NPC N°72

LE NOUVEAU PRATICIEN VÉTÉRINAIRE canine - féline - N°72 - MARS 2019 DOSSIER : AUTOUR DES CONVULSIONS 

gestes et gestion 

LE NOUVEAU 

PRATICIEN 

vétérinaire 

canine féline 

AUTOUR 

DES CONVULSIONS 

CHEZ LE CHIEN, LE CHAT, LES NAC 

Convulsions et syndromes convulsifs sont des affections complexes 

qui nécessitent d’être appréhendées avec rigueur. 

Leur prise en charge est souvent pluridisciplinaire ... 

FMCvét 

formation médicale continue vétérinaire 

-Test clinique - La sclérose de l’hippocampe chez le chat 

- Tests de formation continue 

- Revue de presse internationale : Digestif /Infectiologie - Hématologie 

Volume 16 

N°72 

revue de formation 

à comité de lecture 

agréée pour délivrer 

des crédits de formation 

continue par le CFCV 

(Comité de formation continue 

vétérinaire) 

indexée dans 

les bases de données : 

• Index Veterinarius 

(CAB International) 

• Veterinary Bulletin 


• CAB Abstracts Database 

- Approche rationnelle 

des convulsions 

- Mouvements répé́titifs : 

entre neurologie 

et comportement 

- Épilepsies idiopathiques 

raciales 

- Imagerie pour le diagnostic 

des crises convulsives 

réactionnelles 

- Épilepsie idiopathique et 

troubles du comportement 

- La chirurgie intracrânienne 

dans le traitement 


chez le chien et le chat 

- NAC - Les crises 

épileptiformes 

chez les petits mammifères 

Féline 

- L’hyperthyroïdie 

et les maladies rénales 

chroniques chez le chat 

Rubriques 

- Principe actif - 

Le Tramadol 

- Imagerie - Suivi radiologique 

de la cicatrisation osseuse 

et des troubles 

de la cicatrisation 

- Analyses et commentaires - 

Caractériser 

une gammapathie : 

intérêts de 

l’immunoélectrophorèse

MELET SCHLOESING 

Laboratoires www.mslabos.com/vet 

Excellence in medical instruments 

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Formule 

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2019-07 * Selon nos conditions habituelles de garantie. La garantie de 10 ans concerne les analyseurs MS4S et M-Scan II (MS Lyte garantie 5 ans)

Volume 15 

sommaire 

Plus d’informations 

sur www.neva.fr 

N°72 

DOSSIER 

Autour des 

convulsions 

chez le chien, 

le chat, les nac 

Éditorial Dominique Fanuel-Barret 5 

Test clinique - La sclérose de l’hippocampe chez le chat 

Nicolas Del Fabbro 4 

CANINE - FÉLINE - NAC 

- Approche rationnelle des convulsions 

Dominique Fanuel-Barret 6 

- Mouvements répé́titifs : entre neurologie et comportement 

Colette Arpaillange, Catherine Mège 9 

- Épilepsies idiopathiques raciales : 

synthèse des caractéristiques cliniques et diagnostiques 

Catherine Escriou, Pascale Quignon, Catherine André 15 

- Imagerie pour le diagnostic des crises convulsives réactionnelles 

Laurent Couturier, Jérôme Couturier 22 

- Épilepsie idiopathique et troubles du comportement 

Catherine Escriou 28 

- La chirurgie intracrânienne dans le traitement des convulsions 


Pierre Moissonnier 32 

- NAC - Les crises épileptiformes chez les petits mammifères 

Didier Boussarie 43 

FÉLINE 

- L’hyperthyroïdie et les maladies rénales chroniques chez le chat 

Kévin Mourou, Marine Hugonnard 49 

RUBRIQUES 

- Principe actif - Le Tramadol 

Matthias Kohlauer, Renaud Tissier 56 

- Imagerie - Suivi radiologique de la cicatrisation osseuse 

et des troubles de la cicatrisation 

Renaud Jossier, Sophie Zoccarato, Philippe Haudiquet 59 

- Analyses et commentaires - Caractériser une gammapathie : 

intérêts de l’immunoélectrophorèse 

Nicolas Soetart, Laetitia Jaillardon 65 

Revue de presse internationale - Notre sélection d’articles 

par Marine Leclerc, Nicolas Soetart 68 

- Digestif /Infectiologie - Transplantation de microbiote fécal 

chez des chiots atteints de parvovirose 

- Hématologie - Prévalence et maladies associées à la thrombocytopénie 

chez le chat : étude rétrospective de 194 cas 

Tests de formation continue - Les réponses 

Observations, 

synthèses et données originales 

Souscription d’abonnement en page 69 

et sur www.neva.fr 

3 



indexée dans 

les bases de données : 

• Index Veterinarius 


• Veterinary Bulletin 


• CAB Abstracts Database 

agréée pour délivrer 

des crédits de formation 

continue par le CNVFCC 

(Conseil national vétérinaire de la 

formation continue et complémentaire) 


F É L I N E 

R U B R I Q U E 

REVUE INTERNATIONALE 

LE NOUVEAU PRATICIEN VÉTÉRINAIRE 

canine-féline vol 16 / n°72 

MARS 2019 - 75


LE NOUVEAU 

PRATICIEN 

vétérinaire 


NÉVA Europarc - 15, rue Le Corbusier 

94035 CRÉTEIL CEDEX 

Tél. 01 41 94 51 51 • Fax 01 41 94 51 52 

E-mail neva@neva.fr 

Directeurs scientifiques 

Colette Arpaillange (praticien) 

Anne Gogny (Reproduction, Oniris) 

Christophe Hugnet (praticien) 

Mathieu Manassero (Chirurgie, ENV Alfort) 

Conseil scientifique 

Jean-Luc Cadoré (VetAgro Sup) 

Gilles Bourdoiseau (VetAgro Sup) 

Dominique Fanuel (Oniris) 

Pascal Fayolle (École d’Alfort) 

Marc Gogny (Oniris) 

Roger Mellinger 

Comité de rédaction 

Philippe Baralon 

Xavier Berthelot (Reproduction, E.N.V.T.) 

Géraldine Blanchard (Alimentation - nutrition) 

Corine Boucraut-Baralon (Diagnostic) 

Marie-Christine Cadiergues (Dermatologie, E.N.V.T.) 

Valérie Chetboul (Cardiologie, E.N.V.A.) 

Luc Chabanne (Immunologie - Hématologie, VetAgro Sup) 

Jean-Claude Desfontis (Pharmacie - toxicologie, Oniris) 

Armelle Diquelou (Médecine, E.N.V.T.) 

Alain Fontbonne (Reproduction, E.N.V.A.) 

Marion Fusellier (Imagerie, Oniris) 

Thibaut Cachon (Chirurgie, VetAgro Sup) 

Isabelle Goy-Thollot (Urgences, VetAgro Sup) 

Jacques Guillot (Parasitologie - mycologie, E.N.V.A.) 

Olivier Jongh (Ophtalmologie, praticien) 

Christelle Maurey (Médecine interne, néphrologie, E.N.V.A.) 

Xavier Pineau (Toxicologie, VetAgro Sup) 

Nathalie Priymenko (Reproduction, E.N.V.T.) 

Benoît Rannou (Biologie fonctionnelle) 

Odile Sénécat (Médecine interne, Oniris) 

Renaud Tissier (Pharmacie - toxicologie, E.N.V.A.) 

Éric Viguier (Chirurgie, VetAgro Sup) 

Publicité 

Maryvonne Barbaray 

NÉVA Europarc - 15, rue Le Corbusier 


Tél. 01 41 94 51 51 • Fax 01 41 94 51 52 

courriel : neva@neva.fr 

Directeur de la publication 

Maryvonne Barbaray 

Revue trimestrielle éditée par 

LES NOUVELLES ÉDITIONS 

VÉTÉRINAIRES ET ALIMENTAIRES - NÉVA 

Revue membre du SPEPS 

(syndicat de la presse 

et de l’édition des professions de santé) 

Prix du numéro : Praticiens : 58 € T.T.C. 

CEE : 60 € Institutions : 120 € T.T.C. 

SARL au capital de 7622 € 

Associés : M. Barbaray-Savey, H., M., A. Savey 

Siège social : Europarc - 15, Rue Le Corbusier 


C.P.P.A.P 1022 T 80121 - I.S.S.N. 1637-3065 

Impression : IMB -Imprimerie moderne de Bayeux 

Z.I - 7, rue de la Résistance 14400 Bayeux 

Reproduction interdite 

Toute reproduction ou représentation, intégrale 

ou partielle, par quelque procédé que ce 

soit, de la présente publication sans autorisation 

est illicite et constitue une contrefaçon. 

L’autorisation de reproduire un article dans une 

autre publication doit être obtenue auprès de 

l’éditeur, NÉVA. L’autorisation d’effectuer des 

reproductions par reprographie doit être obtenue 

auprès du Centre français d’exploitation du droit 

de la copie (C.F.C.). 

test clinique 

des crises convulsives soudaines 

disponible 


Une chatte européenne de 6 ans (photo 

1) vivant en intérieur strict sans congénères, 

correctement vaccinée (valences 

Typhus-Coryza), régulièrement vermifugée 

est référée en urgence pour des crises 

convulsives soudaines se traduisant par des 

contractions oro-faciales et des changements 

comportementaux évoluant en s’aggravant 

depuis 3 jours. 

● La chatte, calme et silencieuse en temps 

normal, est devenue hyperanxieuse. La propriétaire 

décrit la séquence invariable suivante 

: la chatte s’asseoit et semble être déconnectée 

de son environnement. Elle présente 

une extension du cou, une hypersalivation 

épisodique accompagnée de phases de fixité, 

des tremblements des lèvres et des paupières 

supérieures et des mouvements des 

oreilles pendant une minute se poursuivant 

par une désorientation, un halètement, des 

vocalises anormales avec des mouvements 

de mastication. Ces crises sont de plus en 

plus fréquentes et de plus en plus longues ; 

elles se déroulent toutes les 1 à 2 h. 

● L’examen clinique est anormal essentiellement 

caractérisé par des signes autonomiques 

très marqués avec une tachycardie 

(environ 200 battements par minute), une 

mydriase, une hypersalivation, et une hyperventilation. 

● L’examen neurologique suggère une atteinte 

du prosencéphale (changements de comportement 

associés à des crises pouvant être 

qualifiées d’épileptiformes). 

comité de lecture 

Jérôme Abadie 

Hélène Arnold-Tavernier 

Jean-François Bardet 

Michel Baron 

Ghita Benchekroun 

Stéphane Bertagnoli 

Emmanuel Bensignor 

Dominique Blanchot 

Samuel Boucher 

Séverine Boullier 

Patrick Bourdeau 

Didier Boussarie 

Samuel Buff 

Claude Carozzo 

Laurent Cauzinille 

William Claude 

Cécile Clercx (Liège) 

Delphine Clero 

Laurence Colliard 

Laurent Couturier 

Jérôme Couturier 

Julien Debeaupuits 

Nicolas del Fabbro 

Jack-Yves Deschamps 

Amandine Drut 

Francis Fieni 

Pauline de Fornel 

Julie Gallay 

Frédéric Gaschen 

Emmanuel Gaultier 

Dominique Grandjean 

Laurent Guilbaud 

Juan Hernandez 

Marine Hugonnard 

2 

chez un chat 


DFCvet, Service de Neurologie 

1D Allée Ermengarde d'Anjou 

35000 Rennes 

● Au cours de la consultation, les crises s’intensifient 

jusqu’à devenir permanentes. 

Des bolus de Midazolam à 0,2 mg/kg sont 

injectés par voie intraveineuse (après pose 

d’un cathéter) mais restent sans effet. 

Après plus de 30 min de crises et devant l’inconfort 

évident de l’animal et le diagnostic 

de status epilepticus (crises partielles durant 

anormalement longtemps et plus de 5 min), 

une infusion à rythme constant de Midazolam 

est instaurée à la dose de 0,4 mg/kg/h avec 

une perfusion de Ringer Lactate (à 4 mL/kg/h) 

afin de stabiliser avant d’entreprendre des 

examens complémentaires. 

