Les articles de Jean-Claude THEVOT - Votre partenaire du monde ...

A.S.BEDARRIDES
SAISON 2011 – 2012
Compilation des articles de Jean-Claude THEVOT parus dans la presse
1

Bédarrides aborde la saison en pleine confiance
Rassuré par le bilan de l'exercice écoulé qui se présentait,
descente de Fédérale 1 et nombreuses démissions au sein
du comité directeur, dont le président, pas sous les meilleurs
cieux, Bédarrides entame cette seconde saison en Fédérale
2 des plus confiant. « Rassurés par ce que nous avons vécu
avec ce groupe de joueurs reconstitués et qui s'est révélé
très soudé et très convivial, nous abordons cette saison
l'esprit tranquille. Et comme en prime nous avons amélioré
les encadrements, dirigeants et entraîneurs, il ne nous reste
qu'à coordonner l'ensemble » souligne Jean-Paul Lemaire, le président. Sa satisfaction était
d'autant plus grande que dès le premier entraînements ils étaient plus de 40 à fouler le pré des
Verdeaux. Concernant la poule, fort différente de celles que le club a connu jusqu'alors puisque
hormis Avignon-Le Pontet tous les autres clubs sont du sud-ouest qui est et restera, n'en déplaise
à certains, le cœur du rugby, elle n'effraie pas outre mesure les « vert et noir ». Ce sera l'occasion
pour Bédarrides de retrouver quelques connaissances qu'il a côtoyé durant ses 13 années de
Fédérale 1 tels Mazamet, Lunel, Céret ou bien encore Graulhet et Thuir. Mais ce n'est pas pour
autant que le président et les entraîneurs sont inquiets. « Passé l'effet de surprise de nous
retrouver dans une poule aussi excentrée, ce qui va augmenter la longueur des déplacements et
les frais qui en résultent, nous pensons que finalement ce n'est pas une mauvaise chose » relève
Christophe Heckel. « Nous allons être confrontés à un autre rugby, forcément différent de celui qui
nous connaissons depuis des années ponctué par les éternels derbys, qui peut attirer plus de
public avide de nouveauté . De toute façon quels que soient nos adversaires nous restons fidèles
à nos principes, à savoir respecter tout le monde et n'en prendre aucun à la légère » complète le
manager général. « Concernant les mouvements des joueurs, je pense que nos avons étoffé notre
effectif en ce sens que nous possédons plus de joueurs du niveau de la Fédérale » conclut-il.
Côté entraîneurs confiance a été renouvelée à Alain Storck, pour les lignes arrières, et à Hervé Di-
Noïa, pour les avants, ce duo qui a prouvé sa complémentarité la saison dernière a été complété
par l'apport de Patrick Galas, préparateur physique. Parmi les nouveaux arrivants, il faudra avoir
l'oeil sur Octave Trebalage, un 3 ligne qui a fait les beaux jours du Racing-Métro et d'Orléans, et
sur le Sud-Africain Herman Rainer Botha, un 2 ou 3 ligne qui arrive tout droit de La Teste.
Créé le 25 novembre 1908 l'Avenir Sportif Bédarrides a goûté plusieurs fois le plus haut-niveau
amateur. Par deux fois de l'espace d'une saison, en 1978 le club accédait au Groupe B,
l'équivalent de la ProD.2 actuelle, puis en 1993 et enfin en 1995. Il restera en Fédérale 1 jusqu'à la
saison 2009/2010 et durant ces 13 années chaque année le club décrochera (hormis en 2001 où
pour compenser il remporte le challenge de l'Espérance, épreuve nationale) la qualification pour
les phases finales atteignant même en 2005 et 2006 les ¼ de finale du Jean-Prat. Avec un budget
prévisionnel de 307 000 € (contre 360 000 € pour l'exercice précédent mais 50 % inférieur à celui
de la Fédérale 1) Bédarrides peut compter sur des frais de déplacement moindre puisque les
déplacements des deux équipes seniors s'effectuent en voiture particulière des dirigeants et amis.
2

Lunel – Bédarrides : Entre espoir et incertitude
Pour ce premier match et ce premier déplacement de la saison 2011 – 2012, Bédarrides ne sait
toujours pas sur quel pied danser, la FFR n'ayant à ce jour pas encore délivré les licences de ses
deux étrangers, Reiner-Herma Bota, le Sud-Africain, et Maraiono Taverna, l'Argentin, alors que les
dossiers complets ont été envoyés aux instances nationales le 30 aout dernier. Ce n'est qu'au
dernier moment que le staff décidera de leur présence ou pas à Lunel pour ce match d'ouverture
qui s'annonce redoutable. « Ouvrir à Lunel est sacré challenge car cette équipe, invaincu sur son
pré depuis 3 saisons, s'est inclinée en finale du championnat de Fédérale 3 face à l'ogre Chalonsur-Saone,
qui a bouclé sa saison invaincu. C'est dire la valeur de l'adversaire et combien il sera
difficile de le manier à domicile» rappelle Christophe Heckel, le manager général. Rassuré par des
matches de préparation de bons niveaux, Bédarrides se déplace avec quelques ambitions et
surtout avec espoir de ramener quelque chose de ce déplacement. «Plusieurs enseignements
sont à tirés de nos matches d'avant championnat. Tout d'abord que notre conquête est assez
satisfaisante et surtout que notre défense est bien en place car en 3 matches nous n'avons pas
pris un essai. Par contre, il est indispensable que nous nous disciplinions car nous sommes trop
sanctionnés » relève le manager général. Fort de ces enseignements Bédarrides se veut humble
et ce d'autant plus qu'il n'a pas oublié que chaque fois qu'il a débuté sa saison à Lunel, quand les
deux clubs se côtoyaient en Fédéral 1, il était renvoyé à ses chères études de la façon la plus
probante qui soit.
Bédarrides s'est donné les moyens pour jouer la
qualification
En allant s'imposer à Lunel (18 – 10 ) lors de la première
journée de championnat le cru 2011/2012 des « Vert et noir »
a fait mieux que ses illustres prédécesseurs de Fédérale 1
qui n'avaient jamais gagné à Lunel lorsque les deux clubs
battaient le fer dans l'élite amateur. Toutefois cette victoire fut
enfantée dans la douleur, la première mi-temps des
bédarridais fut tout simplement catastrophique. « Nous
avons trop été timide durant cette période, nous n'avons rien
fait de bon. Entre les touches pas trouvées, les mauvais
choix et les approximations de jeu il a fallut attendre la 35
ème minute pour voir la première action digne de ce nom. Il a fallu sérieusement rectifier le tir à la
pause pour qu'enfin en seconde période nous produisions quelque chose » souligne Christophe
Heckel. Dès cette remise à l'heure des pendules, Bédarrides a montré son vrai visage sans pour
autant rassurer l'encadrement sur une lacune récurrente depuis le début de saison, un manque de
réalisme flagrant tant dans les tentatives de pénalités que près de la ligne de but adverse. « Il
importe de rectifier le tir au plus vite si nous voulons rester compétitifs » note le manager général
pour qui tout n'est, malgré tout, pas négatif. « Par rapport à la saison précédente nous sommes
plus puissant avec plus de joueurs capables de pénétrer le rideau adverse ce qui nous permet
d'enchainer dans les impacts et de mettre du mouvement et ainsi de déstabiliser les défenses et
surtout de varier notre jeu ». Ces deux première journées ont délivré quelques enseignements sur
les futurs adversaires des « Vert et noir ». Pour Christophe Heckel il faut « prendre en compte
Graulhet, Agde qui ne va pas tarder à monter en régime, Vallée-du-Girou que je sens costaud,
Cavaillon qui va jouer les troubles fêtes mais aussi Le Pontet-Avignon à l'énorme potentiel sans
pour autant mésestimer les catalans, Céret et Argelès ». Et Bédarrides dans tout ça ? « Nous
restons fidèle à notre philosophie : respecter tout le monde, ne pas faire preuve de suffisance et
jouer tous les matches comme si notre chemise dépendait du résultat afin de décrocher un des
quatre billets qualificatif».
3

