong>s d’urgences et de leur armement<br />
• Mai 2004 : Plan d’action EPP « Prise en charge d’un ACR intra hospitalier »<br />
• Création d’un livret maintenance et procédure du <strong>chariot</strong> d’urgence en<br />
cours.<br />
Harmonisation du contenu du <strong>chariot</strong>, de sa maintenance, et des procédures liés à celui-ci.
Principe à l’utilisation du <strong>chariot</strong> d’urgence<br />
• Ne doit être utilisé que pour l’urgence vitale.<br />
• Disponible 24h/24, accès facile, connu de tous.<br />
• Robuste, facile à déplacer.<br />
• Dotation uniforme à tout le CH (particularité uniquement dans les services prenant<br />
en charge des enfants et/ou nourrissons)<br />
• Contenu clairement indiqué.<br />
• Les procédures de maintenance préventives et curatives concernant le matériel et<br />
les produits médicamenteux sont écrites.<br />
• La traçabilité de la maintenance quelle que soit sa nature est consignée dans le<br />
livret « procédure et maintenance ».<br />
novembre 2014 28
CENTRE HOSPITALIER DE CARCASSONNE<br />
PRESENTATION<br />
LIVRET<br />
PROCEDURE<br />
ET<br />
MAINTENANCE<br />
CHARIOT<br />
D’<strong>URG</strong>ENCE
PROCEDURE MAINTENANCE ET OUVERTURE DU CHARIOT D’’<strong>URG</strong>ENCE<br />
Traitement en urgence des défaillances vitales, en attente de la prise en charge par l’équipe<br />
CSIH, et éventuel transfert dans un service de Réanimation<br />
Disponibilité immédiate du matériel et des médicaments nécessaires.<br />
Accès au <strong>chariot</strong> d’urgence facilité, connu de tout le personnel du service.<br />
Une vérification mensuelle doit être effectuée par le personnel infirmier sous la<br />
responsabilité du cadre de santé. Celui-ci peut griser sur le planning la personne responsable et<br />
le jour de vérification du <strong>chariot</strong> d’urgence.<br />
Cette vérification comporte :<br />
• la péremption des médicaments (retour à la pharmacie des produits se périmant dans<br />
les 6 mois)<br />
• le bon état du matériel : ballon et masque, matériel d’aspiration prêt à être branché,<br />
lumière du laryngoscope.<br />
• l’état d’autonomie de la bouteille O2. De plus, une rotation entre la bouteille O2 dédié<br />
au <strong>chariot</strong> d’urgence et celles du service doit être effectuée une fois par mois.<br />
• la conformité avec la liste de contrôle jointe (Descriptif du contenu du <strong>chariot</strong><br />
d’urgence.)<br />
novembre 2014 30
Cette vérification est attestée par la mise en place d’un scellé autocassable.<br />
La traçabilité de la maintenance est consignée sur la feuille de contrôle jointe.<br />
Après chaque utilisation, le personnel infirmier complète le <strong>chariot</strong> d’urgence selon la<br />
liste de contrôle jointe et note dans la case « ouvert pour » le motif d’ouverture du<br />
<strong>chariot</strong> d’urgence (vérification péremption, ACR…)<br />
Cette vérification est attesté par la mise en place d’un sellé autocassable.<br />
La traçabilité de la maintenance après utilisation est consignée sur la feuille de contrôle<br />
jointe en apposant sa signature dans la case identification.<br />
novembre 2014 31
A CHAQUE CHARIOT D’<strong>URG</strong>ENCE<br />
On doit trouver :<br />
• un plan dur<br />
• une bouteille à O2 ( vérification mensuelle de l’autonomie comme dit<br />
précédemment)<br />
• un défibrillateur option DSA.<br />
Les services ne disposant pas de défibrillateur/DSA devront utiliser les DAE placés<br />
