Le Sursaut gennevillois N° 4 -13 mars 2020

Les points noirs de la mairie rouge Page 3
N° 4
13 mars 2020
éditorial
Le plus vieux
territoire
communiste,
c’est par ici !
YANN LE HOUELLEUR
Les pervers
narcissiques ont
pignon sur rue
Lors d’un débat à la permanence
du Rassemblement pour Gennevilliers, une
psychologue et une psychothérapeute ainsi
qu’une assistante au commissariat de notre ville
ont fourni de judicieux conseils pour détecter et
contrer les manipulateurs. Lire en page 5
n C’est une idéologie
responsable de plusieurs
dizaines de millions de
morts dans le monde, depuis
la prise de Saint Pétersbourg
par les Bolchéviques en 1917.
Pourtant, le communisme tient
encore entre ses griffes cinq
pays : Chine, Laos, Vietnam,
Corée du Nord et Cuba,
SUITE EN PAGE 6
Spécial
élections
municipales
2020
Le dernier tract
avant le premier tour
n N’en déplaise aux superstitieux,
le chiffre 13 devrait porter chance à la liste
emmenée par Jacqueline Marichez Clero.
C’est en effet le vendredi 13 mars que la tête
de liste du Rassemblement pour Gennevilliers
et plusieurs de ses colistiers ont distribué
dans tous les quartiers de la ville un tract qui
fera date. Le Sursaut reproduit, en dernière
page, ce tract ne manquant pas d’humour.
Oui, 86 ans de communisme à Gennevilliers,
c’est trop : tournons la page ! Sur cette
photo, Jacqueline Marichez Clero en
compagnie (à sa droite) de Philippe Hallais,
numéro 2 sur sa liste, et de Hassan Ben
M’Barek, directeur de campagne.
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Le Sursaut gennevillois / 13 mars 2020
Le coronavirus ?
Même pas peur !
zzz La chronique
de Jean-Paul Pericart
L
a peur est un sentiment
humain naturel face à un
danger réel ou fantasmé.
Mais, au-delà de l’immédiateté, nous
devons analyser les fondements de cette
crainte. Certaines religions, certaines
idéologies ont utilisé le système de la
peur. Les Chrétiens ont subi le péché
originel, le purgatoire, l’enfer. De
même, certains scientifiques exaltés
nous promettent la venue de
l’Apocalypse, la fin du monde (Confer
le savant fou dans le livre de Tintin
« L’étoile mystérieuse »).
Ainsi également, certains dirigeants
politiques ont mis en place des
systèmes introduisant l’angoisse, voire
la terreur, dans les populations. Bien que
désormais nos démocraties ne
présentent pas de systèmes comparables
au nazisme et au communisme, il est
patent que des peurs infondées, non
maîtrisées intellectuellement naissent et
parfois perdurent : les « fake news » ne
sont pas une nouveauté !
A ce propos, l’utilisation du nucléaire civil
SUITE EN PAGE 3
Coup de sang et coup de crayon
Splendeur architecturale et misères de la rue
Une campagne électorale se
déroule à un train d’enfer. Il y a
tant de choses à entreprendre qu’au
moindre incident de parcours le train
peut dérailler subitement. Une liste
pourrait se comparer à une rame : 42
wagons (colistiers) attelés à une
locomotive, à savoir la tête de liste. La
moindre erreur lors des procédures de
validation de la liste en préfecture, et le
train tout entier peut dérailler !
CUIR SOLIDE - La politique est
une sphère où il faut avoir le cuir solide
pour subir d’inéluctables pressions et
affronter de redoutables adversaires,
mais elle permet de nouer des amitiés
solides et durables. Souffrir ensemble
(un peu comme à l’armée !) cela génère
d’heureuses compensations.
Alors que la campagne électorale
s’achevait, je répondais aux sollicitations
d’un ami, Paul, qui désirait acquérir le
dessin d’une gare. J’avoue une préférence
pour celle de Lyon, dont le beffroi
mesure 67 mètres, avec des cadrans de
six mètres de diamètre. Un enchantement
pour un
dessinateur amoureux
de Paris. Comme tant
d’autres monuments, la
gare de Lyon fut érigée
en vue de l’exposition
universelle de 1900.
L’art nouveau était alors
florissant.
Pour effectuer ce
dessin, je pris place à la
terrasse du Cadran.
Trois heures de boulot.
Lors de la campagne
électorale à Paris, il a
beaucoup été question
d’insécurité. Une Rom
m’épiait, la tête enveloppée d’un fichu
effiloché : elle s’approcha de moi en me
suppliant de lui offrir mes crayons, dont
certains valent près de quatre euros.
