PROJECTEUR ACL HC5000 De Mitsubishi - Ted Magazine
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Poste-publications n o40014137 5,50$<br />
Volume 14, numéro 4 Édition août / septembre 2007<br />
SYSTÈME STÉRÉOPHONIQUE<br />
Rotel Rotel et et Bowers Bowers & & Wilkins Wilkins<br />
ENCEINTES ACOUSTIQUES<br />
Reference Reference 207 207 de de KEF KEF<br />
AMPLIFICATEUR INTÉGRÉ<br />
A21 A21 SE SE de de Sugden Sugden<br />
<strong>PROJECTEUR</strong> CINÉMA MAISON<br />
<strong>ACL</strong> <strong>ACL</strong> PVL-Z5 PVL-Z5 de de Sanyo Sanyo<br />
TÉLÉVISEUR DLP<br />
HL-T5689S HL-T5689S de de Samsung<br />
Samsung<br />
CINÉMA MAISON<br />
<strong>PROJECTEUR</strong><br />
<strong>ACL</strong> <strong>HC5000</strong><br />
de <strong>Mitsubishi</strong><br />
TENDANCES ÉLECTRONIQUES & DESIGN<br />
Le futur est maintenant<br />
par Présence Solutions de Montréal
Classé – La puissance derrière Bowers & Wilkins<br />
En matière de performance audio, certaines synergies sont magiques.<br />
Comme membre du groupe B&W, nous n’avons rien laissé au hasard pour que<br />
Classé constitue le parfait complément aux enceintes B&W. Comptant sur<br />
des décennies d’expérience et sur une expertise reconnue, nous avons relevé<br />
le défi. Nous sommes ravis de constater que, partout dans le monde,<br />
les professionnels, les consommateurs et les critiques de l’audio<br />
reconnaissent la beauté de cette alliance.<br />
Faites-en l’écoute chez un détaillant autorisé B&W et Classe
© Paradigm Electronics Inc. Les<br />
ParadigmMD<br />
MD<br />
MD<br />
Le summum du son haut de gamme en musique et divertissement au foyer.<br />
Référence MilléniaMC<br />
… un design stylisé sans compromis sonore<br />
Première de classe depuis 17 ans maintenant *<br />
*Classées numéro un rapport qualité-prix, selon un sondage des revendeurs spécialisés, réalisé par la publication Inside Track<br />
Les mélomanes cinéphiles veulent le meilleur de deux mondes, la nouvelle génération désire<br />
un complément esthétique qui permet d’assortir leur téléviseur à écran plat aux enceintes<br />
dans leur espace cinéma-maison, toutefois, une performance à couper le souffle qui laisse<br />
pantois et qui permette d’impressionner les amis lors de l’écoute est de mise et tout cela à<br />
un prix démocratique.<br />
Une utopie? Pas si vous possédez les enceintes Paradigm MD Référence Millénia MC , supportées<br />
par 20 années de recherche et développement dans nos installations de Toronto, parmi les plus<br />
sophistiquées et intégrées au monde. Les Millénias s’imposent comme une solution logique.<br />
Primé de près de 500 prix et récompenses de l’industrie ainsi que de plusieurs banc d’essais<br />
concluants de différentes publications spécialisées internationales. Paradigm MD restera<br />
toujours le choix des audiophiles les plus érudits.<br />
Millenia MC 200 et Millenia MC 20 LCR (photo ci-haut) et Millenia MC 300 et Millenia MC 30 (non<br />
montrées) sont disponibles en version Aluminium polis et Chrome noir.<br />
Pour en savoir plus au sujet des Millenias MC consultez notre site au visit www.paradigm.com
6 Éditorial<br />
TED<br />
8 Le futur est maintenant<br />
RENCONTRE<br />
14 Gerry Poulin,<br />
propriétaire de Sensation Musicale Hi-Fi<br />
TECHNOLOGIE<br />
18 Sans fil et sans filet —<br />
Sennheiser et le Cirque du Soleil<br />
BANCS D’ESSAI<br />
ENCEINTES ACOUSTIQUES<br />
22 Reference 207 de KEF<br />
Art, innovation et technologie<br />
SYSTÈME<br />
28 Préamplificateur RC-1082, lecteur CD<br />
RCD-1072 et amplificateur de puissance<br />
RB-1072 de Rotel avec enceintes<br />
acoustiques CM-7 de Bowers & Wilkins<br />
Un excellent combo musical !<br />
ÉLECTRONIQUE<br />
38 Amplificateur intégré A21 SE de Sugden<br />
Le phénix qui renaît de ses cendres<br />
28 28 Électroniques de Rotel<br />
ENCEINTES CINÉMA MAISON<br />
46 Série Aelite; One, Two, Three<br />
et caisson de graves d’Acoustic Energy<br />
<strong>De</strong> l’énergie à revendre<br />
4 Québec Audio & Vidéo, août/septembre 2007<br />
SYSTÈME MULTIMÉDIA<br />
52 Sophisti DD-8 de JVC<br />
Le loup dans la bergerie...<br />
<strong>PROJECTEUR</strong> <strong>ACL</strong><br />
56 <strong>HC5000</strong> de <strong>Mitsubishi</strong><br />
Excellent pour le divertissement maison<br />
en haute résolution !<br />
TÉLÉVISEUR DLP<br />
68 HL-T5689S de Samsung<br />
Images exceptionnelles :<br />
éclatantes et brillantes !<br />
<strong>PROJECTEUR</strong> <strong>ACL</strong><br />
60 PVL-Z5 de Sanyo<br />
Arrière-garde HD en <strong>ACL</strong><br />
ALBUM DE FAMILLE<br />
64 Appareil photo numérique<br />
CoolPix P5000 de Nikon<br />
Léger, compact et ergonomique<br />
43, 44, 50 ÉVÉNEMENTS<br />
33-36, 50-51 QUOI DE NEUF ?<br />
RYTHME & MUSIQUE<br />
71 En jazzant<br />
72 En bluesant<br />
73 Rock progressif<br />
74 Musique du monde<br />
68 68<br />
Téléviseur DLP HL-T5689S de Samsung<br />
38 38<br />
Amplificateur intégré A21 SE de Sugden<br />
Volume 14, n o 4 août/septembre 2007<br />
Éditeur et directeur de la publication :<br />
Franco Moggia<br />
Équipe de rédaction :<br />
Francine Bissonnette, Pierre Caisse, Michel Dallaire,<br />
François Gagné, Bruno Gosselin, Patrick Grenier,<br />
Jean-François Hamelin, Daniel Houle, <strong>De</strong>bbie Houle,<br />
Michel Laliberté, Emmanuel Lehuy, François Lemieux,<br />
Alain Lévesque, Robert Lussier, Michel Neveu,<br />
Mario Poirier, Georges Poulin, Richard Schneider,<br />
Nicolas St-Onge, Pascal Tran et Leo Vildosola.<br />
Équipe de rédaction actualités musicales :<br />
Gilles Archambault, Nathalie Fredette, Pierre Jobin,<br />
Richard Guay, Georges Nicholson, Marc Samson.<br />
Représentants publicitaires :<br />
Lucie Beauchamp, courriel : lucieb@quebecaudio.com<br />
Guy St-<strong>De</strong>nis, courriel : guystd@quebecaudio.com<br />
Téléphone : 450 436-1777, télécopieur: 450 436-1730<br />
Sans frais : 1888 490-0030<br />
Révision des textes et traduction:<br />
Lucie Beauchamp, Marcelle Beaulieu et France <strong>De</strong>nis<br />
Infographie : Les Éditions Mizka Inc.<br />
Photographes : Franco Moggia, Pascal Tran et Pierre Tison<br />
ADRESSES INTERNET :<br />
http://www.quebecaudio.com<br />
Courriel : info@quebecaudio.com<br />
ADMINISTRATION :<br />
(Postes Canada : retourner toute correspondance<br />
ne pouvant être livrée au Canada à l’adresse suivante : )<br />
Québec Audio&Vidéo<br />
Publié par : Les Éditions Mizka inc.<br />
Casier postal 695<br />
St-Jérôme QC Canada J7Z 5V4<br />
Téléphone : 450 436-1777, Sans frais: 1 888 490-0030<br />
Télécopieur : 450 436-1730<br />
CONSEILLER EN ADMINISTRATION :<br />
Cappelli Westerband & Ass.<br />
ABONNEMENTS PAR INTERNET :<br />
http://www.quebecaudio.com<br />
ABONNEMENTS / CHANGEMENT D’ADRESSE :<br />
Indas ( Québec) Inc.<br />
Téléphone : 514 721-9991, Télécopieur : 514 721-2555<br />
Sans frais : 1 866 828-9878<br />
DISTRIBUTION :<br />
Messagerie de Presse Benjamin inc.<br />
101, rue Henry-Bessemer, Bois-des-Filion QC J6Z 4S9<br />
Téléphone: 4 50 621-8167 Sans frais : 1800 361-7379<br />
Toute reproduction de textes, illustrations, photographies du magazine est<br />
interdite. Le magazine ne s’engage pas à retourner les textes et les photos<br />
non sollicités. Les prix indiqués dans les différents articles sont sujets à<br />
changement. Les opinions, renseignements techniques, points de vue,<br />
appréciations ou recommandations des journalistes de Québec Audio&Vidéo<br />
ne reflètent pas nécessairement ceux de l’éditeur et du rédacteur en chef. <strong>De</strong><br />
plus, Québec Audio&Vidéo n’est pas responsable des déclarations<br />
ni des affirmations des annonceurs.<br />
DÉPÔT LÉGAL<br />
Bibliothèque nationale du Québec, 1994<br />
Bibliothèque nationale du Canada 994-6872 ISSN 1498-4318<br />
LISTE D’ABONNÉ(E)S<br />
Il nous arrive de mettre notre liste d’abonné(e)s à la disposition<br />
d’entreprises ou d’organismes qui proposent des produits ou des services<br />
qui pourraient vous intéresser.<br />
Si vous ne voulez pas que votre nom y figure, faites-le nous savoir par écrit,<br />
en joignant une étiquette d’envoi de votre magazine.
Tendances<br />
Drôle de titre pour un éditorial, non ? Oui et non, enfin je m’explique. Je voulais m’entretenir<br />
avec vous du lien entre les nouvelles tendances électroniques et le design. Je lisais<br />
dernièrement un entrefilet qui révélait le résultat mondial d’une étude d’In-Stat (maison<br />
d’études et de recherches de marché) qui signalait une augmentation de 20 % dans l’expédition<br />
d’appareils électroniques divers en lien avec l’installation de réseaux domiciliaires en 2006, pour<br />
un total de 127 millions d’unités. Pour l’année en cours, on prévoyait également une augmentation<br />
de 35 %. Signe des temps ? Oui, je crois bien si l’on en juge par la grande majorité des installations<br />
de type « Style de vie » que nous avons couvert jusqu’à maintenant.<br />
Plusieurs propriétaires de maisons (nouvelles ou rénovées) veulent que la plupart des appareils<br />
électroniques qu’ils acquièrent s’intègrent dans leur domicile et surtout dans leur « style de vie » :<br />
soit qu’on les cache, qu’on les intègre ou encore qu’on les mette en évidence, tout dépend du style<br />
de décor que l’on a choisi. Mais il est certain que ces installations se doivent d’être actuelles et<br />
faciles d’utilisation. Je vous invite donc à lire attentivement l’article Tendances électroniques et design<br />
écrit par Pascal Tran. Une visite dans une demeure tout à fait chaleureuse et confortable à<br />
l’image du couple qui nous a accueillis si gentiment dans leur domicile lors de la prise de photos.<br />
Merci, encore !<br />
Toujours sous le thème de nouvelles tendances, nous avons dépêché notre collaborateur Michel<br />
Laliberté, qui a déjà signé plusieurs articles dans ce magazine, afin qu’il visite pour nous les installations<br />
techniques du tout nouveau spectacle du Cirque du Soleil, Kooza. Michel a bien aimé le<br />
spectacle, il va sans dire; mais il a d’autant plus apprécié s’entretenir avec les gens de chez<br />
Sennheiser Canada, qui sont un des fournisseurs officiels pour la conception sonore de Kooza, et<br />
avec M. Leon Rothenberg, co-concepteur sonore de Kooza. Encore une fois, la technologie au service<br />
de notre divertissement !<br />
Par la même occasion, nous souhaitons la bienvenue dans l’équipe des collaborateurs à Michel<br />
Dallaire, qui a œuvré dans le domaine de l’audio avec M. Claude Bilodeau de la boutique<br />
Musique Avant Tout dans la région de Chicoutimi-Saguenay. <strong>De</strong> retour à Montréal par affaires,<br />
Michel a testé pour vous l’amplificateur intégré A21 SE de Sugden, un appareil amélioré et<br />
rehaussé qu’il a bien aimé, semble-t-il.<br />
Comme vous pourrez le constater à la lecture des différents articles qui vous sont offerts dans<br />
ce numéro, la technologie est là pour vous divertir, vous relaxer et vous aider dans diverses situations<br />
de la vie courante. Elle ne nous dirige pas, nous la dirigeons au contraire puisqu’elle répond<br />
à nos besoins.<br />
Le design des appareils est primordial, car il va au-delà de ce que Madame ou Monsieur ne<br />
veut pas voir dans le salon. Oui, certes le look est important pour certains et moins pour d’autres ;<br />
mais le fil conducteur quant à la nécessité d’un bon design est l’utilisation, qui se doit d’être<br />
conviviale et simple. Si je ne peux pas voir à quel poste ou à quel volume j’utilise l’appareil, eh<br />
bien, c’est ennuyeux. Et j’aurai le réflexe de moins utiliser cet appareil, ou même de le changer<br />
pour un autre que j’apprécierai mieux. On n’a qu’à regarder le succès des appareils que conçoivent<br />
Steve Jobs et son équipe de designers de la compagnie Apple. Que les concepteurs se le disent et<br />
se passent le mot : le design est important et les appareils électroniques n’y échappent pas lors de<br />
la prise de décision pour l’achat d’un appareil. Rappelez-vous les statistiques annoncées par les<br />
gens d’In-Stat et voyez où sont les tendances. Et ce n’est pas juste une mode comme certains le<br />
croient !<br />
Sur ce, bon retour de vacances estivales pour ceux qui les ont prises. Et pour les autres, alors<br />
bonnes vacances tout court avec beaucoup de beau temps et de bon temps passé à se relaxer et à<br />
prendre des forces pour l’automne qui approche lentement mais sûrement !<br />
6 Québec Audio & Vidéo, août/septembre 2007<br />
Franco Moggia, éditeur et directeur de la publication<br />
Audioville<br />
972, boul. St-Laurent, Montréal<br />
(514)861-8050<br />
Cora<br />
131, 18 e Rue, Québec<br />
(418) 522-1397<br />
Fillion Électronique<br />
5690, Sherbrooke Est, Montréal<br />
(514) 254-6041<br />
KébecSon<br />
6555, rue St-<strong>De</strong>nis, Montréal<br />
(514) 270 7900<br />
Maison du Son Stéréo Plus<br />
1112, rue Mont-Royal E., Montréal<br />
(514) 523-1101<br />
Multi Électronique<br />
67, boul. Laurier, Beloeil<br />
(450) 467-8273 1 800 690-8273<br />
Son idéal<br />
1409, Bishop, Montréal<br />
(514) 842-9596<br />
Stéréoplus<br />
1 866 878-3736<br />
Studio 1006<br />
1394, Sauvé Est, Montréal<br />
(514) 384-2215
Le Le futur futur<br />
est est maintenant maintenant<br />
Par PASCAL TRAN ptran@quebecaudio.com<br />
Nous Nous avons avons visité visité pour pour vous vous une une installation installation tout tout à à fait fait exceptionnelle, soit soit celle celle d’un d’un homme homme<br />
d’affaires d’affaires demeurant demeurant dans dans l’ouest l’ouest de de l’île l’île de de Montréal, Montréal, à à un un endroit endroit magnifique, magnifique, sur sur le le littoral. littoral.<br />
Le Le propriétaire propriétaire s’est s’est procuré procuré une une ancienne ancienne demeure demeure toute toute de de pierre pierre et et de de bois, bois, presque presque deux deux<br />
fois fois centenaire, centenaire, et et a a profité profité de de rénovations rénovations majeures, majeures, qui qui en en ont ont quadruplé quadruplé la la surface, surface, pour pour<br />
l’installation l’installation d’un d’un système système audio-vidéo audio-vidéo et et domotique domotique des des plus plus sophistiqués. Le Le mandat mandat a a été été<br />
confié confié à à Presence Presence Solutions Solutions (www.domotique.tv), une une firme firme de de Montréal, Montréal, en en exploitation exploitation depuis depuis<br />
six six ans, ans, qui qui se se spécialise spécialise en en installations installations sur sur mesure. mesure. Le Le projet projet a a été été planifié planifié et et réalisé réalisé par par<br />
M. M. Philippe Philippe Craig, Craig, architecte architecte technologique. Les Les objectifs objectifs fixés fixés par par le le propriétaire propriétaire étaient étaient une une<br />
intégration intégration visuelle visuelle transparente afin afin que que l’électronique ne ne jure jure pas pas avec avec l’architecture et et le le<br />
décor décor country country de de la la vénérable vénérable maison, maison, l’utilisation l’utilisation des des technologies dernier dernier cri cri dans dans le le<br />
domaine domaine de de la la domotique domotique et, et, évidemment, la la facilité facilité d’utilisation. d’utilisation.<br />
8 Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />
Photographe Yves Lacombe
Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />
9
La solution d’une salle d’équipement a<br />
été retenue car elle répond au premier<br />
objectif de faire disparaître l’électronique<br />
et, de plus, elle facilite le branchement et<br />
l’entretien. Le cœur du système se retrouve<br />
donc dans quatre bâtis de 175 cm juxtaposés,<br />
ouverts à l’arrière pour un accès facile et dotés<br />
de leur propre système de ventilation. La plupart<br />
des sources audio et vidéo, dont trois<br />
récepteurs pour télévision satellite, deux jukebox<br />
de 400 disques permettant de centraliser<br />
la musicothèque et la vidéothèque, de même<br />
qu’un serveur MP3 et un syntoniseur, y sont<br />
installés. L’équipement de contrôle et distribution<br />
Crestron, se retrouve dans le local<br />
technique, ainsi que l’amplification pour toutes<br />
les enceintes réparties à travers la demeure,<br />
dont une paire de monoblocs MC501 de<br />
McIntosh pour alimenter la paire Project<br />
Array 1400 BG de JBL dans la salle familiale,<br />
puis un amplificateur 5 canaux Parasound<br />
pour alimenter un ensemble 5.1 dans la salle<br />
10 Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007
de jeu au sous-sol et deux amplificateurs à<br />
16 canaux Crestron pour le reste de la maison.<br />
Les composantes maîtresses pour la<br />
réseautique, la téléphonie et le système de<br />
sécurité sont également placées dans ces bâtis.<br />
Pour ce qui est de s’évader grâce au son et<br />
à l’image, c’est dans la salle familiale que les<br />
heureux propriétaires peuvent profiter d’une<br />
paire d’enceintes autoportantes JBL, d’un<br />
caisson <strong>De</strong>pth de MartinLogan et d’un téléviseur<br />
au plasma de 61 po. Il y a une salle de<br />
jeu au sous-sol (non montrée sur les photos)<br />
avec un système 5.1 de KEF et un téléviseur<br />
au plasma de 61 po. La chambre des maîtres<br />
et le loft, servant de bureau pour la dame,<br />
sont tous deux sonorisés par une enceinte<br />
pouvant simuler un environnement ambiophonique<br />
YSP-1 de Yamaha et pourvus de<br />
téléviseurs au plasma de 42 po. Le reste de la<br />
demeure – comprenant entre autres pièces, la<br />
salle à dîner, la cuisine, le salon et la salle d’entraînement<br />
– aussi bien que l’extérieur de la<br />
propriété sont sonorisés avec divers modèles<br />
d’enceintes et de caissons encastrés, et aussi<br />
d’extérieur, de la gamme SpeakerCraft.<br />
Le système de contrôle et automatisation<br />
comprend l’audio et la vidéo, le système<br />
d’alarme, l’éclairage avec des produits<br />
Lutron HomeWorks, les rideaux et un système<br />
de surveillance (monitoring) permettant d’afficher<br />
beaucoup de paramètres dont la température<br />
extérieure et celle de la piscine ou la<br />
température et le taux d’humidité du cellier.<br />
Pratiquement toute la maison est reliée à ce<br />
système, qu’il s’agisse des pompes, de la génératrice<br />
et du système téléphonique KX-TA824<br />
de Panasonic pouvant gérer jusqu’à 3 lignes /<br />
8 téléphones et servant également d’interphone,<br />
exception faite du chauffage par géothermie<br />
car cette technologie produit déjà un<br />
niveau de confort adéquat indépendamment<br />
des conditions atmosphériques telles que<br />
l’ensoleillement ou le vent. Le système peut<br />
être commandé par une multitude d’écrans<br />
tactiles dispersés autour de la maison, des<br />
écrans portatifs et même de l’extérieur, soit<br />
par le Web ou par téléphone. Donc, de multiples<br />
configurations préprogrammées sont<br />
disponibles, en fonction des activités des<br />
occupants ou de leur absence des lieux. Il<br />
inclut également un système axé sur un ser-<br />
veur MP3 émettant telle une messagerie<br />
sonore à travers toutes les enceintes de la maison,<br />
que ce soit par un son de carillon lorsque<br />
l'on sonne à la porte ou par divers messages<br />
reliés au fonctionnement de la maison.<br />
Absolument rien n’est laissé au hasard. Avec<br />
l’arrivée dans la famille d’un bébé, les propriétaires<br />
désiraient inclure l’option de télésurveillance<br />
d’enfant. Ainsi, les designers ont<br />
ajouté des caméras et des microphones encastrés,<br />
dans des luminaires par exemple, pour<br />
remplacer l’interphone de surveillance classique.<br />
Les parents peuvent donc visionner un<br />
film tout en s’assurant du bien-être de leur<br />
enfant car son image peut être affichée en<br />
coin, superposée à l’image principale (PIP,<br />
Picture In Picture). La tranquillité d’esprit n’a<br />
pas de prix !<br />
Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />
11
Liste des principaux appareils<br />
Salle d’équipement<br />
Serveur de messages vocaux d’Alcorn McBride<br />
Serveur audio-numérique multi-zones d’AudioRequest<br />
Syntoniseur FM C2N-TFM de Crestron<br />
Récepteur HD6000 de Bell ExpressVu (3)<br />
Récepteur ambiophonique AVR-3805 de <strong>De</strong>non<br />
Récepteur ambiophonique AVR-4806 de <strong>De</strong>non<br />
Serveur multimédia Sony S777 de Request Multimedia (2)<br />
Système de distribution audio 16 sources / 8 zones CNX-BIPAD8 de Crestron<br />
Système de distribution vidéo CNX-PVID8X4 de Crestron<br />
Amplificateur monobloc de 500 W MC501 de McIntosh (2)<br />
Amplificateur multicanal 5 x 220 W HCA-2205AT de Parasound<br />
Amplificateur multicanal 16 x 60 W CNAMPX-16X60 de Crestron (2)<br />
Salle familiale<br />
Enceintes Project Array 1400 BG de JBL<br />
Caisson de sous-graves <strong>De</strong>pth de MartinLogan<br />
Lecteur DVD DVD-2900 de <strong>De</strong>non<br />
Téléviseur au plasma 61 po PX-61XR4A de NEC<br />
12 Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />
Salle de jeu<br />
Enceinte avant MODEL 107 de KEF (2)<br />
Enceinte centrale HTC1001 de KEF<br />
Enceinte ambiophonique CI 130DS de KEF (2)<br />
Caisson de sous-graves KIT100 de KEF (2)<br />
Lecteur DVD DVD-2900 de <strong>De</strong>non<br />
Téléviseur au plasma 61 po PX-61XR4A de NEC<br />
Chambre des maîtres, loft<br />
Enceinte toute en un YSP-1 de Yamaha<br />
Téléviseur au plasma 42 po PX-42XR4A de NEC<br />
Reste de la propriété<br />
Enceintes encastrées au plafond 6.5 DT de SpeakerCraft<br />
Enceintes encastrées au plafond AIM8 THREE de SpeakerCraft<br />
Enceintes d’extérieur à large couverture WS950WT de SpeakerCraft<br />
Caisson encastré 8.2 BAS WAG de SpeakerCraft
QA&V : Comment a débuté l’aventure<br />
Sensation Musicale Hi-Fi ?<br />
GP : Mon intérêt pour l’audio s’est manifesté<br />
très jeune. Dès l’âge de 15 ou 16 ans, lorsque<br />
j’ai pu commencer à travailler à temps partiel,<br />
j’investissais tout mon revenu en matériel<br />
électronique. Je suis rapidement devenu<br />
la personne ressource pour mon entourage en<br />
matière audio. Je me rappelle bien que mon<br />
désir d’ouvrir une boutique est venu à 17 ans.<br />
J’avais même déjà choisi le nom à cette époque<br />
! Mon objectif était d’offrir des systèmes<br />
qui procurent des émotions à travers la musique,<br />
d’où le nom. Dans la région, je percevais<br />
un manque de boutiques spécialisées offrant<br />
des équipements intéressants et pouvant également<br />
fournir des informations pertinentes<br />
aux clients.<br />
J’ai donc occupé deux à trois emplois pendant<br />
quelques années afin de bâtir le capital<br />
nécessaire pour l’ouverture de Sensation<br />
Musicale Hi-Fi, ce qui est devenu réalité en<br />
1987. Je peux vous dire qu’obtenir un financement<br />
en tant qu’entrepreneur au début de<br />
la vingtaine n’a pas été facile, ce qui démontre<br />
qu’il est toujours préférable de faire les<br />
choses soi-même. J’ai toujours eu le désir de<br />
partager mon amour de la musique et de<br />
l’audio avec mes clients et de leur apprendre<br />
quelque chose, ce que je peux faire grâce à ma<br />
boutique. Il est vrai qu’au fil des années, plusieurs<br />
clients sont devenus de bons amis qui<br />
viennent nous visiter régulièrement, juste<br />
pour discuter un peu.<br />
QA&V : Comment ont évolué la localisation<br />
et la surface de la boutique ?<br />
GP : Nous en sommes à notre troisième<br />
local, toujours situé sur la rue Principale à<br />
14 Québec Québec Audio Audio && Vidéo, Vidéo, août août / / septembre septembre 2007 2007<br />
R E N C O N T R E<br />
Entretien avec M. Gerry Poulin, propriétaire<br />
de la boutique Sensation Musicale Hi-Fi<br />
Par PASCAL TRAN<br />
ptran@quebecaudio.com<br />
Afin de souligner le vingtième anniversaire<br />
de la boutique Sensation Musicale Hi-Fi<br />
située à Granby, j’ai discuté avec M. Gerry<br />
Poulin de l’évolution du commerce.<br />
Granby. Nous avons déménagé à deux reprises,<br />
soit en 1992 et en 1997, car nous nécessitions<br />
plus d’espace de plancher. Et comme<br />
la boutique s’inscrit dans un créneau milieuhaut<br />
de gamme, nous devons changer le<br />
décor afin de bien refléter les tendances du<br />
marché, ce que nous avons effectué il y a<br />
environ une année et demie. Cette dernière<br />
rénovation nous a permis de mieux utiliser<br />
l’espace et de consacrer plus de place aux<br />
écrans plats par exemple.<br />
Nous disposons maintenant de trois salles<br />
d’écoute, soit une pour la stéréo milieu de<br />
gamme, une pour le cinéma maison milieu<br />
de gamme avec écran et projecteur, et finalement<br />
une pièce combinant la stéréo et le<br />
cinéma maison haut de gamme avec projecteur<br />
seulement. Le système ambiophonique<br />
opère dans le long axe de la pièce alors que le<br />
système deux canaux est placé transversalement.<br />
QA&V : Les lignes de produits que vous<br />
offrez ont-elles beaucoup changé au cours<br />
des années ?<br />
GP : <strong>De</strong>puis pratiquement l’ouverture de la<br />
boutique, nous tenons des lignes comme<br />
Arcam, SimAudio et ProAc, MIT.<br />
Viennent s’ajouter des gammes comme<br />
Cambridge Audio, Naim, Musical Fidelity,<br />
Monitor Audio, Harman-Kardon et<br />
MartinLogan, pour former le cœur de nos<br />
produits. Au fil du temps, nous avons élargi<br />
notre gamme de produits pour pouvoir offrir<br />
des systèmes multicanaux, de la vidéo et l’installation<br />
sur mesure.<br />
Notre inventaire s’est donc diversifié en suivant<br />
les tendances du marché, ce qui fait<br />
qu’aujourd’hui, nous sommes en mesure de<br />
réaliser de complexes systèmes cinéma maison,<br />
avec programmation, capacités multizones,<br />
etc., grâce à notre d’équipe d’installation.<br />
Nous avions commencé, comme tout le<br />
monde à l’époque, dans le monde du deux<br />
canaux, mais présentement, le volet cinéma<br />
maison et installations représente environ<br />
65 % de notre chiffre d’affaires.<br />
Par contre, depuis je dirais deux ans, beaucoup<br />
de gens recommencent à s’intéresser à la<br />
stéréo et même vont s’acheter un bon sys-
Entretien avec M. Gerry Poulin (suite)<br />
tème deux canaux dédié pour redécouvrir la<br />
musique. Il faut dire qu’il faut un système<br />
multicanal vraiment haute performance pour<br />
égaliser un bon système stéréo. Donc, les<br />
gens s’aperçoivent que de maintenir deux systèmes,<br />
soit un adéquat pour le cinéma maison<br />
et un bon pour la musique peut s’avérer<br />
la solution la plus économique en réalité.<br />
QA&V : Quelles sont vos perspectives sur<br />
l’avenir du marché ?<br />
GP : Il semble inévitable que la vidéo prendra<br />
encore plus d’importance et que la tendance<br />
vers les installations sur mesure s’accentuera<br />
dans les prochaines années. On ressent<br />
vraiment un désir des gens à ce que<br />
l’électronique s’intègre à merveille dans leur<br />
demeure et s’adapte à leur style de vie. <strong>De</strong><br />
plus, comme les technologies se complexifient,<br />
il est important de livrer un produit clé<br />
en main convivial, car le but ultime du système<br />
est de servir l’usager et lui faciliter la vie.<br />
Une autre tendance que je perçois est une<br />
augmentation du contenu par fichiers audio<br />
16 Québec Québec Audio Audio && Vidéo, Vidéo, août août / / septembre septembre 2007 2007<br />
et vidéo. Déjà, les serveurs musicaux prennent<br />
beaucoup d’importance, mais je recommande<br />
aux usagers de sauvegarder leurs propres<br />
disques en un format non compressé<br />
pour obtenir le maximum de qualité sonore,<br />
plutôt que de télécharger des chansons en<br />
MP3. Par contre, avec une augmentation de<br />
la bande passante disponible, j’entrevois le<br />
jour où le contenu musical ou cinématographique,<br />
en format non compressé, pourra<br />
être acheté et téléchargé directement à un serveur<br />
musical, plutôt que sur un support physique.<br />
QA&V : Le nom de votre commerce reflète<br />
bien votre amour de la musique. Quels<br />
genres musicaux préférez-vous ?<br />
GP : Comme j’écoute énormément de musique,<br />
j’ai des goûts plutôt variés. Le trait commun<br />
entre les artistes que j’aime est qu’ils<br />
produisent de la « vraie » musique, c'est-àdire<br />
avec de l’émotion et sans artifice.<br />
Conséquemment, j’écoute, entre autres genres<br />
musicaux, du blues, du jazz, du soul et de<br />
la musique du monde. Par exemple, j’ai<br />
assisté avec mon épouse, Francine, au concert<br />
de Van Morrison durant le Festival de jazz,<br />
et nous avons été impressionnés par sa performance.<br />
Van Morrison écrit et compose<br />
des chansons dans lesquelles on ressent que<br />
l’artiste s’y est complètement investi. Il est<br />
clair que son intention n’est pas seulement<br />
d’obtenir un tube à la radio, mais bien de<br />
transmettre une sensation aux auditeurs. En<br />
spectacle, il laisse beaucoup de place aux<br />
musiciens qui s’illustrent également grâce à<br />
d’excellents solos. D’ailleurs, en boutique,<br />
nous tenons une sélection de CD et DVD de<br />
spectacle soigneusement sélectionnée pour la<br />
qualité d’interprétation et sonore. Nous<br />
avons décidé d’offrir une petite sélection de<br />
contenu car beaucoup de clients nous<br />
demandent ce que nous recommandons<br />
comme choix musical.<br />
QA&V : M. Poulin, je vous remercie pour<br />
votre temps et vous souhaite un autre<br />
vingt ans rempli de succès.
