Le Sursaut N° 1 - 5 février 2020
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Edition A (92)<br />
éditorial<br />
Un<br />
<strong>Le</strong><br />
espace de<br />
liberté dans<br />
une ville<br />
asphyxiée<br />
s<br />
U<br />
ne<br />
PAR JACQUELINE<br />
MARICHEZ CLERO<br />
campagne<br />
électorale,<br />
nous le<br />
savons par l’expérience<br />
qu’il nous a été donné<br />
d’acquérir, est toujours<br />
l’occasion de partager<br />
des moments avant<br />
tout de chaleur<br />
humaine.<br />
Hélas, dans cette<br />
course contre la<br />
montre qui amène les<br />
candidats à faire mille<br />
et une choses à la<br />
vitesse d’un météore<br />
(outre notre passion,<br />
« les gens » et le bien<br />
public nous avons aussi<br />
notre vie personnelle à<br />
mener). Autrement dit,<br />
SUITE EN PAGE 2<br />
s<br />
<strong>N°</strong><br />
le ursaut<br />
1 – édition spéciale<br />
5 <strong>février</strong> <strong>2020</strong><br />
gennevillois<br />
Journal d’information publié tous les 15 jours<br />
avec le soutien du Rassemblement pour Gennevilliers<br />
La Tour<br />
prend garde !<br />
VOUS AVEZ<br />
LA PAROLE !<br />
Dans notre prochain<br />
numéro, nous<br />
aborderons, sans tabou<br />
aucun, un sujet épineux :<br />
l’assistanat, un fléau.<br />
Qu’en pensez-vous ?<br />
Nous attendons vos<br />
témoignages :<br />
vivreentoussens<br />
@gmail.com<br />
PAGE 7<br />
L<br />
es élections municipales approchent à grands pas. Au fil des<br />
semaines à venir, le Rassemblement pour Gennevilliers vous<br />
offrira tous les quinze jours cet authentique journal<br />
d’information, « <strong>Le</strong> <strong>Sursaut</strong> Gennevillois » bien différent des<br />
flyers habituels. Une expérience unique, car nous vous donnons la parole,<br />
vous les citoyens d’une commune étouffée trop souvent par la<br />
propagande du pouvoir en place, celui qui précisément occupe plusieurs<br />
étages de cette mairie.<br />
Notre journal se veut populaire, dénué de toute volonté de vous<br />
manipuler, car il aspire à refléter avant tout votre vision de la ville, vos<br />
attentes, vos problèmes au quotidien. N’hésitez pas à nos rejoindre :<br />
nous sommes à votre écoute et ce média est d’abord le vôtre. Y. le H
2<br />
O<br />
<strong>Le</strong> <strong>Sursaut</strong> gennevillois / 5 <strong>février</strong> <strong>2020</strong><br />
pinions&Convictions<br />
Nous vous offrons un espace de<br />
liberté dans une ville asphyxiée<br />
LA SUITE DE L’EDITO DE<br />
JACQUELINE MARICHEZ CLERO<br />
nous risquons toujours de passer à côté de<br />
personnes exceptionnelles dans cette grande<br />
ruche urbaine qu’est Gennevilliers... Une ruche de<br />
48.800 habitants (en 2019) où chacun fait son miel<br />
à sa manière.<br />
FAIRE DE LA POLITIQUE<br />
AUTREMENT - Car dans toute ville se meuvent<br />
et nous émeuvent des personnes condamnées,<br />
toute l’année, à un certain anonymat, qui ont des<br />
choses à dire, un cœur à ouvrir… et auxquelles les<br />
pouvoirs publics ne demandent rien. Rien d’autre,<br />
admettons le, que de « la fermer », de vivre et<br />
souffrir en silence. D’où notre antipathie en ce qui<br />
concerne l’assistanat.<br />
Au fil de cette campagne électorale qui s’annonce<br />
ardue, notre groupe, le Rassemblement pour<br />
Gennevilliers, aspire à « faire de la politique<br />
autrement ». D’abord parce que notre liste est<br />
ouverte à de nombreux courants de pensée.<br />
Ensuite parce que nous avons la chance de<br />
veiller sur une permanence située au cœur de<br />
’’<br />
Réveillons les<br />
consciences.<br />
Partageons nos idées.<br />
Faisons de Gennevilliers<br />
une ville plus<br />
chaleureuse, plus belle,<br />
plus dynamique<br />
Jacqueline Marichez Clero se bat en faveur d’une ville<br />
plus libre et plus chaleureuse depuis 40 ans, élue conseillère<br />
municipale à trois reprises. Très proche des gens,<br />
elle a jadis été chargée de mission au sein du ministère de<br />
la Culture. Sur cette photo, on la voit en compagnie de<br />
Yann <strong>Le</strong> Houelleur, auquel elle a donné carte blanche pour<br />
élaborer ce journal numérique défendant les valeurs du<br />
Rassemblement pour Gennevilliers.<br />
la ville, tout un symbole. Nous sommes les seuls à avoir<br />
ce privilège.<br />
Nous désirons allez à votre rencontre par tous les canaux de<br />
communication qui nous sont offerts, admettant, hélas, que<br />
