Recommandations - CCM Tunisie

PrÄvention du
VIH/SIDA dans les
premiers Secours

Les Principes fondamentaux
Du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge
Humanité. NÄ du souci de porter secours sans discrimination aux blessÄs des champs de bataille, le
Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant –Rouge, sous son aspect international
et national, s’efforce de prÄvenir et d’allÄger en toutes circonstances les souffrances des hommes. Il
tend É protÄger la vie et la santÄ ainsi qu’É faire respecter la personne humaine. Il favorise la
comprÄhension mutuelle, l’amitiÄ, la coopÄration et une paix durable entre tous les peuples.
Impartialité. Il ne fait aucune distinction de nationalitÄ, de race, de religion, de condition sociale et
d’appartenance politique. Il s’applique seulement É secourir les individus É la mesure de leur
souffrance et É subvenir par prioritÄ aux dÄtresses les plus urgentes.
Neutralité. Afin de garder la confiance de tous, le Mouvement s’abstient de prendre part aux
hostilitÄs et, en tout temps, aux controverses d’ordre politique, racial, religieux et idÄologique.
Indépendance. Le Mouvement est indÄpendant. Auxiliaires des pouvoirs publics dans leurs
activitÄs humanitaires et soumises aux lois qui rÄgissent leurs pays respectifs, les SociÄtÄs
nationales doivent pourtant conserver une autonomie qui leur permette d’agir toujours selon les
principes du Mouvement.
Volontariat. Il est un Mouvement de secours volontaire et dÄsintÄressÄ.
Unité. Il ne peut y avoir qu’une seule SociÄtÄ de la Croix –Rouge ou du Croissant-Rouge dans un
mÑme pays.
Elle doit Ñtre ouverte É tous et Ätendre son action humanitaire au territoire entier.
Universality. Le Mouvement international de la Croix –Rouge et du Croissant-Rouge, au sein
duquel toutes les SociÄtÄs ont des droits Ägaux et le devoir de s’entraider, est universel.
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Le Croissant Rouge Tunisien
Le prÄsent document est une adaptation tunisienne du document de la
fÄdÄration internationale des sociÄtÄs de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge
intitulÄ : "lignes directrices sur les premiers secours et le VIH / SIDA ", ÄditÄ en
2001.
Toutes parties de cette publication peuvent Åtre citÄes, copiÄes, traduites ou
adaptÄes aux besoins d’autres utilisateurs sans accord prÄalable du Croissant
Rouge Tunisien, É condition que l’origine de la publication soit clairement
indiquÄe.
2007
Le Croissant Rouge Tunisien
Adresse : 19Rue d’Angleterre 1000 Tunis- Tunisie
TÄlÄphone : (216)71 320 630/ (216)71 325 572/ (216) 71 321 205
Fax : (216)71320630
E-mail : hilal.ahmar@planet.tn
Site internet : www.tunisianredcrescent.org
Table des matiÄres
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Avant propos
Introduction
Position du Croissant Rouge Tunisien É propos du VIH/SIDA
Place de ce document
EpidÄmiologie du VIH / SIDA
Historique de VIH en Tunisie
Objectifs du programme national de lutte contre MST/SIDA
Historique du VIH en Tunisie
VIH / SIDA et premiers secours
Informations sur le VIH / SIDA
Modes de transmission du VIH
Comment se prÄmunir
Actes et situations non contaminants
Mesures d’hygiÑne ÄlÄmentaires
Recommandations particuliÑres aux secouristes
BarriÑres de protection
Ne pas oublier
Pour toute information
Pour tout service
Annexes
RÄfÄrence
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Avant- propos
Les programmes d’Äducation Ç la santÄ et la formation aux premiers secours offrent une
excellente opportunitÄ de donner aux volontaires, aux secouristes et aux communautÄs des
informations concernant la prÄvention en matiÉre de VIH/Sida.
Ils s’inscrivent dans la dÄmarche intÄgrÄe du Croissant Rouge Tunisien dans les domaines de la
prÄvention, du soutien psycho-social et de la lutte contre la discrimination, ils renforcent la
mobilisation des Äquipes de secours, des groupes de jeunes, des formateurs, des responsables
communautaires et, de faÑon gÄnÄrale, la diffusion du message Croissant Rouge en matiÉre de
prÄvention.
