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Catherine CC

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In Memoriam<br />

1946 - 2019


1


À ma Cat...<br />

Tu n’es plus là où tu étais, mais tu es partout là où je suis.<br />

1969 - 2019<br />

Tu nous as quittés, créant un vide immense, nous laissant dans une<br />

grande peine. Tu es partie l’année où nous devions célébrer notre 50 ème<br />

anniversaire de mariage. C’est injuste, trop injuste.<br />

Il y a quelque chose de plus fort que la mort c’est la présence des<br />

absents dans notre mémoire. Va, je ne t’oublierai jamais.<br />

3


Carcinome ! Késako ?<br />

Un néophyte ne sait pas :<br />

Que le carcinome à petites cellules est une tumeur agressive et dans la<br />

majorité des cas il se présente avec des cellules d’emblée disséminées ;<br />

Que parmi l’ensemble des tumeurs malignes, le cancer bronchique<br />

(situé dans une bronche principale) tient une place préoccupante en<br />

raison de la difficulté de son traitement ;<br />

Que le cycle de six séances de chimiothérapie est insuffisant pour<br />

venir à bout du crabe mais nous permet seulement un répit de sept<br />

mois ;<br />

Qu’au bout du septième, la dissémination est inéluctable.<br />

Qu’il ne vous restait que deux mois à vivre.<br />

C’est le même processus pour ton frère et toi. Quel dommage d’être<br />

partis si tôt et si vite.<br />

On a essayé de t’assurer, pour le peu de temps qu’il te restait, tes filles<br />

et moi-même la meilleure qualité de vie possible. Je dois te l’avouer tu<br />

es restée belle jusqu’au dernier soupir.<br />

4


5


Maman,<br />

Dimanche 29 décembre 2019, minuit<br />

Je suis dans l’avion de retour de Prague et dès la première lettre<br />

posée, mes larmes ont commencé à couler. Réaliser que plus jamais je<br />

ne te reverrai (2 « r » ?) me fait suffoquer. Je pleure plus que je n’ai<br />

pleuré quand tu es décédée. Mais tu le sais, il me faut du temps pour<br />

réaliser les choses, pour m’en rendre compte j’entends.<br />

Tout ça car je n’arrive pas à dormir dans l’avion alors je pensais<br />

à toi. Et voilà, ça sort tout seul. Je ne peux pas écrire à froid. Tu me<br />

manques, et pourtant je me suis tellement préparée à ta mort. Je le<br />

savais que ça durait un an mais je ne pouvais pas le croire. Tu étais<br />

tellement forte, belle et courageuse. Tu m’as impressionnée. J’étais<br />

fière de toi.<br />

Je suis heureuse d’avoir pu passer cette année près de toi, d’avoir<br />

été là à tes côtés.<br />

Tu avais l’air si paisible, tu es partie aimée et entourée.<br />

6


Mais tu es là dans mon cœur, dans mes pensées, dans notre cœur,<br />

dans nos pensées.<br />

On réunit tes photos et des messages, des témoignages dans un<br />

livret, quelques recettes aussi. Je ne savais pas si je pouvais écrire,<br />

mais en fait je me libère de cette peine, de cette année.<br />

Prague, c’était pour vous, alors on l’a fait nous. Mais tu étais un peu<br />

là aussi. Je t’imaginais avec ton manteau en fourrure déambuler avec<br />

nous.<br />

Je ne peux aller plus loin.<br />

Veille sur nous.<br />

Nathalie<br />

7


Ma petite Maman,<br />

Toi qui aimais tellement<br />

les mots, je les trouve bien<br />

faibles pour exprimer le<br />

gouffre béant qui m’aspire<br />

à chaque fois que je<br />

réalise que tu es partie.<br />

Que plus jamais, jamais,<br />

je ne te serrerai dans<br />

mes bras. Ces moments<br />

qu’on aimait tant,<br />

privilégiés, où l’on faisait<br />

un échange d’énergie, où<br />

je m’imprégnais de ton<br />

odeur, où tu faisais fuir<br />

les nuages gris, pas jolis,<br />

pas gentils, tout gris,<br />

méchants...<br />

Oh ma mamita, je me sens si débalancée depuis ton départ. J’ai<br />

perdu mon alliée, mon pilier, ma moitié.<br />

Qui est-ce qui va me faire mes piles de livres à lire de part et d’autre<br />

de mon lit ?<br />

Dans les bras de qui est-ce que je vais pleurer mes chagrins ?<br />

Mais avec qui est-ce que je vais me disputer ?<br />

Apprendre à vivre sans toi ne sera pas chose facile mais je t’ai promis<br />

de ne pas t’inquiéter pour moi.<br />

Je vais alors faire de mon mieux pour continuer, pour être heureuse,<br />

pour que tu sois fière de moi.<br />

Je garde précieusement en moi ton amour du beau, ton bon goût, ta<br />

passion, ta folie...<br />

8


Merci de n’avoir pas été «blanc beige». C’est ainsi que t’a décrite<br />

une collègue de Montréal qui ne t’a rencontrée qu’une seule fois.<br />

Merci d’avoir fait que je suis telle que je suis, forte et fragile à la fois.<br />

