ALDEA marron projet pelumpen
Présentation d'un projet de mise en pratique d'un modèle économique dédié aux projets de type micro / éco - village / communauté
Présentation d'un projet de mise en pratique d'un modèle économique dédié aux projets de type micro / éco - village / communauté
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En prévision d’une crise majeure parmi les nombreuses en cours
ou d’une convergence de ces dernières
ALDEA
MARRON
Un modèle économique alternatif
Comment faire du carcan auquel nous condamne la modernité
Un outil pour développer de nouveaux exemples de société :
Résiliente & à taille humaine
Rompre le dictat de l’égo roi
Projet ici fondé sur l’engagement personnel et la volonté propre d’associés volontaires
Proposition liée au lieu-dit : Pelumpen, Olmué, V région de Valparaiso, Chili
Concept élaboré au cours d’expérimentations pratiques entre 2012 & 2019
Argentine & Chili
Détails non exhaustifs
En continuité des travaux préalables.
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Bonjour,
Nous nous consacrons à l'écologie sociale depuis de nombreuses années et nous avons choisi
l'Amérique Latine pour y développer des projets concrets.
Je me permets de vous faire suivre ci-dessous, le premier jet de notre lettre d'information et
présentation du projet d'éco-village "Aldea Marron"; qui se voudrait un centre
d'expérimentation d'une nouvelle citoyenneté et un exemple d'alternative, pensé pour être
reproductible dans tous les pays où la logique délétère néo-capitaliste est en vigueur.
L'idée n'est pas de prétendre résoudre l'ensemble des crises et problèmes mais de créer un
outil pratique de "reformatage progressif", social & systémique :
Apportant à l'échelle des territoires locaux, des citoyens capables de s'adapter et d'innover
dans le contexte des crises globales et du contexte futur, leur indéniable convergence.
Nous cherchons soutiens, critiques et commentaires.
Nous allons avoir besoin de diffuser notre message sur une partie du territoire Européen et
Nord Américain, afin de trouver des citoyens soucieux et volontaires pour participer à la mise
en oeuvre de ce type de projet.
Nous envisageons une tournée de "conférences - présentation de projet" durant l'été 2020,
afin de "recruter" physiquement les personnes intéressées.
Cette lettre est un modèle provisoire, sujette encore à corrections avant diffusion élargie.
Merci de vos retours.
Nous serions ravis de pouvoir échanger avec vous.
Vous trouverez une définition de l'écologie sociale à la fin de cet e-mail ainsi qu'une liste de
réponses à certains commentaires; peut-être y trouverez-vous une précision qui vous aurait
manquée.
Très cordialement et bonne lecture
Ludovic
Ci-dessous, notre lettre d'information et présentation.
Nous sommes en cours de développement de nos outils web et vous pouvez déjà nous
trouver sur la toile en espagnol à cette adresse:
https://aldeamarron.wordpress.com/
Préambule :
Y a-t-il parmi vous des familles/personnes intéressées par la création d'un éco-lieu
en Amérique latine ou ailleurs ?
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Nous recherchons ici des gens susceptibles de s'investir dans l'expérimentation d'un
mode de vie alternatif complet pour une durée comprise entre 1 et 3 ans.
Nous ne cherchons pas des volontaires bénévoles mais des citoyens responsables,
soucieux de l'avenir, voulant s'associer et travailler dans un projet qui prétend
répondre, en partie du moins, aux défis que nous devrions tous relever.
L'installation de la "communauté coopérative" est prévue aux alentours d'octobre
2020, au Chili, dans un petit village nommé "Olmue", capitale folklorique du pays et
territoire rural idéalement placé à moins d'une heure des grands centres urbains.
Nous avons eu la chance d'y trouver une opportunité qui répond à toutes les
exigences afin d'espérer le succès socio-économique du projet.
Nous sommes forts de plusieurs expérimentations déjà ; de certains échecs même.
Et l'ensemble cumulé nous laisse penser que nous n'avons jamais été si près de
concrétiser ce rêve si commun pourtant dans les sociétés contemporaines:
construire un habitat où nous serions capables de vivre dans un confort raisonnable,
à l'abri de tout dogmatisme, profitant d'un rythme du quotidien que nous aurions
choisi, qui ne serait pas inconscient ou irrespectueux de la Nature mais aussi de
chacun; un habitat où nul ne serait une menace pour l'autre et l'environnement.
