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A.S.BEDARRIDES
SAISON 2010 – 2011
Compilation des articles de Jean-Claude THEVOT parus dans la presse
ASB - Rugby Articles presse 2010 – 2011 1

Bédarrides tire les leçons de son dernier match
Ramener un point de bonus défensif de son premier
déplacement nombre de clubs s'en contenterait, pas à
Bédarrides. Loin de faire la fine bouche et malgré un
adversaire que tout un chacun reconnaissait de qualité,
,c'est la façon dont à été concédée cette défaite à
Montélimar qui a interpellé l'encadrement technique. Mardi
soir avant le début de l'entraînement Christophe Heckel a
mis les choses au point. Pour le manager général perdre
cela se conçoit mais de la sorte non. L'ancien 3 ligne est
revenu longuement avec parfois de fortes intonations sur
les 3 essais concédés en l'espace de 5 minutes et qui plus
sur des actions initiés dans les 22 mètres adverses. Pour lui de « telles lacunes sont
inconcevables. Si vous n'êtes pas plus attentif et pas plus efficace en défense, nous allons
prendre des toiles tous les dimanches. Avec une conquête approximative, un relâchement dans la
discipline on peut gagner des matches mais sans une défense rigoureuse, c'est impossible » a-t-il
longuement martelé. Il ne fallait pas être grand clair pour prévoir la séance à venir: défense,
défense et encore défense. Pour le reste, seul Sébastien Blondel ne s'est pas entraîné souffrant
de la cheville gauche, ce qui selon le kyné ne devrait pas l'empêcher de jouer contre Vinay.
Bédarrides pouvait mieux faire
A Bédarrides: Bédarrides 30 Vinay 8 (mi-temps 23-3)
Arbitre: Guillemard (Comité du Lyonnais)
Pour Bédarrides: 3 essais: Matheron (20), Roche (24),
Daminiani (47), 3 transformations, 3 pénalités (4, 17, 27)
Roche.
Pour Vinay: 1 essai Rousset (58), 1 pénalité Veyret (2).
Bédarrides: Garriguenc, Marquis, Aet-Idir, Amach, Flouret,
Matheron, Blondel, Bastien, Daminiani (m), F.Roche (O),
Moulin, Boghossian, Larran, Clapot, Messina. Entrés en
cours de jeu: X.Tort, Martin, Aluigi, Juan, Rougon, Waid, Chaume.
Vinay: Molina, Debrey, Hamelin, Prullet, Sauguy, Mounier, Rousset, Rigaud, Garcia (m), Veyret
(o), Escoffier, Schatain, Moullineau, Marchand, Dufour. Entrés en cours de jeu: Serui, Negron,
Zanini, Carminati, Bernad, Martin, Caggero.
Au regard du score Bédarrides a toutes les raisons d'être satisfait mais sur le fond il ne pourra
s'empêcher de regretter ce point de bonus offensif laissé en route car il avait toutes les cartes en
main pour l'empocher. Maîtres du jeu et de l'espace, intouchables en conquête, les locaux ont
plané sur la rencontre et ce plus particulièrement en première mi-temps au terme de laquelle on se
demande encore pourquoi ils n'ont pas plus marqué d'essais. En fait si à la pause le compteur
d'essai des bédarridais est resté bloqué à 2 ils ne peuvent s'en prendre qu'à eux mêmes. A force
de vouloir trop bien faire avants et ¾ ont trop souvent oublié que le rugby est un sport collectif et
qu'à force d'ignorer le petit copain venu en soutien, ou à trop se débarrasser du ballon ou bien de
faire son petit numéro le premier rideau défensif franchi on rend caduque une action qui aurait du
aller à dame. On regrettera également que M.Guillemard, le référé, ne soit pas penché d'un peu
plus sur les 5 groupés pénétrants écroulés derrière la ligne de but de Vinay avant de refuser des
essais qui aurait probablement changé la donne et surtout que Bédarrides ait pris cet essai à
l'heure de jeu, incapable ensuite de renverser la situation malgré une domination outrageuse.
Toutefois on se gardera bien de faire la fine bouche, ce qu'a montré Bédarrides hier laisse augurer
des lendemain qui chante, on sent que ce groupe est bien ensemble et que sa marge de
progression est énorme.
ASB - Rugby Articles presse 2010 – 2011 2

Les réactions
Au terme de la rencontre les avis étaient divergeaient. André Casadéï, l'ancien seconde ligne ce
match « était un pour bonheur. Les gens se sont régalés de voir l'envie de ces jeunes, on sent
qu'ils prennent du bonheur sur le pré. Certes on perd le point de bonus, mais c'est oublier qu'il y a
encore quelques mois nous étions dans la tombe ». Malgré la satisfaction que lui avait la victoire
Momo pestait contre ce bonus envolé: « ce point perdu risque de nous faire défaut en fin de
saison. Ce n'est pas possible de laisser filer une telle opportunité face à une équipe de cette
trempe ». Si pour sa part Hervé Di-Noïa, l'entraîneur en charge des avants et Christophe Heckel,
le manager général, ne cachaient pas leur satisfaction de la copie rendue, tempérant au passage
les « déçus », Alain Storck, l'entraîneur en charge des lignes, avançait quelques regrets: « Je ne
pense pas que des occasions de prendre le bonus offensif comme aujourd'hui nous allons en
trouver souvent, il nous aurait en tous cas permit de coller à la tête du peloton. Il est vrai, poursuitil,
que nous sommes toujours un peu dans l'inconnu. Notre équipe est jeune, elle demande à
jouer, nous avons besoin de quelques matches supplémentaires pour régler ces quelques petits
détails. La preuve nous l'avons eu en première mi-temps. Nous avons envoyé du jeu, franchi
plusieurs fois le premier rideau sans pour autant fixer et puis comme cela devient facile, chacun
fait son petit numéro et on oublie la base du rugby, à savoir le collectif ».
Jérémy Casadeï et Lionel Larran : un derby au goût particulier
Ce derby entre Monteux et Bédarrides aura une saveur
particulière pour quelques joueurs des deux clubs puisque
certains d'entre eux en ont porté les couleurs respectives.
Jérémy Casadéï et Lionnel Larran sont dans ce cas, tout
deux évoluant chez les « sang et or » la saison dernière.
De fait ils vont aborder la rencontre différemment des
autres bédarridais. « Indéniablement il y aura un côté
affectif car nous comptons encore beaucoup d'amis à
Monteux » avouent-ils de concert. « Durant les 4 saisons
où j'ai porté le maillot 'sang et or » j'ai connu de très belle
chose: des qualifications, une finale du championnat de
France de Fédérale 2, la montée en Fédérale 1 et la saison qui en a résulté, même si elle fut
difficile, laissent d'excellent souvenirs et à forgé des amitiés que je conserve toujours. Alors par
rapport à ces amis que je vais retrouver face à moi, le contexte sera forcement difficile car l'affectif
est toujours fort. Par contre un match, reste un match » reconnaît Lionnel Larran. Arrivé à l'intersaison
sur les bords de l'Ouvèze, Lionnel Larran s'y est de suite senti bien: « A Bédarrides j'ai
retrouvé ce qui faisait la force de Monteux il y a deux, trois saisons. Un groupe familial qui ne se
prend pas la tête, qui est solidaire, qui ne rechigne pas au travail et qui a veut aller loin ». Quant au
match de samedi, hormis le fait qu'ils s'attendent à un accueil « chaleureux » du public, ils ne
redoutent rien, sinon le fait que Monteux connaît le jeu de Bédarrides comme le fond de sa poche
et qu'il sera difficile de les surprendre. « Il est vrai que si nous nous imposions à Berthier nous
réaliserions un très bon coup rugbystique. Mais pour tout dire, si la loi du terrain nous comblerait
pour les copains que nous avons encore à Monteux ça nous désolerait car une défaite les mettrait
dans un bel embarras » concluent-ils.
ASB - Rugby Articles presse 2010 – 2011 3

Bédarrides se déplace l'esprit libéré
Fort de ses deux victoires à domicile et du point de bonus
défensif ramené de son déplacement à Montélimar
Bédarrides ne pouvait pas mieux se présenter cet aprèsmidi
à Berthier. « S'il est vrai qu'en ce début de saison
nous sommes mieux que notre adversaire, pour nous cela
ne change rien si ce n'est que nous n'avons aucune
obligation de résultat et que nous nous rendons à Monteux
l'esprit libre » souligne Christophe Heckel. Ce qui ne veut
pas dire pour autant que Bédarrides se déplace la fleur au
fusil. « Nous allons à Monteux comme nous sommes allés
à Montélimar et comme nous irons ailleurs, c'est-à-dire
pour faire le meilleur résultat qui soit. Nous regardons notre résultat avant tout sans nous soucier
de l'adversaire » conclut le manger général. Il est vrai que la pression est sur les épaules de
Monteux et qu'un nouveau revers sur son pré n’arrangerait pas les choses loin de là, mais de cela
Bédarrides n'en a cure. Il garde tout au contraire en mémoire les deux vilains tours que le voisin lui
a fait la saison dernière et notre petit doigt nous dit que s'il pouvait cette année lui rendre la
monnaie de la pièce il ne s'en priverait pas. Pour cela il va falloir d'abord répondre présent en
conquête et surtout être plus discipliné que la semaine dernière contre Vinay où Bédarrides a été
sanctionné plus souvent que son adversaire. Et comme le faisait justement remarquer mardi soir
lors du briefing d'avant entraînement Alain Storck, l'entraîneur en charge des lignes arrières « tant
que nous ferons plus de fautes que notre adversaire nous nous compliquerons que plus la tâche ».
Reste à espérer qu'à Monteux la leçon soit bien retenue.
Bédarrides était trop timoré pour prétendre l'emporter
A Monteux: Monteux 20 Bédarrid 7 (mi-temps: 6-7)
Arbitre: M.Chaffardon (Comité des Alpes).
Pour Monteux : 1 essai Muraille (59), 5 pénalités Crap
(14, « è, 43, 49, 74).
Pour Bédarrides : 1 essai Flouret (38, transformation
Roche.
Bédarrides: Casadeï, Clapot, Leenhardt, Larran, Moulin,
(o)Roche, (m)Daminiani, Bastien, Blondel, Matheron,
Flouret, Amach, Aluigi, Marquis, Garriguenc. Entrés en
jeu: Messina, Boghossian, Juan, Aït-Idir, Martin, Tort.
