La pêche des céphalopodes
SEICHE, CALAMAR, POULPE : Connaissance des espèces TURLUTTES : Taille, forme, couleur ; Quels modèles choisir ? EGING : Matériel, Animations spécifiques TECHNIQUES VERTICALES : Tataki, tako eging SÉLECTION MATÉRIEL : Les produits qui cartonnent vraiment ! FOCUS : FU-SHIMA une gamme complète
SEICHE, CALAMAR, POULPE : Connaissance des espèces
TURLUTTES : Taille, forme, couleur ; Quels modèles choisir ?
EGING : Matériel, Animations spécifiques
TECHNIQUES VERTICALES : Tataki, tako eging
SÉLECTION MATÉRIEL : Les produits qui cartonnent vraiment !
FOCUS : FU-SHIMA une gamme complète
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CEPHALOPODES<br />
Connaissance <strong>des</strong> espèces<br />
infos<br />
SEICHE, CALAMAR, POULPE<br />
TURLUTTES<br />
Taille, forme, couleur :<br />
Quels modèles choisir ?<br />
EGING<br />
Matériel<br />
Animations spécifiques<br />
TECHNIQUES VERTICALES<br />
Tataki, tako eging<br />
FOCUS<br />
FU-SHIMA une gamme complète<br />
SÉLECTION MATÉRIEL<br />
Les produits qui cartonnent vraiment !
LA SEICHE<br />
LA SEICHE : CONNAISSANCE DE L'ESPECE<br />
Selon les régions elle porte le nom de Margatte,<br />
Morgate, Suppion, Casseron ou encore Sepia ...<br />
Pêchée depuis toujours, elle passionne les amateurs.<br />
Il faut pour bien la <strong>pêche</strong>r, connaitre ses habitu<strong>des</strong><br />
et savoir adapter son matériel aux conditions<br />
extérieures.<br />
On trouve la Seiche de la Mer du<br />
Nord à la Méditerranée, jusqu’à<br />
150 m de profondeur. Elle vit<br />
seule ou en groupe de quelques<br />
individus, dans les eaux tempérées,<br />
près du fond. Elle mesure<br />
de 20 et 40 cm en moyenne,<br />
la femelle étant légèrement<br />
plus grosse que le mâle et peut<br />
atteindre 2 kg. Les tentacules<br />
latéraux <strong>des</strong> mâles sont zébrés.<br />
C’est une façon facile de les différencier.<br />
Mâle (à gauche) et femelle (à droite).<br />
Zébrures reconnaissables sur les “bras” extérieurs du mâle.<br />
Les Seiches aiment les zones<br />
rocheuses et les fonds sablonneux<br />
couverts d’herbiers. Elles<br />
peuvent s’y camoufler pour surprendre<br />
leurs proies.et trouver<br />
une belle diversité d’espèces<br />
pour se nourrir. Prédateur redoutable<br />
et vorace, son alimentation<br />
se compose de crevettes,<br />
petits crabes, mollusques, petits<br />
poissons et gastéropo<strong>des</strong>. Leur<br />
excellente vision nocturne leur<br />
donne l’avantage pour se nourrir<br />
en toute discrétion. C’est le<br />
moment où elles sont le plus<br />
actives.<br />
Migratrices, elles se rapprochent<br />
<strong>des</strong> côtes au printemps, quand<br />
les eaux se réchauffent, pour<br />
s’accoupler et pondre. <strong>La</strong> gestation<br />
de la femelle dure entre<br />
1 mois et demi et 3 mois, en<br />
fonction de la température de<br />
l’eau. Les femelles déposent<br />
leurs oeufs sur les fonds et les<br />
herbiers. Ces grappes d’oeufs<br />
ressemblent à du raisin noir.<br />
On l’appelle d’ailleurs “raisin de<br />
mer”.. Quand les oeufs sont à<br />
maturité, la membrane se décolore<br />
et devient transparente.<br />
On peut alors voir les Sépions<br />
à l’intérieur. Une femelle pond<br />
environ 3000 oeufs par an. Les<br />
jeunes naissent en début d’été<br />
et repartent à l’automne vers le<br />
large. Les parents, eux, meurent<br />
après la saison de reproduction.<br />
On observe alors une quantité<br />
importante d’ “os de seiche” sur<br />
les plages. <strong>La</strong> Seiche sortie de<br />
l’oeuf mesure 15 mm et est appelée<br />
Sépion.Parfaitement autonome,<br />
elle grossit vite et prend<br />
15 cm pendant l’été. Il faudra<br />
attendre l’âge d’un an, pour que<br />
la Seiche puisse se reproduire si<br />
elle est née en début d’été, 2 ans<br />
si elle est née en fin d’été...<br />
Les particularités anatomiques<br />
de la Seiche sont nombreuses.<br />
C’est un animal au psychisme<br />
élevé, doté d’une grande<br />
richesse comportementale.<br />
Championne du camouflage,<br />
elle a la faculté de changer de<br />
couleur en une fraction de seconde.<br />
Cette particularité lui permet<br />
de se fondre dans le décor<br />
pour se protéger, ou impressionner<br />
un agresseur.<br />
Changement d’aspect<br />
PECHER LA SEICHE<br />
<strong>La</strong> Seiche se <strong>pêche</strong> près du<br />
fond. Elle remonte rarement<br />
en pleine eau comme le Calamar.<br />
Les meilleurs postes du<br />
bord sont les cales, digues et<br />
jetées à proximité <strong>des</strong> éclairages<br />
publics, à la tombée de<br />
la nuit. Les bouchots et parcs<br />
à huîtres sont également <strong>des</strong><br />