POLICE MUNICIPALE - Dans les
rues de Paris, je me suis fait subtiliser
tant de matériel, tant de dessins ; tant de
fois n’a-t-on pas fait s’évaporer ma carte
de crédit. A la terrasse du Cadran, les
La gare de Lyon est un fleuron de l’art nouveau
mendiants, les clochards n’ont pas cessé
de défiler, exigeant leur « dû », certains
très insistants. On peut toujours nous
parler de police municipale, de
vidéosurveillance, etc : mais comment
fera-t-on pour réduire ce tsunami de
misère ? En tout cas, merci à Dominique,
le gérant, pour m’avoir laissé transformer
un bout de terrasse en atelier d’artiste !
Yann Le Houelleur

Opinions & Convictions
Le Sursaut / 13 mars 2020
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Pas peur du coronavirus
(SUITE)
a été diabolisée, alors qu’il n’a entraîné
aucun décès en France (au contraire de
l’exploitation du charbon dont l’extraction
tue cinq mille mineurs chaque année dans le
monde). La couche d’ozone, les pluies
acides, le réchauffement climatique : tous
ces thèmes doivent être instruits,
argumentés et non « consommés » tels que
nous les présentent les médias.
Gennevilliers la Rouge
Les failles
’’ Les médias
font en sorte de
susciter un climat
toujours plus
anxiogène
Le dernier avatar est le coronavirus, un don
de nos amis chinois. Face à cette situation,
on ne peut rien reprocher aux actions du
gouvernement, mais on ne peut qu’être
affligé par le teneur anxiogène des
reportages se multipliant dans les médias.
Cette maladie nouvelle inconnue devrait
pourtant s’évanouir comme toute grippe
saisonnière. C’est la conviction d’un
infectiologue qui considère que tout sera
réglé en mai prochain.
L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé)
affirme que plus de 80% des cas sont bénins.
Bien sûr, certains en souffrent et parfois
décèdent, mais cela touche souvent des
personnes âgées, fragiles, présentant
d’autres pathologies associées. Il est à noter
que la grippe saisonnière sévit actuellement
dans toutes les régions de France (en 2019,
la grippe a frappé mortellement 8100
personnes).
En conséquence, prenons nos précautions,
faisons preuve de prudence par des mesures
simples sans peur excessive, mais n’abîmons
pas nos vies à tout point de vue : sociale,
économique, culturelle, spirituelle.
« La peur est une passion terrible qui
paralyse le cœur et l’esprit. » (Antoine
RIVAROL)
du système
Patrice Leclerc et son équipe se gaussent
d’avoir façonné une ville où
la priorité est donnée à l’humain.
Pourtant, à maints égards, Gennevilliers
n’a rien d’un paradis.
L’ écoquartier
prend l’eau
de partout
Ce devait être la vitrine des communistes
en matière d’urbanisme : deux
ans après l’inauguration des
premiers immeubles « livrés clef en
main », le Parisien a publié un article
intitulé « les locataires dénoncent des
malfaçons dans l’écoquartier ». Fuites
d’eau, murs se fissurant, etc. Des
pétitions ont circulé. L’ex député de
la circonscription, Alexis Bachelay,
pourfendeur de Patrice Leclerc, a dû
voler au secours d’habitants qui se
sentaient lésés…
Le nouveau centre
ville : ça continue !
Coïncidence : dans les environs d’un
immeuble de briques abritant le
Brazza, comme tant d’autres promis
à la démolition, les communistes
déploient le tout nouveau cœur de
ville, dont les premiers bâtiments
prennent forme juste au moment
des élections municipales. « Comme
PAR ANDRE DELAPORTE
d’hab », à Gennevilliers, une architecture
très contestable. Ce qui fait dire à
certains : « Les erreurs commises à
l’Ecoquartier vont se répéter ! »
L’humain d’abord :
mon œil !
Pas une publicité des communistes en
faveur… d’eux même sans que soit
décliné ce slogan : L’humain d’abord.
Que de balivernes ! A Gennevilliers,
c’est le béton qui bénéficie de toutes
les attentions. A la suite de son
élection, en 2014, Patrice Leclerc avait
annoncé: « Je vous promets que la ville
ne dépassera pas 42.000 habitants. » En
réalité, au rythme où vont les choses,
Gennevilliers ne tardera pas à compter
50.000 habitants.