Monteux: Crap, Akdime, Tamghart, Lassia, Merquey,
(o)Taragnat, (m)Thionel, Van Schalkwyk, Bianchi, Flegon, Bouckecham, Dubuis, Hendroiks,
Chergri, Hamadache. Entrés en jeu: Viollon, Viuox, Ruel, Arena, Vlasceanu, Omairat.
Carton jaune: Dubuis (11)
Carton rouge: Boukhecham (21)
Carton blanc: Blondel (49).
Les saisons, les générations et les joueurs passent, le problème demeure entier: Bédarrides fait le
complexe Monteux! Cette saison encore les « verts et noir » sont passés à côté de leur match,
gâchant une belle occasion de s'imposer à l'extérieur. Loin de nous l'idée de contester le succès
de Monteux. Il est amplement mérité, il n'y a rien à redire la-dessus puisqu'en prime les « sang et
or » ont évolué à 14 toute la rencontre ou presque (carton jaune de Dubuis (11) et carton rouge
(21) de Boukhecham). Et c'est justement ce point qui génère des regrets. Comment peut-on autant
subir quand on est en supériorité numérique 70 minutes durant ? Tout simplement en étant à côté
de la plaque. Passifs, amorphes, crispés, en manque d'imagination et d'inspiration et incapable de
hisser son niveau de jeu Bédarrides a été l'ombre de lui-même. Face à une équipe de Monteux qui
avait les crocs et le dos au mur, de telles absences ne pardonnent pas. De plus on était en droit de
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penser que la pression était sur le dos des locaux et que l'enjeu aidant ils allaient être fébriles et
déjouer, certes, en particulier en première période ils n'ont pas fait preuve de génie, mais ils ont
répondu présents à l'encontre des « vert et noir » qui nous ont paru tétanisés, à croire que la
pression c'est eux qui la portaient sur leurs épaules. Qu'à cela tienne perdre à Monteux n'est pas
dramatique, reste à espérer que la leçon sera retenue.
Christophe Heckel tire les leçons de la défaite
La cassette vidéo du match contre Monteux visionnée,
Christophe Heckel nous livre ses impressions. «J'en tire
plusieurs conclusions. D'une part je pense que nous nous
sommes mis la pression sur les épaules tout seul alors
qu'il n'y avait pas lieu. Cela est due au fait que notre
équipe est jeune et que de fait nous sommes perfectibles
mentalement. De plus nous avons trop subi devant que ce
soit en mêlée ou au jeu au ras sans être capable de
hausser le rythme du match nous calquant tout au
contraire sur celui que nous imposait Monteux. D'autre
part nos ¾ n'ont pas su varier leurs courses bien trop
linéaires pour inquiéter une défense adverse sur laquelle nous sommes venus buter en premier
rideau. Et comme en prime nous n'avons pas proposés grand chose sur nos temps forts, difficile
dans ces conditions de gagner ». Malgré tout pour le manager général il n'y a pas le feu dans la
demeure. « La saison sera longue. Nous allons connaître de la joie mais aussi éprouver de la
peine. Alors pas question de brûler aujourd'hui ce que nous avons adorés hier. Nous allons
travailler et encore travailler car cette équipe est porteuse d'espoir. Laissons la murir ».
Guillaume Marquis fer de lance du pack bédarridais
S'il est un joueur à Bédarrides qui inspire le respect c'est
bien Guillaume Marquis. Dur au mal, courageux au
possible, très mobile tout en étant charpenté ce garçon
ferait même les beaux jours de quelques clubs plus
huppés (Jean-Louis Bastien, qui l'a entraîné plusieurs
années nous a dit de lui qu'il est probablement le seul
joueur du Vaucluse à avoir la pointure d'un rugbyman
professionnel). Heureusement pour Bédarrides Guillaume
Marquis se plait sur les bords de l'Ouvèze, à tel point que
malgré la saison galère, c'est le moins que l'on puisse
écrire, qu'il a connu l'année dernière il n'a pas hésité
longtemps à donner son accord à la nouvelle équipe dirigeante. « Ce ne fut pas facile après ce
que j'avais connu de remettre le couvert. Je me suis posé de nombreuses questions mais dès que
j'ai su que mes copains les plus proche rempilaient et que Hervé Di-Noïa, avec qui j'ai pas mal
joué, allait entraîné mes doutes se sont envolés. Maintenant je suis sur d'avoir fait le bon choix ».
Après quatre journées de championnat Guillaume Marquis a tiré les premiers enseignements du
cru 2010-2011: « Le groupe est jeune, l'ambiance est excellente et la marge de progrès énorme.
Je pense qu'il nous manque un peu de monde devant par contre derrière ça va très vite. Reste à
rendre tout ça homogène » Quant au championnat de Fédérale 2 il lui convient qu'à moitié. « Entre
les nouvelles règles qu'il faut assimiler, le combat en mêlée qui n'est plus alors que dans ce
secteur nous excellions et les ruks qui sont contrôlés c'est dur de s'y faire». En fait ce qui manque
le plus à ce talonneur au sang chaud c'est l'engagement qu'il a connu à l'étage supérieur. Malgré
tout il pense que « ce nouveau groupe est de qualité » que « l'ambiance est bonne » et qu'il
importe « de gagner tous nos matches à domicile et si possible aller en prendre un ou deux chez
l'adversaire » pour valider le début de saison somme toute assez satisfaisant.
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Bédarrides passe un test sérieux face au CARF-Fréjus
L'adversaire qui se présente aux Verdeaux cet après-midi
n'est pas le premier venue, c'est tout au contraire une des
références de la Fédérale 2. C'est en tout cas ce que
pense Christophe Heckel. « La saison dernière le CARF-
Fréjus a eu un pied en Fédérale 1 jusque dans les ultimes
minutes du match de la montée, il a fallu un exploit de
Grasse en fin de match pour les priver de ce bonheur
rappelle le manager général de Bédarrides. Cette équipe
va se présenter sur notre pré sans complexe. Il suffit de
consulter son début de saison pour se convaincre que
nous n'allons pas jouer devant n'importe qui. Solide devant
avec un 8 très perforateur, doté d'une ligne de ¾ des plus performante qui de plus n'hésite pas en
envoyer du jeu, le CARF-Fréjus est à prendre très au sérieux. Si nous commettons les mêmes
erreurs qu'à Montélimar et Monteux nous avons du soucis à nous faire » conclut-il. Il est vrai qu'à
Montélimar la défense n'avait pas été le point de fort des « Vert et noir » (3 essais en moins de 5
minutes) et qu'à Monteux, outre un manque d'engagement et de prise d'initiative, Bédarrides avait
également pêché en touche (7 ballons perdus sur ses propres lancers). Pas besoin de fait de faire
un dessin ni de se lancer dans un long conciliabule, chacun sait ce qu'on attend de lui. De toute
façon si d'aucuns l'ont oublié tout au long des deux séances d'entraînement les entraîneurs se
sont chargés, au travers d'ateliers où les unes après les autres les gammes ont été répétés, de
leur rappeler. En vertu des rotations par rapport au dernier match de championnat l'équipe subit
quelques changements. Ainsi si l'on retrouve Martin au talon et Ajuigi piliezr droit on note que
Marquis glisse à une aile de la 3 ligne, il est vrai que la garçon a une telle bourre en ce moment
qu'il serait dommage de s'en priver. Si la charnière est reconduite à l'identique Boghossian, au
centre, et Chaume, à l'aile, seront du XV de départ.
Bédarrides a frisé la correctionnelle
A Bédarrides: Bédarrides 10 CARF 6 (mitemps
5-3)
Arbitre : M.Armingaud (Midi-Pyrénée)
Pour Bédarrides: 2 essais Moulin (19), Flouret (57).
Pour le CARF: 2 pénalités Marras (32, 65)
Bédarrides : Leenhardt, Moulin, Clapot, Boghossian,
Chaume, Roche (o), Daminiani (m), Bastien, Sabatier,
Heckel, Flouret, Amach, Aluigi, Marquis, Garriguenc.
Entrés en cours de jeu: Ait-Idir, Martin, Juan, Rougon, Larran, Casadéï.
CARF: Prat, Hordb, Biazziso, Prat, Liabeuf, Marras (o), Pla (m), Toevalu, Du Courtieux, Massel,
Holowsky, Cothenet, Vande Vyver, Dexpert, Leroy. Entrés en cours de jeu: Renbèche, Cardonna,
Matetau, Fakailo, Baretge, Ginoux.
Carton rouge : Flouret ( 70)
Cartons jaunes: Roche (65) Massel (70)
Sans aller jusqu'à écrire que Bédarrides a volé sa victoire force est de reconnaître que si l'entente
St.Raphael-Fréjus était rentrée dans le Var la victoire en poche cela aurait été dans la logique des
choses. Mise sans cesse dans la bonne direction par Toevalu,, un 3 ligne centre de grande
envergure, sur les bons rails par une paire de demi, Pla, Marras de haute volée les Varois ont
plané sur la rencontre ne laissant que quelques miettes aux locaux qui de fait en ont été réduit à
défendre plus que de raison. Et comme c'est souvent le cas dans ces conditions ils ont été
copieusement, parfois de façon un peu excessives, sanctionnés par un référé qui ne les a pas
quitter des yeux une minute. Pourtant malgré son outrageuse domination St.Raphael-Fréjus ne
s'est pas crée beaucoup d'occasion d'essai. Une fois en première période Bédarrides a sauvé la
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maison à quelques mètres de la linge de but et par deux fois en seconde période en faisant
capoter deux groupés pénétrants qui tardaient à sortir. Si on ajoute à ça le manque de réussite de
Marras, le buteur visiteur, qui rate un drop facile (20 m de face) et qui met une pénalité au 22 m sur
un montant on a les raisons de la défaite des visiteurs. Et ce d'autant plus que Bédarrides va aller
deux fois à dame sur les deux seules occasions d'essais qu'il fut en mesure se procurer. La
première, à la 19 ' au sortir d'un bon travail des avants dans l'axe et d'une astucieuse passe au
pied de Roche par dessus la défense adverse à l'attention de Moulin qui en prime bénéficia d'un
rebond favorable. La seconde à l'heure de jeu en conclusion, d'une série pic-and-go consécutif à
une touche de pénalité, qui propulsa Flouret dans l'en-but Varois. Partant de là Bédarrides, bien
que réduit à 14 après l'expulsion de Flouret suite à un échange de politesse entre avants, tira les
barbelés, sortit les griffes et sauvegarda une victoire qui aurait très pu (du ?) lui échapper.