Jamaël Brès (U-Express Courthézon) : un partenaire
qui fonctionne à l'affectif
Rien ne prédestinait Jamaël Brès, propriétaire des enseignes
U-Express et U-Utile à Courthézon à s'investir en qualité de
partenaire à l'A.S.Bédarrides. Et pourtant... Après avoir usé
ses crampons sur les prés du Comité de Provence sous les
couleurs de Pernes XV, le temps de la retraite sportive venu
Jamaël Brès a passé les diplômes imposés pour accéder aux
fonctions d'éducateur, fonction qu'il occupe toujours pour le
plus grand bonheur de l'école de rugby de son ancien club. Il
a suffit d'une rencontre et d'une amitié naissante avec Régis
Martin, membre du comité directeur de l'ASB pour que son
cœur se teinte de « Vert et noir ». Déjà partenaire du CORC et de nombreuses autres associations
sportives comme le football et le tennis-de-table Jamaël Brès a trouvé quelque chose de plus à
Bédarrides. « Ce club véhicule des valeurs humaines qui ne laissent pas insensible. Les relations
avec les dirigeants et les joueurs sont très affectives à tel point que la saison dernière j'ai effectué
trois déplacements avec les seniors et que je prends toujours connaissance des résultats les soirs
de matches » souligne le patron des enseignes U-Express et U-Utile de Courthézon. « Toutefois,
précise-t-il, mon partenariat se veut homogène en ce sens que de l'équipe 1 aux cadets tous
portent le même maillot et le même flocage. De la sorte tous les joueurs du club, des plus grands
aux plus petits tous se sentent concernés et surtout ne se sentent pas lésés ». Et comme en prime
les équipes seniors 1 et 2 de Bédarrides ont eu la bonne idée de s'imposer à l'extérieur lors de la
première journée avec des maillots floqués aux couleurs de U-Express, le partenaire est on ne
peut plus satisfait.
Bédarrides se doit de réussir son entrée aux Verdeaux
Victorieux à Lunel (18 – 10 ) lors de la première journée
Bédarrides a de ce fait mis la barre à une certaine hauteur
qu'il va falloir honorer dès cet après-midi face à Mazamet.
Bédarrides – Mazamet ce fut plusieurs saisons durant une
belle affiche de Fédérale 1, une division en-dessous c'est
tout aussi bien et cela va changer des classiques affiches qui
sont proposées au public vauclusien depuis quelques
années. Avec la venue de Mazamet, pays du rugby s'il en est
et fief du « pape » de ce jeu Lucien Mias grand capitaine de
l'équipe de France s'il en est, les spectateurs devraient
découvrir un autre rugby que celui qu'on le servent
habituellement les équipes du Var ou des Alpes. Conscient
des lacunes du groupe à Lunel, les hommes de terrain ont programmé 3 entraînements cette
semaine afin de travailler les secteurs qui avaient irrité Christophe Heckel. « Attention à Mazamet,
il faut prendre cette équipe très au sérieux qui s'est inclinée de justesse au Pontet et qui s'est
largement imposée face à Lunel qu'elle recevait. Et puis, poursuit le manager général, nous
n'avons pas le droit de nous louper pour l'ouverture aux Verdeaux. Je pense qu'il serait bien que
l'on marque les esprits par une large victoire ». Concernant l'effectif le club va devoir se passer de
Octave Trebalage, un 3 ème ligne centre qui avait fait très forte impression, contraint de regagner
la Nouvelle-Calédonie pour des raisons familiales. Par contre les licences de l'Argentin Mario
Taverna et du Sud-Africain Reinier Herman-Botah sont arrivées ce qui va permettre d'aligner ces
deux éléments de grands talents. On note également que le poste d'ouvreur est confié aujourd'hui
au jeune frère Leenhardt qui pousse Fred Roche sur le banc et surtout le retour sur le pré des
Verdeaux de Momo Dieudonné, un des meilleurs pilier que Bédarrides a connu lorsque le club
évoluait en Fédérale 1.
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Bédarrides en quête de rachat à Céret
Il n'est de secret pour personne que le match nul obtenu par
Mazamet (12 – 12) aux Verdeaux durant le temps additionnel
n'a pas été bien accueilli sur les bords de l'Ouvèze et ce
d'autant plus que l'ultime pénalité des visiteurs est la
conséquence d'un acte d'indiscipline que l'on aurait très bien
pu s'éviter. Pourtant les joueurs étaient prévenus, la
discipline est le leitmotiv des entraîneurs qui n'ont de cesse
de rappeler à l'ordre l'ensemble du groupe, c'est à se
demander s'ils ne prêchent pas dans le désert. Toujours est-il
que Bédarrides se doit de remettre le couvert de la victoire
(ou pour le moins une défaite bonifiée) pour rattraper ces points perdus, points qui auront très
certainement leur importance en fin de saison dans une poule aussi serrée ou tout faux pas à
domicile se payera cash au décompte final. Ce premier match aux Verdeaux a également mis en
évidence quelques lacunes bédarridaises, des ballons tombés, des choix pas toujours judicieux
mais aussi trop de précipitation. Tout autant de secteurs qui ont fait l'objet d'un recadrage durant la
semaine et de séances de travail aux entraînements car il importe de réagir dès dimanche à Céret
quand bien même on connaît les qualités de cet ensemble catalan toujours très difficile à manier
au pied du Canigou. Pour ce déplacement l'équipe a été largement remaniée par rapport à la
semaine dernière en particulier devant où les changements sont nombreux avec une 2 ème linge
Botha – Taverna, aussi inédite que dense, le glissement à droite de la mêlée de Marquis qui cède
sa place au talonnage à Benezech et une charnière entièrement renouvelée avec les retours aux
affaires de Daminiani à la mêlée et de Fred Roche à l'ouverture.
Bédarrides peut-il se contenter de ce nul ?
Céret 29 Bédarrides 29 (mi-temps 16 – 16)
Arbitre : M. Gleyze (Comité Arlmagnac-Bigorre)
Céret : 2 essais Bosch (13), collectif ( 82 ), 2 transformations Bouquié
(13), Roque ( 82 ), 5 pénalités Bouquié (11, 21, 40, 59), Roque (71).
Bédarrides : 2 essais collectif (32), Messina (45), 2 transformations, 4
pénalités (16, 23, 28, 54) , 1 drop (46) Roche.
Cartons blancs : Marquis (41), Taverna (59).
Carton jaune : Messina (80).
Bédarrides : Ait-Idir – Bénezech – Marquis ; Taverna – Botha ; Matheron
(cap) – Blondel – Lalo ; Daminiani (m) – F.Roche (o) ; Clapot –
Boghossian – Lauzen – Messina ; G. Leenhardt
Entrés en jeu : D.Momo, Tort, Heckel, Mille, Rougon, A.Leenhardt, J.Momo.
Céret : Tourej-J.Selva-Lapasset ; Nou-Boulhimas ; Hu-Sempe-G.selva (cap)-Neyroud ; Campassol
(m)-Bouqié (o) ; Bosch,-Anies,-Casenove-Carrère ; Isèbe.
Entrés en jeu : Marcuello, Raynaud, Trilles, Gadreau, Paloffis, Roque, Coma.
Le résultat nous ramène à l'éternel dilemme de la bouteille, à moitiés vide pour les uns, à moitié
pleine pour les autres, en ce sens qu'il ravie et déçoit à la fois les « vert et noir ». Il les ravit dans le
sens où si le matin même on leur avait demandé de signer pour un partage des points ils auraient
signés les yeux fermés mais il les déçoit car au vu du final ils s'estiment, à juste titre, volé comme
au coin d'un bois par le référé. « Je sais pas ce qui a pu se passer dans la tête de M.Gleyze mais
force est de constater qu'en fin de match il a disjoncté » s'emporte Christophe Heckel. « Il sort le
carton jaune pour un placage haut qui n'a aucun lieu d'être puisqu'il na pas été utile d'appeler le
soigneur de Céret et ensuite il accorde le dernier essai à Céret alors que dans le regroupement
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ces derniers commettent un en-avant que même les randonneurs du sommet du Canigou ont
vu ! » se désole le manager général. « C'est d'autant plus râlant, poursuit-il, que nous avons fait
un très bon match. Nous avions demandé aux garçons d'être appliqués, concentrés et actifs, ce
qu'ils ont fait. Ils ont réalisé un match à l'opposé de celui face à Mazamet. Ce fut un match de
costaud, très engagé et très agressif et pourtant sans aucun mauvais geste ni le moindre marron.
Nous avons été bon en conquête, en gestion de jeu, nous avons beaucoup tentés pour finir par
nous faire enfler dans le final. Le problème est que les 4 points que nous venons de perdre en
deux rencontres ne se rattraperont pas ». L'autre fait du jour est la fracture du péroné de
Guillaume Marquis qui va l'éloigner des stades plusieurs semaines. Reste que ce résultat nul
permet de tout de même de remettre les pendules à l'heure et rassure sur les capacités de ce
Bédarrides-là.
Bédarrides ne peut plus se contenter de partager les
points
A ce jour Céret et Bédarrides sont les deux équipes dans la
poule a n'avoir pas connu la défaite à la différence près que
les Catalans comptent 3 victoires pour un nul pour une seule
victoire et deux nuls, dont un à domicile, pour les
Vauclusiens. Certes les nuls concédés par Bédarrides l'ont
été dans le temps additionnel et sont la conséquence
d' actes d'indiscipline même s'il est avéré, vidéo à l'appuie,
qu'à Céret l'essai accordé, suite à une touche de pénalité,
aux locaux était entaché d'un en-avant que seul l'arbitre n'a
pas vue. Toutefois il ne faut pas oublier qu'entre les deux
cartons jaunes et le carton blanc qui a sanctionné leur fougue, les « Vert et noir » ont joué 30
minutes à 14 rendant de fait la tâche encore plus ardue. Quoiqu'il en soit Bédarrides a démontré
en la circonstance que le cru 2011-2012 avait les moyens pour bien faire dans une poule qui se
confirme comme difficile. Cet après-midi face à Graulhet, Bédarrides serait bien inspiré de se
discipliner car l'hôte du jour est une belle pointure qui est loin d'avoir raté son début de saison.
Victorieux à La Vallée-du-Girou (27-23), doublée de deux victoires à domicile , dont une bonifiée,
face à Thuir (36-17) et face à Lunel (29 -10) pour une seule défaite, également bonifiée, au Pontet
(6-10) Graulhet a des arguments à faire valoir. Pour Bédarrides il n'est plus temps de se poser des
questions la victoire est indispensable car les 4 points perdus lors des deux précédentes
rencontres ne se rattraperont plus et risquent même de peser lors du décompte final. Il ne fait
aucun doute que durant les deux semaines qui ont précédé la rencontre du jour les cadres
techniques n'ont eu de cesse de rappeler tout leur monde à faire preuve de discipline sans pour
autant laisser l'envie et l'engagement aux vestiaires tout en leur signifiant qu'il n'est plus temps de
lézarder et qu 'à compter de ce jour il ne faut plus laisser de point en route. Pour palier à l'absence
de Marquis (fracture du péroné à Céret) Dieudonné Momo glisse au talon et sera épaulé par Ait-
Idir et Garriguenc et les deux « tracteurs » Sud-Africain, Botha, et Argentin Taverna, ce qui se
traduit par un 5 particulièrement volumineux.
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Bédarrides n'y arrive toujours pas
A Bédarrides : Graulhet 19 Bédarrides 17 (mi-temps 9-7)
Arbitre : Jérôme Pic (Pays Catalan).
Pour Bédarrides : 1 essai Botha (10), 2 pénalités (32, 47), 1
drop (42) Fred Roche
Pour Grauhlet : 1 essai collectif (80+5), 1 transformation, 4
pénalités (9, 14, 32,57) Bille
Cartoon jaune : Garriguenc (40+2)
Carton jaune : D.Momo (80+3)
Bédarrides : Garriguenc-D.Momo-Ait-Idir ; Botha-Taverna ;
Matheron (cap)-Lalo-Milles ; Daminiani (m)-F.Roche (o) ; Lepage-A.Momo-Boghossian-Roche ;
G.Leenhardt. Entrés en cours de jeu : Tort, Bénezech, Heckel, Juan, Rougon, A. Leenhardt
Grauhlet : Brosse-Bueno-Da Costa ; Pappakosja-Paulhe ; Théron (cap)-Valette-Montels ; Girard
(m)-Garcia (o) ; Brayenne-A.Monbroussols-J. Monbroussols-Khanou ; Bille. Entrés en cours de
jeu : Gouveta, Nechory, Arroyo, Alben, Mandagaban, De Castro.
M.Pic, l'arbitre de la rencontre aurait tout intérêt à ne pas venir passer ses vacances à Bédarrides
car l'accueil serait vraisemblablement aussi chaud que le fut sa sortie du pré des Verdeaux. Il est
vrai que les 6 pénalités qu'il a accordé à Grauhlet dans les 22 m bédarridais entre la 79 ème et la
85 ème minute, minute à laquelle il a mis un terme à la rencontre après l'essai collectif, consécutif
à autant de touche de pénalités, qui offrait la victoire aux visiteurs ne plaident pas en sa faveur. S'il
est vrai que les « Vert et noir » avaient bien des raisons à en vouloir au directeur de jeu pour sa fin
de match, c'est oublier un peu vite qu'ils n'ont jamais su se mettre définitivement à l'abri face à une
formation qui n'a pas usurpé sa réputation. Solide devant, bien organisé sur les groupéspénétrants
bon dans l'axe 8-9-15 et commettant très peu de faute Graulhet a posé bien des
problèmes à une équipe de Bédarrides qui n'a jamais su vraiment trouver la solution ni concrétiser
ses temps forts en perdant trop de ballons en route. Certes les locaux pourront toujours pester
contre les deux pénalités de Fred Roche qui ont heurté le poteau mais aussi pester contre euxmêmes
de ne pas avoir assez jouer et surtout de s'être débarrassés trop rapidement du ballon par
un jeu au pied pas des plus approprié surtout quand en face de soi on a à faire des garçons qui
excèdent dans l'art de la relance. Après l'essai de Botha (10 ') consécutif à plusieurs temps de jeu
et le drop et la pénalité réussis par Fred Roche 7 minutes après la reprise permettant à Bédarrides
de mener 14 – 9 on pensait que le plus dur était fait d'autant qu 'à la 70 ème minute ce même
Roche enquillait une nouvelle pénalité. C'était sans penser à ce diable de Bille qui en passant sa 4
ème pénalité à l'heure de jeu remettait tout en cause (17 – 15 ) et comme dès lors Grauhlet s'est
mis à jouer tous ses ballons dans le même temps où Bédarrides balbutiait son rugby tout le stade
se mis à craindre le pire. Et ce qui devait arriver arriva avec, soyons logique, le petit coup de
pouce d'un référé pas dans un bon jour.
Jean-Claude Thévot
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Malgré la défaite Bédarrides n'est pas abattu pour
autant
Les 7 points perdus en 3 rencontres, dont 5 à domicile, dans
le temps additionnel pour une équipe qui prétend à la
qualification appellent questions : Bédarrides est-il victime
d'une cabale du corps arbitral à son encontre ou bien
Bédarrides est-il confronté à une problème d'indiscipline
chronique que ses cadres techniques peinent à résoudre ?
Concernant la première si l'on excepte l'essai de l'égalisation
accordé à Céret et entaché d'un énorme en-avant que seul
l'arbitre n'a pas vu, force est de reconnaître que face à
Mazamet la pénalité du match nul est bel et bien consécutive
à un placage à retardement qui ne s'imposait pas. Quant à la
victoire de Graulhet aux Verdeaux ce dimanche là aussi on
s'interroge. Certes on comprend très bien que les « vert et noir » en veuillent à M.Pic, l'arbitre, qui
entre la 79 ème et la 85 ème minute a accordé 6 pénalités aux visiteurs dont la dernière leur a
permis de marquer au pied des poteaux l'essai de la gagne, et on leur accorde aussi que sur les 6
il y en la moitié qui soient probablement excessives, mais il en reste tout de même 3 de trop. « Je
ne comprends pas … Je ne sais ni quoi dire, ni quoi penser... » lâchait à chaud Christophe Heckel
encore abasourdi par le scénario final sur le pré des Verdeaux. Après une nuit de repos et de
réflexion, le manager général, s'interrogeait : « Comment défendre sur les groupés-pénétrants
quand les joueurs s'appuient les uns sur les autres ? N'y-a-t-il pas pénalité en la matière ? Pour
moi oui ! Et je persiste à dire que si les trois derniers matches avaient duré une minute de moins
nous compterions à ce jour 4 victoires » . La déception passée Christophe Heckel n'accable pas
son groupe : « Je ne peux pas en vouloir à mes gars qui ont répondu présents. Face à cette très
belle équipe de Graulhet nous réalisons un très bon match car, si l'on excepte le dernier ¼ d'heure
que nous n'avons pas su gérer, malgré les temps de jeu que notre adversaire à multiplié nous
n'avons jamais été débordés. Et puis, poursuit Christophe Heckel, nous manquons de réussite. Si
aux 3 occasions franches gâchées par des en-avants à deux pas de la ligne nous ajoutons et les
deux pénalités qui heurtent le poteau nous ne serions pas ou nous en sommes. Ce qui me
conforte dans mon idée que nous sommes dans le vrai et que cela finira par sourire. Il est hors de
question que l'on baisse les bras et que l'on remette tout en cause ». En clair pour la manger
général et les entraîneurs il faut chercher ailleurs que dans l'indiscipline les raisons de leur
insuccès.
Jean-Claude Thévot
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Bédarrides : la parole appartient aux joueurs
L'analyse vidéo du match contre Graulhet a permis aux
cadres techniques de tirer les enseignements de cette
défaite concédée dans les ultimes minutes. « Nous avons
constatés que nous avions largement la place de gagner en
cours de rencontre et de ne pas la perdre en fin de match.
Pour se faire il suffisait simplement de concrétiser nos temps
forts, ce que nous n'avons su faire, et de mettre la main sur
le ballon en le gardant au chaud et en évitant de continuer à
se faire des passes dans nos 30 m quand il ne restait que
quelques minutes au chronomètre, malheureusement nous
avons fait le contraire. Et face à des équipes du calibre de
Graulhet la facture se paie cash » relève Christophe Heckel.
« Nous avons également rappelés aux joueurs que l'E.S.Catalane, qui compte dans ses rangs
quelques anciens joueurs professionnels, était du même tonneau que Graulhet et qui si nous
n'étions pas plus réaliste et pas plus rigoureux nous nous exposions à une nouvelle désillusion. Et
dans cette poule où il s'avère de plus en plus que les formations que nous allons rencontrer sont
très joueuses nous sommes dans l'obligation d'élever notre niveau de jeu. DE toute façon quoiqu'il
en soit et quoique l'on dise, la parole appartient aux joueurs » conclut le manger général. Si avec
un seule défaite au compteur pour deux nuls et une victoire Bédarrides est toujours dans les clous
pour une des quatre places qualificatives, il importe de ne plus lézarder en chemin et de ne plus
concéder des points aux Verdeaux à commencer ce jour contre l'E.S.Catalane qui, il est bon de le
rappeler, c'est imposée au Pontet lors de la dernière journée. A bon entendeur salut ! Si l'on
excepte Guillaume Marquis indisponible encore quelques semaines (fracture du péroné) les
entraîneurs peuvent compter sur la totalité d'un effectif qui a bien profité de ces quelques jours de
repos pour bien travailler et se refaire une santé physique et morale.
Jean-Claude Thévot
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Bédarrides s'impose la peur au ventre
A Bédarrides : Bédarrides 22 E.S.Catalane 11
Arbitre : M.Durand (Comité du Lyonnais)
Pour Bédarides : 1 essai Lepage (41), 1 transformation, 5
pénalités (9, 17, 25, 31, 67) F.Roche
Pour E.S.Catalane : 1 essai Roigt (80), 2 pénalités (2, 19)
Boyer
Cartons jaunes : Berget (Catalan), Bénezech (Bédarrides)
21, Momo J (Bédarrides) 58.
Cartons blancs : Genis (Catalan) 39 ; D.Momo 54, Heckel
77 (Bédarrides)
Bédarrides : Garriguenc-Bénezech-Ait-Idir ; Taverna-Botha ; Lalo-Blondel-Mille ; Daminiani (m)-
F.Roche (o) ; Messina-Boghossian-J.Momo-Lepage ; G.Leenardht. Entrés en cours de match :
Tort, D.Momo, Heckel, Matheron, Lauzen, N.Roche, A.Leenardht
Entraîneurs : A.Storck – H.DI Noïa
E.S.Catalane : Jimenez-Gironella-Berget ; Ameur-Nou ; Genis-Crouilles-Moréno ; V.Sanz (m)-
Palau (o) ; Vilamanya-Benassis-Barbardeil-Jorqueras ; Boyer. Entrés en cours de match : Aulet,
Garcia, E.Sanz, Roigt, Enrique, Pacaul.
Entraîneurs : J.L.Cazes, A.Romano
Si dans un même sac vous mettez une équipe de Bédarrides qui tétanisée par l'enjeu à balbutié
son rugby, une équipe Catalane qui avait laissé ses ambitions dans la soute à bagage du car et un
arbitre tatillon qui a usé et abusé du sifflet et des cartons dans un match d'une correction
exemplaire, sans pour autant avantager une équipe, il ne peut qu'en sortir un match ennuyeux à
souhait. Mais dans le fond pour Bédarrides qu'importe, la victoire était indispensable et qui plus
elle a été acquise en privant un adversaire direct pour la course à la qualification du bonus
défensif. Pour le reste le public est resté sur sa faim, en particulier en première période où il eut
droit à un jeu de gagne terrain et une avalanche de pénalités qui ont permis à Fred Roche, pour
Bédarrides et à Boyer pour l'E.S.Catalane, de meubler un score qui aurait très bien peu être à
l' avantage des Catalans à la pause si Jorquera n'avait pas vendangé un essai tout cuit à une
encablure de la ligne de but de Bédarrides. Fort de leur 6 points d'avance, Bédarrides va se
donner un peu plus d'air dès la reprise Lepage concrétisant en bout de ligne une très belle (la
seule du match) action initiée par les avants sur le coup d'envoi. Avec la transformation de Roche
les « Vert et noir » à 19 – 6 se donnaient une marge un peu plus confortable, marge qui allait
croître quelques minutes plus tard par une nouvelle pénalité de l'incontournable Fred Roche. Bien
en pris aux locaux de mettre dès lors les barbelés car dans les ultimes minutes de la rencontre le
scénario catastrophe de Graulhet s'est renouvelé. En 5 pénalités de rang dans les 22 mètres de
Bédarrides les avants de l'E.S.Catalane vont porter en terre promise Roigt mais fort heureusement
la cause était déjà entendue.
Jean-Claude Thévot
10