Fermement engagÄ dans la lutte contre le VIH/SIDA et dans la mise en œuvre du programme
national, guidÄ par les orientations retenues par le mouvement international de la Croix Rouge
et du Croissant Rouge, Le Croissant Rouge Tunisien voit ses compÄtences et capacitÄs renforcÄes
par l’appui du Fonds Mondial de Lutte contre le SIDA, La Tuberculose et le Paludisme ; ce
partenariat complÄmentaire facilitera l’exercice de notre mission humanitaire et aura sÜrement
un impact positif sur le rÄseau national de secouristes qui trouveront dans ce document des
conseils utiles pour les aider Ç prodiguer les gestes qui sauvent en toute sÄcuritÄ.
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Croissant Rouge Tunisien

Introduction
Le croissant rouge tunisien est le premier prestataire de service et formateur en matiÑre de
premier secours dans le pays. Chaque annÄe plusieurs milliers de citoyens sont formÄs É la
prÄvention et aux gestes de secours immÄdiats destinÄs É sauver des vies humaines et É limiter
les consÄquences des blessures. Ces secouristes bÄnÄvoles offrent leur assistance chaque fois
qu’ils se trouvent en face d’une situation d’urgence telle que les accidents de la circulation, les
noyades, les catastrophes naturelles,…etc.
Cependant le risque de transmission de certaines maladies É l’occasion des premiers
secours est devenue une prÄoccupation croissante pour les intervenants et en particulier É
cause de l’ÄpidÄmie du VIH/SIDA ainsi que d’autres maladies transmissibles graves comme les
HÄpatites B et C. Signalons toutefois qu’aucun cas de transmission du VIH lors des premiers
secours n’a ÄtÄ signalÄ jusqu’É ce jour.
Cette brochure vise É mieux vous informer sur le virus du Sida et sa transmission, la
maladie, les gestes dÄpourvues de risque ainsi que les mesures É prendre et les gestes É faire
pour se protÄger sois mÅme et protÄger les autres.
Il est É signaler que le risque de transmission est extrÅmement faible lorsque les mesures
de prÄcautions, telles que prÄcisÄes dans ce document sont effectivement appliquÄes par le
secouriste.
Position du Croissant Rouge Tunisien Å propos du VIH/SIDA
Le Croissant Rouge Tunisien s’aligne sur la position de la FÄdÄration Internationale de la
croix Rouge et du Croissant Rouge qui prÄconise :
� D’apporter une aide humanitaire sans discrimination É l’Ägard des personnes vivant
avec le VIH/SIDA ;
� De mobiliser les volontaires pour travailler avec les gouvernements et les autres
organisations dans la lutte contre le VIH/SIDA.
Les premiers secours sauvent des vies
Accordez sans discrimination Ä tous ceux qui en ont besoin le mÅme niveau d’assistance et de respect
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Place de ce document
Les premiÑres recommandations sur les premiers secours et le VIH/SIDA ont ÄtÄ ÄlaborÄes en
collaborations avec l’O.M.S. É l’intention des Äquipes de secouristes des sociÄtÄs nationales de la
Croix Rouge et du Croissant Rouge. Les prÄsentes recommandations viennent É l’appui des rÑgles
qui existent dÄjÉ au niveau national et en particulier le document du ministÑre de la santÄ
publique intitulÄe Ä ORIENTATIONS STRATEGIQUES DU PLAN A MOYEN TERME 2002 - 2005 –
PROGRAMME NATIONAL DE LUTTE CONTRE LE VIH/SIDA ET LES MST. Mai 2002 Ü
EpidÇmiologie du VIH / SIDA
Le rapport ONUSIDA de l’annÄe 2006, rapporte que 35,5 millions de personnes vivent avec le
VIH dans le monde. Pour la seule annÄe 2006
4,3 millions d’individus ont contactÄ la maladie. L’ÄpidÄmie continue É progresser partout dans le
monde malgrÄ les progrÑs accomplis pour l’accÑs au traitement.