Bédarrides a un bon coup à jouer à Vallée du Gapeau
En déplacement à Vallée du Gapeau, avant dernier de la
poule avec une seule victoire au compteur, si l'on se réfère
au seul résultat et au classement des deux clubs il
semblerait que Bédarrides ait un bon coup à jouer.
Gardons nous toutefois de tout pronostic hasardeux car les
deux dernières productions des « Vert et noir », à Monteux
et face au CARF, laissent dubitatif pas mal de supporters,
voire même l'encadrement. Si la défaite à Monteux est du
domaine de la logique, quoi que, la victoire remportée face
aux Varois a été tirée par les cheveux, c'est le moins que
l'on puisse écrire. Alors quel visage Bédarrides va
présenter à Vallée de Gapeau ? Celui d'une formation sûre de son fait qui n'hésite pas à prendre le
jeu à son compte ou celui d'une formation qui doute, qui ne croît pas en ses moyens et qui reste
exposée jusqu'au coup de sifflet final. Nul doute qu'après le visionnage de la vidéo du dernier
match les entraîneurs aient mis l'accent sur les point qui font mal afin de conditionner le groupe
pour aller chercher une première victoire à l'extérieur chez une des équipes les plus mal classées
de la poule. Pour ce déplacement le groupe a été passablement remanié tant devant avec un pack
bouleversé à 60 % que derrière où l'on note que Larran a été préféré à Frédéric Roche à
l'ouverture et que Rozier fait son apparition au centre.
Le groupe: Tort-Marquis-Ait-Idir; Amach-Heckel; Matheron-Sabatier-Blondel; Daminiaini (m)-Larran
(o); Moulin-Rozier-Casadeï-N.Roche; Leenherdt.
Remplaçants: Guarriguenc, Martin, Aluigi, Bastien, F.Roche, Boghossian, Clapot.
Christophe Heckel: « La mêlée est plus valorisée »
Christophe Heckel, manager général de Bédarrides, a
deux appréciations sur les nouvelles règles, l'un concerne
la mêlée, l'autre les rucks. « Au début je me posais
beaucoup de questions concernant la mêlée et ses
commandements. Force est de reconnaître après
quelques matches que ce n'est pas si mal que ça, je
pense même que par rapport à la saison dernière ce
secteur est revalorisé et que c'est beaucoup mieux d'avoir
limité les impacts. L'année dernière un pack puissant
prenait le dessus sur son vis-à-vis dès l'entrée en mêlée.
Cette année avec les tops délivrés par l'arbitre on peut
gagner le ballon à la poussée tout en restant sous le
contrôle de l'arbitre seul juge pour décider quand doit s'arrêter la marche en avant ». A propos des
arbitres Christophe Heckel se veut mesure dans ses jugements: « Je pense que dans l'ensemble
les arbitres sont assez libéraux. Ils font l'impasse sur certaines fautes, s'ils sifflaient tout il n'y
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aurait plus de jeu ». Par contre concernant les rucks il n'a toujours pas saisi. « La règle en ce
domaine est trop flou. Elle est à la foi complexe à comprendre et tout autant à assimiler au point
que même le corps arbitral ne sait pas trop où il en est. L'on peut regretter également la mise en
place trop tardive de ces nouvelles car certains clubs avaient déjà effectué un recrutement en
fonction des anciennes règles. Il est fort probable qu'il en serait allé autrement s'ils avaient eu
connaissance de la nouvelle donne » conclut Christophe Heckel.
Bédarrides ne veut pas lâcher pied
Avant le déplacement à Ollioule, Christophe Heckel avait
fixé un objectif à ses troupes: réussir une passe de trois. A
savoir s'imposer face à Vallée du Gapeau, battre l'entente
Valence-La Voulte aux Verdeaux et remporter la victoire à
Seyssins. A ce jour le premier volet a été rempli, la
seconde feuille blanche est présentée cet après-midi par le
nouveau regroupement rugbystique formé par la fusion
des clubs de Valence et de La Voulte. Rêvant de retrouver
leur lustre d'antan mais conscient que chacun de leur côté
ils n'y parviendraient probablement ces deux clubs au
passé prestigieux ont mis dans un même panier leur force
et leur budget. Il en résulte un nouveau club particulièrement bien armé qui fait office, au même
titre que Marseille, d'épouvantail de la poule. « Nous recevons une grosse écurie qui va nous
poser de sérieux problèmes. Les « écraser » d'un tout petit point suffirait à notre bonheur (rire) »
indique le manger général. Plus sérieusement Christophe Heckel ne veut pas faire de complexe:
« Nous n'avons pas de raison d'avoir peur. Les craindre certes mais restons confiant en nos
moyens. A nous de mettre du rythme, de prendre le jeu à notre compte et jouer comme nous
sommes capable de le faire sans se prendre le choux ». Pour se préparer au mieux un
entraînement supplémentaire a été inscrit au programme de la semaine, tout le monde était
présent et tous, sans rechigner, ont bossé dur pour tenter de remplir le second volet du contrat
qu'on leur a proposé.
Bédarrides n'a pas fait dans la dentelle
Bédarrides (Stade des Verdeaux): Bédarrides 26
ROC Valence-La Voulte 8 (12-0)
Arbitre : M.Antunes (Ile de France)
Pour Bédarrides: 1 essai (45), 4 pénalités (3, 10, 15, 39),
3 drop (44, 54, 72) Frédéric Roche.
Pour ROC Valence-La Voulte: 1 essai Bilong (75), 1
pénalité (42) Wilson.
Cartons blancs: Abdallah (15); Martin (68).
Bédarrides : Garriguenc-Marquis-Auigi; Heckel-Flouret;
Matheron-Bastine-Blondel; Rougon (m)-F.Roche (o);
Moulin-Larran-Boghossian-N.Roche; Leenhardt. Entrés en cours de jeu: Tort, Martin, Aet-Idir,
Amach, Juan, Clapot, Casadeï.
ROC Valence-La Voulte: Abdallah-Potaufa-Gonzalès; Michel-Fakaongo; Pagès-Tudori-Dellong;
Sylvestre (m)-Alquié(o); Demolières-Rolland-Bard-Ramirez; Wilson; Entrés en cours de jeu:
Husson, Bilong, Reghis, Souillol, Mourron, Lambert.
A n'en pas douter Bédarrides tient là son match référence. Face à un ensemble annoncé comme
redoutable les « Vert et noir » n'ont pas fait les choses à moitié. Non content de s'imposer de la
plus belle manière qui soit, ils ont prime rendu une copie propre et sans bavure. De l'avis même
des entraîneurs le groupe a appliqué les consignes à la lettre: être agressif en défense, aller les
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chercher haut et loin, donner du volume à leur jeu et surtout prendre un maximum d'initiative. Dès
l'entame du match le ton était donné par Larran qui passait la ligne blanche adverse mais
malheureusement laissait tomber le ballon au moment d'aplatir. Qu'à cela tienne Frédéric Roche
allait se charger de faire payer cash toutes les fautes commise par un ROC Valence-La Voulte
poussé dans ses retranchements. Menés 0 – 12 à la pause les visiteurs s'en sortaient même bien,
eux qui en prime avaient perdu pas moins de 5 ballons en touche sur leur propre lancer que
Bédarrides n'avait pas été en mesure de faire fructifier. Il en allait être différemment dans le second
acte même si dès la reprise Wilson passait une pénalité, maigre récompense au regard des
bonnes intentions d'un équipe visiteuse qui n'a jamais fermée le jeu. Mais face à ces diables de
« vert et noir » qui mettaient le feu au quatre coins du terrain, inévitablement le ROC Valence – La
Voulte devait craquer. Frédéric Roche, très opportuniste, va s'en charger. Il va enquiller pas moins
de 3 drops concrétisant tout autant de ballons subtilisés par les avants « vert et noir » à leur vis-àvis.
Et comme si cela ne suffisait pas il va être à la conclusion d'une énorme relance des ¾ locaux
ponctuée par une chistéra de son frère Nicolas qui l'envoi à dame. Qu'importe alors que Bilong
marque un essai à la conclusion d'une touche de pénalité, Bédarrides tenait sa victoire.
Les entraîneurs satisfaits
La belle victoire remporté face au ROC Valence-La Voulte
n'a pas du bien que sur le plan purement comptable, la
façon dont elle a été acquise a satisfait le staff technique.
« Nous avons ressentis beaucoup d'émotion car ce match
était une des clefs de notre saison, soit nous ressuscitions,
soit nous plongions. Les garçons a appliqué à la perfection
nos consignes avec beaucoup d'envie et de saine
agressivité, ils ont réalisés le match que l'on attendait
d' eux, celui qu'il fallait faire pour emmagasiner la
confiance » relève Christophe Heckel. Alain Storck
l'entraîneur des lignes arrières abonde dans ce sens:
« Pour nous les clefs du match était la défense car nous
les savions joueur et il s'est avéré que le système de jeu que nous travaillons depuis plusieurs
semaines s'est avéré positif. Et en prime nous avons retrouvés cette âme de guerrier qui nous
faisait défaut depuis le début du championnat car il faut que les joueurs comprennent qu'ici on
joue avec amour, cœur et passion. En fait nous avons plus présent qu'eux dans tous les
compartiments du jeu ».
Bédarrides n'a pas droit à l'erreur
Après ces deux récents échecs à Seyssins (8-31) et à
domicile contre le Stade Phocéen (3-51) Bédarrides a
considérablement réduit sa marge de manœuvre. Si la
dernière défaite contre l'ogre de la poule est dans la
logique des choses tout comme l'est le score qui est le lot
de toutes les formations qui rencontrent les marseillais,
celui concédé en Isère a quelque peu surpris car on
attendait mieux de Bédarrides ce jour-là. De fait le match
de cet après-midi contre Draguignan n'a que plus
d'importance et impose aux « vert et noir » une victoire s'ils
veulent passer des fêtes de fin d'année tranquille. A une
journée de la fin des matches aller 4 points de plus dans
gibecière seraient une bonne chose avant de se rendre huit plus tard à Cavaillon où le derby,
compte tenu des résultats des cavares sera semé d'embuche. Mais avant de se projeter dans la
prochaine journée, Bédarrides doit se concentrer sur le sujet du jour et proposer à son fidèle
public, toujours présent quoiqu'il arrive le même spectacle que contre le ROC Valence-la Voulte qui
malgré ses 800 000 € de budget et ses contrats professionnels avait pris une leçon de rugby qui
ASB - Rugby Articles presse 2010 – 2011 9

en disait long sur le potentiel des bédarridais. On attend donc d'eux qu'ils nous répètent la même
leçon avec des avants agressifs et entreprenants, des ¾ qui n'hésitent pas à prendre des
initiatives et surtout qui engrangent les points dans leur temps forts. Pour ce dernier match de
l'année aux Verdeaux on note que Marquis glisse au poste de pillarddd, l'inusable Xavier Martin
retrouvant son poste de talonneur, que Rougon est confirmé à la mêlée et que Waibb à l'aile et
Rozier, au centre, sont du XV de départ.