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18 Québec Québec Audio Audio && Vidéo, Vidéo, août août / / septembre septembre 2007 2007<br />
R E N C O N T R E<br />
Sans fil et sans filet<br />
Sennheiser<br />
et le Cirque du Soleil<br />
Par MICHEL LALIBERTÉ mlaliberte@quebecaudio.com<br />
Sennheiser, pour l’audiophile, est essentiellement synonyme<br />
de casque d’écoute. Mais pour le pro de l’audio, ce sont<br />
les microphones et la technologie sans fil qui ont<br />
fait la renommée de la marque.
Dr. Fritz Sennheiser<br />
Un peu d’histoire<br />
Après des études en génie électrique et un<br />
passage en tant qu’assistant de recherche,<br />
Fritz Sennheiser devient ingénieur en chef à<br />
l’institut Heinrich Hertz, la mecque des ingénieurs<br />
en télécommunication allemands. En<br />
1938, il aide à fonder l’Institut des technologies<br />
radiofréquences et d’électroacoustique de<br />
Hanovre, où il travaille dans le domaine de la<br />
cryptographie appliquée aux transmissions<br />
radio. L’Institut, détruit par les bombardements<br />
alliés en 1943, est relocalisé à<br />
Wennebostel. La fin de la guerre amène le<br />
départ de la plupart des chercheurs, leur travail<br />
dans le domaine de la cryptographie<br />
étant désormais interdit et passible de la peine<br />
de mort. Ne reste que sept collaborateurs originaires<br />
de la région et le Dr. Fritz Sennheiser<br />
qui décide de fonder en 1945 le<br />
Laboraterium Wennebostel ou Labor W, un<br />
petit atelier d’artisans qui fournira d’abord<br />
des voltmètres à lampes à Siemens en 1946.<br />
Puis, grâce à la qualité de ces produits, le<br />
Labor W se verra confier la fabrication d’une<br />
réplique d’un micro dynamique : le DM1. Les<br />
ingénieurs spécialistes de la radio se contentent<br />
d’abord de copier la conception du<br />
modèle Siemens, mais proposent dès 1947<br />
un micro de leur propre conception, le MD2,<br />
le premier d’une longue lignée. Après 10 ans<br />
d’avancées dans le domaine de l’électroacoustique,<br />
Labor W revient à la technologie<br />
HF en présentant en 1957 le SK1001, premier<br />
système de microphone sans fil à lampe,<br />
développé pour le diffuseur allemand NRD.<br />
En 1958, le modèle suivant, le SK1002, est<br />
déjà complètement transistorisé et est com-<br />
mercialisé avec Telefunken sous l’appellation<br />
Mikroport avant que le Labor W ne devienne<br />
Sennheiser Electronics.<br />
En scène<br />
C’est dans le cadre de l’évènement « <strong>De</strong> la<br />
magie dans l’air – 50 ans de micros HF<br />
Sennheiser » que Sennheiser Canada a<br />
souligné sa participation en tant que fournisseur<br />
officiel de Kooza, le nouveau spectacle de<br />
tournée du Cirque du Soleil. Jean Langlois,<br />
président de Sennheiser Canada et Anne<br />
Joyce, directrice du marketing, ont ainsi<br />
accueilli une cinquantaine de professionnels<br />
du monde de l’audio venant de huit pays. Au<br />
programme, présentation des technologies<br />
Sennheiser et visite des installations techni-<br />
« PARFAITS ET EXCEPTIONNELS,<br />
LES SILVER RS6 M'ONT PROCURÉ PLUS<br />
DE PLAISIR D'ÉCOUTE QUE N'IMPORTE<br />
QUEL AUTRE ENSEMBLE DE HAUT-PAR-<br />
LEURS QUE J'AI ÉVALUÉ POUR<br />
STEREOPHILE.»<br />
- Robert J. Reina, Stereophile<br />
ques avec Leon Rothenberg, co-concepteur<br />
sonore de Kooza.<br />
Celui-ci souligne qu’un des défis d’un<br />
spectacle de tournée est que le chapiteau est<br />
un environnement extérieur bombardé d’ondes<br />
radio. On a donc dès le départ limité l’utilisation<br />
des ondes HF à douze canaux pour<br />
les micros et quatre pour le retour « in-ear ».<br />
Par comparaison, KÂ, spectacle permanent du<br />
Cirque du Soleil auquel participe aussi<br />
Sennheiser, utilise plus de 100 canaux.<br />
M. Rothenberg se dit très heureux du<br />
choix du nouveau transmetteur SK5212 : fiabilité<br />
et qualité sonore sont au rendez-vous.<br />
<strong>De</strong> plus, le soutien technique de Sennheiser<br />
qui assure la coordination des fréquences utilisées<br />
et qui reconfigure le système à chaque<br />
Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />
19
Leon Rothenberg, co-concepteur sonore de Kooza<br />
nouvel arrêt de la troupe, que ce soit en Amérique, en Europe ou en<br />
Asie, retire une épine du pied des concepteurs et sonorisateurs, qui<br />
ont déjà passé quatre mois à concevoir et à programmer le système<br />
sonore avant les trois semaines de répétitions techniques qui ont précédé<br />
la première.<br />
Ce système élaboré autour d’une surface de contrôle et d’un logiciel<br />
de la compagnie LCS permet d’acheminer les 96 entrées vers<br />
n’importe laquelle des 48 sorties. Ainsi, en plus des dix enceintes<br />
constituant les traditionnelles colonnes gauche-droite flanquant la<br />
scène, la position de 46 haut-parleurs placés à travers le chapiteau a<br />
été définie dans l’espace virtuel du programme Space Map. Un écran<br />
tactile permet alors au sonorisateur de placer une source sonore n’importe<br />
où et de la faire voyager facilement dans le chapiteau. Le logiciel<br />
calcule automatiquement à quelles enceintes et à quel niveau<br />
envoyer le signal. Après le 5.1 voici le 48.1 !<br />
S’il permet de faire tournoyer des effets autour des spectateurs, il<br />
permet aussi de diriger l’attention du public, vers les musiciens par<br />
exemple, par l’utilisation de haut-parleurs placés sous le pavillon de<br />
l’orchestre. Ou il nous ramène, après un numéro de haute voltige,<br />
sur le plancher des vaches en diffusant la voix des clowns par des<br />
enceintes placées en contre-plongée sous la scène. L’emploi judicieux<br />
de ces haut-parleurs, combiné aux micros sans fil dissimulés dans les<br />
perruques de ces bouffons, nous fait oublier que leurs joyeuses élucubrations<br />
sont amplifiées.<br />
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20 Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />
Somme toute, en revisitant deux grandes traditions, la clownerie<br />
et l’acrobatie, Kooza retourne aux sources du cirque. Et le Cirque du<br />
Soleil, en mariant encore une fois art et technologie, perpétue sa tradition<br />
de nous émerveiller. Une autre belle réussite à laquelle l’équipe<br />
de Sennheiser est fière de contribuer. Le vénérable Dr. Fritz,<br />
aujourd’hui âgé de 95 ans, sera sûrement heureux de voir son nom<br />
associé à tant de créativité et d’énergie.<br />
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22 Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />
B A N C D ’ E S S A I<br />
Enceintes acoustiques Reference 207 de KEF<br />
Art, innovation<br />
et technologie<br />
Par FRANÇOIS GAGNÉ fgagne@quebecaudio.com<br />
Me voilà de retour pour un nouveau banc<br />
d’essai après avoir pris une pause, le temps<br />
d’une parution, afin de m’habituer à mes<br />
nouvelles responsabilités familiales. Nouveau<br />
papa d’une petite fille, j’ai quand même pris le<br />
temps d’aller auditionner pour vous le dernierné<br />
de la compagnie KEF, soit les enceintes<br />
acoustiques Reference 207. L’activité s’est<br />
déroulée dans la salle dédiée de la boutique<br />
Audioville du centre-ville de Montréal.<br />
Innovation et technologie de pointe, voilà ce qui<br />
pourrait caractériser la compagnie KEF. Trop<br />
souvent, on associe la conception d’enceintes à<br />
un art, mais cet art doit être appuyé sur des fondements<br />
mathématiques. Contrairement à d’autres,<br />
KEF ne se dissimule pas derrière des expressions à<br />
saveurs de marketing pour expliquer ses dernières<br />
technologies. Elle affiche sans pudeur les résultats de<br />
ses recherches avec chiffres à l’appui, comme en font<br />
foi les documents –white papers– disponibles sur son<br />
site internet. On peut par exemple se familiariser avec<br />
la technologie de transducteur Uni-Q et en faire son<br />
propre jugement.<br />
Les Reference 207 sont des enceintes à quatre voix,<br />
autoportantes et relativement imposantes. À même le<br />
caisson principal, deux transducteurs se spécialisent<br />
dans la reproduction des sous-graves tandis qu’un<br />
autre s’occupe des grave-médium. Enfin, un transducteur<br />
pour le médium est posé sur le dessus du<br />
cabinet, dans son socle arrondi à la manière des<br />
enceintes B&W Nautilus. Tous les cônes sont fabri-
qués à partir de matériel très léger qui s’apparente<br />
à de la pâte à papier. Où est la source<br />
des hautes fréquences, me direz-vous ? En<br />
cherchant bien, vous la trouverez au centre<br />
du cône des médiums, à l’endroit même où<br />
se trouve normalement le cache-poussière<br />
(qui abrite la bobine du transducteur). C’est<br />
ici qu’intervient l’une des technologies Uni-Q.<br />
D’après les recherches de KEF, le positionnement<br />
de ces transducteurs permet de les<br />
aligner dans le temps et ainsi accroître la<br />
cohérence. Leur sommation parfaite permet<br />
d’avoir un résultat optimal, peu importe la<br />
position d’écoute. L’effet de la diffraction sur<br />
le cône des médiums a aussi été pris en ligne<br />
de compte afin de ne pas causer de distorsion<br />
indésirable. Cette technologie s’apparente<br />
beaucoup à celle des haut-parleurs coaxiaux<br />
ainsi qu’à ce qui est souvent utilisé dans le<br />
domaine de l’automobile. Il serait long<br />
d’énumérer toutes les caractéristiques intéressantes.<br />
Toutefois, au risque de me répéter,<br />
beaucoup de technologie est entrée dans la<br />
fabrication des transducteurs. Par exemple,<br />
les anneaux de Faraday de part et d’autre de<br />
la bobine mobile ont pour effet de diminuer<br />
la distorsion harmonique en rendant plus<br />
symétrique le flux magnétique du moteur et<br />
en gardant constante la valeur d’inductance<br />
de cette même bobine.<br />
Une autre facette intéressante des 207, et<br />
qui vous sera plus terre-à-terre, est sa capacité<br />
à pouvoir faire varier la fréquence de coupure<br />
du filtre. En effet, il est possible de changer<br />
la réponse en fréquence du filtre passe-bas<br />
ainsi que du filtre passe-haut afin de parfaire<br />
l’intégration avec la salle. Si les enceintes sont<br />
trop près du mur arrière, il est possible d’at-<br />
Les laboratoires Trutone Mastering Labs se retrouvent<br />
parmi les meilleurs studios de montage au monde.<br />
Ils ont acquis une réputation de montage<br />
et de production « High End », et accueillent<br />
les plus grandes célébrités comme James Brown,<br />
Withney Houston, Steven Sondheim,<br />
Cyndi Lauper ou encore The Killers.<br />
Exploitant le meilleur matériel et les techniques<br />
les plus évoluées, Trutone s’est adjoint une équipe<br />
d’experts du son, comme Carl Rowatti et Joe Lambert<br />
pour réaliser des montages dignes du plus haut niveau.<br />
Pour Carl Rowati, ingénieur en chef du montage :<br />
« La qualité sonore est notre métier, c’est pourquoi,<br />
nous nous devons de posséder des systèmes audio<br />
exceptionnels. La Série Référence de KEF nous apportent<br />
les meilleurs résultats, d’une précision incomparable<br />
– il n’y a rien qui puisse la mettre en difficulté... »<br />
24 Québec Québec Québec Audio Audio Audio && & Vidéo, Vidéo, Vidéo, août août août / / / septembre septembre septembre 2007 2007 2007<br />
B A N C D ’ E S S A I<br />
Enceintes acoustiques Reference 207 de KEF<br />
ténuer les basses fréquences pour compenser<br />
les effets amplifiants des coins ou du mur luimême.<br />
Chez KEF, on appelle cela Unibalance.<br />
D’autre part, les composants utilisés<br />
pour la filtration sont de très bonne qualité.<br />
On remarque l’utilisation de condensateurs<br />
polypropylène Solen, d’inductances à noyau<br />
ferreux pour les basses fréquences ainsi que<br />
d’inductances à air pour les hautes fréquences.<br />
On a aussi pensé à découpler les plaquettes<br />
de montage de l’enceinte pour minimiser<br />
la transmission des vibrations et chaque section<br />
a été séparée dans le but d’éviter les interférences<br />
entre celles-ci.<br />
Entièrement fabriqué à la main en<br />
Angleterre, le cabinet n’a pas été laissé pour<br />
compte. Précurseur, dans les années soixante,<br />
avec sa technologie Pod, c’est-à-dire l’emploi<br />
d’un caisson séparé pour chaque transducteur,<br />
KEF continue dans cette tradition en<br />
séparant, à l’interne, chaque haut-parleur<br />
pour ainsi avoir le volume idéal. Cela minimise<br />
les interactions entre les différents éléments<br />
et renforce considérablement les parois<br />
de l’enceinte. Ces traverses, conjuguées à l’ap-<br />
port non négligeable des surfaces courbées et<br />
non parallèles, contribuent à l’élimination<br />
des ondes stationnaires à l’intérieur du boîtier<br />
et transforment les vibrations non désirables<br />
en chaleur. Avec tout le soin porté à la<br />
construction du cabinet, il va sans dire que la<br />
coloration de celui-ci est négligeable, voire<br />
impossible à déceler, ce que j’ai pu constater<br />
avec plaisir.<br />
En terminant, je dois dire que la qualité<br />
des matériaux utilisés pour la finition est irréprochable.<br />
Le côté art de KEF s’exprime de<br />
diverses façons. Laque noire, noyer, cerisier et<br />
sycomore font entre autres partie du catalogue<br />
des essences. À l’arrière, la connectique<br />
de qualité, signée WBT, est utilisée pour raccorder<br />
l’enceinte à l’amplification. Un fait<br />
intéressant et distingué pour le futur propriétaire<br />
demeure l’élégant boîtier contenant la<br />
quincaillerie pour ajuster les filtres, pour mettre<br />
les enceintes de niveau et pour le choix des<br />
pointes de couplage. Alors, qu’est-ce que plusieurs<br />
décennies de savoir-faire peuvent produire<br />
comme sonorité, c’est ce que nous<br />
allons voir.<br />
Québec Audio & Vidéo, juin/juillet 2007<br />
24
Les 207 en action<br />
Puisque ce banc d’essai s’est déroulé en terrain<br />
relativement inconnu et avec un équipement<br />
avec lequel je ne suis pas familier, il est<br />
évident que certains aspects pourraient être<br />
différents si écoutés dans ma salle dédiée. Les<br />
enceintes étaient positionnées dans une salle<br />
relativement grande que j’évaluerai à au<br />
moins 30 pieds sur 20 pieds. L’électronique<br />
en amont comportait un transport audionumérique<br />
CEC TL0 ainsi qu’un convertisseur<br />
numérique-analogique Chord DAC64. La<br />
préamplification était assurée par la compagnie<br />
Conrad-Johnson avec son ACT2 et l’amplification<br />
était confiée à la série Reference de<br />
Chord avec ses monoblocs SPM 6000. À<br />
défaut d’avoir accès à toute ma collection, j’ai<br />
apporté des disques qui vous sont sans doute<br />
connus puisque je les mentionne régulièrement<br />
dans mes textes et sont ainsi plus faciles<br />
à évaluer.<br />
« C’est ici qu’intervient l’une des technologies Uni-Q. D’après<br />
les recherches de KEF, le positionnement de ces transducteurs<br />
permet de les aligner dans le temps et ainsi accroître<br />
»<br />
la cohérence. Leur sommation parfaite permet d’avoir<br />
un résultat optimal, peu importe la position d’écoute.<br />
En guise d’introduction au système, nous<br />
nous sommes amusés à comparer rapidement<br />
le fameux lecteur CEC TL51X (que je possède<br />
aussi) avec l’ultime référence chez CEC, le<br />
TL0. Honnêtement, j’étais sceptique à savoir<br />
si deux transports pouvaient avoir une différence<br />
notable. Dans les deux cas, nous avons<br />
utilisé le convertisseur externe. Quelle ne fut<br />
pas ma surprise d’entendre des différences<br />
intéressantes ! Pour faire une histoire brève,<br />
puisque ce n’est pas le sujet de cet article, j’ai<br />
vraiment trouvé ce transport très fluide. Avec<br />
sa résolution extrême, il permettait de restituer<br />
beaucoup de microdétails sans compter<br />
l’espace ou « l’air » qui se retrouvait dorénavant<br />
entre les notes de musique. À vrai dire,<br />
ce transport semble vraiment dans une classe<br />
à part et espérons que j’aurai la chance un<br />
jour d’en faire une écoute à la maison. À près<br />
de 20 000 $, ce n’est pas donné non plus !<br />
J’ai d’abord réchauffé la salle avec la voix<br />
puissante mais précise de Francesca Gagnon.<br />
La richesse et l’intensité de ses intonations,<br />
combinées à ses accents d’ailleurs, en font des<br />
pièces de choix pour mes auditions. Dès l’introduction,<br />
je savourais déjà l’amplitude et le<br />
coffre que pouvaient offrir les Reference 207.<br />
La profondeur de champ allait bien au-delà<br />
des limites du mur de brique arrière de la<br />
salle. La même chose se produisait pour<br />
l’image stéréophonique qui avait beaucoup<br />
d’amplitude et qui dépassait largement les<br />
limites physiques de part et d’autre de la salle.<br />
Était-ce dû à la faible directivité des enceintes<br />
ou bien à la cohérence du duo transducteurs<br />
médium-aigus ? Assurément, il s’agissait<br />
d’une combinaison des deux ! Je me suis donc<br />
amusé à me promener dans la salle et à faire<br />
varier mon point d’écoute pour constater<br />
avec joie qu’il vous sera possible de partager<br />
avec des amis la musique de ces enceintes.<br />
Nul besoin d’être dans le siège privilégié pour<br />
savourer toutes les qualités musicales des 207<br />
puisqu’elles offrent à leurs auditeurs une large<br />
plage d’écoute.<br />
Poursuivant avec Francesca Gagnon, la<br />
voix était reproduite avec justesse, sans grain<br />
et avec beaucoup de précision, sans distorsion.<br />
Les basses, très bien intégrées au reste du<br />
Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007 25
spectre, n’entraient pas en compétition avec<br />
les instruments. J’ai affectionné tout particulièrement<br />
le fait que ces basses étaient dosées<br />
parfaitement. Encore là, était-ce que l’intégration<br />
avec la salle était optimale ? <strong>De</strong> toute<br />
évidence, les gens de chez KEF ont su trouver<br />
la façon d’obtenir de bonnes basses naturelles<br />
sans exagération, très bien équilibrées.<br />
Dans le même ordre d’idées, j’ai trouvé les<br />
transducteurs particulièrement performants<br />
dans la reproduction des percussions. Pour<br />
«<br />
La richesse et l’intensité de ses intonations, combinées à<br />
ses accents d’ailleurs, en font des pièces de choix pour<br />
mes auditions. Dès l’introduction, je savourais déjà<br />
l’amplitude et le coffre que pouvaient offrir les Reference 207.<br />
cela, remercions les cônes très légers de fibre<br />
de papier. Lorsque chez moi, je veux écouter<br />
de la musique avec des percussions vives et<br />
cristallines, je me tourne toujours sans questionnement<br />
vers mes enceintes à large bande<br />
à cônes de papier. C’est à mon avis les types<br />
de transducteurs qui nous offrent la plus belle<br />
prestation. C’est un peu cela que j’ai trouvé<br />
avec les 207 : des percussions rapides et limpides<br />
! Les moteurs puissants alliés aux cônes<br />
très légers représentent une combinaison<br />
gagnante dans ce cas-ci.<br />
26 Québec Québec Québec Audio Audio Audio && & Vidéo, Vidéo, Vidéo, août août août / / / septembre septembre septembre 2007 2007 2007<br />
J’ai ensuite enchaîné avec quelques autres<br />
disques, mais l’un de ceux qui m’ont marqué<br />
est mon très connu Wynton Marsalis. J’ai<br />
apprécié la résolution des enceintes qui s’est<br />
exprimée à plusieurs endroits, mais tout particulièrement<br />
lors des notes de contrebasse. À<br />
certains moments, comme lors de la pièce<br />
d’introduction, j’avais la ferme impression<br />
d’entendre des bruits de studio entre certaines<br />
notes, comme si un micro ouvert enregistrait<br />
un silence absolu. Cela donnait l’impres-<br />
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souvent fébrile et poussent, à mon avis,<br />
la prestation d’un cran supérieur. Tous ces<br />
détails contribuent certes à l’ascension de<br />
l’émotion qui contribue si fastueusement au<br />
plaisir d’écouter de la musique.<br />
Pour terminer cette aventure musicale, j’ai<br />
écouté quelques plages du nouvel album de<br />
Joshua Redman, Back East. Ce virtuose du<br />
saxophone nous revient encore avec un excellent<br />
album, sans être son meilleur. Nous<br />
avons souvent été habitués à des prestations<br />
nouvelles et distinctives, mais ce projet semble<br />
être dans la continuité plutôt que le<br />
renouveau. Quoi qu’il en soit, l’ensemble a su<br />
transmettre avec brio la fluidité du saxophone<br />
ainsi que son rythme particulier. Cela<br />
permet encore une fois de communiquer<br />
l’émotion et surtout l’aspect mélancolique,<br />
romantique que l’on pourrait attribuer à cet<br />
instrument. N’ayez crainte, je n’ai pas<br />
demandé à ce que l’on tamise les lumières! La<br />
prestation s’est avérée très chaleureuse et très<br />
organique en dépit du fait que l’on se fait souvent<br />
une idée ou un préjugé des enceintes<br />
anglaises qui peuvent parfois être trop analytiques<br />
et trop froides dans leur façon de<br />
reproduire les rythmes et mélodies. Trop<br />
courtes, ces quelques heures passées en compagnie<br />
de ce système accompli furent très<br />
agréables et encore une fois, il s’agit d’une<br />
belle découverte auditive.<br />
Le bilan<br />
En terminant, je peux affirmer une fois de<br />
plus que les Reference 207 sont de très bonnes<br />
enceintes. Elles offrent une technologie de<br />
pointe qui comprend des innovations distinctives<br />
dans cette industrie. Nous avons<br />
affaire à une reproduction des basses très juste<br />
sans compromettre le reste du spectre, à un<br />
médium riche et précis ainsi qu’à des aigus<br />
délicats. La faible directivité des enceintes<br />
permet d’avoir une très belle image holographique<br />
de la musique sans être condamné à<br />
respecter une position d’écoute parfaite. Une<br />
très bonne résolution combinée à une reproduction<br />
fidèle et chaleureuse permettent de<br />
transmettre toute l’émotion de la musique.<br />
Par contre, ces grandes qualités ont un coût<br />
et, dans cette gamme de prix, plusieurs choix<br />
sont disponibles. Alors, le jugement final n’en<br />
tient qu’à vous !<br />
Caractéristiques<br />
techniques fournies<br />
par le fabricant<br />
Réponse en fréquence : 40 Hz - 60 kHz +/- 3 dB<br />
Fréquence de coupure : 120 Hz, 350 Hz, 2,3 kHz<br />
Amplification requise : 50 - 400 watts<br />
Sensitivité : 91 dB<br />
Impédance : 8 ohms<br />
Poids : 66 kg<br />
Dimensions (H x L x P) :<br />
1 226 mm x 400 mm x 685 mm<br />
Prix : 24 000 $/la paire<br />
Garantie : 5 années, pièces et main-d’oeuvre<br />
Distributeur : KEF Canada, 416 233-6421,<br />
www.kef.co.uk<br />
Médiagraphie<br />
Francesca Gagnon, Hybride,<br />
Galios Musique, 68944 93672<br />
Wynton Marsalis, The magic hour,<br />
Blue Note, 243 5 97903 2 9<br />
Joshua Redman, Back East, Nonesuch, 75597 99938
Un excellent<br />
combo<br />
musical!<br />
Au menu<br />
Entrées :<br />
Préamplificateur Rotel RC-1082 accompagné du<br />
lecteur de disques compacts Rotel RCD-1072<br />
Plat de résistance : (Je sais, elle est facile)<br />
Amplificateur de puissance Rotel RB-1072<br />
<strong>De</strong>ssert :<br />
Une superbe paire d’enceintes Bowers & Wilkins<br />
CM-7 au fini érable.<br />
Le tout accompagné de différents CD en harmonie<br />
avec les choix ci-haut<br />
28 Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />
B A N C D ’ E S S A I<br />
Par MARIO POIRIER, mpoirier@quebecaudio.com
Pour vous mettre l’eau à la bouche, allons-y<br />
avec une description plus détaillée des plats<br />
énumérés. Premièrement, un bref historique<br />
de la compagnie Rotel : en fait, Rotel est la<br />
propriété de la famille Tachikawa, famille on<br />
ne peut plus japonaise et surtout audiophile.<br />
L’exigence de la famille Tachikawa est<br />
claire : la qualité sans compromis. Les<br />
produits Rotel sont conçus en Grande-<br />
Bretagne. Les composantes de grande<br />
qualité sont minutieusement choisies et<br />
sélectionnées. Dans l’esprit du Balanced<br />
<strong>De</strong>sign Concept si cher à la compagnie, pour<br />
tous les réglages, l’oreille est un des<br />
instruments privilégiés.<br />
L’entrée<br />
Alors, en entrée nous avons le préamplificateur<br />
Rotel RC-1082. Je trouve le look de l’ensemble<br />
superbe, avec son devant fini aluminium<br />
brossé et ses robustes poignées noires.<br />
L’appareil fait 432 mm de large par 92 mm<br />
de hauteur par 344 mm de profondeur, tout<br />
ça pour un poids de 7,5 kg, relativement<br />
lourd pour un préamplificateur, pas surprenant<br />
si nous tenons compte du généreux<br />
transformateur d’entrée. Sur le devant, en<br />
commençant par la gauche se trouvent l’interrupteur<br />
de mise sous tension ainsi que son<br />
témoin lumineux bleu. Directement dessous,<br />
nous avons une entrée de type mini jack<br />
appelée Media Player : ce connecteur est tout<br />
à fait commode pour quiconque voudrait y<br />
brancher son petit lecteur iPod par exemple.<br />
Par la suite, juste à côté, nous avons les<br />
contrôles de tonalité des fréquences basses et<br />
des fréquences hautes, ainsi qu’un interrupteur<br />
pour activer ces contrôles en cas de<br />
besoin. Au milieu se trouve le gros bouton de<br />
contrôle de volume principal agrémenté<br />
d’une diode électroluminescente bleue elle<br />
aussi. À droite du contrôle de volume se<br />
trouve toute une série de petits sélecteurs<br />
nous permettant de choisir notre source<br />
musicale, chacun de ces sélecteurs est surmonté<br />
d’une DEL bleue. L’effet est assez chic<br />
et fonctionnel. Le choix d’entrées est comme<br />
suit : Phono, CD, Tuner, Aux1, Aux2, Aux3, Tape 1<br />
et Tape 2.<br />
À l’arrière maintenant, nous retrouvons une<br />
série de connecteurs de types RCA correspondant<br />
aux sélecteurs d’entrées du devant.<br />
Nous percevons aussi deux séries de connecteurs<br />
pouvant alimenter deux amplificateurs;<br />
idéal pour un audiophile qui désirerait faire<br />
un système biamplifié. Pour accompagner le<br />
tout, Rotel offre une télécommande tout à<br />
fait simple à comprendre et des plus agréables<br />
à utiliser.<br />
Comme deuxième plat d’entrée, je vous propose<br />
le lecteur de disques compacts, le<br />
RCD-1072 de Rotel. Lui aussi possède une<br />
devanture au fini aluminium avec ses poi-<br />
«<br />
gnées de manipulation noires. À gauche se<br />
retrouve le même bouton interrupteur surmonté<br />
d’une DEL bleue. Une prise de casque<br />
d’écoute se retrouve juste en dessous.<br />
Tout de suite à droite, nous avons une série<br />
de touches de fonctions permettant de programmer<br />
la lecture du disque, soit par programmation<br />
déterminée, soit par lecture<br />
aléatoire, etc. Bien au centre, juste au-dessus<br />
du généreux affichage dont les caractères sont<br />
bien lisibles et bleus, se trouve le tiroir du disque.<br />
À la droite de ce tiroir, nous avons la<br />
série de commandes pour la lecture du disque.<br />
L’appareil est de construction robuste et<br />
fait les mêmes dimensions que le préamplificateur<br />
mais avec un bon 2 kg en moins.<br />
Le plat de résistance<br />
Comme plat principal, je vous propose<br />
l’amplificateur Rotel RB-1072. Bien que ce<br />
soit le plat de résistance, nous cuisinons léger<br />
ici, vous allez voir. L’appareil fait 432 mm de<br />
largeur par 72 mm de hauteur par 350 mm<br />
de profondeur. À l’avant à gauche, nous disposons<br />
du même interrupteur surmonté<br />
d’une DEL bleue que sur les deux autres<br />
appareils Rotel. À l’arrière au centre, nous<br />
avons deux connecteurs RCA qui nous servent<br />
d’entrées, de part et d’autre il y a quatre<br />
paires de borniers, deux paires pour la gauche<br />
et deux paires pour la droite. Très intéressantes,<br />
ces paires de borniers puisqu’elles permettent<br />
d’y brancher les enceintes en bicâblage.<br />
Le RB-1072 fait à peine 2,1 kg. Il est petit,<br />
Lorsqu’arrive le glockenspiel, celui-ci est presque<br />
féerique tellement le timbre est précis et léger.<br />
Je sens que je vais aimer ce combo Rotel/B&W.<br />
»<br />
léger et froid en ce sens qu’il ne chauffe pratiquement<br />
pas; mais ne vous fiez pas à son<br />