nous manquons parfois de moyens à cause de ce facteur<br />
« temps » auquel il vient d’être fait allusion.<br />
<strong>Le</strong> <strong>Sursaut</strong> Gennevillois, dont nous vous présentons le<br />
premier numéro, paraîtra tous les quinze jours jusqu’au<br />
second tour des élections municipales et même après<br />
puisqu’en nous brûle la flamme d’un espoir : celui de<br />
conquérir cette mairie depuis si longtemps aux mains d’un<br />
parti politique qui, s’il a déployé certaines idées valables et<br />
fructueuses, n’en a pas moins asphyxié la ville par une<br />
gestion moins populaire qu’en apparence. Il faut nous<br />
SUITE EN PAGE 3
<strong>Le</strong> <strong>Sursaut</strong> gennevillois – Opinions et Convictions / 5 <strong>février</strong> <strong>2020</strong><br />
3<br />
LA FIN DE L’EDITO DE<br />
JACQUELINE MARICHEZ CLERO<br />
délivrer d’amarres idéologiques qui entravent<br />
cette notion si dévoyée du « Bien vivre Ensemble ».<br />
Ces mots ne veulent rien dire quand on exerce une<br />
gouvernance en contradiction avec ses<br />
engagements.<br />
Nous voulons changer cette ville, la rendre plus<br />
humaine, plus belle, plus chaleureuse, plus fluide<br />
quant au partage des idées entre les citoyens.<br />
Nous aspirons à retrouver, tout en parlant<br />
d’Avenir, un peu de cet esprit gennevillois en train<br />
de mourir sous d’épaisses couches de béton… une<br />
ville verticale en train de prendre forme où nous<br />
sommes désormais des nains au pied d’immeubles<br />
dont l’aspect faussement luxueux nous dépasse. Et<br />
puis, il faudrait planter davantage d’arbres pour que la<br />
ville respire mieux.<br />
<strong>Le</strong> <strong>Sursaut</strong> Gennevillois est, tel un vrai journal, un<br />
carrefour où se rejoignent des faits d’actualité, des<br />
idées, des rêves, de nobles ambitions, des initiatives en<br />
faveur du « bien commun ». <strong>Le</strong> contenu est<br />
évidemment dénué d’intentions dogmatiques.<br />
Alors, n’hésitez pas à entrer en contact avec nous, à<br />
nous confier des textes que nous publierons<br />
volontiers, même si par manque de place nous devons<br />
effectuer des coupes, ce qui s’appelle, dans le jargon<br />
journalistique, « sucrer des papiers ».<br />
Entre le rouge et le vert,<br />
le cœur de Monsieur le Maire balance<br />
PAR ANDRE DELAPORTE<br />
Ils étaient vraiment<br />
surréalistes les vœux de<br />
Patrice <strong>Le</strong>clerc à l’occasion<br />
de l’année nouvelle !<br />
Q<br />
uand<br />
les communistes<br />
défendent une idée, ils ne font<br />
souvent pas dans la dentelle,<br />
quitte à tailler un costume à la<br />
Un défilé organisé par la CGT à<br />
Gennevilliers alors que la France<br />
souffrait de grèves interminables.<br />
loi. <strong>Le</strong>s esprits les moins conformistes, dans<br />
notre bonne ville de Gennevilliers, n’ont pas<br />
manqué de gloser au sujet de la cérémonie des<br />
vœux de Monsieur le Maire, à la mi janvier.<br />
Patrice <strong>Le</strong>clerc a entamé son discours en<br />
précisant qu’il était interdit au premier<br />
magistrat d’une commune d’évoquer les sujets<br />
à teneur politique à l’aube de la campagne<br />
électorale. Mais il a trouvé un subterfuge pour<br />
contourner la loi. Dans la salle du conseil<br />
municipal et dans la salle contiguë, ce sont des<br />
militants de la CGT, le bras ouvrier du Parti<br />
communiste français, qui ont défendu les<br />
couleurs d’une gauche très remontée. Alors<br />
que Patrice <strong>Le</strong>clerc voyait l’avenir en rose, la<br />
CGT se montrait plus rosse que jamais ! On se<br />
serait cru à un défilé le long des grands<br />
SUITE EN PAGE 3
4<br />
<strong>Le</strong> <strong>Sursaut</strong> gennevillois / Opinions et Actualité / 5 <strong>février</strong> <strong>2020</strong><br />
’’<br />
LA SUITE DE L’ARTICLE D’ANDRE LAPORTE<br />
boulevards parisiens : pancartes hardiment brandies,<br />
drapeaux rouge vif amplement déployés, slogans<br />
dénigrant les capitalistes et les patrons… Un vrai<br />
carnaval syndical en pleine mairie. Sans oublier,<br />
Mesdames et Messieurs, le traditionnel chapeau<br />
(pardon : une caisse en carton) destiné à récolter des<br />
sous pour compenser la perte de salaire infligée aux<br />
grévistes.<br />
Un adhérent du Rassemblement pour Gennevilliers se<br />
mit à encourir un certain danger en posant cette<br />
