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p.1


SOMMAIRE<br />

EDITO DE MARCEL SIGISCAR .................. p.03<br />

INFORMATION ............................... p.04<br />

C’EST QUOI UNE ZONE HUMIDE ? .............. p.O5<br />

LA CONVENTION DE RAMSAR ................. p.06<br />

A LA DECOUVERTE DES SAINTES ............... p.07<br />

TOUT CE QU’IL FAUT SAVOIR .................. p.08<br />

PROGRAMME ............................... P.09<br />

p.2


EDITO<br />

RELEVER LE DÉFI DU CHANGEMENT CLIMATIQUE<br />

La<br />

journée mondiale des zones humides constitue un des événements phares du calendrier<br />

de l’Office de l’Eau au cours de laquelle, il peut, aller à la rencontre des publics pour<br />

leur présenter ses missions. La préservation des milieux naturels est l’une des prérogatives<br />

principales de la structure. En effet, il assure, par des prélèvements, le suivi règlementaire des<br />

cours d’eau, et de l’ensemble de l’écosystème de ces milieux extrêmement vulnérables.<br />

Le thème de cette année prend une dimension fondamentale pour les archipels tels que le<br />

nôtre, puisqu’il s’agit de la résilience de ces zones humides face au changement climatique. La<br />

Guadeloupe, comme toutes les îles sera directement – et peut-être fatalement – frappée par<br />

les conséquences de ce réchauffement. Déjà, l’année dernière, les agents de l’Office de l’Eau<br />

présents à Marie-Galante, exposaient aux scolaires toute la fragilité des écosystèmes..<br />

Ce qui attend les îles est d’une tout autre envergure. La montée des océans, la modification des<br />

saisons et des températures sont autant de facteurs aptes à détruire de vastes pans de la faune<br />

et de la flore locale. Sans parler de la violence des phénomènes tels que les cyclones, qui, on le<br />

sait, frapperont plus souvent la Guadeloupe. Dès lors, la mission de l’Office de l’Eau prend une<br />

dimension bien plus prégnante.<br />

Après Marie-Galante, place aux Saintes. Ces îles dont on déplorait le manque d’eau abritent<br />

pourtant des trésors naturels. L’Office de l’Eau continue donc de valoriser les îles du Sud.<br />

Elles aussi riches de milieux naturels d’exception qui font la fierté de notre patrimoine<br />

touristique durable. Grâce au format de la balade qui allie le plaisir de l’extérieur au loisir de<br />

l’expérimentation, il s’agira de montrer dans quelles conditions on peut protéger ces espaces, et<br />

montrer concrètement comment ils s’adaptent aux changements climatiques qui les menacent.<br />

MARCEL SIGISCAR,<br />

Président Délégué de l’Office de l’Eau Guadeloupe<br />

Gourbeyre, le 29 janvier <strong>2019</strong><br />

p.3


information<br />

LES TRÉSORS NATURELS CACHÉS DES SAINTES FACE AU CHANGEMENT CLIMATIQUE.<br />

les<br />

1er et 2 Février à Terre-de-Bas l’Office de l’Eau organise deux journées d’information et<br />

de discussions avec le public assisté d’experts, tels que Félix Lurel Docteur en écologie<br />

botanique et Jean Marie Flower Docteur en écologie insulaire et expert en changement<br />