1 Quelles sont vos hypothèses 

diagnostiques ? 

Quels examens complémentaires 

réaliser ? 

Catherine Ibisch 

Laetitia Jaillardon 

Nicolas Jardel 

Stéphane Junot 

Martine Kammerer 

Dimitri Leperlier 

Bertrand Losson 

Pierre Maisonneuve 

Yassine Mallem 

Laurent Marescaux 

Lucile Martin-Dumon 

Philippe Masse 

Pierre Moissonnier 

Bernard-Marie Paragon 

Jean-Marc Person 

Didier Pin 

Jean-Louis Pouchelon 

Réponses à ce test page 70 

1 

La chatte 

avant son 

admission 

(photo N. Del Fabbro). 

Hervé Pouliquen 

Alain Régnier 

Brice Reynolds 

Florence Roque 

Dan Rosenberg 

Patricia Ronsin 

Émilie Rosset 

Yves Salmon 

David Sayag 

Nicolas Soetart 

Ouadji Souilem (Tunisie) 

Isabelle Testault 

Jean-Laurent Thibaud 

Emmanuel Topie 

Isabelle Valin 

Hélène Vandenberghe 

Émilie Vidémont-Drevon 



76 - MARS 2019 4

éditorial 

rigueur pour l’abord de ces affections complexes, 

et pluridisciplinarité pour leur prise en charge ... 

Les convulsions sont des manifestations de souffrance cérébrale définies, au sens 

strict, comme des contractions violentes, involontaires et saccadées des muscles. 

Les syndromes convulsifs ont une définition plus large. Ce sont des états pathologiques 

caractérisés par des crises nerveuses, associant à des degrés divers : 

- une perturbation majeure de l'activité motrice ; 

- des troubles neuro-végétatifs, sensitifs, sensoriels et psychiques ; 

- une altération de l'état de conscience. 

Cette définition complexe a cependant le mérite de faire apparaître d'emblée la 

notion de crise, de souligner la diversité des manifestations cliniques des syndromes 

convulsifs et de laisser deviner la multiplicité de leurs causes. L’une d’entre elles, 

l'épilepsie est une maladie définie par le caractère répétitif des crises convulsives qui la 

caractérisent. Sa définition a récemment été précisée par l’International Veterinary 

Epilepsy Task Force (IVETF), et nous l’avons présentée dans notre précédent dossier 

(cf. le N°71 du NOUVEAU PRATICIEN vétérinaire canine-féline). 

L’épilepsie est une maladie définie par la répétition de crises convulsives d’origine intracrânienne 

(au moins deux crises séparées par un intervalle d’au moins 24 heures). Ainsi 

définie, elle peut ensuite être subdivisée en deux grands groupes : l’épilepsie primaire, 

encore appelée idiopathique, mais qui comprend les épilepsies d’origine génétique ou 

supposées telles, et l’épilepsie secondaire, encore appelée structurelle car elle correspond 

à une affection cérébrale identifiable. Ses causes majeures sont les tumeurs 

cérébrales, les méningo-encéphalites et les accidents vasculaires cérébraux. 

On peut donc légitimement parler maintenant des épilepsies et noter que leur origine 

cérébrale renvoie clairement à l’atteinte du système nerveux et les isole des crises 

convulsives dites réactionnelles qui résultent principalement de causes systémiques, 

métaboliques ou toxiques. 

En pratique, ces définitions doivent être à la base de notre démarche diagnostique, 

et c’est bien la raison pour laquelle nous complétons le dossier sur les épilepsies paru 

par un autre plus large, organisé autour des convulsions et de la démarche qu’elles 

imposent. Nous la présentons dans un premier article qui indique en particulier, qu’il 

faut identifier les convulsions ou le syndrome convulsif, distinguer les crises réactionnelles 

des épilepsies, puis en chercher la cause. Cette démarche implique de différencier 

les convulsions de certains mouvements répétitifs à caractère compulsif, et cette difficulté 

bien réelle nous a amenés à les décrire dans un article dédié confié à des consœurs 

comportementalistes. A contrario, des éléments forts en faveur d’une épilepsie peuvent 

déjà être contenus dans le signalement du patient en raison des formes différentes que 

prend l’épilepsie en fonction des races où elle s’exprime. Ces éléments d’épilepsie 

génétique font donc l’objet d’une synthèse des caractéristiques cliniques et diagnostiques 

très complète, sous forme de tableau, qui illustre parfaitement le caractère pluriel 

des épilepsies du chien. 

L’étape du diagnostic étiologique des convulsions repose ensuite bien souvent sur des 

examens complémentaires et, même au delà de l’épilepsie, l’imagerie médicale y a une 

place prépondérante et justifie donc un article complémentaire. 

Nous revenons ensuite vers le comportement pour analyser, notamment, les comorbidités 

et l’impact de l’épilepsie sur le comportement des chiens épileptiques, qu’il faudra 

intégrer à la prise en charge thérapeutique. Ce dossier se termine avec l’article novateur 

sur la chirurgie des convulsions et un article consacré aux différentes manifestations 

convulsives chez les NAC. 

Comme dans le dossier précédent, nous retrouvons ici des messages forts : 

rigueur pour l’abord de ces affections complexes, et pluridisciplinarité pour leur 

prise en charge. 

❒ 

Dominique Fanuel 

Professeur, Agrégée, 

Service de médecine interne 

des animaux de compagnie 

Oniris - École Nationale 

Vétérinaire, Agroalimentaire 

et de l’Alimentation 

Nantes-Atlantique 

Route de Gachet La Chantrerie 

44307 Nantes Cedex 3 

disponible 


à suivre : 

➜ Les crises épileptiformes 

chez les oiseaux 

➜ L’épilepsie structurelle 

chez le furet 

et les oiseaux 

par Didier Boussarie 

❚ Crédit Formation Continue : 

0,05 CFC par article 

5 



MARS 2019 - 77

approche rationnelle 


Dominique Fanuel-Barret 

Service de médecine interne des animaux 

de compagnie 

Oniris - École Nationale Vétérinaire, 

Agroalimentaire et de l’Alimentation 

Nantes-Atlantique 

Route de Gachet La Chantrerie 

CS 40706 - 44307 Nantes Cedex 3 


Objectifs pédagogiques 

❚ Comprendre l’importance 

de la démarche diagnostique 

dans le cadre très large 

des convulsions. 

❚ Pratiquer systématiquement 

cette démarche consensuelle 

et s’en sentir, 

d’autant plus sécurisé. 

Essentiel 

❚ Faire la différence 

entre une crise à caractère 

convulsif et une syncope, 

des épisodes 

de tremblements de la tête 

ou, surtout, des mouvements 

répétitifs à caractère 

compulsif 

est loin d’être facile, 

et la plus grande prudence 

est de mise 

avant de qualifier la crise. 

C A N I N E - F É L I N E 



L’approche diagnostique d’un animal 

présenté pour de possibles crises 

convulsives doit être organisée autour 

de deux étapes fondamentales : établir qu’il 

s’agit bien de convulsions et non d’un autre 

trouble paroxystique, puis, si c’est le cas, en 

déterminer la cause. 

1. IDENTIFIER 

UNE CRISE CONVULSIVE 

● Les manifestations convulsives traduisent 

l’activité électrique anormale d’un groupe 

de neurones. Selon l’ampleur et la localisation 

des décharges paroxystiques, l’expression 

clinique de la crise peut varier de 

manière considérable. 

● La crise convulsive généralisée est la plus 

typique et sa reconnaissance ne pose généralement 

pas de problème. Des crises partielles 

d’allure variable doivent cependant 

être rattachées à l’épilepsie et constituent 

en pratique une difficulté diagnostique particulière. 

Ces crises peuvent en effet être 

confondues avec d’autres troubles paroxystiques 

d’origines variées : cardio-vasculaire, 

comportementale, ou même neurologique 

autre (vestibulaire …). Faire la différence 

entre une crise à caractère convulsif et une 

syncope, des épisodes de tremblements de 

la tête, ou surtout, des mouvements répétitifs 

à caractère compulsif est loin d’être facile, 

et la plus grande prudence est de mise 

avant de qualifier la crise. 

● L’examen clinique général est, une fois de 

plus, à la base de la démarche : la découverte 

d’anomalies orientant vers une atteinte 

cardio-vasculaire ou l’existence de symptômes 

nerveux traduisant une atteinte vestibulaire 

sont, par exemple, déterminants. 

● L’observation directe de la crise est rarement 

possible mais l’analyse d’une vidéo 

faite par le propriétaire est de plus en plus 

souvent à notre portée et apporte des renseignements 

précieux. Les compléments 

donnés par le propriétaire en réponse à des 

questions précises sont également déterminants. 

L’ensemble des éléments descriptifs 

obtenus doit ensuite être rapporté au 

contexte épidémiologique et clinique : certains 

troubles paroxystiques affectent, par 

exemple, des races particulières, et leur 

expression clinique y est bien décrite (tremblements 

de tête du Doberman, dyskinésie 

du Cavalier King Charles). 

A contrario, d’autres arguments en faveur 

d’un trouble convulsif, voire d’une épilepsie, 

ont forte valeur d’orientation : c’est en particulier 

le cas lorsqu’un chien d’une race prédisposée 

à une épilepsie d’origine génétique 

extériorise des crises conformes à la 

présentation phénotypique décrite dans 

cette race (voir “Épilepsies idiopathiques 

raciales : synthèse des caractéristiques 

cliniques et diagnostiques” de Catherine 

Escriou dans ce même numéro). 

➜ Pour chaque cas, l’analyse doit donc être 

minutieuse et les questions posées au propriétaire 

précises en recherchant tout au 

long de l’écoute et de l’examen clinique de 

l’animal les éléments en faveur d’un trouble 

à caractère convulsif, parmi lesquels on 

peut retenir pour leur forte valeur sémiologique 

: 

- la briéveté de l’épisode paroxystique 

(quelques minutes, pas davantage en cas 

d’épisode isolé) ; 

- l’altération de l’état de conscience ; 

- l’incapacité du propriétaire à attirer l’attention 

de son animal pendant la crise et 

l’impossibilité d’interrompre cette crise ; 

- la survenue de troubles de type neurovégétatifs 

(ptyalisme, mydriase, vomissements, 

émission d’urines ou de selles, …) ; 

- l’implication des muscles de la face 

(mâchonnements, mouvements des lèvres 

ou des paupières) ; 

- l’existence de symptômes asymétriques 

(contractions des muscles d’un seul côté du 

corps ou de la face) ; 

- l’augmentation du tonus musculaire ; 

- la présence de signes “annonciateurs” de 

la crise (comportement anormal, anxiété, 

recherche de contact …) ; 

- une période post-critique comprenant 



78 - MARS 2019 6

Par leur caractère incongru, 

les mouvements répétitifs 

peuvent dérouter autant 

le propriétaire que le clinicien. 

Ils sont perçus comme 

un défi diagnostique car l’origine 

comportementale ou neurologique 

peut sembler difficile à déterminer. 

Une démarche diagnostique 

rigoureuse intégrant un examen 

neurologique et une étude 

comportementale permet dans bien 

des cas de s’orienter et de choisir 

de réaliser ou non des examens 

d’imagerie ou de mettre en place 

des traitements ciblés. 

L’essentiel est de bien expliquer 

la démarche adoptée afin d’obtenir 

l’adhésion des propriétaires 

pour un résultat 

qui peut être aléatoire. 

Les mouvements répétitifs peuvent être 

définis comme des mouvements isolés 

ou se succédant sous une forme fixe, 

pour donner des actes circonscrits sans rapport 

apparent avec le contexte d’émission. 

Ils semblent de prime abord involontaires, 

même si ce n’est pas toujours le cas. 

● La première étape est de bien définir la 

forme de ces mouvements répétitifs et d’en 

déterminer le type car la liste des hypothèses 

en dépend. L’étude détaillée des symptômes 

au moyen le plus souvent d’enregistrements 

vidéos constitue une aide précieuse. 

Il convient ensuite de s’intéresser à l’ensemble 

des comportements de l’animal. 