question à l’un des Cégétistes: « Pourquoi ne faites-vous<br />
pas une collecte en faveur de ceux qui doivent acheter<br />
des chaussures nouvelles après avoir tant usé leurs<br />
semelles en marchant dans les rues de Paris pour se<br />
rendre au travail ? » Une militante de la malheureuse<br />
CGT dépassée par les événements autant que par la<br />
CFDT (devenue la première organisation syndicale en<br />
France) lui administra un rude coup de coude. Une<br />
discussion musclée eut alors lieu…<br />
Pendant ce temps-là, le maire déroulait un discours en<br />
A travers les baies<br />
vitrées, une jungle de<br />
béton dépourvue d’arbres<br />
partie surréaliste : à un moment donné, Patrice <strong>Le</strong>rclerc<br />
tenta d’émouvoir le public en faisant allusion aux<br />
incendies monstrueux qui dévoraient la forêt<br />
australienne autant que la forêt brésilienne. Comme le<br />
vert s’avère être la couleur favorite des Français, il fallait<br />
bien parler de la volonté de planter des arbres un peu<br />
partout à Gennevilliers.<br />
Mais à travers les baies vitrées de la salle des fêtes, le<br />
public pouvait observer une jungle de béton en train de<br />
pousser, sans la présence d’aucun élément végétal.<br />
On n’a jamais autant bétonné à Gennevilliers : il reste si<br />
peu de place pour la végétation que la seule alternative<br />
possible serait de lancer un appel aux artistes pour<br />
couvrir les murs des immeubles et des résidences<br />
dernier cri de… forêts en trompe l’œil.<br />
A ctualité<br />
Photo <strong>Le</strong> <strong>Sursaut</strong><br />
notre journal<br />
a 43 ans<br />
En réalité,<br />
SARAH EST L’UNE DES PLUS JEUNES membres<br />
de la liste Rassemblement pour Gennevilliers. Elle s’est<br />
prêtée à une photo historique plutôt troublante. Cette<br />
jeune femme n’était pas encore de ce monde lorsque<br />
des rotatives avaient imprimé un tabloïd de deux<br />
pages intitulé… « <strong>Le</strong> <strong>Sursaut</strong> gennevillois ».<br />
<strong>Le</strong> 11 mars 1977, ce journal dont la vie fut éphémère<br />
(une seule édition ) titrait en « une » : « C’est assez ! ».<br />
On était alors en pleine campagne électorale.<br />
A L’EPOQUE, LES COMMUNISTES monopolisaient<br />
la mairie de Gennevilliers depuis 43 ans.<br />
Coïncidence : 43 ans plus tard, ils contrôlent toujours la<br />
ville … et nous espérons qu’à l’issue des prochaines<br />
élections ils seront enfin détrônés.<br />
En 1977, le numérique était loin de voir le jour. « <strong>Le</strong><br />
<strong>Sursaut</strong> genevillois » peut connaître une seconde vie<br />
puisque notre journal est désormais conçu,<br />
principalement, sous forme de PDF diffusé par courriel.
<strong>Le</strong> <strong>Sursaut</strong> gennevillois / Actualité / 5 <strong>février</strong> <strong>2020</strong><br />
5<br />
Une soirée galette<br />
couronnée de succès !<br />
La permanence<br />
du Rassemblement<br />
pour Gennevilliers avait<br />
fait le plein d’amis<br />
autour de nombreuses<br />
galettes croustillantes, le<br />
31 janvier en soirée.<br />
Ces photos montrent<br />
que la bonne humeur<br />
était au rendez-vous, à<br />
l’aube d’une campagne<br />
électorale qui s’annonce<br />
très animée !!!<br />
La candidate Jacqueline Marichez Clero en compagnie<br />
des personnalités suivantes : Fabien <strong>Le</strong>coeuvre, biographe et<br />
chroniqueur spécialisé dans les stars ; Shake, habitué du hit<br />
parade à l’époque du disco, ainsi que Carole, l’une des<br />
clodettes (les danseuses de Claude François). Ces artistes<br />
ainsi que d’autres présents dans la salle sont venus apporter<br />
leur soutien à Jacqueline Marichez Clero<br />
U<br />
ne campagne électorale est, par essence,<br />
dévoreuse d’énergie. Tant de choses à faire,<br />
en si peu de temps, pour aller à la rencontre<br />
des électeurs et pour tenter de les<br />
convaincre de faire le bon choix dans l’urne...<br />
Alors, il convient de savoir faire la fête, de temps en<br />
temps, pour reprendre des forces et pour garder le<br />
moral entre amis. Aussi, la tête de liste du<br />
« Rassemblement pour Gennevilliers », Jacqueline<br />
Marichez Clero, a pris l’initiative de convier les<br />
Gennevillois qui font campagne à ses côtés, tous<br />
convaincus qu’il faut administrer cette ville autrement.<br />
Une atmosphère très amicale était prégnante à la<br />
permanence du Rassemblement qui affichait presque<br />