apparence, il fait tout de même un solide<br />
100 watts par canal.<br />
Le secret de son régime ? Tout simplement<br />
sa classe d’amplification. Nous avons ici<br />
affaire à un amplificateur de classe D, généralement<br />
appelé de façon erronée « amplificateur<br />
numérique ». Il s’agit en fait d’un amplificateur<br />
à commutation. En classe D, les<br />
transistors de sortie travaillent un peu à la<br />
manière d'un interrupteur, en mode de commutation<br />
« tout ou rien » (ils laissent passer<br />
ou coupent le courant). Le signal audio est<br />
transformé en pulsations de haute fréquence.<br />
La largeur de chaque impulsion est proportionnelle<br />
à l'amplitude du signal audio en<br />
entrée (PWM ou Pulse Width Modulation ou<br />
modulation en largeur d'impulsions). Un<br />
signal de forte amplitude, en entrée, se traduit<br />
par une impulsion de grande largeur.<br />
Cette impulsion commande un temps de<br />
commutation assez long, au niveau des transistors,<br />
pour que l'enceinte puisse recevoir<br />
une quantité d'énergie importante (le sys-<br />
Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />
29
« Le secret de son régime ? Tout simplement sa classe<br />
d’amplification. [ ... ] Ce type d'amplification offre de<br />
nombreux avantages tels qu'un encombrement réduit,<br />
»<br />
une température de fonctionnement extrêmement<br />
basse pour des puissances disponibles importantes.<br />
tème est équipé d'un circuit de filtrage et<br />
d'intégration de l'énergie qui « lissent » le<br />
signal en sortie).<br />
Ce type d'amplification offre de nombreux<br />
avantages tels qu'un encombrement<br />
réduit, une température de fonctionnement<br />
extrêmement basse pour des puissances disponibles<br />
importantes. On parle d’une efficacité<br />
de plus de 95 %. La fréquence du circuit<br />
de commutation dans le cas d’un amplificateur<br />
à large bande passante comme le Rotel<br />
RB-1072 se doit d’être très élevée; par conséquent,<br />
le circuit de filtration à la sortie doit<br />
être très efficace afin d’enlever toutes fréquences<br />
résiduelles ou parasites tout en conservant<br />
intact le message sonore d’origine.<br />
Et pour le dessert<br />
Rien de tel pour nous permettre de digérer<br />
le paragraphe ci-haut qu’un bon dessert et<br />
pour cela, je vous propose une paire d’enceintes<br />
de grande renommée : les CM-7 de Bowers<br />
& Wilkins (B&W) au fini érable. Les CM-7<br />
sont d’excellentes enceintes et leur réputation<br />
n’est pas surfaite. Elles font 910 mm de hauteur<br />
par 200 mm de largeur par 300 mm de<br />
profondeur. Le fabricant nous propose deux<br />
types d’empattement pour la base, soit des<br />
pointes de découplage en acier qui peuvent<br />
être vissées, soit des pattes en caoutchouc<br />
30 Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />
(pattes que mon plancher de chêne a bien<br />
appréciées). La CM-7 est une enceinte trois<br />
voies. Nous y retrouvons un transducteur<br />
d’un pouce de type dôme d’aluminium pour<br />
les fréquences aiguës, un transducteur en<br />
Kevlar de 130 mm pour les fréquences<br />
moyennes et enfin un transducteur en composite<br />
papier Kevlar pour les fréquences basses.<br />
Tous les transducteurs sont fabriqués par<br />
B&W.<br />
Le filtre séparateur de fréquences dirige les<br />
fréquences en bas de 350 Hz et moins au<br />
transducteur de basses et les fréquences audessus<br />
de 4 kHz au transducteur de hautes.<br />
Le transducteur de fréquences moyennes se<br />
charge des ondes situées entre 350 Hz et<br />
4 kHz. Les CM-7 affichent une sensibilité de<br />
88 dB et leur poids est de 20 kg chacune.<br />
Le placage érable des CM-7 est superbe et<br />
leur vernis protecteur au fini satiné est remarquable,<br />
ce verni protège aussi contre les<br />
rayons UV qui pourraient altérer la couleur<br />
avec le temps. À l’arrière de la CM-7 se trouvent<br />
deux paires de borniers réunis par des<br />
cavaliers. Ces cavaliers peuvent être enlevés<br />
permettant le bicâblage des enceintes.<br />
En accompagnement<br />
Aucun grand repas digne de ce nom n’est<br />
complet sans un choix d’accompagnement.<br />
Alors, voici ceux que je vous suggère et qui,<br />
je l’espère, vous permettront de bien savourer<br />
les délices que je vous propose ci-haut :<br />
Lhasa, The Living Road<br />
Cette Montréalaise d’adoption nous propose<br />
des mélodies empreintes de sensualité et<br />
de mélancolie. Ses enregistrements sont toujours<br />
de très bonne qualité. La pièce La Marée<br />
Haute débute avec un piano et une clarinette<br />
basse, le positionnement et le timbre des instruments<br />
m’ont vraiment surpris par leur justesse<br />
et leur précision, la voix de Lhasa est très<br />
présente. Lorsqu’arrive le glockenspiel, celuici<br />
est presque féerique tellement le timbre est<br />
précis et léger. Je sens que je vais aimer ce<br />
combo Rotel/B&W. Nous sentons bien<br />
tous les instruments de l’orchestration, le violoncelle<br />
très discret vient ici appuyer la mélodie<br />
de la clarinette basse, vraiment intéressant<br />
comme combinaison. Oups ! je m’amuse plus<br />
à écouter les arrangements de François<br />
Lalonde et de Jean Massicotte. Je pense que<br />
je me suis fait jouer un fameux tour, j’ai<br />
oublié le système de son pour écouter la<br />
musique. Je pense que c’est là la qualité principale<br />
d’une bonne chaîne.<br />
Son de la Frontera, Cal … (chaleur)<br />
Après cette merveilleuse chanteuse aux origines<br />
hispaniques, plongeons au cœur de<br />
l’Espagne profonde, en Andalousie plus précisément,<br />
avec cet ensemble de Flamenco,<br />
Son de la Frontera. Ce disque est pour moi une<br />
découverte, tenez, je les cite : « Fondé et dirigé<br />
par le musicien et anthropologue Raúl Rodríguez,<br />
Son de la Frontera est reconnu comme un des<br />
groupes les plus excitants du flamenco actuel. Ses<br />
cinq membres, des trentenaires, sont les héritiers du<br />
célèbre guitariste Diego <strong>De</strong>l Gastor, fondateur de<br />
l’école de Moron, dont ils transmettent l’héritage<br />
avec passion et succès à travers le monde. Son de la<br />
Frontera réussit la fusion audacieuse de la noble<br />
guitare flamenca et du populaire très cubain, une<br />
guitare à 3 paires de cordes jouée avec un plectre.<br />
Une voix déchirante, un danseur habité, des palmas<br />
frénétiques, des guitaristes virtuoses ». Je défie<br />
qui que ce soit de ne pas trépigner sur cette<br />
musique. <strong>De</strong> plus, l’enregistrement de la maison<br />
Harmonia Mundi est tout simplement<br />
remarquable. Il y a des prix à l’horizon.<br />
Dès les premières notes de la première<br />
pièce de l’album, nous sommes emportés par<br />
un tourbillon de feux, claquements de paumes<br />
de mains, coups de talon, nous sommes<br />
entourés de mains, de pieds et de guitares.<br />
Encore une fois, plus de système de son, je<br />
tripe sur la qualité du disque. Le chanteur à<br />
la voix rauque me fascine et vient chercher<br />
mes tripes. Les roulottes sont alignées, le feu
32 Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />
« Encore une fois, plus de système de son, je tripe<br />
»<br />
sur la qualité du disque. Le chanteur à la voix<br />
rauque me fascine et vient chercher mes tripes.<br />
de camp crépite et les gitanes me regardent<br />
avec leurs yeux de braise, pas de mots, tout<br />
dans le regard qui ne dure qu’un court<br />
moment. Les yeux sont vite détournés vers le<br />
spectacle tout en évitant la vigilance des maris<br />
jaloux. Bon, encore une fois, je me suis laissé<br />
aller à la musique.<br />
I Musici de Montréal, Vionchelo Epañol<br />
Ai-je besoin de présenter cet ensemble<br />
montréalais dirigé par le violoncelliste Yuli<br />
Tulovsky ? Leur réputation est de renommée<br />
internationale et ici, l’ensemble rend hommage<br />
à l’exotisme et à la chaleur de la musique<br />
espagnole qui a su nous séduire depuis<br />
toujours. Les grands maîtres tels qu’Albéniz,<br />
Granados, Cassado et <strong>De</strong> Falla sont ici interprétés.<br />
Dans la pièce Malaguena d’Albéniz,<br />
Turovsky nous fait sentir toute la mélancolie<br />
de l’Espagne. Le combo Rotel/B&W m’a<br />
permis de bien sentir toutes les nuances de<br />
son jeu ainsi que la qualité unique des timbres<br />
de son précieux violoncelle.<br />
Préamplificateur Rotel RC-1082<br />
Réponse en fréquence<br />
Entrée Phono : 20 Hz – 20 kHz ± 0,2 dB<br />
Entrées niveau Ligne : 4 Hz – 100 kHz ± 0,5 dB<br />
Distorsion harmonique totale :<br />
(20 Hz – 20 kHz) < 0,004 %<br />
Rapport signal/bruit (IHF pondéré A)<br />
Entrée Phono – MC/MM : 70 dB / 75 dB<br />
Entrées niveau Ligne : 1 00 dB<br />
Sensibilité/impédance d’entrée<br />
Entrée Phono – MC : 250 ÌV / 100 ohms<br />
Entrée Phono – MM : 2,5 mV / 47 kilohms<br />
Entrées niveau Ligne : 150 mV / 220 kilohms<br />
Saturation entrée Phono (MC/MM) : 16 mV / 160 mV<br />
Niveau de sortie /Impédance : 1 V / 100 ohms<br />
Dimensions (L x H x P) : 432 x 92 x 344 mm<br />
Poids (net) : 7,5 kg<br />
Garantie : 5 ans (pièces et main-d’œuvre)<br />
Prix : 1 549 $<br />
Lecteur de disques compacts Rotel RCD-1072<br />
Réponse en fréquence (± 0,5 dB) : 20 – 20 000 Hz<br />
Distorsion harmonique totale + bruit :<br />
0,0045 % @ 1 kHz<br />
Rapport signal/bruit : > 100 dB<br />
Consommation maximum : 20 Watts<br />
Dimensions (L x H x P) : 432 x 93 x 337 mm<br />
Hauteur de la façade (pour montage en rack) : 80 mm<br />
Poids : 5,8 kg<br />
Garantie : 2 ans (pièces et main-d’œuvre)<br />
Prix : 999 $<br />
Amplificateur de puissance Rotel RB-1072<br />
Puissance de sortie : 2 x 100 Watts<br />
Puissance de sortie (4 ohms, DHT 0,09 %) : 190 watts<br />
Le Digestif<br />
Je peux vous assurer que cette tablée<br />
accompagnée de ces grands crus espagnols<br />
saura satisfaire les plus exigeants d’entre vous.<br />
Le préamplificateur Rotel RC-1082 ainsi que<br />
le lecteur de disques compacts RCD-1072 sont<br />
de très bons appareils, très bien fabriqués et<br />
d’une excellente musicalité. Les enceintes<br />
CM-7 de B&W sont parmi les meilleures qu’il<br />
m’ait été donné d’entendre dans cette catégorie.<br />
Mais l’appareil qui m’a le plus ébahi est<br />
sans contredit l’amplificateur Rotel RB-1072.<br />
Je me suis permis de le brancher sur mon propre<br />
système, celui qui me sert de référence, et<br />
je dois avouer que la performance du RB-1072<br />
est digne de mention. C’est un amplificateur<br />
extrêmement performant, très linéaire, précis<br />
et très détaillé. Il est très dynamique et très<br />
musical. Je n’hésite pas une seconde à vous le<br />
recommander. Le combo Rotel/B&W est<br />
un choix à retenir et un excellent rapport<br />
qualité/prix.<br />
Caractéristiques techniques fournies par le fabricant<br />
Courant crête : 11 A<br />
Facteur d’amortissement : (8 ohms) 200<br />
Gain d’amplification : 27,2 dB<br />
Rapport signal/bruit (pondéré IHF A) : 109 dB<br />
Distorsion harmonique totale : (20 – 20 000 Hz,<br />
8 ohms)<br />
Sensibilité / Impédance d’entrée : 1,25 V / 9,9 kilohms<br />
Réponse en fréquence :10 Hz – 40 kHz (± 3 dB)<br />
Dimensions (L x H x P) : 432 x 72 x 350 mm<br />
Garantie : 5 ans (pièces et main-d’œuvre)<br />
Prix : 1 199 $<br />
Enceintes CM-7 de Bowers & Wilkins<br />
Type d'enceinte : 3 voies Bass-Reflex Flowport<br />
Puissance : 30 W – 150 W sous 8 ohms RMS<br />
Sensibilité : 88 dB SLP (2,83 V, 1 m)<br />
Impédance : 8 ohms (minimum 3,0 ohms)<br />
Dimensions (H x L x P) : 910 x 200 x 300 mm<br />
(grille et prise incluses)<br />
Poids : 20 kg<br />
Accessoires fournis : pointes et manuel d'utilisation<br />
Garantie : 5 ans (pièces et main-d’œuvre)<br />
Prix : 1 200 $/paire<br />
Distributeur : Equity International Inc.,<br />
tél. : 978 664-2870, www.rotel.com;<br />
www.bowers-wilkins.com<br />
Médiagraphie<br />
Lhasa, The Living Road, sur étiquette Select, Adcd 10165<br />
Son de la Frontera, Cal, sur étiquette World Village<br />
d’Hamonia Mundi, 468069<br />
I Musici de Montréal, Vionchelo Epañol, sur étiquette<br />
Analekta, AN 2 9897
Par MICHEL DALLAIRE<br />
mdallaire@quebecaudio.com<br />
Le système de musique<br />
multipièce sans fil de SONOS<br />
Toute votre librairie<br />
musicale à portée<br />
de main<br />
Le fabricant SONOS vient de conclure une<br />
entente pour la distribution de son système de<br />
musique sans fil pour tout le Canada avec<br />
Lenbrook. Le BU130 vous permet d’écouter<br />
tous vos fichiers musicaux dans n’importe quelle<br />
pièce de votre demeure, et ce, à partir de votre<br />
ordinateur, de votre lecteur MP3 ou de n’importe<br />
quelle source numérique.<br />
Le BU130 est un ensemble composé d’un<br />
émetteur nommé Zone Player 80 que l’on branche<br />
directement sur un récepteur stéréo ou<br />
cinéma maison et d’un récepteur amplifié stéréo<br />
nommé Zone Player 100 que l’on raccorde aux<br />
haut-parleurs. Le tout est complété par un<br />
contrôle à distance (le CR100) qui se présente<br />
sous forme d’une mini console de jeu avec un<br />
écran <strong>ACL</strong> couleur de 3,5 pouces et une roue<br />
codeuse qui permet de naviguer à travers les<br />
différents menus de sélection.<br />
Le CR100 peut vous suivre partout dans<br />
votre maison et vous donner accès instantanément<br />
à tous les programmes musicaux de votre<br />
ordinateur ou sur internet. Armé de votre<br />
contrôle à distance, vous pouvez faire jouer la<br />
même musique dans toutes les pièces de la<br />
maison ou faire jouer différentes musiques dans<br />
chacune d’elles. Les prix de détail des différentes<br />
composantes du système SONOS BU130<br />
sont de 449 $ pour le Zone Player 80, 699 $<br />
pour le Zone Player 100 et 549 $ pour le<br />
Controller 100. Ces trois composantes peuvent<br />
être achetées séparément ou en kit.<br />
Pour les renseignements supplémentaires,<br />
on peut visiter les sites suivants :<br />
www.lenbrook.com<br />
ou www.sonos.com.<br />
Nordost lance la gamme de câbles<br />
audio de référence ultime Odin<br />
Les câbles de référence ultime Odin de Nordost sont le fruit de la recherche fondamentale de la<br />
compagnie et représentent une avancée significative basée sur la technologie Micro Monofilament<br />
exclusive à Nordost. Les câbles d’enceinte Odin utilisent 24 conducteurs de cuivre OFC 6N de calibre<br />
20 plaqués argent dans une configuration Double Microfilament qui minimise l’absorption diélectrique<br />
et améliore la stabilité géométrique des câbles de haut-parleurs.<br />
Les câbles de liaison utilisent 8 conducteurs solides de cuivre OFC 6N de calibre 23 plaqués argent<br />
de type Double Microfilament et bénéficient de la toute nouvelle technologie Total Signal Control<br />
(TSC) de Nordost qui représente une révolution en matière de maintien de l’intégrité du signal et du<br />
blindage contre toute interférence. Les câbles de liaison sont munis de prises RCA WBT NextGen ou<br />
de connecteurs XLR. Furutech.<br />
Les câbles de haut-parleur sont terminés par des fiches « banane » Z-Plugs ou fourches de faible<br />
masse, plaqués Rhodium.<br />
Prix des câbles de référence ultime Nordost Odin :<br />
Câble de liaison RCA de 0,6 mètre : 15 495 $ avec connecteurs RCA ou XLR.<br />
Câble de liaison RCA de 1,0 mètre : 17 695 $ avec connecteurs RCA ou XLR..<br />
2 200 $ de plus pour chaque demi-mètre additionnel<br />
Câbles de haut-parleurs : 22 095 $ pour 1 mètre ; 3 300 $ par demi-mètre additionnel.<br />
Les options Shotgun, bi-câblé et double bi-câblé sont au même prix.<br />
Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />
33
Par MICHEL DALLAIRE<br />
mdallaire@quebecaudio.com<br />
Le casque d’écoute Sennheiser BW900 pour le bureau<br />
Prendre les appels téléphoniques au bureau<br />
avec la complète liberté des mains<br />
Sennheiser vient d’annoncer la sortie de son nouveau casque d’écoute avec microphone<br />
incorporé basé sur la technologie sans fil Bluetooth. Ce casque se porte sur une<br />
seule oreille et est destiné à l’utilisation dans un environnement de bureautique.<br />
Très léger et très compact, le Sennheiser BW900 peut être utilisé simultanément avec<br />
des composantes Bluetooth comme des téléphones portables ou fixes, des ordinateurs portables<br />
et une multitude d’équipements audio sans fil. Sa technologie propriétaire nommée<br />
Adaptive Intelligence ajuste automatiquement la dynamique, le volume et la sensibilité du<br />
micro pour compenser les bruits environnants du milieu de travail. <strong>De</strong> plus, le BW900 peut<br />
mémoriser les réglages audio personnalisés de son utilisateur afin de les reproduire lors de<br />
ses prochaines sessions de travail.<br />
La portée avec sa base émettrice est d’environ 300 pieds et son circuit hot swap permet<br />
de changer la batterie sans perdre la connexion et sans interruption du signal lors de cette<br />
opération. Le Sennheiser BW900 sans fil est maintenant disponible à un prix de détail suggéré<br />
de 389,95 $ US. Pour de plus amples informations, visitez le site<br />
www.sennheiserusa.com.<br />
Le Arcam Solo 5.1<br />
Arcam adhère au mouvement<br />
des « tout-en-un » pour le cinéma maison<br />
Fort du succès de son Solo Music dédié à la reproduction musicale en deux canaux,<br />
Arcam est maintenant en mesure de satisfaire les besoins des cinéphiles sur la même base<br />
d’un appareil intégré, compact et convivial.<br />
À l’instar du Solo Music qui est un amplificateur intégré stéréo comprenant une section<br />
radio et un lecteur CD, Arcam a lancé sur le marché son Solo Movie 5.1 qui reprend sensiblement<br />
le même boîtier et la même esthétique. Le Solo 5.1 est un récepteur cinéma maison<br />
qui comprend cinq modules d’amplification de 50 watts chacun et un lecteur CD/DVD.<br />
Outre les connexions vidéo habituelles, on y retrouve la connectique du type HDMI qui<br />
permet l’accès aux signaux HDTV ainsi qu’aux écrans et projecteurs HD. La section audio<br />
n’est pas en reste avec ses convertisseurs numériques/analogiques Wolfson 24 bits –<br />
192 kHz. L’interface avec l’utilisateur est évidemment assurée par une télécommande ainsi<br />
que par une routine de calibration simplifiée. À travers des menus affichés à l’écran, l’utilisateur<br />
est guidé sur quatre étapes faciles pour calibrer adéquatement la luminosité, le<br />
contraste, les couleurs et la netteté de l’image. Le récepteur Arcam Solo Movie 5.1 est<br />
actuellement disponible au prix de détail suggéré de 3 999 $ et on peut obtenir plus de<br />
détails sur les sites www.eriksonconsumer.com ou www.arcam.co.uk.<br />
34 Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />
SANYO Xacti E1<br />
Sanyo lance le premier<br />
caméscope étanche<br />
du monde<br />
Sanyo vient de lancer le tout premier caméscope<br />
étanche du monde, le Sanyo Xacti E1. Idéal pour les<br />
familles actives et les sports nautiques, cet appareil<br />
ultra compact offre une qualité vidéo de six mégapixels.<br />
Affichant une résistance à l’eau de classe JIS IPX8<br />
sans avoir à utiliser un boîtier d’étanchéité encombrant,<br />
le Sanyo E1 supporte des plongées jusqu’à 1,5 mètre<br />
pendant une heure. Même s’il est conçu pour les<br />
milieux aquatiques, les skieurs et les planchistes sauront<br />
également l’apprécier. Ce caméscope offre la possibilité<br />
d’enregistrer des vidéos et des photos sur une<br />
carte de mémoire SD standard ou sur une carte de<br />
haute capacité SDHC. Une SDHC de huit gigaoctets<br />
peut par exemple stocker dix heures de vidéo à une<br />
résolution de 640 x 480 pixels et à une vitesse de<br />
30 images par seconde. Le Sanyo Xacti E1 se vend<br />
au prix de détail de 549,99 $ et est accompagné d’un<br />
CD-ROM comprenant divers logiciels de capture et de<br />
traitement de l’image. Ce caméscope est actuellement<br />
disponible dans les grands magasins d’électroniques.
Par MICHEL DALLAIRE<br />
mdallaire@quebecaudio.com<br />
Le récepteur/lecteur DVD<br />
ambiophonique Meridian G95<br />
Meridian vient simplifier la vie<br />
des amateurs de cinéma maison<br />
La firme Meridian basée en Angleterre est heureuse de présenter son<br />
nouveau récepteur ambiophonique G95. Ce récepteur tout-en-un pour le<br />
cinéma maison est équipé d’un lecteur CD/DVD incorporé, et sa compacité<br />
va faciliter grandement son intégration dans un environnement domestique.<br />
Le G95 est une composante audio/vidéo de haute performance qui<br />
comprend sous un même boîtier un lecteur CD/DVD pouvant décoder les<br />
MP3, une radio AM/FM et toute l’électronique nécessaire à produire un son<br />
ambiophonique de 5.1 canaux. Cet appareil est conçu, fabriqué et monté<br />
entièrement à la main dans les ateliers de Meridian situés dans le<br />
Le système cinéma maison<br />
ntégré HS 300 de Harman-Kardon<br />
Un système cinéma maison<br />
prêt-à-porter<br />
Gagnant du prestigieux « Innovations 2007 <strong>De</strong>sign and Engineering Award », le<br />
système de cinéma maison HS 300 de Harman-Kardon a pour cible une clientèle<br />
à la recherche du style compact et du design facile à intégrer dans un décor intérieur.<br />
L’ensemble HS 300 comprend un récepteur AM/FM doublé d’un lecteur<br />
CD/DVD 5.1 canaux ultramince, cinq haut-parleurs 2 voies pour le son<br />
ambiophonique, un caisson de basse de 10 pouces amplifié à 100 watts et<br />
une télécommande regroupant toutes les fonctions de contrôle,<br />
d’ajustement et de commutation. Chaque canal offre une puissance<br />
de 35 watts et le processeur vidéo interne de même que<br />
la connectique HDMI permettent le traitement des images en<br />
haute résolution jusqu’à 1080i.<br />
Le HS 300 peut décoder plusieurs types de fichiers musicaux<br />
gravés sur CD et possède deux ports USB permettant<br />
de se raccorder à un ordinateur personnel, à une caméra<br />
numérique ou même à tout type de lecteurs MP3/iPod. Le<br />
Harman-Kardon HS 300 est disponible au prix de détail<br />
suggéré de 999 $, et des pieds en aluminium extrudé pour<br />
les haut-parleurs sont offerts en option à 149 $ la paire. Pour<br />
plus de détails, on se rend sur les sites www.eriksonconsumer.com<br />
ou www.harmankardon.com.<br />
Le processeur vidéo du G95 a été conçu conjointement par Meridian<br />
et Faroudja. En sortie, les connexions du type HDMI et vidéo composantes<br />
sont évidemment incluses et les résolutions disponibles sont les 1080i,<br />
720p et 480p. Les signaux vidéo analogues standards de leur côté sont<br />
reconvertis pour une résolution maximale. Le G95 peut délivrer simultanément<br />
100 watts de puissance sur chacun de ses cinq canaux grâce à ses<br />
modules d’amplification travaillant en classe « D ». <strong>De</strong>s sorties de ligne sont<br />
fournies pour chaque canal afin de permettre l’alimentation d’amplificateurs<br />
externes plus puissants ou d’étendre l’ambiophonie à 7.1 canaux. Le G95<br />
est maintenant disponible au prix de détail suggéré de 10 500 $.<br />
Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />
35
Par MICHEL DALLAIRE<br />
mdallaire@quebecaudio.com<br />
Le système<br />
de haut-parleurs<br />
sans fil KEF<br />
Le cinéma maison<br />
en toute liberté<br />
d’installation<br />
Le système de haut-parleurs KEF Wireless<br />
pourrait devenir le rêve des installateurs de<br />
cinéma maison. Plus de trous à percer pour faire<br />
passer les fils à travers les murs et plus de client<br />
qui vous reproche d’avoir transformé son salon<br />
en fromage gruyère ou en studio d’enregistrement<br />
avec tous ces fils qui courent le long des<br />
murs. Le système KEF Wireless vous soulage de<br />
tous ces inconvénients en vous proposant pour le<br />
moment un kit universel composé d’un émetteur<br />
et de deux récepteurs amplifiés de 50 watts chacun.<br />
Vous branchez l’émetteur à une sortie<br />
« preamp out » de votre amplificateur cinéma<br />
maison et vous raccordez vos deux enceintes<br />
arrière aux deux récepteurs amplifiés et voilà, le<br />
tour est joué.<br />
Selon les dires de la compagnie, ce kit sans fil<br />
utilise une fréquence de transmission de 2,4 GHz.<br />
Le DVD HD HQV Benchmark<br />
La solution de Silicon Optix<br />
pour tester vos équipements vidéo<br />
L’entreprise Silicon Optix est spécialisée dans les processeurs vidéo<br />
programmables ainsi que les circuits intégrés HQV que l’on retrouve dans<br />
différentes marques d’équipements vidéo professionnels. L’abréviation<br />
HQV signifie « Hollywood Quality Video » qui semble être une norme<br />
acceptée par le milieu professionnel de la vidéo.<br />
Le HD HQV Benchmark est un DVD qui sert à tester les performances<br />
de tout équipement vidéo autant professionnel que domestique. La nouveauté<br />
vient du fait que Silicon Optix produit actuellement ce DVD pour<br />
les équipements HD DVD et Blu-ray. Ainsi, le consommateur peut tester<br />
la qualité d’image de produits tels que les lecteurs DVD, les récepteurs de<br />
cinéma maison, les écrans plats et les vidéoprojecteurs.<br />
Selon les dires de Silicon Optix, le HD HQV Benchmark est souvent<br />
utilisé par les journalistes de la presse spécialisée pour tester les équipements<br />
et vérifier leur capacité à reconvertir les signaux vidéo standards<br />
afin de pouvoir les visionner sur des équipements HD. Ce DVD inclut des<br />
procédures pour tester le bruit et la résolution de vidéos ou de films enre-<br />
36 Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />
Cette technologie propriétaire permet à KEF de<br />
s’affranchir de certains problèmes de transmission<br />
causés par les interférences radio produites<br />
par les fours micro-ondes, les téléphones sans fil<br />
et les routeurs pour ordinateur. Ainsi, une qualité<br />
audio de type CD peut être conservée même si<br />
les deux enceintes branchées à ce système sont<br />
situées dans une autre pièce que le système prin-<br />
cipal. Le kit Universal Wireless peut être acheté<br />
pour 699,95 $ et on peut optionnellement l’adjoindre<br />
à un ensemble de haut-parleurs<br />
KHT5005.2 incluant le caisson de basse HTB2<br />
pour la somme de 2 500 $. Pour de plus amples<br />
renseignements :<br />
www.kefamerica.com/wireless/technology.html<br />
gistrés en 1080i et est disponible au prix de 20 $ US. Pour plus de renseignements,<br />
on visite le site www.hqv.com. Utilisez les codes suivants et<br />
vous obtiendrez un rabais de 5 $ US sur votre achat : QUEBECAVBR<br />
(pour la version Blu-ray) et QUEBECAVHD (pour la version HD DVD).
38 Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />
B A N C D ’ E S S A I<br />
Amplificateur intégré A21 SE de Sugden<br />
Par MICHEL DALLAIRE<br />
Par mdallaire@quebecaudio.com<br />
MICHEL D’ALLAIRE mallaire@quebecaudio.com<br />
Le phénix qui renaît<br />
de ses cendres<br />
Certains audiophiles plus expérimentés se souviendront de la période des années 80 où les<br />
amplificateurs intégrés de qualité n’étaient pas légion, du moins en Amérique du Nord. Sugden était un<br />
des rares fabricants à proposer des amplificateurs intégrés dotés d’une certaine musicalité et à un prix<br />
raisonnable. <strong>De</strong>puis cette époque, chez Sugden, on a conçu plusieurs modèles d’amplificateur intégré, de<br />
préamplificateur et d’amplificateur de puissance fonctionnant en classe A/B, mais le A21 fut le seul modèle<br />
d’intégré qui est toujours resté au catalogue. La longévité de ce modèle vient du fait que chez ce fabricant, on<br />
croit fermement aux vertus de la pure classe A pour éliminer les effets nocifs de la distorsion de croisement.<br />
D'ailleurs, le premier produit conçu et fabriqué par James E. Sugden, le fondateur de cette entreprise, a été justement le A21 dans le<br />
milieu des années soixante. Ce fut le premier amplificateur intégré à transistor fonctionnant en pure classe A au monde. <strong>De</strong>puis ce<br />
temps, le A21 a subi plusieurs mises à jour, si bien que, depuis le milieu des années 80, ce modèle est devenu un classique du genre et<br />
est considéré par la presse internationale comme une référence dans sa catégorie. Pour les non-initiés, on peut retrouver une description<br />
du principe de fonctionnement de la classe A sur l’encyclopédie libre Wikipedia.