● Après avoir défini les différentes formes de 

mouvements répétitifs, nous verrons quelles 

en sont les origines possibles. Les éléments 

essentiels de la prise en charge sont enfin 

mentionnés. 

DÉFINITIONS 

les mouvements 

répétitifs : 

entre neurologie et comportement 

● La médecine du comportement distingue 

trois types de mouvements répétitifs : les 

stéréotypies, les activités substitutives et 

les rituels. 

1 

Stéréotypie très envahissante chez un Dobermann 

de 9 mois : l’intervention du maître ne peut l’arrêter 

(photo C. Mège). 

Les stéréotypies 

● Les stéréotypies se définissent comme 

des comportements (enchaînement d’actes 

circonscrits et de forme constante) répétés 

régulièrement et dénués de fonction apparente. 

Le signal d’arrêt est absent, et seul un 

stimulus exogène peut mettre fin à la 

séquence (photo 1). 

● Dans la terminologie Anglo-saxonne, les 

stéréotypies sont désignées comme des 

comportements compulsifs, voire des comportements 

obsessionnels compulsifs (OCD 

pour obsessive-compulsive-disorders). Ce 

terme s’inspire de celui de TOC (trouble 

obsessionnel compulsif) de la psychiatrie 

humaine. Cette appellation est cependant 

contestable car le TOC répond à une définition 

psychopathologique et clinique bien 

précise (encadré). 

Le terme de trouble obsessionnel compulsif 

a le mérite d’être connu de tous et donc d’être 

“plus parlant” à défaut d’être exact. 

● Les stéréotypies peuvent être regroupées 

en cinq catégories : 

- dominante locomotrice : tournis, déambulations, 

fixité, gobage de mouches (photo 2) ; 

- dominante orale : comportements de léchage, 

de grattage, de pica, d’ingestion d’air ; 

- dominante agressive : agressions d’objets 

inanimés, grognements “à vide”, automutilations 

; 

- dominante vocale : aboiements rythmiques 

continus ; 


❚ Reconnaître 

les différents types 

de mouvements répétitifs 

et identifier leur origine. 

❚ Prendre en charge 

un mouvement répétitif 

et mettre en place 

un traitement médical 

et comportemental. 

Essentiel 

Colette Arpaillange 1 , 

Cathy Mège 2 

1 Clinique vétérinaire Sainte-Marie 

6, rue Herni Schmidt 

98800 Nouméa 

2 Clinique vétérinaire 

des Ducs de Bourgogne 

11 ter, rue Paul Langevin 

21300 Chenôve 

❚ Il existe trois types 

de comportements répétitifs 

d’origine comportementale : 

les stéréotypies, les activités 

substitutives et les rituels. 

❚ Les mouvements répétitifs 

envahissants sont rencontrés 

lors d’état de déréalisation 

ou d’état dissocié. 

❚ Cet état est caractérisé 

par une perte de contact 

avec la réalité, 

des manifestations 

hallucinatoires 

et des stéréotypies. 




9 



MARS 2019 - 81

épilepsies idiopathiques 

raciales : 

synthèse des caractéristiques 

cliniques et diagnostiques 

Il a longtemps été proposé un cadre 

clinique commun à l’espèce canine 

pour l’épilepsie idiopathique, 

en particulier en terme d’âge 

d’apparition de la première crise 

et de type de crises. 

Mais les études spécifiques de race 

se multipliant, 

il est devenu évident 

que la présentation clinique 

de l’épilepsie idiopathique diffère 

d’une race à l’autre 

et qu’il faut aujourd’hui mettre 

le terme au pluriel et parler 

d’épilepsies idiopathiques. 

Chaque race se distingue par des spécificités 

d’expression clinique en 

terme d’âge d’apparition (des épilepsies 

juvéniles ou tardives sont par exemple 

aujourd’hui décrites), de type de crises 

(focales, généralisées de type grand mal 

mais également de type “petit mal” se tra- 

Essentiel 

Complément à l’article “Génétique et épilepsie : 

les particularités raciales et le dépistage génétique chez le chien” (N°71) 

❚ Il n’existe pas une seule épilepsie 

idiopathique canine 

mais des épilepsies idio-pathiques 

spécifiques de race. 

❚ Leur présentation diffère, 

en particulier en terme d’âge 

d’apparition, de type de crise, 

de gravité de la présentation 

(fréquence des crises), d’évolution, 

donc de pronostic et de traitement. 

❚ La connaissance de ces spécificités permet 

au praticien d’ajuster sa prise en charge. 

❚ Au vu des spécificités raciales, 

de l’analyse des modes de transmission 

et des données récentes 

de la génomique, 

comme chez l’homme, 

la majorité des épilepsies idiopathiques 

canines 

sont d’origine génétique. 

duisant par des absences, ou généralisées 

de type myocloniques, ou focales avec 

généralisation secondaires), de présentation 

des crises (groupées ou isolées), d’évolution 

de l’épilepsie (certaines peuvent être 

complètement rémittentes, d’autres évoluent 

systématiquement vers l’aggravation 

avec en particulier l’apparition de status epilepticus), 

de réponse thérapeutique, donc 

de pronostic (certaines épilepsies sont très 

difficiles à traiter et à contrôler et peuvent 

conduire à l’euthanasie avant l’âge de 2 ans). 

● Cette fiche pratique propose au vétérinaire 

clinicien, sous forme de tableau, une synthèse 

lui permettant d’avoir un aperçu de 

de ces spécificités raciales afin de l’aider 

dans sa démarche diagnostique et thérapeutique. 

● Ces données sont toutefois à prendre avec 

précaution car nombres d’études n’ont pas 

été réalisées en France ; il peut donc exister 

des différences d’expression clinique au sein 

d’une race, en fonction des lignées et des 

pays. 

Suite p. 16 

❚ Cependant, il apparaît 

de plus en plus évident 

que la génétique des épilepsies 

idiopathiques est complexe, 

vraisemblablement polygénique 

(plusieurs gènes impliqués), 

avec une pénétrance variable 

en lien avec des facteurs développementaux 

et environnementaux. 

❚ A ce jour, nous disposons 

de tests génétiques diagnostiques 

et prédictifs 

pour seulement deux types d’épilepsies 

idiopathiques (l’épilepsie juvénile du Lagotto 

Romagnolo et l’épilepsie myoclonique 

du Rhodesian RidgeBack). 

❚ Mais il existe 

(et il ne faut pas les confondre) 

de très nombreuses autres maladies 

génétiques pour lesquelles 

les crises d’épilepsie accompagnent 

d’autres symptômes neurologiques. 

fiche 

Catherine Escriou 1 

Pascale Quignon 2 

Catherine André 2 

1 Neurologie et médecine 

du comportement 

Département animaux de compagnie 

VetAgro Sup - Campus Vétérinaire de Lyon, 

1, avenue Bourgelat, 

69280 Marcy l'Etoile 

2 Équipe "Génétique du chien” 

Institut de Génétique et Développement 

de Rennes" UMR6290-CNRS, 

Université de Rennes 1 

2, Av. Léon Bernard 35043 Rennes 


❚ Connaître les principales 

races canines françaises 

touchées 

par une épilepsie 

idiopathique (génétique) 

ainsi que les 

spécificités/particularités 

d’expression 

de cette épilepsie 

(phénotype clinique racial). 

❚ Connaître les autres 

maladies génétiques 

spécifiques de race 

pouvant être confondues 

avec de l’épilepsie 

ou pour lesquelles des crises 

d’épilepsie peuvent faire 

partie du tableau clinique. 

❚ Connaître l’utilité 

et les limites des tests 

génétiques associés 

à l’épilepsie et aux autres 

maladies apparentées. 




15 



MARS 2019 - 87

imagerie 

pour le diagnostic 

Laurent Couturier, 

Jérôme Couturier 

Centre de Vétérinaires Spécialistes 

Azurvet, 

Hippodrome, 2 bd. Kennedy 

06800 Cagnes-sur-Mer 

des crises convulsives 

réactionnelles 


❚ Savoir quel examen 

d'imagerie réaliser, 

ou pour quel examen référer. 

❚ Avoir conscience des limites 

de certains examens 

d'imagerie 

dans le diagnostic. 

Essentiel 

❚ L’échographie est l’examen 

de choix pour apprécier 

la taille du foie, ses contours, 

son échogénicité 

et le système biliaire. 

❚ Mais, les lésions sont 

souvent peu spécifiques ; 

une biopsie échoguidée 

est alors souvent nécessaire 

au diagnostic 

dans de nombreuses 

situations cliniques 

(hépatite chronique 

par exemple). 




Le diagnostic des épilepsies 

réactionnelles ou secondaires 

repose sur une exploration 

de ses causes par l'imagerie 

et les examens biologiques. 

Cet article présente les principales causes 

d'encéphalopathie métaboliques 

et toxiques et insiste sur les techniques 

d'imagerie les plus adaptées et 

actuelles pour déterminer leur origine. 

L'angioscanner est désormais incontournable 

dans ces indications. 

“ÉPILEPSIE” RÉACTIONNELLE 

(ENCÉPHALOPATHIES 

MÉTABOLIQUES/TOXIQUES) 

● L’“épilepsie” réactionnelle n’est pas une 

épilepsie au sens strict, il ne s’agit pas 

d’une épilepsie car la cause des crises n’est 

pas cérébrale mais extra-crânienne. 

● L’imagerie abdominale est notamment 

indiquée lors d’épilepsie associée à une 

encéphalose hépatique (secondaire à un 

shunt porto-systémique, à une hépatite 

aiguë, à une hépatite chronique/cirrhose, ...) 

et à une hypoglycémie (recherche d’une 

tumeur hypoglycémiante, insulinome en 

particulier). 

● L’échographie abdominale et la tomodensitométrie 

(TDM) sont des examens de première 

intention en fonction de la lésion 

recherchée et des contraintes d’examen 

et/ou financières (encadré). 

Diagnostic des affections hépatiques 

inflammatoires 

● L’échographie reste l’examen de choix 

pour apprécier la taille du foie, ses 

contours, son échogénicité et le système 

biliaire. Néanmoins, les lésions sont souvent 

peu spécifiques (foie de taille normale, 

hépatomégalie avec foie hyperéchogène ou 

hypoéchogène diffus, voire absence de 

lésion visible) et une biopsie échoguidée est 

souvent nécessaire au diagnostic dans de 

nombreuses situations cliniques (hépatite 

chronique par exemple). Seules les cirrhoses 

terminales présentent un aspect échographique 

assez caractéristique avec de multiples 

nodules iso à hypoéchogènes coalescents 

déformant les lobes associés à une 

microhépatie tandis que certaines affections 

congénitales hépatiques se traduisent par 

une dilatation anarchique et marquée des 

Rappels physiques et techniques des techniques d’imagerie en coupe : 

la tomodensitométrie et l’angioscanner 

● La tomodensitométrie (“TDM”, couramment 

appelée “scanner” en France uniquement), est 

basée, comme la radiographie conventionnelle, 

sur la mesure par un détecteur de l’atténuation 

des rayons X. Le couple faisceau de rayons X - 

détecteur tourne autour du patient de manière à 

enregistrer cette atténuation sous tous les angles 

possibles ; le lit du scanner se déplaçant en 

même temps pour une acquisition continue et 

plus rapide : c’est le principe de l’acquisition 

“hélicoïdale”. 

● L’association de l’examen avec une injection intraveineuse 

de produit de contraste iodé (“scanner 

pré et post contraste”) permet de visualiser 

plus précisément les structures vasculaires, d’évaluer 

le degré de perfusion des différents tissus 

et favorise la détection et la caractérisation des 

lésions (inflammatoires ou tumorales) [6]. 

● Lorsqu’il est couplé à un injecteur spécifique 

(“angioscanner”) (photo 1), le scanner permet 

de réaliser des acquisitions à différents temps 

vasculaires après injection de produit de 

contraste. La machine déclenche ainsi les hélices 

à des temps très précis (la machine détectant 

automatiquement l’arrivée d’iode dans la zone 

d’intérêt vasculaire ou “ROI”, préalablement 

sélectionnée) et permet la réalisation d’un 

angioscanner artériel, portal, puis veineux. 