Bédarrides tient sa victoire bonifiée
A Bédarrides: Bédarrides 28 Draguignan 0 (14-0)
Arbitre: M.Puig (Comité Roussillon)
Pour Bédarrides: 4 essais Boghossian (8), Leenhardt (11),
Marquis (70), Nicolas Roche (79), 4 transformations
Frédéric Roche.
Carton blanc: Wassas (Draguignan 49)
Bédarrides : Aluigi-Marquis-Garriguenc; Flouret-Heckel;
Matheron-Bastien-Blondel; Rougon (m)-F.Roche (o); Waibb-
Rozier-Boghossian-Messina; Leenhardt. Entrés en cours
de jeu : X. et B.Tort, Ait-Idir, Amach, Martin, Daminiani,
N.Roche.
Draguignan: Maugeri-Pelegrin-Ollivier; Ben-Mimoun-Wassa; Rubio-Couderc-Milési; Sirven (m)-
Barhoumi (o); Bourbon-Bruno-Pouzol-Benjil; Burlaut. Entrés en cours de jeu: Sarkis, Hafianft,
Delomotte, Galibertin, Gillis, Prost.
Les « vert et noir » ont décroché leur première victoire bonifiée au terme d'une rencontre qu'ils ont
dominé de bout en bout sans jamais être le moins de monde inquiété par une équipe de
Draguignan qui somme toute sans tire sans trop de dégât. Menant 14 – 0 après seulement 11
minutes de jeu grâce à deux essais, transformés par F.Roche, de Boghossian et de Leenhardt à la
conclusion de deux mouvements d'envergure initiés par des avants entreprenants, on pensait que
l'addition n'allait pas en rester là. C'était sans compter sur une équipe de Draguignan qui s'est
battu bec et ongles pour endiguer les assauts d'un groupement gavé de ballons mais surtout sans
compter sur la rigueur excessive de M.Combes qui a pénalisé outre mesure (25 pénalités en
faveur de Draguignan contre 5 en faveur de Bédarrides), parfois à raison mais très souvent à tort,
l'équipe qui a généré le plus jeu. Fort heureusement en privant Draguignan de ballon au point que
les visiteurs n'ont pas eu une seule occasion d'essai en 80 minutes contraint qu'ils ont été à passer
l'après-midi dans leur 40 mètres, Bédarrides s'est évité le pire. Toutefois à force de venir buter sur
la défense ou d'être renvoyé à ses chères études par l’intransigeance par l'arbitre, Bédarrides
finira par trouver la faille à 10 minutes du trille final. Tout d'abord par Marquis porté en terre en
promise par tous ses coéquipiers au sortir d'une touche de pénalité et Nicolas Roche qui a exploité
avec beaucoup d'à propos un en-avant de Benjil dans ses 22 mètres. Et comme en prime l'ainé
des Roche a transformés ces 4 essais, le score est en conformité avec la production des
bédarridais.
Photo: Malgré des conditions climatiques peu propices au jeu déployé, Bédarrides n'a pas hésité à
faire courir le ballon et l'adversaire. (Photo J-C.T)
Jean-Louis Bastien: entre le cœur et la raison
Si le derby Cavaillon – Bédarrides va avoir une connotation particulière pour Olivier Mézard,
Michel Faure, Frédéric Picini et David Grilli ces joueurs cavaillonnais qui ont vécu de grands
moments sen Fédérale 1 sous les couleurs de Bédarrides, que dire de Jean-Louis Bastien
l'entraîneur cavare. Car Jean-Louis Bastien c'est avant tout Bédarrides ! « J'entraîne Cavaillon, je
m'y sens bien et mes rapports avec le président, un homme d'exception, sont excellents, mais je
n'y peux rien, mon cœur bat pour Bédarrides » confesse Jean-Louis Bastien. Et il est vrai que qui
dit Bédarrides dit Bastien. Sans lui, et sans « Toutoune » Reynaud son alter-ego à la présidence,
Bédarrides n'aurait jamais eu l'aura qui est le sien. Après avoir porté 12 ans la maillot « vert et
ASB - Rugby Articles presse 2010 – 2011 10

noir » en seconde ligne, assuré pendant 14 ans, dont 12 ans en Fédérale 1 avec deux ¼ de finale
à la clef, l'entraînement du club des bords de l'Ouvèze et dirigé 29 ans durant l'école de rugby
Jean-Louis Bastien comptait bien passer le cap des trente ans sur le pré des Verdeaux.
Malheureusement il n'en fut rien. Gérard Bouche, qui avait succédé à la présidence à « Toutoune »
Reynaud en a décidé autrement. « J'ai été remercié de façon cavalière, ce qui fait que je suis sorti
par la petite porte car à quelques semaines de la reprise, mon départ n'était pas à l'ordre du jour.
Mais quand après coup on voit ce qu'ils ont fait du club et où les ont mené leurs choix, il n'y a pas
de commentaire à ajouter» constate-t-il un brin amer. Sollicité dès lors par de nombreux clubs,
Bastien va opter pour Cavaillon. « Le projet du club m'a séduit d'autant plus que j'y retrouvais des
garçons que j'avais déjà entraîné et que le challenge était intéressant. Et au final le travail a payé
puisque nous avons accédé à la Fédérale 2 ». D'où le derby de dimanche. « Ce sera un match
forcément différent des autres. Je passe ma vie aux Verdeaux, je travaille à Bédarrides, mon fils,
Nicolas, joue à Bédarrides, de nombreux joueurs se connaissent pour avoir joué ensemble et ont
même lié des liens extra-sportifs puisque les uns les autres sont des parrains d'enfants. Nous
allons tous avoir le cul entre deux chaises. Il n'empêche que ce sera un match engagé car il y a
des joueurs de tempérament des deux côtés mais il va falloir jouer. Nous avons besoin de points
pour nous maintenir et Bédarrides pour se qualifier ». Et quand on sait que chaque semaine
Christophe Heckel, le manager de Bédarrides, et Jean-Louis Bastien, l'entraîneur de Cavaillon, se
téléphonent pour parler des matchs joués et de ceux à venir et qu'ils échangent les vidéos des
rencontres du week-end, on comprend que mieux pourquoi ce derby sera différent des autres.
Reste que l'ambiance qui entoure ce type de match a déjà monté d'un cran. Pour preuve hier
matin en prenant son petit noir, avant d'aller travailler, au Café de l'Ouvèze, la Mecque du rugby
bédarridais, Jean-Louis Bastien s'est « délicatement » fait brancher par Gérard Million, la légende
du rugby local, qui fut son pendant en second ligne durant plus d'une décennie. Quant à Jean-
Louis Bastien, pour régler son problème de famille avec son 3 ligne de fils, il a trouvé la parade:
« Depuis le début de la semaine, Nicolas est privé de dessert ».
Bédarrides: les résultats dépassent les espérances
Qui aurait dit en mai dernier que Bédarrides serait à la fin
des matches aller un qualifiable potentiel ? Assurément pas
grand monde. A commencer par Alain Storck, l'entraîneur
des lignes arrières. « Au printemps nous partions dans
l'inconnu. Avec quel effectif ? Avec quels dirigeants ? Les
questions ne manquaient pas. Celle des dirigeants réglée,
avec Christophe Heckel en chef de file nous sommes
arrivés à convaincre certains cadres de Fédérale 1 de
rester et nous avons sonné le rappel de tous les jeunes
bédarridais formés au club mais partis tenter leur chance
dans les pôles espoirs des clubs professionnels » rappelle
Alain Strock. Fort de cet effectif, tout ce monde s'est mis au travail. « Nous partions vraiment dans
l'inconnu. Force est de reconnaître que si les résultats dépassent nos prévisions ce n'est pas le
fruit du hasard, ils sont le fruit d'un travail important parfaitement planifié; on ne fait pas n'importe
quoi. Avec régulièrement entre 40 et 45 seniors aux entraînements on ne peut faire que du bon
boulot et ce d'autant plus que nous avons l'entière confiance des dirigeants ». Avec ses deux
succès à l'extérieur pour une défaite aux Verdeaux contre le Stade Phocéen, qui va gagner chez
tout le monde, Bédarrides peut aborder en toute sérénité la phase retour. « Le calendrier à venir
nous est favorable. Hormis Marseille qui est hors sujet, je pense que nous sommes à même de
rivaliser avec n'importe qu'elle équipe de la poule et que nous sommes en mesure d'aller prendre
encore quelques points à l'extérieur » conclut Alain Storck. Satisfaits de cette première partie de
championnat qui dépasse de loin leur espérance, les bédarridais vont pouvoir passer des fêtes
tranquilles avant de se remettre au boulot pour tenter d'accrocher une des trois places qualifiables
restante, ce qui ne serait pas un mince exploit quand on sait d'où reviennent les « vert et noir ».