Nous commençons donc cette année avec une campagne de recrutement pour ce
projet qui comportera 15 à 20 familles ou personnes seules ; originaires du Chili et/ou
venant d'autres pays.
Le programme prétend, si réussite de cette première expérimentation, à la création
d'autres lieux de même type ailleurs et notamment en France.
Une opportunité se présente à vous maintenant, pour vivre une expérience novatrice
et si vieille pourtant, connue de tous mais rare dans les faits. Une opportunité de
rendre concret et réel le mode de vie et les valeurs humanistes auxquelles vous êtes
attachés et pour lesquelles vous recevez d'ailleurs ce mail.
«Sois le changement que tu veux voir dans le monde» (Gandhi)
En voici quelques éléments :
PROJET: « Vivre Mieux » ou "Aldea Marrón"
En référence au marronage des esclaves et à la concrétisation de leur soif
d'émancipation.
=> Créer des communautés d’accompagnement au changement
Pour redéfinir et expérimenter la réalité de demain :
- Au quotidien : vivre et travailler sur un même « territoire maison » où la compétence de
chacun est mise au service du projet du groupe ; pour gagner en proximité, en temps
libre, en profondeur des échanges, en intimité, en bien-être, en rentabilité.
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- Au sein de la famille : la vie au plus près de nos proches devient priorité, l’école ou
plutôt l’apprentissage à devenir meilleur, est le cœur principal de toutes les activités. La
vie de toute la communauté s’organise d’abord autour de cela, petits comme grands
nourrissent curiosité et outils pratiques pour prendre du plaisir à apprendre et/ou
développer ses talents propres.
- Au sein de l’entreprise : la construction pyramidale tend à être limitée dans les
procédés de gouvernance ; ainsi à la base de l’organisation, chaque membre de la
communauté est un travailleur & un associé à part égale ; chacun tient sa part de
responsabilité et le groupe répond aux exigences de ses ambitions : le droit de chacun
s’arrête là où commence le devoir du groupe. Pour autant, l’entreprise ne domine pas les
hommes et en ce sens, pour exemple, le temps de travail « commercial » de chacun est
limité en temps, chose rendue comptablement possible par la mutualisation des efforts
de tous au profit d’abord du groupe.
- Au sein du garde-manger : tant que possible, le groupe cherchera à se libérer de toute
dépendance alimentaire. Pour se faire, l’ensemble de l’espace de vie est dédié à être lieu
de culture du vivant et du comestible. Plus encore que notre médicament, nous travaillons
à ce que notre aliment soit notre maison.
- Au sein du "temple" (mis entre guillemets et sans majuscule) : au-delà des différences
religieuses de chacun qui peuvent toutes être acceptées au sein de la communauté, le
territoire maison se doit d’être respecté et chéri comme un être sacré. Pour se faire : la
rendre symboliquement cultuelle. Sans vouloir dogmatisme la pensée de chacun ou l'idée
en soi, l'opération "symbolique" nous semble la manière la plus simple d’importer du
patrimoine culturel commun une méthode qui sache rendre le futur meilleur. La
communauté sera en charge d’organiser les événements qui lui conviennent pour
célébrer dans la joie, et cet aspect sûrement est le plus important, ce que la vie du groupe
cherche à inspirer.
- Au sein de la société : les membres se définissent d‘abord comme des citoyens qui
cherchent à être exemplaires : en interne, ils répondent à des règles qu’ils se fixent et se
soucient de les faire évoluer pour rester au plus proches des valeurs universelles et
humanistes du groupe. Liberté, égalité, fraternité. Au regard du monde extérieur, ils
souhaitent faire la démonstration des alternatives possibles et du bien fondé de construire
du bonheur commun de façon partagé.
Pour se faire :
Le projet est porté par 2 entités juridiques.
D’une part une entreprise, sous le statut de la coopérative, permettant d’intégrer chaque
membre comme associé et en même temps travailleur salarié. Cette première
expérimentation prendra place au Chili et répondra donc aux obligations légales et
fiscales du pays. D’autre part une ONG, ayant pour vocation de communiquer à
l’international les résultats de cette expérimentation et proposer sa reproduction dans
d’autres régions et/ou pays.
Côté démographique, le projet limite sa possibilité de recevoir à 15 unités familiales, soit
un maximum de 75 personnes, enfants et adultes compris. Chaque unité familiale
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disposera de la même superficie de terrain, 100 m2, sur laquelle installer son habitat qui
sera de préférence mobile ou léger, type yourte, tiny house ou préfabriqué.