zones à prospecter. <strong>La</strong> nourriture<br />
y est abondante. En<br />
bateau, on recherchera les<br />
Oeil typique de la Seiche en W<br />
Ses cellules spéciales, les chromatophores<br />
se pigmentent à<br />
volonté sur telle ou telle partie<br />
de son corps, et la surface de<br />
sa peau a la faculté de changer<br />
de texture pour devenir<br />
rugueuse comme un rocher!<br />
En cas d’attaque, la Seiche<br />
lâche un jet d’encre noir, pour<br />
assurer sa fuite. Habituellement<br />
elle évolue lentement au<br />
rythme du battement de sa nageoire,<br />
mais en cas d’urgence,<br />
elle peut se propulser rapidement<br />
en arrière en projetant<br />
brusquement l’eau stockée<br />
dans son siphon.<br />
Bien qu’invertébrée, une<br />
coquille (appelé “sépion”) lui<br />
sert de flotteur et protège ses<br />
organes. Elle peut y injecter<br />
de l’air et en gérer la pression<br />
pour ajuster sa flottabilité.<br />
Au même titre que le Poulpe et<br />
le Calamar, la Seiche est dotée<br />
d’une vision très sophistiquée.<br />
Seiches dans <strong>des</strong> zones plus retirées,<br />
près <strong>des</strong> roches sur <strong>des</strong><br />
plateaux sablonneux, couverts<br />
d’herbiers et de substrat.<br />
En Manche et Atlantique, les<br />
coefficients de marées jouent<br />
sur la migration <strong>des</strong> Seiches.<br />
Les petits coefficients attirent<br />
les Seiches près du bord à<br />
marée <strong>des</strong>cendante... Au<br />
contraire elles rejoignent le<br />
Os de Seiche (coquille)<br />
Pupille typique en forme de<br />
“W”. Elle a en outre la capacité<br />
de polariser la lumière.<br />
Très sensible au mouvement,<br />
la Seiche est attirée par ce qui<br />
bouge. Sa ligne latérale, au<br />
même titre que les poissons, lui<br />
permet de mieux détecter son<br />
environnement et ses proies,<br />
peu importe la luminosité ou<br />
la clarté de l’eau. C’est là que le<br />
choix de la turlutte fera toute<br />
la différence !<br />
large par gros coefficient et à<br />
marée montante, comme si<br />
elles craignaient de s’échouer...<br />
<strong>La</strong> période de l’étale serait aussi<br />
la plus favorable...<br />
Les seiches sont les plus actives<br />
au petit matin et le soir où leur<br />
vision leur permet <strong>des</strong> “ventrées”!<br />
Il faut alors adapter son<br />
matériel à la situation...Le choix<br />
<strong>des</strong> turluttes est primordial.
LE CALAMAR : CONNAISSANCE DE L'ESPECE<br />
LE CALAMAR<br />
Le Calamar porte aussi le nom d’Encornet.<br />
Il existe depuis 500 millions d’années ! On<br />
trouve plus de 300 espèces de Calamars qui<br />
peuplent tous les océans du globe.<br />
Céphalopo<strong>des</strong> comme la Seiche et le Poulpe,<br />
le Calamar est un décapode, avec 8 bras<br />
courts et 2 longs tentacules extensibles.<br />
Ceux de nos côtes dépassent rarement 60<br />
cm de long. Rarement solitaire, on trouve<br />
selon les espèces, <strong>des</strong> bancs de plusieurs<br />
centaines d’individus. Son mode de <strong>pêche</strong><br />
n’est pas très différent de celui de la Seiche<br />
et il a, comme sa cousine, ses préférences...<br />
Les Calamars <strong>des</strong> côtes françaises<br />
ont une pigmentation<br />
rose ou rouge, variable.. Le<br />
corps est de forme allongée,<br />
terminé par une ailette fixée<br />
sur le manteau. <strong>La</strong> tête est munie<br />
de 8 bras et 2 tentacules<br />
extensibles par contraction.<br />
Comme la Seiche il possède<br />
une coquille interne (“plume”)<br />
en raison de sa forme étirée.<br />
Les deux tentacules longs sont<br />
dotés de ventouses à leur extrémité.<br />
Certains individus vivent à<br />
proximité <strong>des</strong> côtes, presque<br />
en surface. D’autres, au<br />
contraire, vivent dans les eaux<br />
très profon<strong>des</strong>. Les jeunes<br />
Calamars sont transparents.<br />
Ils montent en surface sans<br />
se faire repérer. En vieillissant,<br />
ils gagneront petit à petit<br />
les profondeurs. Le Calamar<br />
commun ne dépasse pas 45 à<br />
50 cm de long. On le trouve en<br />
Atlantique , en Manche et en<br />
Méditerranée, jusqu’à 400 m<br />
de profondeur.<br />
Les jeunes se nourrissent de<br />
zooplancton. En chasse, le Calamar<br />
se propulse vers sa proie<br />
en allongeant ses deux longs<br />
tentacules pour l’attraper. Ils<br />
ont la faculté de s’étirer en se<br />
contractant sont pourvus de<br />
griffes et de ventouses. Une<br />
fois agrippée, il porte sa proie<br />
à la bouche et la déchiquette<br />
par petits morceaux à l’aide de<br />
son bec.<br />
Comme la Seiche, le Calamar<br />
dispose d’un venin pour immobiliser<br />
sa victime. Son oesophage<br />