Bédarrides ne galvaude pas son équipe B
On aurait tendance à croire que les équipes B de Fédérale
sont des faire valoir dont on attend simplement qu'elles
permettent aux clubs d'être en conformité avec le règlement
et que leurs résultats importent peu. A Bédarrides on voit les
choses d'une manière fort différente. Sur les bords de
l'Ouvèze l'équipe B est une des composantes de l'effectif
senior, aussi bien les dirigeants du club que le manager
général et les entraîneurs de l'équipe fanion tous y sont très
attachés. « Pour nous cette équipe, qui est l'antichambre de
l'équipe 1, est une des grosses fiertés du club car elle composée à 85% de joueurs issus de notre
école rugby » précise Christophe Heckel. « De plus, poursuit le manager général, quand nous
avons des soucis d'effectif à l'étage au-dessus nous savons que nous pouvons compter sur
n'importe lequel de ces garçons tout comme nous savons que lorsque, dans ce cas, nous
appelons nos juniors pour venir renforcer la B, eux aussi répondent présents. Et quand on sait que
dans les deux ans à venir nous allons avoir une promotion fort intéressante et fort conséquente de
jeunes pour venir gonfler l'effectif de ce groupe nous ne pouvons qu'être très satisfaits ».
Conscient que l'avenir des clubs amateurs passe forcément par la formation mais aussi et surtout
par la promotion des jeunes, Bédarrides se refuse à fermer la porte de l'équipe fanion à qui que ce
soit. « Le fait de faire de cette équipe B un strapontin pour la 1et qu'ainsi les jeunes se rendent
compte que, s'ils en ont les qualités, ils peuvent intégrer l'équipe 1, leur motivation est encore plus
grande » constate Christophe Heckel. Comme à ce jour les résultats suivent pour le plus grand
bonheur des dirigeants et des cadres techniques et bien-sûr des deux entraîneurs de ce groupe
Guy Bettini, pour les lignes arrières et de Xavier Petit, pour les avants l'avenir s'annonce radieux.
En plus d'être bien dans la tradition du « Vert et noir » ce groupe, qui se retrouve souvent pour
passer de bon moment ensemble, n'est pas mis à l'écart des festivités des seniors 1 ni des
préparations d'avant-match, ni des services du service de l’ostéopathe, ni du travail de Patrick
Galas, le préparateur physique qui les intègre à son programme. « Pour nous pas de différence
entre l'une ou l'autre des formations : nous avons un seul et unique groupe seniors » conclut le
manager général.
Jean-Claude Thévot
Face aux Catalans Bédarrides a assuré l'essentiel
Échaudés par la défaite concédée sur leur pré face à
Graulhet, les « Vert et noir » ont joué « petit bras » contre
l'ES.Catalane laissant spectateurs et supporters sur leur
faim. Après coup on ne saurait leur en vouloir car comme
nous le faisait remarquer Dimitry Lepage au sortir d'un 3
contre 2 vendangé par Fred Roche, alors que la marge au
score était suffisante pour se permettre de prendre des
risques, qui nous a fait pester, « quand nous jouons nous
perdons, j'aime autant que l'on ne joue pas et que l'on
gagne ». Réaction que l'on peut comprendre quand on sait
combien la pression devait être grande sur les épaules du
groupe mais qui tout de même peut générer des regrets au
regard de la pâle formation catalane qui était loin du foudre de guerre annoncé. « Aujourd'hui (lire
dimanche) nous avons mis nos points face à une équipe sérieuse et en plus, si l'on excepte les
dernières minutes, nous avons été plus attentif en défense. C'était peut-être le match qu'il nous
fallait pour peut-être démarrer notre saison aux Verdeaux, nous prenons les 4 points de la victoire
ça suffit à notre bonheur » souligne Christophe Heckel. De bon augure pour le moral avant le
derby à Cavaillon qui ne sera pas une petite affaire.
Photo consultable sur http://www.flickr.com/photos/kleche/sets/72157627239052495/
Jean-Claude Thévot
11