dans les couloirs. ( 2 ème et 3 ème étage du CH)<br />
novembre 2014 32
TIROIR N° 1<br />
novembre 2014 33
Défibrillateur option DSA sur <strong>chariot</strong> ou DAE Couloir 2 ème et 3 ème étage CH / Plan dur / Bouteille 02<br />
CHARIOT D'<strong>URG</strong>ENCE<br />
TIROIR N°1 -<br />
PHARMACO<br />
Produit<br />
Qté préconisée<br />
Qté<br />
effective<br />
Date<br />
péremptio<br />
n<br />
Nouvelle date<br />
péremption<br />
Adrénaline 5mg/5ml * 3<br />
Adrénaline 1mg/1ml * 3<br />
Anexate 0,5mg 1<br />
Atropine 1/2 inj * 4<br />
Chlorure de calcium 10%/10ml 1<br />
Cordarone 150mg/3ml * 2<br />
Eau PPI ampoules 20cc 3<br />
Gel hémostatique (Coalgan) 1<br />
Gluconate de calcium 10%/10ml 1<br />
Glucosé 30% 20c * 2<br />
Ephédrine 30mg seringue pré-remplieremplie 1<br />
Furosémide 20mg/2ml * 3<br />
Hypnomidate 20mg/10ml 2<br />
Hypnovel 5mg (midazolam) 2<br />
Isuprel<br />
5+5 (frigo)<br />
Lidocaine 1% inj (Xylocaine) * 1<br />
Lidocaine spray (Xylocaine) * 1<br />
novembre 2014 Loxapac 4<br />
34
Méthylprednisolone 40mg (Solumédrol) 3<br />
Naloxone (Narcan) 2<br />
Natispray 1<br />
Risordan 10mg/10ml * 2<br />
Rivotril 2<br />
Salbumol 0,5 mg inj * 2<br />
Salbutamol 5mg inj 1<br />
Salbutamol spray (airomir, spreor, ventoline) 1<br />
Sulfate de magnésium 15% 2<br />
Tranxene 20mg/2ml * 1<br />
Tranxene 50mg/2.5ml 1<br />
novembre 2014 35
TIROIR N° 2<br />
novembre 2014 36
Produit<br />
CHARIOT D'<strong>URG</strong>ENCE<br />
TIROIR N°2 -<br />
Qté<br />
Aiguilles IM 2<br />
Aiguilles IV 2<br />
Aiguilles Trocarts 2<br />
Alcool unidose ou compresses imprégnées* 1<br />
cathéter n° 18* 1<br />
Cathéter n° 20* 1<br />
Chlorure de NA 0,9% 500 cc* 1<br />
Compresses stériles 7,5 x 7,5 2<br />
Gants S/M/L *<br />
1 BOITE<br />
/TAILLE<br />
GLucosé 5% 250 cc 2<br />
Glucosé 5% 500 cc 1<br />
Isofundine 1<br />
Opsite * 2<br />
Perfuseur 3 voies avec prolongateur* 3<br />
Seringues 10 1<br />
Seringues 20 1<br />
Seringues 5 1<br />
ABORD VEINEUX<br />
Qté<br />
effective<br />
Date<br />
péremptio<br />
n<br />
Nouvelle date<br />
péremption<br />
novembre 2014 37
TIROIR N° 3<br />
novembre 2014 38
CHARIOT D'<strong>URG</strong>ENCE<br />
TIROIR N° 3 - VENTILATION /INTUBATION *<br />
Produit<br />
Qté<br />
Qté<br />
effective<br />
Date<br />
péremptio<br />
n<br />
Nouvelle date<br />
péremption<br />
2 piles 2<br />
Ampoule de rechange lame laryngo 1<br />
Canule de guedel n° 3 1<br />
Canule de guedel n° 4 1<br />
Insufflateur manuel et sac réserve d'O2 1<br />
3 Lames de laryngo (1T3/1T4/1T5) 1<br />
Lanryngoscope 1<br />
Mandrin d'intubation 1<br />
Masque n° 4 1<br />
Masque n° 5 1<br />
Nécessaire fixation sonde 1<br />
Ouvre bouche 1<br />
Pince Magyl longue 1<br />
Seringue 10ml 1<br />
Sonde d'intubation n° 6,5 1<br />
Sonde d'intubation n° 7 1<br />
Sonde d'intubation n° 7,5 2<br />
Sonde d'intubation n° 8 2<br />
Sonde d'intubation n° 8,5 1<br />
novembre 2014 39
La préparation en amont du matériel d’intubation dans le <strong>chariot</strong> d’urgence est<br />
nécessaire. Pour ce faire, dans un plateau « pansement » doit se trouver le<br />
matériel suivant :<br />
set intubation, dans plateau :<br />
nécessaire fixation sonde 1<br />
seringue 10 cc 1<br />
lame laryngo 1<br />
manche laryngo 1<br />
novembre 2014 40
TIROIR N° 4<br />
novembre 2014 41
CHARIOT D'<strong>URG</strong>ENCE<br />
TIROIR N° 4 SET D'ASPIRATION/SET O2<br />
Produit<br />
Qté<br />
Qté<br />
effective<br />
Date<br />
pérempt<br />