Après plusieurs décennies et quelques<br />
versions plus tard, nous retrouvons<br />
actuellement au catalogue Sugden le<br />
A21 série 2 délivrant une vingtaine de watts par<br />
canal en pure classe A. Le modèle testé dans<br />
ce banc d’essai est le nouveau A21 SE dont la<br />
puissance a été portée à 30 watts par canal.<br />
Passer de 20 à 30 watts par canal ne semble<br />
pas à première vue une amélioration époustouflante<br />
mais, en pure classe A, cela peut être<br />
considéré comme une avancée notable sur la<br />
qualité sonore. La dernière génération des<br />
modèles A21 a subi toute une batterie d’améliorations<br />
afin de moderniser cette recette<br />
gagnante. Tout a été passé au peigne fin :<br />
nouveau contrôle de volume motorisé ALPS<br />
actionné par une télécommande, une alimentation<br />
et des circuits de sortie revus et corrigés<br />
afin d’augmenter la tolérance aux charges<br />
complexes, réduction de la trajectoire du<br />
signal audio par l’utilisation de relais électroniques<br />
pour la commutation des entrées, et<br />
j’en passe. On a même éliminé certaines<br />
fonctions de la façade comme le contrôle de<br />
la balance, les interrupteurs mono/stéréo et<br />
tape pour obtenir un accès plus direct au circuit<br />
du préamplificateur. On a également<br />
amélioré la rigidité des coffrets et l’esthétique<br />
des façades.<br />
Modèle amélioré ou tout nouveau<br />
modèle, ce A21 SE ?<br />
Aux dires de la compagnie Sugden, le A21 SE<br />
est plus qu’un A21 série 2 amélioré. Sa structure<br />
et ses circuits sont dérivés des recherches entreprises<br />
lors de la conception de la série Masterclass<br />
qui constitue le très haut de gamme chez ce<br />
fabricant. En plus d’une puissance accrue et<br />
d’une meilleure tolérance aux basses impédances,<br />
le A21 SE retient toutes les qualités sonores<br />
du A21 de base, mais avec une bande passante<br />
plus large, une meilleure dynamique et une<br />
image stéréo élargie. Les dimensions du coffret,<br />
l’alimentation et la surface des ailettes de refroidissement<br />
ont été augmentées afin d’assurer adéquatement<br />
la dissipation de chaleur qui elle s’est<br />
accrue de 50 % par rapport aux dix watts de plus<br />
que l’A21 série 2. Contrairement à une tendance<br />
qui semble vouloir se généraliser, la fabrication<br />
chez des sous-traitants étrangers n’est pas une<br />
pratique chez Sugden. Tous leurs produits sont<br />
encore fabriqués à la main dans les installations<br />
du Yorkshire en Angleterre. Chaque unité est<br />
assemblée par un seul et même technicien et, à<br />
l’étape finale, on procède à une période de<br />
« Le A21 SE marié à une enceinte rapide et efficace<br />
a de la dynamique et de la verve, mais ne projette<br />
pas trop le son vers l’avant. Son image stéréo<br />
s’étale devant vous, ample autant en largeur qu’en<br />
»<br />
profondeur et on retrouve beaucoup d’aération entre<br />
les différents positionnements des musiciens ou des interprètes.<br />
rodage intensive avant d’effectuer les derniers<br />
tests qui permettront de donner l’approbation<br />
finale en sortie d’usine. Bref, acquérir un produit<br />
Sugden c’est aussi investir dans une philosophie<br />
basée sur l’amour de la musique et du travail<br />
bien fait. On peut constater que ces valeurs se<br />
font de plus en plus rares à une époque où l’informatique<br />
et la surconsommation rapide sont<br />
rois et maîtres.<br />
« Si votre ramage se rapporte<br />
à votre plumage… »<br />
Nous serons à même de vérifier cela un<br />
peu plus tard dans ce texte mais, pour l’instant,<br />
attardons-nous au plumage. Le A21 SE<br />
arbore une apparence sobre dans un coffret<br />
qui inspire la solidité. Je connais les produits<br />
Sugden depuis le milieu des années 70 et<br />
même si parfois certains modèles avaient des<br />
allures de bricolage, je dois avouer que la dernière<br />
génération est la plus réussie esthétiquement.<br />
La façade avant est fabriquée à partir<br />
d’une épaisse plaque d’aluminium de 10 mm<br />
disponible en deux finitions, le platine et le<br />
gris anthracite. Les dimensions hors tout du<br />
boîtier sont de 430 mm pour la largeur,<br />
350 mm pour la profondeur incluant les bornes<br />
de haut-parleur et 120 mm pour la hauteur.<br />
Sur cette façade, on retrouve deux généreux<br />
potentiomètres machinés dans<br />
l’aluminium massif, un pour le contrôle du<br />
volume et l’autre pour la sélection des sources.<br />
Mon seul reproche à ce sujet sera que ce<br />
sélecteur de source et ce contrôle de volume<br />
comportent des repères très peu visibles, ce<br />
qui peut être désarmant lorsque l’on désire<br />
passer d’une entrée à une autre ou évaluer le<br />
niveau du volume à une certaine distance de<br />
l’appareil. Autrement, l’interface utilisateur /<br />
appareil est simple et facilitée par une télécommande<br />
qui permet de contrôler le<br />
volume ainsi que toutes les fonctions des lecteurs<br />
CD de cette série. Tous les boutons et<br />
voyants lumineux de la façade avant sont soulignés<br />
par un cercle de métal brossé et<br />
incrusté dans la masse qui est du plus bel<br />
effet.<br />
Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007 39
Les ailettes de refroidissement sont situées à l’extérieur et de chaque<br />
côté de l’appareil. Elles ne présentent aucune saillie coupante et<br />
leurs angles arrondis complètent bien le design de la face avant. Ces<br />
ailettes sont effectivement essentielles parce que le fonctionnement<br />
du A21 SE en classe A l’amène à dissiper énormément de chaleur. À<br />
cet effet, on note sur le dessus du boîtier plusieurs perforations rondes<br />
qui servent de cheminées pour l’évacuation des calories accumulées<br />
à l’intérieur. En marche, l’appareil devient très chaud, mais pas<br />
au point de devenir intouchable. Je dirais tout au plus qu’il dégage<br />
autant de chaleur qu’un petit amplificateur à lampes.<br />
Sur la face arrière, on retrouve le classique réceptacle pour le cordon<br />
d’alimentation détachable ainsi que des bornes de haut-parleurs<br />
de très belle qualité offrant plusieurs types de raccordement comme<br />
les fourchettes, les bananes et le fil dénudé. Les prises RCA sont plaquées<br />
or et on y retrouve deux types de sorties. L’une d’entre elles est<br />
à niveau variable pour alimenter un autre amplificateur ou un caisson<br />
de basse et l’autre est à niveau fixe du genre tape où l’on peut<br />
brancher un amplificateur de casque d’écoute. Les entrées de ligne<br />
sont au nombre de cinq et, pour brancher un tourne-disque, il faudra<br />
se procurer un préamplificateur externe. Chez Sugden, on a<br />
prévu un modèle spécifiquement conçu pour le A21 SE. Le A21 SE Stage<br />
One accepte les cellules MM/MC et peut être alimenté directement<br />
à l’arrière de l’amplificateur par le biais d’une prise identifiée<br />
« LTVS ». Il n’y a pas d’entrées ou de sorties balancées du type XLR<br />
parce que le circuit de cet intégré est basé sur une configuration que<br />
l’on nomme single-ended. Pardonnez-moi cet anglicisme, mais je ne<br />
connais pas le terme français pour cette appellation. Sauf erreur de<br />
ma part, je crois que l’équivalent de ce type de circuit dans les amplificateurs<br />
à lampe se nomme SET, soit Single-Ended Triode. Un autre<br />
anglicisme pour désigner un mode d’amplification très prisé par les<br />
amateurs de tubes qui recherchent une présence et des timbres naturels<br />
dans leur chaîne stéréo.<br />
Retirons le couvercle de cet appareil !<br />
Un bref examen à l’intérieur de l’appareil n’est pas sans rappeler<br />
la façon de faire de Sugden depuis ses tout débuts. Le montage est<br />
logique et conçu de manière à faciliter l’entretien ou la réparation<br />
dans les années à venir. Il n’y a pas de composantes miniaturisées et<br />
montées en surface (CMS) comme sur les cartes d’ordinateurs. Les<br />
pièces sont de qualité audio et réduites au strict minimum afin de<br />
préserver l’intégrité du signal. Comme le disent les Britanniques,<br />
dans un circuit audio, less is best.<br />
Ces composantes discrètes sont soudées une à une et réparties sur<br />
quatre circuits imprimés indépendants, mais reliées entre eux par un<br />
filage bien réparti et sécurisé par des attaches. La plaquette du circuit<br />
préamplificateur est montée près de la façade avant alors que les deux<br />
plaquettes des circuits d’amplification sont montées directement sur<br />
les blocs d’ailettes de refroidissement par l’entremise de colonnettes<br />
métalliques. La dernière plaquette est montée sur la face arrière et<br />
supporte le circuit des entrées avec leurs relais et les sorties pre out.<br />
Le transformateur du type toroïdal est positionné au centre de l’appareil,<br />
loin des différents circuits audio et blindé par un rempart<br />
formé d’une tôle d’acier qui le ceinture. Ce transformateur a une<br />
dimension généreuse que l’on pourrait facilement retrouver dans un<br />
amplificateur de 100 watts/canal et plus. Je ne suis pas électronicien,<br />
mais l’appareil m’a semblé bien protégé par des fusibles positionnés<br />
aux endroits stratégiques et j’ai même cru percevoir un système de<br />
senseur thermique sur les blocs d’amplification.<br />
40 Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />
B A N C D ’ E S S A I<br />
Et le ramage dans tout cela ?<br />
Dans mon Petit Larousse, le ramage signifie le chant des oiseaux<br />
dans les arbres. Alors, comment cet oiseau à ailettes foncées se comporte-t-il<br />
en captivité dans ma demeure ? Premièrement, il faut lui<br />
accorder une bonne demi-heure de réchauffement avant que ses cordes<br />
vocales vous délivrent toutes leurs performances. Dès les premières<br />
écoutes, j’ai su que cet oiseau allait me charmer avec son chant<br />
qui n’est certainement pas celui du cygne. Comme le dirait Jacques<br />
Languirand, je n’irai pas par quatre chemins pour vous livrer mes<br />
impressions, cet oiseau est né pour faire de la musique et il sait très<br />
bien le faire sans laisser tomber son fromage de son bec et sans égard<br />
à la hauteur de la branche sur laquelle il est perché. Selon moi, le<br />
A21 SE est un intégré dans une classe à part qu’il faut considérer avec<br />
des critères différents de ce que l’on est habitué de voir ou d’entendre.<br />
Ne vous laissez pas intimider par les petits 30 watts annoncés<br />
par le fabricant, car ces derniers n’ont aucun rapport avec ce que vous<br />
allez entendre subjectivement de la part de cet amplificateur.<br />
Personnellement je possède un intégré de 60 watts/canal de très<br />
bonne facture et je peux vous assurer qu’à la comparaison, le Sugden<br />
avec ses 30 watts a fait tomber tous mes préjugés concernant la puissance<br />
nécessaire pour alimenter des enceintes de conception<br />
moderne. Je vous entends déjà me poser la question : « pourquoi<br />
dépenser près de 5 000 $ sur un amplificateur intégré de<br />
30 watts/canal quand, pour la moitié de ce prix, on peut obtenir sur<br />
le marché des modèles affichant 75 ou même 100 watts/canal ? ». La<br />
réponse est : pour l’amour de la musique et le confort de l’écoute.<br />
Les watts ne disent pas tout.<br />
Je m’explique, les hautes fréquences sont bien définies, précises et<br />
à la fois très douces. Les cymbales sont bien métalliques, mais reproduites<br />
avec finesse. Les sibilances sur les voix enregistrées près du<br />
micro sont présentes, mais sans exagération. Sur certains couples lecteurs<br />
CD et enceintes trop douces, le son pourra même paraître un<br />
peu voilé, mais sur des enceintes françaises qui ont tendance à projeter<br />
un peu le haut du spectre comme mes Triangle, le mariage est<br />
presque parfait. Dans le médium, les timbres sont naturels et la présence<br />
sur les voix et les instruments acoustiques me rappelle presque<br />
le côté charnel et suave de certains circuits à lampes. Il y a de la<br />
matière, du corps, de la fluidité et certaines duretés que j’éprouvais<br />
auparavant lors de passages dynamiques comme des crescendo sur les<br />
voix, les cuivres ou les violons sont amenuisées voire presque disparues.<br />
J’attribue cette relative ressemblance aux circuits à lampes à l’efficacité<br />
de l’amplification en pure classe A pour éliminer la distorsion
Notre but n’est pas d’en donner plus. C’est d’en<br />
perdre moins. C'était la philosophie de John Bowers il<br />
y a 40 ans et elle a inspiré notre nouvelle série 600. <strong>De</strong>s<br />
enceintes qui n’ajoutent ou ne retranchent rien au son<br />
original. Ceci exige une technologie de classe mondiale<br />
et une oreille extrêmement expérimentée. Une fois les<br />
composants sélectionnés, nous commençons le long et<br />
méticuleux processus du réglage : écouter et raffiner,<br />
encore et encore. Jusqu'à ce que les fréquences se<br />
marient pour créer un son si vrai, si vivant, que vous voudrez<br />
l’atteindre et le toucher. Dr John Dibb, ingénieur<br />
principal au développement et membre agréé de la<br />
Society of Sound, à propos de la nouvelle série 600.<br />
Visitez la Society of Sound à www.bowers-wilkins.com<br />
Écoutez et vous comprendrez
Amplificateur intégré<br />
A21 SE de Sugden (suite) «<br />
de croisement. Les basses sont bien contrôlées,<br />
amples et profondes quand il le faut,<br />
mais avec une très légère rondeur qui procure<br />
de la chaleur au message. Encore une fois,<br />
avec des enceintes qui dénotent une certaine<br />
sécheresse dans les basses comme mes<br />
Triangle, l’agencement est excellent pour ne<br />
pas dire subliminal.<br />
Imaginez l’Angleterre qui viendrait à la rescousse<br />
de la France pour former une équipe<br />
de soccer homogène qui joue à l’unisson.<br />
Imaginez aussi l’inimaginable, l’Angleterre<br />
qui produirait un beaujolais nouveau, mais<br />
avec 30 ans d’âge et de maturité ! Je ne sais<br />
pas si monsieur Sarkosy apprécierait mes analogies,<br />
mais en haute-fidélité, on parle souvent<br />
d’une recherche de synergie entre les éléments<br />
pour assembler une chaîne stéréo<br />
performante. Or, nous avons ici un exemple<br />
significatif de cette recherche. Le A21 SE marié<br />
à une enceinte rapide et efficace a de la dynamique<br />
et de la verve, mais ne projette pas trop<br />
le son vers l’avant. Son image stéréo s’étale<br />
devant vous, ample autant en largeur qu’en<br />
profondeur et on retrouve beaucoup d’aération<br />
entre les différents positionnements des<br />
musiciens ou des interprètes. J’ai même<br />
découvert certains microdétails en arrièreplan<br />
qui m’étaient jusqu’alors voilés. Mes<br />
enceintes sont des colonnes trois voies relativement<br />
imposantes avec deux haut-parleurs<br />
de graves de 160 mm et une impédance<br />
nominale de 4 ohms. Même si elles affichent<br />
une sensibilité d’un peu plus de 90 dB, elles<br />
n’en constituent pas moins une charge assez<br />
complexe pour un amplificateur intégré. Le<br />
Sugden n’a montré aucun problème à alimenter<br />
mes Triangle, même à des niveaux<br />
frisant l’indécence. Cet intégré a du gain et il<br />
n’est pas nécessaire d’élever le contrôle de<br />
volume à mi-course pour commencer à avoir<br />
du plaisir. On peut également l’écouter à faible<br />
volume sans trop perdre d’information<br />
dans les extrémités du spectre.<br />
On écoute encore et encore !<br />
Le A21 SE n’est pas raciste quant à la provenance<br />
de la musique. Il a su jouer avec un<br />
égal bonheur tous les types de musique qui<br />
constituent ma discothèque. Que ce soit le<br />
jazz, le blues, le classique, la musique contemporaine,<br />
la musique du monde, le rock populaire<br />
ou progressif, le country ou même le<br />
rétro, tout lui coule sur le dos comme la pluie<br />
sur le dos d’un canard. Il peut interpréter les<br />
yeux fermés toutes les partitions inimaginables<br />
du répertoire mondial de la musique et<br />
c’est les yeux fermés que l’on se surprend à<br />
42 Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />
»<br />
La dernière génération des modèles A21<br />
a subi toute une batterie d’améliorations<br />
afin de moderniser cette recette gagnante.<br />
l’écouter. C’est le genre d’appareil que l’on<br />
écoute sans se poser de questions existentielles<br />
sur le sexe des anges où sur les bienfaits<br />
qu’apporterait le remplacement des fusibles<br />
d’origine par des fusibles plaqués or. À son<br />
écoute, il se dégage un sentiment de plénitude<br />
et de satisfaction qui nous force à<br />
oublier toutes nos « névroses » d’audiophile<br />
pour se consacrer à l’essentiel, écouter de la<br />
musique.<br />
Si en tant qu’audiophile vous recherchez<br />
les sensations fortes et une sonorité à faire craquer<br />
les murs de votre demeure, passez votre<br />
chemin car le A21 SE n’a pas cette prétention.<br />
Par contre, si vous êtes plutôt mélomane et<br />
que votre objectif c’est d’écouter tout ce qu’il<br />
y a de gravé sur vos CD avec confort et<br />
volupté, alors ce Sugden est à mettre impérativement<br />
sur votre liste d’achats. J’irais<br />
même jusqu’à dire que certains inconditionnels<br />
de la sonorité des circuits à lampes pourraient<br />
être agréablement confondus par ce<br />
transistorisé qui ne vous oblige pas à pinailler<br />
sur Internet pendant des heures pour trouver<br />
des lampes fiables et de qualité lorsque<br />
vient le temps d’en faire l’entretien régulier<br />
ou le remplacement.<br />
Conclusion et recommandations<br />
Vous l’aurez deviné, je n’ai aucun problème<br />
à recommander « chaudement » et<br />
c’est vraiment le cas de le dire, le A21 SE<br />
comme amplificateur intégré. Selon moi,<br />
c’est de la pure classe A mais à prix « abordable<br />
». Évidemment 5 000 $ ce n’est pas<br />
donné, mais si votre budget est plus limité, il<br />
y a toujours le A21 de base qui offre sensiblement<br />
la même prestation mais à moins de la<br />
moitié du prix. D'un autre côté, je crois que<br />
les améliorations apportées par le A21 SE lui<br />
permettent de pouvoir se comparer aisément<br />
à bien des couples préamplificateur/amplificateur<br />
de puissance plus dispendieux. En<br />
revanche, vous obtenez une économie d’espace<br />
et de câbles de liaison.<br />
Il subsiste toutefois deux petites restrictions<br />
qui dans mon esprit ne sont pas insurmontables.<br />
Premièrement, il faut lui accorder<br />
tout l’espace nécessaire pour qu’il puisse bien<br />
respirer. D’ailleurs, dans le manuel d’instruction,<br />
on recommande fortement d’éviter tout<br />
meuble fermé ou tablette ne laissant pas au<br />
moins 8 cm de dégagement sur tous les côtés.<br />
Personnellement, je recommande le dessus<br />
d’un meuble stable sans déposer aucun autre<br />
appareil sur le dessus de l’amplificateur.<br />
L’autre restriction concerne sa consommation<br />
électrique car, même au repos, ce bel oiseau<br />
peut becqueter jusqu’à près de 300 watts. Si<br />
votre facture électrique vous tient à cœur, il<br />
s’agira simplement de fermer l’appareil pendant<br />
votre absence et pendant la nuit.<br />
L’agencement du A21 SE sera excellent avec<br />
des enceintes du type tablette ou même avec<br />
des colonnes à deux ou trois voies pas trop<br />
volumineuses et présentant une bonne luminosité.<br />
L’important c’est qu’elles affichent<br />
une sensibilité autour des 90 dB et une impédance<br />
au-dessus de 4 ohms. J’estime qu’il faut<br />
éviter les enceintes trop douces dans les hautes<br />
fréquences et qui présentent un embonpoint<br />
dans les basses. Le lecteur CD devra<br />
être de bonne qualité avec une bonne transparence<br />
sur tout le spectre sonore. Quant à<br />
moi, c’est avec un pincement au cœur que je<br />
retourne dans sa cage de carton ce petit phénix<br />
qui a su si bien renaître de ses cendres<br />
même après trente ans de vols majestueux.<br />
Caractéristiques<br />
techniques fournies<br />
par le fabricant<br />
Sensibilité de sortie : 110 volts à zéro atténuation pour<br />
la sortie maximale<br />
Puissance : 30 watts/canal dans 8 ohms, 40 watts/canal<br />
dans 4 ohms<br />
Réponse en fréquence : 12 Hz – 141 Khz +/- 3 dB<br />
Bande passante : 6 Hz – 280 Khz<br />
Signal sur bruit : 90 dB<br />
Poids : environ 13 kg<br />
Dimensions : 115 mm x 430 mm x 360 mm<br />
Couleurs optionnelles : gris titane ou graphite<br />
Prix : 5 000 $<br />
Garantie : 2 ans, pièces et main-d’œuvre<br />
Distributeur : Europroducts Marketing, Ltd.,<br />
tél. : 604 522-6168, www.europroducts-canada.com;<br />
à Montréal, vendu uniquement chez Radio St-Hubert.<br />
Équipements associés<br />
Lecteurs CD Copland CDA-277 et 3D Lab CD-200<br />
Amplificateur intégré Copland CSA-14<br />
Enceintes Triangle Zays<br />
Câbles de haut-parleur Van <strong>De</strong>n Hull CS-122<br />
Câbles de liaison Van <strong>De</strong>n Hull « The first Ultimate »<br />
Médiagraphie<br />
Utopies, Hadouk Trio (jazz fusion)<br />
Suitcase, Keb’ Mo’ (blues)<br />
Homescape, Nguyên Lê duo (jazz fusion)<br />
The hunter, Jennifer Warnes (rock populaire)<br />
Living in clip, Ani Difranco (inclassable)<br />
Perotin, The Hilliard Ensemble (classique)<br />
Officium, The Hilliard Ensemble and Jan Gabarek<br />
(classique)<br />
Dorian Sampler volume II (classique)<br />
Note de la rédaction<br />
Nous remercions la boutique Radio Saint-Hubert<br />
pour le prêt de l’appareil.
Présentation<br />
de produits Panasonic<br />
par Stampede Canada<br />
Un partenariat<br />
hors de pair !<br />
À la fin du mois de mai dernier,<br />
Stampede Canada invitait une cinquantaine<br />
de détaillants québécois à<br />
une présentation de produits audiovidéo<br />
Panasonic qui fut suivie d’une<br />
brève session de formation donnée<br />
par madame Karen Stover, directrice<br />
de produits chez Panasonic. La nouvelle<br />
série d’écrans Panasonic, la<br />
série 10, était sur les lieux, et nous<br />
avons pu voir les modèles d’écrans<br />
plasma de 42 po, 50 po et 65 po qui<br />
seront offerts chez plusieurs détaillants<br />
dès cet été.<br />
Le tout se déroula sous la guidance<br />
du président de la société Stampede<br />
Canada, M. Kevin Kelly, et de M. Jeff<br />
Willis, vice-président gestion de pro-<br />
À la fin du mois de mai dernier, M. Simon Côté de<br />
chez Plurison, est venu présenter les câbles Shunyata à<br />
la boutique montréalaise bien connue, Filtronique Son<br />
Or. M. Côté nous a parlé du sérieux et du professionnalisme<br />
de l’équipe qui vaque à la recherche et au développement<br />
des produits offerts par Shunyata Research. Toute<br />
chaîne stéréophonique de bon calibre ne peut qu’être<br />
rehaussée et donner un meilleur rendu sonore par l’utilisation<br />
de ces produits. Cette compagnie américaine offre<br />
des appareils conditionneurs de ligne, des câbles d’alimentation,<br />
des câbles de liaison, des câbles d’enceintes acoustiques<br />
ainsi que divers accessoires.<br />
M. Claude Dion est l’heureux gagnant du tirage au sort<br />
qui a eu lieu parmi les invités et participants à cette soirée<br />
d’information et de présentation : il a remporté un câble<br />
d’alimentation, modèle Taipan, d’une valeur de 700 $. Ce<br />
modèle de câble fait partie de la série PowerSnakes,<br />
laquelle se distingue par sa conception utilisant des technologies<br />
brevetées, des pièces conçues par le fabricant et<br />
des processus spécialisés, le tout assemblé avec un souci<br />
du détail impeccable.<br />
Le produit n’est pas magique, mais le résultat est étonnant<br />
et révélateur même pour les plus incrédules d’entre<br />
nous. Nous n’étions pas sous l’envoûtement du charmeur<br />
duits et des opérations, ainsi que leur<br />
équipe d’employés dévoués. L’hôtel<br />
Saint-Sulpice de Montréal était le lieu<br />
choisi pour cet événement – lieu totalement<br />
charmant avec son jardin et<br />
son accueil cordial et courtois – un<br />
endroit où il fait bon se relaxer tout en<br />
travaillant. Un cocktail eut lieu vers les<br />
17 h, suivi d’un excellent repas et de la<br />
Présentation de la magie de câbles<br />
Shunyata chez Filtronique Son Or<br />
session de formation un peu plus tard<br />
en soirée. Un tirage a eu lieu et quelques<br />
chanceux ont gagné un appareil<br />
photo numérique Lumix de<br />
Panasonic. Voilà un événement estival<br />
à répéter car nous avons pu comprendre<br />
que les participants ont fort<br />
apprécié la formule de présentationformation.<br />
Dans l’ordre habituel, M. Claude Dion gagnant du tirage, félicité<br />
par M. Gilles Champoux, directeur chez Filtronique Son Or.<br />
de serpent mais presque. Cela vous intrigue ? Allez en<br />
faire l’écoute et vous verrez, ou plutôt vous entendrez la<br />
différence !<br />
Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />
43
Soyons les meilleurs fabricants d’écrans plasma !<br />
Au début du mois de juin dernier, la société<br />
Pioneer du Canada invitait ses détaillants Elite<br />
ainsi que les membres de la presse spécialisée à<br />
assister à la présentation de ses tout nouveaux<br />
produits. Celle-ci s’est tenue au SOHO<br />
Metropolitan Hotel, un grand hôtel au cœur du<br />
centre-ville de Toronto. Les dirigeants de Pioneer<br />
ont également agencé leurs produits audio et<br />
vidéo dans l’un des magnifiques penthouses de<br />
trois étages, situés au 15e étage de cet hôtel. Il va<br />
sans dire que rien n’avait été laissé au hasard<br />
dans ce fameux penthouse qui offre une vue spectaculaire<br />
de la Ville Reine.<br />
Les détaillants et les membres de la presse ont<br />
pu voir et entendre quelques-uns des nouveaux<br />
produits Pioneer tels le lecteur SACD PD-D6-J,<br />
deux récepteurs stéréophoniques : le SXA6 et SXA9<br />
et les enceintes S3EX. Nous avons également pu<br />
voir d’autres appareils : quatre nouveaux récepteurs,<br />
une paire de lecteurs DVD dont le DV48AV<br />
et le DV58 remplaçant le DV46 et le DV79 respectivement.<br />
Une démonstration ultra simple a également<br />
été mise de l’avant : 5 téléviseurs de marques dif-<br />
44 Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />
férentes (Sony, Sharp, Panasonic, Samsung et<br />
Pioneer — les trois premiers étaient de résolution<br />
1080p et les deux suivants étaient en mode 768p)<br />
en mode standard, sans aucun réglage, tels qu’ils<br />
sortent de leur boîte d’emballage, furent comparés<br />
par rapport à divers critères. Le but était de<br />
démontrer la qualité d’image produite par leur<br />
dernier modèle d’écran plasma Pioneer, nommé<br />
KURO. Le résultat du projet KURO, mot japonais<br />
qui veut dire noir, a remporté la palme, il va sans<br />
dire. Nous devons toutefois expliquer que le mandat<br />
donné aux ingénieurs de Pioneer par le président<br />
japonais était de concevoir le meilleur écran<br />
plasma possible sans tenir compte des dollars<br />
pour y arriver.<br />
Voici quelques-uns des tests que les appareils<br />
ont dû subir lors de cette comparaison : le test du<br />
noir, le test de sautillement (jutter), etc. L’écran<br />
KURO offrait une image claire, contrastante, réelle<br />
et vive, tout en restant naturelle et détaillée.<br />
Plusieurs nouvelles technologies ont contribué à<br />
ces résultats dont l’utilisation de nouveaux phosphores,<br />
un nouvel ensemble de puces de traitement<br />
conçu par Pioneer et intitulé ASIC<br />
(Application Specific Integrated Circuitry), une<br />
palette de gris séparée en 8 192 étapes et qui est<br />
rafraîchie par un procédé qui la traite à plus de<br />
60 fois par seconde, etc.<br />
La nouvelle série d’écrans au plasma Pioneer<br />
inclut huit nouveaux téléviseurs dont, entre autres,<br />
le téléviseur 50 po, le 5080 HD XGA 720p, qui se<br />
détaille 3 999 $, jusqu’au modèle Elite Pro 110FD<br />
qui se détaille 7 000 $. Pioneer semble avoir une<br />
longueur d’avance avec ces nouveaux produits<br />
visuels et sonores. À voir chez vos détaillants<br />
Pioneer Élite très bientôt où vous pourrez en faire<br />
l’essai vous-même !<br />
Audio Pathic Inc.<br />
Les 8 et 9 juillet derniers, madame Angie Lisi de<br />
Audio Pathic invitait tous les professionnels du<br />
domaine de la haute-fidélité de Montréal au<br />
Holiday Inn, rue Sherbrooke. Elle y présentait plusieurs<br />
nouveautés, dont la nouvelle série dCS<br />
Scarllati composée de trois éléments séparés dans<br />
un boîtier individuel. Cette série comprend un transport<br />
CD/SACD équipé d’une mécanique de lecture<br />
VRDS NEO d’Esoteric Audio (Teac), un convertisseur<br />
numérique et une horloge maîtresse (master<br />
clock). On pouvait y entendre également une nouvelle<br />
marque d’enceintes danoises, Neeper. Cette<br />
entreprise a été créée en 2005 par un jeune concepteur<br />
danois du nom de Kim Neeper Rasmussen. Ce<br />
jeune homme a déjà travaillé pour les fabricants<br />
Thule et Gamut. D’après nos brèves écoutes des<br />
Neeper, il possède déjà toute l’expérience nécessaire<br />
à la création de produits d’exception.<br />
Du côté des produits Jeff Rowland, nous pouvions<br />
découvrir le nouveau couple Capri formé d’un<br />
préamplificateur et d’un amplificateur de puissance<br />
aux dimensions réduites. À 100 watts/canal, ce duo<br />
« miniaturisé » peut faire des ravages chez les audiophiles/mélomanes<br />
qui n’ont pas tous l’espace nécessaire<br />
pour accueillir des mastodontes. Comme toujours<br />
chez Jeff Rowland, les coffrets sont d’une<br />
finition impeccable et d’une rigidité à toute épreuve.<br />
Il est à noter que l’entreprise Audio Pathic distribue<br />
également les marques Accuphase, Basis Audio,<br />
Herron Audio, Koetsu, Lyra, Manley Lab,<br />
Treshold, Tri-Planar et Vac. Pour de plus amples<br />
renseignements, rendez-vous sur le site www.audiopathways.com<br />
où vous retrouverez tous les liens vers<br />
ces marques.