Du derby Bédarrides n'en fait pas une montagne
Difficile de s'y retrouver dans cette poule de 11 car dans le
même temps où certains clubs ont déjà joué 6 matches, voire
7 comme Graulhet, d'autres n'en sont qu'à 4 voire 3 comme
Cavaillon. Autant dire qu'avant le derby du jour le classement
général est pour le moins anecdotique et qu'il convient de
situer les clubs sur le classement Britannique. La victoire à
Lunel ayant compensé la défaite aux Verdeaux face à
Grauhlet et le match nul à Céret celui consenti à domicile
contre Mazamet, grâce à son dernier succès acquis sur
l'E.S.Catalane, Bédarides a remis son compteur à zéro. De
fait le déplacement à Cavaillon est abordé par le club des
bords de l'Ouvèze comme une simple rencontre de
championnat dépourvue de toute la pression qui habituellement entoure un derby. « Comme nous
le faisons lors de chaque entraînement nous avons travaillés les points faibles révélés par la vidéo
que nous avons complétés par le classique des classiques, la conquête, la discipline et le jeu au
pied. Rien de bien particulier et pas plus que d'habitude » indique Christophe Heckel, le manager
général. Il est vrai que pour Bédarrides une défaite à Cavaillon est dans la logique des choses et
même si les « Vert et noir » ne se déplacent pas la fleur au fusil ils ne considèreront pas un
résultat négatif comme une contre performance. Il n'empêche que l'esprit libéré de tout résultat
Bédarrides ne laissera pas passer la plus infime chance de jouer un mauvais tour à son voisin et
ce d'autant plus que les joueurs se connaissent tous, certains ayant même portés ensemble les
couleurs « Vert et noir » du temps où ces derniers jouaient les premiers rôles en Fédérale 1. Déjà
privé pour la saison de Waïb (rupture des ligaments croisés du genoux droit) et pour quelques
semaines encore de Marquis (fracture du péroné droit), Bédarrides doit se passer de Bénezech
suspendu après son second carton jaune.
Photo consultable sur http://www.flickr.com/photos/kleche/sets/72157627239052495/
Jean-Claude Thévot
12