ion<br />
Nouvelle date<br />
péremption<br />
Bocal Sherwood - Baxter 1<br />
Lunette de protection * 1<br />
manomètre vide 1<br />
masque à haute concentration 1<br />
raccord sim (biconique universel) 1<br />
sonde d'aspiration n° 14 1<br />
sonde d'aspiration n° 16 1<br />
sonde d'aspiration grosse (buccale) 1<br />
tubulure d'aspiration et poche<br />
jetable 1<br />
tubulure et raccord mural 1<br />
tubulure O2 (1m 80) 1<br />
valve stop vide 1<br />
* Recommandations pour l'organisation de la prise en charge des urgences vitales intra-<br />
hospitalières<br />
SFAR Conférence d'experts 2004<br />
novembre 2014 42
TRACABILITE DU CHARIOT D’<strong>URG</strong>ENCE<br />
N° SCELLE<br />
OUVERT POUR<br />
DATE<br />
IDENTIFICATION<br />
novembre 2014 43
PROCEDURE MAINTENANCE ET UTILISATION DU<br />
DEFIBRILLATEUR MANUEL OPTION DSA<br />
DEFIBRILLATEUR AUTOMATISE EXTERNE<br />
• Traitement en urgence de l’Arrêt Cardio-Respiratoire, en attente de la prise en charge<br />
par l’équipe CSIH, et éventuel transfert dans un service de Réanimation<br />
• Disponibilité immédiate du Défibrillateur manuel/DSA ou DAE<br />
• Accès au Défibrillateur manuel/DSA, DAE facilité, connu de tout le personnel du service.<br />
Une vérification journalière du défibrillateur manuel/DSA doit être effectuée par le<br />
personnel infirmier sous la responsabilité du cadre de santé.<br />
Celui-ci peut griser sur le planning la personne responsable.<br />
novembre 2014 44
Cette vérification comporte :<br />
Défibrillateur manuel avec option DSA :<br />
• Le branchement sur secteur, batterie chargée.<br />
• Le chargement en quantité suffisante du papier thermique.<br />
• La présence de gel conducteur ou patch adapté.<br />
• La présence du câble de cardioscopie et des électrodes de défibrillation.<br />
• Le test défibrillateur est réalisé et conforme.<br />
La vérification est attestée par la feuille de TRACABILITE DU DEFIBRILLATEUR remplie<br />
par l’IDE responsable.<br />
novembre 2014 45
Pour chaque ACR, appel au numéro interne dédié :<br />
CH Carcassonne :015<br />
Rives d’Odes/IENA/PML : 1500<br />
Remplir la fiche de traçabilité de l’alerte jointe en exemple.<br />
Les défibrillateurs manuels/DSA sont soumis à une procédure annuelle de<br />
contrôle par le service biomédical.<br />
novembre 2014 46
TRACABILITE DU DEFIBRILLATEUR<br />
Date Test/utilisation<br />
COMMENTAIRE<br />
IDENTIFICATION<br />
novembre 2014 47
ETIQUETTE<br />
PATIENT<br />
DATE APPEL :<br />
HEURE APPEL :<br />
Identité et qualité du déclencheur de l’appel :<br />
Service :<br />
Motif de l’appel :<br />
ACR avéré Trouble respiratoire :<br />
En avez-vous vous été témoin ? Pouls imprenable :<br />
Autre :<br />
Inconscience :<br />
Gestes réalisés avant l’arrivée de l’équipe CSIH :<br />
Horaire et début de la RCP :<br />
MCE :<br />
Ventilation :<br />
Heure d’arrivée de l’équipe CSIH :<br />
Nom des intervenants CSIH :<br />
Médecin :<br />
IDE :<br />
Défibrillation<br />
Oui :<br />
Défibrillateur en mode DSA :<br />
DAE :<br />
Horaire du 1 er choc :<br />
Nombre de choc avant arrivée équipe<br />
CSIH :<br />
Non :<br />
novembre 2014 48
RAPPEL SUR LA PRISE EN CHARGE D’UN ACR<br />
T<br />
• Débuter une Réanimation Cardio-Pulmonaire immédiate augmente les chances de survie du patient. Le rôle du personnel<br />
soignant est essentiel.<br />
• Utiliser précocement un défibrillateur en mode DSA ou un DAE par le personnel soignant = clef du succès !<br />