Le tram a « écrasé » les
commerçants
Inaugurée en 2012, le tronçon de la
ligne n° 1 du tramway qui relie Saint
Denis à Gennevilliers devrait contribuer
à désenclaver la place Jean Grandel,
joliment remise en l’état par les
SUITE EN PAGE 3

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Le Sursaut gennevillois / Actualité / 13 mars 2020
Les failles du système
(SUITE)
communistes. Mais ce projet a déraillé, à
cause d’un tracé farfelu qui vaut aux
rames filant vers la Seine Saint Denis de
traverser ladite place. Quelque 80 places
de stationnement ont été supprimées et
les commerçants ont dû casquer. En
effet, la fréquentation de leurs magasins
a chuté brusquement. Plusieurs d’entre
eux ont dû mettre la clef sous la porte.
Le Luth a basculé dans la
tristesse
Comme le rappelle Jean Denat, conseiller
municipal (LR), des millions d’euros ont
été injectés jadis dans des opérations
successives de reconfiguration du
quartier du Luth. « Certaines grandes
barres ont été tronçonnées, une autre a
même été écroulée. » Malgré tout, le Luth
est redevenu un quartier où, dès le soir
venu, semble régner le couvre feu. Pas
de brasserie ouverte pour cultiver la
convivialité. Pas de places de stationnement
suffisantes pour que les ménages
puissent faire leurs courses. Et les dealers
font de bonnes affaires…
Préemptions abusives…
pour raser les pavillons
Conformément à l’idéologie collectiviste,
consistant à regrouper les habitants dans
des grands ensembles (ce qui permet de
mieux les contrôler), les communistes
n’aiment pas les pavillons qu’ils
anéantissent allègrement.
Témoignage d’une dame …employée par
la mairie : « Je viens de recevoir une lettre
du maire, m’informant que mon pavillon
est préempté et que je dois me débrouiller
pour trouver un logement avant juillet
prochain. Aucune compensation ne m’est
proposée. »
Ils sont nombreux, les Gennevillois, à
faire les frais des expulsions à très bas
prix. Des commerçants ont dû renoncer à
leurs activités parce que les communistes
n’allaient les dédommager qu’à long
terme.
Les jeunes sacrifiés
Si Patrice Leclerc et ses adjoints
chérissent les aînés de notre commune,
ce que personne ne saurait contester,
par contre ils s’avèrent être peu sensibles
aux sort des ados et les jeunes gens les
plus défavorisés. Jacqueline Marichez
Clero, tête de liste du Rassemblement
pour Gennevilliers, a discuté avec des
jeunes à la cité des 3F. Elle a pris le pouls
d’un mécontentement croissant :
« Madame, on veut des équipement pour
nous distraire. On veut un stade. Au lieu de
ça, le maire nous envoie la police pour
nous intimider. »
(lire notre reportage dans le Sursaut n° 3)
Les jeunes (suite) et le
chômage
Comment expliquer que les communistes,
jadis si liés au monde du travail, ne
fassent presque rien pour aider les
plus jeunes à trouver du boulot ?
Surtout que lorsqu’on s’appelle
Mohammed ou Djamel, on a « des
chances » de voir son CV passer à la
trappe. Témoignage d’une jeune fille
âgée de moins de vingt ans : « Je me
suis rendu à la Mission locale. On m’a
dit qu’on recevait sur rendez vous
alors que plusieurs employés se
tournaient les pouces. J’y suis
retourné, et j’en suis ressortie plus
désemparée encore. »
Lune de miel avec la
vidéosurveillance
Ils sont champions, les communistes,
dans l’art de retourner leur veste ! Il y
a six ans, Patrice Leclerc avait
proclamé son hostilité vis-à-vis de la
vidéosurveillance. Puis l’édile rouge,
lors d’une réunion avec les habitants
des Agnettes, quartier alors gangrené
par maintes incivilités, a annoncé qu’il
allait installer quelques caméras
reliées au commissariat central de
Gennevilliers.
Puis le maire a multiplié ces « yeux
électroniques » dans toute la ville.
Enfin, le bouquet final : lors du dernier
conseil municipal avant les élections
municipales, nous avons appris qu’un
embryon de police municipale était à
l’œuvre : trois fonctionnaires chargés
de verbaliser… Il y a fort à parier que
ce n’est qu’un début !
André Delaporte

M agazine
Le Sursaut / 13 mars 2020 5
Elles aident
leurs
concitoyens
à échapper
aux
prédateurs
PAR SYLVIE BARTEL
D
ans le grand
tumulte causé
par le
coronavirus,
assorti de manipulations d’ordre
politique, elle est passée inaperçue : la
Journée internationale des droits des
Femmes, le 8 mars. Pourtant, à
Gennevilliers, deux femmes ont
évoqué leur métier singulier et leurs
espoirs en un monde meilleur, en
présence de nombreux participants.