En Tunisie 1400 cas sont recensÄs depuis 1985. L’Ävolution est stable avec environ 70
nouveaux cas par ans dont 60% hommes et 33% femmes. La transmission mÑre enfant explique les
3% des atteintes infantiles.
La stratÄgie nationale repose essentiellement sur la consolidation de la prÄvention et la lutte
contre la discrimination.
Historique du VIH en Tunisie
1985 Notification du premier cas d’infection au VIH.
1986 Constitution d’un comitÄ de rÄflexion multidisciplinaire et multisectoriel pour l’Älaboration
d’un programme national de á Lutte contre le SIDA Üau sein du ministÑre de la santÄ.
1987 Lancements du programme national de lutte contre le SIDA.
1992 Constitution d’un comitÄ technique national par arrÅtÄ ministÄriel composÄ des partenaires
gouvernementaux et des ONG impliquÄes (CRT) dans la lutte contre le SIDA, chargÄ du suivi
de la mise en œuvre du plan national (PNLS).
1994 IntÄgration du SIDA et de la santÄ de reproduction dans le cursus scolaire de la neuviÑme
annÄe de l’enseignement de base.
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1998 IntÄgration de la prise en charge et du contrâle des maladies sexuellement transmissibles
dans le PNLS qui devient PNLS / SIDA.
2000 GÄnÄralisation de la trithÄrapie antirÄtrovirale É tous les patients sÄropositifs Äligibles selon
les critÑres cliniques et biologiques dÄfinis par un comitÄ d’experts.
2001 Organisation du dÄpistage sÄrologique de l’infection au VIH avec un algorithme de rÄfÄrence.
Constitution du RANCS (rÄseau des associations nationales de la sociÄtÄ civile).
2005 Constitution du CCM (comitÄ national de coordination du projet du Fonds Mondial de lutte
contre le SIDA, la Tuberculose et le paludisme).
2007 Loi modifiant la loi 1992 relative aux MST et instaurant l’anonymat des personnes qui se
prÄsente pour test de VIH.
Objectifs du PNLS
Deux objectifs principaux ont ÄtÄ fixÄs pour le programme national d lutte contre le SIDA
� La prÄvention de la transmission du VIH.
� La rÄduction de l’impact social et psychologique sur les personnes vivant avec le VIH /
SIDA et leur famille
VIH/SIDA et premiers secours
Le risque de contacter une infection É l’occasion des premiers secours et plus particuliÑrement
le SIDA inquiÑte de nombreuses personnes, et ce, d’autant que l’ÄpidÄmie continue É Ävoluer É
l’Ächelle mondiale. En fait ce risque est faible et on peut encore le rÄduire en appliquant les
recommandations ÄdictÄes sur ce sujet.
Il faut cependant garder É l’esprit qu’aucun cas de transmission liÄe É des actes de secourisme
n’a ÄtÄ signalÄ É ce jour. Des Ätudes ont montrÄ que le risque de transmission existe, mais il peut
Åtre limitÄ en respectant les mesures de prÄventions requises.
N’oublions pas toutefois que le risque de contamination existe dans les deux sens de la
personne blessÄe au secouriste et du secouriste É la personne blessÄe.
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Informations sur le VIH et le SIDA
Le Virus de l’ImmunodÄficience Humaine (VIH) de dÄcouverte relativement rÄcente(1985). Il se
distingue par le fait qu’il s’attaque au systÑme immunitaire de l’organisme humain entraänant une
baisse progressive et continue des moyens de dÄfense et l’exposant ainsi É diffÄrentes infections
et maladies mortelles. Notons par ailleurs que ce virus est fragile et qu’une fois hors de
l’organisme il ne survit pas longtemps.
Le Syndrome d’Immuno-DdÄficience Humaine (SIDA), est une maladie incurable mais Ävitable
car liÄe au comportement humain. Elle se dÄclare É plus ou moins long terme, le virus peut parfois
rester plus que 10 ans É l’Ätat latent dans l’organisme d’une personne infectÄe avant que la
maladie ne se dÄveloppe. Pourtant, il faut savoir que pendant toute cette pÄriode, la personne
infectÄe peut transmettre le virus.