• Alerter au numéro dédié : CH CARCASSONNE : 015<br />
Rives d’Ode/IENA/PML : 1500<br />
TECHNIQUE DE LA RCP<br />
Priorité : les compressions thoraciques<br />
Mettre à plat sur un plan dur.<br />
Talon de main au milieu du sternum.<br />
Fréquence de 120/mn.<br />
Temps de compressions et décompressions égaux.<br />
Toute interruption des compressions thoraciques doit être limitée, en particulier lors des insufflations et des défibrillations.<br />
Ventilation :<br />
Libérer les voies aériennes : bascule de la tête en arrière et élévation du menton.<br />
Si corps étranger visible : désobstruction manuelle.<br />
Ventilation par BAVU avec O2, 2 insufflations de 1 seconde, toutes les 30 compressions/décompressions, volume suffisant pour<br />
soulever le thorax.<br />
Les compressions thoraciques sont prioritaires. Elles doivent être réalisées même en l’absence d’insufflation efficace.<br />
Un relais de la RCP doit être effectué toutes les 2 mn afin de limiter la fatigue, cause d’inefficacité.<br />
novembre 2014 49
LA DEFIBRILLATION EN MODE DSA OU LE DAE<br />
Le DSA ou DAE est sûr et améliore le pronostic.<br />
La défibrillation doit être la plus précoce possible.<br />
Après analyse du DSA ou DAE, si l’appareil le demande réaliser un choc ou l’appareil le délivre lui-même. Reprendre immédiatement 2 mn de RCP.<br />
ANTICIPER LA RCP MEDICALISE<br />
<br />
<br />
Poser une VVP avec du sérum physiologique.<br />
Préparer de l’adrénaline 1mg/1ml dans une seringue de 10 ml = 10 mg.<br />
REF : Conférences d’Experts SFAR-SAMU de France 2004 / Recommandations Formalisées SFAR-SRLF septembre 2006<br />
novembre 2014 50
PHARMACOLOGIE<br />
• médicaments cardiovasculaires<br />
Adrénaline : médicament utilisé également dans les chocs<br />
anaphylactiques et les œdèmes de Quincke, certaines décompensation<br />
bronchospastique de BPCO, bronchiolite (aérosol), oédème majeur des<br />
voies aériennes supérieures.<br />
Le mécanisme d'action est dose dépendant : vasoconstricteur (alpha<br />
+), tachycardisant, augmente l'automaticité tonicardiaque (béta<br />
1+), bronchodilatateur (béta2+).<br />
Utilisation: Titré à 0,1 mg / ml (1 / 10 000) ou en PSE à 0,01 mg/kg/h à<br />
adapter par paliers de 0,005 mg/kg/h en fonction de la réponse<br />
hémodynamique et de la tolérance clinique.<br />
CI absolues : Aucune contre indication en situation de détresse vitale.<br />
novembre 2014 51
PHARMACOLOGIE<br />
• médicaments cardiovasculaires<br />
Atropine : utilisé en cas d’asystole ou de bradycardie extrême en<br />
association avec l’adrénaline.<br />
Action : L'atropine s'oppose, de façon compétitive aux effets<br />
muscariniques de l'acétylcholine (parasympatholytique). C'est un<br />
spasmolytique et un antidote des anticholinestérasiques.<br />
Dose : 1 à 3 mg en bolus jusqu’à une dose totale de 0.05 mg/kg<br />
CI absolues<br />
Aucune contre indication en situation de détresse vitale<br />
novembre 2014 52
PHARMACOLOGIE<br />
• médicaments cardiovasculaires<br />
Ephédrine : utilisé en cas d’hypotension artérielle (indication notamment<br />
pour les collapsus de reventilation).<br />
Action : Sympathomimétique. Action indirecte sur le système des<br />
récepteurs adrénergiques. Elle potentialise l'action de l'adrénaline. Elle agit<br />
avant tout comme un vasopresseur puissant qui entraîne une élévation<br />
marquée de la pression artérielle. L'effet vasopresseur est essentiellement<br />
dû à une action indirecte. Sa durée d'action est 5 à 6 fois supérieure à celle<br />