climatique comptable carbone.<br />

Ainsi, la première journée sera dédiée aux<br />

scolaires de Terre-de-bas et de Terre-de-haut.<br />

Dès 8h les 51 élèves et leurs accompagnateurs<br />

seront conduits aux étangs où ils découvriront<br />

ou redécouvriront les richesses de cette zone<br />

humide grâce à 3 ateliers. Le premier atelier<br />

offrira une lecture de paysage, animé par le<br />

CAUE*. Le second atelier sera animé par le<br />

Docteur Felix Lurel qui présentera la flore du<br />

site et l’élaboration d’un herbier. Le troisième<br />

atelier sera animé par le Docteur Jean-Marie<br />

Flower, celui–ci traitera du changement<br />

climatique et de la faune du site. L’après-midi<br />

un conte leur sera proposé autour de la Mare<br />

« Grand trou » avec le conteur Fayo. Dans la<br />

soirée le grand public sera également convié<br />

pour écouter le conteur Fayo.<br />

Le 2 Février la randonnée commentée par les<br />

experts précités débutera dès 8H30<br />

Le public est attendu pour une grande matinée<br />

de balade commentée autour de l’étang. Au<br />

cours de cette marche, les débats seront<br />

rythmés par les professionnels de l’Office de<br />

l’Eau, mais aussi par plusieurs intervenants<br />

d’entreprises implantées à proximité des<br />

sites préservés et aussi par des experts du<br />

développement durable. Le public pourra<br />

s’enrichir d’une meilleure connaissance de<br />

cet environnement fragile qui appelle une<br />

prise de conscience collective afin de mieux<br />

le préserver. Ces débats poseront les bases<br />

d’une réflexion profonde sur les moyens à<br />

mettre en œuvre pour valoriser une conduite<br />

responsable qui limite les impacts du<br />

réchauffement climatique.<br />

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Une zone humide,<br />

qu’est-ce-que c’est ?<br />

biologie définit une zone humide<br />

La comme un environnement dont le<br />

principal élément de l’écosystème est l’eau.<br />

La présence de l’eau génère l’existence de<br />

faune et de flore typique semi-aquatique<br />

ou amphibie. Il est d’usage de distinguer les<br />

zones humides selon qu’elles soient maritimes<br />

ou côtières en fonction de leur éloignement<br />

de la mer. En France, la législation sur l’eau<br />

en date de janvier 1992 statue que les zones<br />

humides sont « des terrains, exploités, ou non,<br />

habituellement inondés ou gorgés d’eau douce,<br />

salée ou saumâtre de façon permanente ou<br />

temporaire ; la végétation, quand elle existe<br />

y est dominée par des plantes hydrophiles<br />

pendant au moins une partie de l’année. » Ces<br />

zones sont des éléments clés de la biodiversité<br />

et recèlent un patrimoine naturel considérable.<br />

LES ZONES HUMIDES DE GUADELOUPE<br />

Là où en France hexagonale elles constituent<br />

25% de la biodiversité, les zones humides<br />

constituent près de 50% du patrimoine<br />

naturel de la Guadeloupe, principalement<br />

grâce à l’étendue de la mangrove. Au dernier<br />

recensement de la DEAL, l’île compte 1115<br />

zones humides « potentielles » de plus de<br />

1000m². Elles permettent à la faune de<br />

profiter d’un espace propice à sa reproduction,<br />

à son alimentation ou à son repos. En régulant<br />

la présence de la ressource en eau, elles<br />

facilitent la vie des créatures maritimes.<br />

En Guadeloupe, les zones humides servent<br />

d’habitat à de nombreuses espèces d’oiseaux.<br />

Mais aussi à des tortues, de petits barracudas<br />

et plusieurs autres espèces de poissons. Si<br />

les zones humides peuvent être exploitées<br />

économiquement (aquaculture), elles restent<br />

des réservoirs naturels extrêmement fragiles.<br />

La mangrove est fondamentale aussi pour sa<br />

capacité à absorber le choc d’un potentiel<br />

tsunami.<br />

p.5


La Convention<br />

de Ramsar<br />

Le<br />

2 février 1971, à Ramsar, le Département<br />

Chasse et Pêche Iranien, organise une<br />

conférence internationale qui regroupe alors 18 pays.<br />

Ils signent la « Convention relative aux zones humides,<br />

particulièrement comme habitats des oiseaux d’eau. »<br />

qu’on appellera ensuite simplement la Convention de<br />

Ramsar. Deux ans plus tard, en décembre 1974, le traité<br />

est confirmé par la Conférence de Heiligenhafen, en<br />

FUN FACTS<br />

1963 – La Conférence de MAR organisée en<br />

Camargue appelle pour la première fois à un<br />

traité international sur les zones humides et une<br />

liste des zones importantes.<br />

L’AUSTRALIE est le premier Etat à déposer son<br />

instrument d’adhésion à la Convention. Elle<br />

inscrit la Péninsule de Cobourg comme premier<br />

site de Ramsar.<br />

LE CANADA est le pays disposant de la plus<br />

grande étendue de zones humides avec ses 130<br />

000 km²<br />