Le traitement actuellement disponible ( la trithÄrapie) aide les personnes atteintes du SIDA
É vivre plus long temps, mais il n’existe pas pour l’instant de remÑde ou de vaccin contre cette
pathologie.
Modes de transmission du VIH
La gravitÄ du SIDA et le manque d’informations justes sur les modes de transmission de cette
maladie chez beaucoup de personnes expliquent en grande partie les craintes exagÄrÄes des
contacts avec les personnes malades, leur exclusion sociale, voir mÅme le refus de les secourir en
cas de besoin.
En rÄalitÄ le VIH se transmet selon les modes suivants :
� Lors de rapports sexuels (hÄtÄro ou homosexuels) non protÄgÄs avec une personne
infectÄe par le VIH.
� D’une mÑre sÄropositive É son enfant pendant la grossesse, l’accouchement ou
l’allaitement maternel.
� Echange d’aiguilles ou seringues contaminÄes.
� La transfusion de sang contaminÄ et ses dÄrivÄs ainsi que les organes greffÄs lorsqu’ils
sont infectÄs.
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Comment se prÇmunir ?
Tout secouriste a, non seulement, l’obligation de se protÄger lui-mÅme mais Ägalement celle
d’expliquer aux autres comment Äviter la transmission. Les moyens de se prÄmunir contre
l’infection É VIH sont les suivants :
� S’assurer que les aiguilles, les seringues et tout autre instrument utilisÄ pour percer ou
inciser la peau sont stÄriles.
� S’assurer que les aiguilles et les seringues utilisÄes pour faire des injections ne sont
jamais partagÄes.
� S’assurer que le sang ( ou ses dÄrivÄs) É transfuser a fait l’objet d’un dÄpistage.
� N’accepter les rapports sexuels qu’avec prÄservatifs.
� L’abstinence reste le moyen le plus sãr pour Äviter toute contamination par voie
sexuelle.
Actes et situations non contaminants
Vous avez la responsabilitÇ d’assurer votre protection
ainsi que celle des autres en prenant
des mesures de prÇcaution et en rÇduisant les risques
� Prodiguer les premiers secours en appliquant les mesures de prÄcautions nÄcessaires.
� Ne pas avoir peur d’Åtre en contact avec du sang ou d’autres liquides organiques si votre peau
est intacte.
� Donner du sang si vous n’Åtes pas sÄropositif.
� Soigner une personne sÄropositive ou malade du SIDA en prenant les prÄcautions nÄcessaires.
� Les contacts sociaux avec les malades (accolade, poignÄe de main, partage de vÅtements et de
literie).
� Etre piquÄ par des moustiques ou autres insectes.
� Se trouver É proximitÄ d’une personne porteuse du VIH ou malade qui Äternue ou tousse.
� Partager la mÅme nourriture.
� Utiliser les mÅmes siÑges de toilettes.
� Se baigner dans la mÅme piscine.
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Mesures d’hygiÄne ÇlÇmentaires Å respecter dans les premiers secours
1. Lavez-vous les mains É l’eau et au savon avant de prodiguer les premiers secours et
immÄdiatement aprÑs. MÅme lorsque vous utilisez des gants, le lavage est indiquÄ avant
de les enfiler et aprÑs.
2. Evitez autant que possible tout contact avec des liquides organiques. Ne touchez pas des
objets susceptibles d’avoir ÄtÄ souillÄs par du sang ou d’autres liquides organiques.
3. Faites particuliÑrement attention et prenez des prÄcautions (port de gants) lorsque vous
intervenez dans une situation oå les victimes sont nombreuses ou dans des situations
violentes.
4. Veillez É ne pas vous blesser avec des Äclats de verre ou tout autre objet tranchant trouvÄ
sur le blessÄ ou É proximitÄ.
5. Evitez de vous blesser en manipulant, en nettoyant et en jetant des instruments ou objets
contendants ou piquant.
6. Couvrez toute blessure ou effraction cutanÄe d’un pansement sec et propre.
7. les secouristes souffrant de certaines affections dermatologiques chroniques avec lÄsions
ouvertes sur les mains (ou d’autres parties exposÄes du corps tel que le visage) doivent
Äviter tout contact direct avec des personnes blessÄes qui saignent ou qui ont des
blessures ouvertes.