traverse son cerveau et<br />
ne lui permet pas d’engamer<br />
de gros morceaux. Sa nageoire<br />
(sorte d’ailette, à l’arrière du<br />
manteau) ne lui sert que pour<br />
les mouvements lents d’approche.<br />
Il a la capacité d’orienter son<br />
siphon dans n’importe quelle<br />
direction pour se déplacer.<br />
Pour se déplacer rapidement,<br />
le Calamar chasse l’eau qu’il<br />
peut stocker dans son siphon<br />
(tube situé sous le manteau)<br />
provoquant une propulsion.<br />
Les Calamars sont dotés d’une<br />
relative intelligence et sont capables<br />
en groupe de se coordonner<br />
pour chasser et de modifier<br />
leur apparence physique<br />
(couleur, <strong>des</strong>sins de la robe)<br />
pour communiquer avec leurs<br />
congénères.<br />
<strong>La</strong> période de reproduction,<br />
d’avril à juillet permet d’observer<br />
<strong>des</strong> comportements<br />
et signes de communication<br />
complexes. Une fois fécon-<br />
dée, la femelle pond comme<br />
sa cousine la Seiche, une centaine<br />
d’oeufs environ, qu’elle<br />
dépose sur les fonds. Les oeufs<br />
sont regroupés en grappes de<br />
dizaines d’oeufs. Une sorte de<br />
gélatine les enrobant permet<br />
leur fixation sur un support..<br />
L’incubation est variable et<br />
dépend de la température de<br />
l’eau.<br />
Les jeunes Calamars ne passent<br />
pas par le stade larvaire. Dès<br />
leur naissance, ce sont <strong>des</strong><br />
Calamars miniatures, ils se<br />
nourrissent de zooplancton et<br />
apprennent à chasser seuls au<br />
fur et à mesure de leur croissance.<br />
Ils affinent petit à petit<br />
leur technique de prédation.<br />
<strong>La</strong> plupart <strong>des</strong> espèces sont<br />
grégaires et vivent en bancs,<br />
mais certaines espèces sont<br />
solitaires. <strong>La</strong> croissance est rapide<br />
et les juvéniles deviennent<br />
accessibles à la <strong>pêche</strong> au bout<br />
de 3 mois, soit de juin à octobre<br />
selon les espèces.<br />
Les jeunes calamars grossissent<br />
en fonction de la température<br />
de l’eau mais aussi de la<br />
quantité de nourriture présente<br />
dans le milieu. Ils se rapprochent<br />
<strong>des</strong> côtes et de la surface<br />
et atteignent en quelques<br />
mois une taille de 15 cm. Ils<br />
seront matures vers l’âge d’un<br />
an. Comme les Seiche et les<br />
Poulpes, l'espérance de vie est<br />
courte. Ils meurent après la reproduction<br />
qui survient après<br />
un ou deux hivers selon la date<br />
de l’éclosion. Il se <strong>pêche</strong> essentiellement<br />
de nuit, mais aussi<br />
au crépuscule ou à l'aurore.<br />
Les nuits de pleine lune sont<br />
idéales: le calamar monte en<br />
surface. Le reste du temps il vit<br />
plutôt au fond, près <strong>des</strong> roches<br />
et <strong>des</strong> épaves.<br />
<strong>La</strong> <strong>pêche</strong> aux calamars est une<br />
<strong>pêche</strong> simple et amusante.<br />
Elle se pratique de nuit (de<br />
préférence en début de nuit )<br />
dans les golfes de la Méditerranée,<br />
en Atlantique ou dans<br />
la Manche. Il se <strong>pêche</strong> autant<br />
du bord en bichi-bachi dans<br />
quelques mètres d’eau, que<br />
jusqu’à plus de 10 m de fond<br />
en bateau (dandine, tataki).<br />
Au Japon, on utilise de puissants<br />
projecteurs. Certains<br />
navires immergent même <strong>des</strong><br />
lampes qu’ils remontent lentement<br />
avec les bancs de calmars.<br />
Montages tout prêts !<br />
Si vous n’êtes pas expert en<br />
montage, il en existe <strong>des</strong> “prêts<br />
à <strong>pêche</strong>r” qui vous faciliteront<br />
la tâche...d’une efficacité comparable<br />
aux montages faits<br />
maison !<br />
Animez le bas de ligne dans le<br />
style tataki ou branko, à la verticale<br />
du bateau.<br />
SQUID SET<br />
Pt PANIER<br />
SQUID SET<br />
Gd PANIER<br />
LIGNE 3X<br />
SHAMALO<br />
Prédateurs voraces, les adultes<br />
mangent <strong>des</strong> crustacés, <strong>des</strong><br />
mollusques, <strong>des</strong> sardines, <strong>des</strong><br />
maquereaux, <strong>des</strong> mulets mais<br />
aussi de jeunes Céphalopo<strong>des</strong><br />
(seiche, poulpes et calamars).<br />
BAS DE LIGNE<br />
TURLUTTE
LES TURLUTTES<br />
LES TURLUTTES<br />
Les techniques de <strong>pêche</strong> <strong>des</strong> Céphalopo<strong>des</strong> ont beaucoup évolué. Les premières turluttes<br />
étaient en fer : de simples aiguilles pour embrocher un poisson, ou de véritables petits<br />
casiers pour enfermer un appât ou un petit poisson. Ils étaient munis de couronnes d’aiguilles<br />
pour piquer les tentacules.. Aujourd’hui parmi la multitude de leurres, les turluttes<br />
