Pima No 9

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PDE L’INFO AUX MILLE ET UNE ÉPICES DE L’ÎLE MAURICE NO. 09 I JEUDI 10 OCTOBRE 2019
Les boulets
d’Eshan Juman
embarrassent
n Sa condamnation dans une affaire de pot-de-vin
et ses connexions reviennent à la surface

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JEUDI 10 OCTOBRE 2019
pima news
Pima news
ça chauffe au No. 3 !
Les boulets d’Eshan
Juman embarrassent
n Sa condamnation dans une affaire de pot-de-vin
et ses connexions reviennent à la surface
n Mamade Khodabucus serait d’avis qu’une investiture à Eshan Juman
causerait beaucoup de préjudices
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Comme annoncé dans l’édition
du 7 octobre de Pima
News, Eshan Juman serait
en ballotage défavorable
dans la circonscription No
3 (Port-Louis Maritim/Port
Louis Est) au profit de Salim
Abbas Mamode. Navin Ramgoolam,
apprenons-nous,
serait en présence d’informations
plus que troublantes sur le patron de Sunday
Times. Lesquelles s’avèreraient très embarrassantes
sur le terrain pour le Ptr si Juman est maintenu comme
candidat.
Les “laké fer blanc” que traîne le patron de Sunday
Times, sont du pain béni pour ses adversaires, au sein
de son propre parti, qui n’ont aucun état d’âme dans
leur quête du sésame tant convoité.
Les boulets que traîne Eshan Juman vont de son character
certificate entaché aux réclamations de la Mauritius
Revenue Authority (MRA) concernant des activités
intriguantes de ses différentes compagnies.
De sources sûres et concordantes, il s’avère qu’Eshan
Juman aurait remué ciel et terre pour obtenir un nouveau
certificat de moralité, car l’ancien n’était pas très
très “clean” avec une condamnation dans une histoire
corruption. Toujours des mêmes sources, il serait aussi
question de falsification des déclarations d’impôt.
Character Certificate entâché
Selon les sources de Pima News, les informations qui
ont fuité proviendraient de ses adversaires, au sein
même de son propre parti et des partis de l’opposition,
dont Asraf Dulull, Nawaz Lauthan, Aadil Ameer Meea.
Eshan Juman était conscient du fait que si jamais cela
venait à se savoir, il risquait de perdre son investiture
au No 3. Après maintes démarches, Eshan Juman a
eu un nouveau certificat ‘clean’ en février cette année.
L’incitant à narguer ses adversaires en déclarant ‘dire
bane p… cozer astere,’ ! Son entourage lui a toutefois
conseillé de rester tranquille à ce sujet au risque de voir
cette squelette sortir du placard !
Autre dossier qui pourrait lui causer un énorme préjudice
politique est celui des comptes de ses différentes
compagnies, ses signes externes de richesse et ses
magouilles pour contourner les réclamations de la MRA.
Selon nos sources, Mamade Khodabaccus, un des dirigeants
du PMSD, a confié à Rafick Mamad-Elahee
que certains habitants de Plaine Verte et des régions
avoisinantes se posent beaucoup de questions sur la
partie bling-bling d’Eshan Juman.
Mamade Khodabucus estime, avec raison d’ailleurs,
qu’une investiture à Eshan Juman causerait beaucoup
de préjudice à l’Alliance nationale de Ramgoolam et de
Duval sur le terrain. Et il ne s’embarrasse pas pour en
parler autour de lui.
Bataille avec la MRA
Eshan Juman livre, en effet, une bataille avec la MRA
depuis l’année dernière concernant des réclamations
de plus de Rs 50 millions pour quatre de ses compagnies.
Le patron de Sunday Times, qui disposait d’un
délai de 21 jours pour payer la somme, s’était rebiffé
en invoquant une vendetta politique à son égard.
Eshan Juman s’est toutefois assuré d’un appui solide
en interne à la MRA, un certain D. Ce drenier aurait informé
Juman qu’il a travaillé son dossier. Ce contact
a toutefois avoué à Juman qu’un contrôle strict prouverait
à ses supérieurs qu’il a aidé le patron de Sunday
Times sur plusieurs points en contournant plusieurs
procédures.
La première réclamation de Rs 50 millions avait été ramenée
à Rs 33 millions. Là aussi, non satisfait, Eshan
Juman a continué à faire jouer ses leviers d’influence
car il espérait ramener cette somme à Rs 1 ou 2 millions
de roupies. Seul bémol, la MRA ne l’a pas forcé à
déclarer faillite !
Selon un ancien collaborateurs d’Eshan Juman, il aurait alors
contacté le leader du Ptr, Navin Ramgoolam pour se plaindre.
Ramgoolam lui aurait alors conseillé de contester les
réclamations, de ‘buy time’, et de tirer l’affaire en longueur
jusqu’aux prochaines élections. Et son leader lui
a promis que s’il revenait au pouvoir, il règlerait cette
affaire pour lui, selon notre source.
A suivre….