de l'adrénaline.<br />
Dose : Seringues pré-remplies. remplies. 30 mg/10 ml. Pas de dilution, soit 3 mg/ml<br />
Conservation à l’abri de la lumière. Monitorage obligatoire.<br />
IVD :Bolus de 6 mg IV à renouveler si nécessaire toutes les 3 mn.<br />
Administration sur 30-60 secondes. Maximum 150 mg.<br />
CI : Hyperexcitabilité ventriculaire, insuffisance coronarienne,<br />
myocardiopathies obstructives. Hypertension artérielle. Hyperthyroïdie.<br />
Glaucome par fermeture de l’angle<br />
novembre 2014 53
PHARMACOLOGIE<br />
médicaments cardiovasculaires<br />
Furosemide (lasilix): Utilisé dans l’œdème aiguë du poumon,<br />
poussée hypertensive, rétention sodée<br />
Actions : Diurétique de l’anse hypokaliémiant, agissant par<br />
inhibition de la réabsorption du sodium au niveau du rein.<br />
Action puissante et rapide.<br />
Dose : Bolus : jusqu’à 250 mg en IV lente (5 min pour 1 amp<br />
de 250 mg/25ml) puis perfusion à 4 mg/mn (max 1.5g/24h)<br />
CI Absolue : encéphalopathie hépatique, insuffisance<br />
rénale aiguë fonctionnelle, hypovolémie, allergie<br />
novembre 2014 54
PHARMACOLOGIE<br />
médicaments cardiovasculaires<br />
Isosorbide dinitrate (Risordan): Utiliser dans l’angor, le syndrome<br />
coronaire aigu (effet antalgique), l’œdème aigu pulmonaire cardiogénique<br />
Actions : Dérivé nitré . Anti angineux, Anti-angoreux à effets<br />
vasodilatateurs<br />
Vasodilatateur veineux , vasodilatateur artériel à fortes doses<br />
Vasodilatateur coronaire, effet antispastique<br />
Dose : Amp de 10mg-10 ml. Dilution non obligatoire (1mg/ml). IV Lent et<br />
PSE<br />
En cas d’absence d’insuffisance cardiaque : posologie initiale de 1 à 2 mg/h<br />
entretien 2 à 5 mg/h<br />
En cas d’œdème aigu pulmonaire sévère sans hypotension artérielle :<br />
posologie initiale de 2 à 4 mg/h entretien 2 à 15 mg/h<br />
Contrôle de la pression artérielle systémique assis ou couché avant<br />
traitement. Surveillance ECG<br />
CI Absolue :Allergie<br />
novembre 2014 55
PHARMACOLOGIE<br />
médicaments cardiovasculaires<br />
Amiodarone (Cordarone) : Utilisé dans le traitement curatif des troubles du<br />
rythme auriculaires, jonctionnels et ventriculaires. FV récidivante et TV sans<br />
pouls.<br />
Actions :Anti : arythmique de classe III (diminue conduction sino-auriculaire,<br />
auriculaire et nodale). Anti angoreux et coronarodilatateur<br />
Alpha et Béta bloquant. Bradycardisant<br />
Dose : IV : Dose de charge : 1 ampoule 150mg/3ml dans 30ml de G5% en 30<br />
min en IVSE puis 1 à 2 amp en IVSE en 30 à 60 min<br />
Entretien<br />
450 à 900 mg sur 24h (3-6 amp/24h)<br />
Dans la réanimation cardio pulmonaire de l’arrêt cardiaque<br />
injection de 300 mg IV Bolus, à renouveler si besoin une seule fois à demi<br />
dose (150mg) 15 minutes plus tard.<br />
CI Absolue :Bradycardie, BAV, Bloc sino-auriculaire, Allongement de QT,<br />
Hypotension artérielle sévère, Dysthyroidie, Grossesse (risque<br />
fœtal), Allergie à l’iode, Association aux IMAO<br />
novembre 2014 56
PHARMACOLOGIE<br />
médicaments cardiovasculaires<br />
Chlorure de Calcium : utilisé uniquement dans les hypocalcémies ou les<br />
intoxications par les inhibiteurs calciques. Peut être utilisé dans certaines<br />
alcaloses métaboliques.<br />
Action : Apport calcique et acidifiant plasmatique par l’ion chlore.<br />
Dose : Suivant le degré d'urgence (amp à 10% 100mg/amp) :<br />
- débuter par 100 à 200 mg de calcium-élément<br />