SUITE EN PAGE 5
6<br />
<strong>Le</strong> <strong>Sursaut</strong> gennevillois / Actualité / 5 <strong>février</strong> <strong>2020</strong><br />
complet : un nombre impressionnant de Gennevillois<br />
avaient répondu « présent », non seulement parce<br />
qu’ils donnaient libre cours à une gourmandise bien<br />
compréhensible mais aussi parce qu’ils avaient envie<br />
de témoigner leur soutien à Mme Clero et ses<br />
colistiers qui se lancent dans une campagne<br />
électorale exigeant du courage et de l’enthousiasme.<br />
<strong>Le</strong>s communistes n’ont pas envie d’abandonner une<br />
ville considérée par beaucoup comme une « poule<br />
aux œufs d’or » et nombre de leurs adversaires ont<br />
droit à des invectives souvent peu compatibles avec<br />
l’esprit républicain.<br />
Précisément, Jacqueline Clero a rappelé que sa liste<br />
est « républicaine et citoyenne », constituée de<br />
personnes de sensibilités politiques diverses qui<br />
partagent toutes les valeurs susceptibles de rendre<br />
aux Gennevillois le goût de la liberté et l’envie<br />
d’entreprendre de belles choses.<br />
REPORTAGE<br />
PHOTOS :<br />
LE SURSAUT<br />
GENNEVILLOIS<br />
Plusieurs personnalités du monde de la<br />
communication et du show business (pardon pour<br />
cet anglicisme !) s’étaient jointes à nous, entre autres<br />
Fabien <strong>Le</strong>coeuvre, animateur à la radio et à la<br />
télévision qui avoue avoir écrit une soixantaine<br />
d’ouvrages sur la chanson française. A ses côtés :<br />
Shake, star des années disco, et une clodette, qui a<br />
vécu des moments fabuleux à l’époque où Claude<br />
François chantait, notamment, « Viens à la maison,<br />
c’est le printemps qui chante ». Eh oui, bientôt vont<br />
fleurir dans les urnes les promesses d’un avenir<br />
moins rouge et plein de couleurs revigorantes pour<br />
Gennevilliers !!!<br />
Hélène Marcillac<br />
La permanence du Rassemblement pour<br />
Genevilliers avait fait le plein de militants, de<br />
sympathisants et amis de longue date lors de cette soirée.
<strong>Le</strong> <strong>Sursaut</strong> gennevillois / Actualité / 5 <strong>février</strong> <strong>2020</strong><br />
7<br />
Un grand<br />
debaT<br />
EXCLUSIF,<br />
DANS NOS<br />
PROCHAINeS<br />
EDITIONs<br />
Beaucoup de solitude, souvent, dans ces immeubles<br />
où certains locataires sont hélas précaires (dessin : Yann)<br />
Attention : l’assistanat fait<br />
plus de mal que de bien<br />
P<br />
our ne rien vous cacher, nous avions envisagé<br />
d’en faire « la une » de notre journal :<br />
« L’assistanat finit par nous assassiner ». Mais<br />
nous aurions déclenché une salve de<br />
protestations de nature à couler, d’emblée,<br />
notre projet journalistique. Alors, nous avons préféré<br />
reporter à un prochain numéro ce sujet à la fois épineux et<br />
actuel, dans une ville où certains quartiers comprennent 30<br />
% de chômeurs et où toute une partie de la population arrive<br />
déjà au dix du mois sans un sou sur le compte bancaire.<br />
L’une des fonctions de l’Etat, mais aussi des collectivités<br />
locales, c’est de venir en aide aux plus démunis, aux plus<br />
fragiles afin de leur promettre un vie digne.<br />
« JE TE DONNE,<br />
TU ME DONNES » - Mais nous vivons dans une ville<br />
très particulière, Gennevilliers, où le pouvoir communiste en<br />
place a fini par « pervertir » cette notion même d’aides<br />
sociales pour basculer dans l’assistanat.<br />
Et qu’est-ce que l’assistanat ? En gros : « Je t’octroie de<br />
l’argent pour ceci, pour cela, des subventions, des facilités en<br />
tout genre et en échange tu me donnes ton bulletin de vote<br />
aux prochains élections ».<br />
<strong>Le</strong> plus dangereux, quand on prend une telle voie, c’est que<br />
les bénéficiaires de ces aides n’ont plus besoin de consentir<br />
aucun effort pour s’intégrer dans la société, pour apporter<br />
leur pierre à la construction d’une ville meilleure. Or, toute<br />
communauté est faite d’échanges humains : si une personne<br />
n’a plus besoin de se battre pour trouver une place dans la<br />
société lui permettant de s’épanouir, c’est la déprime, le<br />
sentiment d’inutilité qui peut surgir à l’horizon.<br />
Autrement dit, les aides sociales, quand elles sont conçues<br />
sous forme d’assistanat, deviennent une arme à double<br />
tranchant : les citoyens risquent de se couper de « la vie réelle »<br />