Tu me manques tellement !<br />

Je t’aime grand comme le ciel bleu de l’été.<br />

Ton tanagra, ta petite, hiératiiiiique !<br />

9


Ma soeur,<br />

Je crois que je ne me suis jamais sentie aussi seule de ma vie depuis<br />

ton départ. Nous n’étions pas jumelles et pourtant !<br />

Je me sens dépouillée d’une part de moi.<br />

Ma confidente, mon amie. Celle à qui je parlais tout le temps dans<br />

ma tête puisque séparées par 5000 km.<br />

Ma référence !<br />

Nous avons passé notre vie à nous séduire, à tout faire pour ne<br />

pas nous décevoir l’une l’autre. Nous nous sommes aussi beaucoup<br />

disputées, affrontées, comme des amoureux qui ne voulaient pas se<br />

faire dévorer par l’autre.<br />

Après le départ de notre frère, je n’ai plus personne avec qui partager<br />

notre enfance et évoquer nos parents.<br />

Je suis dans un grand état de tristesse et de désespoir, comme tes<br />

trois amours : Dallah, Nat et Audrey.<br />

A toi pour toujours.<br />

Ta soeur<br />

10


11


Mamie,<br />

Quand je pense à toi, je<br />

me rappelle quand tu me<br />

racontais des histoires sur<br />

la mythologie grecque en<br />

me rappelant toujours que<br />

j’avais du sang grec. Je me<br />

rappelle aussi quand tu me<br />

disais de me redresser et<br />

d’enlever mes coudes de<br />

la table... Je me souviens<br />

quand tu me parlais de tout<br />

ce que j’allais apprendre<br />

quand j’allais être en<br />

terminale et maintenant j’y<br />

suis et je pense beaucoup à toi.<br />

Tu me manques et tu resteras toujours dans mon coeur.<br />

Giorgio<br />

12


«Pour ton amour pour<br />

la culture, la littérature et<br />

l’intelligence.<br />

Pour tes célèbres envolées<br />

lyriques, tantôt sombres<br />

tantôt passionnées.<br />

Pour ton esprit têtu et<br />

délicat.<br />

Pour avoir été ma tatie de<br />

l’autre bord de mer, je ne<br />

t’oublie pas.<br />

Ta petite tête toute<br />

blonde».<br />

Élise<br />

13


Katoura, était comme une soeur pour moi et nous avons passé de<br />

très Bons et Précieux et Inoubliables Moments ensemble, au Liban et<br />

surtout en France avec Pépito, Mamie, Françou et Guitou.<br />

Elle était la Joie de la Famille et Notre plus Grande Joie, c’était la<br />

naissance de Nathalie et Audrey qui sont la Lumière de Notre vie.<br />

Je regrette INFINIMENT de n’avoir pas eu l’occasion de passer<br />

beaucoup plus de temps avec toute la famille «MON UNIQUE<br />

FAMILLE» qui m’est siiii CHERE AU COEUR... ET<br />

SPECIALEMENT HABIB ALBI ABOUDI QUI ME MANQUE<br />

ENORMEMENT.<br />

Wado<br />

14


Nous ne sommes, jamais préparés à perdre la personne la PLUS<br />

PRECIEUSE ET CHERE A NOTRE COEUR, MAMAN.<br />

<strong>Catherine</strong> ne VOUS QUITTE JAMAIS, ELLE VIT AU PLUS<br />

PROFOND DE VOTRE COEUR et pour la revoir, il suffit de<br />

fermer les yeux et VOIR SON IRRESISTIBLE SOURIRE ET SON<br />

A<strong>CC</strong>UEIL SIIIIII CHALEUREUX.<br />

C’est le Souvenir que j’ai de <strong>Catherine</strong>.<br />

Et il y a quelque chose de plus FORT que son départ physique...<br />

c’est VOTRE MEMOIRE, NATHALIE ET AUDREY et bien sur<br />

ABDALLAH LE MEILLEUR PAPA AU MONDE.<br />

Ghammmmmoura kbireeee BICKFEWEYYEE du fin fond de Nos<br />

COEURS.<br />

15<br />

Nounou


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Les cris du cœur<br />

Mais pourquoi toi ?<br />

Pourquoi tu es partie si vite <strong>Catherine</strong> ?<br />

Je te revois encore avec tes vêtements<br />

élégants, ton parfum capiteux, tes bijoux et ton<br />

sourire.<br />

Ah ce sourire qui accompagnait ces yeux<br />

malicieux et rieurs...<br />

Tu étais belle mais tu l’ignorais. Ça te rendait<br />

encore plus attachante.<br />

Tu étais intelligente, tellement cultivée, tellement. Devant toi, notre<br />

culture était miniature... Tu savais, tu devinais, tu confrontais, tu<br />

exigeais.<br />

Tu étais entière.<br />

L’essentiel pour toi n’était pas terrestre mais littéraire, politique,<br />

philosophique. L’art avec toi était fleuri, engagé, volontaire et tenace.<br />

Comme toi ma beauté.<br />

Comme toi.<br />

Nous, on s’est souvent attrapé. Normal je suis intransigeante.<br />

Comme toi.<br />

Mais si tu savais.<br />

Si tu savais ce que tu représentais pour moi...<br />

Tout ce que j’aurais aimé être en fait.<br />

Une femme libre, aimante et passionnée. J’étais jalouse en fait je<br />

crois.<br />

Tu es partie.<br />

Libre de tout, libérée de tout.<br />

20


Tu as choisi ton moment<br />

de quiétude à toi pour<br />

lâcher les amarres.<br />

Ce qui me console c’est<br />

que tu étais chez toi, avec<br />

les tiens.<br />

Je t’imagine dans<br />

ta chambre, les livres<br />

t’entourant. Ils ont dû<br />

construire une échelle vers<br />

les cieux que tu as empruntés d’un pas léger, la tête déjà ailleurs, vers<br />

les autres.<br />

Ces autres êtres chers qui t’attendaient déjà.<br />

Tu es près d’eux, avec eux. Peut-être as-tu déjà repéré le nuage<br />

sur lequel Brassens fredonne ? Ou bien peut-être câlines-tu un être<br />

cher ? Peu importe tu es bien.<br />

Je le sais je le sens.<br />

Nous ben ma foi on est là.<br />

On te pleure on te crie on te hurle.<br />

On te raconte.<br />

On se souvient.<br />

On rit on pleure mais jamais on n’oublie.<br />

Va <strong>Catherine</strong> va.<br />

Va dans ton paradis blanc.<br />

Attends-nous patiemment.<br />

Et lis <strong>Catherine</strong>, lis.<br />

Au revoir <strong>Catherine</strong>.<br />

Au revoir.<br />

21<br />

Sabine


22


Billy et moi venons de lire ton message et nous avons pris un véritable<br />

coup de massue à sa lecture.<br />

C’est une bien triste nouvelle que tu nous envoies du Liban, sa<br />

deuxième patrie, et tant de souvenirs sont aussitôt venus à notre esprit,<br />

c’était notre jeunesse mais aussi notre amitié, ces ballades dans la<br />

grosse Volvo à travers tout le pays en guerre avec d’énormes parties de<br />

rigolade et ses mezzés mémorables, mais aussi les soirées très animées<br />

rue du Guesclin entre deux trains mais aussi celles à Mireval sous les<br />

muriers et Maria Callas en fond musical, mais aussi notre séjour en<br />

Charentes Maritimes avec les batailles de vase dans les marais et les<br />

plateaux d’huitres et fruits de mer et ...et.... Patatras de tout cela on ne<br />