Des espaces communs sont également à disposition des associés : cuisine, sanitaires,
jardins, lieux de repos et de divertissements.
Côté salaires, chaque travailleur-associé recevra le même salaire, quelques soient ses
compétences et/ou ses tâches accomplies. Les contrats de travail seront pour tous d’un
an renouvelables 2 fois ; obligeant ainsi à un turn-over complet des intégrants chaque
cycle de 3 ans. La gestion et répartitions des missions commerciales se déterminent
ensemble lors du conseil d’administration hebdomadaire. Les questions financières et
salariales également.
La partie commerciale du projet, dites « micro village artisanal » est ouverte toutes les fins
de semaines. L’organisation des services et marchandises proposées est orchestrée par
une direction « artistique » déterminée en conseil d’administration et devant répondre aux
obligations de rentabilité de l’entreprise. Le reste de la semaine, le « micro village artisanal
» est une école-centre d’apprentissage ; pour les enfants de la communauté et ouverte
dans la mesure des possibles aux enfants de l’extérieur.
Les obligations et devoirs annexes des associés se retrouvent dans la vie citoyenne
interne des associés, dans la gestion de l’école, du jardin ainsi, bien sûr, que dans les
tâches de maintenance et créations liées à la partie commerciale.
La somme indiquée pour prétendre intégrer le projet en qualité d’associé est de 2000
euros. Cette somme entrera au capital et pourra être récupérée en fin de contrat. Elle
pourra également rester au capital afin de permettre à l'associé sortant d’intégrer un
projet similaire sur un autre territoire.
Côté « vacances », il est admis que chaque unité familiale puisse disposer de 3 semaines
annuelles, à répartir comme elles le souhaitent et dans la mesure où les choix de chacun
ne mettent pas en péril l’organisation du groupe.
Ces éléments techniques/logistiques/légaux sont exposés à titre de cadre de travail. Ils
seront amenés à être discutés, débattus, modifiés et choisis par le groupe une fois
l'équipe initiale constituée.
En cas de désaccord, d’impossibilité de trouver solution pratique à quelque question que
ce soit, le groupe fera appel à la décision du conseil des « anciens » ; entité invitée et
assumée du projet pour répondre aux situations inextricables et les dénouer.
Plus pratique encore :
Quelques postes inévitables sont à considérer dans la gestion et sélection des associés
Hôtellerie/restauration : la nécessité d’une offre d’hébergement et de restauration coule
de source lorsqu’il est question de recevoir du public dans une démarche de loisirs
Boulangerie/pâtisserie : en plus de la dimension pratique, la création et la vente de pains
de qualité demeurent chargés d’une symbolique forte, autant pour le vendeur que le
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consommateur. La pâtisserie est elle aussi un moyen de résistance au service de
l’excellence.
Santé & soins : s’il est encore nécessaire de le préciser, l’accueil de public nécessite
pour des raisons évidentes de sécurité d’avoir un professionnel du soin et de la santé.
Par ailleurs, le simple fait de vivre en communauté peut aussi être l’occasion de se
réapproprier les outils et connaissances nécessaires à la maintenance de sa propre santé
& intégrité.
Transports et communication : dans un monde où les voies de communications et de
transports sont toutes reliées et parfois saturées, il peut s’avérer judicieux de disposer de
sa propre capacité à faire transiter sa clientèle. Dans cette idée et du fait que le projet
est installé dans un cadre rural mais à proximité des grands centres urbains, nous
disposerons de notre propre réseau de « bus », afin d’ aller chercher notre clientèle ; leur
offrant ainsi d’emblée une option de « covoiturage » et nous permettant une visibilité
certaine et régulière dans le cœur des grandes villes voisines. Le développement d’une
plateforme web sera évidemment aussi au centre de nos besoins courants.
Spectacles & arts : afin de s’assurer une animation de qualité au sein du village
commercial et promouvoir la création artistique pour notamment tous les avantages
sociologiques qu’elle comporte, le groupe disposera de sa propre compagnie de
spectacles vivants.
Artisanats : la magie et le goût du fait main ne nécessite pas d’arguments pour
convaincre. Fort d’un héritage au travers des âges, le projet a bien évidemment pour
vocation de mettre en avant l’habileté et le talent de ceux qui savent faire et font.