et de ne pas faire profiter les autres de leurs compétences, de<br />
leurs talents.<br />
André Delaporte<br />
PAR DOMINIQUE<br />
THIBOUT<br />
Témoignage<br />
Surtout, il ne faut pas que<br />
les gens s’installent dans un confort<br />
à cause d’un excès d’aides<br />
LE DEPARTEMENT DU<br />
92 a payé mon loyer<br />
pendant un mois. Ainsi,<br />
j’ai pu poster quatrevingts<br />
courriers afin de<br />
postuler à des offres et<br />
proposer mes services.<br />
Cela m’a permis de me rendre à Paris chaque<br />
matin pour déposer mes lettres dans les<br />
centres d’activité et les sociétés d’intérim.<br />
J’ai effectué des remplacements de congés de<br />
maternité. Par la suite, enfin ai-je pu trouver un<br />
emploi stable. Je pense que l’excès d’aide fait<br />
que les gens s’installent dans un confort relatif.<br />
Il n’existe pas suffisamment de contrôles<br />
administratifs pour vérifier si les personnes<br />
recherchent vraiment un emploi. En ce qui me<br />
concerne : quatre convocation pour que je<br />
fournisse la preuve de mes démarches en<br />
faveur d’un retour à l’emploi…
8<br />
N<br />
<strong>Le</strong> <strong>Sursaut</strong> gennevillois / 5 <strong>février</strong> <strong>2020</strong><br />
otre ville en tous sens<br />
Cette tour ne<br />
fait vraiment<br />
pas l’unanimité<br />
n PAR YANN LE DESSINATEUR n<br />
<strong>Le</strong> « mini gratte-ciel » hébergeant<br />
es services municipaux de la Ville<br />
et ceux de l’Etat suscite un<br />
sentiment de tristesse. Certains<br />
habitants éprouvent de la méfiance.<br />
Et à chaque élection municipale,<br />
cette tour plutôt infernale tremble…<br />
La tour de la mairie vue en 2011,<br />
depuis l’avenue Gabriel Péri…<br />
Quel que soit l’endroit où l’on se trouve, à<br />
Gennevilliers, il est impossible de ne pas la<br />
repérer : la tour de 18 étages abritant les<br />
services de la Mairie et de l’Etat.<br />
Un peu comme sa grande sœur jumelle, la tour abritant les<br />
services de la Préfecture de Nanterre. <strong>Le</strong>s communistes<br />
gennevillois, à l’époque où les constructions sur dalle<br />
étaient à la mode, voulaient démontrer leur puissance à<br />
travers un autre gratte-ciel sensé faire contrepoids à la<br />
droite alors très majoritaire dans le 92.<br />
…et la même construction esquissée par<br />
notre dessinateur neuf ans plus tard…<br />
Mais nous sommes nombreux à partager cette idée :<br />
regrouper tous les services d’une mairie avec une architecture<br />
verticale, qui surplombe la ville comme un mirador,<br />
est un indicateur d’une vision collectiviste de la société.<br />
Ainsi, les fonctionnaires (ô combien dévoués et<br />
respectables) semblent-ils coupés de la collectivité dont ils<br />
veillent à la destinée. On ne peut avoir accès à eux qu’en<br />
empruntant des ascenseurs, des escaliers, un labyrinthe de<br />
couloirs.<br />
SUITE EN PAGE 7
<strong>Le</strong> <strong>Sursaut</strong> gennevillois – Notre ville en tous Sens / 5 <strong>février</strong> <strong>2020</strong><br />
9<br />
ARCHITECTURE ET DICTATURE - <strong>Le</strong>s communistes, ne<br />
l’oublions pas, ont une vision de l’administration qui<br />
se reflète dans l’architecture qu’ils nous ont<br />
imposée. Mais qu’ils prennent garde : cette tour ne<br />
correspond plus à la demande d’une partie de la<br />
population qui aimerait avoir un contact direct avec<br />
ses représentants.<br />
Quand architecture rime avec… dictature !<br />
C’est aussi, d’une certaine manière, une tour d’ivoire<br />
qui, à chaque élection, tremble sur ses bases de<br />
plus en plus fragilisées.<br />
Pour élaborer ce dessin, je me suis assis sur un<br />
rebord de trottoir, tout près du platane robuste se<br />
dressant au milieu d’un rond point au bord duquel se<br />
trouve le siège de ce qui fut l’OPH Gennevilliers.<br />
Il faisait froid, mais je me suis accroché à ma feuille<br />
de papier Canson, à mes crayons, et j’ai bien fait car<br />
j’ai rencontré des « gens » formidables, plein<br />
d’entrain. Une dame, plutôt boute en train, m’a dit :<br />
« Vous croyez encore qu’elle sert à quelque chose,<br />
cette mairie ? » Il me fallait connaître le pourquoi de<br />
sa réflexion. « Vous savez, Monsieur, nos maires ont<br />
un pouvoir de décision plus réduit qu’autrefois avec<br />
tout ce mille-feuille administratif que les<br />
gouvernement successifs ont créé pour nous<br />
embrouiller l’esprit. »<br />
