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MOHAMMED VI THE PEACEMAKER

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5 L’économie israélienne n’a pas été épargnée par la crise sanitaire en 2020, quand bien même l’activité devrait rebondir en 2021.

Après une année

2020 qui est

marquée par la

crise économicosanitaire,

La

Banque centrale

israélienne table

sur un rebond

du PIB de 6,8% en

2021 quand le FMI

prévoit un taux de

croissance de 5%.

Banque centrale (BOI), le secteur bancaire

affiche de solides ratios, que ce soit

en matière de capitalisation, de liquidité

ou de rentabilité.

Impact Covid-19

Selon l’OCDE, l’économie israélienne

n’pas été épargnée par la crise sanitaire en

2020, quand bien même l’activité devrait

rebondir en 2021, sauf choc exogène. La

croissance du PIB a diminué au T1 2020

de 7,1% soit la plus forte baisse enregistrée

au cours de ces vingt dernières années.

Les prévisions de croissance pour cette

année, tant de la BOI (-4,5%) que du

FMI (-6,3%), pourraient être revues à la

baisse, d’autant plus que ces estimations

ne prennent pas en compte l’hypothèse

d’une seconde vague de l’épidémie.

Le taux de chômage a, quant-à-lui,

dépassé les 25% en avril dernier. La

confiance des marchés financiers et des

agences de notation dans la capacité d’Israël

à surmonter rapidement la crise de la

Covid-19 constitue toutefois un atout. La

Banque centrale table ainsi sur un rebond

du PIB de 6,8% en 2021 quand le FMI prévoit

un taux de croissance de 5%.

« Le taux de chômage retrouverait son

niveau pré-crise en 2022, dans le meilleur

des cas », note l’OCDE. Concernant

les exportations, on relève une diminution

de 20,4% au premier trimestre 2020,

entrainant une contraction des échanges

commerciaux d’Israël de 13,6% au premier

trimestre 2020 par rapport à la

même période en 2019.

Plusieurs secteurs sont touchés: le tourisme,

le secteur de l’évènementiel, les

transports aériens, le secteur de l’industrie

(y compris la prometteuse industrie

gazière qui souffre de la chute brutale

du cours des hydrocarbures) et le Hightech.

Même les start-up, moteur de la

croissance israélienne, éprouvent des

difficultés à lever des fonds ou à conclure

de nouveau contrats.

L’officialisation de l’ouverture sur le

marché marocain ne peut être qu’une

bonne nouvelle dans la morosité

ambiante z

du 25 au 31 décembre 2020 L’Observateur N° 546

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