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Airoux — Aménagement des espaces verts — Étude préalable

Diagnostic paysager complet du village d'Airoux en vue du réaménagement du cœur de village.

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L’arbre comme élément structurel du paysage

Fig. 1 -

Alignement de

platanes le long

d’une route

départementale

Fig. 2 -

Alignement

d’arbres et

ripisylve de la

Rigole

Fig. 3 - Haies

bocagères

mixtes

L'alignement de platanes semble être le modèle retenu pour

accompagner les grandes voies de communication (fig. 1). Ils bordent

parfois les voies secondaires reliant les villages entre eux. Ces

alignements structurent et mettent en scène les traversées ou les

entrées de ces villages et sont parfois relayés par des essences plus

marquées du sceau de l'urbain, tels les tilleuls ou les marronniers.

Les voies tertiaires, desservant des hameaux, des lieux dits ou de

simples chemins de terre sont parfois accompagnées d'essences peu

imposantes ou d'alignements d'arbres irréguliers. Dans ce schéma

on trouve des alignements de mûriers, de frênes en ponctuation ou

encore de fruitiers.

Les ruisseaux se voient généralement accompagnés par un cortège

de végétaux, arbres et arbustes (fig. 2). La sinuosité des cours d’eau

rompt avec la géométrie du parcellaire. Le long des rivières cette

végétation nommée ripisylve se compose d'une variété d'arbres allant

du saule blanc à l'aulne en passant par le frêne, le tremble ou le

peuplier. Les formations mises en place par l'homme se composent

d'alignements généralement monospécifiques : saule blanc, peuplier

ou encore platane, arbre de ripisylve à ses origines.

En plus de constituer un motif paysager remarquable en reprenant

les contours de certaines parcelles cultivées, l'arbre en haies (fig. 3)

joue un rôle important dans l'équilibre écologique : un modèle qui a

pourtant beaucoup régressé dans le Lauragais (structures

bocagères altérées).

Fig. 4 - Haies

brise-vent

monospécifiques

La haie permet notamment de limiter la force du vent (fig. 4) et de

lutter contre l'érosion des sols souffrant d'une culture intensive sur

des terrains en pente. Elle participe à la préservation d'une faune

sauvage et à l'améliorer du cadre de vie. Toutes les haies ne

remplissent pas ces rôles avec autant d'efficacité. La haie de cyprès, si

elle signale la proche Méditerranée, ne permet pas de freiner avec

satisfaction les assauts du vent. Des haies plus variées sont plus

adaptées à ces missions (frênes, chênes, peupliers, aubépines, etc.).

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