pourra plus jamais en parler avec Catou.<br />

Nous ignorions tout de sa maladie. Nous nous doutons bien que<br />

cela fut douloureux pour vous tous mais nous espérons qu’elle a quitté<br />

le monde des vivants sans souffrance et entourée de ses amours.<br />

Nous pensons très fort à Abdallah que nous embrassons et serrons<br />

très très forts dans nos bras. Nous savons combien sa peine doit être<br />

23


immense et que la disparition de son amour de toujours doit lui être<br />

insupportable. Une place est réservée dans nos cœurs pour Catou.<br />

Nous pensons également à Nathalie et à Audrey pour leur dire<br />

combien nous avons apprécié les moments partagés avec leur mère<br />

qui les chérissait. Elles peuvent être fières de leur maman.<br />

Françou, nous ne t’oublions pas, nous comprenons ton silence.<br />

Quand tout ce qui fait ton existence disparait par morceau, on crie à<br />

l’injustice et on veut se réveiller en espérant que tous ces cauchemars ne<br />

sont que rêves. Nous t’assurons de toute notre amitié et t’embrassons.<br />

Dès ton retour si tu le souhaites nous pourrions passer un moment<br />

ensemble.<br />

Puissent ces quelques mots transportés par la toile au-delà des<br />

frontières vous apporter un peu de réconfort.<br />

Bien qu’éloignés de vous par la distance on est avec vous par la<br />

pensée.<br />

Nous sommes tristes.<br />

Billy et Michel<br />

24


Il y’a quelques jours je racontais à Thierry nos années lycée et les<br />

récréations je ne sais pas si tu te souviens, nous organisions de grands<br />

jeux, jeux de rôles et nous étions toujours désespérées d’être obligées<br />

de dire aux autres filles de faire ci ou ça ...<br />

Les souvenirs sont là et même si à l’âge adulte la communication<br />

est plus complexe nous en restons imprégnés.<br />

Je pense à toi.<br />

Je t’embrasse.<br />

Je suis stupéfaite, elle était à Montpellier il y a moins d’un mois.<br />

Mais elle est partie entourée de tous ceux qu’elle aime, chez elle.<br />

Je pense à vous tous.<br />

J’ai mal. Elle ne m’avait rien dit sur sa maladie en avril.<br />

Dany<br />

25


<strong>Catherine</strong> c’est tout d’abord une odeur... Mélange de tabac et de<br />

Guerlain. La féminité et la force. Une odeur qui me bouleversait<br />

et me bouleverse encore. Odeur synonyme de classe et de beauté.<br />

Avec Françoise vous m’avez ouvert les chemins de la littérature, de la<br />

musique et du cinéma mais aussi du féminisme et de la féminité. Tu<br />

m’as révélée à moi même, à mon désir d’indépendance, de liberté et<br />

de prise de pouvoir sur le monde.<br />

Merci d’avoir fait de moi une femme, une vraie femme qui s affirme<br />

et qui se plait. Merci à toi, merci à tous ces moments avec toi où j ai<br />

tant appris, tant ressenti et tant vécu. Merci à nos rires, à nos larmes,<br />

à nos coups de gueule... Tu resteras là , toujours, quelque part en moi,<br />

dans ma façon d’être, d’agir.. . Salue bien Jacques, Gérard et les autres<br />

avec qui tu dois déjà refaire le monde. ... Avec toute ma tendresse.<br />

Nadège<br />

26


Courage «ma Cat aux yeux mouillants» (je sais que tu aimes que je te dise<br />

cela).<br />

Je suis assaillie de souvenirs bien évidemment.<br />

Hier j’ai relu quelques mails de Cat parmi ceux rangés dans<br />

«Mémoire (s)», une sorte de recueil que je fais. Ma Françou, bien des<br />

pensées et des émotions se bousculent ...<br />

C’est affreux.<br />

Clo<br />

Salut l’amie, passionnante et passionnée.<br />

Pierre Dienet<br />

27


Salut <strong>Catherine</strong>, tu vas beaucoup nous manquer aussi, j’ai<br />

énormément de peine. Je suis avec vous par la pensée.<br />

Michèle Bielinski<br />

Je n’ai plus qu’à remercier la<br />

vie de t’avoir mis sur ma route.<br />

Tu restes en nous pour l’éternité<br />

grande Cat.<br />

Ça peut paraître ridicule<br />

un dernier message pour toi<br />

sur facebook mais tu adorais<br />

commenter toutes mes photos<br />

alors peut-être que tu y jetteras<br />

un œil.<br />

Manon<br />

28


Hello, je suis très triste que nous ayons perdu ta maman, si vite...<br />

J’ai beaucoup pensé à vous, et je reste de tout cœur avec vous, avec<br />

toi. Salut fraternel et affectueux.<br />

Je viens d’apprendre la mauvaise nouvelle.<br />

Frédéric User<br />

Je suis très attristée je pense très fort à toi je sais combien ta peine<br />

doit être immense.<br />

Transmets mes tendres pensées à Audrey car je ne parviens pas à<br />

entrer son numéro.<br />

Jean Luc et moi vous embrassons très fort !!!<br />

Christiane et Jean Luc<br />

Ma <strong>Catherine</strong>, maman et moi sommes très très peinées et nous<br />