Les « Vert et noir » réussissent le hold-up de l'année
A Cavaillon : Cavaillon 17 Bédarrides 20 (mitemps
10 – 6)
(61)
Arbitre : M.Guillemard (Lyonnais)
Pour Cavaillon : 2 essais Surroque (29), Chamoulaud (69),
2 transformations, 1 drop Chamoulaud.
Cartons blancs : Cavaillon : Bastien (10) ; Bédarrides : Milles (10).
Pour Bédarrides : 2 essais Ait-Idir (76), G. Leenhardt (79), 2
transformations, 2 pénalités (17, 25) F.Roche.
Cartons jaunes : Cavaillon : Niego (61), Picini (74) ; Di-Noïa
Bédarrides : Ait-Idir-Tort-Taverna ; Botha-Heckel ; Matheron-Mille-Blondel ; Daminiani (m)-
F.Roche (o) ; Lepage-Boghossian-J.Momo-Messina ; G.Leenhardt . Entrés en cours de match :
Garriguenc, Di-Noïa, Clapot, N.Roche, Lauzen, A.Leenhardt,Rougon.
Cavaillon : Surroque-Mézard-Zizah ; Noc-Protin ; Piccine-Bastien-Grille ; Honorat (m)-
Chamoulaud (o) ; Faure-Buscarrat-Maurel-Mortelette ; Bataille. Entrés en cours de match :
Humbert, Pagaliaï, Niego, Durand, Vallon
Quand Chamoulaud marqua le second essai de Cavaillon, ce qui, crédité de la transformation,
portait le score à 17 – 6 à 10 minutes de la fin de la rencontre, la majorité des nombreux
spectateurs mais aussi des cadres et dirigeants des deux clubs, pensaient que Cavaillon
s'acheminait tranquillement vers un succès, ô combien mérité, à la vue d'une seconde période que
les « Cavares » avaient dominé de la tête et des épaules. Mais c'était sans tenir compte de
plusieurs facteurs. Le premier est à porter à l'actif des bédarridais qui, malgré le peu de temps
restant à jouer et l'écart au score, n'ont pas abdiqué, bien au contraire. Le second en incombe aux
cavaillonnais eux-mêmes qui se sont laissés aller au crime de lèse majesté et qui ont cru, un peu
trop tôt que l'affaire était dans le sac, oubliant de fait de gérer ces ultimes minutes comme ils
auraient dû le faire surtout après l'essai de Ait-Idir, transformé par Fred Roche. Qu'a-t-il bien pu se
passer dans le tête d'Honorat, auteur d'une bourde monumentale alors que l'arbitre n'attendait
qu'un arrêt de jeu pour siffler la fin de la rencontre, d'aller taper un coup de pied par dessus son
pack alors qu'il suffisait simplement d'aller en touche ? La suite on la connaît. Contre, Guillaume
Leenhardt qui arrive comme une bombe, rebond favorable, essai ! Un vrai miracle. Pour une fois le
sort a été favorable à Bédarrides, lui qui face à Mazamet, Céret et Graulhet a vu par trois fois la
victoire lui filer entre les doigts dans les ultimes minutes, qui prend là une belle revanche. Et tant
pis si ce n'est pas mérité, seule compte, et seule est belle la victoire. Pourtant le coup passa bien
près. En effet gagner après avoir été dominés plus de 60 minutes, en perdant 6 ballons sur ses
propres lancers et tout autant dans les rucks et même les groupés-pénétrants, ce qui est fort rare,
relève du miracle. Même Christphe Heckel n'en revenait pas : « C'est notre plus mauvaise
prestation de la saison ! Certes nous avons dû composer avec beaucoup d'absents au point que
Hervé Di-Noïa, l'entraîneur des avants, a été contraint de jouer mais ce dimanche la chance a
tourné en notre faveur. Contre Graulhet nous devions gagner et nous perdons et face à Cavaillon
nous devions perdre et nous gagnons, c'est comme ça». Quoiqu'il en soit Bédarrides réalise la
bonne affaire de la journée et peut de ce fait voir l'avenir l'esprit plus tranquille.
Jean-Claude Thévot
13

Avec sa seconde ligne Botha-Taverna Bédarrides a fait la bonne
pioche
Quand à l'inter saison Bédarides a ciblé ses besoins, il
ressortait que la seconde ligne était déficitaire tant en taille
qu'en poids. S'il fut donc décidé de prospecter vers les
postes ciblés rapidement les cadres du club ont pris
conscience que les disponibilités en la matière étaient rares
et surtout qu'ils n'avaient pas les enveloppes nécessaires
pour séduire les joueurs qui leur convenaient dans le panel
Français. De connaissances en connaissances et par agents
interposés Bédarrides s'est alors orientée vers la filière
étrangère. Le premier joueur contacté fut le Sud-Africain
Reiner Herman Botha, un beau « bébé » de 1,99 m pour 110 kg, que Bédarrides avait déjà abordé,
sans succès, la saison dernière et le second fut Mariano Taverna, 1,95 m sous la toise et 119 kg
sur la balance, tout fraîchement auréolé d'un titre de champion d'Argentine 2010 sous les couleurs
de San Isidoro, un club de Buenos-Aires. Si Mariano Taverna découvre pour la première fois la
France, Reiner Herman Botha y réside déjà depuis 3 ans, période durant laquelle il a porté les
maillot de La Teste, club de Fédéral 3, et où il a appris à parler notre langue ce qui de fait n'a posé
aucun problème de communication. Concernant Mariano Taverna, si à ce jour le dialogue est établi
encore en Anglais, au travers de cours qu'il prend au centre de formation du Greta, l'Argentin
maîtrise de plus en plus le Français au point que d'ici quelques semaines il ne lui restera que cet
accent qui fait le charme des joueurs d'Amérique du Sud. Mais cela n'a posé aucun problème
d'intégration car de l'avis de tous, en quelques matches, les deux garçons ont fait l'unanimité
autour d' eux, tant sur le pré qu'en dehors. « Je pense qu'avec eux nous avons fait une bonne
pioche, relève Christophe Heckel, ils sont puissants, très mobiles et en prime ils sont notre valeur
ajoutée en touche. De plus, poursuit le manager général, ils sont très efficaces sur le jeu au près
et sur les pénétrations pour passer la ligne d'avantage quand on les faits jouer au ras du 10. Et
comme en prime malgré leur gabarit ils sont très mobiles et ce qui ne gate rien de très bons
défenseurs et rugueux sur les placages, ils nous donnent entière satisfaction . Nous ne pouvons
que nous féliciter de nos choix».
Jean-Claude Thévot
Bédarrides n'entend pas se relâcher face à Vallée-du-Girou
Confortablement installé en tête de gondole après sont
succès inattendu à Cavaillon (20 – 17) Bédarrides aborde ce
match contre Vallée-du-Girou plus déterminé que jamais à ne
plus laissé filer le moindre point aux Verdeaux comme ce fut
le cas contre Mazamet (12 – 12) et Graulhet (17 – 19). Mis
en garde par le toulousain Roger Dubor, l'emblématique 2
ème ligne de l'Entente, qui connaît bien l'équipe de Valléedu-Girou
qu'il annonce très joueuse et sans complexe,
Christophe Heckel a prêté une oreille attentive aux conseils
dispensé part quelqu'un qui connaît le rugby sur le bout des doigts. « Il faut toujours se méfier de
ces équipes, qui en recherche de points pour éviter la zone rouge, joue sans complexe loin de leur
base. Nous savons que les toulousains sont mal en point et que de fait ils doivent impérativement
se refaire une santé, nous aimerions autant qu'à faire que cela se fasse sur un autre dos » indique
le manager général. Par conséquent toutes les entraînements se sont effectués avec d'ores et
déjà dans la tête, la volonté de fructifier le capital point avant la trêve. « Pour gagner, il n'y a pas
trente six solutions. D'une part priver l'adversaire de ballons et surtout ne pas lui offrir, comme
nous en avons malheureusement l'habitude de le faire, des ballons de relance avec un jeu au pied
mal adapté. Autant dire que nous avons travaillés ces axes et remis un peu d'ordre dans la maison
question défense » souligne Christophe Heckel. Excepté Marquis, toujours plâtré, et Waïb out pour
la saison, les entraîneurs disposent de tout leur monde puisque Bénezech a purgé sa peine et que
l'aîné des Momo, le pilier, est rétabli. De fait il a été décidé de former l'équipe qu'après le
décrassage matinal d'avant match. Jean-Claude Thévot
14

Bédarrides s'en tire encore bien
A Bédarides : Bédarrides 26 Vallée-du-Girou 24 (mitemps
6 – 11)
Arbitre : M. Comer (Lyonais)
Pour Bédarrides : 2 essais Boghossian (53), Fred Roche
71), 2 transformation, 4 pénalités (2, 15, 45, 75) Fred Roche.
Pour Vallée-du-Girou : 2 essais Cheval (40+1), Penissaud
(56), 1 transformations, 4 pénalités (4, 8, 42, 69) Delgado.
Cartons blanc : Vallée-du-Girou : Blaquière (8)
Carton jaunes : Vallée-du-Girou : Genère ; Bédarrides :
Botha (64).
Carton rouge : Bédarrides : Botha (deuxième carton jaune) (80 + 1)
Bédarrides : Garriguenc, Bénezech, Aït-Idir ; Taveran Heckel, Matheron, Blondel, Milles,
Daminiani (m) - F Roche (o) ; Boghossian, Lepage, Messina, J. Momo ; G Leenardt. Entrés en
cours de jeu : Lauzen. D.Momo, Tort, Botha, Rougon, Lalo, A.Leenardt.
Vallée-du-Girou : Ducassy-Mareinkiewicz-Gerettie ; Lartigue-Genère ; Tafanel-Garcia-Blaquière ;
Chamouton (m)-Delgado (o) ; Sanchez-Rigaud-Della Negra-Cheval ; Penissaud. Entrés en cours
de match : Taillart, Cazanave, Cacères, Berthond, Portet, Gaillard, Fedou.
Sans aller jusqu'à dire que tout comme à Cavaillon Bédarrides a réussi un nouveau hold-up, force
est de constater qu'après la pénalité de Delgado à 69 ème minute portant le score à 24 – 16 pour
Vallée-du-Girou, par grand monde, pour ne pas dire personne, aurait parié le moindre kopeck sur
une victoire des locaux. Il est vrai que jusqu'alors les « Vert et noir » avaient été pour le moins
pathétiques, produisant un jeu minimaliste qui fit le bonheur d'une équipe visiteuse qui donna par
moment la leçon. Tombant une fois de plus dans leurs travers en usant et abusant d'un jeu au pied
calamiteux qui donna à l'adversaire du jour tout autant d'occasion de relance, Bédarrides s'est mis
tout seul la pression sur les épaules. Et comme en prime Vallée-du-Girou avait à la baguette un
orfèvre en la personne de Delgado, un ouvreur aux jambes de feu et aux yeux de lynx, le danger
était de tous les instants. Mené à la pause 11 – 6, après l'essai du ¾ aile Cheval qui concrétisait
un très beau mouvement d'ensemble et surtout une nette domination de son équipe, Bédarrides va
se refaire une santé en 15 minutes. Tout d'abord par une nouvelle pénalité de Fred Roche et
surtout par un essai de Boghossian (entaché d'un énorme en-avant) qui conclut plusieurs temps
de jeu de sa ligne d'avant. Pas abattus pour autant, les visiteurs ses remettent en course dans les
3 minutes qui suivent. Touche, ballon porté sur plusieurs mètres, petit côté jusqu'à l'aile et retour
gagnant pour l'arrière Penissaud en soutien à l'intérieur qui va au milieu des perches. Et pour
enfoncer le clou Delgado y va de sa 4 ème pénalité à 10 minutes de la fin. Dès lors Bédarrides va
sortir , enfin, de sa léthargie et faire donner les gros pour amener Fred Roche à l'essai qu'il
transforme lui-même et pousser quelques minutes plus tard Vallée-du-Girou à la faute fatale qui lui
coûte, à 4 minutes de la fin du match, la victoire.
• Jean-Claude Thévot
15