les plus sophistiquées sont de vraies représentations de crevettes, ou de poissonnets, réactives<br />
aux ultraviolets ou phosphorescentes, chargées en odoriférant, ... les inventions,<br />
les couleurs, les revêtements, paraissent infinis, les innovations sans limites ...<br />
TURLUTTES A APPÂTS: LES ANCETRES DES TURLUTTES ACTUELLES<br />
Turlutte CAGE<br />
pour emprisonner un poisson<br />
ou un morceau de poisson<br />
TURLUTTES JAPONAISES, ESPAGNOLES<br />
Elles ont davantage la forme<br />
d’une tige (ESPAGNOLE), ou<br />
ovoide (JAPONAISE). Elles<br />
s’utilisent à la verticale et sont<br />
animées en dandine près du<br />
fond. Le large grappin permet<br />
d’agripper les Seiches, Calamars<br />
et Poulpes. <strong>La</strong> turlutte ESPA-<br />
GNOLE est bien souvent décorée<br />
d’un tissu ou d’une bague<br />
de couleur, la turlutte JAPO-<br />
Turlutte EPINGLE<br />
pour embrocher un poisson<br />
par le dos<br />
NAISE comporte une bague<br />
phospho. Selon les modèles,<br />
plusieurs turluttes peuvent se<br />
monter en chapelet pour multiplier<br />
les prises.<br />
Ces modèles peuvent servir de<br />
lest à un montage constitué<br />
d’autres turluttes en potence.<br />
Turlutte AIGUILLE ou TAUTENIERE<br />
15, 20 cm - Plombée 100 g<br />
pour embrocher un poisson<br />
Turlutte<br />
PINKEE<br />
Turlutte<br />
JAPONAISE<br />
Turlutte<br />
ESPAGNOLE<br />
Les turluttes “japonaise” ou “espagnole” s’utilisent<br />
à la verticale et peuvent servir de plombée au montage.<br />
EGIS (TURLUTTES PLOMBEES MODERNES)<br />
De 4 cm à 20 cm en moyenne, les<br />
egis sont généralement en forme<br />
de crevette plus ou moins effilée<br />
et plombées. L’équilibrage de la<br />
turlutte, plombée vers l’avant,<br />
relève le grappin au-<strong>des</strong>sus du<br />
fond et évite ainsi les accroches<br />
dans les zones encombrées.<br />
Les egis s’animent comme <strong>des</strong><br />
poissons nageurs: “jerking”,<br />
“twitching”, “walking-the-dog”.<br />
Ces turluttes s’utilisent près du<br />
fond (Seiches et Calamars) ou en<br />
pleine eau (Calamars) :<br />
- au lancer/ramener (bichi bachi),<br />
-en tandem avec une turlutte<br />
flottante près du fond,<br />
- à la traîne près du fond.<br />
Hormis les jeunes calamars, les<br />
céphalopo<strong>des</strong> ne remontent<br />
pas en surface : les turluttes <strong>des</strong>cendent<br />
(plus ou moins) rapidement<br />
sur les zones à <strong>pêche</strong>r.<br />
<strong>La</strong> vitesse de <strong>des</strong>cente, déterminante<br />
pour pouvoir évaluer<br />
la profondeur où ils se situent,<br />
varie de 1 à 4 sec/m selon les modèles,<br />
leur poids et leur densité :<br />
- Les plus légères pourront, en<br />
les laissant <strong>des</strong>cendre lentement,<br />
couvrir toutes les couches d’eau,<br />
(à utiliser dans les zones peu profon<strong>des</strong>).<br />
- Les plus lour<strong>des</strong> permettent<br />
d’atteindre rapidement les zones<br />
près du fond dans les eaux plus<br />
profon<strong>des</strong>, ou de travailler dans<br />
le courant.<br />
VITESSE DE DESCENTE<br />
Par fort courant ou grands fonds, les turluttes plus denses atteignent plus rapidement<br />
le poste à <strong>pêche</strong>r. Les turluttes moins denses permettent de <strong>pêche</strong>r dans <strong>des</strong> zones<br />
moins profon<strong>des</strong> et de prospecter toutes les couches d'eau.<br />
4 sec’ / m AURIE-Q RS<br />
1.5 - 2.0<br />
SEA RATTLE<br />
2.5 - 3.0<br />
SEA SHELL<br />
1.5 - 2.0 - 2.5<br />
SEA SHELL FU-SHIMA<br />
1.5 - 2.0 - 2.5 - 3.0 - 3.5<br />
SEA RATTLE FU-SHIMA<br />
2.5 - 3.0 - 3.5<br />
KARIBA SEA SQUID<br />
2.5 - 3.5 - 4.0 - 5.0 - 6.0<br />
AURIE Q-RS YOZURI<br />
1.5 - 2.0 - 2.5 - 3.0 - 3.5<br />
MUTIGRIPP<br />
2.0 - 2.5 - 3.0 - 3.5<br />
TURLUTTES NON PLOMBÉES ou “TOTO SUTTE”<br />
Ces turluttes sont <strong>des</strong> imitations<br />
de petits poissons ou de crevettes.<br />
Relativement courtes, de<br />
5 à 10 cm, elles se montent en<br />
potence ou “drop shot”. Elles<br />
n’ont pas de plomb et sont généralement<br />
équilibrées pour garder<br />
une position horizontale afin ne<br />
pas s’emmêler au corps de ligne.<br />
On peut monter jusqu’à 5 turluttes<br />
en potence, espacées de<br />
20 cm les unes <strong>des</strong> autres.<br />
Pour la <strong>pêche</strong> au lancer, on utilise<br />
plus souvent 1 ou 2 turluttes<br />
avec le terminal. En allongeant la<br />
longueur <strong>des</strong> empiles, on modifie<br />
l’amplitude du mouvement. Plus<br />
l’empile est courte, plus le mouvement<br />
imprimé à la turlutte est<br />
sec. En jouant sur les animations<br />
plus ou moins souples, on augmente<br />