ASB - Rugby Articles presse 2010 – 2011 11

Bédarrides: les résultats dépassent les espérances
Qui aurait dit en mai dernier que Bédarrides serait à la fin
des matches aller un qualifiable potentiel ? Assurément pas
grand monde. A commencer par Alain Storck, l'entraîneur
des lignes arrières. « Au printemps nous partions dans
l'inconnu. Avec quel effectif ? Avec quels dirigeants ? Les
questions ne manquaient pas. Celle des dirigeants réglée,
avec Christophe Heckel en chef de file nous sommes
arrivés à convaincre certains cadres de Fédérale 1 de
rester et nous avons sonné le rappel de tous les jeunes
bédarridais formés au club mais partis tenter leur chance
dans les pôles espoirs des clubs professionnels » rappelle
Alain Strock. Fort de cet effectif, tout ce monde s'est mis au travail. « Nous partions vraiment dans
l'inconnu. Force est de reconnaître que si les résultats dépassent nos prévisions ce n'est pas le
fruit du hasard, ils sont le fruit d'un travail important parfaitement planifié; on ne fait pas n'importe
quoi. Avec régulièrement entre 40 et 45 seniors aux entraînements on ne peut faire que du bon
boulot et ce d'autant plus que nous avons l'entière confiance des dirigeants ». Avec ses deux
succès à l'extérieur pour une défaite aux Verdeaux contre le Stade Phocéen, qui va gagner chez
tout le monde, Bédarrides peut aborder en toute sérénité la phase retour. « Le calendrier à venir
nous est favorable. Hormis Marseille qui est hors sujet, je pense que nous sommes à même de
rivaliser avec n'importe qu'elle équipe de la poule et que nous sommes en mesure d'aller prendre
encore quelques points à l'extérieur » conclut Alain Storck. Satisfaits de cette première partie de
championnat qui dépasse de loin leur espérance, les bédarridais vont pouvoir passer des fêtes
tranquilles avant de se remettre au boulot pour tenter d'accrocher une des trois places qualifiables
restante, ce qui ne serait pas un mince exploit quand on sait d'où reviennent les « vert et noir »;
Joris Matheron: « Bédarrides est un club référence »
A la recherche d'un club après une saison éprouvante et
décevante à Monteux, dont il ne garde pas un bon souvenir,
Joris Matheron, sur les conseils de Michel Mikalef, à rejoint
Bédarrides à l'inter-saison. « S'il est bien un choix que je ne
regrette pas c'est bien celui-là. De tous les clubs que j'ai
fréquenté jusqu'alors aucun ne m'a autant apporté en si peu
de temps. Je pense que j'ai posé mes valises à Bédarrides
pour un bout de temps » indique, rayonnant, Joris
Matheron. «Bédarrides c'est avant tout une grande famille
au sein de laquelle l'harmonie est parfaite entre les
dirigeants et les entraîneurs et où il n'est fait aucune
différence entre les joueurs. Ici il n'y a pas plus d'équipe 1 que d'équipe 2, il y seulement un
groupe seniors qui partage, sans distinction et à la même table, aussi bien les repas du jeudi soir
que les repas d'avant match. Je pense que ce fait, que je n'ai vu dans aucun des clubs précédents
dont j'ai porté le maillot, est un des facteurs du bon début de saison que nous venons de vivre. Et
comme en prime on n'y pratique pas la langue de bois et que tout ce fait naturellement il ne faut
pas chercher plus loin les clefs du succès ». Quant aux résultats de la phase aller, ils ne sont pas,
selon lui, le fait du hasard. « Après la saison catastrophe de l'année dernière Bédarrides a eu
besoin d'un peu de temps pour se reconstruire. Une fois les dirigeants et les entraîneurs bien en
place, il a fallu gérer l'intégration du fort contingent de nouveaux joueurs. Ceci fait la machine s'est
mis en route et les résultats ont suivi, ce qui pour moi n'est pas une surprise car notre groupe est
compétiteur ». Dès janvier il va falloir remettre sur le métier son ouvrage, tout comme son
entraîneur, Alain Storck, Joris Matheron pense que le calendrier est favorable à Bédarrides. « Il
reste 3 places qualificatives, je pense que nous avons les moyens d'en prendre une car il y a
matière à récolter des points à Carqueyrane et à Vinay, restera qu'être vigilant à domicile contre
Monteux et Montélimar, deux matches pièges. De toute façon nous n'avons pas l'intention de nous
ASB - Rugby Articles presse 2010 – 2011 12

arrêter en chemin » conclut-il.
Bédarrides : Janvier le mois de tous les dangers
Moribond en mai dernier, époque où il fallut sonner le rappel des bonnes volontés pour
éviter que le club sombre dans l'oubli, Bédarrides a finalement bien digéré sa descente de
Fédérale 1 puisqu'il pointe à une rassurante 4 place à l'entame de la phase retour. Du
coup les « vert et noir » se prennent à rêver d'une qualification qui à ce jour n'a rien
d'utopique, eux qui se demandaient il n'y a pas si longtemps comme ils allaient pouvoir
faire pour se maintenir à ce niveau. Fort de ses deux succès à Vallée du Gapeau (le 24
octobre) et à Cavaillon (le 12 décembre) pour une seule défaite à domicile contre le Stade
Phocéen (le 28 novembre), Bédarrides ne pouvait mieux entamer l'année. Certes tant au
niveau des dirigeants que des entraîneurs on se garde bien de faire du triomphalisme
mais tous savent que le coup est jouable. En fait janvier et ses 4 matches de rang sera
déterminant puisque Bédarrides va déplacer chez deux mal classés, Carqueyranne (le 9)
et à Vinay (le 23), où y prendre des points ne saurait être insurmontable et serait une très
bonne chose, et recevoir deux sérieux clients, Montélimard (le 16) et Monteux (le 30),
deux formations suffisamment armées, et en quête de points pour la qualification, pour
venir semer le trouble et la zizanie aux Verdeaux. Si les « vert et noir » passent sans
encombre ces quatre rendez-vous ils pourront dès lors se projeter vers les rencontres du
printemps. En attendant mardi tout le monde était sur le pont (il ne manquait aucun senior
à l'appel) pour une reprise sur les chapeaux de roue. Au programme un petit rappel oral
des hommes de terrains pour dire à tous que les fêtes étaient terminées et qu'il fallait se
remettre à l'ouvrage. Et de la parole au geste, il n'y a eu qu'un petit pas qui fut alertement
franchi avec un gros travail foncier pour faire digérer dindes, foies gras et autres boissons
alcoolisées, et tout autant de lancement de jeu pour préparer au mieux les rencontres
décisives qui se profilent à l'horizon.
Bédarrides entend rester maître chez lui
Jean-Claude Thévot
La venue de Montélimar ce jour aux Verdeaux est le
premier grand rendez-vous de janvier. Comment les
locaux vont aborder cette rencontre après cette trêve à
rallonge suite au report du match de la semaine
dernière contre Hyères-Carqueiranne ? Si la question
se pose pour les observateurs, elle ne pose pas outre
mesure pour l'encadrement des « vert et noir » qui tout
au long de la semaine a sans cesse répété le même
message: « Si vous voulez battre Montélimar il n' y a
pas trente-six solutions, soyez vous-même. Prenez le
jeu à votre compte, ne leur laissez pas le moindre répits, si vous jouez sur votre valeur
vous n'avez rien à leur envier. Par contre si vous êtes attentistes, si vous vous cachez
alors redoutez le pire ». Spectateur attentif la semaine dernière de la rencontre Montélimar
– Seyssins, Christophe Heckel a été impressionné par son hôte du jour. « Je les savais
bon dans le jeu déployé, là j'ai découvert qu'ils étaient très bon devant car ils sont su
s'adapter aux conditions climatiques. Sous une pluie battante les avants ont pris les
affaires en main, maîtrisant à la perfection le groupé-pénétrant à tel point que ce type
d'action les a menés quatre fois à dame. Pour moi c'est une équipe complète dans toutes
ses lignes dont il faut redouter le pire ». Alors outre l'engagement, lors des entraînements
ASB - Rugby Articles presse 2010 – 2011 13

le travail a été axé sur les fondamentaux, à savoir la conquête, la discipline et la défense.
Ce match donnera également l'occasion à 4 joueurs de Montélimar, les ¾ Nicolas
Revailler et Guillaume Faure et les avants Nicolas Rousset et Amaury Pineaud, de fouler
de nouveau une pelouse qu'ils connaissent bien car tout quatre ont porté le maillot « vert
et noir » lors des belles années de Fédérale 1 sous la houlette de Jean-Louis Bastien.
Côté locaux seuls Larran (malade) et Casadeï (suspendu) manquent à l'appel.
Bédarrides : la victoire au bout de la vaillance
Bédarrides 15 Montélimar 6 (6 – 3)
Arbitre : M.Athaner (Roussillon)
Jean-Claude Thévot
Pour Bédarrides : 3 pénalités F.Roche (9', 64', 76'), 2
pénalité Messina (29', 50').
Pour Montélimar : 2 pénalités Chazel (11', 57').
Bédarrides: Garriguenc-Marquis-Aluigi; Heckel-Flouret;
Matheront-Bastine-Blondel; Rougon (m)-N.roche (o);
Messina-Rozier-Boghossian-N.Roche; Leenhardt.
Entrés en cours de jeu: Aet-Idir, Tort,Martin, Daminiani, Waib, Clapot.
Montélimar: Mandier-Bouzac-Rousset; Mounier-Franicht; Perret-Brouardelle-Colle;
Troncy (m)-Chazel (o); Faure-Thomas-Fougedoire-Paul; Roux. Entrés en cours de jeu:
Portier, Vialatte, Durand, Pineau, Granjon, Baptiste, Courbis.
Cartons jaunes : 2' Garriguenc (Bédarrides) et Mandier (Montélimar)
Cartons blancs : 8' Mounier ( Montélimar); 48' Bastine (Bédarrides).
>Dès l'entame de la rencontre le ton était donné : mêlée relevée et c'est parti pour une
« danse des canards » de plusieurs dizaines de seconde, digne des Bédarrides –
Montélimar des années 70, qui se solde par 2 cartons jaunes. Le temps que Roche et
Chazel marquent les premiers points pour leur équipe et la rencontre fut stoppée au quart
d'heure de jeu pendant plus de 20 minutes pour permettre à l'ambulance des sapeurspompiers
d'entrer sur la pelouse pour évacuer vers l'hôpital d'Avignon Boris Aluigi, le pilier
droit de Bédarrides victime d'une vilaine fracture ouverte du tibia sur une action de jeu au
sol. Dès lors et ce jusqu'à la pause les bédarridais, probablement sous le choc, restèrent
sous l'emprise des visiteurs. Martelés comme ce n'est pas possible sur des groupéspénétrants
à répétition, défiés dans le jeu aérien par une multitudes de chandelles
délivrées par Chazel, les « vert et noir » vont parfois plier, mais jamais ne rompre.