● Cette technique permet un examen optimal de 

la vascularisation porte (injection sélective par injecteur 

dédié) et est considérée comme le “gold 

standard” lors de recherche de shunt portosystémique 

par exemple. 



94 - MARS 2019 22

Catherine Escriou 

Neurologie et médecine 

du comportement 

Département animaux de compagnie 

VetAgro Sup - Campus Vétérinaire de 

Lyon, 

1, avenue Bourgelat, 

69280 Marcy l'Etoile 


❚ Intégrer l’épilepsie 

idiopathique 

comme facteur déclenchant/ 

aggravant des troubles 

comportementaux. 

❚ Connaître les manifestations 

comportementales 

associées à l’épilepsie 

Essentiel 

❚ Chez le chien, l’épilepsie 

idiopathique 

peut s’accompagner 

de l’apparition de comportements 

de peur et d’anxiété, 

de comportement 

d’agression (défense de soi 

quand approché 

ou manipulé) 

ou de comportements de 

type “hallucinatoires”, 

comme si l’animal voyait des 

choses imaginaires 

(aboiements dans le vide, 

phase de fixité 

ou de déconnection, 

chasse des lumières 

ou des ombres, …). 


épilepsie idiopathique 

et troubles du comportement 



quelles relations ? 

L’epilepsie idiopathique peut être 

accompagnée de modifications 

comportementales 

qu’il convient de connaître 

afin d’être capable de les rechercher 

et de les traiter. 

Dans certains cas, 

cette comorbidité comportementale 

peut être le symptôme majeur 

qui motive la consultation. 

lest aujourd’hui indubitable que l’apparition 

de crises d’épilepsie, quelles soient 

focales ou généralisées, s’accompagne de 

modifications comportementales chez le 

chien (modification d’au moins une catégorie 

de comportement chez 71 p. cent des chiens 

épileptiques selon l’étude princeps) [5]. 

Ces constations font écho aux multiples observations 

associées à l’épilepsie humaine 

pour laquelle la prévalence des troubles 

psychiatriques est très significativement 

supérieure à la population normale, et 

même à toute autre maladie chronique. 

LES MODIFICATIONS 

COMPORTEMENTALES 

LIÉES À L’APPARITION 

ET À L’ÉVOLUTION 

DE L’ÉPILEPSIE IDIOPATHIQUE 

CHEZ LE CHIEN 

● Chez l’homme, dépression et anxiété sont 

le plus fréquemment décrits en association 

avec l’épilepsie. 

● Chez le chien, l’étude princeps portant sur 

120 chiens présentant une épilepsie idiopathique 

décrit l’apparition de comportements 

de peur et d’anxiété, de comportement 

d’agression (défense de soi quand 

approché ou manipulé) ou de comportements 

de type “hallucinatoires” comme si 

l’animal voyait des choses imaginaires 

(aboiements dans le vide, phase de fixité ou 

de déconnection, chasse des lumières ou 

des ombres, …) [5]. 

● Ces comportements sont observés associés 

à l’apparition de l’épilepsie et en l’absence 

de tout traitement antiépileptique. 

● Ils peuvent disparaître pour certains 

lorsque l’épilepsie est traitée : c’est le cas 

des comportements d’agression. Ils peuvent 

également persister : c’est le cas pour 

l’anxiété, la peur ou les comportements hallucinatoires 

et ce, quelque soit le niveau de 

contrôle de l’épilepsie soulignant ici l’insuffisance 

de prise en charge médicale de cette 

comorbidité comportementale. 

● Nous avons, en ce qui nous concerne, également 

démontré la prévalence plus importante 

de troubles répétitifs de type compulsifs 

dans une population de 50 chiens épileptiques 

par comparaison avec 100 chiens 

non épileptiques de la même race (14,3 p. 

cent versus 7 ,7 p. cent). Les comportements 

répétitifs de type léchage, frottement de la 

tête, agression d’objets inanimés, chasse de 

lumières ou d’ombres, gémissements, 

déambulations, et hochements de tête sont 

significativement associés à l’épilepsie [6, 7]. 

● Plus récemment, il a été démontré que les 

chiens épileptiques sont plus à risque de 

développer un dysfonctionnement cognitif 

que les chiens non épileptiques et qu’ils 

présentent également des capacités d’apprentissage 

diminuées [1, 2]. 

● Ces troubles comportementaux peuvent : 

- altérer la qualité de vie, donc le bien-être 

de l’animal mais également ceux de son 

propriétaire, en particulier lors d’anxiété, de 

peur, et de phobies qui rendent l’adaptation 

du chien à son milieu de vie difficile ; 

- constituer la demande majeure du propriétaire, 

en particulier lors d’apparition de comportements 

agressifs. 

● Il convient donc de savoir les reconnaître 

et penser à évoquer l’épilepsie comme 

cause même si peu (voire pas) de crises d’épilepsie 

sont observées par le propriétaire. 

Le traitement antiépileptique se justifie alors 

de par l’importance des comorbidités comportementales 

et pas seulement par la fréquence 

ou par la gravité des crises. 

● Si le traitement antiépileptique peut permettre 

d’améliorer ou de faire disparaître 

tout en partie des comportements, il peut 

également être insuffisant à leur prise en 

charge, voire même les aggraver ou en provoquer 

d’autres comme une apathie, un 



100 - MARS 2019 28

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la chirurgie intracrânienne 

dans le traitement des convulsions 

Pierre Moissonnier 

Service de Chirurgie 

VetAgro-sup - Campus vétérinaire 

1, Avenue Bourgelat 

69280 Marcy l’Etoile 



❚ Au terme de la lecture 

de cet article, le lecteur 

doit être capable de : 

- citer les principales 

indications de la chirurgie 

dans le cadre du traitement 

des affections intracrâniennes 

engendrant des convulsions ; 

- expliquer le principe 

de l’intervention ; 

- énoncer le pronostic 

après opération ; 

- lister les principales 

complications liées 

à la chirurgie, leur fréquence 

et leur gravité afin d’expliquer 

ces principes au propriétaire 

de l’animal et pour obtenir 

son accord éclairé 

avant la chirurgie. 




Le raccourci “mon chien a 

une tumeur dans la tête, 

“il faut le piquer” 

s’est progressivement estompé 

au profit d’une approche 

plus rigoureuse des convulsions 

liées à une maladie cérébrale. 

Une tumeur intracrânienne 

est, à présent, une tumeur “comme 

les autres”, c’est-à-dire une tumeur 

dont le traitement est défini 

après un bilan d’extension : 

biopsie pour connaître 

la nature de la tumeur 

lorsque l’imagerie ne permet pas 

une précision suffisante, 

bilan topographique loco-régional, 

bilan systémique. 

Cette démarche, couplée 

à une connaissance du pronostic 

après chirurgie, 

a permis de définir le domaine 

d’application de la chirurgie. 

Le pronostic d’un chat de 10 ans, 

opéré d’un méningiome fibreux 

cortical est meilleur que celui 

d’un fibrosarcome inter-scapulaire. 

La chirurgie de l’épilepsie “essentielle” 

est une réalité chez l’homme, et réclame 

la localisation précise du foyer épileptogène. 

Hormis la section du cors calleux, 

dans le but d’éviter la généralisation des crises, 

expérimentée chez le chien [2], il en va 

tout autrement chez l’animal où cette indication 

est totalement marginale pour l’instant. 

La chirurgie est néanmoins indiquée pour 

traiter les convulsions associées à différentes 

affections parmi lesquelles les tumeurs 

représentent le plus grand pourcentage. 

● En présence d’une tumeur intracrânienne, 

le chien convulse et le chat modifie son 

1 

IRM d’un méningiome rostrotentoriel frontal 

sous-sinusal. Le méningiome est volumineux, 

le chien 

est présenté pour convulsions 

(photo P. Moissonnier, Chirurgie Vetagrosup). 

comportement par hypertension. Cette simplification 

extrême repose sur une réalité 

épidémiologique lorsque l’on compare les 

chiffres des études rétrospectives. 

- Chez le chien atteint de tumeurs intracrâniennes, 

50 p. cent [24] présentent des 

convulsions, ceci même pour des tumeurs 

de petite taille. 

- Chez le chat, 18 p. cent des animaux 

atteints montrent des convulsions [26] alors 

que les tumeurs sont globalement plus volumineuses 

au moment du diagnostic. 

Cette constatation s’explique par la nature 

de la tumeur. 

● Là encore pour simplifier notre propos, le 

chien montre à pourcentage proche de l’égalité 

entre méningiomes et gliomes intracrâniens. 

Les méningiomes canins sont également 

plus agressifs vis-à-vis du parenchyme 

cérébral, entourés d’une zone inflammatoire 

plus marquée. 

➜ Ces faits expliquent l’apparition de 

convulsions plus rapidement et fréquemment, 

et aussi le moins bon pronostic de la 

chirurgie. 

● A l’inverse, les méningiomes fibreux sont 

majoritaires parmi les tumeurs intra-crâniennes 

du chat. Ils sont globalement moins 

agressifs vis-à-vis du parenchyme cérébral, 

et leur croissance est plus lente. 



104 - MARS 2019 32

nac 

les crises épileptiformes 


Didier Boussarie 

CHV Pommery 

226 Boulevard Pommery 

51100 Reims 

Les crises épileptiformes 

non essentielles et non structurelles 

existent chez le lapin, 

les rongeurs de compagnie 

et le furet. 

Voici comment les suspecter, 

comment confirmer le diagnostic 

et quelles mesures thérapeutiques 

mettre en œuvre. 

Les crises épileptiformes peuvent s’observer 

chez les petits mammifères de 

compagnie et leurs causes peuvent être 

très diverses. Le recueil des commémoratifs, 

l’examen clinique et les examens complémentaires 

doivent permettre de les différencier 

de l’épilepsie primaire ou structurelle, et 

de mettre en œuvre un traitement approprié 

pour les faire cesser rapidement. 

LES CRISES ÉPILEPTIFORMES 

CHEZ LE LAPIN 

● L’épilepsie essentielle ou primaire semble 

rare, voire inexistante chez le lapin de compagnie 

[4]. Les crises convulsives ou épileptiformes 

se rencontrent en revanche en 

diverses circonstances, même si elles sont 

globalement moins fréquentes que les autres 

syndromes neurologiques : syndrome 

vestibulaire, parésies et paralysies. Les 

mêmes causes peuvent être à l’origine de 

différents syndromes [5, 16]. 

● Les troubles épileptiformes doivent toujours 

être replacés dans leur contexte général, 

et un examen neurologique complet est 

nécessaire car les causes peuvent être très 

variées (encadré 1). Les crises convulsives 

peuvent en effet avoir, par ordre d’importance 

décroissante : une origine environnementale, 

une origine toxique, une origine métabolique, 

une origine cardiovasculaire, une 

origine traumatique, une origine algique 

(tableau 1). 

Une origine environnementale 

● Le coup de chaleur est une cause fréquente 

en période estivale (lapin laissé dans une 

voiture, exposition au soleil, local mal ventilé 

ou surchauffé, ...). 

1 

Cobaye. Gale sarcoptique (photo D. Boussarie). 

● Il peut rapidement être à l’origine d’un 

œdème, voire d’une congestion cérébrale 

dans la mesure où le lapin n’arrive pas à 

assurer correctement sa thermorégulation 

pour une température ambiante supérieure 

ou égale à 25°C. 

Une origine émotionnelle 

Une grande frayeur, un état de choc, un état 

de panique ou de stress intense (notamment 

lors d’une première consultation ou d’une 

contention coercitive) peuvent être suivis 

d’une crise convulsive précédée souvent de 

cris perçants. 

Une origine toxique 

● Contrairement aux carnivores domestiques, 

le lapin de compagnie n’est pas très 

exposé aux intoxications par les produits 

ménagers ou phytosanitaires [1, 4]. Il est en 

revanche attiré par les plantes [1, 4]. 

● Les intoxications médicamenteuses représentent 

néanmoins le risque le plus important. 

Les propriétaires ont souvent tendance 

devant un problème digestif à suspecter les 

intoxications de façon abusive, alors que 

d’autres causes environnementales ou infectieuses 

sont à rechercher en priorité. 