UN JEUNE CITOYEN SUR SON VELO - Puis j’avais<br />
absolument besoin d’eau pour renforcer<br />
certaines parties du dessin avec de l’aquarelle<br />
que je transporte « emprisonnée » dans des<br />
petits pots. Une dame, la tête protégée par<br />
une fine voilette, me salua, un sourire doux, et<br />
je lui demandais : « Pardon Madame, vous<br />
n’auriez pas de l’eau à me donner ?» Trois<br />
minutes plus tard, elle m’amena une grande<br />
bouteille d’eau minérale qui fit le bonheur de<br />
mes pinceaux.<br />
Un adolescent, soudain, m’interpella,<br />
chevauchant une bicyclette rouge. « Bonjour<br />
Monsieur, vous vous souvenez de moi ? » Il était<br />
venu me parler alors que je dessinais, trois<br />
mois plus tôt, la permanence du<br />
Rassemblement pour Gennevilliers assis sur le<br />
trottoir place du Dr Roux.<br />
C’était un garçon encore pur dans sa tête et<br />
dans son cœur, très bien élevé, qui s’ennuyait<br />
et qui découvrait un peu de notre monde juché<br />
sur sa bicyclette. Je me demandais, tout<br />
naturellement : « Qu’en sera-t-il de sa vie, dans<br />
quelques années, alors que la malice, la<br />
fourberie, la méchanceté nous guettent de<br />
partout ? ».<br />
UNE SUPER(BE) ASSOCIATION, AGIR - Il fallait<br />
conclure ce croquis « mi dessin mi peinture ». C’est<br />
alors qu’une autre dame, Agnès, se présenta, d’une<br />
gentillesse réconfortante. « J’adore voir des peintres<br />
dans les rues. C’est sympa ce que vous faites ». Alors,<br />
elle me connecta à un lointain souvenir : elle m’avait<br />
déjà vu dessiner dans les rues de Gennevilliers. « Vous<br />
savez, au club Agir, nous avons le dessin parmi toutes<br />
nos activités. »<br />
Mince ! La veille, j’avais raté la galette des rois au<br />
club Agir, occupant une maison au toit bleu pentu en<br />
plein quartier des Agnettes ! Mais laissons à cette<br />
citoyenne la parole, car elle m’a parlé d’un<br />
bouillonnement associatif qu’une mairie, quelle que<br />
soit sa couleur politique, doit absolument<br />
encourager. « Nous sommes six cent adhérents. Et ne<br />
croyez pas qu’il y a seulement parmi nous des grandsmères.<br />
On peut s’inscrire à notre club à raison de<br />
seizeeuros par année et avoir droit à des sorties, des<br />
excursions, des ateliers, des débats… »<br />
Six cents adhérents : ce chiffre est de nature à<br />
impressionner car à Gennevilliers, les habitants sont<br />
souvent très à l’étroit dans leurs finances. Certains<br />
pilotent leur budget au centime près, sans un sou<br />
pour adhérer à une association.<br />
Et la vie associative est de toute évidence l’un des<br />
piliers de la démocratie.<br />
Ce dessin avec de<br />
l’aquarelle a été réalisé un<br />
jour de froid, en plein hiver, il<br />
y a cinq ans
10<br />
<strong>Le</strong> <strong>Sursaut</strong> gennevillois / 5 <strong>février</strong> <strong>2020</strong><br />
C hez nos voisins<br />
ASNIERES<br />
La place Voltaire redonne à<br />
la presse ses lettres de noblesse<br />
Coiffé d’une<br />
amusante coupole<br />
écaillée, ce kiosque<br />
est le rescapé d’une<br />
hécatombe à Paris où<br />
360 kiosques<br />
haussmanniens ont<br />
été remplacés par des<br />
« espace aérés » (selon<br />
Anne Hidalgo). Ces<br />
nouvelles structures<br />
sont d’une esthétique<br />
contestable…<br />
S<br />
urprise de taille quand le dessinateur<br />
du « <strong>Sursaut</strong> Gennevillois « vit se<br />
dresser, dans une ville appartenant à la<br />
banlieue parisienne, un kiosque<br />
haussmannien : d’une envergure<br />
raisonnable, il comporte, en sa partie supérieure, des<br />
festons et surtout un dôme écaillé. Pas de doute : au<br />
milieu de la place Voltaire, à Asnières, le père Noël<br />
avait offert aux habitants un kiosque comme on en<br />
trouvait plusieurs mois auparavant dans toutes les<br />
rues de Paris.<br />
En quelque sorte, un rescapé d’une hécatombe,<br />
puisque la Mairie de Paris, toujours aussi délirante, a<br />
fait remplacer 360 kiosques tels que celui-ci par des<br />
Ce kiosque en provenance de Paris contribue<br />
au charme de la place Voltaire depuis quelques<br />
mois seulement. Il y avait jadis un kiosque à<br />
Gennevilliers, place du Dr Roux. (dessin : Yann)<br />
sortes d’ « urnes funéraires » géantes jugée « moches et<br />
coûteuses » par de nombreux Parisiens. <strong>Le</strong> gentil<br />
vendeur de journaux, place Voltaire, d’origine asiatique<br />