Réalisme musical<br />
exceptionnel!<br />
Enceintes Adagio<br />
d’Acoustic Zen Technologies :<br />
« La scène sonore est large, profonde et grande.<br />
Peu importe le style de musique reproduit, cette enceinte<br />
transmet l’émotion si généreusement que vous en aurez<br />
des frissons ! »<br />
— Sallie Reynolds, The Absolute Sound, # 162<br />
www.acousticzen.com<br />
Intégré SWL 9.0SE<br />
de Modwright :<br />
« Encore une fois, la précision et les détails sont au rendezvous<br />
; la performance des musiciens est plus corsée, mais<br />
on ne perd rien de la subtilité. La maniabilité du SWL 9.0ES<br />
ne se dément pas. »<br />
— Mario Poirier, Québec Audio & Vidéo,<br />
vol. 13, no 4 – août/sept. 2006<br />
« Dans l’absolue, le ModWright délivre, à un tarif défiant toute<br />
concurrence, une partie non négligeable de ce que peuvent<br />
offrir les meilleurs préamplis de la planète. »<br />
— Haute Fidélité.<br />
www.modwright.com<br />
Codell Audio<br />
Haute Fidélité • Cinéma maison<br />
5339 Ferrier, Montréal, (514) 737-4531 www.codellaudio.com Métro de la Savanne<br />
Distribué au Canada par : Tri-Cell Enterprises, tél. : (905) 265-7870 • 1 800 263-8151
46 Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />
B A RN EC N C D O ’ N ET SR SE A I<br />
Ensemble d’enceintes cinéma maison Série Aelite;<br />
One, Two, Three et caisson de Acoustic Energy<br />
<strong>De</strong> l’énergie à revendre<br />
Tout le monde reconnaît assez facilement les grands manufacturiers<br />
d'enceintes, mais il y a aussi plusieurs compagnies plus<br />
discrètes connaissant leur part de succès et dont fait partie<br />
Acoustic Energy Limited. Lancée il y a maintenant presque vingt<br />
ans, la AE1 surtout destinée à satisfaire les besoins des professionnels<br />
s’est acquis une réputation enviable auprès des musiciens et des ingénieurs<br />
de studio. <strong>De</strong>puis, AE s'est orienté principalement vers le marché<br />
d'entrée et de moyen de gamme –et bien entendu du cinéma<br />
Par FRANÇOIS LEMIEUX flemieux@quebecaudio.com<br />
Ah ! L'Angleterre. Le foot, Big Ben, les pubs, le brouillard, James Bond… Mais l'Angleterre c'est aussi une contribution<br />
exceptionnelle au monde de la haute-fidélité. On ne compte plus les fabricants de matériel audio de qualité issus<br />
de ce pays riche en histoire et en tradition musicale. Le « son » anglais est presque devenu un terme consacré<br />
dans le jargon audiophile, avec une certaine vérité je dois le concéder.<br />
maison– en proposant des produits de qualité mais accessible à une<br />
plus grande quantité de consommateurs. La série Aelite représente la<br />
dernière gamme de ce fabricant destinée au marché de la stéréophonie<br />
et du cinéma maison.<br />
Offrant six modèles d'enceintes et un caisson de graves, la série<br />
Aelite présente un look plutôt classique, typiquement anglais et une<br />
réalisation très soignée. Pour ce banc d'évaluation, le distributeur<br />
nous a envoyé une paire de chacune des enceintes suivantes, soit Aelite
One, Two, Three et le caisson Aelite; donc pas<br />
d'enceinte spécifiquement conçue pour utilisation<br />
centrale. Comme la AE602 est légèrement<br />
différente de la Aelite Centre au niveau du<br />
filtre, je l'ai donc positionnée verticalement,<br />
même si cela avait pour effet de couvrir une<br />
légère partie de mon écran mural.<br />
La série Aelite confie la reproduction des<br />
hautes fréquences à un transducteur à dôme<br />
textile de 25 mm et celle des basses à un<br />
haut-parleur de graves de 110 mm sur la<br />
One, deux sur la Two dans une configuration<br />
D'Apollito, tandis que sur les colonnes Three<br />
on retrouve deux transducteurs de 125 mm<br />
dans une cavité séparée chargée par deux<br />
évents arrière. Dans le cas des colonnes, on a<br />
affaire à une enceinte à trois voies utilisant le<br />
même transducteur de 110 mm que les<br />
autres membres mais comme médium cette<br />
fois. Ce dernier est aussi situé dans une cavité<br />
isolée du reste de l'enceinte avec son propre<br />
évent d'accord. Toutes les enceintes sont élaborées<br />
à partir d'un cabinet très bien amorti,<br />
profilé vers l'arrière et présentant une belle<br />
finition de placage de bois véritable. Elles<br />
comportent toutes un blindage magnétique<br />
leur permettant d'être positionnées à proximité<br />
d'un écran cathodique et des bornes de<br />
raccords d'excellente facture offrant la possibilité<br />
de bicâblage ou de biamplification.<br />
Le caisson Aelite, de format moyen, reprend<br />
les mêmes caractéristiques visuelles que les<br />
autres enceintes. Le transducteur de basses est<br />
un haut-parleur de graves de 220 mm avec<br />
suspension surdimensionnée alimentée par<br />
une amplification de 200 W RMS<br />
(8 ohms). Les contrôles de volume et d'ajustement<br />
du filtre interne sont placés sur la face<br />
avant et sont motorisés ce qui en permet la<br />
manipulation depuis la position d'écoute à<br />
l’aide d’une petite télécommande infrarouge.<br />
À l'arrière, en plus des entrées/sorties de<br />
niveau ligne, on retrouve aussi des<br />
entrées/sorties de niveau d'enceintes avec un<br />
filtre du premier ordre fixé à 75 Hz pour<br />
l'alimentation externe des enceintes principales.<br />
La finition est très soignée avec un choix<br />
de cerisier véritable ou de couleur noire. La<br />
série Aelite est conçue et désignée en<br />
Angleterre mais sa fabrication est d'origine<br />
malaisienne, manière de faire de plus en plus<br />
fréquente pour les manufacturiers d'enceintes.<br />
En couple…<br />
Comme les enceintes principales n'étaient<br />
pas neuves, j'ai commencé l'audition sans<br />
« La scène du début où Tom Cruise vole au secours d'une<br />
collègue et ensuite négocie le champ d'éoliennes fut hyper<br />
excitante avec de nombreuses explosions extrêmement<br />
»<br />
puissantes qui faisaient vibrer mes bas de pantalon le tout<br />
accompagné d'une prestation des arrières sans reproches !<br />
période de rodage avec bien évidemment du<br />
matériel stéréophonique pleine gamme.<br />
Première chose évidente : on n’a pas affaire à<br />
de petites enceintes. Les Aelite Three présentent<br />
dès les premières minutes toutes les caractéristiques<br />
souhaitées des enceintes de bonnes<br />
tailles. Les basses sont généreuses et amples et<br />
les Three peuvent aisément se passer de caisson<br />
en écoute musicale en ce qui a trait à la<br />
quantité de basse reproduite. Sur la pièce<br />
Georgia on my mind de Mari Nakamoto sur<br />
étiquette First Impression Music en SACD<br />
stéréo, la contrebasse est puissante et ronde à<br />
souhait; on jurerait qu'elle est dans la pièce à<br />
gauche de la chanteuse ! Cependant, les basses<br />
fréquences peuvent devenir un peu lour-<br />
des et les Three demandent un certain soin<br />
dans leur positionnement afin de bien se<br />
marier avec la pièce d'écoute. Elles se sont<br />
donc retrouvées plus avancées du mur avant<br />
qu'à l'accoutumée dans ma pièce. Le souffle<br />
de la bande magnétique fut bien perceptible<br />
en arrière-plan de l'acoustique d'une prise de<br />
son très réussie et vivante. Aucune retenue<br />
dynamique n'est venue ternir la prestation de<br />
la chanteuse ni l'ampleur de la scène qui<br />
s'étendait légèrement au-delà des enceintes<br />
de chaque côté.<br />
Sur la dernière pièce de cet excellent disque<br />
acheté au dernier FSI, les Aelite ont<br />
démontré de très bonnes attaques et extinctions<br />
de la part du haut-parleur des aigus tex-<br />
Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />
47
tile, et ce, sans caractère métallique. Les percussions<br />
enregistrées sur cette version de<br />
l’archiconnu Canon de Pachelbel sont d'un<br />
naturel et d'une dynamique saisissants et bien<br />
reproduits par les Aelite, avec toutefois un<br />
léger soupçon d'opacité.<br />
Les AE maîtrisent bien la masse orchestrale<br />
comme celle que l'on retrouve sur l'enregistrement<br />
Living Stereo du concerto en D, op 35<br />
de Tchaikovsky sur étiquette Mercury. Ce<br />
dernier semble bien intégré à celui de hautes<br />
fréquences accompagné cependant d'une<br />
légère absence de ce petit côté incisif produit<br />
par les cordes de l'instrument. Le hautparleur<br />
des aigus est quelque peu en retrait<br />
avec les autres transducteurs procurant cette<br />
écoute sans agressivité et donne aux AE un<br />
équilibre tonal penchant vers la douceur plutôt<br />
que la brillance.<br />
Caractéristiques<br />
techniques fournies<br />
par le fabricant<br />
Aelite One<br />
Réponse en fréquence : 40 Hz - 23 kHz<br />
Sensibilité : 89 dB<br />
Dimensions (H x L x P) : 29,1 cm x 18,6 cm x<br />
23,1 cm<br />
Poids : 6kg<br />
Prix : 900 $/paire<br />
Aelite Two<br />
Réponse en fréquence : 36 Hz - 25 kHz<br />
Sensibilité : 90 dB<br />
Dimensions (H x L x P) : 45 cm x 23 cm x 29,7 cm<br />
Poids : 9,5 kg<br />
Prix : 1 200 $/paire<br />
Aelite Three<br />
Réponse en fréquence : 34 Hz - 27 kHz<br />
Sensibilité : 89 dB<br />
Dimensions (H x L x P) : 92 cm x 23 cm x 29,7 cm<br />
Poids : 18 kg<br />
Prix : 2 000 $/paire<br />
Caisson Aelite<br />
Réponse en fréquence : 35 Hz - 180 Hz<br />
Fréquence du filtre passe-bas interne :<br />
5 Hz @ 180 Hz<br />
Amplification : 200 watts efficaces dans 8 ohms<br />
Dimensions (H x L x P) : 36,9 cm x 48,8 cm x<br />
36,5 cm<br />
Poids : 23 kg<br />
Prix : 1 500 $<br />
Garantie : 5 ans, pièces et main-d’œuvre,<br />
un an pour l'électronique du caisson<br />
Distributeur : Acoustic Energy North America,<br />
www.acoustic-energy.co.uk;<br />
au Québec, Agence André Lebel, 514 609-1971<br />
Médiagraphie :<br />
Audiophile Reference IV, SACD stereo,<br />
First Impression Music SACD 029<br />
Living Stereo Audiophile Sampler,<br />
RCA Victor 09026-61567-2<br />
Selection in DVD-Audio,<br />
Dolby Laboratories Version 2.0<br />
Mission Impossible III, D.D., Paramount DVD 33987<br />
48 Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />
Toutes ensemble<br />
maintenant…<br />
L'étiquette Aix Records produit des enregistrements<br />
multicanaux de très haute qualité<br />
et l'extrait de l'album Gathered Around du<br />
Steve Huffster Big Band sur DVD-A en est<br />
un excellent exemple. Une énergie abondante<br />
se dégage de cette piste avec des basses qui<br />
flottaient partout dans un espace tridimensionnel.<br />
La scène m'enveloppait totalement<br />
dans une énorme bulle sonore plus large que<br />
profonde cependant ! Du multicanal à son<br />
meilleur ! Les instruments positionnés entre<br />
les enceintes avant et arrière sur les murs latéraux,<br />
comme la batterie et principalement<br />
son hi-hat étaient criant de vérité ; « ils sont<br />
là, sensationnels ! » écrivais-je dans mes<br />
notes. Les Aelite One sont plus qu'à l'aise à l'arrière<br />
et prouvent l'aptitude des monopôles en<br />
écoute musicale 5.1. Et toujours cette très<br />
bonne dynamique au niveau des moyennes<br />
fréquences comme les cuivres.<br />
Afin de solliciter au maximum le caisson<br />
Aelite, j'ai reconfiguré toutes les enceintes à<br />
small avec une gestion des basses fixée à<br />
50 Hz et glissé Mission impossible III dans mon<br />
lecteur DVD, film où Tom Cruise fait même<br />
une bonne imitation de Spiderman ! Première<br />
constatation : la précision, la dynamique et<br />
la clarté des effets sonores et des dialogues tels<br />
que reproduits par le central. Toutefois, le<br />
timbre des Two n'est pas parfaitement accordé<br />
aux autres enceintes comme avec le bas<br />
médium et les voix masculines par exemple.<br />
On sent une production ADR (Automatic<br />
Dialogue Replacement) légèrement plus évidente.<br />
La trame sonore des plus percutantes<br />
et surtout le thème de Lalo Schifrin évocateur<br />
de la télé de ma jeunesse furent recréés avec<br />
beaucoup d'impact, bien épaulés par le caisson.<br />
On baisse littéralement la tête au passage<br />
des hélicos et de leurs pales menaçantes. La<br />
scène du début où Tom Cruise vole au<br />
secours d'une collègue et ensuite négocie le<br />
champ d'éoliennes fut hyper excitante avec<br />
de nombreuses explosions extrêmement puissantes<br />
qui faisaient vibrer mes bas de pantalon<br />
le tout accompagné d'une prestation des<br />
arrières sans reproches ! Le circuit d'antiécrêtage<br />
du caisson est très efficace pour prévenir<br />
la distorsion qui n'a jamais pointé le bout de<br />
son nez malgré la férocité de la bande sonore<br />
et un transducteur de 10 pouces à peine. Le<br />
volume atteint fut très élevé surtout grâce à<br />
une efficacité élevée de la Aelite Two utilisée ici<br />
comme enceinte centrale. Les Aelite furent<br />
aussi aptes à reproduire tous les petits détails<br />
comme le tic tac de l'horloge et le chant des<br />
oiseaux entendus dans l'appartement de<br />
Tom, témoignage d'une micro dynamique<br />
bien articulée de la part des AE.<br />
Conclusion<br />
Si je ne devais citer qu'un point où les<br />
Acoustic Energy impressionnent et rendent justice<br />
à leur nom, c'est certainement dans la<br />
reproduction de toute l'énergie présente dans<br />
les enregistrements. Autant en écoute musicale<br />
que cinéma, elles savent traduire avec<br />
éloquence toute la dynamique et l'excitation<br />
des productions sonores de qualité. Elles sauront<br />
trouver place dans une pièce de bonnes<br />
dimensions où l'apparence et la qualité de<br />
réalisation sont aussi des critères de choix<br />
pour le consommateur friand autant de sensations<br />
fortes que musicales, et ce, à un prix<br />
réaliste.
Pour le retour en classe<br />
La très productive société PANASONIC vient d’annoncer une<br />
multitude de produits qui peuvent être très utiles pour la rentrée<br />
des classes cet automne.<br />
Adieu<br />
plumes<br />
et papier<br />
L’enregistreur portatif RR-US450 IC est<br />
doté d’une autonomie de 66 heures et<br />
peut facilement saisir tous les détails<br />
d’une longue séance de cours. Il est doté<br />
d’un microphone stéréo et possède<br />
même des logiciels d’édition vocale et de<br />
traduction de pointe. Son prix suggéré<br />
par le fabricant est de 119,99 $.<br />
Événement<br />
Assemblée annuelle des détaillants Stéréo Plus<br />
et Zone Électronique: 25 ans de passion et plus!<br />
C’est avec un plaisir renouvelé<br />
que Québec Audio & Vidéo a rencontré<br />
les détaillants des bannières<br />
Stéréo Plus et Zone Électronique<br />
ainsi que leurs fidèles fournisseurs<br />
de produits lors de la mini-exposition<br />
tenue dans le cadre de leur rencontre<br />
annuelle. Quatre jours de<br />
réunions de travail et d’activités<br />
sociales diverses ont eu lieu au<br />
Château Bromont vers la mi-juin,<br />
le tout couronné d’une soirée Gala<br />
25 e anniversaire, intitulée «Soirée<br />
des Stars».<br />
Un copieux repas mettant l’accent<br />
sur certains produits du terroir<br />
québécois nous fut servi sous le chapiteau<br />
afin que ni la pluie ni le temps<br />
plus frisquet ne viennent nuire à la<br />
fête. Au cours de cette soirée, plusieurs<br />
marchands ayant atteint le<br />
50 Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />
Vidéos sur le pouce<br />
Le nouveau caméscope à carte mémoire<br />
SDR-S10D est parfait pour vous suivre<br />
pendant la relâche scolaire et même<br />
dans vos exploits de planche à neige.<br />
Léger et compact, il résiste à l’eau et à la<br />
poussière et est doté d’un zoom 10X. Le<br />
SDR-S10D est équipé d’un écran <strong>ACL</strong> de<br />
2,7 pouces et est disponible au prix de<br />
499,99 $ incluant une carte mémoire SD<br />
de 2 Go.<br />
Photographie 101<br />
Le nouvel appareil numérique Lumix<br />
DMC-LS75 de 7,2 mégapixels comporte<br />
cap des 5, 10, 20 et exceptionnellement<br />
cette année, 25 ans d’appartenance<br />
au regroupement de détaillants<br />
Stéréo Plus étaient honorés.<br />
On a également attribué des prix à<br />
plusieurs fournisseurs afin de souligner<br />
leur dévouement et leur<br />
constance auprès du regroupement.<br />
Ce 25 e anniversaire étant une occasion<br />
de réjouissance spéciale, plusieurs<br />
prix et voyages furent également<br />
distribués lors d’un tirage au<br />
sort.<br />
La fête continua de plus belle et<br />
tout ce beau monde a pu gaiement<br />
chanter et danser au son d’un<br />
groupe tout aussi joyeux, talentueux<br />
qu’efficace. Une des photos prises<br />
lors de cette mémorable fête vous<br />
est présentée ci-après et témoigne<br />
de la franche réussite de cet événe-<br />
un écran <strong>ACL</strong> de 2,5 pouces et un zoom<br />
optique extra convivial. Au prix de détail<br />
suggéré de 249,99 $, cet appareil comprend<br />
même un système de stabilisation<br />
de l’image.<br />
Augmentez<br />
votre<br />
mémoire<br />
Pour tous ceux qui sont avides d’images,<br />
les nouvelles cartes SD Pro de<br />
Panasonic vous offrent des capacités de<br />
mémoire de 1, 2, 3 ou 4 Go de classe 6.<br />
Leur rapidité d’écriture des données<br />
améliore leur rendement et les rend plus<br />
ment et de la passion que ces marchands<br />
ont, autant pour leur travail,<br />
soit de bien servir leur clientèle, que<br />
pour une bonne partie de plaisir. On<br />
stables et plus efficaces. Les prix suggérés<br />
par le fabricant varient de 49,99 $ à<br />
199,99 $.<br />
Pour les<br />
mordus<br />
d’iPod<br />
Les nouveaux écouteurs boutons sans fil<br />
RP-BT10 iPod Bluetooth de Panasonic<br />
sont compatibles avec tous les modèles<br />
d’iPod à l’exception du Shuffle. Ces écouteurs<br />
sont livrés avec un contrôleur intégré<br />
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Virez rétro<br />
Les écouteurs RP-HTX7 sont ultra légers<br />
et arborent un look rétro très tendance.<br />
Ce modèle est offert en noir et en blanc<br />
et le prix suggéré du fabricant est de<br />
59,99 $.<br />
ne peut que leur souhaiter à tous<br />
25 autres années de succès et de<br />
bonheur !
Diminuez les distractions<br />
Les écouteurs boutons RP-HC30K de<br />
Panasonic éliminent les bruits environnants<br />
jusqu’à 75 %. Livrés avec une<br />
pochette portable pratique, ils se détaillent<br />
à 99,99 $<br />
Un écran adorable<br />
Le nouveau téléviseur <strong>ACL</strong> à écran plat<br />
VIERA 26 pouces comprend un contrôleur<br />
intelligent qui contribue à améliorer<br />
la qualité de l’image de même que l’angle<br />
de visionnement. Le prix de détail<br />
suggéré du TC-26LX70 est de 1 099,99 $.<br />
La rentrée<br />
va au-delà<br />
des livres<br />
<strong>De</strong>s souvenirs tout<br />
au long de l’année…<br />
Beaucoup de choses se produisent pendant<br />
l’année scolaire, et quelle meilleure<br />
façon de conserver ces souvenirs qu’avec<br />
des photos numériques ? Avec le Cybershot<br />
DSC-W80 Sony, les étudiants ne<br />
manqueront pas une minute de l’action.<br />
Grâce à ses 7,2 mégapixels, cet appareil<br />
Codell Audio<br />
Haute Fidélité • Cinéma maison<br />
Moon Naim Dynaudio Sharp Aquos<br />
Nottingham ModWright Jolida<br />
D’ici quelques semaines, les<br />
étudiants retourneront en<br />
classe.. Voici quelques suggestions<br />
de Sony pour que l’année<br />
scolaire démarre du bon<br />
pied !<br />
Lavardin Rotel<br />
acoustic zen • aquos • anthem • b & k components • cardas • colorado vnet • dynavector<br />
dynaudio • fujitsu • gallo • graham slee • hovland • integra research • jolida • lavardin • modwright<br />
morch • monitor audio • musical fidelity • naim • nordost • nottingham analogue • onkyo-integra<br />
optoma • origin live • ortofon • paradigm • pass labs • pro-ject • ps audio • quadraspire • quicksilver<br />
rotel • sharpvision • simaudio • sony • spendor • tivoli • vandersteen • zyx...<br />
compact et stylisé offre des images claires<br />
à tout coup. Le W80 sera adoré pour<br />
son écran <strong>ACL</strong> de 2,5 po, son zoom optique<br />
3X, et sa mémoire interne de 31 Mo.<br />
La technologie unique de détection de<br />
visages de Sony conserve les expressions<br />
faciales, et la double fonction antiflou<br />
et la capacité de pleine haute définition<br />
donnent vie aux images. Avec une<br />
sortie HD, les images peuvent être partagées<br />
avec les amis sur tout téléviseur HD.<br />
L’appareil photo numérique Cyber-shot<br />
DSC-W80 est maintenant disponible en<br />
argent, blanc, noir et rose au prix de<br />
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Écoutez bien !<br />
Les sacs à dos partout au Canada seront<br />
remplis de nouvelles chansons et vidéos<br />
grâce à un seul gadget. Capable de saisir<br />
du contenu numérique partout, le lecteur<br />
MP3 vidéo Walkman Sony voyage<br />
facilement tout en offrant une qualité<br />
vidéo incomparable et ce, sans compro-<br />
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mettre la sonorité. Le lecteur MP3 vidéo<br />
Walkman Sony est assez petit pour loger<br />
dans une poche de chemise, mais est<br />
doté d’un écran de 2 po qui offre une<br />
clarté imbattable et un contraste élevé.<br />
La série NWA-800 est offerte en diverses<br />
couleurs en capacités de 8, 4 et 2 Go, et<br />
leur prix débute à 169,99 $.<br />
La prise<br />
de notes<br />
sans<br />
douleur…<br />
La prise de notes traditionnelle ne nuit<br />
plus au style personnel d’un étudiant (ou<br />
même à sa main !) L’enregistreur de la<br />
voix ICDMX20 Sony permet aux étudiants<br />
de se concentrer sur ce qui est dit<br />
tout en s’assurant de saisir tous les<br />
détails. Conçu pour usage avec la<br />
mémoire flash intégrée de 32 Mo ou un<br />
support Memory Stick Duo ou Pro Duo,<br />
le ICDMX20 permet le stockage facile de<br />
jusqu’à 300 dossiers audio personnalisés.<br />
Cet enregistreur offre plus de 2 heures<br />
et 45 minutes d’enregistrement et est<br />
doté d’un microphone stéréo directionnel<br />
intégré qui élimine le besoin d’un<br />
microphone externe. Le ICDMX20 est en<br />
vente au prix de 399,99 $.<br />
Fusion de la mode<br />
et de la technologie<br />
Pour les étudiants qui veulent vraiment s’exprimer cette<br />
année, le tout nouveau bloc-notes VAIO Sony de série<br />
CR est sûr de se distinguer dans la foule ! Offert en cinq<br />
couleurs amusantes – rouge sangria, rose cosmopolitain,<br />
blanc colombe, bleu indigo et noir, ce bloc-notes<br />
profilé ne pèse que 5,5 livres, est doté d’un écran de<br />
14,1 po, d’une caméra numérique à 1,3 mégapixels et<br />
d’un microphone. Il est doté de caractéristiques A/V<br />
comme la lecture de films et de musique sans avoir à<br />
démarrer le bloc-notes. Doté de la technologie de processeur<br />
Intel Centrino Duo et configuré d’un clavier<br />
d’usage confortable, le VAIO de série CR est l’accessoire<br />
essentiel cet automne. Le VGNCR120 (rose, rouge, bleu<br />
ou blanc) est offert au prix de 1599,99 $, et le VGNCR125<br />
noir est offert au prix de 1499,99 $.<br />
Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />
51
Le loup dans<br />
la bergerie...<br />
L'ensemble Sophisti DD-8 est contenu dans une boîte unique mais<br />
lourde, demandez à la personne qui me l'a livré ! Composé de<br />
cinq éléments, ce système présente un amalgame très réussi de<br />
fini aluminium brossé, de chrome et de laque noire, lui procurant<br />
un look à la fois futuriste et très chic. L'unité principale de couleur<br />
noire ressemble à un portable à écran large refermé sur lui-même. La<br />
face avant est dénuée de contrôles, ceux-ci étant situés sur le dessus<br />
52 Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />
B A N C D ’ E S S A I<br />
Système multimédia Sophisti DD-8 de JVC<br />
Par FRANÇOIS LEMIEUX<br />
flemieux@quebecaudio.com<br />
Ah la fameuse convergence ! <strong>De</strong>puis des années que<br />
l'industrie électronique grand public nous<br />
annonce sa venue avec fracas. Bien que plusieurs<br />
manufacturiers aient multiplié leurs<br />
efforts pour effectuer le mariage de l'informatique<br />
et du divertissement à la maison,<br />
les résultats ne sont pas toujours à<br />
la hauteur des attentes des consommateurs<br />
qui veulent avant tout une<br />
grande simplicité d'utilisation et<br />
d'intégration. Voici donc, en<br />
réponse à ce défi, le plus récent<br />
produit « Style de vie » de JVC<br />
qui n'a ménagé aucun détail<br />
pour pouvoir trouver une<br />
place de choix dans les<br />
foyers où la technologie<br />
moderne offre de plus en plus de<br />
possibilités et d'information variée.<br />
sous forme de minuscules boutons poussoirs plutôt difficiles à identifier.<br />
Le tiroir de chargement du disque occupe la partie gauche du<br />
panneau tandis que l'affichage alphanumérique de couleur bleu se<br />
situe à l'extrême droite. Le Sophisti est de plus très poli en souhaitant<br />
la bienvenue et l'au revoir à son utilisateur ! Entre les deux, une fenêtre<br />
avec l'inscription Network Media System affiche avec fierté la vocation<br />
multimédia du système. Directement sous celle-ci, on découvre
une petite porte derrière laquelle on retrouve les entrées/sorties pour<br />
le raccordement d'une source audio externe, la prise d'écouteurs et<br />
USB pour le branchement d'une barrette de mémoire amovible ou<br />
d'une caméra numérique par exemple.<br />
Sur la face arrière, la ressemblance avec un ordinateur portable se<br />
poursuit grâce à la connexion réseau RJ-45 permettant l'échange de<br />
fichiers entre le Sophisti et des ordinateurs personnels renfermant des<br />
dossiers multimédia comme de la musique, des vidéos ou encore des<br />
photos. C'est précisément ce tout petit connecteur qui donne au système<br />
JVC toute sa puissance d'utilisation en cette période de multiplicité<br />
de fichiers numériques. La section de lecture DVD est plutôt<br />
complète avec entre autres une sortie HDMI V. 1.1 pouvant être<br />
mise à l'échelle jusqu'à 720p, lui assurant une bonne compatibilité<br />
avec une multitude de téléviseurs à écran plat.<br />
Le secret de la minceur de l'unité principale réside dans le fait que<br />
toute l'amplification du système est localisée dans le petit caisson de<br />
grave de forme originale. Un premier câble de raccord relie d'abord<br />
les deux appareils tandis que deux câbles standard envoient le signal<br />
stéréophonique aux enceintes principales. Cette façon de faire donne<br />
une extrême flexibilité d'installation au système JVC. Les deux minces<br />
et hautes colonnes à deux voies présentent une finition très épurée<br />
laquée noir et argenté rappelant vaguement un piano. Elles sont<br />
magnifiquement adaptées au look des téléviseurs à écran plat qui<br />
peuplent de plus en plus les salons d'aujourd'hui et probablement de<br />
demain. Un dernier câble finalise la connexion du système à la très<br />
mince enceinte centrale. Cette dernière, de forme assez inhabituelle<br />
est aussi responsable de la reproduction des signaux normalement<br />
dirigés vers les enceintes arrière sur un système conventionnel 5.1.<br />
Tous les câbles requis sont inclus et le branchement est un véritable<br />
jeu d'enfant. À preuve, Frédéric, mon fils de 12 ans, a procédé au<br />
branchement du DD-8 en quelques minutes sans même avoir à ouvrir<br />
le manuel d'instruction ?<br />
La télécommande permettant le contrôle de toutes les fonctions<br />
du DD-8 est bien conçue et facilement apprivoisable par l'utilisateur<br />
surtout grâce à une petite porte dissimulant les commandes moins<br />
sollicitées et à ses touches principales luminescentes dans l'obscurité.<br />
La fonction…<br />
Comme je l'ai mentionné plus haut, le système Sophisti permet à<br />
son propriétaire d'accéder directement aux fichiers audio et vidéo<br />
présents sur un ordinateur personnel et d'en contrôler la présentation<br />
avec la télécommande du système. Le raccordement se fait soit<br />
sur le PC soit sur un réseau local (LAN) en utilisant un simple câble<br />
réseau. Dans le cas d'une installation sans fil, on saisit immédiatement<br />
le grand intérêt de pouvoir partager une importante quantité<br />
de fichiers numériques, et ce, de façon totalement indépendante de<br />
l’ordinateur connecté au réseau.<br />
Utilisation et appréciation<br />
Comme je ne possède pas de réseau local, j'ai raccordé le DD-8<br />
directement à mon ordinateur personnel à l'aide d'un câble réseau<br />
standard. On doit installer le programme Cyber Link fourni par JVC<br />
avec le système dans chaque ordinateur avec lequel on veut lire les<br />
fichiers. Le tout ne prend que quelques secondes et présente alors un<br />
graphisme nettement inspiré de Windows Media Center. On coche<br />
ensuite les types de fichiers auxquels on veut avoir accès et hop ! le<br />
tour est joué.<br />
« Bien qu'on n'en soit pas encore à reléguer aux oubliettes les enceintes<br />
arrière avec ce circuit, l'effet est parfois surprenant avec par<br />
»<br />
exemple, l'écho des voix de Obiwan Kenobi et de Anakin reprodu<br />
it sur les côtés de ma pièce dans La guerre des étoiles : Épisode III.<br />
À l'allumage, le Sophisti recherche et détecte automatiquement les<br />
ordinateurs raccordés au réseau et donne presque immédiatement<br />
accès aux différents fichiers, le tout accessible avec la télécommande<br />
et le téléviseur. Je dois avouer que j'ai été agréablement surpris que<br />
tout fonctionne au premier essai étant donné mes connaissances plutôt<br />
restreintes en informatique. Un bémol : les options de lecture du<br />
Sophisti sont beaucoup moins évoluées que ce que nous a habitué un<br />
programme comme Media Center. Par exemple, on ne peut procéder<br />
à un affichage de photos numériques en mode diaporama ou encore<br />
faire jouer de la musique de façon aléatoire.<br />
Parlant d'écoute musicale, le système DD-8 offre des performances<br />
intéressantes en mode purement stéréo. Gwen Stefani et son CD, The<br />
Sweet Escape, occupent régulièrement le lecteur portable de ma fille et<br />
cette dernière ne s'est pas fait prier pour le faire jouer sur le système<br />
JVC installé pour l'occasion dans ma salle familiale. La scène sonore<br />
projetée par le DD-8 est assez large avec un haut médium bien en<br />
avant, deux caractéristiques intéressantes pour une écoute dans une<br />
pièce multifonction comme celle où il risque de se retrouver éventuellement.<br />
La dispersion horizontale est très large et facilite une couverture<br />
efficace de la zone d'écoute. Les basses du caisson de grave<br />
sont plutôt rondes et affichent une certaine uniformité de timbre<br />
avec plusieurs styles musicaux différents. Le volume maximum est<br />
Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />
53
assez élevé pour faire un petit party à l'improviste<br />
ou pour se dégourdir les jambes après<br />
une longue journée de travail.<br />
La lecture de mes fichiers WMA (Windows<br />
Media Audio) s'est effectuée sans problème<br />
autant sur mon ordinateur que sur des CD<br />
maison ou une barrette de mémoire.<br />
Les modes ambiophoniques du DD-8 sont<br />
à éviter si on veut conserver le maximum de<br />
qualité sonore. Ce qui nous amène à l'écoute<br />
de films encodés en DD 5.1. Avec le Sophisti,<br />
JVC adresse la question de la reproduction de<br />