Alain Storck durement sanctionné par la commission de discipline
Après les incidents qui ont marqué la fin du match contre
Graulhet , avec une sortie mouvementée de l'arbitre,
Bédarrides avait fait l'objet de rapports. La sanction attendue,
et redoutée, est tombée. Certes les menaces de suspension
du terrain pour un ou plusieurs matches et un retrait de
points n'ont pas été retenus mais le moins que l'on puisse
dire c'est que la commission de discipline n'a pas été tendre
envers les hommes. Alain Storck, un des entraîneurs et
Daniel Boccabella, membre du comité directeur, sont
suspendus jusqu'au 20 mars 2014 et condamnés à 150 €
d'amende, et Jean-Paul Lemaire, le président, écope pour sa
part de1000 € d'amende plus un blâme. Monté à Paris en
compagnie de Jean-Paul Volpe, pour défendre le dossier devant les membres de la commission
de discipline le président Jean-Paul Lemaire pense que dans l'affaire Bédarrides ne s'en tire pas
trop mal à la vue des rapports rédigés par l'arbitre, ses assesseurs et le directeur du match. « Si
nous avons reconnus nos torts et présentés nos excuses, nous avons tout de même contestés la
teneur des rapports que nous jugeons incomplets et excessifs. Toutefois, souligne le président,
après avoir rappelé que nous avons été débordés par un individu incontrôlable, nous avons
signifiés à la commission que le club a déposé une main courante à l'encontre de cet individu et
que nous l'avons interdit de stade des Verdeaux un an ». Pour Alain Storck, l'entraîneur, cette
décision est comme un coup de massue : « On m'accuse d'avoir agressé physiquement l'arbitre
dans le couloir des vestiaires alors que c'est moi qui retient le fou furieux qui voulait lui donner le
compte. En 50 ans de rugby, j'ai certes parfois eu des propos virulent vis-à-vis des arbitres mais
jamais au grand jamais je n'ai levé la main sur l'un d'entre-eux, je sais bien trop combien un tel
acte peut coûter à un club. Personnellement cette sanction me touche au plus profond de moi, elle
n'est pas encore ancrée dans ma tête, mais ce n'est pas pour autant, même si je suis très
perturbé, que je vais arrêter, bien au contraire. Je pense, conclut Alain Storck, que la commission
de discipline a voulu ménager la chèvre et le chou : elle a compensé la non sanction du club en
point et en terrain en me chargeant ». Quant à Christophe Heckel, le manager général, il en reste
coït : « C'est très, très lourd pour Alain Storck qui, et ça les témoins sont nombreux, n'a pas touché
l'arbitre, mais nous ne pouvons que nous plier à cette décision. Par contre, explique-t-il, je pense
que la commission a pris en compte la très bonne tenue des deux équipes sur le terrain où la
rencontre s'est déroulée sans aucun accrochage et n'a pas de fait appliquée une suspension du
terrain et un retrait de point ».
Jean-Claude Thévot
Bédarrides n'entend pas mettre un terme à sa belle série
En se rendant à Thuir, Bédarrides ravive de beaux souvenirs
à quelques anciens du club aujourd'hui dirigeants ou fidèles
supporters, qui dans les années 70 avait déjà croisé le fer
avec ces rugueux catalans, tant aux Verdeaux qu'au pied du
Canigou où même en plein mois de décembre il fait souvent
très chaud sur le pré du stade Eugène Ribère. Le temps a
passé mais les vertus de « la race » perdurent, la nouvelle
génération bédarridaise pourrait bien l'apprendre à ses
dépends car il n'y a pas plus remonté qu'un Catalan en
difficulté, ce qui actuellement est le cas de Thuir .
Actuellement 9 ème avec 10 points pour 7 matches joués
Thuir est en position de relégable, une position qu'il convient
de ne pas prendre à la lettre car les échos recueillis sur cette équipe sont très favorable en sa
faveur, c'est-à-dire que les « Vert et noir » ont tout intérêt à ne pas aborder la rencontre avec la
16

grosse tête, le retour sur terre pourrait être délicat. Si après la rencontre gagnée contre Vallée-du-
Girou Christophe Heckel ne cachait pas sa satisfaction au regard de la valeur de l'adversaire qui
fut tel qu'on lui avait annoncé, il pestait tout de même un petit peu. « Tant aux entraînements qu'au
décrassage du dimanche matin nous avions mis en garde les joueurs sur la nécessité de ne pas
se débarrasser du ballon n'importe comment et surtout d'éviter ce jeu au pied dans l'axe qui est
autant de ballon de relance. Force est de reconnaître que nous n'avons pas été écoutés »
constatait le manager. Autant dire que cette semaine encore les entraîneurs ont insisté sur la
question pour éviter de se retrouver une fois de plus confronté avec le même problème car avec
ces équipes du sud-ouest qui aiment autant le jeu mieux vaut éviter de leur donner du grain à
moudre, le rugby des pauvres qu'il se pratiquait la saison dernière, c'est de l'histoire ancienne. Aux
« Vert et noir » de ne pas l'oublier.
Jean-Claude Thévot
Les « Vert et noir » passent à deux doigts d'un nouvel exploit
Stade Eugène Ribère : Thuir 15 Bédarrides 11 (mi-temps 12
– 11)
Arbitre : M. Lecomte (Midi-Pyrénées)
Pour Thuir : 5 pénalités (9, 22, 29, 38, 41) Bruzy
Pour Bédarrides : 1 essai A. Leenhardt (1), 2 pénalités (13,
18) Fred Roche.
Bédarrides : Garriguenc-Bénezech-Ait Idir ; Botha-Heckel ;
Matheron-Lalo-Blondel ; Rpugon (m)-F.Roche (o) ;
A.Leenhardt-Lauzen-Boghossain-Lepage ; G.Leenhardt.
Entrés en cours de jeu : D et J Momo, Tort, Clapot, Milles,
Daminiani et N.Roche
Thuir : Porra-Domenech-Pech ; Berdaguer-Serrato ; Bruzy-Bertaud-Bossoreil ; Massiès (m)-Amiel
(o) ; Bonada-F et C Taofifenua-Chanac ; Zadek.
Une fois de plus serait-on tenté d'écrire Bédarrides est rentré d'un déplacement des regrets plein
la musette. Entre les pénalités manquées dont deux largement dans les cordes de Fred Roche et
cet essai refusé à la 70 ' minute pour un en-avant de passe pas si évident que ça, les « Vert et
noir » ont consciences d'être passés à côté de quelque chose de bien. Certes ils ramènent le point
de bonus défensif dans le même temps où Graulhet et Argelès, deux concurrents direct pour la
qualification n'en font rien, mais cela n'atténue pas grand chose de leur déception. « Nous avons
gâchés une belle occasion de faire le break car vraiment sur ce match nous n'avons jamais
vraiment été inquiétés. Toutefois, précise Christophe Heckel, il faut bien reconnaître que Thuir
n'est pas la première équipe venue. Elle possède en Bruzy un botteur hors-pair qui a réussi tout
ce qu'il a tenté, elle joue très bien a pied tant défensivement qu'offensivement et surtout elle ne
lâche rien. Ce qui nous fait râler, c'est que nous générons du jeu et qu'au final nous n'en sommes
nullement récompensés puisque nous perdons. C'est à ce demander s'il ne va pas falloir faire le
minimum syndical pour gagner ». Quoiqu'il en soit malgré sa défaite Bédarrides reste dans les
clous pour une des quatre places qualificatives, ce qui à quelques heures de la trêves des
confiseurs n'est pas une mauvaise chose en soi.
Jean-Claude Thévot
17