Avant le débat ainsi proposé, un
déjeuner s’est déroulé dans la bonne
humeur : chacun avait pris soin
d’apporter des vivres.
INIMAGINABLE ! - C’est à
l’initiative de Jacqueline Marichez
Clero qu’a eu lieu ce débat.
Les intervenants ? Deux femmes,
évidemment ! D’une part, Geneviève
Emile Aaron Lévy, psychologue,
psychothérapeute, de surcroît
enseignante à l’Université Paris 8
Vincennes. D’autre part, Myriam
Geneviève Emile Aaron
Lévy est psychologue et
psychothérapeute.
Myriam Abbou travaille
au commissariat de
Gennevilliers en qualité
d’assistante sociale.
Toutes deux aident des
personnes empêtrées
dans des situations
critiques à s’en sortir.
Elles ont parlé de leurs
activités lors d’un débat
passionnant à la
permanence du
Rassemblement pour
Gennevilliers.
Abbou, assistante sociale auprès de
commissariat de Gennevilliers. A ce propos, il
convient de préciser, d’emblée, que
Gennevilliers compte parmi les 360 communes
(seulement!) de France dont le
Autour de Jacqueline
Marichez Clero,
plusieurs participants à
cette rencontre ainsi que
les deux conférencières.
Celles-ci, sur la photo cidessus,
donnent des
conseil pour détecter les
pervers narcissiques et
échapper à leur emprise.
commissariat bénéficie des
compétences d’un(e) assistant(e)
social(e).
Ces professionnels résolvent des
situations parfois inimaginables
pour le commun des mortels.
Un exemple ? Des parents, sur
rendez-vous, consultent Myriam
Abbou au sujet d’ennuis dans
lesquels leur rejetons, encore très
jeunes, se sont empêtrés après
avoir exhibé leurs corps (ou
certaines parties intimes) sur les
prétendus « réseaux sociaux ».
GROS PROBLEMES -
Amenée à évoluer dans une misère
sociale et morale croissante,
l’assistante sociale est sans doute
l’une des personnes connaissant le
SUITE EN PAGE 6

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Le Sursaut gennevillois / Magazine et Editorial / 13 mars 2020
Contre les prédateurs
(SUITE de la page 5)
Editorial
(SUITE de la page 1)
mieux « le Gennevilliers invisible ». Une
spécificité qui s’applique aussi à
Geneviève Emile Aaron Lévy, appelée à
recevoir dans son cabinet à l’Eco
Quartier des « blessés de la vie » qui se
sont heurtés à des problèmes
inextricables dans leur sphère
professionnelle, familiale, amoureuse,
etc. Et parmi les « démolisseurs de vie »
dont les méfaits incitent des personnes
à solliciter les compétences de
Geneviève Emile Aaron Lévy tout
comme Myriam Abbou figurent les…
narcissiques pervers. « Le narcissisme,
en soi, n’est pas dangereux », explique
la psyologue et psychothérapeute.
NEVROSES - Tout être humain
cultive un certain narcissisme qui va de
pair avec une estime de lui-même. Ce
narcissisme est régulé voire tempéré
par l’aptitude à établir une différence
entre le bien et le mal. Or, ceux qui
entrent dans la catégorie des
narcissiques pervers
- appelés aussi psychopathes - ont fait
une croix sur leur surmoi. Ces êtres
dépourvus d’empathie, souffrant de
névroses et hantés par une piètre
estime d’eux même compensent leurs
déséquilibres et frustrations en
« recherchant une personne
formidable » (selon les mots de
Geneviève Emile Aaron Lévy) qu’ils
vont approcher.
PRISON SANS BARREAUX -
Pour ce faire, ils ont recours à un
sixième sens très développé. A force
de flatter, de conquérir la confiance de
Toujours élégante, la candidate
Jacqueline Marichez Clero en
compagnie de Rachid Khebir, l’un des
participants au débat.
(photo : Le Sursaut)
leur proie, «ils vont vivre avec elle une
lune de miel», s’installant dans leur vie,
dans leur esprit, dans leur cœur comme
un coucou le ferait dans le nid d’un autre.
Puis il vont s’employer à exercer une
emprise toujours plus forte sur elle, à la
jeter en quelque sorte dans une prison
sans barreaux. Alors, le prédateur peut
passer à l’étape finale, causant des
dégâts irréversibles. «Délivrant des
messages paradoxaux, le narcissique
pervers rompt les fils qui lient sa victime à
son entourage. Il lui fait perdre son
pouvoir de penser par lui-même… »
…………………………….Sylvie Bartel
A suivre, dans une prochaine
édition du Sursaut
soit 1,25 milliard d’habitants.