cinq canaux à partir de trois enceintes frontales<br />
seulement afin de faciliter le plus possible<br />
la vie au consommateur qui ne veut pas<br />
d'une installation trop envahissante. Le des-<br />
54 Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />
B A N C D ’ E S S A I<br />
Système multimédia Sophisti DD-8 de JVC (suite)<br />
ign de l'enceinte centrale vise à reproduire<br />
évidemment les dialogues, mais aussi les<br />
effets sonores généralement confiés aux<br />
enceintes arrière traditionnelles grâce à un<br />
traitement numérique (DSP) baptisé<br />
Technologie Front Surround. Bien qu'on n'en<br />
soit pas encore à reléguer aux oubliettes les<br />
enceintes arrière avec ce circuit, l'effet est parfois<br />
surprenant avec par exemple, l'écho des<br />
voix de Obiwan Kenobi et de Anakin reproduit<br />
sur les côtés de ma pièce dans La guerre<br />
des étoiles : Épisode III. Les dialogues se retrouvent<br />
bien au centre avec une certaine profondeur<br />
des effets sonores et de la trame musicale<br />
très active de ce troisième volet de<br />
George Lucas. Le caisson tire assez bien son<br />
épingle du jeu avec un bon appui aux enceintes<br />
avant dans les bons moments. Les passages<br />
moins chargés comme la rencontre des<br />
deux Jedi et du comte Dooku sont mieux<br />
rendus avec une plus grande aération, accompagnés<br />
d'un meilleur match au niveau des<br />
timbres entre les trois enceintes. En choisissant<br />
le bon vieux mode stéréophonique<br />
même pour les films en 5.1, la prestation du<br />
DD-8 est plus satisfaisante à plusieurs points<br />
de vue et c'est une bonne chose que JVC ait<br />
choisi d'en donner la possibilité à son utilisateur<br />
à la simple pression d'un bouton.<br />
La section DVD du Sophisti semble faire<br />
appel aux drapeaux présents sur le signal afin<br />
d'effectuer la conversion en affichage progressif<br />
des sorties composantes et HDMI comme<br />
le démontre clairement l'introduction du<br />
film Star Trek : Insurrection. L'image en 480p<br />
(le format 480i n'est pas disponible sur la sortie<br />
HDMI) lors du pan sur le village Ba'Ku<br />
est dénuée d'effets d'escaliers très visibles<br />
quand le lecteur n'effectue pas correctement<br />
la conversion à partir d'un format film. Après<br />
évaluation avec le DVD de HQV, le processeur<br />
ne semble pas posséder de mode vidéo<br />
très sophistiqué se contentant d'enchaîner les<br />
champs un à la suite de l'autre sans filtration<br />
trop sévère des détails. Le résultat donne une<br />
image bien définie, mais affichant un effet de<br />
peigne (combing) parfois visible lors de mouvement<br />
sur l'écran.<br />
Conclusion<br />
Le prix demandé pour le Sophisti DD-8 le<br />
place dans un créneau des plus concurrentiels<br />
en matière de cinéma maison. On peut trouver<br />
des performances plus élevées pour un<br />
budget semblable mais difficilement mieux<br />
du côté de la polyvalence, de la simplicité<br />
d'utilisation et de l'installation. L'accès presque<br />
illimité aux fichiers numériques de plus<br />
en plus nombreux et présents dans l'ordinateur<br />
familial donne une valeur ajoutée indéniable<br />
au système DD-8, tout comme à son<br />
petit frère, le DD-3 (1 499 $). Je vous invite<br />
personnellement à en faire l'audition et l'essai<br />
afin de voir si l'équilibre entre les performances<br />
sonores et l'accès à tous vos fichiers<br />
numériques à partir d'une simple télécommande<br />
dans presque n'importe quelle pièce<br />
de la maison et quand bon vous semble, vous<br />
conviennent. Ne dit-on pas que la liberté n'a<br />
pas de prix ? À ce compte, le sculptural Sophisti<br />
de JVC représente presque une aubaine.<br />
Caractéristiques<br />
techniques fournies<br />
par le fabricant<br />
Appareil central<br />
Formats supportés : JPEG, MP3, WMA, WAV, AC3, dts,<br />
MPEG-1/2, MPEG-4 et DivX<br />
Dimensions (H x L x P) : 5,5 cm x 44,5 cm x 28,6 cm<br />
Poids : 3,5 kg<br />
Caisson de grave<br />
Puissance totale : 220 W RMS<br />
Dimensions (H x L x P) : 36,4 cm x 24,2 cm x 36,3 cm<br />
Poids : 12,6 kg<br />
Enceintes avant<br />
Réponse en fréquence : 60 Hz – 40 kHz<br />
Sensibilité : 81dB/W/m<br />
Dimensions (H x L x P) :<br />
10,1 cm x 28,9 cm x 28,9 cm<br />
Poids : 10 kg<br />
Enceinte centrale<br />
Réponse en fréquence : 120 Hz – 40 kHz<br />
Sensibilité : 79 dB / W / m<br />
Dimensions (H x L x P) : 6,1 cm x 34,4 cm x 7,6 cm<br />
Poids : 0,95 kg<br />
Prix : 1 999 $<br />
Garantie : 1 an, pièces & main-d'œuvre<br />
Distributeur : JVC Canada Inc., tél. : 416 293-1311, à<br />
Montréal, 514 885-1582; www.jvc.ca<br />
Médiagraphie<br />
Gwen Stefani, The Sweet Escape,<br />
nterscope Records B000809902<br />
HQV Benchmark DVD, Silicon Optix Version 1.4 NTSC<br />
Star Trek : Insurrection, D.D., Paramount DVD 335887<br />
La guerre des étoiles; Épisode III, 20th Fox D.D. EX
Par EMMANUEL LEHUY<br />
elehuy@quebecaudio.com<br />
<strong>Mitsubishi</strong> fut le premier à offrir un projecteur <strong>ACL</strong> avec les nouveaux panneaux Epson C2Fine (ou D6) de résolution<br />
1 920 x 1 080 en octobre 2006. Ce fut également un des premiers projecteurs abordables 1080p à utiliser une puce de<br />
traitement vidéo parmi les solutions les plus performantes du marché, le Reon VX de Silicon Optix. Tous les ingrédients sont<br />
réunis pour obtenir un projecteur <strong>ACL</strong> de catégorie A. Quelles sont ses forces et aussi ses faiblesses ? D'avance, je peux<br />
affirmer sans gêne que sa résolution 1080p est une grande force, mais voyons les détails …<br />
Le <strong>HC5000</strong> à ma disposition est noir. Cette couleur est très<br />
appropriée pour un cinéma maison avec un environnement<br />
sombre pour maximiser l'effet, sans parler que c'est la base de<br />
l'élégance. Mais si vous désirez vraiment un projecteur blanc pour se<br />
fondre avec les plafonds blancs de votre loft, cette couleur est disponible<br />
sur demande. Le projecteur est de taille moyenne et devrait<br />
donc sans trop de difficulté bien s'intégrer dans la plupart des décors,<br />
peu importe qu'il soit au plafond ou sur une table à café. Sa lentille<br />
est décentrée sur sa gauche. J'ai une légère tendance à préférer une<br />
lentille centrée d'un point de vue installation, mais vu sa flexibilité<br />
pour le déplacement de son image, ce n'est guère un problème. Son<br />
cache-lentille est en quelque sorte une extension du boîtier et se<br />
manipule aisément sans aucun risque d'endommager la lentille. Rien<br />
56 Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />
B A N C D ’ E S S A I<br />
Projecteur <strong>ACL</strong> <strong>HC5000</strong> de <strong>Mitsubishi</strong><br />
Exce lent pour le divertissement<br />
maison en haute résolution!<br />
n'est impossible, mais il faudrait être gravement sous l'influence de<br />
quelconque substance douteuse pour y arriver. Les contrôles de base<br />
se situent sur le dessus et, comme d'habitude, pourquoi s'en servir<br />
quand on peut faire plus avec la télécommande sans risque de déplacer<br />
le projecteur ? La prise d'air est située à sa gauche et les deux sorties<br />
sont à sa droite.<br />
La connectique complète se retrouve à l'arrière. L'aspect vidéo<br />
comporte pas mal tout ce qu’il est possible de retrouver sur le marché<br />
nord-américain de l'électronique (excluant la portion professionnelle<br />
du marché) : vidéo, S-vidéo, composante (Y, P b et P r), VGA<br />
(RGBHV ou une seconde composante), DVI-D et HDMI. Un port<br />
série pour le contrôle, un déclencheur 12 V pour un écran motorisé<br />
et la prise pour le cordon d'alimentation finalisent le tout. Il est inté-
« »<br />
Les arrière-plans sont d'une finesse que<br />
seul un projecteur 1 920 x 1 080 peut recréer.<br />
ressant de retrouver les deux types de branchements numériques<br />
(DVI-D et HMDI), aucun besoin d'adaptateur. La télécommande<br />
est de taille normale, rétroéclairée lorsqu'on presse les touches (un<br />
bouton uniquement pour activer l'éclairage aurait été souhaitable) et<br />
permet l'accès direct aux sources et aux principaux réglages.<br />
Le <strong>HC5000</strong> a inauguré mon nouveau support universel RPA-U de<br />
Chief (www.chiefmfg.com). Ironiquement, les emplacements des vis<br />
du <strong>HC5000</strong> sont trop rapprochés et j'ai dû confectionner une plaque<br />
pour pouvoir utiliser le support. Le zoom 1.6x, la mise au point et<br />
le déplacement de la lentille sur les 2 axes sont motorisés et contrôlés<br />
par la télécommande ou les boutons sur le dessus du projecteur.<br />
L'installation est donc un charme puisqu'il suffit d'accrocher relativement<br />
au niveau le <strong>HC5000</strong>, de s'asseoir et d’ajuster le reste en<br />
quelques touches de télécommande. Le projecteur est installé dans<br />
ma pièce à environ 10 pi (3 m) d'un écran Da-Lite de 92 po (234 cm)<br />
de diagonale. L'écran était initialement un écran High Contrast Matte<br />
White avec un gain de 1.1; mais étrangement, un puissant effet de<br />
moiré était perceptible dans l'image et je n'ai jamais réussi à m'en<br />
débarrasser. J'ai emprunté un autre écran Da-Lite de même taille, mais<br />
de type High Power avec un gain de 2.8 et l'effet a complètement disparu.<br />
En action théorique …<br />
Initialement, sans aucun autre réglage que le contraste et la luminosité,<br />
la proportion des couleurs est bonne. En utilisant un colorimètre<br />
CA-6X de ProgressiveLab, j’ai mesuré un surplus de bleu<br />
variant entre 5 % et 7 %. Après un réglage rapide, cette différence<br />
est d’environ 1 % sur l’ensemble avec une légère carence en bleu dans<br />
le bas IRE (sombre) de 3 %. Un excellent résultat. Toujours en utilisant<br />
le colorimètre, le <strong>HC5000</strong> démontre une légère sursaturation du<br />
rouge et du vert pour les primaires, avec un impact donc sur le jaune.<br />
Ce projecteur est assez brillant : j’ai mesuré, avec un Light<br />
ProbeMetertm Extech Instruments, une luminosité de 383 lumens<br />
avec la lampe à Low et 502 lumens avec la lampe à Normal. Avec la<br />
KEF Série Reference<br />
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toile à haut gain, nul besoin d'utiliser le mode Normal pour la taille<br />
de l'écran. L’ouverture variable possède 3 modes, en plus de pouvoir<br />
être désactivée : Iris1, Iris2 et Iris3. Iris2 étant le plus énergique et donnant<br />
le meilleur rapport de contraste On:Off, j’ai mesuré un rapport<br />
de 3 137:1 après les réglages. L’effet de l’ouverture variable dynamique<br />
est assez visible avec les patrons de test, on perçoit bien la variation<br />
de luminosité. Peu importe le mode utilisé, il n'est pas possible<br />
de minimiser l'effet, sauf en désactivant complètement le mécanisme,<br />
et le prix à payer est un plus faible rapport de contraste. <strong>De</strong><br />
plus, son utilisation a pour effet de rendre les patrons de bas IRE,<br />
(inférieur à 50 IRE, les mesures étant prises de 0 à 100 avec un pas<br />
de 10) avec plus de bleu. Au niveau du bruit, ce projecteur est le plus<br />
silencieux qui se fasse ! Il m’a fallu une confirmation visuelle que le<br />
projecteur était en marche la première fois. <strong>Mitsubishi</strong> clame 19 dB<br />
avec la lampe à Low, je n'ai aucune difficulté à le croire !<br />
Un lecteur OppoDigital DV-970HD fournit directement au projecteur<br />
un signal 480i par HDMI pour effectuer les tests du DVD HQV<br />
de Silicon Optix. J'ai vérifié après les tests ce que le <strong>HC5000</strong> utilise<br />
comme processeur vidéo et puisqu'il s'agit du Reon VX de Silicon<br />
Optix, ce n'est pas une surprise de voir des résultats excellents. La<br />
détection de la cadence 3:2 est très rapide et les tests de désentrelacement<br />
(Jaggies Pattern 1, Jaggies Pattern 2 et Waving Flag) rapportent<br />
une performance impeccable. Il faudra un lecteur DVD très coûteux<br />
Les enceintes KEF 207 Série 2, gagnantes<br />
du Prix Visionnaire lors du FSI 2007.<br />
CONRAD JOHNSON / CHORD / BRYSTON / ARCAM / REGA / NAD / NEAT / TOTEM / LIVING VOICE / AUDIOQUEST / PANASONIC / TOSHIBA / TEAC / HARMAN KARDON / GRADO / ROOMTUNE /<br />
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Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />
57
pour égaler les performances du duo<br />
DV-970HD (ou tout autre lecteur fournissant<br />
un signal 480i par HDMI) et <strong>HC5000</strong>.<br />
Pour tester les capacités à traiter un signal<br />
HD, j'ai utilisé le nouveau HD HQV en Blu-ray,<br />
toujours de Silicon Optix (une version<br />
HD-DVD est aussi disponible). Cette série de<br />
tests sert donc plus à s'assurer que<br />
<strong>Mitsubishi</strong> a bien intégré le processeur Reon<br />
VX dans le design du <strong>HC5000</strong>, puisqu'en principe,<br />
il faut s'attendre à un score parfait (sauf<br />
pour les fonctions de réduction de bruit ou<br />
les cadences vidéo exotiques puisque ce processeur<br />
est une version allégée du Realta). La<br />
console PS3 de Sony a donc servi pour l'occasion<br />
et elle est configurée pour sortir un<br />
signal 1080i. Le <strong>HC5000</strong> traite sans perte un<br />
signal HD en mode Video (30 images/seconde)<br />
ainsi qu'un signal HD en mode Film (24 images/seconde).<br />
Un petit rappel : le signal 1080i<br />
de la console PS3 fournit 60 demi-images par<br />
seconde, peu importe le mode, et le travail du<br />
processeur Reon VX consiste à recombiner les<br />
demi-images en détectant la bonne cadence.<br />
Si cette détection n'est pas parfaite, il s'ensuit<br />
une perte de résolution. Le <strong>HC5000</strong> possède<br />
donc un traitement vidéo à la fine pointe<br />
pour les sources SD et HD. Le manuel de l'usager<br />
ne le mentionne pas, mais le <strong>HC5000</strong> supporte<br />
aussi un signal 1080p24. La plupart des<br />
titres en haute définition, Blu-ray ou HD-DVD,<br />
sont encodés en 1080p24. Pour avoir remarqué<br />
dans le passé quelques sauts occasionnels<br />
dans certains cas précis avec le titre X-Men: The<br />
Last Stand, j'ai utilisé ce film pour m'assurer<br />
que le <strong>HC5000</strong> traite parfaitement le signal<br />
1080p24 provenant de la console PS3 (la mise<br />
à jour 1.80, téléchargeable, apporte cette<br />
capacité). L'avantage est d'obtenir une meilleure<br />
fluidité dans l'image en mouvement. La<br />
technologie <strong>ACL</strong> est celle qui possède le plus<br />
d'espace entre les pixels, et je vous rassure<br />
tout de suite, le grand nombre de pixels<br />
(2 073 600 pour être précis) fait en sorte qu'il<br />
n'y a pas d'effet de moustiquaire visible.<br />
En action pratique …<br />
Le premier film complet que j'ai regardé<br />
est Casino Royale. J'ai écouté plusieurs fois l'introduction<br />
et la poursuite du début avec du<br />
Parkour (une technique de déplacement acrobatique<br />
très physique fondée par David Belle<br />
que vous pouvez voir dans le film de série B<br />
Banlieue 13 disponible en Blu-ray). Ce film<br />
est le Batman Begins de la série James Bond. Il<br />
nous place au début de la carrière du fameux<br />
007 qui n'a pas encore toute la classe et le raffinement<br />
qu’on lui connaît. Une réussite en<br />
ce qui me concerne, la franchise est revenue<br />
à un niveau de réalisme plus acceptable. Le<br />
générique du début qui est de l'animation par<br />
58 Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />
ordinateur est un régal de détails et se rapproche<br />
d'un patron test tout en étant divertissant,<br />
jusqu'à un certain point.<br />
Les arrière-plans sont d'une finesse que<br />
seul un projecteur 1 920 x 1 080 peut recréer.<br />
L'introduction en noir et blanc, avec ses<br />
changements continus entre scènes très sombres<br />
et très vives, rend visible l'effet dynamique<br />
et lent du mécanisme d'ouverture variable<br />
du <strong>HC5000</strong>, une variation évidente de la<br />
luminosité après coup. J'ai remarqué les effets<br />
occasionnellement, mais il est tout de même<br />
possible de se laisser bercer par un film si on<br />
ne cherche pas à voir l'effet spécifiquement.<br />
Apocalypto de Mel Gibson se veut un film<br />
d’action dans un contexte historique maya<br />
avec plusieurs messages sur la décadence<br />
d’une société. Pour une immersion réaliste, le<br />
film est présenté en maya Yukatek, ce qui eut<br />
comme effet de faire fuir ma conjointe. Ce<br />
film mérite bien sa cote 18 ans, la violence est<br />
au rendez-vous ! Les nombreuses scènes forestières<br />
sont parfaites pour s'assurer que le vert<br />
est reproduit de façon naturelle et que la sursaturation<br />
du vert n'est pas excessive.<br />
Plusieurs scènes panoramiques ainsi que celle<br />
où Jaguar Paw saute une chute d'eau permettent<br />
de constater que les panneaux C2Fine<br />
d’Epson sont exempts du tristement célèbre<br />
Vertical Banding qui accablait la technologie<br />
<strong>ACL</strong>. Tout le long du film, la résolution du<br />
projecteur permet de bien visualiser les<br />
maquillages efficaces qui reproduisent les<br />
nombreuses altérations corporelles des<br />
Mayas. Un soin particulier fut attribué à cet<br />
aspect lors du tournage et par chance, car le<br />
niveau de détails obtenu avec ce titre Blu-ray<br />
et le <strong>HC5000</strong> ne laisse pas de place à un travail<br />
bâclé. Le niveau des noirs n'est pas aussi profond<br />
que celui des derniers champions du<br />
contraste mais pour un projecteur <strong>ACL</strong>, le<br />
<strong>HC5000</strong> offre une performance inégalée par<br />
les générations précédentes.<br />
En bref …<br />
Le <strong>HC5000</strong> de <strong>Mitsubishi</strong> exploite de<br />
façon exemplaire la puce Reon VX de Silicon<br />
Optix et rend superflu un traitement vidéo<br />
externe pour toutes les sources disponibles.<br />
L'utilisation des panneaux Epson C2Fine élimine<br />
ou atténue les principaux reproches<br />
faits à la technologie <strong>ACL</strong> auparavant. Il en<br />
résulte donc une image où la structure des<br />
pixels n'est pas visible, aucune trace du<br />
fameux Vertical Banding et le rapport de<br />
contraste est également en hausse en partie<br />
grâce à la technologie d'ouverture variable<br />
dynamique. Les faiblesses ? La principale est<br />
paradoxalement l'ouverture variable dynamique<br />
qui permet un meilleur rapport de<br />
contraste; le mécanisme aurait gagné à être<br />
plus rapide ou du moins plus subtil dans la<br />
variation de la luminosité. Mais, ajoutez à<br />
tout cela des petits détails comme un niveau<br />
de bruit des plus faible, un réglage initial des<br />
couleurs presque parfait et le simple fait d'être<br />
1080p : vous avez là tout un appareil pour<br />
votre divertissement en haute résolution.<br />
Caractéristiques<br />
techniques fournies<br />
par le fabricant<br />
Technologie : trois panneaux <strong>ACL</strong> Epson C2Fine (D6)<br />
inorganiques 1 920 x 1 080<br />
Luminosité : 1 000 lumens ANSI<br />
Lampe : 160 W (2 000 heures à Normal<br />
ou 5 000 heures à Low)<br />
Rapport de contraste : 10 000:1 (On:Off)<br />
Lentille : F 1.8 – 2.3, f = 23.5 – 37.6 mm<br />
(mise au point motorisée)<br />
Zoom : 1,6x (motorisé)<br />
Poids : 5,6 kg<br />
Dimensions (L x H x P) :<br />
334 mm x 125 mm x 352 mm<br />
Prix : 4 799 $<br />
Garantie limitée : 2 ans, pièces et main-d’oeuvre;<br />
90 jours pour la lampe (pièce seulement). La garantie est<br />
limitée et sujette à certains termes, conditions et limitations;<br />
pour de plus amples informations, visitez le<br />
www.mitsubishielectronic.ca<br />
Distributeur : Precor Inc., tél. : 1 800 268-1172, au<br />
Québec : 450 479-6066, www.mitsubishi.ca ou<br />
www.Precor.ca<br />
Médiagraphie<br />
HQV, DVD, SiliconOptix<br />
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X-Men: The Last Stand, Blu-ray, 20th Century Fox<br />
Home Entertainment<br />
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Home Entertainment<br />
Mel Gibson's Apocalypto, Blu-ray, Buena Vista<br />
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60 Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />
B A N C D ’ E S S A I<br />
Projecteur <strong>ACL</strong> PVL-Z5 de Sanyo<br />
Arrière-garde<br />
HD en <strong>ACL</strong><br />
Par EMMANUEL LEHUY<br />
elehuy@quebecaudio.com<br />
Pour l'édition d’avril / mai du magazine, je m'amusais avec le Sanyo PVL-Z4, un projecteur de résolution HD dans la<br />
catégorie « abordable » dont les performances en ont fait un projecteur assez populaire. J'ai entre mes mains celui qui<br />
prend directement sa relève : le PVL-Z5. Une chose est grandement différente maintenant, le contexte dans lequel<br />
l'évaluation de ce projecteur va se faire. Sans aucune surprise, vous savez déjà que le monde est rendu en véritable<br />
haute définition (FullHD), ou 1080p, avec en plus une guerre de formats entre le Blu-ray et le HD DVD. Sanyo n'a pas<br />
encore présenté son champion sur ce terrain, mais assure tout de même maintenant l'arrière-garde avec le PVL-Z5,un<br />
projecteur 720p. La question est simple : que vaut-il dans ce nouveau contexte ?
<strong>De</strong>scription et installation<br />
Le PVL-Z5 est pratiquement identique au<br />
PVL-Z4 et, de mémoire, les différences sont<br />
uniquement à l'arrière. Le projecteur possède<br />
deux entrées HDMI, une entrée VGA pour<br />
le branchement analogique d'un ordinateur,<br />
deux entrées composantes, une entrée<br />
S-vidéo, une entrée vidéo et un port de service<br />
(mise à jour). L'interrupteur et la prise<br />
pour le cordon d'alimentation se trouvent un<br />
peu plus bas. Le PVL-Z5 est équipé du même<br />
obturateur coulissant motorisé qui évite de<br />
devoir manuellement protéger la lentille<br />
après chaque visionnement. Les contrôles sur<br />
le dessus permettent un accès au menu et une<br />
utilisation complète sans la télécommande, si<br />
jamais vous l'égarez vu sa petite taille.<br />
L'entrée d'air est à l'arrière au bas du projecteur<br />
et la sortie est sur son côté droit. Le côté<br />
gauche abrite les deux contrôles pour chacun<br />
des axes du déplacement de la lentille. Même<br />
si le Sanyo est extrêmement flexible de ce<br />
côté, il est tout de même déconseillé d'aller<br />
aux extrêmes puisque cela peut avoir un<br />
impact sur la qualité de l'image. On retrouve<br />
encore une fois en accessoire la fameuse<br />
pompe qui permet de nettoyer les panneaux<br />
<strong>ACL</strong> si jamais de la poussière venait à s'infiltrer.<br />
Les ouvertures pour ce nettoyage se trouvent<br />
en dessous.<br />
Le projecteur est installé à un peu plus de<br />
3,4 m (un peu plus que 11 pi) d'un écran<br />
Da-Lite HighPower (gain de 2,8) de 92 po de<br />
diagonale (45 po x 80 po). Le déplacement<br />
de l'objectif et son zoom 2x sont probablement<br />
dans ce qui se fait de mieux pour une<br />
installation. Si le PVL-Z5 ne s'intègre pas dans<br />
une pièce, il faut se poser de sérieuses questions<br />
sur celle-ci ! Le Sanyo est également très<br />
Service courtois<br />
et satisfaction GARANTIE<br />
« Le PLV-Z5 supporte un signal 1080p60 (qu'il convertit à sa résolution<br />
de base, 1 280 x 720) ; aussi ai-je tout simplement laissé la console<br />
PS3 sortir le signal à sa pleine capacité. Avec la mise à jour 1.80<br />
»<br />
de la console, il est maintenant possible de faire une mise<br />
à l'échelle en 720p60. Dans les deux cas, le résultat est excellent.<br />
silencieux, même dans le mode où sa lampe<br />
(145 W UHP) est au maximum d'intensité.<br />
La durée de vie de la lampe n'est pas spécifiée,<br />
mais on peut s'attendre à environ<br />
2 000 heures à pleine intensité.<br />
Quelques mesures et des réglages<br />
Tout comme son prédécesseur, le mode le<br />
plus linéaire et le plus près de la référence D65<br />
est le mode Creative Cinema. Ce mode fut<br />
donc le point de départ des réglages. Tel quel,<br />
le projecteur a le vert en retrait par rapport au<br />
bleu et au rouge uniformément de 6 % à 7 %<br />
environ. C'est donc un excellent point de<br />
départ. Le résultat final offre une bonne<br />
linéarité et une variation par endroits d’au<br />
pire 2 % entre les couleurs. Les menus du<br />
PVL-Z5 sont vraiment un charme pour le<br />
réglage. Ils occupent une bonne portion de<br />
l'écran et tout est présenté de façon agréable<br />
et facile à utiliser. Mais le plus intéressant est<br />
que lorsqu'on ajuste un paramètre, tout disparaît<br />
sauf une petite ligne dans le haut faisant<br />
place au nom de ce paramètre et la<br />
valeur. Il est même possible de changer de<br />
paramètre dans ce mode d’édition qui<br />
demeure tel quel tant que l'utilisateur n'en<br />
décide pas autrement. Il n'y a donc aucun<br />
effet notable pour effectuer des mesures dans<br />
le milieu de l'écran.<br />
L'ouverture variable est en mode Auto1, le<br />
mode Auto2 est plus dynamique. Suite aux<br />
réglages, j'ai mesuré un rapport de contraste<br />
ON:OFF de 1 660:1 et une luminosité de<br />
337 lumens. Cette luminosité combinée un<br />
écran à haut gain produit une image suffisamment<br />
brillante. La saturation des couleurs<br />
est bonne dans l'ensemble, une sursaturation<br />
du vert est présente, mais en utilisant le Color<br />
Management du projecteur de pair avec le<br />
colorimètre CA-6X de ProgressiveLabs, elle<br />
fut ramenée à un niveau négligeable. J’ai également<br />
rapproché l’ensemble des couleurs<br />
primaires et secondaires de leur valeur théorique<br />
par la même occasion.<br />
Petit rappel avec les projecteurs Sanyo, il<br />
faut explicitement sauvegarder les réglages,<br />
sinon ces derniers seront perdus lors de la<br />
prochaine séance de visionnement. Je m’en<br />
suis souvenu en refaisant une deuxième fois<br />
la calibration ! Il est possible de conserver<br />
jusqu’à quatre configurations qui apparaissent<br />
comme Image User 1 à Image User 4.<br />
Les prises HDMI doivent être configurées<br />
avec la valeur L2 pour être en mesure de passer<br />
l’information complète du signal vidéo<br />
(blacker-than-black et whiter-than-white). J’ai<br />
désactivé tous les artifices et traitements pouvant<br />
nuire : Auto Black Stretch, Contrast<br />
Enhancement et Transient Improvement.<br />
Le lecteur DVD OppoDigital 970HD a<br />
fourni un signal 480i au projecteur. Pour le<br />
paramètre Progressive, en mode L1 et L2, le<br />
projecteur a tout simplement échoué à tous<br />
les tests du disque HQV de Silicon Optix. En<br />
mode Film, contrairement aux modes L1 et<br />
L2, le PVL-Z5 s’en est beaucoup mieux sorti. La<br />
détection de la cadence 3-2 est rapide sans<br />
rivaliser avec les solutions de Silicon Optix<br />
ou Gennum. Il en va de même pour les tests<br />
de désentrelacement (Jaggies Pattern 1, Jaggies<br />
Pattern 2 et Waving Flag). Le patron de test de<br />
résolution du disque AVIA a permis de confirmer<br />
que la mise à l'échelle du signal d'un DVD<br />
à la résolution du projecteur (720p) se fait<br />
sans problème. Bref, il est tout à fait acceptable<br />
de fournir un signal 480i au PVL-Z5 pour<br />
que ce dernier s’occupe du désentrelacement<br />
Cinéma maison sur mesure<br />
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Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />
61
et de la mise à l’échelle. Avec quelques<br />
patrons de test, j'ai remarqué le réglage dynamique<br />
de la lampe et de l'ouverture dans<br />
l'image. Ceci donne une légère variation perceptible<br />
avec un certain délai. L'important est<br />
l'impact avec un film, pas avec un patron de<br />
test.<br />
Dans le feu de l’action<br />
Mon premier réflexe est de brancher la<br />
console Sony PS3 et de projeter un film en<br />
Blu-ray. Oui, mais les titres Blu-ray et HD DVD<br />
sont en véritable haute définition (1080p) me<br />
«<br />
direz-vous ! Peut-être, mais aux dernières<br />
nouvelles, 1 280 x 720 (720p) est une résolution<br />
haute définition et, jusqu’à tout<br />
récemment, ce qui se faisait de mieux sans<br />
prendre une hypothèque. Le PLV-Z5 supporte<br />
un signal 1080p60 (qu'il convertit à sa résolution<br />
de base, 1 280 x 720); aussi ai-je tout<br />
simplement laissé la console PS3 sortir le<br />
signal à sa pleine capacité. Avec la mise à jour<br />
1.80 de la console, il est maintenant possible<br />
de faire une mise à l'échelle en 720p60. Dans<br />
les deux cas, le résultat est excellent. Bien sûr,<br />
une installation 1 920 x 1 080 permet de<br />
maximiser l’expérience mais prenez garde : si<br />
62 Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />
vous avez un petit téléviseur en véritable<br />
haute définition (1080p), 40 po par exemple,<br />
et que vous êtes assis trop loin, vous ne verrez<br />
pas vraiment la différence avec un téléviseur<br />
720p de la même taille. Étrangement,<br />
l’erreur typique que les gens font avec un projecteur<br />
est de projeter une image trop grande<br />
pour les capacités de ce dernier, et l’erreur<br />
typique des gens avec un téléviseur HD est de<br />
s’asseoir trop loin. Je vous garantis qu’un film<br />
en Blu-ray ou HD DVD en vaut la peine sur un<br />
appareil de plus « modeste » résolution, n'hé-<br />
Les menus du PVL-Z5 sont vraiment un charme pour<br />
le réglage. Ils occupent une bonne portion de l'écran<br />
et tout est présenté de façon agréable et facile à utiliser.<br />
»<br />
sitez pas ! Si vous attendez un vainqueur, l'attente<br />
peut être longue, les deux camps ont<br />
une solide base et quelques surprises en<br />
réserve.<br />
Bien sûr, après avoir vécu avec le Sony<br />
VPL-VW50 (Québec Audio & Vidéo, vol. 14,<br />
nº 2 – avril / mai 2007), le DreamVision<br />
DreamBee (Québec Audio & Vidéo, vol. 14,<br />
nº 3 – juin / juillet 2007) et le <strong>Mitsubishi</strong><br />
<strong>HC5000</strong> (également dans le présent numéro),<br />
cela serait mentir que de dire que je ne perçois<br />
pas une différence ! La première est au<br />
niveau de la structure des pixels. Ayant moins<br />
de résolution combiné au fait que l’espace<br />
« J'insère donc immédiatement<br />
la scène d'introduction du DVD<br />
Star Wars Attack of the Clones<br />
avec l'atterrissage du vaisseau<br />
dans le smog. Le déplacement<br />
latéral de la caméra ne ment<br />
»<br />
pas, il y a bel et bien absence<br />
de Vertical Banding !<br />
interpixel de la technologie <strong>ACL</strong> est plus grand<br />
par rapport à celui de la technologie LCoS (le<br />
Sony et le DreamVision), il est normal que<br />
le PVL-Z5 exhibe plus d’effet de moustiquaire.<br />
Le deuxième point frappant est le niveau<br />
de noir, le rapport de contraste qui n'est pas<br />
aussi impressionnant mais est, tout de même,<br />
très respectable. Lorsque l'image projetée est<br />
noire, ou plutôt l'absence d'image, on sent<br />
que le projecteur éclaire quand même la toile.<br />
J'ai donc inséré Happy Feet en Blu-ray. Le film<br />
comporte quelques scènes sombres détaillées<br />
et plusieurs scènes brillantes de l'Antarctique<br />
avec plusieurs tons de blancs vifs et des ciels<br />
bleus. La soirée de fête des jeunes manchots<br />
se déhanchant et chantant à l'unisson (sauf<br />