gardons de belle journée de souvenirs passées avec toi et Françou<br />

pour toujours et à jamais dans notre cœur.<br />

Caroline Pascareli<br />

29


30


31


Ça fait 70 jours que tu nous a quittés, je n’arrive toujours pas à<br />

réaliser.<br />

Tu seras toujours ma meilleure amie.<br />

Maria<br />

Je profite de te voir sur facebook pour te présenter mes très sincères<br />

condoléances. Je le sens dans mes tripes mais je n’ai pas trouvé la<br />

force de le dire.<br />

J’aurai aimé pouvoir dire des choses à ta maman mais la vie en a<br />

fait autrement. J’étais en Palestine et elle m’a dit a plusieurs reprises<br />

qu’elle aimerait y aller un jour. J’ai pensé à elle, j’ai ri toute seule dans<br />

l’église du Saint Sépulcre en me disant que si je priais pour elle dans<br />

ce lieu elle m’aurait engueulée :) . Que tous ces prêtres de diverses<br />

obédiences chrétiennes (avec leur chapeau, toges et tout le flon-flon),<br />

auraient été l’objet de blagues et de fous rires !<br />

32


J’aurai aimé lui dire l’importance qu’elle a été pour moi et son<br />

empreinte sur ce que je suis devenue aujourd’hui. Toute gamine que<br />

j’étais, elle m’a fait découvrir le monde qui se cache derrière les livres,<br />

elle m’a initiée à la politique, c’est quoi la gauche, c’est quoi la droite,<br />

le féminisme, … toutes ces discussions m’ont nourrie pendant mon<br />

adolescence. Et je n’aurai jamais eu le parcours de vie que j’ai sans<br />

cette rencontre essentielle qu’elle a été pour moi, pour nous. J’aurai du<br />

le lui dire, «on ne dit pas assez au gens qu’on aime qu’on les aime»...<br />

mais voilà, je te le dis à toi.<br />

Elle était entière, râleuse des fois, à raconter souvent des mauvaises<br />

blagues sur les belges, mais toujours vraie.<br />

Je t’embrasse bien fort, et embrasse Audrey et Dallah de ma part.<br />

Nadia<br />

33


On s’est connues<br />

On s’est reconnues<br />

On s’est perdu d’vue<br />

On s’est r’perdu de vue<br />

Puis on s’est retrouvées<br />

On s’est souri, on s’est disputé,<br />

On a chanté, nagé (un peu), rigolé<br />

Partagé des révoltes, des espoirs, des désillusions,<br />

On a beaucoup discuté<br />

On n’était souvent pas du même avis<br />

Avec nos tempéraments aux antipodes.<br />

Mais on s’est reconnues, accueillies<br />

Et on s’est aimées.<br />

La dernière image que je garde de toi, mon amie, c’est la plus belle.<br />

Tu étais si belle, ton visage lisse, épuré, comme débarrassé des<br />

angoisses, des révoltes, de la peur, ton regard, vivant et apaisé, tes<br />

sourires amusés, un peu narquois pour répondre à nos plaisanteries,<br />

nous qui faisions un peu les pitres autour de toi…J’ai admiré ta<br />

générosité.<br />

Dans cet abandon total de toi-même, légère, tu étais prête à t’envoler.<br />

Et c’est ainsi que tu es partie, silencieuse et discrète, vers d’autres<br />

cieux, plus beaux, plus absolus, des cieux selon ton Coeur.<br />

A bientôt.<br />

34<br />

Vivien


Notre <strong>Catherine</strong><br />

Notre amie pas comme les autres...<br />

<strong>Catherine</strong>, esprit fin, âme fière et libre fidèle à ton authenticité en<br />

toutes circonstances ...<br />

<strong>Catherine</strong>, fervente ambassadrice de la francophilie et de la<br />

francophonie ayant toujours mis en avant ta patrie, ta famille et tes<br />

nombreux amis...<br />

Amoureuse de la beauté, de l’art, rayonnante de culture humaniste,<br />

ton humour acerbe, tes révoltes et tes indignations mémorables nous<br />

ont toujours laissés partagés entre attendrissement et acquièscement...<br />

“Catharina ma soeur<br />

“De quel amour blessé<br />

“Vous mourûtes au bord<br />

“Où vous fûtes laissée...<br />

Ton départ nous laisse un vide horrible.<br />

Tu es partie dans la nuit du silence nous laissant les chers et précieux<br />

moments d’amitié partagée...<br />

Très chère <strong>Catherine</strong> tu n’es pas partie ! Ton souvenir fleurira dans<br />

nos cœurs à jamais...<br />

Que ton âme répose en paix !<br />

Que ton âme baigne dans le bonheur éternel...<br />

Samia<br />

35


A l’annonce de ta mort, <strong>Catherine</strong>,<br />

une foule de souvenirs ont jailli<br />

du fond de ma mémoire. Surtout,<br />

quand Abdallah faisait ses études<br />

en France, il nous envoyait des<br />

missives de 4/5 pages puis ses pages<br />

commençaient à rétrécir, puis un<br />

«j’arrive tel jour avec <strong>Catherine</strong>».<br />

Ce jour là, Camille et moi sommes allés au cinéma en les attendant.<br />

Quand on a regardé la montre, on a sursauté, le film n’était pas fini,<br />

«Chikhani arrive»… Les gens ont sursauté on a commencé à courir.<br />

On a enfin fait la connaissance de <strong>Catherine</strong> et en rentrant en voiture,<br />