Un atelier de mécanique pour les autos/motos et tous les besoins liés au goût de
construire des choses ingénieuses.
La part belle aux médecines alternatives & ancestrales : Yoga, Reiki, Tai Chi..
Au bien-être & à la beauté : massages, coiffure, soins de la peau...
Et quelques autres encore, en fonction de qui seront les associés et des besoins
spécifiques à chaque cycle.
Ateliers du partage : Comment avoir bien et ne pas vouloir transmettre. Une partie de
nos activités devra bien sûr répondre à cette idéologie. Et si d’aventure, certains ne se
trouvent pas de compétences pour intégrer le projet, bien qu’ils y trouvent de
l’appétence, il est bon de rappeler au comptable que son savoir peut paraître autant
magique que celui d’un menuisier, et que ce dernier souvent, n’arrive pas à tenir boutique
parce que personne ne lui a montré comment se comporter avec les chiffres.
Quelques liens pour découvrir le lieu visé au Chili, sachant que le contrat de location du
site en question est rédigé et en attente de la constitution du groupe d'associés.
Avant de donner plus de détails sur le tarif et les obligations, prenez le temps de découvrir
les infrastructures proposées et les possibilités pré acquises par le lieu.
C'est un "village artisanal" prêt à l'emploi, duquel un groupe motivé et solidaire comme
nous sommes, saura aisément tirer profits et générer exemple pour le monde qui regarde
et questionne :
Qui propose quelque chose de différent pour rendre le monde meilleur ?!
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https://www.dropbox.com/sh/tkwbfedw8rqwibx/AAAnGSJ8hbbkX8K6Xlfl8W8La?dl=0
Ou directement sur Google Map, où il vous sera également possible de visualiser les
terrains voisins sur lesquels l'installation de la zone d'habitat devra prendre place :
Pueblito Pelumpén Artesanias
Casilla 528, Olmué, Valparaíso, Chili
https://maps.app.goo.gl/9h377e3Nok2keZ1z5
Dans l'attente de vos retours
Et de vos engagements
Avec bienveillance & amitié
Ecologie sociale?
L’écologie sociale est une branche de l’écologie radicale, théorisée à l’origine par Murray
Bookchin à partir des années 60. Elle cherche la mise en place d’une société écologique
et décentralisée, sous la forme politique d’une confédération démocratique.
Conscient que les problèmes écologiques découlent des problèmes sociaux, l'écologie
sociale cherche à résoudre conjointement ces deux questions, par la promotion de
communautés de citoyennes et citoyens, acteurs et gestionnaires de leur émancipation
et défenseurs de l'autonomie de chacune.
Une des particularités de l’écologie sociale tient dans son projet de mise en place d’une
telle société. Désirant changer en profondeur la société occidentale actuelle, en revoir les
bases mêmes pour la construire sur des bases plus saines, elle s’affiche comme
révolutionnaire. L’écologie sociale considère à cette fin que les institutions libératrices
souhaitées doivent être mises en place avant que la chute du système ne soit provoquée,
de façon à ce que la société qui en ressorte ne soit pas livrée à elle-même, voire
récupérée. Elle revoit donc le concept d’insurrection lié à la révolution pour celui d’une
reconstruction de la société à l’intérieur de celle-ci, amenant des bases permettant de
renverser, probablement symboliquement, le modèle de société dominant.
En réponse à quelques commentaires:
# Il est important de noter que tout ce que vous lirez répond évidemment à un
pourquoi et un comment. Ces deux questions et leurs réponses ne sont pas toujours
chose évidente à déduire. Tirer des conclusions avant un échange
contradictoire, peut vous amener à des constructions logiques erronées. Et peut-être
à passer à côté de l'essentiel. Ceci ne remet pas en doute l'aptitude à penser et
comprendre mais souhaite insister sur l'importance de la confrontation, nécessaire
pour bénéficier d'une réflexion partagée.
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# Rien de ce qui est dit ici n'est exposé de façon compliquée mais il est nécessaire
de rappeler que l'organisation transversale de ces éléments ensemble dessine un
"sociotope" qui a pour vocation de ramener le complexe du vivant au centre du débat.
# Il est difficile de lire "sans méchanceté ni complaisance" comme disait Nietzsche. Il
est aussi difficile de ne pas se limiter à ce que l'on vient chercher, nous sentant
rassurés par nos convictions et parfois certitudes.