Les « Vert et noir » veulent clore l'année en beauté
Avec un bilan à l'approche de la trêve des confiseurs
relativement satisfaisant (4 ème avec 22 points pour 8
matches joués) Bédarrides est plus que jamais déterminé à
finir l'année en beauté pour passer des fêtes tranquilles. Pour
se faire il suffit aux « Vert et noir » de s'imposer aux
Verdeaux cet après-midi face à l'USAP 84 pour que le contrat
soit rempli, plus facile à dire qu'à dire car le club Avignonais
monte en puissance, ces derniers résultats en atteste. Ce qui
n'a pas échappé à Christophe Heckel, le manager général :
« Face à cette équipe solide devant et très mobile derrière il
va falloir éviter de se mettre en danger et de ne pas nous
exposer en prenant des risques inutiles et surtout ne pas
perdre de vue que si nous perdons une fois de plus à domicile nous hypothèquerions notre fin de
championnat ». Mais ne pas prendre de risque ne veut pas pour autant dire rester les bras croisés
et regarder l'adversaire jouer. « De toute façon lorsque nous jouons à domicile c'est nous qui
tenons les clefs du match, à nous de bien nous en servir. Pour gagner les recettes sont toujours
les mêmes : conquête, discipline, déplacement et rythme. Quand une équipe arrive à maîtriser ces
paramètres elle a tous les atouts en main pour s'imposer » complète Christophe Heckel. Il est vrai
que si Bédarrides parvient à accrocher une nouvelle victoire face, qui plus est, à un concurrent
sérieux à une des quatre places qualificatives, il pourra envisager l'avenir avec une certaine
sérénité.
Jean-Claude Thévot
Bédarrides passera des fêtes au chaud
Bédarrides : Stade des verdeaux : Bédarrides 20 USAP
84 6 (10-3)
Arbitre : M. Grégoire (Alpes)
Pour Bédarrides : 2 essais Boghossain (26), A.Leenhardt
(67), 2 transformation, 1 drop (16), 1 pénalité (53) Fred
Roche.
Pour USAP 84 : 1 pénalité (36) Khedaïra, 1 pénalité (64)
Rocci Rouet.
Carton jaune : USAP 84 : Berrabah (53)
Bédarrides : Garriguenc-Bénezech-Aït Idir ; Heckel-
Taverna ; Matheron-Lalo-Blondel ; Daminiani (m)-Fred Roche
(o) ; A. Leenhardt-Lauzen-Boghossain-Lepage ; G. Leenhardt. Entrés en cours de jeu : D.Momo,
Tort, Botha, Milles, Rougon, Clapot, Messina.
USAP 84 : Vaton-Agro-Bennhila ; Wyatt-Menar ; Sedaveille-Herjean-Redoute ; Rocci Bouet (m)-
Mounier (o) ; Jadiri-Mabilon-Borel-Berrabah ; Khedaïra. Entrés en cours de jeu : Broc, Lasserre,
Leglise, Kirnikila, Gasperi, Mouille, Deschamp
En s'imposant dans ce deuxième derby de la poule Bédarrides peut partir en vacances tranquille
et envisager l'avenir avec sérénité ce qui est loin d'être le cas de l'USAP 84 puisque au delà de la
défaite c'est la manière dont elle a été concédée qui apostrophe. Car en fait l'équipe alignée ne fut
impressionnante que sur la feuille de match, après le ¼ d'heure de jeu, à part un énorme coup de
Trafalgar, il ne faisait aucun que Bédarides s'imposerait. Secoués comme des pruniers plein de
fruits sur tous les impacts, cloués au sol dès qu'ils tentaient le moindre mouvement et souvent en
retard sur les rucks les avants Avignonnais n'ont pas tardé à rentrer aux abris, laissant à leur ¾ le
soin de conduire le camion. On peut même dire que dans ces conditions c'est pas cher payé au
regard de leur pâle prestation. D'ailleurs en fin de match ça a longuement « ronflé » au centre du
terrain, Jean-Marc Pigeaud ne se privant pas de leur dire haut et fort ce qu'il pensait de leur
prestation. Face à une équipe de Bédarrides appliquée, agressive et très mobile la facture s'est
payée cash. Les « Vert et noir » sont entrés dès le coup d'envoi dans le vif du sujet et si seul un
drop et un essai suite à une passe au pied millimétrée de Fred Roche pour Boghossian qui n'eut
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plus qu'à aller déposer le ballon au pied des poteau sont venus gonfler le planchot, par trois fois ils
ont flirté avec la ligne de but adverse, c'est dire leur main mise sur le match. Dès la reprise
Bédarrides ne va pas relâcher son emprise sans pour autant forcer le verrou adverse se
contentant d'une nouvelle de Fred Roche. Et si l'USAP 84 reste à porté grâce à deux pénalités, on
sentait très bien que le fragile édifice n'allait pas tarder à craquer sous les coups de butoir d'un
groupe bédarridais qui alternait avec bonheur le jeu au près, le jeu au large et le déplacement au
pied. Une magistrale percée de Daminiani qui tel un diable s'était faufilé derrière « les gros » est
stoppée par une cuillère de Berrabah qui sur l'action écope d'un carton jaune qui aurait dû être,
selon le règlement également sanctionné par un essai de pénalité laissait deviner ce qu'il allait
advenir. En effet 3 minutes plus tard Antoine Leenhardt va concrétiser en bout de ligne un très
beau mouvement d'ensemble issu d'un nouveau ballon gratté dans un ruck et donner ainsi à la
victoire l'ampleur qu'elle mérite.
Les réactions
Christophe Heckel manager général de Bédarrides :
Jean-Claude Thévot
Très satisfait du résultat d'autant que c'est un des matches où nous avons le moins souffert aux
Verdeaux. Je pense que notre victoire est amplement méritée, je regrette simplement que nous
n'ayons pas pris ce point de bonus offensif qui nous tendait les bras en fin de match. Nous avons
produit du jeu tout en respectant les consignes qui étaient de déplacer cette équipe. Que
demander de plus.
Daniel Saubier manager général de l'USAP 84 :
Très frustré de notre petit match face à une équipe de Bédarrides qui mérite amplement sa
victoire. Une grosse, mais grosse, remise en question de notre part s'impose. Il va bien falloir que
l'on se rebelle un jour car on ne va pas pouvoir continuer de la sorte dans ce championnat. On
aurait pu au moins s'accrocher au bonus défensif qui nous fuit parce que nous ne sommes pas
bon, nous ne proposons rien et nous sommes pauvre en jeu. A partir du moment où nous jouons
de la sorte nous ne pouvons que perdre et je me demande même si nous arriverons à nous
trouver un jour. Et à c'est le plus gros des problèmes qui nous est posé.
Bédarrides sur ses gardes face à Lunel
A Bédarrides les reprises délicates après la trêve des
confiseurs sont une des spécificités du club, chacun sait par
expérience que le premier match de la nouvelle année est
toujours délicat. « Connaissant nos insuffisances en la
matière, nous avons mis les joueurs en garde en leur
demandant de se concentrer un peu plus qu'à l'habitude et
de se méfier plus que de raison de Lunel, une équipe qui est
redoutable sur les ballon porté près de la ligne. Et ce
d'autant plus que si le mistral souffle avec autant de violence
qu'hier, les valeurs vont être nivelées » relève Christophe
Heckel. Après quelques jours de repos bien mérités au terme d'une première phase satisfaisante
qui a permis au club de se positionner dans les 4 qualifiables, tout le monde s'est retrouvé sur le
pont dès lundi dernier puisque trois séances d'entraînement étaient programmées. Au terme de ce
retour sur le terrain, les entraîneurs étaient rassurés, d'une part parce qu'il ne manquait aucun
joueur et d'autre part parce qu'il semblerait que nul n'est trop fait d'excès. Reste à espérer que cet
après-midi les « Vert et noir » rentrent rapidement dans le match et malgré le respect qu'inspire
cette équipe de Lunel, ils ouvrent par une victoire avant les prochaines échéances qui s'annoncent
pas de tout repos. Côté effectif on note le retour de Guillaume Marquis éloigné des stades depuis
plusieurs mois après suite à sa fracture du péroné.
Jean-Claude Thévot
19