on l’a bombardée d’informations sur le Liban et gentiment elle souriait.<br />

Mais le comble c’est que quand on voyait les lettres rétrécir, on a eu<br />

des doutes. On s’est dit Abdallah est amoureux !!!!<br />

Comment aussi oublier le «Roland a dit», les petits plats spécialement<br />

pour moi, nos escapades à Palmyre, Maaloula et à tous les coins du<br />

Liban.<br />

Enfin, je te remercie d’avoir toujours œuvré pour garder intacte<br />

notre amitié avec Abdallah. On te regrette déjà.<br />

Roland Abou Rahal<br />

Adieu mon amie !<br />

Tu as été plus forte<br />

que la maladie par ton<br />

humour ! Ton moral ! Tu<br />

resteras dans mon cœur,<br />

moi ta libanaise préférée<br />

qui t’aime tant !<br />

Béba<br />

36


J’imagine que tu as du passer une semaine assez difficile et surréelle<br />

avec Audrey et ton papa...<br />

Depuis la nouvelle cette semaine, plusieurs beaux souvenirs de ta<br />

maman me sont revenus que j’avais envie de partager avec toi (à part<br />

l’épique spaghetti bolognaise au vin rouge pendant que ça bardait).<br />

Je me souviens de mes visites à Jdeideh, ta maman mettait de la<br />

musique et commentait avec passion, c’est elle je pense qui m’a fait<br />

connaître Brel d’ailleurs... et un autre souvenir de ta maman en classe<br />

une fois juste après avoir récité le dormeur du val de Rimbaud, le<br />

coude sur la table et sa tête qui reposait sur sa main, elle en était<br />

charmée et m’avait souri longuement, avec ses yeux aussi, je flottais<br />

sur un nuage ce jour-là, et je souris à chaque fois que je me souviens<br />

de ce moment où je m’étais sentie valorisée.<br />

Je me rends compte de l’impact positif que ta maman a eu sur moi,<br />

et je n’ai aucun doute qu’elle a touché beaucoup de personnes autour<br />

d’elle dont peut être elle ne s’est jamais rendue compte...<br />

Je t’aime beaucoup Nat.<br />

Christine Khawam<br />

Chère <strong>Catherine</strong>, tu as été une<br />

de ces premières personnes qui<br />

m’ont accueillie au Lycée. Avec<br />

le temps tu es passée de prof à<br />

maman de ma meilleure copine,<br />

puis à source d’inspiration.<br />

Tu m’as enseigné tellement de<br />

choses que je n’oublierai jamais.<br />

Tu vas me manquer.<br />

Serena<br />

37


À ma belle <strong>Catherine</strong>,<br />

Ton corps n’est plus<br />

Mais tu es toujours là,<br />

Tu es tout ce qu’on sent, voit et touchons,<br />

Ton esprit est libre, mais tu n’es jamais partie,<br />

Aussi longtemps qu’on te garde vivante dans nos cœurs et nos<br />

esprits...<br />

Ma <strong>Catherine</strong>, ma seconde maman, ta gentillesse, ton tempérament<br />

de feu, ta passion, ta liberté de penser, m’ont forgée depuis mon<br />

enfance...<br />

Je te dis merci, merci pour tout ce que tu es et pour tout ce que tu<br />

m’as donné.<br />

Ta troisième fille...<br />

Maly<br />

38


Chère <strong>Catherine</strong>,<br />

Merci d’avoir toujours été toi-même, rayonnante, sincère et<br />

généreuse,<br />

De nous avoir toujours reçus avec amour, avec à la fois ton cœur de<br />

mère et d’amie,<br />

D’avoir partagé ta sensibilité, ton intelligence et ta folie,<br />

Merci pour ces soirées de rires et de débats,<br />

Pour le courage de tes idées, pour ton avant-garde et pour ton m’enfichisme,<br />

Merci pour tes deux filles,<br />

Pour ce que tu as été, ce que tu as fait et pour ce que tu laisses,<br />

Et j’aimerais te dire au revoir sur ces mots d’Apollinaire :<br />

“Mon verre s’est brisé comme un éclat de rire.”<br />

Youssef<br />

«Chair Katryn,<br />

Thon enairgie et ta verv nous<br />

manque deja. Tous comme ta<br />

pacion pour l’ortograf, cela va cent<br />

dire.<br />

Ton daipart nous donnent encore plus a pansée a l’importence de<br />

vivres plein ne ment chac momant qui nous reste».<br />

Jan Jak<br />

39


Nous partagions l’amour des chats et des chansons.<br />

Sarah<br />

Je disais à Audrey<br />

que ta maman était une<br />

femme merveilleuse<br />

qui a fait de vous<br />

deux jeunes femmes<br />

merveilleuses.<br />

Ta maman continue<br />

de veiller sur vous et<br />

de vous guider. Je vous<br />

aime.<br />

Steph<br />

40


C’était une femme<br />

remarquable et singulière<br />

qui m’a laissé<br />

le meilleur souvenir.<br />

Je pense très fort à<br />

vous.<br />

Félix Houde<br />

<strong>Catherine</strong> est de ces gens qu’on n’oublie jamais.<br />

Lysandre<br />

41


42


Mes chères Nathalie et<br />

Audrey, mon cher Abdallah.<br />

Je pense très fort à vous<br />

trois.<br />

Que dire... si ce n’est que<br />

je partage votre douleur.<br />

Avec ma chère Cat, ma<br />

Vieille Bien Aimée, s’envole<br />

le témoin de tant d’années<br />

d’affection et de complicité... plus de 30 ans...<br />

Je serai de tout coeur avec vous demain.<br />

Je vous embrasse très fort.<br />

Dites lui que Mamie Barbie l’aimera toujours.<br />

Hélène Mai<br />

Bonjour Audrey, je t’écris pour te dire combien j’ai été atterrée<br />

quand j’ai appris la triste nouvelle de la mort de <strong>Catherine</strong> ! J’ai tardé<br />