auquel j’ai acheté un exemplaire du « Canard Enchaîné «<br />
n’a pas su, hélas, me dire d’où venait exactement son<br />
kiosque.<br />
Mais il avait l’air très heureux de travailler dans un tel<br />
élément du patrimoine parisien sacrifié sur l’autel de la<br />
publicité par la très dépensière Mairie de Paris.<br />
En effet, les 360 kiosques parisiens sont confiés à<br />
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<strong>Le</strong> <strong>Sursaut</strong> gennevillois – Chez nos voisins / 3 <strong>février</strong> <strong>2020</strong><br />
11<br />
Mediakiosk, filiale de JC Decaux dans le cadre<br />
d’un contrat de concession appelé « délégation<br />
de service public (DSP) ». Or, Mediakiosk<br />
enregistre de pulpeuses recettes en vendant les<br />
espaces publicitaires dont sont flanqués ces<br />
kiosques. <strong>Le</strong> chiffre d’affaires annuel atteint près<br />
de 30 millions d’euros, selon le site Mediapart.<br />
POLLUTION VISUELLE<br />
EPOUVANTABLE - Avez-vous observé, dans la<br />
capitale française, à quel point tout et n’importe<br />
quoi finit par devenir un support de publicité. <strong>Le</strong>s<br />
pubs ont envahi la Ville Lumière, engendrant une<br />
pollution visuelle épouvantable. Quelques<br />
semaines auparavant, j’avais eu l’honneur de<br />
dessiner, à la demande de sa gérante, Nelly, un<br />
kiosque parisien prêt à être détruit.<br />
Ce kiosque se dressait entre les terrasses de<br />
deux restos prestigieux : le Café de Flore et les<br />
Deux Magots. Nelly a depuis retrouvé « son »<br />
kiosque, mais d’un tout autre style, aussi laid que<br />
tous les nouveaux autres. « Pourtant, j’avais<br />
demandé au maire du 6 ème arrondissement<br />
d’inscrire mon kiosque haussmannien au registre<br />
des monuments historiques » m’a-t-elle<br />
garanti. « Hélas, nous n’ avons pas été entendus<br />
par la Mairie de Paris ».<br />
Yann <strong>Le</strong> Dessinateur<br />
<strong>Le</strong> <strong>Sursaut</strong> Gennevillois est une initiative de Yann <strong>Le</strong><br />
Houelleur destinée à créer un média populaire au service<br />
de toutes et de tous, défendant les valeurs et les idées<br />
qui sont partagées au sein du Rassemblement pour<br />
Gennevilliers (RPG).<br />
La forme juridique est en cours d’étude et le rédacteur en<br />
chef a le diplôme de journaliste (CFJ, Paris).<br />
Ce support de communication est transmis<br />
principalement sous forme de PDF<br />
Rédaction en chef et conception : Y. <strong>Le</strong> H.<br />
Relecture et comité de rédaction : Jean-Paul P.<br />
Equipements Informatiques : Philippe Labatier<br />
Contact :<br />
rassemblementgennevilliers<strong>2020</strong>@gmail com<br />
vivreentoussens@gmail.com<br />
06 89 58 71 34 – 06 43 59 06 88<br />
Correspondance par voie postale :<br />
1, place du Dr Roux<br />
922230 Gennevilliers<br />
Reproduction des articles interdite. De même,<br />
reproduction des Illustrations prohibée en vertu des lois<br />
sur la propriété intellectuelle.<br />
En toute franchise<br />
Gennevilliers : il nous faut<br />
davantage de petits<br />
commerces et de kiosques<br />
à journaux<br />
S<br />
ouvent, les Gennevillois se plaignent, à<br />
juste titre, de la rareté de certains<br />
commerces sur leur territoire.<br />
En définitive, dans cette ville, nous avons assisté à<br />
une évolution négative affectant la plupart des<br />
villes d’envergure moyenne tout comme les petites<br />
localités au fin fond des provinces françaises dont<br />
le journal de TF1, entre autres chaînes, parle si<br />
souvent à 13 heures…<br />
<strong>Le</strong>s hypermarchés ont asséché, peu à peu, le tissu<br />
marchand local, offrant des facilités de paiement<br />
pour allécher la clientèle via un festival permanent<br />
de promotions, soldes, etc.<br />
Aujourd’hui, les maires d’innombrables villes,<br />
bourgs et villages sont confrontés à ce casse-tête :<br />
comment faire renaître de leurs cendres des rues<br />
entières où plus un commerce ne met des<br />
couleurs, des senteurs, de la vie ?<br />
L’auteur de cet article se fait un sang d’encre<br />
quand il songe à la disparition - il y a deux ans - de<br />
la maison de la presse située dans l’enceinte de<br />
Carrefour-Gennevilliers. Chaque mercredi, il<br />
pouvait y acheter son hebdo préféré, le « Canard<br />
Enchaîné » mais aussi d’autres publications.<br />
Pourquoi n’y a-t-il quasiment plus de kiosques à<br />