Lavez-vous les mains Ñ l’eau et au savon
pas seulement avant de prodiguer des premiers secours
mais aussi et surtout immÇdiatement aprÖs.
Recommandations particuliÄres aux secouristes
1. Bouche-Ä-bouche
Le bouche É bouche est une intervention salvatrice É laquelle on ne peut renoncer par crainte de
contracter le VIH ou d’autres infections. Cependant si la personne blessÄe saigne de la bouche ou
si le secouriste a des plaies dans la bouche, il faut Äviter le contacte directe avec le sang.
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� Essuyer le sang que la personne É rÄanimer peut avoir dans sa bouche É l’aide d’un
mouchoir ou d’un linge propre ; ce geste permet, par la mÅme, de dÄgager les voies
respiratoires.
� Utilisez des protections faciales ou des masques de poche lorsque vous pratiquez le
bouche-É-bouche.( articles contenus dans les trousses de premier secours.)
2. Soins Ä une personne qui saigne
L’absence de protection faciale ou de masque de poche
Ne constitue pas une raison suffisante
pour renoncer Ñ faire un bouche-Ñ-bouche
Une blessure qui saigne peut parfois Åtre mortelle et il faut agir immÄdiatement pour arrÅter
l’hÄmorragie.
� Lorsqu’il est possible, demandez É la personne blessÄe d’arrÅter l’hÄmorragie en appuyant
elle-mÅme sur la blessure.
� Si, pour une raison quelconque cela n’est pas possible, exercez vous-mÅme une
compression sur la blessure avec un linge Äpais, un vÅtement propre ou tout autre matÄriel
appropriÄ.
� Si ce pansement compressif reste sans effet, ou s’il n’est pas possible d’en appliquer un,
comprimez l’artÑre principale É proximitÄ de la blessure.
Des rÖgles ÇlÇmentaires d’hygiÖne,
3. Contact avec le sang du blessÅ
Quelques prÇcautions simples et de bon sens permettent
de rÇduire les risques de contracter une maladie transmissible
En dispensant des premiers secours.
� Si vos mains sont souillÄes de sang, lavez-les soigneusement É l’eau et au savon dÑs que
possible.
� Si les yeux (ou une autre partie du corps) a ÄtÄ en contact avec du sang ou d’autres
liquides organiques, lavez et rincez abondamment.
� Si vous Åtes blessÄ avec un objet souillÄ de sang, lavez soigneusement la plaie É l’eau et
au savon et couvrez- la avec un pansement propre et sec.
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4. Nettoyage du sang rÅpandu
� Le sang rÇpandu doit Ñtre ÇpongÇ avec une matiÄre absorbante (vÑtement, chiffon, serviette en
papier, sciure de bois…). L’objet utilisÇ doit ensuite Ñtre considÇrÇ comme un dÇchet contaminÇ
et placÇ dans un sac en plastique pour Ñtre jetÇ, incinÇrÇ ou enfoui dans le sol.
� Il faut nettoyer la surface souillÄe avec un dÄsinfectant (eau de Javel diluÄ dans l’eau
au 1/10 Ñme de façon É obtenir une solution concentrÄe É 0,1 – 0,5%) ; laisser agir 10 É
15 minutes avant de rincer.
� Portez des gants tout usage, des gants de mÄnage en caoutchouc Äpais ou deux
paires de gants ordinaires pour Äviter tout contact
avec du sang quand vous nettoyez une surface souillÄe. AprÑs usage mettez les dans
un sac en plastique pour les jeter.
� Si vous n’avez pas de gants servez vous d’autre matÄriel appropriÄ pour Äviter le
contact direct avec le sang.
Lavez-vous toujours les mains Ñ l’eau et au savon aprÖs avoir nettoyÇ une surface souillÇe de sang ou
D’autres liquides organiques.
Eponger le sang avec une matiÖre absorbante Mettre les objets souillÄs dans un sac en plastique,
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incinÄrer ou enfouir

5. nettoyage du matÅriel souillÅ de sang
Tout matÄriel, vÅtement ou linge souillÄs de sang doivent Åtre manipulÄs avec beaucoup de
prÄcaution.