les chances de capture.<br />
Par leur diversité, les revêtements<br />
<strong>des</strong> turluttes flottantes<br />
permettent de jouer sur l’attractivité<br />
visuelle. Les turluttes en tissu,<br />
si elles scintillent moins, offrent<br />
plus d’adhérence aux tentacules<br />
<strong>des</strong> céphalopo<strong>des</strong>.<br />
ULTRA DX YOZURI<br />
CRYSTAL ULTRA YOZURI<br />
SEA DANCING FU-SHIMA<br />
SHAMALO SEA SQUID<br />
3,2 sec’ / m AURIE-Q<br />
PREMIUM RS<br />
3 sec’ / m<br />
AURIE-Q RS<br />
2.5 - 3.5<br />
1,4 sec’ / m AURIE-Q RS HEAVY<br />
3.5<br />
BUBBLIN<br />
PLOMBÉE<br />
AURIE-Q RS<br />
2.5<br />
SEA RATTLE<br />
3.5<br />
MAXIGRIF<br />
3.5<br />
BOTTOM SHRIMP<br />
SEA RATTLE<br />
3.0<br />
SEA SHELL<br />
3.0 - 3.5<br />
SEA SHELL<br />
2.5 - 3.0<br />
CHROME<br />
3.5<br />
TAKOYAN
TURLUTTE EN DETAIL<br />
Pour bien choisir une turlutte, il faut tenir compte<br />
de plusieurs paramètres : poste à explorer, météo,<br />
type de <strong>pêche</strong> pratiquée. Cela déterminera la couleur,<br />
le type de turlutte, sa forme...<br />
LA TAILLE DES TURLUTTES:<br />
<strong>La</strong> mesure <strong>des</strong> turluttes japonaises s’exprime en EGI (3.03 cm sans le panier). Cette indication est parfois<br />
gravée sur le plomb. A taille égale, le poids d’une turlutte peut néanmoins varier selon le modèle<br />
et influer sur sa vitesse de <strong>des</strong>cente qui s’exprime alors dans un rapport seconde / mètre.<br />
Taille japonaise 1.5 2.0 2.5 3.0 3.5 4.0 5.0<br />
Correspondance en (cm) 4 cm 6 cm 9 cm 10.5 cm 12 cm 14 cm 17 cm<br />
LES REVETEMENTS :<br />
Les turluttes sont, la plupart du<br />
temps, en plastique recouvert<br />
de tissu très solide. En effet, celui-ci<br />
est spécifiquement conçu<br />
pour offrir une meilleure prise<br />
aux ventouses tout en assurant<br />
une bonne résistance aux becs<br />
<strong>des</strong> Seiches et <strong>des</strong> Calamars.<br />
Les créateurs de turluttes débordent<br />
d’inventivité pour renforcer<br />
leur attractivité par le revêtement<br />
: effet caméléon, ligne<br />
latérale fluo ou phospho, effets<br />
d’optique, reflets irisés, zébrures,<br />
facettes, phosphorescence, ou<br />
réaction aux rayons U.V... Le<br />
tissu a cet autre avantage de<br />
faire adhérer et de conserver<br />
les propriétés <strong>des</strong> attractants.<br />
Beaucoup de turluttes flottantes<br />
sont en plastique. Ce matériau<br />
permet <strong>des</strong> coloris et <strong>des</strong> reflets<br />
très attractifs. Les corps peuvent<br />
être transparents, phospho ou<br />
réactifs aux U.V.<br />
Ligne latérale fluo<br />
Tissu irisé<br />
Effets d’optiques<br />
Zébrures<br />
TURLUTTE A LA LOUPE<br />
3.0 - 10.5 cm<br />
3.5 - 12 cm<br />
TISSU VS PLASTIQUE<br />
LES COLORIS :<br />
Rose, bleue, bariolée, phospho avec <strong>des</strong>sins ou zébrures, coloris<br />
flashy ou naturels ... les robes <strong>des</strong> turluttes sont très variées et s’utilisent<br />
en fonction de la météo, de la clarté de l’eau, du moment de<br />
la journée, de la marée et de l’activité <strong>des</strong> animaux...<br />
Coloris fluo<br />
BUBBLIN - YOZURI<br />
Habillage naturel “Maquereau"<br />
Aurie Q-RS “KVSM” YOZURI<br />
Phosphorescent<br />
<strong>La</strong> phosphorescence :<br />
Les Céphalopo<strong>des</strong> ont une excellente<br />
vision. Leur activité est<br />
importante la nuit. Les turluttes<br />
phosphorescentes permettent<br />
une <strong>pêche</strong> bien plus efficace à<br />
l’aube et au crépuscule.<br />
Tissu phosphorescent<br />
Réactif aux U.V.<br />
2.0 - 6 cm<br />
2.5 - 9 cm<br />
Jour, eau claire :<br />
Coloris “naturels” type maquereau ou seiche, coloris bleu<br />
et vert ..<br />
Aube et crépuscule :<br />
Coloris phospho, orange, rose et rouge<br />
Nuit et <strong>pêche</strong>s profon<strong>des</strong> :<br />
Coloris UV et “flashy”, orange, rose et jaune<br />
Eaux troubles et fainble luminosité:<br />
Coloris “flashy” dans les orange, rose, jaune.<br />
Les Ultra-Violets :<br />
Les Ultra-Violets forment une<br />
composante du spectre lumineux<br />
invisible par l’être humain<br />
mais que poissons et céphalopo<strong>des</strong><br />
perçoivent parfaitement.<br />
Alors que les couleurs disparaissent<br />
rapidement sous l’eau,<br />
les U.V. s’enfoncent loin dans<br />
les eaux profon<strong>des</strong>. Les turluttes<br />
réactives aux U.V seront<br />
ainsi bien plus perceptibles en<br />
profondeur.<br />
1.5 - 4 cm<br />
CONSEILS DU TEAM<br />
Les céphalopo<strong>des</strong> peu actifs ou éduqués seront plus facilement<br />
attirés par <strong>des</strong> coloris “naturels”, bleus, verts<br />
ou marrons.<br />
Réaction aux U.V.