Gennevilliers, dont les élus se targuent de<br />
promouvoir la culture sous toutes ses formes ? <strong>Le</strong>s<br />
journaux, les magazines, les livres : ce sont de vrais<br />
produits culturels. <strong>Le</strong>s plus sérieux d’entre eux, par<br />
leur contenu, apportent aux citoyens aimant lire<br />
des éléments, des arguments indispensables au<br />
mûrissement de leur conscience citoyenne.<br />
Pourquoi, donc, ne pas exaucer le rêve suivant : un<br />
kiosque de style haussmannien au milieu de la<br />
place Jean Grandel ? Voilà le genre d’initiative<br />
simple qui interpelle le Rassemblement pour<br />
Gennevilliers. Nous sommes convaincus qu’il faut<br />
redonner à nos concitoyens le goût d’entreprendre<br />
mais aussi de se cultiver.<br />
Yann <strong>Le</strong> Houelleur
12 Actualité - 5 <strong>février</strong> <strong>2020</strong><br />
<strong>Le</strong>s communistes<br />
nous en font voir<br />
de toutes les<br />
couleurs<br />
Un jour avant les échauffourées<br />
à la Cité 3F que Jacqueline<br />
Clero a commentées sur la page<br />
facebook du Rassemblement<br />
pour Gennevilliers (lire cicontre),<br />
Yann <strong>Le</strong> Houelleur a<br />
observé les communistes en<br />
train de distribuer des tracts<br />
tout en élaborant ce dessin…<br />
E<br />
lle s’annonce chaude, la campagne<br />
électorale en vue de l’élection du<br />
maire ! <strong>Le</strong>s communistes sentent que le<br />
vent tourne, sans aucun doute… Ils s’énervent en<br />
coulisses, tout en feignant le calme.<br />
Curieusement, le jour précédant les échauffourées<br />
relatées par Mme Clero sur la page facebook du<br />
Rassemblement pour Gennevilliers, j’étais en train<br />
de dessiner ces deux immeubles, non loin de<br />
la Cité 3 F (près du métro Gabriel Péri)<br />
A cause du froid, je m’étais abrité dans une<br />
boulangerie située à proximité de l’Eco Quartier, le<br />
long de l’avenue Gabriel Péri. Soudain, plusieurs<br />
supporters du maire ont installé un stand et<br />
distribué des prospectus, éparpillés sur un bout de<br />
trottoir. Je les ai observés, surtout quand Monsieur<br />
le Maire a débarqué, chevauchant une bicyclette.<br />
Patrice <strong>Le</strong>clerc, ai-je noté, n’a pratiquement pas<br />
discuté avec les militants de son parti. Il s’est mis à<br />
l’écart, distribuant lui aussi des tracts de couleur<br />
verte.<br />
<strong>Le</strong>s communistes jouent les caméléons,<br />
maintenant ! Plutôt que de s’en tenir à leur couleur<br />
habituelle, le rouge, ils adoptent une couleur à la<br />
mode, après en avoir fait voir de toutes les<br />
couleurs aux Gennevillois pendant près d’un siècle.<br />
« Nous constatons<br />
des violences<br />
inacceptables »<br />
PAR JACQUELINE MARICHEZ CLERO<br />
Des violences ont eu lieu, le samedi 1er <strong>février</strong><br />
<strong>2020</strong> dans l’après midi, entre les jeunes des 3F<br />
et la police.<br />
En effet, un groupe de jeunes n’a pas accepté<br />
l’intervention des forces de police suite à une<br />
manifestation organisée par le maire pour dénoncer les<br />
violences commises contre deux personnes de sa liste<br />
aux élections municipales du 15 et 22 mars.<br />
Nous observons sur une vidéo le fait suivant: même si<br />
des jeunes haussent le ton, ils ne s’en prennent pas<br />
physiquement à une élue (majorité actuelle) et ils<br />
déclarent : « C’est le maire qui a foutu la merde »<br />
(sic) Puis ils ajoutent : le maire a fait trop de mal ».<br />
Par ailleurs, depuis quelques jours un certain nombre<br />
de candidats de diverses listes se plaignent d’avoir subi<br />
des violences.<br />
En ce qui, nous concerne, pour notre liste citoyenne et<br />
républicaine en grande partie composée de gens de<br />
droite, nous n’avons pas subi le moindre incident. Nous<br />
nous interrogeons sur cette situation.<br />
Nous constatons par ailleurs, que cette manifestation<br />
organisée par le le maire a dégénéré. Nous ne<br />
pouvons que le déplorer. Il nous semble qu’instaurer un<br />
dialogue avec ces adolescents aurait été plus judicieux.<br />
En étant tous les jours sur le terrain, nous constatons<br />
que les jeunes, en général, rejettent les mesures prises<br />
(et celles non prises) par l’actuelle majorité.<br />
Après 85 ans de communisme, nous sommes<br />
persuadés que les Gennevillois souhaitent un véritable<br />
changement, avec de nouveaux acteurs politiques.