à t’écrire parce que j’espérais monter à Mhaydsé pour partager votre<br />

douleur et vous embrasser tous !<br />

Hélas je n’ai pas pu et je dois me contenter de te présenter mes<br />

sincères condoléances par écrit.<br />

Courage à vous tous<br />

Je t’embrasse fort.<br />

Rita Husseini<br />

Je viens d’apprendre... c’est tellement triste... Mes sincères<br />

condoléances. Nous pensons à vous très fort.<br />

Soulaf Najjar<br />

43


<strong>Catherine</strong>, si forte et si fragile à la fois…<br />

Nous avons beaucoup ri, beaucoup pleuré, nous avons passé des<br />

moments merveilleux, mais au bout du chemin, je vais vieillir sans toi.<br />

Ah ! Cette vieillesse que tu craignais tant… Tu haïssais chaque ride,<br />

chaque signe du temps sur ta peau, ton corps, et un jour, tu as décidé<br />

que c’en est assez. Tu as tiré le rideau…<br />

Ce que je retiens surtout de notre longue amitié c’est la passion que<br />

tu mettais dans toutes choses… Vivre pleinement, en toute conscience,<br />

chaque instant, les plus heureux comme les plus pénibles. Sans demimesure,<br />

sans contrainte, sans compromis, sans souci du regard des<br />

autres. Mais toujours dans le but de faire plaisir à ceux que tu aimes…<br />

Tu étais toi !<br />

Vas retrouver tous ceux que tu as aimés et qui ne sont plus là…<br />

Tu dois bien rigoler là-haut !<br />

A bientôt chère amie !<br />

44<br />

Chaden Maalouf Najjar


«Le cabriolet», tu t’en souviens Cat ? Tu en avais de ces idées ! Une<br />

voiture qui puisse contenir nos 5 enfants de manière à ne jamais nous<br />

séparer même pour nous rendre ensemble au Lycée… !<br />

Ce Lycée qui représentait le lien sacré dans lequel notre amitié<br />

est née. La salle des profs, notre sanctuaire dans laquelle la «table<br />

oblongue» était l’autel autour duquel nous nous regroupions ; où lors<br />

des discussions, certaines personnes étaient sacrifiées… et d’autres<br />

vénérées : c’est de Abdallah, ton compagnon chéri que tu parlais<br />

souvent et de Nathalie et Audrey que tu chérissais profondément,<br />

ainsi que de Françou, ton âme sœur dont l’absence te manquait.<br />

Chère amie, ton souvenir éveille tous mes sens : ta voix continuera<br />

à résonner en moi, ton parfum, ce fameux Guerlain envoûte mon<br />

odorat, ta silhouette et tes jupes longues, je les revois défiler, et la<br />

chaleur de ta grosse bise sur ma joue avant «le grand départ» garde<br />

ses traces dans mon cœur : Je t’aime Cat.<br />

Fadia<br />

45


Et toi, chère <strong>Catherine</strong>, tu nous manques déjà, mais nous nous<br />

retrouverons dans le soleil des lendemains qui chantent... Merci<br />

de nous avoir transmis ton regard sur les êtres et les choses. Ton<br />

indignation perpétuelle devant ce monde en folie nous a boostés tant<br />

de fois ! Nous te serrons dans nos bras, toi et les tiens et nous pensons,<br />

Jean-Louis et moi, très fort à toi, à vous. Encore.<br />

Les mots me manquent,<br />

Nathalie, mon coeur déborde<br />

de cette vieille amitié pour tes<br />

parents et de cette complicité<br />

avec <strong>Catherine</strong>... Te souvienstu<br />

de nos RdV d’autrefois à<br />

Mansourieh certains 21 au<br />

soir... ? Tout est allé trop<br />

vite... Je pense à elle, je pense<br />

à elle encore et encore.<br />

Audrey, je pense fort à<br />

vous ainsi que toute la famille<br />

Sigaud. Mon fils avait eu ta<br />

maman comme prof en 5º,<br />

il s’en souvient comme si<br />

c’était hier. Elle faisait partie pour nous des «immortelles»...<br />

J’ai parlé avec ta sœur et Françoise. J’admire votre courage et<br />

je te demande d’embrasser ton père pour nous, on essaiera de lui<br />

téléphoner plus tard si vous nous donnez son numéro. <strong>Catherine</strong> et<br />

Abdallah restent dans notre cœur. Ta mère était une femme forte et<br />

belle de l’intérieur, une grande «personne» j’aimais ses colères contre<br />

la bêtise, le pouvoir, le fric. Je suis sûre que vous la retrouverez !<br />

Chantal Sigaud<br />

46


A <strong>Catherine</strong>.<br />

Rentrée scolaire 1984. Je suis en classe de 5 ème . Petit, comme j’étais,<br />

et suis toujours, je m’étais assis au premier rang, face au pupitre<br />

du professeur. Nous attendions l’arrivée de nouveau professeur de<br />

français.<br />

Soudain, la porte s’ouvre et rentre en classe une jolie dame, aux<br />

cheveux clairs, courts et bouclés, avec des boucles d’oreille en perle,<br />

vêtue d’un jean et d’un pull en maille jaune. Elle se présente en écrivant<br />

au tableau, Mme Chikhani, et en nous lançant, avec un large sourire,<br />

<strong>Catherine</strong> pour les intimes !<br />

C’était le genre de prof dont on tombe amoureux, et cela n’a pas<br />

manqué pour moi ! J’aimais cette dame, et je sentais qu’elle m’aimait<br />

aussi, qu’elle veillait, avec beaucoup d’humour, à alléger mon français<br />

qui, à son grand dam, était lourd, comme elle veillait à me rendre<br />

fier de mes origines arméniennes, en choisissant de nous faire étudier<br />

47


Polyeucte, fier prince arménien de l’époque de l’empire romain !<br />

Malheureusement, l’année se termine et en 4 ème , nous avons un autre<br />

professeur de français ! Comme le temps fait bien les choses, après<br />

avoir eu mon bac, j’ai dû retourner au Lycée, mais cette fois-ci en tant<br />

que surveillant et instituteur suppléant. Cela m’a permis de renouer<br />

avec <strong>Catherine</strong> et de bâtir une amitié profonde avec elle et toute sa<br />