en IV lente (10 à 15 minutes); puis 1<br />
à 2 mg/kg/heure en perfusion.<br />
- En cas d'extrême urgence : 5 mg de calcium-élément/kg<br />
(400 mg pour 80 kg) en IV<br />
lente (en diluant 1 ml dans 5 ml de solution isotonique) sur 10 à 15 minutes<br />
CI : Hypercalcémie et hypercalciurie. Traitement par les digitaliques. Injection<br />
de Rocéphine chez le nouveau –né.<br />
novembre 2014 57
PHARMACOLOGIE<br />
médicaments cardiovasculaires<br />
Gluconate de Calcium : utilisé uniquement dans les hypocalcémies<br />
aiguës et les hyperkaliémies avec anomalies électriques<br />
Action : Apport calcique<br />
Dose : Amp à 10 % de 10 ml (soit 1 g par amp). L’administration ne<br />
doit pas être trop rapide pour éviter des troubles du rythme<br />
cardiaques . Si préparation pour PSE, diluer dans du G 5 %. Sous<br />
monitoring cardiaque. Surveiller extravasation (risque de nécrose<br />
cutanée<br />
Hyperkaliémie : 10 ml IVL à renouveler au bout de 5 mn si besoin<br />
(0.6 à 1.2 ml/kg 3 g maxi)<br />
CI : Hypercalcémie et hypercalciurie. Traitement par les<br />
digitaliques. Injection de Rocéphine chez le nouveau –né.<br />
novembre 2014 58
PHARMACOLOGIE<br />
médicaments cardiovasculaires<br />
Isoprénaline (Isuprel)<br />
: utilisé dans les bradycardies par BAV, les<br />
torsades de pointe, les intoxications aux B-BloquantsBloquants<br />
Action : Agoniste Béta-adrénergique adrénergique pur non sélectif,<br />
sympathomimétique B1 et B2<br />
B1+ : inotrope et chronotrope positif ( augmente la consommation<br />
myocardique en O2 et du débit cardiaque)<br />
B2+ : vasodilatateur artériel et systémique, bronchodilatateur<br />
Dose : en charge : 0,20 à 0,60 mg IVD (Ampoule de 0,2mg/ml) (SC<br />
possible)<br />
en d'entretien : 0,3 mg/h (0,05-0,10,1 mcg/kg/min) en IVSE à<br />
augmenter au besoin en fonction de la tolérance et de la réponse<br />
hémodynamique<br />
En pratique : 5 ampoules dans 250 ml de G5% (0,004 mg/ml),<br />
protéger la perfusion de la lumière.<br />
Contre-Indications : Troubles du rythme cardiaque, Insuffisance<br />
Coronaire aigue, Hyperthyroidie, Rétrécissement aortique serré,<br />
Intoxication digitalique<br />
novembre 2014 59
PHARMACOLOGIE<br />
médicaments cardiovasculaires<br />
Lidocaine 1% injectable : Utilisé dans le traitement des récidives des<br />
troubles du rythme ventriculaire menaçant le pronostic vital et dans les<br />
fibrillations ventriculaires résistantes à la défibrillation.<br />
Action : Antiarythmiques stabilisants de membrane, classe 1b. Diminue<br />
l'excitabilité ventriculaire et déprime les foyers d'automatisme<br />
ventriculaire.<br />
Dose :injection intraveineuse directe d’une dose de charge de 1 à<br />
1,5mg/kg de lidocaïne "en bolus", soit environ 100 mg (xylo 1% 20ml =<br />
200mg) puis au PSE 0.02 à 0.05 mg/kg/min.<br />
CI : Hypersensibilité, Porphyrie, Troubles de la conduction auriculo-<br />
ventriculaire, Epilepsie non contrôlée, Insuffisance cardiaque,<br />
sultopride, antiarythmiques de la classe I.<br />
novembre 2014 60
PHARMACOLOGIE<br />
antidotes<br />
Flumazénil (anexate) : utilisé comme antidote de l'intoxication aux<br />
benzodiazépines<br />
Action : Antagoniste spécifique des benzodiazépines<br />
Effet rapide
PHARMACOLOGIE<br />
antidotes<br />
Naloxone : Utilisé dans le traitement des intoxications aux<br />
morphinomimétiques directs et les épreuves diagnostiques dans certains<br />
comas toxiques<br />