LE SOUDAN DU SUD est le dernier pays<br />

signataire de la convention le 10 juin 2013<br />

Au total 2122 SITES ont été listes pour une<br />

surface totale de 205 366 160 hectares<br />

Allemagne, sur la conservation des zones humides qui<br />

définit pour la première fois les critères d’identification<br />

des zones humides d’importance internationale. Le<br />

traité entre juridiquement en vigueur le 21 décembre<br />

1975.<br />

L’IMPORTANCE ÉCOLOGIQUE STRATÉGIQUE DES<br />

ZONES HUMIDES RECONNUE<br />

En s’érigeant en signataires de la convention, les<br />

nations s’engagent à mettre en œuvre ou financer<br />

des programmes pour enrayer la dégradation et la<br />

disparition de ces espaces. Cela implique des plans<br />

d’urbanisation pensés pour préserver les zones humides<br />

mais aussi un recensement et une inscription sur la liste<br />

de Ramsar de leurs patrimoines exceptionnels. Les pays<br />

s’engagent aussi à soutenir la recherche, la formation<br />

et la surveillance des zones humides puis à coopérer<br />

avec les autres pays pour préserver ou restaurer les<br />

zones humides transfrontalières.<br />

Aujourd’hui, 168 pays ont signé la convention de<br />

Ramsar. Tous les trois ans, ils se réunissent et votent<br />

les orientations principales pour les trois prochaines<br />

années. Les affaires courantes sont, elles, gérées par<br />

une commission permanente animée par six Régions de<br />

Ramsar.<br />

Malgré l’implication des acteurs nationaux et<br />

supranationaux, les zones humides restent des zones<br />

particulièrement menacées. Même si le nombre de<br />

zones protégées est en augmentation, les conséquences<br />

de la pollution en amont ne sont pas encore forcément<br />

maîtrisées.<br />

p.6


Zoom<br />

sur l’étang<br />

de Terre-de-Bas<br />

Les<br />

1 et 2 février prochains, l’Office de l’Eau a décidé de faire escale à Terre-de-Bas. La<br />

rareté de la ressource en eau, à souvent conduit les habitants à créer des ressources<br />

afin de subvenir à leurs besoins en eau. c’est la raison pour laquelle l’île abrite plus d’une<br />

cinquantaine de mares. Les plus remarquables sont situés en hauteur, à l’emplacement d’une<br />

ancienne habitation dénommée Habitation Bel Etang qui surplombe majestueusement les baies<br />

et les anses de cet archipel.<br />

Tout autour, deux traces de randonnées sont<br />

aménagées. Courtes mais intenses, tant il y<br />

a à voir en matière de biodiversité. La forêt<br />

sèche est plantée de bois de Courbaril de bois<br />

précieux sans oublier le Poirier pays adapté<br />

pour supporter les vents qui peuvent souffler<br />

sur la côte. Cette végétation abrite pourtant<br />

un réseau de points d’eau où se reposent des<br />

oiseaux et des tortues.<br />

Le vendredi 1er février, les élèves de l’école<br />

primaire de Petites-Anses et du collège<br />

Archipel des Saintes pourront découvrir ces<br />

espaces, comprendre le fonctionnement de<br />

leurs écosystèmes et pourquoi il est si crucial<br />

de les protéger de l’activité humaine et du<br />

changement climatique. Ce sera aussi une<br />

occasion de découvrir ces traces sous un jour<br />

nouveau.<br />

Le samedi 1er février, le Grand Public est<br />

convié à suivre la trace du Pied de l’Etang pour<br />

une rando commentée par les Guides experts<br />

et partenaires.<br />

Ainsi conçues par l’Office de l’Eau, les journées<br />

mondiales des zones humides allient prise de<br />

conscience environnementale et animations<br />

culturelles.<br />

En quête de dynamisme économique et<br />

revitalisation démographique, Les Saintes ont<br />

l’obligation de proposer un projet qui ménage<br />

à la fois l’habitat humain et la pureté de son<br />

patrimoine écologique<br />

En soirée, le grand public aura pris place avec<br />

leur « ti-ban », le temps d’une soirée contes à<br />

la Mare du Grand Trou.<br />

p.7


TOUT CE QU’IL FAUT SAVOIR<br />

L’ÉVÉNEMENT<br />

Le 2 février, Journée Mondiale des Zones Humides, créée en février 1971 à Ramsar en Iran<br />

L’OFFICE DE L’EAU ORGANISE DEUX JOURNÉES D’INFORMATION À DESTINATION DES<br />

SCOLAIRES ET DU GRAND PUBLIC<br />

Le 1 er février (journée) – journée avec les Scolaires<br />

Le 1 er février <strong>2019</strong> (soirée) – soirée Conte<br />

Le 2 février <strong>2019</strong> – Balade commentée et exposition Zones Humide<br />

Les Partenaires<br />

Les Contacts<br />

SOPHIE KANOR<br />

Ingénieur Office de l’eau Guadeloupe<br />

Mobile : 0 690 757 296 / Courriel : sophie.KANOR@oe971.fr<br />

FÉLIX LUREL<br />

Docteur en écologie insulaire botanique tropicale<br />

Mobile : 0 690 393 632<br />

JEAN-MARIE FLOWER<br />

Docteur en écologie et expert en changement climatique -<br />

Comptable carbone. 0 690 821 725<br />

p.8


p.9

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