# Il est important de considérer qu'il n'y a pas de comparaison possible ; bien que le
projet établi ait pour vocation d'être adapté à la réalité socio économique du monde
moderne, il est bien question ici de définir un nouveau paradigme ; sorti
volontairement de toutes les logiques binaires.
Il est donc peu raisonnable de penser cette lecture de manière comparative avec ce
que l'on connait déjà ; excepté certains lieux innovants que je vous invite vivement à
découvrir si ce n'est pas encore le cas : Damanhur, Marinaleda, Longo Maï, l'éco
village Emmaus de Lescar Pau, Auroville, San Marcos Sierras, pour ne citer qu'eux.
# Il n'est pas rare pour les individus contemporains voulant s'extirper du monde urbain
d'aller vivre à la campagne et sans s'en rendre compte, d'y amener avec eux la façon
de vivre des villes.
Une organisation holistique redéfinissant dès le départ l'ensemble des connexions
entre les éléments nécessaires de la vie sociale devrait permettre de limiter ce
désagrément.
# Le point des vacances nécessite 2 éclaircissements. D'une part, la question
purement logistique, à titre indicatif : prendre en considération le fait d'une quinzaine
de familles réparties sur 52 semaines et la probable nécessité de conserver le village
commercial fonctionnel. Or les vacances sont un héritage du monde urbain et
moderne qu'il est légitime de pouvoir conserver certes, tout comme il est légitime et
primordial de penser l'équilibre de l'ensemble plutôt que de privilégier la liberté d'un
seul. D'autre part, la quantité de vacances octroyée est posée de façon mondialiste :
posons-nous la question du nombre de semaines de vacances dont disposent les
gens dans d'autres pays et plus encore que dans les autres pays, dans d'autres
modes de vie. Pour ceux qui s'intéressent à une vie de retour à la terre, si vous étiez
seul, pensez à quelle serait votre possibilité de le faire, ayant des animaux, des jardins,
des "nuisibles" et tout ce qui s'en suit. Cet angle comme tous les autres, demande
au lecteur, de garder en priorité que c'est l'équilibre de l'ensemble des collaborateurs
qui assure la définition et l'assurance de la liberté pour chacun.
# A ce même titre, le turn-over, limitant la présence de chaque travailleur-associé à
une durée maximale de 3 ans, est là pour souligner le fait que l'engagement qui est
recherché ici, au delà d'une simple volonté de se sauver soi-même de l'hécatombe,
est de créer les conditions d'une possible évolution de la société. A cela donc se
synchronise la nécessité de faire évoluer les autres, sans s'en sentir propriétaires,
responsables ou supérieurs, mais donc de partager les "bons savoirs" et de bénéficier
de temps afin d'aller à leur rencontre, exposer ces différences que nous avons
cultivées, et d'en recevoir d'autres pour continuer le développement de la
communauté.
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=> A titre de référence initiale, et permettant finalement de résumer les différents aspects
pratiques de l'idéologie défendue par ce projet; vous trouverez ci-dessous et pour finir la
"Charte de la République Utopique", document datée de 2011 et qui nous avait servi de trame
de départ pour les actions de sensibilisation sociale, politique et humoristique.
Charte de la « Républik Utopik »
Travailler moins pour vivre mieux
& Travailler mieux pour vivre plus
=> "Rien n'est plus puissant qu'une idée dont l'heure est venue." Victor Hugo
Les 10 commandements du vivre & laisser vivre
1/ Que le « Bien vivre & le Bonheur » soient inscrits dans la constitution
2/ Que l’ « assemblée constituante » soit tirée au sort et non plus élue
3/ Que l’économie soit au service de l’homme et non pas le contraire
4/ Que notre production soit raisonnable et notre consommation raisonnée
5/ Que la représentation des citoyens par un élu soit limitée en nombre
6/ Que la propriété privée ne se fasse pas au détriment de la propriété collective
7/ Que l’école soit un temple de l’éveil plus qu’une machine à faire de l'utile
8/ Que la modération soit un devoir de propagation citoyenne
9/ Que la fête nationale soit d’abord l’occasion de fêter le peuple
10/ Que l'autonomie éthique et culturelle des régions soit décrétée
C’est aussi à vous qu’incombe de réaliser un monde meilleur : Soyez force d’action & de
proposition !
Bien que cela soit un vieux groupe, retrouvez nous sur FB : https://www.facebook.com/groups/lessansparti/
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