famille, jusqu’à être peut-être le seul de ses élèves qui a été promu au<br />

rang des «intimes», gagnant les privilèges de l’appeler <strong>Catherine</strong> et de<br />

lui apprendre à conduire.<br />

Aujourd’hui, je me rappelle encore ses vannes, ses blagues sur moi<br />

et sur les arméniens, le verre de vin et le café qu’elle chérissait, et me<br />

considère chanceux d’avoir été parmi ses amis !<br />

A Mme Chikhani pour les uns, <strong>Catherine</strong> pour moi, j’écris ce matin<br />

ces quelques mots, avec une gorge nouée pour la remercier de tout<br />

ce qu’elle a fait pour moi, et de moi, sans le savoir, et je lui envoie,<br />

ainsi qu’à Chikhani, Nathalie et Audrey, et à tous les siens, des baisers<br />

d’amitié, et de reconnaissance, et leur assure que je serai toujours à<br />

leurs côtés, même posthume pour <strong>Catherine</strong>.<br />

Au revoir <strong>Catherine</strong>, de ton côté de la barre, où le temps qu’il fait et<br />

le temps qui passe sont différents de chez nous, plus sains voire même<br />

plus saints que chez nous ! J’espère que mon français d’aujourd’hui<br />

te plaît !!!<br />

Ton élève et ami,<br />

Vicken<br />

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Nathalie je pense fort à toi, à ta sœur et à ton papa en ce jour<br />

où j’apprends la disparition de ta maman. Le départ d’une maman<br />

c’est une lourde page qui se tourne... Je vous souhaite beaucoup de<br />

courage et je suis de tout cœur avec vous. En tous cas je garderai de<br />

<strong>Catherine</strong> le souvenir d’une femme de poigne, souriante, généreuse et<br />

engagée. Depuis notre séjour à Beyrouth nous avons toujours gardé<br />

contact et nous avons beaucoup de souvenirs en commun. Je vous<br />

embrasse tous.<br />

Mélisande Sigaud<br />

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Ma chère <strong>Catherine</strong>. C’est avec beaucoup de tristesse et d’émotions<br />