TURLUTTES A LA LOUPE<br />
Le “panier” ou “grappin”<br />
Il peut être petit, double ou formant une grande couronne<br />
(JUMBO). Certains modèles sont équipés d’un<br />
grappin flexible, qui, tout en assurant la prise, permet<br />
de pouvoir récupérer le leurre avec une simple traction<br />
linéaire en cas d’accroche sur un fond encombré<br />
(ligne 16 lb minimum recommandée). Généralement<br />
une bague ou une perle phospho ornent la<br />
base ou le coeur du grappin..<br />
L’anneau d’attache sur émérillon “rolling”<br />
Les turluttes sont très souvent équipées d’un émerillon rolling (“Rolling<br />
Shaft”). Ce système permet d’éviter le vrillage de la ligne, très fréquent<br />
avec certains céphalopo<strong>des</strong>, qui une fois capturés roulent sur<br />
eux-mêmes afin de se libérer (ex: les Seiches!). N’oubliez pas que le<br />
vrillage est une <strong>des</strong> premières causes de perruques, et que si celles-ci<br />
sont délicates à démêler de jour, elles le sont encore plus en <strong>pêche</strong>s<br />
de nuit. L 'emerillon évite les emmêlements et donne toute sa mobilité<br />
à la turlutte, montée en potence ou utilisée au lancer-ramener.<br />
Le plomb<br />
Plusieurs modèles sophistiqués sont équipés de plombs anti-accroche, bien utiles dans les fonds<br />
rocheux ou encombrés. D’autres sont percés pour pouvoir fixer un plomb additionnel, pour faire<br />
couler la turlutte plus vite dans les courants par exemple. D’autres, enfin, ont <strong>des</strong> plombs pare-chocs<br />
et peuvent être trainés sur le fond sans que la turlutte ne soit abimée,.<br />
<strong>La</strong> forme du plomb en virgule permet<br />
à ces turluttes d’effectuer <strong>des</strong> jerks (embardées<br />
latérales de forte amplitude)<br />
en 3 dimensions tout en minimisant les<br />
risques d’accroche.<br />
Plomb<br />
anti-accroche<br />
Les griffes dorsales<br />
Les tentacules <strong>des</strong> Seiche et Calamars s’enroulent<br />
autour de la turlutte. Certaines turluttes (MAXI-<br />
GRIF, MULTIGRIPP®, BIG EYE®) sont équipées de<br />
griffes sur le dos. Ce système permet d’augmenter<br />
les chances de prises.<br />
Double panier<br />
Plomb<br />
à lester<br />
Grand panier<br />
Jumbo hook<br />
Plomb<br />
pare-choc<br />
Panier “mix”<br />
<strong>des</strong> Pitbull<br />
grand et petit<br />
panier<br />
Plomb<br />
peint<br />
MAXIGRIF 80 g<br />
SEA SQUID<br />
TECHNIQUE : LE TATAKI<br />
Le TATAKI s’utilise en dérive pour prospecter une vaste<br />
surface. Pour <strong>pêche</strong>r les Céphalopo<strong>des</strong>, vous aurez plus<br />
de chances à proximité <strong>des</strong> roches, <strong>des</strong> herbiers et épaves,<br />
zones riches en nourriture pour eux.<br />
L’animation <strong>des</strong> montages<br />
en drop-shot sont assez semblables.<br />
Montez les turluttes<br />
en potence, en les attachant<br />
par un noeud directement à<br />
la ligne maîtresse. En les espaçant<br />
de 20 cm, vous pouvez<br />
en monter de 2 à 5 de cette<br />
manière. En terminal choisissez<br />
une plombée ou une turlutte<br />
verticale, en fonction du<br />
courant.<br />
<strong>La</strong> taille <strong>des</strong> turluttes utilisées<br />
peut varier de 5 cm à 9 cm. Les<br />
Calmero, Sea Dancing, Ultra<br />
DX, Shamalo, .. fonctionnent<br />
à merveille pour ce type de<br />
<strong>pêche</strong>. L’animation reste<br />
simple et efficace. Il s’agit de<br />
faire vibrer le montage dans<br />
les différentes couches d’eau<br />
afin de trouver le banc de calamars.<br />
Commencez à proximité du<br />
fond en secouant littéralement<br />
votre canne pendant<br />
une dizaine de secon<strong>des</strong>.<br />
Arrêtez l’animation et attendez<br />
quelques secon<strong>des</strong>. C’est<br />
lors de cette pause que les<br />
céphalopo<strong>des</strong> attaquent en<br />
général. Si vous n’avez pas de<br />
touche, relevez votre montage<br />
de quelques mètres et recommencez.<br />
En répétant cette<br />
opération jusqu’à la surface,<br />
1 2 3<br />
vous exploitez ainsi précisément<br />
chaque couche d’eau.<br />
NOTE : En rallongeant la longueur<br />
<strong>des</strong> empils, on obtient<br />
une animation <strong>des</strong> turluttes<br />
plus ample et plus souple.<br />
<strong>La</strong> touche peut être très fine<br />
et nécessitera une canne au<br />
scion fin. <strong>La</strong> prise d’une seiche<br />
se fera surtout près du fond. Le<br />
calamar aura un combat plus<br />
puissant que celui de la seiche.<br />
Ferrez fermement mais ramenez<br />
votre prise avec délicatesse<br />
afin de ne pas déchirer<br />
les fragiles tentacules.<br />
Le plus : l’odoriférant !<br />
C’est l’élément indispensable pour la <strong>pêche</strong> <strong>des</strong><br />
Seiches et Calamars. Qu’il soit présenté en pâte, en gel<br />
ou en spray, l’application régulière d’un attractant sur<br />
la turlutte permet de multiplier de manière sensible le<br />
nombre de captures.<br />
A noter que l’odoriférant adhère mieux sur les revêtements<br />
en tissu. Le spray assure une diffusion plus<br />
rapide et plus large. Les “parfums” les plus appréciés<br />
sont la crevette, le poisson et la moule.<br />
1 - Secouez litéralement le scion<br />
pour faire vibrer le montage pendant<br />
quelques secon<strong>des</strong>.<br />
2 - <strong>La</strong>issez le montage reprendre<br />
sa position. Les céphalopo<strong>des</strong><br />
attaquent souvent à l’arrêt. Après<br />
quelques secon<strong>des</strong>, recommencez.<br />
3 - Remontez d'1 ou 2 m, secouez<br />
la ligne pour la faire trembler<br />
et ne bougez plus.