Actions : Antagoniste pur et spécifique des morphinomimétiques directs sans<br />
activité morphinique intrinsèque<br />
Dose : Intra-Veineuse exclusive Ampoule de 0.4mg/1ml<br />
Intoxication : 0.4 mg en IV puis 0.1 mg toutes les minutes jusqu'à<br />
obtention d'une fréquence respiratoire efficace. . Possible de faire une<br />
perfusion continue (PSE) de 6microg/kg/h selon la durée d’action du produit<br />
en cause.<br />
Autre (anesthésie, analgésie): dilution dans 10 ml d’une ampoule : dose initiale<br />
0,08 mg (2 ml) IV à renouveler toutes les deux minutes par injections de 0,04<br />
mg IV jusqu'à obtention d'une fréquence respiratoire de 7 faire un relais<br />
PSE<br />
novembre 2014 62
PHARMACOLOGIE<br />
Choc anaphylactique, asthme…<br />
Solumédrol iv : Utilisé dans les détresses ventilatoires :<br />
asthme aigu grave, œdème laryngé, les choc anaphylactique en<br />
complément de l'adrénaline, les réactions allergiques et<br />
inflammatoires sévères.<br />
Actions : Effet glucocorticoïde prédominant + Action anti-<br />
inflammatoire<br />
Dose : 1 mg/kg (de 40 à 120 mg)<br />
CI : Aucune en urgence<br />
novembre 2014 63
PHARMACOLOGIE<br />
Choc anaphylactique, asthme…<br />
Salbutamol iv et spray : Utilisé dans le traitement symptomatique des<br />
asthmes aigus graves et le traitement des poussées aiguës des BPCO<br />
spastique de l'adulte<br />
Action : agoniste sélectif des récepteurs bêta-2 avec un effet<br />
bronchodilatateur d’action rapide et de durée d'action courte par voie<br />
inhalée.<br />
Dose : Spray : 2 à 4 bouffées de salbutamol toutes les 5 à 10 minutes<br />
Injectable : 0,5 mg à renouveler après 20 minutes en cas de besoin<br />
(ampoule de 0.5mg)<br />
Perfusion : 0,25 et 1,5 mg par heure (ampoule 5 mg : 2 amp dans 50<br />
ml => 1mg = 5 ml)<br />
CI : Hypersensibilité<br />
novembre 2014 64
PHARMACOLOGIE<br />
Système neuro<br />
Midazolam IV (hypnovel): utilisé comme agent sédatif<br />
Action : hypnotique sédatif d'action rapide de la classe des<br />
benzodiazépines (anxiolytique, sédatif, hypnotique, anticonvulsivant,<br />
myorelaxant, amnésiant)<br />
Dose : Sédation vigile par voie IV<br />
Dose initiale de 0.5 à 2,5 mg<br />
Dose de titration de 0,5 à 1 mg<br />
CI : Hypersensibilité connue aux benzodiazépines<br />
Insuffisance respiratoire sévère ou une dépression respiratoire<br />
aiguë.<br />
novembre 2014 65
PHARMACOLOGIE<br />
Système neuro<br />
Hypnomidate (Etomidate) iv : Induction d’anesthésie générale chez<br />
les patients avec une hémodynamique instable, chez l’asthmatique,<br />
chez le patient à estomac plein.<br />
Action : Hypnotique pur à brève durée d'action, agent inducteur<br />
de l'anesthésie générale, potentialisateur d'agents anesthésiques<br />
gazeux ou volatils, agent hypnotique unique pour des interventions<br />
peu douloureuses de courte durée nécessitant un réveil rapide.<br />
Dose : Monitorage obligatoire. Amp de 20 mg/ 10 ml à utiliser pure.<br />
Induction d’une anesthésie : 0,3 mg/kg en IVL<br />
CI : Enfant < 2 ans, Insuffisance surrénalienne, Epilepsie,<br />
Porphyrie<br />
novembre 2014 66
PHARMACOLOGIE<br />
Système neuro<br />
Loxapac : Utilisé dans les états d’agitation, d’agressivité<br />
et d’anxiété.<br />
Action : Psychotrope. Neuroleptique à effet sédatif.<br />
Dose : 2 à 5 ampoules en IM chez l’adulte<br />
CI : Coma éthylique, intoxication médicamenteuse<br />
(barbiturique), agoniste dopaminergique (Parkinson)<br />
novembre 2014 67
PHARMACOLOGIE<br />
Système neuro<br />
