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L’étonnante Afrique
de Pieter Hugo
Lorsqu’on entre dans l’exposition, une
dame en boubou et un homme grimé en
diable nous observent.
Il s’agit d’un immense tirage, les regards
des protagonistes nous font face.
Nous entrons alors dans un monde qui
nous est inconnu, ou dû moins très peu.
L’ambiance est froide et le ciel gris, à
cause des forts vents venus du Sahara.
On reconnait ici, la touche de Pieter Hugo.
Il est vrai, comme sur la plupart de ses
tirages, Hugo nous emmène dans une
atmosphère froide et macabre.
Dans son projet ‘ The Albino’ ont voit que
ces portraits sont en fait des fragments
de miroirs.
Quand vous regardez vraiment, ces yeux
pâles et transparents, ces cheveux d’une
couleur sans couleur, cette peau fragile et
délicate, ils parlent vraiment de nous.
Ils font remonter à la surface nos peurs et
nos préjugés.
« Cela vient de mon
histoire, j’appartiens à un
endroit, à une culture et à
une société sans en être
totalement.
C’est cela, l’Afrique du
Sud. »
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