� Ne jamais manipuler un matÄriel souillÄ de sang avec les mains nues; portez toujours des
gants appropriÄs. AprÑs usage mettez les dans un sac en plastique pour le jeter, l’incinÄrer
ou l’enfouir dans le sol.
� Si vous devez laver du linge ou vÅtements souillÄs, utilisez de l’eau chaude (70è) avec un
dÄtergent et laissez tremper au minimum 25 mn, ou É dÄfaut d’eau chaude; utilisez de
l’eau froide avec un dÄtergent appropriÄ (ne pas oublier de porter des gants).
BarriÄres de protection
DiffÄrents types de barriÑre de protection ont ÄtÄ ÄlaborÄs É l’intention des secouristes et
devraient Åtre inclus dans la trousse de premier secours de façon É Åtre disponibles É l’usage É
tout moment.
� Des gants (de taille appropriÄe de prÄfÄrence et en quantitÄ suffisante).
� Une protection faciale ou un masque de poche fonctionnel.
� Des sacs en plastique pour ramasser du matÄriel souillÄ ou Åtre utilisÄs en guise de
gants.
� Des morceaux de tissu Äpais ou tout autre matÄriel adaptÄ pouvant servir pour Äviter
le contact direct avec des liquides organiques ou tout autre produit souillÄ.
Une peau intacte constitue une barriÖre efficace contre l’infection.
Mais l’absence de barriÖre de protection N’EST PAS Une raison valable pour refuser de prodiguer les premiers secours
Ne pas oublier !
1. le risque pour qu’un secouriste soit contaminÄ par le VIH au cours de ses interventions
humanitaires est trÑs faible lorsque les mesures de protection nÄcessaires ont ÄtÄ prises.
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2. tout secouriste doit connaätre les mesures d’hygiÑne ÄlÄmentaires É respecter au cours des
premiers secours.
3. le lavage des mains est prÄconisÄ avant et aprÑs usage des gants.
4. un minimum de moyens de protection valables doit faire partie de la trousse d’urgence.
5. un geste de secourisme qui parait simple peut sauver une vie humaine.
á Extrait du texte de l’ONU sur les droits universelles Ü
� Art 3 : Tout individu a droit É la vie, É la libertÄ et É la sãretÄ de sa personne.
� Art25.1 : Toute personne a droit É un niveau de vie suffisant pour assurer sa santÄ,…, les soins
mÄdicaux ainsi que les services sociaux nÄcessaires…
Extrait de la loi NÅ 91-63 DU 29 Juillet 1991, relative Ç l’organisation sanitaire. Elle proclame Ñ …le droit
de toute personne Ç protÄger sa santÄ dans les meilleures conditions possibles Ü
Pour toute information
� La Direction des Soins De SantÄ de Base (DSSB) sise É l’adresse suivante :
31 rue de Khartoum, 1002 Tunis TÄl : 71 790 223, Fax : 71 789 679.
� Les directions rÄgionales de la santÄ publique dans les 24 gouvernorats.
� Office National de la Famille et de la Population (ONFP)
7 rue Nè 7051 Centre Urbain Nord 1082 Tunis TÄl : 70 729 130, Fax : 70 729 130.
� Les dÄlÄgations rÄgionales de l’ONFP dans les 24 gouvernorats.
� Croissant Rouge Tunisien ( CRT) 19 rue d’Angleterre 1000 Tunis TÄl : 71 320 630/ 71 321 205
/ 71 325 572 , Fax : 71 320 151.
� Les comitÄs rÄgionaux du CRT dans les 24 gouvernorats.
� Association Tunisienne de lutte contre les MST/SIDA-Tunis .TÄl : 71 571 421, Fax : 71 571 441
( ses sections : Nabeul –Sousse- Sfax).
� Association Tunisienne de prÇvention de la toxicomanie (ATUPRET), Sfax
TÇl : 74 404 133 ,Fax : 74 404 866.