Clonazépam (Rivotril) : Utilisé comme antiépileptique dans le<br />
traitement d'attaque de l'état de mal épileptique et dans les états<br />
d’agitation.<br />
Actions : Benzodiazépine anxiolytique, sédative, hypnotique,<br />
anticonvulsivante, myorelaxante, amnésiante<br />
Dose : IV Lent : 1 ampoule à renouveler jusqu'à 2 fois à 5 minutes<br />
d'intervalle. Une veine de calibre suffisant doit être choisie<br />
L'injection doit être effectuée lentement pour éviter le risque de<br />
thrombophlébite Sous surveillance continue de la fonction<br />
respiratoire et de la TA.<br />
CI absolues : allergie connue aux benzodiazépines , insuffisance<br />
respiratoire aiguë non contrôlée, insuffisance hépatique sévère<br />
novembre 2014 68
PHARMACOLOGIE<br />
Système neuro<br />
Clorazépate (Tanxène) iv : Utilisé dans la crise anxieuse paroxystique, le<br />
delirium tremens , et en prémédication.<br />
Actions : Benzodiazépine anxiolytique, sédative, hypnotique,<br />
anticonvulsivante, myorelaxante, amnésiante<br />
Dose : flacon de 20 mg/2 ml et à 50 mg/2,5 ml. Utiliser le solvant<br />
spécifique. : Voie intramusculaire ou intraveineuse lente ou perfusion. En<br />
raison du risque d'apnée en cas d'injection intraveineuse rapide,<br />
l'injection intraveineuse doit être lente et faite dans une grosse veine.<br />
Les injections intramusculaires doivent être profondes. Sous surveillance<br />
continue de la fonction respiratoire et de la TA.<br />
CI absolues : allergie connue aux benzodiazépines , insuffisance<br />
respiratoire aiguë non contrôlée, insuffisance hépatique sévère<br />
novembre 2014 69
Autres<br />
PHARMACOLOGIE<br />
Sulfate de magnésium : utilisé dans le traitement curatif des<br />
torsades de pointes, traitement des hypokaliémies aiguës<br />
associées à une hypomagnésémie, IDM en phase aigue.<br />
Traitement préventif et curatif de la crise d'éclampsie.<br />
Action : cation principalement intracellulaire, diminue<br />
l'excitabilité neuronale et la transmission neuromusculaire<br />
Dose (Amp(<br />
15% 10 ml) : 2 à 8 g/24h voire plus (3g/h)<br />
Bolus : 2 ampoules en 5 minutes (IVL)<br />
Entretien : 3 à 20 mg/minutes soit 0.5 à 1.2 g/h<br />
CI : Hypersensibilité et insuffisance rénale chronique.<br />
novembre 2014 70
PHARMACOLOGIE<br />
Autres<br />
Gel hémostatique : utilisé dans les épistaxies et les<br />
petits saignements<br />
Lidocaïne spray : utilisé comme anesthésique local<br />
notamment lors de l’intubation.<br />
novembre 2014 71
PHARMACOLOGIE<br />
Autres<br />
Glucose 30% : Utilisé dans les hypoglycémies graves.<br />
Dose : 1 à 2 ampoules puis contrôle de la glycémie<br />
capillaire.<br />
Attention solution hypertonique.<br />
CI : aucune en urgence<br />
novembre 2014 72
PHARMACOLOGIE<br />
Autres<br />
Natyspray : Utilisé dans la crise d’Angor et en diagnostic différentiel<br />
dans le syndrome coronarien aigu<br />
Actions : Dérivé nitré anti-angoreux angoreux à effets vasodilatateurs<br />
Vasodilatateur veineux et artériel à fortes doses<br />
Vasodilatateur coronarien à effet antispastique<br />
Dose : 1 pulvérisation. Surveiller la pression artérielle systémique assis ou<br />
couché avant traitement et surveillance ECG<br />
CI Absolue : hypersensibilité aux dérivés nitrés, hypotension<br />
novembre 2014 73
ENTRETIEN<br />
Il faut effectuer un nettoyage<br />
de l’intérieur du <strong>chariot</strong> au<br />
Surfanios® tous les 3 mois<br />
environ.<br />
novembre 2014 74