● En l’absence de commémoratifs précis, 

l’apparition brutale et l’évolution rapide de 

signes cliniques nerveux (convulsions, incoordination 

motrice, tremblements), digestifs 

(diarrhée intense) ou respiratoires (polypnée, 

cyanose) peuvent cependant être évocateurs 

d’une intoxication aiguë [1, 4, 9, 15]. 

Les causes sont très nombreuses (encadrés 

1, 2). 

Objectif pédagogique 

❚ Rechercher l’origine 

des crises épileptiformes 


et apporter un traitement 

pour les faire cesser 

rapidement. 

Essentiel 

❚ Les crises épileptiformes 

ont surtout une origine 

environnementale et toxique 

chez le lapin. 

❚ Le prurit est épileptogène 

chez le cobaye. 

❚ Les crises épileptiformes 

peuvent être dues 

à une hypovitaminose B1 

chez le chinchilla, 

et parfois chez le rat. 

❚ La cause la plus fréquente 

de crises épileptiformes 

chez le furet est l’insulinome. 


43 



MARS 2019 - 115

hyperthyroïdie 

et maladies rénales chroniques 

Kévin Mourou 

chez le chat 1 , 

Marine Hugonnard 2 

L’excès de sécrétion d’hormones 

thyroïdiennes 

peut masquer 

la présence d’une maladie rénale 

chronique sous-jacente. 

Le traitement de l’hyperthyroïdie 

peut alors entraîner 

une azotémie 

chez certains chats. 

Le défi du clinicien 

réside alors dans le diagnostic 

et la prise en charge 

des cas pour lesquels ces affections 

sont concomitantes. 

L’hyperthyroïdie est la dysendocrinie la 

plus fréquemment rencontrée chez le 

chat âgé ; elle affecte un chat sur dix de 

plus de 10 ans. Quant à la prévalence des 

maladies rénales chroniques, celle-ci peut 

atteindre 80 p. cent chez les chats âgés de 

plus de 15 ans, selon une récente étude [5]. 

Il n’est alors pas rare d’être confronté à ces 

deux affections chez un chat âgé. 

● Si la conduite thérapeutique d’une hyperthyroïdie 

ou d’une maladie rénale chronique 

isolée est bien connue, la prise en charge de 

ces deux affections concomitantes peut s’avérer 

plus délicate. Le statut thyroïdien 

influence en effet la fonction rénale, les hormones 

thyroïdiennes interagissant de 

manière physiologique et complexe avec le 

système cardiovasculaire et rénal. 

L’hyperthyroïdie peut, en particulier, masquer 

une maladie rénale chronique mais 

entraîner à long terme des lésions rénales 

irréversibles. 

● Cet article met en lumière les interactions 

entre les deux maladies et détaille deux 

situations cliniques : celle où le traitement 

de l’hyperthyroïdie révèle une azotémie, et 

celle où l’azotémie est déjà présente au 

moment du diagnostic de l’hyperthyroïdie. 

Pour chacune d’elles, il propose une prise en 

charge raisonnée et adaptée. 

INTERACTIONS ENTRE 

LES HORMONES THYROÏDIENNES 

ET LA FONCTION RÉNALE 

Physiopathologie 

● Si les cellules folliculaires de la glande thyroïde 

sécrètent majoritairement la thyroxine 

(T4), c’est le métabolite triiodothyronine (T3) 

qui est principalement responsable de l’activité 

hormonale thyroïdienne. La concentration 

plasmatique circulante en T3 et en T4 

conditionne la concentration intracellulaire 

en T3, elle-même responsable des effets 

engendrés sur les organes cibles. 

● L’excès de sécrétion d’hormones thyroïdiennes, 

ou thyrotoxicose, entraîne notamment 

des modifications importantes du système 

cardiovasculaire mais aussi de la fonction 

rénale. 

Effets hémodynamique et cardiaque 

● La T3, par probable inhibition du tonus 

parasympathique et hyperréactivité bétaadrénergique, 

a des effets chronotrope et 

inotrope positifs. La thyrotoxicose est également 

associée à une dilatation artériolaire 

périphérique. La diminution du remplissage 

vasculaire en résultant participe à l’activation 

du système rénine-angiotensine-aldostérone 

(SRAA), à l’origine d’une expansion volumique 

par rétention hydrosodée et d’une 

augmentation de la précharge cardiaque. 

➜ Ainsi, lors d’hyperthyroïdie, la baisse des 

résistances vasculaires périphériques, l’augmentation 

de la précharge, de la fréquence 

cardiaque et du volume d’éjection systolique 

sont autant de facteurs qui contribuent 

à une augmentation marquée du 

débit cardiaque (figure 1) [3]. 

Effets sur la fonction rénale 

● L’augmentation du débit cardiaque participe 

indirectement à l’augmentation du débit 

sanguin rénal (DSR). 

- Chez l’homme, des mécanismes aboutissant 

à une vasodilatation intra-rénale ont été 

identifiés, contribuant à une augmentation 

marquée du débit sanguin rénal (DSR). 

L’hyperthyroïdie est associée à une augmen- 

1 Filière Animaux de Compagnie 

1 Service de Médecine Interne 

des Animaux de Compagnie 

Campus Vétérinaire de Lyon, 

1 avenue Bourgelat, 

69 280 MARCY L’ETOILE 


❚ Connaître les interactions 

physiologiques entre 

les hormones thyroïdiennes 

et la fonction rénale ainsi 

que les considérations 

cliniques en résultant. 

❚ Savoir identifier et prendre 

en charge de manière 

adaptée une hyperthyroïdie 

et une maladie rénale 

chronique concomitantes. 

Essentiel 

❚ L’augmentation du débit 

de filtration glomérulaire 

lors d’hyperthyroïdie 

peut masquer la présence 

d’une maladie rénale 

chronique sous-jacente. 

❚ Il n’existe pas de moyen 

absolu de prédire l’apparition 

d’une azotémie 

après traitement. 

❚ Une élévation de la SDMA 

avant traitement 

est néanmoins fortement 

prédictive d’une azotémie 

après traitement. 

F É L I N E 



49 



MARS 2019 - 121

Matthias Kohlhauer 

Renaud Tissier 

Unité de Pharmacie-Toxicologie, 

Inserm U955 équipe 3 

École Nationale Vétérinaire d’Alfort 

7 avenue du général de Gaulle 

94704 Maisons-Alfort 


❚ Mettre en œuvre 

une utilisation raisonnée 

du tramadol dans la douleur 

des carnivores domestiques. 

❚ Savoir interpréter un échec 

thérapeutique à la lumière 

des données de la littérature. 

Essentiel 

❚ Plusieurs AMM 

ont été récemment obtenues 

pour des spécialités à base 

de tramadol sous forme 

de solution injectable 

ou de comprimé, 

dans le traitement 

des douleurs post-opératoires 

d’intensité légère 

chez le chien. 

❚ L’affinité propre du tramadol 

pour les récepteurs aux 

opiacés est négligeable. 

❚ Seul l’un de ses métabolites 

possède une activité utile 

vis-à-vis des récepteurs 

aux opiacés mais celui-ci 

est produit en quantités 

négligeables chez le chien. 

❚ Des études cliniques 

suggèrent un effet 

analgésique très modéré 

du tramadol chez le chien 

après administration 

parentérale, et une absence 

complète de bénéfice 

après administration orale. 




principe actif 

le tramadol 

Le tramadol appartient à la classe 

des inhibiteurs de la sérotonine 

et noradrénaline. 

Il peut avoir une utilité 

dans le cadre de la gestion 

de certaines douleurs chroniques. 

La majeure partie de son activité 

analgésique est cependant due 

à son métabolite, 

le o-desméthyltramadol et agoniste 

des récepteurs aux opiacés. 

Chez le chien, l’intensité 

du métabolisme du tramadol, 

donc son effet analgésique, 

peut être très variable et limité. 

Le tramadol est un inhibiteur de la recapture 

de la sérotonine et de la noradrénaline 

utilisé chez l’homme dans le cadre 

des douleurs chroniques d’intensité modérées. 

En médecine vétérinaire, il existe différentes 

spécialités utilisables par voie injectable 

(Tramadog ® , TVM) ou orale (Tralieve ® , 

PROPRIÉTÉS PHYSICO-CHIMIQUES 

Dénomination chimique : 

(+)-trans-2-(Dimethylaminomethyl) 

-1-(m-methoxyphenyl)cyclohexanol 

Dénomination commune internationale : 

Tramadol 

Administration : 

2-4 mg/kg IM ou IV ; 4 mg/kg per os 

Dénomination commerciale : 

Tramadog ® (TVM), Tralieve ® (Le Vet) 

Structure et filiation 

● Le tramadol est une molécule de synthèse présentée 

sous forme de mélange racémique (forme 

+ et -). Cette molécule est caractérisée par une 

structure possédant certaines caractéristiques 

Le Vet). Malgré ces différentes AMM, le 

bénéfice analgésique observé dans la littérature 

est très faible et variable. 

Cet article présente essentiellement la pharmacologie 

du tramadol chez le chien car les 

dernières AMM ont été obtenues uniquement 

dans cette espèce. 

PHARMACOCINÉTIQUE 

● Le tramadol est une molécule liposoluble 

présentant une biodisponibilité très variable 

et comprise entre 1 p. cent et 30 p. cent 

après administration orale, suivant les études 

[6, 12]. En raison de cette grande variabilité 

d’absorption, le tramadol présente 

une pharmacocinétique difficilement prédictible 

avec des valeurs de Cmax pouvant 

varier d’un facteur 10 en fonction des animaux 

[1]. Cette faible biodisponibilité peut 

être expliquée à la fois par une absorption 

modérée et un métabolisme hépatique très 

intense dès l'absorption (effet de premier 

passage hépatique). En effet, le tramadol est 

intensément métabolisé en une trentaine de 

métabolites (numérotés de M1 à M30) 

communes avec les opiacés. Comme l’illustre la 

figure 1, elle est notamment constituée d’un cycle 

aromatique et d’une amine tertiaire éloignés 

l’un de l’autre par une chaîne de trois carbones. 

● Cette structure particulière est proche du pharmacophore 

de la morphine, responsable de la 

liaison à son récepteur. Néanmoins, l’affinité 

pour les récepteurs µ est largement conditionnée 

par la présence d’un groupement hydroxyle 

en position 3 du cycle benzénique. 

● Pour le tramadol, le 3 e carbone est substitué 

par un groupement méthoxy qui réduit très fortement 

l’affinité de la molécule pour les récepteurs 

aux opiacés, contrairement à son métabolite, 

le o-desméthyltramadol (métabolite M1). 

Figure 1 - Structures chimiques comparées du tramadol, 

de son métabolite actif le O-desmethyltramadol et de la morphine 

En rouge, 

est souligné 

le pharmacophore 

de la morphine, 

c’est-à-dire 

la région responsable 

de l’affinité 

et de l’activité 

vis-à-vis 

des récepteurs µ. 



128 - MARS 2019 56

La cicatrisation osseuse normale 

suit des étapes précises. 

La radiographie permet 

de suivre 

le processus cicatriciel normal 

et les anomalies 

qui peuvent l’imputer. 

Les fractures constituent un motif fréquent 

de consultation en médecine 

vétérinaire. À la prise en charge chirurgicale, 

succède le suivi radiographique de la 

cicatrisation osseuse. 

Connaître les processus physiologiques de 

la cicatrisation osseuse, les étapes radiographiques 

normales et les troubles de la cicatrisation 

fait partie intégrante d’une bonne 

prise en charge de l’animal traumatisé. 

Les descriptions présentées dans cet article 

illustrent les cas de fractures d’un os long. 

MÉCANISMES PHYSIOLOGIQUES 

DE LA CICATRISATION OSSEUSE 

● Les mécanismes physiologiques sont les 

mêmes en cas de fracture des os plats, 

notamment du squelette axial, et des os 

longs. 

● La cicatrisation osseuse correspond à l’ensemble 

des processus physiologiques qui 

rétablit l’intégrité des structures osseuses et 

articulaires après une fracture. 

● Il existe deux formes de cicatrisation 

osseuse : par première intention ou par 

seconde intention. Elles sont également 

nommées consolidation osseuse directe ou 

indirecte. 