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Pour tout service
Pour tout service : information, conseil, test de dÄpistage anonyme, prise en charge et/ou
orientation, n’hÄsitez pas É contacter :
Annexes
1. Centre de SantÄ de Base. Boulevard 9 Avril
(É câtÄ de l’hâpital Charles Nicolle de Tunis), TÄlÄphone : 71 567 607.
Consultation anonyme ouverte tous les matins (8h É 14h ), 6 jours / 7.
2. les services des maladies infectieuses des hápitaux universitaires suivants :
� La Rabta / Tunis TÄl : 71 57 88 23
� Farhat Hached / Sousse TÄl : 73 22 33 11
� Fattouma Bourguiba /Monastir TÄl: 73 44 83 03
� HÄdi Chaker / Sfax TÄl: 74 24 69 06
CIRCULAIRE DU MINISTRE DE LA SANTE nà 06 / 99 (extraits)
Objet : dÄpistage sÄrologique de l’infection Ç VIH
á …la stratÇgie du programme national de lutte contre les MST / SIDA recommande de
confirmer obligatoirement un rÇsultat deux fois positifs Ñ l’Elisa par un Western Blot.
…pour la confirmation vous átes priÇs d’adresser les prÇlÖvements rÇactifs au laboratoire de
microbiologie de l’EPS Charles Nicolle qui continue Ñ centraliser tous les examens au Western
Blot….tout mÇdecin…doit faire la dÇclaration d‘une infection Ñ VIH positive …au service
rÇgional des soins de santÇ de base territorialement compÇtent… Ü.
CIRCULAIRE DU MINISTRE DE LA SANTE nà 16 / 2001(extraits)
Objet : La trithÄrapie anti-VIH.
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á ….Art 9 ( nouveau) : toute personne se sachant atteinte de l’une des maladies transmissibles
prÄvues par l’annexe jointe É la prÄsente loi est tenue É se faire examiner et traiter par un
mÄdecin….(elle) peut se voir enjoindre par l’autoritÄ sanitaire d’avoir É se traiter rÄguliÑrement
et d’en faire la preuve par la production de certificats mÄdicaux aux dates fixÄes par la mÅme
autoritÄ sanitaire…
Art10 (bis) :…. le dÄpistage anonyme peut Åtre effectuÄ de façon volontaire par toute
personne aux centres et Ätablissement sanitaires fixÄs par arrÅtÄ du ministre chargÄ de la santÄ
publique.
Dans ce cas les mÄdecins et biologistes exerçant auxdits centres et Ätablissements sont
tenus,…,de ne pas divulguer l’identitÄ du malade qui a optÄ pour le dÄpistage anonyme,
etc. ,lorsqu’ils effectuent la dÄclaration obligatoire.
Le dÄpistage anonyme s’entend par le dÄpistage qui garanti …l’anonymat absolu permettant au
malade de ne pas dÄcliner son identitÄ.
Art 11(alinÄa 1 nouveau) : l’hospitalisation d’office en vue de l’isolement prophylactique
peut Åtre dÄcidÄ É l’encontre des personnes atteintes de l’une des maladies prÄvues É l’annexe
jointe É la prÄsente loi….
Art 11(bis) : en cas d’urgence, peut Åtre assimilÄe par dÄcret É une maladie de la catÄgorie
de celles prÄvues É l’annexe de la prÄsente loi, toute maladie qui revet un caractÄre ÄpidÄmique
et dont la propagation constitue un danger pour la santÄ de la population…. Ü.
(Le sida figure sur la liste des maladies annexÄes É cette loi).
RÇfÇrence :
1- Position de la fÄdÄration en matiÅre de sensibilisation au problÅme du VIH/SIDA
adoptÄe par le Conseil de direction de la FÄdÄration internationale des sociÄtÄs de
la Croix Rouge et du Croissant Rouge, GenÅve,2000.
2- Organisation mondiale de la santÄ (OMS), Guide concernant le SIDA et les
premiers secours sur le lieu de travail-SÄries OMS SIDA, nÇ7, GenÅve,1990.
3- Lignes directrices sur les premiers secours et le VIH/SIDA : FÄdÄration
internationale des sociÄtÄs de la Croix Rouge et du Croissant Rouge,2001.
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