Pourtant en maintes occasions on crut bien que la tortue montilienne irait à dame, il n'en
fut rien, tout au contraire Bédarrides va saisir grâce à Messina qui passe une pénalité de
50 mètres a atteindre la pause avec une maigre avance de 3 points. Sitôt la pause digérée
le très nombreux public assista à un autre match. Requinqués on ne sait par quels propos
les bédarridais vont prendre les affaires en main et bousculer à son tour un adversaire tout
à coup très emprunté et être à doigt de faire basculer définitivement la rencontre sans une
mauvaise passe de Rougon à Waib au sortir d'une regroupement petit côté dans les 22 m
de Montélimar alors que le boulevard de l'essai était ouvert. Fort heureusement grâce à
Messina, auteur d'une nouvelle pénalité de 50 mètres et de F.Roche qui n'a pas laissé
ASB - Rugby Articles presse 2010 – 2011 14

passer l'occasion de donner de l'air à son équipe sur une nouvelle pénalité, mais surtout
une linge d'avants bien dans la tradition du cru, Bédarrides va s'accrocher becs et ongles
à son maigre avantage et ne plus jamais le lâcher. Jetant toutes ses forces dans les
dernières minutes Montélimar va de nouveau user et abuser, sans plus de succès, de ses
groupés-pénétrants alors qu'il y avait mieux à faire avec un centre de la carrure de
Fougedoire véritable danger ballon en main. Pour battre ce Bédarrides- là, il faudra se
lever un peu plus de bonne heure.
Une victoire payée au prix fort
Jean-Claude Thévot
Après sa victoire contre Montélimar (15 – 6) Bédarrides
souriait jaune. Certes le bonheur d'avoir gagné était
grand mais la tristesse que chacun éprouvait l'était tout
autant car ce succès Bédarrides le payait au prix fort.
En effet en plus de Boris Aluigi victime au ¼ de jeu
d'une vilaine fracture ouverte tibia - péroné qui va
l'éloigner pour bien longtemps des stades, les « vert et
noir » enregistrent également les blessures de
Daminiani (probablement une acromio-claviculaire
droite) et de Leenhardt (déchirure à la cuisse). Trois
joueurs blessés en une seul rencontre, l'addition est lourde. Ce que redoutait Christophe
Heckel est arrivé plus vite que prévu, Bédarrides est passablement diminué alors que se
profile la série de 8 rencontres de rang. Jean-Claude Thévot
Bédarrides : le voyage à Vinay ne sera pas de tout repos
Pour Vinay, dernier de poule, les données sont simples :
une victoire contre Bédarrides et l'espoir de maintien
demeure, une défaite et c'est le retour en Fédérale 3
pratiquement assuré. Bédarrides sait donc ce qui
l' attend cet après-midi, une équipe aux abois n'étant
jamais aussi dangereuse et à fortiori quand elle joue à
domicile devant un public tout aussi chaud que celui du
sud si ce n'est plus. Par contre pour Bédarrides une
nouvelle victoire en déplacement et c'est dores et déjà
le maintien assuré et une qualification qui poindrait à
l'horizon alors qu'en cas de défaite il faudra remettre sur
le métier son ouvrage. Christophe Heckel, le manager général, est conscient de la chose,
le message lors des entraînements de la semaine a été clair, jouer libéré sans pression
aucune et rééditer la prestation de dimanche dernier contre Montélimar où à grand coup
de courage les « vert et noir » sont venus à bout d'un des gros bras de la poule.
Malheureusement pour ce premier déplacement de l'année le groupe devra se passer de
trois éléments majeurs, le pilier Aluigi, out jusqu'à la fin de la saison suite à sa double
fracture ouverte tibia - péroné, l'arrière Leenhardt, claqué, et le ½ de mêlée Daminiani,
touché à l'épaule. En contre parti Casadéï qui a fini de purger sa suspension et Larran,
remis de blessure, sont disponibles tout comme l'est Joris Matheron le nouvel international
amateur bédarridais appelé à rencontrer l'Ecosse le 4 février à Orléans.
Jean-Claude Thévot
ASB - Rugby Articles presse 2010 – 2011 15

Philippe Garriguenc: « Faire abstraction du contexte »
Il y à 4 saisons déjà que Philippe Garriguenc
porte les couleurs de l'A.S.Bédarrides. Si les
deux premières furent enthousiasmantes avec
deux qualifications pour les ¼ de finale de
Fédérale 1 à la clef, la troisième fut un lourd
chemin de croix qui n'a pas pour autant dégouté
le solide pilier du maillot « vert et noir » puisque
cette saison il a renouvelé son contrat. Et ce
n'est pas la nouvelle équipe dirigeante qui s'en
plaindra tant le garçon, en plus de ces qualités rugbystiques, est attachant. Il
l'est d'ailleurs tellement que les galons de capitaine lui ont été confiés. « Nous
avons su tourner la page de la saison difficile que nous venons de vivre avec
un groupe plus jeune et au premier abord ça ne se passe pas trop mal puisque
à ce jour nous sommes dans les clous pour la qualification » constate-t-il. Ces
bons résultats Philippe Garriguenc les attribuent tout autant « à la jeunesse du
groupe » qu'à « l'apport des recrues qui se sont rapidement intégrées au
collectif existant » tant et si bien que « la mayonnaise a rapidement pris qui
plus est grâce à un encadrement expérimenté qui a su nous donner les bases
du succès que nous connaissons ». Quant au derby de samedi, le capitaine
« vert et noir » est conscient que si « ce match aura une saveur particulière de
part la proximité des villages » il importe « d'en faire un match de
championnat comme un autre et d'y mettre l'intensité qu'il faut pour nous
imposer même si nous savons que ce sera très compliqué car Monteux, qui
nous avait déjà posé de sérieux problème au match aller, revient très fort et
qu'ils se déplaceront pour gagner. De plus, poursuit Philippe Garriguenc, dans
cette poule nous sommes cinq équipes pour trois places qualificatives,
Marseille étant hors concours. Ce qui veut dire que tous les matches à venir
vont compter et que le moindre faux pas à domicile sera cher facturé. A nous
de faire abstraction du contexte, de jouer sans nous prendre la tête pour
mettre tous les atouts de notre côté afin de continuer notre belle série de
victoire ».
Bédarrides – Monteux : Capital pour les deux
Jean-Claude Thévot
Dans cette poule où 5 clubs, Montélimar, le
CARF-St-Raphaël-Fréjus, le ROC La Voulte-
Valence, Bédarrides et Monteux, sont en lice
pour les trois places qualificatives restantes, le
Stade Phocéen étant hors-sujet, le derby de cet
après-midi est capital pour les deux clubs
concernés. Si à ce jour Bédarrides (38 pts)
semble mieux placé que Monteux (30 pts) cette
avance de 8 points peut fondre comme neige au
soleil en seulement 3 journées. Imaginons que Bédarrides perde cet après-midi
aux Verdeaux contre Monteux et qu'il en fasse de même lors des deux
ASB - Rugby Articles presse 2010 – 2011 16

prochaines journées à Hyères-Carqueyranne, qui joue ni plus ni moins que son
destin en Fédéral 2, et à St. Raphaël-Fréjus où ce dernier joue pour rester
dans le dernier carré, sans prendre le moindre point de bonus défensif et que
dans le même temps après avoir remporté le derby Monteux en fasse de même
à Vinay, d'ores et déjà condamné à la Fédérale 3, et huit jours plus tard
s'impose à Berthier contre Darguignan, autre mal classé, avec ce qui est plus
que possible le bonus offensif, Monteux avec 14 points de plus rirait et
Bédarrides scotché à 38 points pleurerait. Ce scénario catastrophe Alain
Storck, l'entraîneur général, l'a probablement en tête lui qui avance que « si
l'on veut rester dans le peloton de tête il nous faut impérativement battre
Monteux ». Mais pour se faire Bédarrides devra présenter un autre visage que
lors du match aller où les « vert et noir » empruntés et timorés comme ce
n'est pas possible, étaient passés à côté de leur sujet face à une formation qui
avait évolué plus de 70 minutes à 14. « Au matche aller il y avait un certain
nombre de jeunes joueurs qui n'étaient pas habitué à ce type de rencontre,
depuis nous avons évolués. Nous parvenons à évacuer une certaine pression
et surtout à mettre notre jeu en place. En fait dans ces derbys la victoire tient
bien souvent à pas grand chose, la réussite d'un buteur, des occasions
vendangées en début de match. Il importera donc de prendre le jeu à notre
compter et scorer assez rapidement pour d'une part nous mettre en confiance
et d'autre part les faire douter » conclut-il.
Bédarrides n'y arrive toujours pas
Carton blanc : Blondel (Bédarrides) 66'
A Bédarrides : Bédarrides 7 Monteux 9
Arbitre : M.Simon (Comité de Provence)
Jean-Claude Thévot
Pour Bédarrides: 1 essai Matheron (7') transformation
F.Roche
Pour Monteux: 3 pénalité Crap (44', 47', 66').
Cartons rouges : Boghossian (Bédarrides) et El
Habnouni (Monteux) 70 '
Cartons jaunes: Akdine (25') et Lassia (73') (Monteux).
Bédarrides :-Marquis- Martin-Garriguenc; Ait-Idir-Flouret; Matheron-Bsatien-Blondel;
Rougon (m)-F.Roche (o); Messina-Rozier-Boghossian-N.Roche-; Larran Entrés en
cours : Tort, Amach, Sabatier, Heckel, Lindor,Waib, Clapot.
Entraîneurs : A.Storck et H.Di Noïa
Monteux : Talaalacht-Omairat-Vlasceanu; Dubuis-El Habnouni; Flegon-Legros-Van
Schalkwyk; Thionel (m)-Taragnat (o); Droesch-Tamghart-Lassia-Akdine; Crap. Entrés en
cours: Boukecham, Gros, Bianchi,Neyrand,Arène,Vioux, Cèbe.
Entraîneurs : E.Tissot et R.Vacheron.
C'est à se demander si un jour Bédarrides arrivera à battre Monteux car aussi loin que l'on
remonte dans le temps Monteux a toujours gagné et ce n'est pas le derby d'hier qui
inversera la tendance. Pourtant au terme des 40 premières minutes nombreux étaient
ceux à penser que cette édition serait la bonne tant Bédarrides avait pesé sur la rencontre.