Mumble, le héros, qui chante aussi bien que<br />
moi sinon mieux) est un exemple de scènes<br />
sombres détaillées. Le niveau de détail y est,<br />
par contre le plus faible contraste ne fournit<br />
pas cet effet aussi 3D dans l'image. Cette<br />
comparaison est cruelle mais nécessaire dans<br />
le contexte actuel. Il n'en demeure pas moins<br />
que le résultat est fortement appréciable.<br />
Pour l'ensemble des scènes brillantes, la<br />
saturation des couleurs est excellente sans être<br />
excessive. Ces scènes sont également parfaites<br />
pour noter la présence ou non de Vertical<br />
Banding, le pire problème de la technologie<br />
<strong>ACL</strong>. Aucune trace visible ! J'insère donc<br />
immédiatement la scène d'introduction du<br />
DVD Star Wars Attack of the Clones avec l'atterrissage<br />
du vaisseau dans le smog. Le déplacement<br />
latéral de la caméra ne ment pas, il y a<br />
bel et bien absence de Vertical Banding !<br />
Pour clarifier immédiatement aussi l'impact<br />
des réglages dynamique sur la lampe et<br />
l'ouverture de la lampe, j'ai utilisé le Blu-ray<br />
de Casino Royale. Le début est en noir et blanc<br />
et les scènes sombres et brillantes s'entrecroi-
sent. Je ne m'attarde pas au grain qui est<br />
volontaire, je le mentionne, car souvent la<br />
perception des gens n'est pas celle d'un choix<br />
artistique. Je n'ai pas remarqué de changement<br />
d'intensité dans l'image comme ce fut<br />
le cas avec quelques patrons de test. Avec le<br />
temps, je vais peut-être développer la<br />
fâcheuse habileté d'y être ultra sensible, mais<br />
pour l'instant, rien de perceptible pour me<br />
faire décrocher d'un film. Le générique du<br />
début, après l'introduction en noir et blanc,<br />
est remarquable en passant. Le niveau de<br />
détail et les couleurs maximisent ce que le<br />
projecteur a à offrir malgré l'impression de<br />
simplicité de la scène.<br />
L'efficacité de l'arrière-garde ?<br />
Les temps changent rapidement; une résolution<br />
720p est maintenant la petite résolution<br />
HD un peu dans l'ombre de la nouvelle<br />
norme 1080p. Il n'en demeure pas moins<br />
que cela reste du HD et que, pour l'écoute de<br />
film en DVD, c'est excellent. Pour les titres en<br />
Blu-ray ou en HD DVD, même si on ne maxi-<br />
Projecteur <strong>ACL</strong> PVL-Z5 de Sanyo (suite)<br />
mise pas l'expérience, le gain est tangible par<br />
rapport à l'écoute du même titre en DVD. Il<br />
faut aussi garder en tête que le prix de ce projecteur<br />
est en conséquence et, pour une frac-<br />
tion du prix des gros canons 1080p, vous<br />
obtenez un excellent projecteur HD <strong>ACL</strong> des<br />
plus respectables pour assurer l'arrière-garde.<br />
Caractéristiques techniques fournies par le fabricant<br />
Dimension (L x H x P) : 382 x 126,8 x 304,3 mm<br />
Poids : 5,0 kg<br />
Technologie : 3 panneaux <strong>ACL</strong> 0,7 po<br />
Résolution : 1 280 x 720 (720p)<br />
Rapport de contraste : 10 000:1 (ON/OFF)<br />
Luminosité : 1100 lumens ANSI<br />
Lentille de projection : F 2.0 ~ 3.0 avec f 21.3 ~ 42,6 mm avec zoom et mise au point manuelle<br />
Bruit : 22 dBA, mode économique / 2 dBA, mode normal<br />
Prix : 2 350 $<br />
Garantie : 3 ans pièces et main-d'œuvre; 1 an ou 500 heures pour la lampe.<br />
Distributeur : Sanyo Canada Inc., tél. : 1 800 577-2696, au Québec, 450 508-4200, www.sanyo.ca<br />
Médiagraphie<br />
Avia, DVD, Ovation Software<br />
Casino Royale, Blu-ray, Columbia Pictures<br />
Happy Feet, Blu-ray, Warner<br />
HQV, DVD, Silicon Optix<br />
Star Wars, Attack of the Clones, DVD, 20th Century Fox Home Entertainment<br />
Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />
63
Appareil photo numérique CoolPix P5000 de Nikon<br />
Léger, compact<br />
et ergonomique<br />
Il y a plus d’un an que Nikon s’est retiré du marché des appareils<br />
compacts haut de gamme, les derniers modèles étant les Coolpix<br />
8400 et 8700. Le premier se spécialisait dans les grands-angles et<br />
le second dans le zoom super-téléobjectif. Ces appareils étant<br />
massifs et leur prix avoisinant dangereusement celui des reflex<br />
numériques d’entrée de gamme, Nikon a trouvé plus judicieux de<br />
laisser tomber cette game de produits pour se concentrer sur les<br />
boîtiers numériques. Cependant, en février dernier, la firme japonaise<br />
nous annonçait avec fierté le retour d’un appareil compact haut de<br />
gamme, aux possibilités plus étendues, qui contraste avec la<br />
tendance des appareils complètement automatiques. Ce nouveau<br />
venu comporte une palette de réglages inspirée de ceux que l’on<br />
retrouve sur les boîtiers reflex numériques.<br />
Le Coolpix P5000 arrive à point sur le marché qui recherche de<br />
plus en plus ce type d’appareils photo qui comptent une panoplie<br />
d’options dans un emballage léger et compact. Avec ce<br />
nouveau modèle, Nikon vient combler le vide créé dans sa gamme<br />
de produits, lors de la disparition des modèles de la série des<br />
64 Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />
B A N C D ’ E S S A I<br />
Par JEAN-FRANÇOIS HAMELIN jfhamelin@quebecaudio.com<br />
Coolpix 8000. Le Coolpix P5000 est en réalité la riposte de Nikon au<br />
Powershot G7 de Canon et au Lumix LX2 de Panasonic. Il se veut léger<br />
et compact, mais sans compromis sur le plan de l’ergonomie. C’est<br />
d’ailleurs sur ce premier point que nous allons commencer notre analyse<br />
du Coolpix P5000.<br />
Ergonomie<br />
L’aspect physique d’un appareil photo est la première chose que<br />
l’on remarque, et bien que la plupart des gens soient étonnés, voire<br />
déroutés, par le format de l’appareil, l’impression que l’on garde de<br />
la première prise en main est très positive. Lorsqu’on passe outre la<br />
surprise, on se rend compte rapidement du rôle-clé qu’a joué l’étude<br />
ergonomique dans la conception du P5000. Le design de l’appareil<br />
en rend la manipulation agréable et efficace. La qualité de fabrication<br />
est évidente et la robustesse de la construction ne fait aucun<br />
doute. En effet, une partie de l’appareil est constituée de polycarbonate<br />
(alliage de plastique) alors que les zones critiques sont constituées<br />
de métal (alliage de magnésium). Les doigts trouvent aisément<br />
leur place pour assurer une solide prise en main, et ce, sans encombrement<br />
de touches et de boutons. Un gainage de caoutchouc est
positionné aux endroits stratégiques, c’est-àdire<br />
sur la poignée ainsi qu’à l’arrière de l’appareil<br />
à l’endroit exact où on dépose le pouce.<br />
L’utilisation de ce matériau assure une bonne<br />
poigne sur l’appareil, spécialement lorsqu’on<br />
le manipule avec une seule main.<br />
Au dos de l’appareil, on retrouve un large<br />
écran de 2,5 pouces de diagonale, composé<br />
de 230 000 pixels, qui rend une image nette<br />
et précise. L’écran n’étant pas aussi gros que<br />
sur certains nouveaux modèles (des écrans de<br />
3 pouces de diagonale commencent à faire<br />
leur apparition sur le marché), Nikon peut se<br />
permettre de greffer un viseur optique juste<br />
au-dessus de l’écran <strong>ACL</strong> et ce, sans faire de<br />
compromis sur la taille de l’appareil. Vous<br />
avez bien lu : un Nikon possédant un viseur<br />
optique. Il y a déjà un bon moment que la<br />
compagnie avait abandonné ce concept.<br />
Cette apparition est très appréciée, car même<br />
si les performances des moniteurs <strong>ACL</strong> dans<br />
des situations de forte lumière se sont améliorées,<br />
il y a encore place au progrès. Il est<br />
donc désormais possible de bien cadrer ses<br />
photos, même lors de journées ensoleillées. Il<br />
est important de faire une parenthèse sur ce<br />
viseur; il ne vous affiche pas la totalité de<br />
l’image qui sera enregistrée. Ceci n’est pas un<br />
défaut, mais plutôt une précaution que les<br />
manufacturiers prennent lors de la conception<br />
des compacts numériques. En réalité,<br />
l’appareil se garde une certaine marge de<br />
manœuvre pour éviter que les pieds et les<br />
têtes de gens pris en photo soient coupés.<br />
Ceci est dû au fait que le viseur est situé légèrement<br />
au-dessus de l’objectif et que l’image<br />
que l’on perçoit dans ce dernier est légèrement<br />
déplacée par rapport au cadre. Dans les<br />
situations où le cadrage est critique, mieux<br />
vaut utiliser l’écran arrière, car il nous donne<br />
un aperçu beaucoup plus précis de notre<br />
image (environ 97 % de l’image enregistrée y<br />
est affichée).<br />
L’ergonomie générale de l’appareil est très<br />
satisfaisante, avec une finition exemplaire et<br />
un soin particulier apporté aux détails. Donc,<br />
sur ce point, rien à redire. La disposition des<br />
diverses touches et fonctions est logique et on<br />
en apprécie la simplicité. À gauche de l’écran,<br />
on retrouve les outils de visualisation des images<br />
et les menus. À la droite du moniteur se<br />
trouvent les raccourcis classiques pour les<br />
principales fonctions de prise de vue (sur et<br />
sous-exposition de l’image, les modes flash, le<br />
mode macro ainsi que le retardateur).<br />
« Les ingénieurs de Nikon se sont montrés à la hauteur de leur<br />
savoir-faire. Ces derniers ont aussi greffé à l’objectif un système<br />
de réduction des vibrations optiques (VR) qui nous donne<br />
»<br />
un sacré coup de pouce dans les situations de lumière difficiles<br />
ou dans les endroits où l’utilisation du flash est prohibée.<br />
En revanche, on voit que la qualité de la<br />
prise en mains est légèrement dégradée lorsque<br />
l’on ajoute un flash externe sur le sabot<br />
situé au sommet de l’appareil. L’utilisation du<br />
Nikon SB-400 (le plus petit de la série des<br />
flashs Nikon) se fait tout de même aisément,<br />
mais si l’on jette son dévolu sur un flash plus<br />
puissant tel le SB-600 alors le tout devient un<br />
exercice inopportun pour le poignet.<br />
Nikon offre aussi la possibilité d’ajouter<br />
des compléments optiques pour augmenter<br />
les possibilités de cadrage. Avec le convertis-<br />
seur grand-angle WC-E67, on transforme la<br />
position grand-angle de l’appareil de 36 mm<br />
à 25 mm et en utilisant le télé convertisseur<br />
TC-E3ED, on multiplie par 3 le zoom du<br />
Coolpix P5000. À noter que l’usage de ses compléments<br />
optiques augmente le poids et l’encombrement<br />
de l’appareil. Un détail important<br />
: une fois les objectifs montés, ils<br />
viennent obstruer une portion du viseur optique<br />
et on doit donc utiliser l’écran à cristaux<br />
liquides pour cadrer l’image. <strong>De</strong> plus, ils<br />
viennent aussi cacher une partie du flash intégré<br />
de l’appareil, ce qui a pour effet de produire<br />
des ombres sur les photos. On recommande<br />
donc de porter une attention<br />
particulière aux photos prises au flash avec les<br />
deux compléments optiques.<br />
Utilisation<br />
Pour les habitués des appareils numériques,<br />
prendre un Coolpix P5000 signifie se<br />
retrouver en terrain connu. Pour ceux qui<br />
font leurs premiers pas dans le monde des<br />
appareils numériques, nous croyons que le<br />
P5000 les mènera vers un apprentissage facile<br />
et agréable. Il s’avère un bon outil pour explorer<br />
toutes les nouvelles possibilités que cet<br />
univers vous offre. Le large écran <strong>ACL</strong> arrière<br />
et le design épuré et élégant de l’interface<br />
contribuent pour beaucoup au plaisir d’utilisation<br />
et rendent aisée la navigation dans les<br />
menus. Pour les utilisateurs avertis, l’éventail<br />
des options est complet et ne comporte pas<br />
vraiment d’options inutiles.<br />
Le P5000 est simple pour l’utilisateur<br />
débutant ou pour celui qui veut utiliser l’appareil<br />
rapidement : il est possible de prendre<br />
des photos dans presque toutes les situations<br />
grâce à l’immense variété de modes préréglés<br />
tels que les fonctions paysage, portrait, scène<br />
nocturne, etc. Pour le photographe désireux<br />
d’avoir un contrôle total sur chacun des para-<br />
Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007 65
mètres des photos qu’il prendra ou pour celui voulant simplement<br />
apprendre à utiliser les modes manuels, il ne sera pas trop difficile de<br />
régler les différents paramètres de prise de vue. Le choix de la vitesse,<br />
de l’ouverture, de la compensation de l’exposition s’effectue facilement<br />
à l’aide de la molette de réglage située à droite du sélecteur de<br />
mode de prise de vue.<br />
On note aussi l’apparition d’une nouvelle touche sur le Coolpix<br />
P5000, soit la touche fonction (FN). Programmable, elle permet de<br />
servir de raccourcis vers certains réglages, par exemple la sensibilité<br />
ISO, la balance des blancs et le posemètre. Un petit détail bien pensé<br />
qui sera utile à plusieurs d’entre nous.<br />
La plus grande faiblesse de cet appareil, et sûrement celle qui<br />
créera le plus de frustrations lors de l’utilisation de ce petit Nikon,<br />
est son extrême lenteur au déclenchement. Sous cet aspect, l’appareil<br />
est bon dernier dans sa catégorie. Il est pratiquement impossible<br />
d’utiliser l’appareil pour photographier des sujets se déplaçant rapidement<br />
ou pour faire une image instantanée. Le seul moyen d’améliorer<br />
la latence de l’appareil au moment<br />
de la prise de vue est d’appuyer à mi-course<br />
sur le déclencheur pour faire une pré-mise<br />
au point. Ce processus a pour effet d’éviter<br />
le délai causé par le système autofocus.<br />
C’est ce dernier qui crée l’intervalle plus ou<br />
moins long entre le moment où l’on<br />
appuie sur le déclencheur et le moment où<br />
l’image est prise.<br />
Qualité d’image<br />
Nous voici maintenant rendus au point<br />
le plus important de l’appareil. C’est le critère<br />
ayant probablement le plus de poids<br />
pour déterminer l’achat d’un appareil<br />
photo et celui sur lequel la plupart des gens<br />
baseront leur choix : la qualité des images.<br />
On peut effectivement pardonner beaucoup<br />
à un appareil dont la qualité des photos<br />
est exceptionnelle, mais l’on aura beau<br />
avoir un appareil quasiment parfait entre<br />
les mains, si les images qu’il produit sont<br />
de mauvaise qualité, il sera voué à un échec<br />
commercial total. Et tant mieux pour le<br />
Coolpix P5000, car la qualité de l’optique est<br />
excellente. On obtient un très bon rendu<br />
des détails, surtout lorsque le réglage de la<br />
sensibilité ISO est bas. La distorsion est<br />
relativement faible et peu dérangeante en<br />
position grand-angle. Les ingénieurs de<br />
66 Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />
« Le large écran <strong>ACL</strong> arrière et le design<br />
épuré et élégant de l’interface<br />
contribuent pour beaucoup au plaisir<br />
»<br />
d’utilisation et rendent aisée<br />
la navigation dans les menus.<br />
Nikon se sont montrés à la hauteur de leur savoir-faire. Ces derniers<br />
ont aussi greffé à l’objectif un système de réduction des vibrations<br />
optiques (VR) qui nous donne un sacré coup de pouce dans les situations<br />
de lumière difficiles ou dans les endroits où l’utilisation du flash<br />
est prohibée.<br />
La résolution de 10 mégapixels est plus que suffisante pour le marché<br />
que vise cet appareil. Les utilisateurs qui aiment recadrer leurs<br />
images ou ceux qui veulent faire du montage photo seront bien servis.<br />
En fait, on aurait peut-être même préféré une résolution moins<br />
élevée, disons 7 mégapixels, ainsi qu’une meilleure gestion du bruit<br />
numérique (noise), car on le perçoit aussitôt qu’on atteint le 400 ISO.<br />
Le fait d’avoir un si grand nombre de pixels sur une si petite surface<br />
de capteur a un effet néfaste sur la qualité des images prises à haute<br />
sensibilité. Ce qui nous amène à dire que les images sont bonnes et<br />
exploitables jusqu’à 400 ISO. Si l’on augmente la sensibilité d’un cran,<br />
soit 800 ISO, l’image est correcte si on n’imprime pas la photo plus<br />
grande que 4 x 6 pouces. Le 1600 ISO étant une solution de dernier<br />
recours et le 3200 ISO, franchement utopique lui, n’est présent que<br />
comme argument de marketing. On voit d’ailleurs qu’à cette position,<br />
l’appareil diminue automatiquement sa résolution à 5 millions<br />
de pixels ce qui permet d’atténuer le grain visible dans l’image. <strong>De</strong><br />
cette façon, le P5000 peut tenir tête aux modèles concurrents qui eux<br />
aussi affichent cette sensibilité. Le bruit numérique provoqué par de<br />
longues expositions est quant à lui relativement bien contrôlé par les<br />
logiciels internes de l’appareil. Il traite le grain avec rigueur, et cela,
sans que la perte de détails sur les fichiers ne<br />
soit trop importante.<br />
Au premier regard, le rendu des images<br />
peut paraître fade et peu contrasté lorsque les<br />
paramètres par défaut sont sélectionnés. Il est<br />
facile de modifier le rendu colorimétrique des<br />
images au moyen des diverses options du<br />
menu. Cette façon de rendre les couleurs est<br />
un choix que fait Nikon dans la plupart de<br />
ses appareils, préférant des couleurs et des<br />
contrastes plus naturels et évitant la sursaturation<br />
des photos. On peut comprendre<br />
davantage ce choix lorsque l’on remarque le<br />
manque d’un mode d’enregistrement RAW.<br />
En réalité, en ne modifiant pas à outrance les<br />
fichiers produits par l’appareil, Nikon procure<br />
une meilleure marge de manœuvre pour<br />
le travail ultérieur des photos. Il est toujours<br />
moins destructeur d’augmenter le contraste,<br />
la saturation et la netteté d’une image sans<br />
perdre trop d’information dans les zones<br />
sombres et claires que d’essayer d’atténuer ces<br />
paramètres par la suite.<br />
Comme tous les appareils compacts photo<br />
numériques, le Nikon P5000 nous offre la<br />
possibilité d’enregistrer des séquences vidéo<br />
plus ou moins longues (tout dépendant de la<br />
capacité de votre carte mémoire) de bonne<br />
qualité. Il ne s’agit bien évidemment pas d’un<br />
caméscope, mais la qualité des images est tout<br />
à fait décente pour ce type d’appareil. La qua-<br />
un objectif grand-angle (un 28 ou un<br />
24 mm), comme le Coolpix 8400. Nous<br />
aurions aussi apprécié une résolution moins<br />
élevée, 10 millions de pixels étant souvent<br />
trop pour la plupart des applications, si cela<br />
avait permis une meilleure gestion du bruit<br />
numérique.<br />
Caractéristiques<br />
techniques fournies<br />
par le fabricant<br />
Résolution : 10 millions de pixels<br />
Zoom : 3,5 x (équivalent d’un 36 – 126 mm sur un<br />
appareil 35 mm)<br />
Stabilisateur d’image : Système VR optique de Nikon<br />
Modes de prise de vue : P,S,A,M, Auto + 17 modes<br />
scènes<br />
Sensibilité ISO : 64 à 3200 ISO (mode auto de 64 à<br />
800 ISO)<br />
Mode macro : environ 5 cm du sujet<br />
Écran <strong>ACL</strong> : 2,5 pouces de diagonale comportant<br />
230 000 pixels<br />
Format d’enregistrement : JPEG (réglage de la taille<br />
et de la qualité)<br />
Type de carte mémoire : Secure Digital (SD)<br />
compatible HC<br />
Connexions : USB 2.0, vidéo<br />
Autres caractéristiques : système de détection du<br />
visage; sabot de flash externe; affichage de l’histogramme;<br />
boîtier partiellement construit en magnésium;<br />
possibilité d’ajouter des compléments optiques (téléobjectif<br />
et grand-angle)<br />
Autonomie : environ 200 à 250 vues par charge<br />
Taille (longueur x hauteur x profondeur) :<br />
98 x 64,5 x 41 mm<br />
Poids : 200 g sans la carte et sans la pile<br />
Prix : environ 419,95 $<br />
Garantie canadienne exclusive : 2 ans, pièces et<br />
main-d’œuvre, si acheté auprès d’un détaillant canadien<br />
autorisé de Nikon Canada.<br />
lité du son, en revanche, est plutôt moyenne.<br />
Comme il s’agit ici d’un appareil photo, nous<br />
ne nous y attarderons pas, mais disons-le, il y<br />
a place à amélioration. Une fonction qui peut<br />
intéresser certains d’entre nous est l’option<br />
film d’animation avec laquelle on peut programmer<br />
l’appareil pour qu’il prenne des<br />
photos à intervalle régulier. Ceci vous permet<br />
de faire vos propres films en image par image<br />
(stop motion). C’est une fonction simple à utiliser<br />
qui permet à certains de découvrir de<br />
nouveaux horizons.<br />
Résumé<br />
Que pouvons-nous conclure de cet appareil<br />
photo numérique ? Eh bien, qu’il peut<br />
convenir à tous les types de photographes;<br />
autant à celui qui veut avoir un contrôle total<br />
sur son image qu’à celui qui veut garder des<br />
souvenirs des bons moments passés en famille<br />
ou entre amis. Ce petit Coolpix se révèle un<br />
excellent complément aux boîtiers reflex et Distributeur : Nikon Canada, tél. : 905 625-9910, au<br />
une bonne transition pour les gens faisant Québec : 514 332-5681; www.nikon.ca<br />
leurs premiers pas dans le domaine numérique.<br />
Toutefois, nous aurions souhaité que le Contenu de la boîte :<br />
Coolpix P5000 de Nikon possède un déclen- Voici la liste des accessoires inclus dans la boîte à l’achat<br />
du Nikon Coolpix P5000 :<br />
chement plus rapide. Un zoom un peu plus<br />
appareil, manuel d’instruction (simple et complet)<br />
fort aurait aussi été intéressant (un zoom de français/anglais, document de garantie, sangle pour<br />
5 fois aurait été idéal). Il est dommage que ce le cou, câble USB, câbles vidéo, logiciel PictureProject,<br />
Coolpix n’ait pas été conçu dans la même pile, chargeur (voltage international).<br />
lignée que ses prédécesseurs, c’est-à-dire avec<br />
« Un gainage de caoutchouc est positionné<br />
aux endroits stratégiques, c’est-à-dire sur la<br />
poignée ainsi qu’à l’arrière de l’appareil à<br />
l’endroit exact où on dépose le pouce.<br />
L’utilisation de ce matériau assure une<br />
»<br />
bonne poigne sur l’appareil, spécialement<br />
lorsqu’on le manipule avec une seule main.<br />
Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007 67
68 Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />
B A N C D ’ E S S A I<br />
Téléviseur à écran large et plat, DLP MD HL-T5689S de Samsung<br />
Images exceptionnelles:<br />
éclatantes et brillantes!<br />
Par LEO VILDOSOLA lvildosola@quebecaudio.com<br />
Samsung est une de ces compagnies qui se démène pour figurer au premier rang. Son travail sur la<br />
technologie DLP a produit bon nombre de téléviseurs qui ont attiré leur part d’attention au fil des ans. Elle se<br />
surpasse année après année avec des produits nouveaux et améliorés qui utilisent ce qu’il y a de mieux dans<br />
les technologies les plus récentes. Cette année, Samsung présente le nouveau téléviseur à écran large et plat<br />
HL-T5689S parmi une longue liste de téléviseurs DLP.<br />
Le HL-T5689S produit une image haute définition avec balayage<br />
progressif, générant une résolution de 1 920 x 1 080p dans un<br />
boîtier ultramince noir piano. La résolution native est appliquée<br />
à toutes les sources, en les convertissant vers le haut à 1080p.<br />
Le boîtier du téléviseur est vraiment très mince. À 35 cm de profondeur,<br />
il n’est pas aussi mince que certains téléviseurs <strong>ACL</strong> ou à<br />
plasma, mais il est suffisamment plat pour figurer dans des endroits<br />
où d’autres téléviseurs ne pourront pas aller. Le boîtier est conçu pour<br />
accueillir et camoufler le système audio, ce qui offre un meilleur look<br />
et une installation plus simple. <strong>De</strong> plus, il est aisé d’y adjoindre d’autres<br />
appareils. Le seul élément à considérer est que, si vous décidez<br />
d’installer le téléviseur au mur ou dans un meuble, vous n’aurez pas<br />
accès aux connexions par le devant : toutes les connexions sont sur<br />
le côté de l’appareil.<br />
<strong>De</strong>s caractéristiques excitantes<br />
Une des caractéristiques les plus palpitantes du HL-T5689S est le<br />
moteur lumière à longue durée à DEL (diode électroluminescente). Il<br />
est prévu pour durer aussi longtemps que le téléviseur et il procure
une lumière stable dans une large gamme de<br />
couleurs (<strong>De</strong>ep Color, qui dépasse le standard<br />
d’espace couleur NTSC). En comparaison, RVB<br />
crée des couleurs avec un mélange de rouge,<br />
vert et bleu, tandis que <strong>De</strong>ep Color définit les<br />
couleurs au moyen d’un algorithme qui peut<br />
spécifier toutes les couleurs.<br />
Le nouveau moteur lumière à DEL remplace<br />
la combinaison lampe à arc et roue de<br />
couleurs qui est habituellement utilisée dans<br />
plusieurs téléviseurs à DLP. L’image résultante<br />
offre de belles couleurs avec considérablement<br />
moins de parasites que dans la roue de<br />
couleurs. Comme le DEL durera aussi longtemps<br />
que la télé, il n’y a pas de lampe à changer.<br />
Samsung a essentiellement prévu d’éliminer<br />
la nécessité de remplacer les lampes<br />
périssables. Ainsi, vous n’avez pas à prévoir de<br />
coûts supplémentaires suite à l’achat du téléviseur.<br />
Une autre caractéristique impressionnante<br />
est le moteur lumière Cinema Smooth qui<br />
permet d’offrir un grand éventail de couleurs<br />
brillantes. Durant mon test, autant la vidéo<br />
en haute définition que les images paraissaient<br />
exceptionnelles. L’image produite par<br />
le HL-T5689S est éclatante et brillante. Une des<br />
raisons est le ratio de contraste promis de<br />
10 000:1 qui donne des images parfaitement<br />
détaillées. Tous les tons, à partir des noirs les<br />
plus noirs jusqu’aux blancs les plus lumineux<br />
en passant par tous les intermédiaires, sont<br />
clairement rendues. Les détails d’ombre sont<br />
excellents et contribuent à produire des noirs<br />
profonds sans parasites perceptibles. <strong>De</strong> plus,<br />
avec l’aide de la puce Texas Instruments<br />
DLP, que l’on dit plus rapide que n’importe<br />
quelle technologie HDTV avec les micromiroirs<br />
qui s’allument et s’éteignent 15 000 fois par<br />
seconde, le HL-T5689S est capable de rendre<br />
des images d’une précision incroyable même<br />
durant les scènes d’action. En combinaison<br />
avec le nouveau moteur lumière Cinema<br />
Smooth, cela donne une image claire et brillante<br />
avec des couleurs profondes et riches<br />
qui se rapprochent vraiment du cinéma.<br />
Possibilité de connexion<br />
La connectivité du HL-T5689S est abondante.<br />
Avec trois entrées HDMI qui supportent<br />
les résolutions 480i, 480p, 720i, 1080p,<br />
1080i, deux entrées vidéo composantes supportant<br />
les résolutions 480i, 480p, 720p,<br />
1080i et 1080p, deux entrées S-vidéo, deux<br />
entrées composites A/V, une entrée USB 2.0,<br />
et une entrée PC (RVB, D-Sub 15 broches)<br />
qui peut supporter jusqu’à 1080p. Samsung<br />
« »<br />
Samsung a pensé à tout, à partir de l’entretien, tel que<br />
le remplacement des lampes, jusqu’aux petits détails,<br />
comme la possibilité d’éteindre le DEL bleu du panneau avant.<br />
mérite mes louanges pour cette dernière. Au<br />
fil des ans, j’ai fait l’essai de plusieurs téléviseurs<br />
fixes et une de mes critiques a toujours<br />
été leur manque de support pour des résolutions<br />
plus élevées à travers l’interface PC.<br />
Trop souvent, j’ai été désappointé de découvrir<br />
que je ne pouvais pas obtenir des résolu-<br />
tions supérieures à 1 024 x 768, par exemple.<br />
Ai-je besoin de dire que j’ai été surpris et ravi<br />
de découvrir que je pouvais brancher mon<br />
ordinateur portable et obtenir une image<br />
plein écran 1 920 x 1 080p ! Qu’y a-t-il de<br />
si formidable, direz-vous ? Eh bien maintenant,<br />
vous pouvez facilement prendre avan-<br />
Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />
69
tage de votre cinéma maison PC (si vous en<br />
avez un, sinon vous pourriez décider d’en<br />
monter un) et de l’utiliser pour produire des<br />
images haute définition sans convertisseur<br />
additionnel. La haute définition, tout le<br />
temps, c’est formidable !<br />
Un autre atout intéressant en matière de<br />
connectivité, le HL-T5689S utilise la version 1.3<br />
HDMI avec le CEC (Consumer Electronic Control,<br />
qui semble indiquer qu’il supporte spécifiquement<br />
la version 1.3a, même si la documentation<br />
fournie ne l’indique pas explicitement).<br />
Quels sont les avantages, direz-vous ?<br />
Le nouveau standard HDMI 1.3 avec les possibilités<br />
<strong>De</strong>ep Color augmente le nombre de couleurs<br />
disponibles sur un HDTV de millions à<br />
milliards, tout en éliminant les bandes couleurs<br />
et les gradations subtiles entre couleurs<br />
à travers l’utilisation d’intensité de couleurs<br />
10, 12 et 16 bits. En comparaison, les<br />
signaux HDTV et HDMI standards utilisent des<br />
intensités de couleurs 8 bits. Bref, le<br />
HL-T5689S est déjà prêt pour tout signal HDTV<br />
qui pourrait être bientôt disponible chez<br />
vous.<br />
Une vraie haute définition<br />
Sur la question du HDTV, le HL-T5689S comporte<br />
un syntoniseur intégré HDTV. Tout ce<br />
que vous avez à faire est d’ajouter une<br />
antenne convenable UHF/VHF pour commencer<br />
à capter gratuitement des canaux DTV et<br />
HDTV de votre région. Sinon, vous pouvez<br />
choisir d’utiliser une autre source HDTV telle<br />
que le câble ou le satellite. Il possède aussi un<br />
syntoniseur MAQ (modulation d'amplitude en<br />
quadrature, le format par lequel les chaînes<br />
câblées sont encodées et transmises par le<br />
câble), qui décode les signaux numériques<br />
non brouillés du câble, vous permettant une<br />
réception directe des chaînes câblées sans<br />
l’aide d’un décodeur externe.<br />
70 Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />
« Le nouveau moteur<br />
lumière à DEL remplace<br />
la combinaison lampe à<br />
arc et roue de couleurs<br />
qui est habituellement<br />
utilisée dans plusieurs<br />
téléviseurs à DLP.<br />
L’image résultante offre<br />
de belles couleurs avec<br />
considérablement moins<br />
»<br />
de parasites que dans<br />
la roue de couleurs.<br />
Une caractéristique attrayante vient s’ajouter,<br />
soit la fonction 3D/Dual View, c’est-à-dire<br />
3D HDTV. Cependant, si vous passez au travers<br />
du manuel pour savoir ce que c’est, vous allez<br />
trouver une référence de deux lignes qui renvoie<br />
au site web de Samsung. Toutes mes<br />
tentatives n’ont apporté aucune page qui la<br />
décrive. Alors, comment pouvez-vous la<br />
trouver ? Eh bien, si vous branchez un ordinateur<br />
sur le port HDMI/DVI (HDMI 3) et changez<br />
le réglage de l’entrée pour PC dans le<br />
menu, le mode 3D/Dual View sera disponible<br />
(ce n’est pas le cas dans les autres ports HDMI).<br />
Si vous choisissez ensuite l’option, vous ne<br />
verrez rien de différent sur l’écran mais au<br />
moins, vous aurez eu une description de ce<br />
que c’est : ça vous permet d’utiliser un émetteur<br />
à signal 3D et, avec des lunettes 3D, vous<br />
pourrez visionner des films en 3D.<br />
À propos du son<br />
Le son polyphonique SRS TruSurround XT<br />
qui offre un son clair pour différentes utilisations<br />
constitue un attrait supplémentaire du<br />