que je viens d’apprendre ton départ. Je n’oublierai jamais les cours de<br />

français au lycée quand tu nous laissais jouer Molière ou le Cid avec<br />

Fadi-Pierre Singer. Nous avions 12 ans. Il y a 28 ans déjà... Malgré le<br />

temps, ces moments de bonheur sont toujours aussi vifs et intenses...<br />

Je te remercie du fond du cœur pour tous ces beaux souvenirs qui ont<br />

bercé mon adolescence...<br />

Je t’embrasse très fort... Que ton âme repose en paix...<br />

Guelane Mansour<br />

Mes sincères condoléances Nathalie pour ta maman qui a marqué<br />

mon année de 4 ème au Lycée, par son enthousiasme et sa joie de<br />

transmettre son amour de la langue française. Je pense bien à vous et<br />

t’embrasse.<br />

Muriel Khawam<br />

Que son âme repose en paix... Mes sincères condoléances...<br />

Elie Traboulsi<br />

Désolée Nathalie...je garde d’elle un souvenir très doux...<br />

Hala Abi Rached<br />

J’ai vraiment le cœur gros et le cœur avec toi. Ta mère, elle a rendu<br />

des générations de francophones, francophiles. Une grande dame.<br />

May her soul rest in peace. Si tu as besoin de quoi que ce soit dis-moi.<br />

Je pense à toi très fort.<br />

Huge Hug à toi.<br />

50<br />

Nada Gharzouzi


Mon dieu quel choc, je vous présente toutes mes condoléances<br />

Nathalie à toi et ta famille. Bisous.<br />

Valérie Ghostine<br />

Une absence devient une présence. Je pense bien fort à vous. C’était<br />

quelqu’un de libre.<br />

Jean-François Hery<br />

Des souvenirs d’enfance du Lycée se bousculent soudainement<br />

dans ma tête... Ta maman part trop tôt... Mes condoléances les plus<br />

sincères.<br />

Farid Khoury<br />

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Choux à la crème<br />

Ingrédients :<br />

Pour 4 personnes.<br />

Pour la pâte à choux :<br />

50 g de beurre<br />

1 tasse de farine<br />

1 tasse d’eau<br />

1 œuf<br />

1 pincée de sel<br />

Pour la crème pâtissière :<br />

1/2 l de lait<br />

1 gousse de vanille ou 1 sachet de sucre vanillé<br />

80 g de sucre<br />

2 jaunes d’œufs<br />

50 g de maïzena<br />

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Préparation :<br />

Faire préchauffer le four à 200°C (thermostat 6/7).<br />

Préparer la pâte à choux : faire chauffer dans une casserole le beurre,<br />

l’eau et le sel. Dès que tout est fondu, verser toute la farine d’un<br />

coup et bien mélanger avec une cuillère en bois, jusqu’à ce que la pâte<br />

n’adhère plus à la cuillère ni à la casserole.<br />

Hors du feu, ajouter les œufs un à un, puis mélanger à chaque fois<br />

jusqu’à homogénéité.<br />

Beurrer un grand plat en tefal, puis disposer la pâte en petits tas (12<br />

pour des petits choux, 8 pour des gros). Utiliser pour cela une poche<br />

à douille, ou tout simplement deux cuillères.<br />

Cuire au four 20 à 25 mn. Petit truc pour vérifier la cuisson : les<br />

choux doivent résister à une pression du doigt (ou de la cuillère, si<br />

l’on a peur de se brûler !). Ne pas ouvrir avant la fin ou les choux<br />

dégonflent.<br />

Préparer la crème pâtissière : faire chauffer dans une casserole les<br />

trois quarts du lait, le sucre et la vanille.<br />

Pendant que le lait chauffe, travailler dans une grande terrine les<br />

œufs au fouet. Incorporer la maïzena et un quart du lait froid.<br />

Quand le lait frémit, verser la préparation froide hors du feu,<br />

mélanger puis faire épaissir à feu doux.<br />

La touche finale : la préparation des choux. Remplir de crème la<br />

poche à douille et remplissez les choux un à un, en pratiquant un trou<br />

Si vous n’avez pas de poche à douille, couper chaque chou à moitié en<br />

deux, le vider légèrement pour y insérer la crème.<br />

Dresser vos choux de sorte à former une pyramide et verser du<br />

caramel pour les faire tenir.<br />

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Coq au vin<br />

Ingrédients :<br />

1 coq d’environ 2 kg coupé en morceaux.<br />

1 bouteille de vin rouge.<br />

250 g de lardons.<br />

250 g de champignon de Paris.<br />

1 oignon émincé.<br />

5 carottes coupées en rondelles.<br />

5 gousses d’ail.<br />

1 bouquet garni (thym, laurier, herbes de Provence…).<br />

Sel et poivre noir du moulin.<br />

5 cl de whisky.<br />

3 cuillères à soupe d’huile.<br />

1 cuillère à soupe de farine.<br />

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Préparation :<br />

La veille : mettre le coq découpé à mariner dans un grand saladier<br />

avec l’oignon et les carottes. Verser le vin, poser le bouquet garni et<br />

ajouter des grains de poivres.<br />

Le jour même : égoutter les morceaux de coq et les légumes.<br />

Les éponger avec du papier absorbant.<br />

Filtrer la marinade et réserver.<br />

Faire chauffer l’huile dans une cocotte, y faire dorer les morceaux<br />

de coq sur toutes les faces. Les retirer de la cocotte une fois dorés.<br />

Faire revenir les lardons puis ajouter les champignons puis les<br />

carottes. Faire revenir à feu doux 5 minutes. Rajouter l’ail. Saupoudrer<br />

le tout de farine, remuer pour bien enrober les légumes.<br />

Remettre les morceaux de coq dans la cocotte. Verser le whisky et<br />

faire flamber.<br />

Mouiller le tout avec le vin de la marinade, saler et poivrer. Porter<br />

à ébullition, puis couvrir et baisser le feu. Laisser mijoter 2 h 30 à feu<br />

doux.<br />

Accompagner éventuellement de riz ou de pâtes.<br />

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Iles flottantes<br />

Ingrédients :<br />

Pour 6-8 personnes<br />

8 œufs<br />

1 litre de lait<br />

1 gousse de vanille<br />

130 g de sucre en poudre<br />

1 pincée de sel<br />

Préparation :<br />

Séparer les jaunes d’œufs<br />

et les battre avec 80 g de<br />

sucre.<br />

Porter a ébullition le lait avec la gousse de vanille fendue dans la<br />

longueur et en ayant préalablement gratté la gousse et ajouter la<br />

préparation des jaunes hors du feu avant que le lait ne bouille. Faire<br />

épaissir le mélange. Agiter sans arrêt avec une cuillère en bois et sans<br />

faire bouillir la crème. La crème est prise lorsque la mousse blanche<br />

en surface disparaît.<br />

Mettre au réfrigérateur une fois la préparation refroidie.<br />

Monter les blancs en neige avec une pincée de sel et ajouter<br />

doucement 20 g de sucre.<br />

Déposer les blancs montés dans un tuper ware et faire cuire au<br />

micro-ondes environ 1 minute afin que le mélange cuise et gonfle.<br />

Faire un caramel blond avec 30 g de sucre et 2 cuillères à soupe<br />

d’eau.<br />

Mettre la crème dans un plat creux. Y déposer les blancs puis décorer<br />

avec des filets de caramel.<br />

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Quiche lorraine<br />

Ingrédients :<br />

Une pâte brisée, 200 g de jambon, 100 g de poitrine fumée (bacon),<br />

1 œuf (2 si petits), 200 ml de crème fraîche, 150 g de gruyère râpé.<br />

Préparation :<br />

Préchauffer le four à 200°C (thermostat 6-7).<br />

Dérouler la pâte brisée et la placer dans un plat à tarte.<br />

Piquer le fond avec une fourchette.<br />

Y déposer les lardons et le jambon coupés en dés.<br />

Pendant ce temps, mélanger les œufs battus et la crème fraîche.<br />

Saler, poivrer, et ajouter la muscade selon votre convenance.<br />

Verser la préparation sur le fond de pâte. Recouvrir le gruyère râpé.<br />

Mettre au four pendant 20 min.<br />

Accompagner d’une salade verte.<br />

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Riz au crabe<br />

Ingrédients :<br />

1 tasse de riz uncle Benz.<br />

1 boite de crabe chatka de<br />

préférence.<br />

De la mayonnaise maison:<br />

1 jaune d’œuf, une cuillère<br />

à soupe de moutarde de<br />

Dijon, environ 4 cuillères<br />

à soupe d’huile d’arachide,<br />

1 cuillère à café de vinaigre<br />

balsamique, un demi citron,<br />

sel poivre noir.<br />

Préparation :<br />

Dans une casserole faire<br />

bouillir de l’eau additionnée<br />

de sel. Rajouter le riz pour<br />

une durée de 10 mn, égoutter et réserver.<br />

Emietter le crabe.<br />

Préparer la mayonnaise.<br />

Mayonnaise : séparer le jaune d’œuf du blanc. Déposer le jaune<br />

dans un grand bol, rajouter la moutarde. Mélanger énergiquement en<br />

rajoutant l’huile petit à petit. Une fois que la mayonnaise prend forme,<br />

utiliser un batteur électrique. Une fois la mayonnaise montée, rajouter<br />

le vinaigre, le citron, le sel et le poivre et ajuster à son gout.<br />

Pour finir, mélanger le riz, le crabe et la mayonnaise et servir frais<br />

accompagné de rondelles de tomates.<br />

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La Belle se faisait toujours attendre !<br />

Cette fois elle a pris les devants !<br />

Nous aurions aimé encore l’attendre ...<br />

Mais il en a été autrement !<br />

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