ASB - Rugby Articles presse 2010 – 2011 17

Plus disciplinés que leurs adversaires, plus entreprenants dans le jeu et la conquête (3
ballons gagnés dans l'alignement) les « vert et noir » ont très bien alterné le jeu au ras des
mêlées et des regroupements et le jeu au pied avec de judicieux déplacements dans le
dos de l'adversaire et ce aux quatre coins terrain. Avec cet essai de Matheron dès la 7 '
qui conclut lui-même une balle prise dans l'alignement sur une touche de pénalité et les
nombreuses pénalités accordées à Bédarrides, qui intelligemment poussait Monteux à la
faute, on voyait bien Bédarrides accentuer son avance. Il n'en fut rien car ni Fred Roche,
ni Messina ne sont parvenus à régler la mire, pas plus d'ailleurs que Crap qui eut deux
belles occasions de remettre les pendules à l'heure. Dès l'entame du second acte en trois
minutes (44' et 47') Monteux, qui se fit plus entreprenant, allait par l'incontournable Crap,
bien aidé par ses avants qui prenaient souvent le dessus dans le combat, refaire son
retard. Il ne fallut pas longtemps pour se dire qu'on allait pas assister au même spectacle.
Dans le même temps où Monteux se mettait en route, multipliant les défis physiques et les
groupés-pénétrants et en plus en jouant assez juste, Bédarrides balbutiait son rugby,
déjouant complètement tout en accumulant les fautes. Et ce qui devait arriver arriva, Crap
de 30 m face aux poteaux donnait l'avantage à son équipe, avantage que Bédarrides
n'arrivera plus à combler, ses buteurs étant toujours aux abonnés absents, laissant même
passer la gagne, par deux fois, dans les dernières minutes de la rencontre, marquée
également par quelques secondes d'énervement qui a contraint l'arbitre à sortir le carton
rouge pour deux garçons pas plus fautifs que les 14 autres emportés « par une valse à 4
temps ». Quoiqu'il en soit avec un passif de six pénalités ratés sur six tentés, difficile pour
Bédarrides de s'imposer dans ce genre de rencontre, qui plus est jouée dans des
conditions épouvantables.
Jean-Claude Thévot
Équipe de France amateur : Joris Matheron capé pour la
5ème fois
Retenue en équipe de France amateur pour
rencontrer l’Écosse le 4 février à Orléans, Joris
Matheron a failli ne pas être en mesure
d'honorer sa 5 cape. Boitant bas au sortir d'un
regroupement, le bédarridais fut contraint de
quitter ses partenaires à l'heure de jeu lors du
derby contre Monteux. Remis sur pied par le kiné
et le médecin du club « vert et noir » Joris
Matheron a pu rejoindre dès lundi matin ses camarades de l'équipe de France
tous pensionnaires, à l'exception du talonneur de Céret issu comme lui de la
Fédérale 2, de la Fédérale 1. « Un fois qu'on a goûté à une telle sélection on a
qu'une envie c'est d'y revenir. Et puis même s'il s'agit que du niveau amateur
pour moi c'est un grand honneur de représenter son pays car chaque maillot
frappé du coq tricolore a ses valeurs. Et comme en prime cette sélection
concerne un match contre l’Écosse, qui l'année dernière nous avait battu, il y a
de la revanche dans l'air » avoue un large sourire aux lèvres Joris Matheron. Il
faut dire qu'en prime de porter ce maillot que tous les sportifs envies, une
sélection nationale, même à ce niveau, c'est un autre monde. « Là on est
carrément plongé dans le monde du rugby professionnel. On s'entraîne deux
fois par jour, matin et après-midi, sous la houlette d'Olivier Magne, qui était
mon idole, on côtoie des joueurs de renom qui jouent dans des grands clubs
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comme Montauban, Béziers et autres Valence d'Agen » relève Joris Matheron.
De plus pour lui, cet honneur qui lui est chu « valorise autant Bédarrides et le
Comité de Provence » que lui-même mais l'oblige « à se surpasser tous les
dimanches pour prouver que cette sélection je l'a mérite. Ce qui ne gâte rien,
conclut le sélectionné en équipe de France amateur, la dotation en équipement
est royale tout comme les conditions d'accueil où les meilleurs hôtels nous
sont réservés ». Autant de raisons qui font que même si certains, jaloux
probablement de ne pas faire parti de ce comité restreint des joueurs retenus
en équipe de France amateur, la dénigrent, nombreux sont ceux à contrario qui
aimeraient bien, comme Joris Matheron, jouir de ce privilège : être sélectionné
en équipe de France !
Bédarrides a grillé tous ses jokers
Jean-Claude Thévot
Ce que nous laissions entendre avant le derby
contre Monteux c'est avéré : en trois rencontres
Bédarrides a compromis ses chances de
qualification. Actuellement 6 à un point de
Monteux et 2 points de Saint-Raphaël,
Bédarrides n'est plus tout à fait maître de son
destin à six journées de la fin des poules de
brassage. En effet pour prétendre jouer au
printemps les « vert et noir » ne doivent plus
concéder le moindre point à domicile et en plus
aller prendre encore des points à l'extérieur et quand on voit qu'ils doivent se
déplacer à La Voulte, bien installé à la 3 place de la poule, à Marseille, là faut
pas rêver, et à Draguignan facile a comprendre que les journées qui
s'annoncent ne seront pas faciles, faciles. A commencer par celle d'aujourd'hui
et la réception de Vallée-du-Gapeau une formation en quête de points pour le
maintien. Rassurés malgré tout par le dernier déplacement à Saint-Raphaël
d'où les bédarridais ont ramené un point de bonus défensif, les entraîneurs ont
retrouvé un certain sourire dans la mesure ou en prime ils enregistrent le
retour de la majorité des cadres. De fait, même s'ils se gardent bien de tirer
des plans sur la comète, il ne fait aucun doute que face à un mal classé,
nombreux sont ceux qui verraient bien une victoire bonifiée, quand on sait que
la dernière place qualificative va probablement se jouer à rien, plus on prend
des points de bonus, mieux c'est.
Jean-Claude Thévot
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Bédarrides : la victoire sinon rien
S'il reste une infime chance de qualification pour
Bédarrides elle passe impérativement par une
victoire bonifiée cet après-midi face à Seyssins
en espérant que dans le même temps Monteux
s'incline, sans bonus défensif, à Montélimar. On
sait que depuis la défaite aux Verdeaux contre le
voisin « sang et or », les chances de prolonger la
saison au printemps sont minimes mais en rugby
on ne sait tout peut arriver. Les « vert et noir »
seraient toutefois bien inspirés de ne pas
prendre Seyssins à la légère car si le club de l'Isère est à ce jour en position de
relégable le fait qu'il compte un match de moins que Vallée du Gapeau et
Cavaillon, deux clubs qui le précèdent au classement, entretien l'espoir du
maintien. Ce qui veut dire par là que Seyssins ne se déplacera pas en victime
expiatoire, bien au contraire, il importera donc que Bédarrides mette les
pendules à l'heure dès l'entame de la rencontre en se remémorant le match
aller largement perdu dans un climat des plus hostile. Quand en plus on se
projette dans les journées à venir et que l'on constate que deux déplacements,
à Marseille et à Draguignan, sont à venir, gagner est plus impératif que jamais.
Pour cet avant dernier match aux Verdeaux, les hommes de terrain peuvent
compter sur un effectif enfin au complet ce qui leur permet de composer une
grosse équipe et surtout de disposer d'un banc conséquent et qui plus est de
qualité.
Jean-Claude Thévot
Bédarrides: Une victoire bonifiée qui aura son importance
Bédarrides 42 Seyssins 17
Arbitre : M.Allemand (Auvergne)
Pour Bédarrides : 6 essais Aubert (27), Flouret (32), Heckel (40),
Waib (44, 78), Boccabella (67), 3 transformations (27, 32, 44), 2
pénalités (4, 18) F.Roche.
Pour Seyssins : 2 essais Moreschi (53), Richard (62), 2
transformations, 1 pénalité (35) Giraud.
Bédarrides : Garriguenc-Marquis-Tort; Flouret-Heckel; Matheron-
Blondel-Bastien; Daminiani (m)-F.Roche (o); Clapot-Boghossian-
Waib-Aubert; Larran. Entrés en cours de jeu: Guillem, Aet-Idir,
Amach, Boccabbella, Rougon, Mortelette, N.Roche.
Seyssins: M.Rebesco-Richard-Antolini; Harcel-Y.Rebesco;
Aimone-Métral-Balmens; Michel (m)-Giraud (o); Nadal-Duho-Pigeolet-Moreschi; Haettel. Entrés en cours de
jeu: Moriuod, Rodier, Molneret, Mazard, Bachelot, Boivin.
Carton jaune : Bastien (Bédarrides) 66
Carton blanc : Aimone (Seyssins) 74
Bédarrides s'est facilement imposé face à une équipe de Seyssins, réduite au seul rôle de
figurant, par des « vert et noir » dominateurs dans tous les compartiments du jeu. Et
pourtant les supporters et les dirigeants, qui savaient qu'une victoire bonifiée était
impérative pour espérer accrocher le dernier wagon des qualifiés, ont tremblé jusqu'au
final. A cela deux raisons. Tout d'abord le laxisme de M.Allemand qui attendit les dernières
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minutes de la rencontre pour sortir un carton blanc à l'encontre de Seyssins, à la faute,
tant sur la ligne de hors-jeu que sur le jeu au sol, 80 minutes durant mais aussi à cause de
leurs protégés qui le score et 4 essais à rien acquis dès la 44 ème minute, se sont
dangereusement relâchés. Tant et si bien que Seyssins qui n'en demandait pas tant a
obligé les locaux à revoir leur copie, en marquant 2 essais qui ne devaient rein à
personne, et à se remettre en question dans le dernier quart d'heure. Si la victoire ne
faisait aucun doute tant l'écart entre les deux formations était important, Bédarrides avait
besoin coute que coute de 3 essais de plus que son adversaire. L'affaire fut bouclée en
moins de 10 minutes par Boccabella porté en terre promise à la conclusion d'une touche
de pénalité et par Waib qui concluait en bout de ligne une attaque en première main, tout
comme il l'avait fait sur une relance en début de second acte. Mais avant cela, après que
F.Roche ait passé deux pénalités, Aubert était le premier à pointer derrière la ligne blanche
au terme d'un beau mouvement d'ensemble. Il était imité par les avants qui avaient pris les
affaires en main après de multiples tentatives au large rendues caduque par une défense
trop souvent au-delà de la limite, mais jamais sanctionné. En deux touches de pénalités et
tout autant de mauls désaxés, Flouret et Heckel allaient également à dame.