HL-T5689S. Bien sûr, si vous possédez un système<br />
audio séparé, comme la plupart des<br />
gens, le système audio de cet appareil vous<br />
semblera bien moyen en comparaison. Vous<br />
pouvez regarder deux émissions en même<br />
temps en utilisant le syntoniseur Picture-in-<br />
Picture (PIP). Et pour une connectivité sans fil,<br />
la technologie Bluetooth est intégré au<br />
HL-T5689S pour les casques d’écoute et les<br />
imprimantes à photos.<br />
La télécommande est rétroéclairée et peut<br />
de contrôler d’autres appareils tels que le<br />
magnétoscope, le lecteur DVD, etc. La télévision<br />
peut même servir à visionner des photos<br />
et jouer des pièces MP3 avec une clé USB utilisant<br />
la fonction WISELINK.<br />
Qu’est-ce que j’en pense ?<br />
Dans l’ensemble, le HL-T5689S est assurément<br />
un poste télé à considérer. Il est bien<br />
fabriqué en plus de posséder plusieurs caractéristiques<br />
qui feront de votre visionnement<br />
une expérience vraiment agréable. L’appareil<br />
possède aussi différents réglages qui permettent<br />
à l’utilisateur d’obtenir l’image qu’il<br />
désire, avec une qualité plutôt impressionnante.<br />
Samsung a pensé à tout, à partir de<br />
l’entretien, tel que le remplacement des lampes,<br />
jusqu’aux petits détails, comme la possibilité<br />
d’éteindre le DEL bleu du panneau<br />
avant. Ça démontre que toute infime particularité<br />
compte et que Samsung a pris soin<br />
de les prévoir.<br />
Caractéristiques<br />
techniques fournies<br />
par le fabricant<br />
Vidéo<br />
Taille de l’écran : 56 po<br />
Type de produit : DLP<br />
Ratio : 16:09<br />
Résolution : 1 920 x 1 080<br />
Technologie DNIe : Oui<br />
Écran antireflet : Oui<br />
Filtre en peigne numérique : 3D<br />
Réducteur de bruit numérique : Oui<br />
Amplificateur de faible signal : Oui<br />
Ajustement 24 images 3:2 : Oui<br />
Ratio de contraste : 10 000:1<br />
Système de noirs dynamiques : Oui<br />
Entrée 1080p : Oui<br />
Audio<br />
Stéréo : MAT/SAP<br />
Égalisateur automatique du volume : Oui<br />
Effet du son : TruSurround XT<br />
Sortie pour le son : 10 W x 2<br />
Type d’enceinte : Caché<br />
Entrées & sorties : sur le côté<br />
Connecteur RF : 2<br />
Composite (AV) : 2<br />
S-vidéo : 2<br />
Composante (Y/P b/P r):2<br />
Entrée PC (D-SUB) : 1<br />
Entrée PC audio : 1<br />
Entrée DVI audio : 1<br />
Connectivité sans fil : technologie Bluetooth<br />
HDMI : 3<br />
RS-232C : 1<br />
WISELINK (USB) : Oui<br />
IEEE 1394 : Non<br />
Sortie vidéo : 1<br />
Sortie audio vidéo : 1<br />
Prise audio numérique (optique) : Oui<br />
Prise audio numérique (Coaxial) : Non<br />
Puissance<br />
Alimentation : 120 V<br />
Consommation (en opération) : 230 W<br />
Consommation (en attente) : 1W<br />
Energy Star : Oui<br />
Watts de la lampe : N/A<br />
Dimension (L x P x H) : 1 281 x 341 x 887 mm<br />
Poids : 14 kg<br />
Prix : 2 799 $<br />
Garantie : 1 an, pièces et main-d’oeuvre<br />
Distributeur : Samsung Electronics Canada Inc.,<br />
tél. : 1 800 SAMSUNG, www.samsung.ca
Avec GILLES ARCHAMBAULT<br />
garchambault@quebecaudio.com<br />
FRASER MACPHERSON<br />
Our Blues<br />
JUST A MEMORY, JAM 9163 2<br />
Pas besoin d’être un mordu du jazz pour prendre plaisir à<br />
l’écoute de ce CD. Fraser MacPherson était un saxo ténor qui<br />
jouait dans un style apparenté à celui de Zoot Sims. C’est-àdire<br />
qu’il pratiquait un swing convaincant, que le blues ne lui<br />
était pas étranger et qu’il savait explorer le répertoire des standards<br />
tirés de la chanson américaine. La matière de ce disque<br />
provient d’une émission de radio de CBC enregistrée à Toronto<br />
au début des années 1960. La qualité sonore est excellente. À<br />
noter, en plus des solos du leader, ceux d’un excellent pianiste,<br />
du nom de Chris Cage. Pour revenir à la phase initiale<br />
de ce compte rendu, les amateurs convaincus raffoleront eux<br />
aussi des performances du quintette de ce musicien plus<br />
qu’honnête.<br />
MICHAEL BRECKER<br />
Pilgrimage<br />
HEADS UP, HUCD 3095<br />
La disparition récente à l’âge de 57 ans de ce saxo ténor qui<br />
a compté dans le jazz des vingt dernières années ne pouvait<br />
être mieux soulignée que par ce CD enregistré avec Pat<br />
Metheny à la guitare, Herbie Hancock et Brad Meldhau au<br />
piano, John Patitucci à la basse et Jack <strong>De</strong>Johnnette à la batterie.<br />
Uniquement composé de pièces originales, le disque<br />
nous offre une approche presque savante de thèmes dont la<br />
difficulté d’exécution n’est pas toujours cachée. Ceux qui<br />
auront suivi la carrière de Brecker pourront être surpris par<br />
l’austérité d’une telle démarche. Il en résulte une musique<br />
qui, pour être d’un abord pas toujours aisé, n’en est pas moins<br />
au bout du compte plutôt séduisante. La participation de Pat<br />
Metheny est un atout.<br />
TONY SCOTT<br />
A Jazz Life<br />
KIND OF BLUE, KOB 10015<br />
Lorsqu’on a réenregistré ce disque, accompagné d’un DVD<br />
disponible dans le même boîtier, Tony Scott avait moins d’une<br />
année à vivre. Disparu à 85 ans, le musicien dont le véritable<br />
nom était Anthony Sciacca, avait connu un parcours des plus<br />
singuliers. Vedette incontestée du jazz new-yorkais dans les<br />
années 1950, ami de Ben Webster et de Billie Holiday entre<br />
autres, il avait choisi de vivre à l’étranger. En Italie surtout. Le<br />
zen, les musiques de l’Extrême-Orient et de l’Afrique l’avaient<br />
marqué, mais le jazz retiendra de lui sa passion pour le blues<br />
et le jazz incarné par l’œuvre de grands compositeurs noirs<br />
américains comme Ellington et Stryhorn. Clarinettiste émouvant,<br />
imprégné d’une émotion évidente, il n’était plus au<br />
moment de cet enregistrement le technicien qu’il avait été. Il<br />
n’empêche qu’il a fait, à cette occasion, la démonstration<br />
qu’il n’avait rien perdu de sa fougue. Le DVD nous le montre<br />
jouant de la clarinette et témoignant de vive voix de son<br />
amour pour une musique qui l’avait accompagné pendant<br />
une vie bien remplie.<br />
DEE DEE BRIDGEWATER<br />
Red Earth<br />
EMARCY, 1722829<br />
Fruit de sessions s’étant déroulées au Mali et à Paris, ce CD est<br />
un heureux mariage entre les sources africaines d’une chanteuse<br />
noire et sa culture occidentale. Alors que la plupart des<br />
tentatives de rapprochement de ce type paraissent bancales,<br />
on est en présence ici d’une réussite. La chanteuse a raison<br />
d’écrire dans le livret d’accompagnement du disque qu’il<br />
s’agit pour elle d’un voyage qui marque une sorte de retour<br />
au pays natal. L’amateur découvrira de nouveaux airs et des<br />
musiciens africains qu’il ne connaît pas et retrouvera des<br />
morceaux déjà connus, Footprints de Wayne Shorter, Afro<br />
Blue de Mongo Santamaria, etc. Bref, une réussite. Et un disque<br />
original. Ce n’est pas si fréquent.<br />
KURT ELLING<br />
Nightmoves<br />
CONCORD, 30138 2<br />
Alors que les chanteuses de jazz, ou celles qui prétendent<br />
l’être, sont légion, il y a peu de chanteurs. Kurt Elling fait<br />
donc exception. Et, de surcroît, il est merveilleux. Il suffirait<br />
d’écouter ce CD pour en être convaincu. Il possède à un haut<br />
degré le sens de la mélodie, sa diction est impeccable et il<br />
s’inspire du blues avec une rare maîtrise. Pas de concessions<br />
dans ce CD, pas de ces pièces que l’on inscrit dans l’espoir<br />
qu’un programmateur de radio les diffuse. Non, que du jazz<br />
chanté de façon experte ! À noter, la très compétente présence<br />
de Laurence Hobgood au piano.<br />
ALVIN QUEEN<br />
I Ain’t Looking at You<br />
ENJA/JUSTIN TIME, JENJ 3329 2<br />
Si vous aimez un jazz sans histoire, ancré dans le blues et<br />
dans une conception héritée des Jazz Messengers d’Art Blakey,<br />
ce CD est pour vous. Alvin Queen est un batteur énergique,<br />
Mike LeDonne à l’orgue Hammond n’est pas un délicat, Peter<br />
Bernstein à la guitare n’ignore rien du blues. Ajoutez à ces<br />
trois lascars, Terell Stafford à la trompette et au bugle et Jesse<br />
Davis au saxophone alto et vous avez les ingrédients à la base<br />
de l’expression d’une certaine joie de vivre.<br />
Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />
71
Avec PIERRE JOBIN<br />
pjobin@quebecaudio.com<br />
72 Québec Audio & Vidéo, août/septembre 2007<br />
THE HOLMES BROTHERS<br />
State of Grace<br />
ALLIGATOR CD, ALCD 4912<br />
Wendell Holmes, guitare et voix, Sherman Holmes, basse et<br />
voix et Popsy Dixon, batterie et voix, forment The Holmes<br />
Brothers. Ils concoctent un mélange de blues, de soul, de<br />
country et de gospel fidèle à leurs racines qui s’entremêlent<br />
organiquement, sans effort apparent. Je me souviens, il y a<br />
quelques années, j’avais demandé en entrevue à Wendell,<br />
lequel du blues ou du gospel était arrivé en premier. Il<br />
m’avait répondu tout naturellement que c’était difficile de<br />
dire lequel était venu d’abord, et que de toute façon, ça<br />
n’avait pas vraiment d’importance, en fin de compte... Vous<br />
voyez, c’est un peu comme l’histoire de la poule et l’oeuf, who<br />
cares, en autant que l’omelette est bonne ! Sa vision avait le<br />
mérite d’être directe, sans équivoque, tout comme leur musique<br />
brûlante de passion, simple et profonde, qui puise aux<br />
racines généreuses de la musique populaire américaine. Et<br />
que dire de ces harmonies vocales incomparables qu’ils peaufinent<br />
et modulent depuis des décennies, bien avant leur premier<br />
disque ? Revenons un peu à l’album State of Grace, car<br />
vous n’aurez d’autre choix que de l’écouter, si vous aimez les<br />
Holmes, si vous aimez ce côté folk, musique entre amis avec<br />
des instruments traditionnels, mandoline, contrebasse,<br />
orgue, piano, pedal steel guitar, accordéon, violon, en plus<br />
des harmonies vocales et des choeurs, parmi le nec plus ultra<br />
dans ce genre. Je m’en voudrais de ne pas mentionner ce<br />
superbe duo de Wendell avec Rosanne Cash dans I Can’t Help<br />
It If I’M Still In Love With You, Sherman et Popsy les<br />
appuyant de leurs voix, au son de ces guitares country, de<br />
cette mandoline qui joue la sérénade et de cette contrebasse<br />
bien posée... Ou encore de ce Bad Moon Rising, composition<br />
de John Fogerty de CCR, avec cet accordéon, ce violon et ces<br />
percussions aux accents d’épices cajuns que l’on secouerait<br />
dans leur bouteille ! J’en ai danse au coeur et steppettes sous<br />
les semelles ! J’peux pas m’empêcher ! <strong>De</strong> plus, il y a Popsy,<br />
ce roi de la ballade avec sa voix d’or, bercée par l’orgue,<br />
entourée de choeurs, emmenée par la pedal steel guitar de<br />
Larry Campbell, dans Three Gray Walls ! Son ton de fausset<br />
unique auquel répondent des choeurs comme en un mouvement<br />
de pure harmonie est tout simplement apaisant ! Et<br />
que dire de Standing in the Need of Love, ballade aux arêtes<br />
rugueuses, composée et chantée avec ce qu’il faut de tripes et<br />
de fougue par son auteur, compositeur et interprète Wendell.<br />
C’est à Popsy, entouré des deux autres brothers et d’un choeur<br />
qu’il revient de conclure ce bel album qui sait toucher audelà<br />
des mots et des voix... Ce DC pour lequel ils ont puisé<br />
dans un large répertoire, notamment country, est recommandé<br />
pour les oreilles, le coeur et la joie de vivre contagieuse<br />
qu’il induit !<br />
RUF RECORDS ANTHOLOGY<br />
12 Years of “Where The Blues Crosses Over”<br />
RUF RECORDS, Ruf 1121<br />
Ruf Records retient quelque chose d’essentiel du caractère de<br />
Luther Allison qui l’a inspiré. Ce label représente le pas devant<br />
de l’énergie, du modernisme et de l’ouverture, avec l’autre<br />
pied en mouvement portant les traces indélébiles de la tradition.<br />
Douze ans, déjà, c’est quand même tout un bail pour<br />
Thomas Ruf, fondateur de cette compagnie de disques et exagent<br />
européen de Luther Allison de 1989 à 1994. Ce double<br />
album CD-DVD, de qualité, marque le chemin parcouru sur<br />
cette route des aléas du blues. Côté CD, Walter Trout et Jeff<br />
Healy ouvrent le bal de façon énergique avec Workin’<br />
Overtime. Après ce déluge de notes et de cordes étirées, Sue<br />
Foley établit son groove tricoté serré avec son batteur et son<br />
bassiste. Elle émaille le tout de ses riffs à la Telecaster et de sa<br />
voix aiguë à la passion incandescente. Artistes européens et de<br />
l’Amérique irradient tour à tour de leur intensité et de leur<br />
savoir-faire, notamment l’Anglais Ian Parker ou encore le<br />
Texan Omar & the Howlers. L’excellent Larry Garner, issu de<br />
la Louisiane, et la dynamique Yougoslave Ana Popovic se<br />
relaient le flambeau, en passant de Canned Heat jusqu’à<br />
Luther Allison, par l’intermédiaire de son fils Bernard. Côté<br />
DVD, j’ai été aussi agréablement surpris par la qualité hors du<br />
commun qui nous est offerte. Treize sélections, en commençant<br />
par Blues Caravan, avec à l’avant un trio de jeunes<br />
étoiles de l’étiquette, la guitariste à la slide électrique et chanteuse,<br />
Erja Lyytinen, de même que les guitaristes et chanteurs<br />
Aynsley Lister et Ian Parker. Leur complicité et leur jeu sont<br />
rafraîchissants. Sue Foley suit avec son blues lent, Absolution,<br />
avec addition d’orgue au trio de base habituel. Bob Brozman,<br />
cet orfèvre du blues acoustique au Dobro métallique et slide<br />
de verre, nous livre ensuite une interprétation traditionnelle<br />
avec beaucoup de relief, de fioritures et de brillance. Bernard<br />
Allison, quant à lui, marche sur les traces de la tradition blues<br />
infusée par son père. Il faut le voir, célébrer, prêcher le blues<br />
et obtenir l’adhésion des fidèles aficionados. Parmi tous ces<br />
talents, chacun plein de saveurs et d’épices, à sa manière, Ian<br />
Parker est celui qui m’a le plus agréablement surpris avec son<br />
interprétation de Awake At Night. Cet auteur-compositeur, qui<br />
fusionne le talent à l’état pur avec une intensité hypnotique,<br />
se révèle un interprète doté d’un charisme spécial et d’une<br />
force expressive hors du commun. Parmi tous ces musiciens<br />
émérites, Walter Trout, ex-John Mayall, démontre qu’il est un<br />
grand technicien de la guitare et une valeur sûre pour l’étiquette.<br />
Les Friend’n Fellow, ce duo guitariste et chanteuse, à<br />
la très belle présence scénique et au classicisme acoustique se<br />
révèlent originaux et authentiques. Pour clore cette rétrospective<br />
moderne et pleine de relief, qui de plus indiqué que<br />
Luther Allison, lui-même ! Il s’exécute dans le vidéoclip inédit,<br />
Bad Love, enregistré en 1994. Comme à son habitude, il<br />
nous livre une prestation débordante de feeling ! Il y<br />
fusionne, avec beaucoup de feu, son chant passionné et son<br />
jeu de guitare entier, irrépressible ! Bravo aux gens de Ruf<br />
Records pour le chemin parcouru et bonne continuation !<br />
Chaudement recommandé pour les amateurs d’énergie et de<br />
nouveautés, avec un ancrage dans la tradition.
Avec RICHARD GUAY<br />
rguay@quebecaudio.com<br />
ANEKDOTEN<br />
A Time Of Day<br />
VIRTA RECORDS, VIRTA005 (INDÉPENDANT);<br />
(WWW.ANEKDOTEN.SE)<br />
Le groupe suédois Anekdoten, comme bien d’autres de ce pays<br />
nordique, a largement contribué à remettre le rock progressif<br />
sur ses rails en proposant, au milieu des années 1990, un produit<br />
authentique et non dilué qui allait plaire aux puristes du<br />
genre. Les deux premiers essais, Vermod (1993) et Nucleus<br />
(1995), affichaient une propension élevée à l’expérimentation<br />
tout en respectant une base progressive classique. Non<br />
seulement cela contribua à redonner espoir aux nostalgiques,<br />
mais également à fixer les balises du rock progressif suédois,<br />
devenu au fil des ans, une référence incontournable en ce<br />
domaine. A Time Of Day, le cinquième opus, nous arrive<br />
après le délai d’attente habituel de quatre années et reprend<br />
la bonne vieille recette anekdotienne ; basse envahissante,<br />
envolées caractérielles au mellotron, voix angoissées, guitares<br />
tortueuses, accords délicieusement dissonants, le tout solidement<br />
ancré dans un contexte lourd et sombre. À l’instar de<br />
From Within (1999) et Gravity (voir le numéro d’octobre<br />
2003), il s’adresse à un public plus vaste et peut donc s’écouter<br />
facilement sans que l’on soit nécessairement dans un état<br />
d’esprit spécifique. Les pièces hard, ponctuées d’interventions<br />
aiguisées au mellotron, telles The Great Unknown ou<br />
30 Pieces, dominent encore l’ensemble de la scène, pour le<br />
plus grand bonheur des inconditionnels. D’autres plus légères<br />
comme King Oblivion ou Prince Of The Ocean plairont<br />
à un auditoire plus varié. En fin de compte, A Time Of Day<br />
ne nous apprend rien de plus que ce que nous connaissions<br />
déjà d’Anekdoten mais nous livre inconditionnellement tout<br />
ce que cette formation-phare fait de mieux !<br />
THE GOURISHANKAR<br />
2 nd Hands<br />
UNICORN DIGITAL, UNCR-5042;<br />
WWW.UNICORNRECORDS.COM/GOURISHANKAR.HTML;<br />
WWW.GOURISHANKAR.COM<br />
Les groupes de rock progressif russes ne sont pas légion, mais la<br />
situation pourrait bien changer, compte tenu du vent de libéralisme<br />
culturel qui souffle présentement dans leur pays.<br />
<strong>De</strong>puis quelques années, des noms comme Vladimir Badirov<br />
Project, Little Tragedies et maintenant, The Gourishankar,<br />
viennent nous indiquer avec force que la Russie entend bien<br />
prendre la place qui lui revient sur la scène progressive. The<br />
Gourishankar, quatuor qui lança ses opérations au début de la<br />
décennie, nous présente son deuxième opus, 2nd Hands.<br />
Soyons franc : il s’agit d’un album comme il en passe un par<br />
six mois. On y propose une musique complexe, cérébrale, exotique,<br />
rapide, tourbillonnante et ponctuée de variations latines<br />
et orientales. Certains passages sont empruntés à la musique<br />
sacrée orthodoxe tandis que d’autres trahissent l’héritage des<br />
grands compositeurs de cette nation, tel Stravinsky. La complexité<br />
de l’ensemble nous oblige à travailler fort pour en extirper<br />
toutes les subtilités; certains passages d’ailleurs sont tellement<br />
riches que si l’on se concentre alternativement sur la partition<br />
de claviers et celle de guitares, on aura l’impression qu’il<br />
s’agit de deux pièces différentes ! Davantage instrumental,<br />
l’album comporte quelques parties chantées très émotives. Les<br />
surprises et les rebondissements ne se comptent évidemment<br />
plus et certains extraits comme la finale, calquée sur une messe<br />
orthodoxe, donne des frissons. Captivante, dérangeante, risquée<br />
et insolente, cette œuvre est simplement époustouflante !<br />
GALAHAD<br />
Empires Never Last<br />
AVALON RECORDS, GHCD9T<br />
WWW.GALAHADONLINE.COM WWW.MYSPACE.COM/GALA-<br />
HADUK<br />
Une dizaine d’albums plus tard et quatre ans après l’exceptionnel<br />
Year Zero (voir numéro de février 2003), il est réconfortant<br />
de constater que le groupe fondé en 1985 par Roy Keyworth<br />
(guitares) et Stuart Nicholson (voix) est toujours bien en selle.<br />
Galahad appartient au style neo-prog britannique qui<br />
regroupe des formations telles Pendragon, Arena ou Pallas et<br />
qui favorise le recours à de nombreux éléments empruntés au<br />
hard rock et au rock symphonique. Toujours construit sur un<br />
concept inattaquable, cette fois, il s’agit du thème de la dictature,<br />
on retrouve dans ce dernier-né tous les éléments qui font<br />
partie de la signature de la formation : mélodies séduisantes,<br />
harmonies complexes, envolées incisives de guitares, rythme<br />
saccadé, basse tonitruante et claviers insistants. Le chant y est<br />
parfois très théâtral et s’incorpore admirablement dans cette<br />
thématique complètement surréaliste. L’équipe est pratiquement<br />
inchangée sauf en ce qui concerne le bassiste, Lee<br />
Abraham, qui s’y joint en remplacement de Neil Pepper. Ce réalignement<br />
est palpable dans l’ensemble de la musique; la basse<br />
est en effet beaucoup plus puissante et autoritaire que dans les<br />
albums précédents. Empires Never Last est donc un album<br />
plus hard que les autres Galahad, j’en conviens, mais qui procure<br />
un plaisir coupable inégalable !<br />
BEARDFISH<br />
Sleeping in Traffic : Part One<br />
INSIDEOUT MUSIC AMERICA, IOMCD 277<br />
WWW.BEARDFISH.ARGH.SE; WWW.MYSPACE.COM/BEARD-<br />
FISHBAND<br />
Moins d’un an après la parution de l’impressionnant The Sane<br />
Day (voir numéro d’octobre 2006– Sélection Québec Audio &<br />
Vidéo), la troupe de Rikard Sjöblom (composition, voix, guitares,<br />
claviers) est déjà de retour avec son troisième album.<br />
Beardfish appartient à ce courant des nouveaux groupes suédois,<br />
tels Moonsafari et Liquid Scarlet, qui dérangent, provoquent,<br />
déconstruisent notre ordinaire musical et défoncent les<br />
frontières de notre zone de confort. Sleeping In Traffic : Part<br />
One s’inscrit dans la lancée de The Sane Day, mais dans un<br />
registre un peu moins progressif, plus méditatif et davantage<br />
exploratoire. Ici encore, on y propose une musique éclatée et<br />
reposant sur des mélodies accrocheuses mais les prélèvements<br />
auprès de divers genres musicaux dont le hard rock, le art rock,<br />
le blues, le R&B ou le folk sont plus nombreux. La voix grave<br />
et langoureuse de Sjöblom se prête bien à cette gamme d’atmosphères<br />
étranges, parfois feutrées. Moins traditionnel que<br />
l’album précédent mais tout aussi captivant, Sleeping In<br />
Traffic : Part One est une bien belle surprise pour les passionnés<br />
de rock progressif suédois !<br />
Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />
73
Avec NATHALIE FREDETTE<br />
nfredette@quebecaudio.com<br />
74 Québec Audio & Vidéo, août/septembre 2007<br />
TONI KITANOVSKI & CHERKEZI<br />
ORCHESTRA<br />
Borderlands<br />
ENJA/FUSION 3, ENJACD 9174 2<br />
Quelques secondes suffisent pour que vous ayez l’impression<br />
qu’un troupeau de pachydermes va bientôt défiler sous vos<br />
yeux dans votre salon. Non, vous n’y êtes pas : c’est un cortège<br />
funèbre de la Nouvelle-Orléans qui s’est sans doute mis<br />
en branle à deux pas de chez vous. Finalement, ce n’est pas<br />
encore ça puisqu’une guitare fêlée et déjantée vous indique<br />
soudainement une tout autre piste, mais laquelle ? Et cette<br />
trompette qui fait tout à coup irruption vous met aussi la puce<br />
à l’oreille… Voilà, vous y avez mis du temps : cette pièce<br />
d’abord méconnaissable, c’est la Gnossienne no 1 d’Éric<br />
Satie offerte par les Macédoniens Toni Kitanovski et le<br />
Cherkezi Orchestra, s’illustrant tout au long de ce<br />
Borderlands dans l’art du mélange musical (oserons-nous le<br />
terme « macédoine » ?). Un disque d’une belle énergie,<br />
pour les amateurs d’orchestres de cuivres et de jazz singulier.<br />
IBRAHIM FERRER<br />
Mi Sueño<br />
NONESUCH/WARNER, 2 139068<br />
Mi Sueño, c’est le rêve du chanteur Ibrahim Ferrer devenu<br />
réalité dix-huit mois après sa mort. Quel était le projet qui<br />
tenait tant à cœur à cette figure connue du Buena Vista Social<br />
Club pour qu’il y consacre les derniers jours de sa vie ?<br />
Enregistrer un disque hommage au boléro, style cubain au<br />
tempo lent et au contenu romantique, que le chanteur affectionnait<br />
par-dessus tout. Grâce au pianiste et directeur musical<br />
de talent Roberto Fonseca, dont il faut souligner les arrangements<br />
sobres et élégants, et avec le concours du producteur<br />
Nick Gold, ce testament émouvant voit aujourd’hui le jour.<br />
On y retrouve Ferrer entouré de ses collègues du Buena Vista,<br />
notamment le contrebassiste Cachaito López, le guitariste<br />
Manuel Galbán, sans parler de la chanteuse Omara<br />
Portuondo, « la meilleure seconde femme d’Ibrahim »<br />
(dixit la première), avec qui il interprète un touchant Quizás,<br />
Quizás.<br />
LURA<br />
M’Bem di fora<br />
TIMES SQUARE RECORDS/FUSION 3, FQT-CD-1801<br />
On prend décidément goût à ces jeunes chanteuses d’origine<br />
capverdienne (nées ou non sur l’archipel situé au large du<br />
Sénégal), qu’elles aient pour nom Maria de Barros, Sara<br />
Tavares ou, dans le cas qui nous occupe ici, Lura. Plus particulièrement,<br />
on apprécie leur allégresse, leur art de renouveler<br />
la mélancolique morna (popularisée par Cesaria Evora) et<br />
d’explorer d’autres styles comme le batuque, le funana, la<br />
coladeira, bref, d’insuffler de la fraîcheur à cette musique des<br />
îles en lorgnant tantôt du côté du Brésil, tantôt du côté de<br />
l’Europe, sans jamais perdre de vue l’ancrage africain. Lura,<br />
née à Lisbonne en 1975, année où le Cap-Vert s’affranchissait<br />
du Portugal, a chanté avec Juka, Bonga, Evora, Florès et bien<br />
d’autres avant d’entamer sa propre carrière. Après le très<br />
remarqué Di Korpu Ku Alma, paru en 2004, elle nous offre<br />
M’Bem di fora, sur l’étiquette Times Square, un disque riche<br />
et varié, tout en rythmes et nuances. Une belle découverte<br />
pour qui ne connaîtrait pas encore cette chanteuse à l’avenir<br />
prometteur.<br />
MARIZA<br />
Concerto em Lisboa<br />
TIMES SQUARE RECORDS/FUSION 3, TSQCD 9060<br />
Proclamée « plus belle voix du fado » par la prestigieuse<br />
Central FM au Portugal, sacrée meilleure artiste européenne<br />
2003 par la BBC en musiques du monde, appréciée au<br />
Portugal et ailleurs dans le monde comme en font foi les ventes<br />
records de ses trois premiers disques, Mariza est sans<br />
conteste l’étoile montante du fado. Avec ce disque enregistré<br />
en public à Lisbonne, la chanteuse à la courte chevelure<br />
blond platine s’impose définitivement comme l’une des plus<br />
fortes interprètes de ce style musical qui connaît un renouveau<br />
depuis quelques années. Sa voix puissante, modulée et<br />
contrôlée, sa force émotionnelle, son sens de la scène se<br />
déploient du début à la fin de ce magnifique album embelli<br />
encore par les arrangements jamais appuyés ni sirupeux de<br />
Jacques Morelenbaum dirigeant l’orchestre symphonique de<br />
Lisbonne. Bien qu’il ne révolutionne d’aucune façon l’art du<br />
documentaire, un DVD produit par la BBC retrace d’intéressante<br />
façon en complément l’histoire du fado et dresse un<br />
portrait de cette jeune chanteuse née au Mozambique, élevée<br />
à Lisbonne par une mère de couleur et un père tout ce qu’il y<br />
a de plus Portugais, propriétaire d’un club où Mariza, fillette,<br />
poussa ses premières notes.<br />
LATIF AHMED KHAN ET LES<br />
GITANS DU RAJASTHAN<br />
Safar<br />
PLAYA SOUND/FUSION 3, PS 65298<br />
Le joueur de tabla Latif Ahmed Khan a réuni autour de lui des<br />
musiciens nomades du Rajasthan, ce berceau de la culture du<br />
peuple rom. Nous sont proposées des pièces traditionnelles<br />
indiennes chantées ou instrumentales, dans des arrangements<br />
signés par le tabliste. Fascinant voyage au cœur de<br />
cette province du nord-ouest de l’Inde, Safar fait entendre<br />
une musique festive et virevoltante jouée d’ordinaire dans les<br />
villages pendant les fêtes familiales et religieuses. Sur l’enregistrement<br />
sont conviés tabla (sorte de timbale), dholak<br />
(tambour à deux faces), morchang (guimbarde), satârâ<br />
(double flûte), pongi (flûte des charmeurs de serpents),<br />
sârangî (vièle), harmonium, toute une panoplie d’instruments<br />
auxquels se joignent les voix envoûtantes de nombreux<br />
chanteurs et chanteuses.
« Puis-je obtenir la performance d’une enceinte autoportante<br />
de la part d’un haut-parleur encastrable ou “invisible” ? »<br />
«L<br />
a réponse courte est non. La réponse longue est : possiblement.<br />
Laissez-moi vous expliquer. »<br />
Une enceinte autoportante traditionnelle possède son propre contenant :<br />
un coffret en bois, ou un cabinet. Étant donné que je connais la grosseur<br />
et la forme du cabinet, je peux ajuster l’enceinte pour qu’elle sonne<br />
exactement de la manière dont je le désire (autrement dit, de manière<br />
parfaite).<br />
Un haut-parleur encastrable (au mur ou au plafond) ne possède pas de<br />
coffret; le haut-parleur lui-même est positionné dans un caisson à l’intérieur<br />
du mur – lequel est rembourré ou non d’isolant –, entre deux<br />
montants, centré ou non dans l’espace. Un haut-parleur encastré dans<br />
un mur peut sonner éteint ou retentissant, ou laisser passer le son dans<br />
les autres pièces. Je ne peux pas prédire comment le mur affectera le son<br />
du haut-parleur. Je ne peux prédire, mais je peux planifier.<br />
Planifier une meilleure performance<br />
d’un haut-parleur encastrable<br />
Les ingénieurs de Polk Audio, qui conçoivent des enceintes<br />
depuis plus de 30 ans, savent que l’espace derrière un<br />
haut-parleur est aussi important que l’espace devant<br />
celui-ci. Donc, nous avons développé<br />
une technologie permettant d’ajuster<br />
facilement le son de nos haut-parleurs<br />
encastrables pour s’adapter aux caractéristiques<br />
uniques de votre<br />
installation murale ou horizontale<br />
spécifique. Un<br />
exemple : l’évent de<br />
Les coffrets optionnels Polk<br />
Audio Performance<br />
Enclosures créent le<br />
volume et l’amortissement<br />
interne idéal pour une<br />
performance de graves<br />
optimale.<br />
www.polkspeakers.com/iwc<br />
5601 Metro Drive<br />
Baltimore, MD 21215 USA<br />
Customer Service 800-377-7655<br />
Monday - Friday 9:00am to 6:00pm E.S.T.<br />
Matt Polk, Spécialiste en enceintes<br />
grave PowerPort, une technologie brevetée par<br />
Polk, qui livre le type de graves puissants<br />
auquel vous vous attendez de la part<br />
d’enceintes autoportantes. Notre<br />
coffret optionnel Performance<br />
Enclosure peut s’installer<br />
directement dans le mur, entre<br />
les montants, permettant à vos<br />
haut-parleurs « invisibles » encastrables<br />
d’offrir une performance constante dans<br />
n’importe quel mur ou plafond. Vous serez<br />
étonné par le son.<br />
Le haut-parleur LC80i, encastrable<br />
au plafond, offre trois ajustements<br />
de filtre séparateur qui sont<br />
paramétrables par l’usager afin<br />
d’adapter le son à n’importe<br />
quelle situation d’installation.<br />
Un nom que vous connaissez<br />
Choisiriez-vous une marque sans nom pour vos électroménagers encastrables<br />
? Ou préféreriez-vous la sécurité, la performance et la fiabilité<br />
d’une marque reconnue et respectée ? Pourquoi en serait-il<br />
autrement pour le choix de haut-parleurs ? Dites à votre installateur<br />
spécialisé en audio que vous désirez la performance<br />
supérieure d’un haut-parleur Polk Audio dans votre<br />
demeure.<br />
Brochure gratuite<br />
Appelez-moi et permettez-moi de vous envoyer une brochure<br />
GRATUITE (sur du papier glacé) vous présentant mes hautparleurs<br />
encastrables (au mur ou au plafond) ainsi que<br />
l’emplacement du spécialiste en installation personnalisée<br />
le plus près de chez vous en composant<br />
le : 800-377-7655. Ou, visitez<br />
www.polkaudio.com/home.»