PÊCHER AVEC DES EGIS<br />
Le Japon a une longueur d’avance dans bien <strong>des</strong><br />
domaines. Maîtres incontestés de la <strong>pêche</strong> <strong>des</strong><br />
Céphalopo<strong>des</strong>, les Japonais ont su développer <strong>des</strong><br />
techniques de <strong>pêche</strong> redoutables à l’efficacité prouvée.<br />
Ils ne cessent d’innover et de perfectionner les<br />
leurres et les techniques, afin de rendre la <strong>pêche</strong><br />
toujours plus ludique et accessible à tous.<br />
RAMENÉ LINÉAIRE LENT<br />
Du bord, la turlutte peut être récupérée linéairement. Elle sera<br />
ramenée très lentement en faisant <strong>des</strong> pauses de plusieurs secon<strong>des</strong>.<br />
Il est possible d’effectuer de temps en temps quelques<br />
brèves tirées vers le haut pour éveiller l’intérêt <strong>des</strong> céphalopo<strong>des</strong><br />
mais l’important sera de rester proche du substrat. Cette animation<br />
est excellente sur les seiches qui vivent sur le fond et sur les<br />
calamars peu actifs.<br />
“WALKING THE DOG”<br />
Astuce : Lorsque vous arrivez<br />
sur une nouvelle zone, nous<br />
vous conseillons d’effectuer<br />
quelques lancers avec cette<br />
animation de type horizontale.<br />
En effet, les egis peuvent<br />
être maniées comme <strong>des</strong><br />
jerkbaits par une succession<br />
régulière de tirées courtes<br />
(twitchs). Elles effectueront<br />
alors une nage en zig-zag<br />
(Walking the dog) dans les<br />
couches supérieures.<br />
Le BICHI-BACHI (lancer / ramener)<br />
LA PECHE AVEC DES EGIS<br />
Cette animation s’utilise essentiellement<br />
avec les Egis. C’est<br />
une technique simple qui permet<br />
de prospecter une large<br />
zone de <strong>pêche</strong> en peignant<br />
différentes couches d’eau.<br />
En effectuant une succession<br />
de tirées sèches vers le haut<br />
comme pour un ferrage, puis<br />
en la laissant couler à nouveau,<br />
la turlutte monte avec<br />
de fortes embardées latérales<br />
(jerks) avant de re<strong>des</strong>cendre<br />
lentement. Cette technique<br />
est redoutable sur les céphalopo<strong>des</strong>.<br />
- <strong>La</strong>ncez et laissez <strong>des</strong>cendre<br />
la turlutte près du fond en estimant<br />
le temps de <strong>des</strong>cente.<br />
- Effectuez 2 ou 3 brèves tirées<br />
du scion avec beaucoup d’amplitude<br />
tout en récupérant.<br />
- <strong>La</strong>issez la turlutte re<strong>des</strong>cendre<br />
sur le fond et recommencez les<br />
tirées. Gardez toujours un léger<br />
contact à la <strong>des</strong>cente pour<br />
sentir les attaques et déterminer<br />
la position <strong>des</strong> Céphalopo<strong>des</strong>.<br />
ANIMATION VERTICALE<br />
Que vous soyez au bord d’un quai ou à bord d’un bateau (zones<br />
avec peu de fond), il est possible de manier votre egi à la verticale.<br />
Moulinet ouvert, laissez la couler.<br />
Descendant lentement, nous vous<br />
conseillons de l'y aider en tirant le fil de<br />
votre bobine à la main. Il est aussi possible<br />
d’effectuer <strong>des</strong> ferrages latéraux<br />
au ras de l’eau, ce qui fera sortir votre<br />
fil plus vite.<br />
En éveillant l’intérêt <strong>des</strong> céphalopo<strong>des</strong><br />
souvent calés au<br />
fond (ex : Seiches), ceux-ci deviennent<br />
actifs et monteront<br />
plus facilement sur votre turlutte<br />
quand vous passerez à<br />
une animation plus verticale<br />
(voir <strong>des</strong>sin bichi bachi).<br />
Aurie Q RS - YOZURI<br />
“JERKING”<br />
En animation BICHI-BACHI,<br />
lorsque vous effectuez une<br />
tirée sèche vers le haut<br />
(comme pour un ferrage), la<br />
turlutte ne fait pas que monter<br />
: Elle effectue aussi une<br />
forte embardée latérale en 3<br />
dimensions (jerk). Ces écarts<br />
violents et imprévisibles sont<br />
Jerk = Embardées latérales<br />
très attractifs pour tous les céphalopo<strong>des</strong><br />
car ils possèdent<br />
une excellente vision <strong>des</strong> mouvements.<br />
Une fois la profondeur atteinte, il suffira<br />
d’effectuer quelques tirées sèches vers<br />
le haut (jerks) puis de la laisser re<strong>des</strong>cendre<br />
naturellement. Si vous n’avez<br />
pas de touches, remontez de 1 ou<br />
deux mètres puis recommencez. Vous<br />
exploiterez ainsi chaque couche d’eau.<br />
Il est possible de rajouter un plomb 50<br />
à 70 cm devant l’EGI afin qu’elle coule<br />
plus vite ou plus profondément tout en<br />
conservant son action.