Mais le plus « vieux territoire
communiste » au monde
s’appelle… Gennevilliers. Voilà
86 ans que cette ville est aux
mains des héritiers spirituels de
Lénine et de Staline.
Partout où il s’est installé, le
communisme a produit tantôt
une hécatombe (goulags, camps
de rééducation, déportation de
populations, etc.) tantôt des vies
brisées par une gestion basée
sur un clientélisme exacerbé.
Gennevilliers a tout les atouts
pour procurer à ses habitants la
prospérité.
Pourtant, l’idéologie
communiste qui régit cette
ville a généré des
invraisemblances de toute
sorte, à commencer par
celle-ci : en 2018, la
dépense par habitant y était
de 3036 euros par
habitants, contre une
moyenne de 1256 euros
pour les communes de
même taille en France. De
tels chiffres émanent du très
sérieux Argus des communes de
France. Ainsi, Gennevilliers se
hisse parmi les villes les plus
dépensières de notre pays. Et
malgré cela, « les points noirs
des communistes » sont légion.
Yann Le Houelleur
(chaudslesmots@yahoo.fr)
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Le Sursaut gennevillois / 13 mars 2020
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Dernière heure
Les communistes craignent un second tour
et ils manifestent leur irritation
Patrice Leclerc et ses colistiers ont
beaucoup de mal à accepter un véritable
débat sur des questions capitales pour la
vie de nos concitoyens. Il appartiendra aux
électeurs de se prononcer, dans les urnes,
en faveur d’une ville plus belle et plus
humaine prônée par le Rassemblement
pour Gennevilliers.
communiste.
Mais pourquoi les communistes au pouvoir
depuis si longtemps à Gennevilliers
n’acceptent-ils pas de telles critiques ? Tout
simplement, croyons-nous savoir, parce
qu’ils ont peur de la conscientisation
croissante au sein de la population
gennevilloise. Les habitants de notre ville
ouvrent toujours davantage les yeux sur
une triste réalité : gouverner de manière
dogmatique finit par devenir contre
productif.
n Un tour de force : en quelques
jours, le Rassemblement pour
Gennevilliers a conçu, imprimé et
distribué dans tous les quartiers de la
ville un tract plein d’humour. En page
suivante, nous reproduisons ce tract, clin
d’œil à l’histoire, qui a fait sourire la
plupart des personnes auxquelles nos
militants ont remis un exemplaire, le
vendredi 13 mars. Titre de ce document :
86 ans de communisme. C’est trop !
Tournons la page.
UN AUTRE TRACT - On s’en
doute : cela n’a pas été du goût du maire
Patrice Leclerc, candidat à sa succession,
dont la liste est l’Union des Gennevillois.
Le 13 mars, en fin de journée, nous avons
eu connaissance d’un tract élaboré par
l’Union des Gennevillois. Dans ce tract,
entre autres griefs à l’encontre de
toutes sortes de personnes et
formations politiques, Patrice Leclerc
se plaint de commentaires selon
lesquels sa mairie aurait été accusée
d’être stalinienne.
RACINES - Il faudrait quand même
accepter, dans le débat politique, une
discussion sérieuse quant à des pans
entiers de l’Histoire (avec un grand H)
incontestables. Le Rassemblement
pour Gennevilliers assume pleinement
le débat qu’il a porté sur la place
publique, non sans un certain courage,
au sujet des racines de l’idéologie
SECOND TOUR - Résultat : le PCF et
ses alliés, de plus en plus contestés, ont
peur d’un rétrécissement de leur socle
électoral. Ils redoutent qu’un second tour
se produise à Gennevilliers. Et ils craignent
avant tout une abstention trop forte
censée leur porter un tort considérable
dans les urnes. Y. Le H.
Des calomnies et excès
condamnables
Il est évident que nous n’avons rien à voir
avec les calomnies et caricatures
obscènes à l’encontre de M. Patrice
Leclerc et de l’Union des Gennevillois
émanant de personnes totalement
étrangères à notre mouvement. Nous
condamnons avec fermeté de tels excès.
Nos militants filmés par
de futures journalistes
n Trois étudiantes d’une école de journalisme
dans le 93 ont fait un reportage au Marché du
Village. Elles ont interviewé une équipe de
militants (dont Jean Denat, conseiller
municipal) du Rassemblement pour
Gennevilliers en train de distribuer des tracts.
« Nous avons choisi de traiter un tel sujet parce
que nous désirions savoir comment se débrouille
une liste de la droite (sociale) dans une ville
considérée comme acquise à la gauche »,
explique Juliette, l’une de ces futures
journalistes.