JA Novembre 2019

Service
anitaire
Un an après, où en est-on ?
Le service sanitaire, 1 an après, où en est-on ?
Cela fait déjà un peu plus d’un an que le service sanitaire a été mis en
place dans le cursus des étudiants en santé.
Le service sanitaire est une mesure annoncée par Emmanuel Macron,
en son début de mandat de Président de la République. Il est réalisé par
les étudiants en santé des filières maïeutique, odontologie, kinésithérapie,
soins infirmiers, pharmacie et médecine.
Il est obligatoire dans l’ensemble des UFR santé de France depuis
Septembre 2018 et pour tous les étudiants depuis cette année.
L’objectif est de mobiliser les étudiants en santé pour parler de
prévention auprès de populations cibles et promouvoir la santé. L’effet est
double : intégrer les étudiants dans une démarche de santé publique et
répondre à un des objectifs de prévention de la population générale.
La mise en place a été rapide, imposant une adaptation des universités,
étudiants, professeurs et terrains d’intervention. Malgré tout, certaines
facultés ont été motrices pour adapter leur programme en fonction des
besoins du service sanitaire. La formation s’est majoritairement répartie
au cours du cursus dans des unités d’enseignements pré-existantes.
Certains n’ont pas pu mettre en avant l’interprofessionnalité comme
il était souhaité. Nous serons attentifs à ce que cet aspect soit présent
au maximum pour les prochaines années. En effet, le service sanitaire
permet aux étudiants issus des différentes filières d’apprendre à travailler
ensemble, d’apprendre les spécificités de chacun de manière autonome et
naturelle par le partage de connaissances et de pratiques au travers d’une
intervention commune.
Le projet du service sanitaire est très convoité à l’étranger. Différents
pays commencent à s’y intéresser pour pouvoir les intégrer dans leur
fonctionnement. De nouvelles perspectives s’offrent à nous. Un service
sanitaire européen qui pourrait allier à la fois la prévention et l’international
par la connaissance des différents systèmes de santé en Europe ne seraitil
pas faisable à terme ?
En somme, le service sanitaire fête son premier anniversaire mais
nous ne sommes qu’à ses prémices. Il est amené à évoluer, c’est certain !
Nous pouvons imaginer plus de thèmes de santé publique, élargir le champ
des lieux d’intervention et ainsi faire profiter l’ensemble de la population.
Nous ne pouvons pas encore évaluer l’impact sur la population et les
étudiants en santé. Ce qui est certain, c’est que les facultés de santé et les
instituts d’enseignements formant des professionnels de santé doivent
travailler ensemble afin d’optimiser chaque année les interventions des
étudiants.
Malgré une mise en place compliquée pour cette première année,
les retours sont très positifs à la fois des étudiants que des structures
accueillantes. Les étudiants se sont sentis utiles dans leur action et ont
apprécié travailler en interprofessionnalité.
Pour en savoir plus sur le service sanitaire, l’ANEPF sort une
contribution détaillée sur cette première année de mise en place et sur
l’évolution de celui-ci. N’hésite pas à te rapprocher de Kévin Bouchenak,
Vice-Président Enseignement Supérieur !
Besoin de plus d’informations ?
Contacter
Kévin BOUCHENAK, Vice-Président Enseignement Supérieur
enseignement-sup@anepf.org
@Kevin_ANEPF
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