Cicatrisation osseuse : 

première ou seconde intention ? 

imagerie 

suivi radiographique 

de la cicatrisation osseuse normale 

et des troubles 

Renaud Jossier 

Sophie Zoccarato 

Philippe Haudiquet 

de la cicatrisation osseuse 

● La cicatrisation par première intention est 

très rare, car elle nécessite une reconstruction 

anatomique parfaite et très précoce 

des abouts osseux, sans qu'aucune instabilité 

ne soit présente au site et que les forces 

de pression qui y règnent soient comparables 

aux forces physiologiques. 

En pratique, il faut donc un foyer de fracture 

relativement simple (fracture transverse, 

oblique notamment, sans esquille osseuse), 

une intervention chirurgicale rapide qui permette 

une reconstruction osseuse parfaite et 

une bonne stabilisation dynamique des 

abouts. 

● La cicatrisation osseuse par seconde 

intention est donc nettement plus fréquente. 

Elle intervient dans tous les cas pour lesquels 

les conditions de la cicatrisation 

osseuse par première intention ne sont pas 

réunis. 

Cicatrisation osseuse 

par seconde intention 

● En cas de déroulement normal de la cicatrisation 

osseuse par seconde intention, 

celle-ci passe par plusieurs phases (figure 1). 

1. Très rapidement, un hématome se forme 

au site de fracture en raison d’une perte de 

l’intégrité vasculaire locale. 

Selon la localisation, ce sont les artères 

médullaires, métaphysaires, épiphysaires 

et/ou du périoste qui sont détériorées. 

2. L’apport sanguin local et la formation de 

l’hématome favorisent la cascade inflammatoire 

cellulaire. Les tissus non vascularisés 

sont détruits au cours de cette phase. 

Des cellules mésenchymateuses pluripotentes 

se multiplient alors au sein de l’hématome 

et se différencient en cellules chondroblastiques, 

ostéoblastiques et fibroblastiques, 

sous l’influence de médiateur de l’inflammation, 

de facteurs de croissance et des forces 

de pression présentes au site de fracture. 

3. Des facteurs angiogéniques, libérés également 

à la faveur du processus inflammatoire, 

permettent le développement de néovascularisations 

locales. Un tissu de granulation 

vascularisé remplace ainsi progressivement 

l’hématome. 

4. Par la suite, le tissu de granulation est 

remplacé par un tissu fibreux, puis par la 

formation d’un cal fibrocartaligineux qui 

stabilise les abouts osseux. La vascularisation 

continue à s’organiser jusqu’à rétablir 

ses connexions entre les abouts osseux. 

VetRef, clinique de référés, 

7, rue James Watt, 

49070 Angers/Beaucouze 


❚ Connaître les étapes 

physiologiques 

de la cicatrisation osseuse. 

❚ Comprendre les signes 

radiographiques 


❚ Savoir reconnaître 

les différents troubles 


Définition 

❚ La cicatrisation osseuse : 

correspond à l’ensemble 

des processus physiologiques 

qui rétablit l’intégrité 

des structures osseuses 

et articulaires après une fracture. 

Essentiel 

❚ La cicatrisation osseuse peut 

se dérouler par première 

ou par seconde intention. 

❚ La cicatrisation osseuse 

par seconde intention est 

nettement plus fréquente. 

❚ La radiographie permet 

le suivi de la cicatrisation 

osseuse normale qui suit 

des étapes bien précises. 

❚ Les troubles de la cicatrisation 

osseuses sont le plus 

souvent dus à une stabilisation 

inadéquate, mais peut 

également découler 

d'une infection. 




59 



MARS 2019 - 131

analyses et commentaires 

caractériser une gammapathie 

comment interpréter une électrophorèse 

et une immunoélectrophorèse 

L’observation 

d’une hyperglobulinémie 

et/ou d’une diminution 

du rapport albumine/globulines 

est courante en médecine 

vétérinaire. 

Dans la majorité des cas, 

elle traduit un état inflammatoire 

non spécifique 

mais peut aussi être associée 

à certaines maladies tumorales 

(néoplasie lymphoïde notamment) 

ou infectieuses (Ehrlichiose, 

Leishmaniose, Péritonite infectieuse 

féline) nécessitant une prise en 

charge bien particulière. 

La réalisation d’une électrophorèse des 

protéines sériques est indiquée afin de 

préciser la répartition des fractions de 

globulines : si l’augmentation des fractions 

alpha et bêta est en général associée aux 

états inflammatoires, quelle qu’en soit l’origine, 

une augmentation de la fraction gamma 

(c’est-à-dire des immunoglobulines) (figure 1) 

peut particulièrement orienter le diagnostic. 

Figure 1 - Représentation schématique 

d’une immunoglobuline 

- L’immunoglobuline est composée de deux 

chaînes lourdes qui déterminent la classe d’Ig 

(en vert clair vif) 

et de deux chaînes légères (en jaune vert). 

- Chaque chaîne a une partie constante 

et une partie variable. 

● On distingue alors deux situations : 

- les gammapathies monoclonales (figure 

2A), où un clone de cellules lymphoïdes B 

prolifère au détriment des autres et est 

responsable de la production d’un seul 

clone d’immunoglobuline (Ig). 

Dans ce cas, le diagnostic le plus probable 

est une prolifération tumorale lymphoïde 

(lymphome B, myélome multiple, maladie 

de Waldenström, …) ; 

Figure 2 Exemples de tracés d'électrophorèse des protéines sériques 

Nicolas Soetart 

Laetitia Jaillardon 

Laboniris-LDHVet 

Oniris - École Nationale Vétérinaire, 

Agroalimentaire et de l’Alimentation 

Nantes-Atlantiques 

Site de la Chantrerie BP 50707 

44307 Nantes Cedex 03 


❚ Caractériser 

une gammapathie 

chez le chien et le chat. 

❚ Connaître les indications 

et les principes 

d'interprétation 

de l'immunoélectrophorèse. 

Essentiel 

❚ Une électrophorèse 

des protéines sériques 

est indiquée 

lorsque le rapport 

Albumine/Globulines 

est diminué. 

❚ L'immunoélectrophorèse 

permet d'identifier 

le type d'immunoglobulines 

présentes dans le sérum. 

- Le tracé A montre un pic étroit en région gamma, 

caractéristique d’une gammapathie monoclonale 

(cas d’un chat atteint d’un lymphome B 

hépatosplénique). 

- Le tracé B est caractérisé par un large pic 

en région gamma signant 

une gammapathie polyclonale 

(cas d’un chien atteint de Leishmaniose). 




65 



MARS 2019 - 137

evue internationale 

articles parus dans des revues internationales 

- Small Anim Pract. .............................................................................................................................. 2018 Sep;59(9): 531-38 

- J Vet Intern Med .....................................................................................................................................................2018; 1-5 

Digestif /Infectiologie 

Transplantation 

de microbiote fécal 

chez des chiots 

atteints de parvovirose 

Hématologie - 

Prévalence et maladies associées 

à la thrombocytopénie chez le chat : 

étude rétrospective de 194 cas 

Synthèses rédigées 

par Marine Leclerc, Nicolas Soetart 

Digestif 

Infectiologie 

TRANSPLANTATION DE MICROBIOTE FÉCAL 

CHEZ DES CHIOTS ATTEINTS DE PARVOVIROSE 

Objectif de l’étude 

❚ Évaluer l’efficacité 

et la tolérance 

de la transplantation 

de microbiote fécal (TMF) 

chez des chiots 

atteints de parvovirose. 

J Vet Intern Med 2018; 1-5 

Fecal microbiota transplantation 

in puppies 

with canine parvovirus infection 

Pereira GQ, Gomes LA, Santos IS, 

Alfieri AF, Weese JS. 

Synthèse par Marine Leclerc 

Lieu dit “Le Petit Soucy” 

49170 Saint Geaorge sur Loire 

re v u e i n t e r n a t i o n a l e 

● La transplantation de microbiote fécal (TMF) 

consiste en l’administration d’une suspension 

fécale de donneur sain à des malades souffrant 

de pathologies digestives chroniques ou 

aiguës. 

● Cette technique a fait ses preuves en médecine 

humaine, mais reste encore confidentielle 

chez les animaux. 

Matériel et méthodes 

● Sont recrutés 66 chiots de moins d’un an, 

sans restriction de race et de sexe, présentant 

une diarrhée hémorragique aiguë. 

L’étude est conduite au Brésil entre Juillet 2015 

et Août 2016. 

● Les animaux sont séparés en deux groupes : 

- l’un recevant un traitement dit standard 

(groupe STD : fluidothérapie, double antibiothérapie, 

traitement symptomatique) ; 

- l’autre recevant, en plus du traitement standard 

une ou des TMF (groupe TMF). 

● La fréquence et la consistance des selles 

sont évaluées tous les jours, avec de plus, à 

l’admission, une coprologie et une PCR parvovirus. 

● Le donneur sain est un Pit bull de 6 ans, dont 

les selles sont récupérées tous les jours pendant 

2 semaines. La transplantation consiste en 

l’administration rectale (via un cathéter) d’un 

mélange de 10 g. de selles et 10 mL de NaCl 

0,9%. 

● Les chiots sont maintenus en décubitus latéral 

pendant 2 minutes, avec pelvis à 45°. Cette 

procédure est réalisée entre 6 et 12 h postadmission, 

puis toutes les 48 h jusqu’à résolution 

de la diarrhée ou maximum 5 fois en tout. 

Résultats 

● Une différence d’âge significative entre les 2 

groupes est notée (moyenne de 3,67 mois 

pour le groupe STD contre 5,18 pour le 

groupe TMF). Aucun effet adverse n’est 

reporté dans le groupe TMF. 

● La mortalité entre les deux groupes ne présente 

pas de différence significative (36,4 p. 

cent pour le groupe STD contre 21,2 p. cent 

pour le groupe TMF). 

● Concernant le délai de résolution de la diarrhée, 

une différence significative est notable 

entre les deux groupes, avec 61,5 p. cent des 

chiots recevant une ou des TMF présentant 

des selles normales en 48 heures contre 4,8 p. 

cent pour le groupe STD. 

● Le temps d’hospitalisation est également 

significativement plus court pour le groupe 

transplantation de microbiote fécal (TMF) 

(3,31 jours contre 5,57 jours pour le groupe 

STD (fluidothérapie, double antibiothérapie, 

traitement symptomatique). 

Discussion et conclusion 

● Face à la physiopathologie du parvovirus, le 

mécanisme d’action de la transplantation de 

microbiote fécal (TMF) reste incertain. L’une 

des explications pourrait être que la reconstitution 

du microbiote permet de contrer la 

dysbiose secondaire à l’infection virale. 

N.B. : Cette étude n’inclut pas de groupe placebo, 

puisque le groupe ne recevant pas de 

TMF est également traité de manière standard. 

● Les autres limites de cette étude sont la différence 

d’âge entre les deux groupes pouvant 

influer sur la récupération clinique, ainsi que 

l’absence d’analyse du microbiote du donneur. 

● Cette étude montre que la TMF est associée 

à une récupération clinique plus rapide avec 

diminution du temps d’hospitalisation chez 

les chiots atteints de parvovirose. ❒ 



140 - MARS 2019 68

observation originale 


DFCvet, Service de Neurologie 

1D Allée Ermengarde d'Anjou 

35000 Rennes 

test clinique 

les réponses 

sclérose de l’hippocampe 

chez une chatte européenne 

de 6 ans 

disponible 




2 IRM pondérée en séquence T2 de l’encéphale 

de l’animal ; 

coupe transversale au niveau du thalamus. 

- Noter l’hyperintensité bilatérale marquée 

de l’hippocampe 

(photos N. Del Fabbro). 

3 

IRM pondérée en séquence T2 

de l’encéphale de l’animal ; 

coupe dorsale. 

- Noter l’hyperintensité bilatérale marquée 

de l’hippocampe. 

4 

IRM pondérée en séquence T1 de l’encéphale 

de l’animal ; 

coupe transversale au niveau du thalamus. 

- Remarquer l’hypo-intensité bilatérale 

marquée de l’hippocampe. 