LE POULPE<br />
Le Poulpe (ou Pieuvre), est un <strong>des</strong> plus anciens animaux<br />
marins. Sa présence sur Terre date de plusieurs<br />
centaines de millions d’années, bien avant les<br />
poissons et les crustacés. De la même famille que les<br />
Seiche et Calamars, il est singulièrement différent et<br />
passionnant à <strong>pêche</strong>r.<br />
TAKO EGIS / LEURRES A POULPE<br />
Utilisation : lancer /ramener, verticale<br />
Animation : près du fond, le long <strong>des</strong> digues, <strong>des</strong> enrochements.<br />
Tout en ramenant lentement, on fait sonner les billes en agitant<br />
légèrement la canne. Revetement phospho ultra attractif. Les griffes<br />
recourbées vers le haut évitent les accrochages.<br />
“BUBBLIN PLOMBÉE - IIYAN<br />
LE POULPE : CONNAISSANCE DE L'ESPECE<br />
Le Poulpe vit seul sur les fonds<br />
marins, dans les zones encombrées<br />
de roches ou au creux<br />
<strong>des</strong> épaves. On le trouve entre<br />
10 et 150 m de profondeur,<br />
dans <strong>des</strong> eaux dont la température<br />
ne <strong>des</strong>cend pas en <strong>des</strong>sous<br />
de 10°C. Il migre peu, plutôt<br />
en période de ponte. On peut<br />
donc le <strong>pêche</strong>r toute l’année<br />
dans les eaux tempérées: Atlantique,<br />
Manche et Méditerranée.<br />
Il reste à proximité de son trou<br />
pour se nourrir de mollusques,<br />
de poissons et petits crustacés.<br />
Sa taille peut varier de 50 cm<br />
à 1 m et son poids peut aller<br />
jusqu’à 3 kg. Son espérance<br />
de vie en milieu naturel est<br />
courte, 2 à 3 ans environ pour<br />
les mâles, 1 à 2 ans maximum<br />
pour les femelles. Mature vers<br />
l’âge de 6 mois (500 g), elle<br />
ne se reproduit qu’une fois.<br />
<strong>La</strong> ponte peut durer presque<br />
1 mois et représente jusqu’à<br />
500 000 oeufs qui mesurent en<br />
moyenne 2 mm de diamètre.<br />
Durant toute l’incubation, la<br />
femelle s’occupe de ses oeufs,<br />
les nettoie et les irrigue. Elle<br />
y met toute son énergie et ne<br />
se nourrit plus jusqu’aux éclosions.<br />
10% <strong>des</strong> jeunes survivent<br />
à cette période. Ils cherchent<br />
alors une cavité au fond et s’y<br />
installent, à leur tour.<br />
Muni de 8 bras attachés directement<br />
à la tête, chacun garni<br />
d’une bonne centaine de ventouses<br />
qui lui permettent de se<br />
maintenir au fond, armé d’un<br />
bec de perroquet puissant<br />
pourvu de fortes mandibules,<br />
le Poulpe est néanmoins vulnérable<br />
et compte sur son camouflage<br />
pour le protéger. Ses<br />
prédateurs sont principalement<br />
les Congres et les Murènes en<br />
zône côtière. Pour ne pas être<br />
repéré, le Poulpe a la faculté<br />
de changer de couleur et de<br />
se fondre dans le décor. Il reste<br />
ainsi caché la plupart du temps<br />
dans son antre, à l’affût de tout<br />
ce qui passe à sa portée. Il ne<br />
chasse qu’à vue.<br />
Pour le <strong>pêche</strong>r il faudra donc le<br />
chercher sur les épaves ou enrochements,<br />
passer sur le sable au<br />
ras <strong>des</strong> roches, en dérive très<br />
lente ! Les leurres adaptés se<br />
trainent sur le fond ou près du<br />
fond. Souvent équipés de billes<br />
bruiteuses ou de paillettes, ils<br />
doivent se faire remarquer ! Les<br />
conditions les plus favorables<br />
sont un temps calme et une eau<br />
propre. Les <strong>pêche</strong>s à la tombée<br />
de la nuit où au lever du jour<br />
sont les plus efficaces. C’est à<br />
ce moment là que les Poulpes<br />
sont actifs et profitent de la semi<br />
obscurité pour se cacher et de<br />
la lumière relative pour repérer<br />
leur proie.<br />
Matériel : Le Poulpe est puissant.<br />
Munissez-vous d’une<br />
canne solide et n'hésitez<br />
pas à utiliser un diamètre<br />
supérieur au 35/100 ou de<br />
la tresse d’une résistance<br />
de 20 à 40 lb, car le Poulpe<br />
cherchera à s’accrocher à un<br />
point fixe, s’il se sent tracté.<br />
Les turluttes (TAKO) et les<br />
jigs (OCTOPUS JIG) avec<br />
<strong>des</strong> crochets recourbés vers<br />
le haut sont spécialement<br />
conçus pour éviter les accrochages.<br />
Attention : Le poulpe cherchera<br />
à s’agripper à un rocher<br />
pour résister à la traction. Dès<br />
la première sensation de lourdeur,<br />
remontez votre ligne<br />
très rapidement. Le ferrage<br />
doit être ferme et franc et la<br />
récupération immédiate pour<br />
ne pas lui laisser le temps de<br />
s’agripper au fond.<br />
6 cm - 25 g<br />
Trainer lentement le leurre sur le fond en passant<br />
au ras <strong>des</strong> rochers ou le long <strong>des</strong> digues. Faites sauter<br />
la turlutte de temps en temps et entrecoupez de<br />
pauses de 10 à 15 secon<strong>des</strong>.<br />
“TAKOYAN”<br />
Plomb anti-accroche, crochets<br />
relevés. Facile à animer<br />
jusqu’à 10 m de fond<br />
Bille bruiteuse, bague phospho,<br />
brins de silicone simulant<br />
les pattes et corps de<br />
crevette transparent.<br />
“OCTOPUS JIG”<br />
11 cm - 31 g<br />
40 g<br />
A la verticale d’un bateau en dérive lente ou au bord d’une digue ou d’enrochements.<br />
Récupération lente par à-coups près <strong>des</strong> roches du fond ou le long d’un<br />
quai. Eléments phosphorescents ou pailletés, jupe de silicone très mobile.<br />
Crochets relevés. Très facile à animer quelle que soit la profondeur.<br />
“PLANCHE A POULPE”<br />
Pêche en dérive lente sur le fond ou<br />
du bord. Escher avec une sardine,<br />
un crabe. Dès la touche remonter<br />
rapidement la planche.<br />
11 cm - 31 g<br />
2
SEA rattle<br />
2.5 3.0 3.5<br />
09<br />
10<br />
16<br />
GAJ<br />
SEA SHELL<br />
GAJ<br />
1.5 2.0 2.5 3.0 3.5 PHOSPHO<br />
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09<br />
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Avec l'aimable participation de Gaetan ALBECQ, la Brotherteam GOLETTO, Stéphane CHARLES.<br />
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