Jean-Claude Thévot
Bédarrides à Marseille pour honorer ses engagements
Qu'attendre de se déplacement à Marseille ? Rien sinon
que pour Bédarrides il s'agit avant tout d'honorer les
engagements pris auprès de la FFR. Pour le reste nul
ne se fait d'illusion, ce sera le tarif habituel, une
multitude d'essais et tout autant de points et ce d'autant
plus qu'au terme de ce marathon de 9 matches déjà
joués, les organismes sont fatigués. De plus suite au
point de bonus pris par Monteux à Montélimar tout
espoir de qualification est pratiquement envolé, la dernière place vacante sera délivrée
soit à Monteux, soit à Saint-Raphaël, à moins que... Bédarrides s'impose, avec le bonus
offensif, cet après-midi à Marseille, mais comme on est très loin de Lourdes et de ses
miracle. Redevenons sérieux pour rappeler que cette rencontre n'a aucun intérêt, pas plus
que pour le Stade Phocéen à qui il doit tarder que cette pantomime de championnat se
termine que pour Bédarrides qui sait déjà à quelle sauce il sera mangé. Reste à espérer
que de ce simulacre de match les « vert et noir » n'enregistreront aucun blessé et que les
entraîneurs vont en profiter pour faire tourner l'effectif. D'ailleurs il semblerait que ce soit
leur intention puisque l'équipe ne sera arrêté qu'après le repas d'après-match qui pourrait,
pourquoi pas, se présenter, une fois n'est pas coutume , sous la forme d'une bonne
bouillabaisse !
J-C.T
Le groupe: Guarriguenc, Marquis, Tort, Guillem, Aet-Idir, Martin, Amach, Boccabella,
Flouret, Heckel, Matheron, Bastien, Blondel, Daminiani, Rougon, F. et N. Roche, Clapot,
Boghossain, Waïb, Auberty, Larran, Moretellette.
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Bédarrides force le respect au Stade Phocéen
Même si au bout du compte la victoire est revenue aux
marseillais, la performance réalisée par Bédarrides face
au Stade Phocéen force le respect. Qui aurait dit qu'au
terme de 80 minutes de jeu Marseille enregistrerait son
plus infime succès de la saison ? Assurément personne
tant le leader de la poule est un habitué des scores
fleuves, lui qui à ce jour a atteint la barre des 100 points
avec un compte positif de 1022 points marqués pour
seulement 92 encaissés et 20 bonus offensifs pour
autant de matches joués et qui clôt ses rencontres avec
un minimum de six essais au compteur. Et ce que tout
le monde rêvait, Bédarrides l'a réalisé : pousser l'intouchable dans ses derniers
retranchements au point même de le faire douter puisque à la pause ce dernier ne
comptait que 3 points d'avance (6-3) et qu'au final il n'a franchi la ligne d'en-but de
Bédarrides que 3 fois ! On était bien loin du 51-3 des Verdeaux. « Nous nous étions
déplacés simplement pour limiter, autant que faire se peut, la casse mais comme au fil
des minutes nous nous sommes rendu-compte que nous les perturbions, nous nous
sommes que plus accrochés » rappelle Alain Stock. « Il est vrai que les conditions de jeu
avec de la pluie et un fort vent nous ont avantagé car nous n'avons pas vu la ballon de
l'après-midi mais dans cette rencontre j'ai retrouvé le vrai Bédarrides, celui qui au fil des
décennies s'est forgé une légende. Les garçons n'ont rien lâché, ils ont été courageux à
l'extrême sans jamais plier sous les coups de butoir de cette armada où les joueurs sont
plus monstrueux les uns que les autres. Je peux vous dire, poursuit « Lézard », qu'à la mitemps
ils étaient loin d'être rassurés car 40 minutes durant ils n'avaient pas trouvé la faille,
devant se contenter de 2 pénalités, et qu'en fin de compte, ce bonus offensif après lequel
ils courraient ils ont du attendre la 70ème minute pour l'obtenir et en plus cet essai a été
entaché d'un-en-avant que seul l'arbitre n'a pas vu». Tant et si bien qu'à la fin de la
rencontre, Alain Lyardet, l'entraîneur phocéen est venu dire toute son admiration et
adresser ses félicitations à ses homologues bédarridais. Mais comme le relevait, en
conclusion Alain Storck « ce résultat n'est pas tellement le fait du hasard, les garçons ont
appliqué à la lettre les consignes et surtout le type de défense que nous avions mis en
place. Il est fort probable que les marseillais ne se sont pas fait autant secouer sur les
placages depuis fort longtemps, certains ont même été surpris de se prendre de tels
voyages dans la tronche». Bédarrides va maintenant pouvoir souffler car le championnat
marque une pause jusqu'au 17 avril alors qu'on a imposé aux clubs de jouer 10 rencontres
de rang ! Allez comprendre.
Jean-Claude Thévot
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Bédarrides mobilisé par une éventuelle qualification
« Quoiqu'il puisse se dire ou qu'il ait pu s'écrire nous
sommes toujours en course pour la qualification, en
deux matches tout peut encore se jouer. Imaginons que
nous gagnons ces deux rencontres dans le même
temps où Monteux perde chez lui contre Marseille et à
Saint-Raphaël et que ce dernier s'incline dans son
match en retard à Draguignan, eh bien c'est nous qui
décrochons le pompom» rappelle Alain Storck,
l'entraîneur des lignes arrières. Cet infime espoir, au regard du classement et du
calendrier, permet aux entraîneurs « vert et noir » de rester mobilisés face à cette hérésie
du championnat. Obliger les clubs à enchaîner 10 journées de rang et après leur imposer
une trêve de 6 semaines avant de renouer avec la compétition avouez qu'il fallait être un
peu dérangé du « ciboulo » pour établir un tel calendrier. Après ça allez demander aux
joueurs de rester concentrés ! Aux entraîneurs de faire avec, ce qui est loin d'être facile.
« On a bien dit aux joueurs que rien n'était fait et qu'il importait de ne pas se relâcher.
Pour se faire nous allons conclure des entraînements dirigés avec des équipes voisines et
comme en prime durant cette période il nous reste à jouer la finale du challenge Leydier
contre Monteux, cela ne devrait nous permettre de bien tenir les garçons » conclut Alain
Storck. Des garçons qui sont réceptifs car à ce jour la présence de la totalité de l'effectif
aux entraînements atteste que le groupe n'a pas encore abdiqué et qu'il est déterminé à
ne rien céder jusqu'à l'ultime journée. Mais cette longue période n'aura pas que du négatif,
elle va permettre à tous de se refaire une santé après ces semaines sans repos.
J-C.T.
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Bédarrides baisse le rideau à domicile
Un derby pour clôturer la saison aux Verdeaux devrait
attirer la foule des grands jours car si pour Bédarrides il
s'agira simplement d'honorer le contrat, pour son hôte
du jour la musique n'est pas la même puisque Cavaillon
vient tout simplement chercher à valider son ticket pour
le maintien en Fédérale 2. En effet si les 4 places
qualificatives sont d'ores et déjà attribuées à Marseille,
à Montélimar, à l'entente Valence-La Voulte et à
l'entente Saint-Raphaël-Fréjus, les 2 dernières places
de rélégables ne sont pas encore délivrées, ils sont 4
clubs en lice, Carqueyranne, Seyssins, Vallée du Gapeau et Cavaillon , pour deux
fauteuils. Autant dire que cette ultime journée sera des plus chaude. A commencer par le
match aux Verdeaux puisque Cavaillon se doit impérativement de l'emporter, de
préférence avec le bonus offensif, pour se maintenir. Mais le hic dans l'histoire, c'est que
les « vert et noir », même s'ils ont beaucoup d'affinité et si les liens d'amitiés sont forts
entre les joueurs, n'ont pas l'intention de faire l'impasse. Certes pour eux, victoire ou
défaite, cela ne changera rien à l'affaire leur récent match nul à Draguignan leur a offert la
certitude de jouer encore en Fédérale 2 la saison prochaine, mais pour certains c'est une
question d'honneur et d'amour propre. Alors autant dire, que même si une grande fête est
prévue en soirée pour mettre un terme à une saison réussie au-delà de toutes les
espérances, bien malin qui peut prédire le résultat de demain. J-C.T
Notre photo : Match aller à Cavaillon
Le groupe : Guarriguenc, Marquis, Tort, Guillem, Aet-Idir, Martin, Amach, Boccabella, Flouret, Heckel,
Matheron, Bastien, Blondel, Daminiani, Rougon, F. et N. Roche, Clapot, Boghossain, Waïb, Auberty, Larran,
Moretellette.
Jean-Paul Lemaire : « Nous avons toutes les raisons d'être
satisfait »
Quand bien même le rideau de la saison est tombé sur une défaite aux Verdeaux (10 -15
contre Cavaillon), Jean-Paul Lemaire, le président de Bédarrides n'est reste pas moins
satisfait de la saison écoulée. « Comment ne pas l'être quand on sait d'où l'on vient.
Lorsque nous avons repris les affaires en main, notre ambition première était d'arrêter la
spirale de la défaite et de redonner au club une âme, celle-là même qui lui avait permis de
tenir, malgré des moyens limités, le haut du pavé en Fédérale 1 plus d'une décennie »
rappelle le président. « Certes l'appétit venant en mangeant il est vrai que nous quelques
regrets d'avoir manqué de peu la qualification par contre voir ce que nous sommes arrivés
à faire, et surtout à créer à partir d'une groupe de joueurs reconstitué à 70 % et surtout de
constater combien ce groupe est soudé et uni et de voir le plaisir que tous ont de se
retrouver et de jouer ensemble est une énorme satisfaction qui nous encourage à
persévérer dans ce sens pour l'avenir». A propos d'avenir, Jean-Paul Lemaire se dit
partant pour un nouveau mandat avec la même équipe dirigeante qu'il désespère pas de
renforcer. Tout comme il veut étoffer son futur effectif. « Nous allons d'abord faire notre
possible pour conserver tous nos joueurs et ensuite prospecter pour renforcer la qualité
du groupe et doubler les postes clefs car l'objectif de la saison à venir sera la
qualification » conclut-il.
Jean-Claude Thévot
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