1 Quelles sont vos hypothèses 

diagnostiques ? 

● A ce stade, des crises convulsives partielles 

d’origine à déterminer sont suspectées en 

raison : 

- de leur séquence de déroulement invariable 

et paroxystiques (avec un début et une 

fin bien nets) ; 

- de leur durée relativement courte (environ 

une minute, d’après la propriétaire) ; 

- de la présence de signes moteurs (tressaillements 

oro-faciaux), sensitifs et autonomiques 

(mydriase, tachycardie, hypersalivation). 

● Ces crises peuvent avoir plusieurs origines 

et la suite de la démarche consiste à explorer 

les différentes causes possibles. 

● Les causes traumatiques et toxiques sont 

exclues par la propriétaire. 

2 Quels examens complémentaires 

réaliser ? 

● Dans le but d’exclure des crises réactionnelles 

à une atteinte organique, les analyses 

suivantes sont réalisées : 

- analyses sanguines (numération-formule 

sanguine ; 

- analyses biochimiques comprenant glucose, 

urée, créatinine, phosphatases alaclines, 

alanine amino-transférases, protéines totales, 

albumines, bilirubine totale, cholestérol, 

triglycérides, thyroxine totale ; 

- ionogramme complet comprenant potassium, 

sodium, chlorures, calcium ionisé ; test 

FIV-FeLV) ; 

- analyse d’urine (densité, bandelette urinaire, 

culot) ; 

- mesure de la pression artérielle ; 

- radiographie du thorax ; 

- échographie abdominale. 

● Les résultats de toutes ces analyses sont 

dans les limites de la normale. 

● Afin de rechercher une cause structurelle, 

une imagerie par résonance magnétique est 

pratiquée. L’IRM montre des hyperintensités 

bilatérales des lobes temporaux (photos 2 à 

5). Les lésions sont hyperintenses en 



142 - MARS 2019 70

L’embouteillage s’aggrave, car les plaquettes sont activées par 

les immuns complexes, et induisent la cascade de coagulation. 

œdème 

Reconnaître la perte d’équilibre initie la démarche diagnostique rigoureuse 

qui amène le vétérinaire à déterminer l’origine anatomique 

et à identifier la cause. L’observation clinique en est le fondement. 

Des règles simples permettent d’approcher l’origine anatomique du déficit ... 

Comment gérer l’insatisfaction ou la colère d’un client ? Comment transformer une situation 

de conflit en opportunité pour l’entreprise vétérinaire ? Une tâche ingrate mais nécessaire 

qui apporte des résultats, à condition de faire le double pari de l'intelligence et de la bonne foi ... 

Tribune - Le client mécontent, prévenir plutôt que guérir 

Entretien - Un entretien avec Véronique Bianchetti 

Conduite à tenir, 

fiches pratiques : 

- Conduite diagnostique 

- Identifier les causes 

des pertes d’équilibre 

- Conduite thérapeutique 

- Fiche - Prédipositions 

raciales à l’ataxie 

Imagerie : 

- La radiographie 

dans le diagnostic 

des ataxies vestibulaires 

et médullaires 

- Les indications du scanner 

dans le diagnostic 

des ataxies 

Observation : 

- Syndrome vestibulaire 

d’équilibre : particularités 

carences nutritionnelles 

et troubles cutanés 

- Principe actif : 

la spironolactone 

- Analyse et commentaires : 

la ponction du liquide 

céphalo-rachidien 

- Hospitalisation : 

comment gérer 

les convulsions 

- Reproduction : 

dépister et prévenir 

les affections génitales 

du chien mâle âgé 

- Immunologie 

et le B.A. BA en BD : 

les mécanismes 

des vascularites 

Fiches action : 

- Faut-il consentir une remise 

en cas d’échec ? 

- La gestion des clients 

mécontents par l’A.S.V. 

Témoignage 

- Ne pas outrepasser 

Les NK ont pour fonction de tuer toute 

cellule qui ne portent pas les antigenes du 

CMH de l organisme, grace leurs granules 

cytotoxiques. Ils sont tres actifs. 

Are you 

talkin to me ? 

Le but de la thérapie anticancéreuse doit être la qualité de vie de l'animal. 

Prévenir et traiter les problèmes associés à la tumeur ou au traitement 

est l’objectif principal du praticien et de son équipe ... 

Le rôle du praticien dans la décision médicale en cancérologie 

REVUE DE FORMATION CONTINUE À COMITÉ DE LECTURE 



- Conduite diagnostique 

- Le bilan d’extension 

en cancérologie 

- Fiche - Nomenclature 

des principales tumeurs 

- Conduite thérapeutique 

- Les soins palliatifs 

- Chimiothérapie : 

l’administration 

des anti-mitotiques 

- L’immunothérapie dans 

le traitement des cancers 

- Mastocytome cutané 

chez une chienne 

- Tumeurs mammaires 

chez une chienne 

- Lymphome ganglionnaire 

chez un chien 

- Observation 

et protocole : 

Tumeur mammaire 

chez une chatte 

- Nutrition : 

la nutrition du chien 

et du chat cancéreux 

- Principe actif : 

la doxorubicine 

- Immunologie 


l’immunité anti-tumorale 

Article - Vendre 

une chimiothérapie : 

comment convaincre ? 

de l’animal cancéreux 

“valoriser et reconnaître l’apport du salarié” 

des acteurs de premier plan ... 

- L’examen de la cornée 

- Fiche matériel 

- Diagnostic différentiel des 

kératites chroniques 

- Conduite à tenir face 

à un œdème cornéen 


à un dépôt lipidique 

- Les affections héréditaires 

- Épisclérokératite 

granulomateuse 

nodulaire 

- Kératoconjonctivite 

sèche associée 

à une paralysie faciale 


aux kératites herpétiques 

Observation : 

- Opacification de la cornée 

et séquestre cornéen 

- Nutrition : 

intérêt des compléments 

nutritionnels 

en dermatologie 

les réponses aux questions - Principe actif : 

l’acide fusidique 

que vous posent 

- Comportement : 

chaque jour vos clients... évaluer l’agressivité 

d’un chien à l’arrivée 

d’un bébé 

- Immunologie 


les particularités de l’œil 

Fiches action : 

d’une A.S.V. : 

comment 

éviter les pièges 

- La visite d’achat 

- Les anomalies dentaires 

- Le syndrome obstructif 

- Les souffles cardiaques 

- La surdité congénitale 

- Les anomalies oculaires 

- la dysplasie coxo-fémorale 

- La dysplasie du coude 

Reconnaître 

- Les affections ostéoarticulaires 

et diagnostiquer ... 

de la croissance 

- une polyurie-polydipsie 

- Les affections ostéoarticulaires 

d’origine hormonale 

traumatiques 

- un retard de croissance 

- Les maladies génétiques 

- une hypertension artérielle 

- une obésité comme 

Vaccinologie 

une maladie endocrienne 

- Le système immunitaire 

- les anomalies du métabolisme 

phospho-calcique 

- La protection colostrale 

- Aménager les protocoles 

- une hypoglycémie 

- Rappels : comment les gérer ? 

- un diabète sucré 

- Quel vaccin choisir ? 

- Limites et échecs 

de la vaccination 

- Endocrinologie et urgences 

Parasitologie 

- Endocrinologie 

- Les affections parasitaires 

et cancérologie : 

du chiot et du chaton 

les syndromes paranéoplasiques 

- Les vaccins anti-parasites 

endocriniens 

Nutrition 


et dermatologie 

- Les erreurs fréquentes 

- Dysendocrinies et système 

- Fiches - L’alimentation 

cardio-vasculaire 

de la naissance au sevrage 


Comportement 

et comportement 

- Les bases du développement 

- Prévenir les troubles 

Pas de traitement sans en élevage 

une surveillance 

- Le dépistage individuel 

- Diagnostiquer 

effectuée par le praticien, 

Imagerie 

un diabète insipide 

par son équipe soignante, 

- Les pièges de l’interprétation 


et par le propriétaire de l’animal … 

radiographique 

une maladie d’Addison : 

des réponses aux questions hypocorticisme primaire 

Thérapeutique 

posées par les confrères, 


- Les spécificités 

les ASV, ou les clients un ... syndrome de Cushing 

du chiot et du chaton 


une hypothyroïdie du chien 


- Le conseil au futur 

une hyperthyroïdie du chat 

acquéreur d’un chaton 

- Le conseil au futur 

- Traiter un diabète insipide 

acquéreur d’un chiot 

Discipline en plein essor, l’endocrinologie occupe désormais une place non négligeable - Comment traiter 

un diabète sucré : insulines 

dans notre pratique quotidienne. La sémiologie et la démarche diagnostique 

et insulinothérapie 

permettent d’interpréter avec pertinence les résultats d’explorations biologiques, 

Quelle que soit l’intervention, - Traiter c’est une hypothyroïdie 

au chirurgien que revient la responsabilité d’établir 

si trompeurs parfois, et de mettre en place des traitements adaptés ... 

avec précision l’indication - Traiter opératoire, une hyperthyroïdie 

de gérer avec efficacité la période postopératoire, 

de prévenir et, si nécessaire, - Le traitement de prendre médical en charge les éventuelles complications ... 

du syndrome de Cushing 

chez le chien 

- Insuffisance surrénalienne 

aiguë : urgence diagnostique 

et thérapeutique 

Une analyse financière : faut-il faire des tests à la clinique ? 

- Les médicaments de l’obésité 

en activité chirurgicale spécialisée 

- La consultation préopératoire 

- La préparation 

de l’animal opéré 

- La prévention 

de l’infection chirurgicale : 

asepsie et antisepsie 

- Comment évaluer le risque 

anesthésique pour établir 

un protocole adapté 

indications et limites : 

- en chirurgie gastro-intestinale 

- en chirurgie orthopédique 

et en traumatologie 

ostéo-articulaire 

- en chirurgie 

de l’appareil urinaire 

- en chirurgie dentaire 

et maxillo-faciale 

- en chirurgie thoracique 

- en chirurgie reconstructrice 

- en chirurgie oncologique 

- en chirurgie 

du système nerveux 

- Fiche - Les mesures générales 

à prendre 

en période postopératoire 

- Complications et soins 

postopératoires 

en chirurgie gastro-intestinale 

- Soins et suivi postopératoires 

en chirurgie orthopédique 


en chirurgie maxillo-faciale 

- Suivi et complications 

postopératoires 

en chirurgie urinaire 

- Suivi postopératoire 

en chirurgie thoracique 

- Soins postopératoires 

en chirurgie cutanée 


en chirurgie endo-oculaire 

- Les soins postopératoires 

en neurochirurgie 

DOSSIER : 

LES PERTES D’ÉQUILIBRE 

DU CHIEN ET DU CHAT 

Management et entreprise 

Dossier - Gérer les clients mécontents 

Je souhaite compléter ma collection et recevoir les numéros déjà parus : 

Commander les hors-série : 

➜ Praticiens 

❏ Hospitalisation du chien et du chat : 

❏ Néonatalogie et pédiatrie : 

❏ Diagnostic : de la clinique aux examens 

complémentaires du chien et du chat : 

❏ Chirurgie des bilans préanesthésiques 

aux soins postopératoires : 

❏ Les maladies infectieuses (chien et chat) 

❏ Les maladies endocriniennes : 

❏ Les affections cutanées : 

➜ Institutions/administrations : 

Commander les numéros déjà parus : 

63 € TTC 

63 € TTC 

65 € TTC 

65 € TTC 

68 € TTC 

68 € TTC 

68 € TTC 

Praticiens 

*Étudiants 

❏ 6 numéros : 162 € TTC (3,33 € TVA) > 123 € 





❏ 1 numéro : 31 € TTC (0,65 € TVA) > 23 € 

+ port * 

Du N° 40 au N° 59 (par N°) : 40 € TTC (0,82€ TVA) > 27 € 

À partir du N° 60 (par N°) : 58€ TTC (1,19€ TVA) > 30 € 

+ port * 

Tarifs sous réserve des stocks disponibles 

Pour institution ou pour 7 N° ou plus, 

nous consulter 

N°11 

JANVIER 

FÉVRIER 

2003 

PERTES 

D’ÉQUILIBRE 

Féline 

- Les causes de pertes 

Rubriques 

- Nutrition : 

DOSSIER : 

LE CANCER CHEZ 

LE CHIEN ET LE CHAT : 

ABORD THÉRAPEUTIQUE 


Dossier - Comment vendre des soins lourds 

en clientèle : l’exemple de la cancérologie 

et de la chimiothérapie 

N°12 

MARS 

AVRIL 

MAI 

2003 

LE CANCER : 

abord 

thérapeutique 

Observations 

et protocoles : 

Féline 

Rubriques 

Fiche action : 

- L’A.S.V. et le suivi 

DOSSIER : 

ma bibliothèque 

à portée de main 

N°13 

JUIN 

JUILLET 

2003 

LES PERTES DE 

TRANSPARENCE 

DE LA CORNÉE 



Observations : 

Féline 

Rubriques 

Abord 

LES PERTES 

transdisciplinaire 

questions-client 

DE TRANSPARENCE 

DE LA CORNÉE 

CHEZ LE CHIEN ET LE CHAT 

Les pertes de transparence de la cornée sont un motif majeur de consultation 

dans la pratique quotidienne du vétérinaire généraliste 

comme du spécialiste ... HORS-SÉRIE : 

ce qu’il faut 

Management et entreprise NÉONATALOGIE 

Dossier - La fidélisation des clients : 

surveiller 

- Motiver son personnel 

Démarches 

Témoignage - Sandrine Macchi 

- Le recrutement 

diagnostiques 

ET PÉDIATRIE 

Tribune - Les vétérinairaires salariés et les Néonatalogie ASV deviennent et pédiatrie se passent le relais : l’une intéresse davantage 

réponses 

les animaux en élevage, l’autre va du sevrage à l’âge adulte : 

pratiques 

REVUE DE FORMATION CONTINUE À COMITÉ c’est une DE médecine LECTUREde prévention et de dépistage. 

Dans cette période, se met en place l’organisme de l’adulte ; il est alors 

possible de dépister et de traiter nombre d’affections futures... 

HORS-SÉRIE : 


Fiches ASV : 

Conseil juridique - Les recours lors de litige MALADIES lié à l’achat ENDOCRINIENNES : 

d’un chien ou d’un chatnouvelles approches diagnostiques 

Thérapeutique 

Stratégie - Le paradoxe de la vaccination et thérapeutiques CHIRURGIE : 

Marketing - Vendre une consultation d’achat 

des bilans préanesthésiques 


aux soins postopératoires 

sur devis, nous consulter 

LE NOUVEAU 

PRATICIEN 

Nom 

Prénom 

Adresse 

Code postal 

Pays 

Courriel 


vétérinaire 

HORS SÉRIE 

2003 

Néonatalogie gestes et gestion 

et pédiatrie 

du chien 

et du chat 

LE NOUVEAU 

Dépistage et prévention 

PRATICIEN vétérinaire 


Médecine préventive 

Je règle par : ❏ Chèque : 

canine-féline 

❏ Virement : 

HORS-SÉRIE 

2007 

Les maladies 

endocriniennes 

du chien et du chat 




Généralités 

HORS-SÉRIE : 


L’approvisionnement en médicament vétérinaire : l’importation légale Management et entreprise 

Le traitement de l’obésité : comment motiver le propriétaire 

Stratégie 

La formalisation d’un service : 

- Concevoir et aménager un bloc opératoire 

évaluation du traitement d’un chien diabétique 

- Comment vendre des actes chirurgicaux élaborés 

- La structure des coûts et les conséquences stratégiques 

Économie - Comment analyser son activité chirurgicale 

A.S.V. - L’entretien du bloc opératoire 

- L’entretien des instruments de chirurgie 

- La communication autour de l’opéré 


B O N D E C O M M A N D E 

Liste ci-contre 

Ville 

Tél. 

IBAN : FR76 1820 6000 5942 9013 4300 156 

BIC : AGRIFRPP882 

HORS SÉRIE 

2005 

Chirurgie : 

des bilans 

préanesthésiques 

aux soins postopératoires 


Préparation chirurgicale 

Indications et limites 

Gestion postopératoire 

* Tarif praticien pour tous 

* Sur présentation de la carte ENV ou fac vét 

* Port 

France (dont Dom) : + 2 € par N° + 3 € par Hors-série 

Tom : + 2,5 € par N° + 4 € par Hors-série 

U.E. : + 2 € par N° 

Étranger hors U.E. : nous consulter 

À renvoyer à NÉVA avec votre règlement 

Europarc - 15, rue Le Corbusier- 94035 Créteil Cedex France 

Tél. : +33 1 41 94 51 51 • Fax : +33 1 41 94 51 52 • Courriel : neva@neva.fr • site : www.neva.fr 

LES DOSSIERS SPÉCIAUX DISPONIBLES 

❒ N°1* : Les ictères ❒ N°2* : Les cystites 

❒ N°3 : La toux 

❒ N°4 : Halitose et soins bucco-dentaires 

❒ N°5 : Polyuro-polydipsie 

❒ N°6* : Les douleurs ambulatoires 

❒ N°7* : Pathologie des orifices 

❒ N°8* : Les syncopes ❒ N°9 : Nodules et ulcères 

❒ N°10 : Les troubles liés au vieillissement 

❒ N°11 : Les pertes d’équilibre 

❒ N°12 : Le cancer : abord thérapeutique 

❒ N°13 : Les pertes de transparence de la cornée 

❒ N°14 : Les diarrhées aiguës 

❒ N°15* : La gestation (derniers numéros pour abonnés) 

❒ N°16* : Les anomalies de la lignée blanche 

❒ N°17* : Avortements et mortinatalité 

❒ N°18 : Les zoonoses transmises à l’homme 

❒ N°19 : Les paralysies ❒ N°20 : La cytologie 

❒ N°21 : Les intoxications ❒ N°22Stress et états de choc 

❒ N°23 : Dyspnée et cyanose 

❒ N°24* : Les maladies vectorielles ❒ N°25 : L’anesthésie 

❒ N°26* : Les anomalies de position du globe oculaire 

❒ N°27 : Les otites 

❒ N°28 : Préparation et prévention des voyages 

❒ N°29 : L’insuffisance cardiaque 

❒ N°30 : Les pertes vulvaires 

❒ N°31* : Les lithiases urinaires 

❒ N°32 : Les fièvres d’origine indéterminée 

❒ N°33 : Les dépistages génétiques 

❒ N°34* : Les pyodermites ❒ N°35* : L’arthrose 

❒ N°36* : Les maladies rénales chroniques 

❒ N°37 : La chirurgie des paupières 

❒ N°38 : Reproduction : actualités 

en endocrinologie et en thérapeutique 

❒ N°39* : Les vomissements aigus ❒ N°40 :Les saignements 

❒ N°41 : Les examens en dermatologie 

❒ N°42 : Cancérologie : actualités 

diagnostiques et thérapeutiques 

❒ N°43 : Les affections hépatiques 

❒ N°44 : Jetage et affections des voies respiratoires 

supérieures 

❒ N°45 : Fertilité et reproduction assistée 

❒ N°46 : Comportement - Conseils aux propriétaires 

et prévention des troubles 

❒ N°47 : L’intolérance à l’effort 

❒ N°48 : Œil et maladies générales 

❒ N°49 : L’épaule douloureuse ❒ N°50 : Les gingivites 

❒ N°51 : Les affections mammaires 

❒ N°52 : Spécial 12 ans : les avancées majeures 

❒ N°53 : Les affections de la croissance 

❒ N°54 : Les troubles du rythme cardiaque 

❒ N°55 : Les anomalies congénitales 

❒ N°56 : Les anémies 

❒ N°57 : Antibiothérapie et antibiorésistance 

Les anémies immunologiques 

❒ N°58 : Le syndrome queue de cheval 

❒ N°59 : Les pertes de vision ❒ N°60 : Les intoxications 

❒ N°61 : Les états kératoséborrhéiques 

❒ N°62 : La dysplasie de la hanche 

❒ N°63 : Les affections de l’intestin grêle 

❒ N°64 : Les affections de l’œsophage 

❒ N°65 : L’arthrose : mises au point et nouveautés 

❒ N°66 : Les affections du colon 

❒ N°67 : Les anomalies de l’écoulement des urines 

❒ N°68 : Les affections de la région périanale 

❒ N°69 : Les collectivités canine et féline 

❒ N°70 : Les méthodes de contraception 

❒ N°71 : Les épilepsies ❒ N°72 : Les convulsions 

➜ Prix éditorial 

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Diazédor ® 

Du diazépam pour vos protocoles 

anesthésiques sur les animaux sensibles. 

NOUVEAUTÉ 

Protocole de prémédication sans alpha2-agoniste 

Sédation ou induction avec de la kétamine [1] 

Gestion à court terme des troubles convulsifs 

et des spasmes musculo-squelettiques 

Boîte de 10 ampoules de 2 mL 

Diazédor ® 5 mg/mL solution injectable pour chiens et chats. 

Composition : Diazépam : 5 mg/mL. Indications : Chats et chiens : - Prise en charge à court terme des troubles convulsifs et des spasmes musculo-squelettiques d’origine 

centrale et périphérique, - Utilisation dans le cadre d’un protocole pré-anesthésique ou de sédation. Contre-indications : Ne pas utiliser en cas d’hypersensibilité connue à la 

Diazédor substance active ® 5 mg/mL ou à l’un solution des excipients. injectable Ne pas pour utiliser chiens cas de et dysfonctionnement chats. hépatique sévère. Effets indésirables : Une administration intraveineuse rapide peut 

provoquer une hypotension, des troubles cardiaques et des thrombophlébites. Dans de rares cas, principalement chez les chiens de petite taille des réactions paradoxales 

Composition (telles qu’excitation, : Diazépam agressivité : 5 mg/mL. ou effet Indications désinhibiteur) : Chats peuvent et chiens être : observées - Prise en charge ; par conséquent, à court terme éviter des l’administration troubles convulsifs du diazépam et des spasmes seul chez musculo-squelettiques les animaux potentiellement d’origine 

centrale agressifs. et Dans périphérique, de très rares - Utilisation cas (moins dans d’un le cadre animal d’un sur protocole 10 000 animaux pré-anesthésique traités, y compris ou de sédation. les cas isolés), Contre-indications l’utilisation du diazépam : Ne pas utiliser chez les en chats cas d’hypersensibilité peut provoquer une connue nécrose à la 

substance hépatique aiguë active et ou une à l’un insuffisance des excipients. hépatique. Ne pas Les utiliser autres en effets cas de indésirables dysfonctionnement rapportés hépatique incluent sévère. une augmentation Effets indésirables de l’appétit : Une (en administration particulier chez intraveineuse le chat), de rapide l’ataxie, peut de 

provoquer la désorientation, une hypotension, des modifications des troubles de l’état cardiaques de conscience et des thrombophlébites. et de comportement. Dans Temps de rares d’attente cas, principalement : sans objet. chez Régime les chiens : Liste de I. Usage petite taille vétérinaire. des réactions Respecter paradoxales 

doses 

(telles prescrites. qu’excitation, À ne délivrer agressivité que sur ou ordonnance. effet désinhibiteur) peuvent être observées ; par conséquent, éviter l’administration du diazépam seul chez les animaux potentiellement 

agressifs. Dans de très rares cas (moins d’un animal sur 10 000 animaux traités, y compris les cas isolés), l’utilisation du diazépam chez les chats peut provoquer une nécrose 

hépatique [1] - RCP Kétamidor aiguë et une (27/11/2018). insuffisance hépatique. Les autres effets indésirables rapportés incluent une augmentation de l’appétit (en particulier chez le chat), de l’ataxie, de la 

désorientation, des modifications de l’état de conscience et de comportement. Temps d’attente : sans objet. Régime : Liste I. A ne délivrer que sur ordonnance. 

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AXIENCE SAS - Tour Essor - 14, rue Scandicci - 93500 Pantin - 01 41 83 23 10 - Email : contact@axience.fr - www.axience.fr 

Réf. 586/10/2018 

Réf. ????

NPC N°72

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