Bédarrides passe par la petite porte pour prendre 4 précieux
points
Bédarrides : Stade des Verdeaux : Bédarrides 21 Lunel
14 (mi-temps 9 – 0 )
Arbitre : Piquéras (Ile-de-France)
Pour Bédarrides : 2 essais Marquis (65), transformation
F.Roche, Blondel (75), 3 pénalités (10, 19, 40) F.Roche
Pour Lunel : 2 essais Grimal (54), Monteils (80), 2
transformations Ferret.
Bédarrides : Garriguenc,-Bénézech -D.Momo ; Taverna-
Botha ; Milles-Lalo-Blondel ; Rougon (m)- F.Roche,
A.Leenhardt-Boghosian,-Clapot-Lepage ; G.Leenhardt.
Entrés en cours de jeu : Ait-ïdir, Tort, Marquis, Heckel, Daminiani, N.Roche, Messina.
Entraîneurs : Di-Noïa, Storck
Lunel : Descombes-Lachater-S.Akasbi ; Mougel-Combe ; T.Akasbi-Moteils-Félix ; Morrisson (m)-
Ferret (o) ; Beheng-Camara-Hugon-Grimal ; Ippolity. Entrés en cours de jeu : Litzler, Ferez, Py,
Poitevin, Chabaud, Panelle, Chaboswski.
Entraîneurs : Delrieu, Milla
Le match c'est déroulé selon le scénario que redoutait Christophe Heckel, le manager général, à
savoir une équipe de Bédarrides qui comme à la coutume, avait encore ces réveillons sur
l'estomac et un violent Mistral qui a nivelé les valeurs. En effet, sans faire injure à Lunel, force est
de constater que cette sympathique équipe aura bien du mal à conserver sa place en Fédérale 2
tant ses moyens sont limités et que le score du jour, des plus flatteur en sa faveur, relève plus
d'une production plus que moyenne des « Vert et noir » que de sa propre valeur. Contrarié par le
vent qui a généré de nombreuses fautes de main et quelques lancers en touche pas dans l'axe,
Bédarrides a eu toutes les peines du monde à prendre le large au score lors d'un premier acte
dominé de la tête et des épaules. Pour avoir mis la charrue avant les bœufs en jouant trop
rapidement au large alors que dans de telles conditions le jeu au près s'imposait, Bédarrides
atteint la pause avec seulement 9 points d'avance acquis en 3 pénalités de Fred Roche. Dès la
reprise malgré quelques coups de butoir des avants, les locaux n'arrivaient toujours pas à franchir
une ligne qui leur tendait les bras et ce que l'on craignait arriva. Sur ballon gratté au sol dans ses
22 mètres Grimal va filer entre les doigts des bédarridais pour n'être repris qu'à quelques mètres
seulement de l'en-but local par un retour du feu de dieu de Antoine Leenhardt. Mais ce n'était que
partie remise puisque cinq minutes plus tard ce même Grimal va concrétiser un beau mouvement
d'ensemble, permettant à Lunel, avec en prime la transformation de Ferret de revenir à 2 points. Il
n'en fallait pas plus pour réveiller la bête qui sommeille en tout « Vert et noir ». Au terme d'un série
de mêlée, de départ au ras, de ballons portés et de touches de pénalité, Marquis signe, pour son
retour à la compétition après plusieurs mois d'absence, un essai que transforme Fred Roche. Le
recette s'étant révélée bonne, Bédarrides remet le couvert à l'identique pour porter en terre
promise Blondel. A 21 – 7 à 5 minutes du final, Bédarrides se relâche à tort, permettant ainsi à
Lunel d'aller une seconde fois à dame par Monteils et de sortir des Verdeaux la tête haute.
Jean-Claude Thévot
20

Corine Legrand ne s'en laisse pas conter
Il est rare que dans ce monde brute au cœur tendre qu'est le
milieu du rugby une rencontre senior soit arbitrée par une
femme. Les joueurs des équipes B de Bédarrides et de Lunel
et les spectateurs des Verdeaux se sont longuement frottés
les yeux lorsqu'ils ont vu l'arbitre sortir du vestiaire des
référés, tous se demandant s'ils ne rêvaient pas. Eh bien
non ! C'est bien une jeune femme, et qui plus est charmante,
qui a dirigé la rencontre de lever de rideau. Quant à ceux, de
mauvaise fois, qui pensaient que Corinne Legrand, membre
d'une fratrie d'arbitres, n'aurait pas la poigne nécessaire pour
tenir ces 30 gaillards, ils en ont été pour leur argent car c'est
tout le contraire qui s'est passé. Maîtrisant parfaitement les
règles la jeune arbitre a dirigé la rencontre avec une main de fer dans un gant de velours et pour
tout dire c'est la première fois que l'on a vu aux Verdeaux un arbitrage d'une telle qualité et d'une
telle cohérence pour un match de lever de rideau. On peut même avancer que nombre d'arbitres
masculin de Fédérale 2 sont loin d'arriver à la fine cheville de Corine Legrand.
J-C.T
Antoine Leenhardt : l'avenir lui appartient
Pur produit de l'école de rugby et des filières jeunes de
l'A.S.Bédarrides le ¾ aile Antoine Leenhardt crève l'écran
depuis sa première apparition en équipe fanion huit jours
seulement après ses 18 ans. Il est vrai que le garçon a
toutes les qualités pour réussir et ce à plus haut niveau.
D'ailleurs les sergents recruteurs du LOU, club du Top 14, et
du Pays d'Aix, club de Pro D.2, se sont déjà intéressés à son
cas après avoir entendu tout le bien que l'on disait de lui et
surtout l'avoir vu jouer en junior. Forcément séduit par ces
sirènes de luxes, Antoine Leenhardt s'en est ouvert à son
père et à Christophe Heckel, le manager « Vert et noir »pour savoir sur quel pied il devait danser.
La raison des adultes l'a finalement emporté sur l'envie d'aller voir plus haut si l'herbe était plus
verte. « Nous lui avons suggéré de se former au championnat de Fédérale 2, forcément plus dur
et plus engagé que celui des juniors Crabos ou Reichel des grands clubs qui l'avaient sollicité,
avant de prendre une décision. Je pense qu'il est encore jeune pour partir dans des clubs de ce
calibre. Il doit prendre le temps de réfléchir car cela ne sert à rien de s'engager si jeune si c'est
pour retourner à la case départ peu de temps après » rapporte Christophe Heckel. Mais il ne fait
aucun doute que si le véloce ¾ aile continue de la sorte les observateurs des clubs professionnels
ne le lâcheront pas de sitôt. « Ce garçon sait tout faire : il va très vite, il est très puissant ballon en
main, il défend bien et en prime il a un coup de pied de mammouth ! C'est assurément le plus gros
espoir du club » conclut le manager général. Il est vrai que jusqu'à présent Antoine Leenhardt n'a
raté aucune de ses prestations réalisant à chacune des ses sorties des matches pleins. Reste
qu'un tel joyaux sera probablement difficile à conserver. Quoiqu'il en soit cette saison il n'a pas fini
de rendre des services à l'ASB.
Jean-Claude Thévot
21

Bédarrides a l'esprit revanchard à Mazamet
Obligé de partager les points face à Mazamet (12 – 12) aux
Verdeaux lors de la seconde journée de championnat dans le
temps additionnel, Bédarrides se rend dans le Tarn bien
décidé à rendre la monnaie de la pièce à son hôte du jour.
Mazamet sonnera toujours comme quelque chose de
merveilleux dans la tête de deux générations « Verte et
noire » car c'est sur ce stade mythique, où a évolué le
fameux docteur Lucien Mias capitaine de la première équipe
de France qui s'est imposée en Afrique du Sud, que
Bédarrides a accédé pour la première fois de son histoire au
Groupe B, l'équivalent de l'actuelle ProD.2. C'était en 1978
contre Sarlat battu 6 – 3 grâce à un essai de Francis
Germain, seul essai que le pilier a inscrit dans sa longue carrière, transformé par « Nino »Ferrer
du bord de touche. Le temps a passé mais le souvenir demeure et chaque fois que Bédarrides
s'est rendu à Mazamet, du temps où les deux clubs évoluaient en Fédérale 1, ce voyage avait
toujours un connotation particulière pour les dirigeants qui encadrent le club. Il en serait encore de
même aujourd'hui en particulier pour Alain Strock, l'entraîneur, qui en 1978 évoluaient au poste
d'arrière dans la formation vauclusienne vainqueur de Sarlat. Trêve de nostalgie, il faut se remettre
à l'heure et se dire que Bédarrides peut jouer un bon coup car dans cette poule rien n'est
véritablement acquis. En effet si l'on excepte Agde, leader avec 40 points et 6 bonus offensifs pour
seulement 9 matches joués, de Céret, second avec 26 points et 12 rencontres au compteur, à
l'E.S.Catalane 7 ème avec 23 points mais seulement 9 matches joués, tout est encore possible
pour la qualification. Autant dire qu'il ne faudra faire l'impasse sur aucune des rencontres à venir et
même que chaque déplacement, à fortiori face à un prétendant direct à la qualification, devra être
jouée à fond la caisse. C'est dans cet esprit que les entraîneurs ont formé l'équipe puisque c'est du
« lourd » dès l'entame.
Jean-Claude Thévot
Bédarrides n'a plus de marge de manœuvre
Les quatre semaines qui s'annoncent sont celles de tous les
dangers qui va enchaîner quatre gros matches face à des
équipes en quêtes de qualification. Après Céret, aujourd'hui,
Bédarrides se rend à Graulhet, reçoit Agde et se déplace à
l'ES.Catalane, autant dire qu'après cette série les « Vert et
noir » seront fixés sur leur avenir car à jour, bien que
confortablement installés à la 5 ème place, ils ne sont sûr de
rien, tant pour la qualif que pour la descente. Il suffit qu'au
terme de ce périple Bédarrides n'engrange aucun point pour
que s'écrive le scénario catastrophe. Il importe donc que dès
cet après-midi Bédarrides prenne le meilleur sur Céret, tout en privant les Catalans du bonus
défensif pour l'avenir soit encore plus radieux. Soufflant le chaud et le froid aux Verdeaux (nul
contre Mazamet et défaite face à Graulhet) heureusement Bédarrides voyage pas mal avec deux
victoires (Lunel et Cavaillon) et un nul (Céret) à son actif et en prime des défaites concédées avec
peu d'écart. Quoiqu'il en soit après leur défaite à Mazamet, malgré un bon match mais sans
réussite au pied, les vauclusiens sont de nouveau au pied du mur et n'ont plus droit à l'erreur. Pour
se qualifier il faut faire le plein à la maison et si possible aller prendre encore quelques points à
l'extérieur. « Nous n'avons aucune question à nous poser, le tarif du jour c'est un minimum de 4
points si nous voulons nous qualifier. C'est aussi simple que ça » martèle Christophe Heckel. Le
manager général ne change pas son discours d'une virgule : « être bon en conquête, discipliné et
concrétiser nos temps forts, c'est aussi simple que ça ». Reste plus qu'à l'appliquer mais face à un
concurrent aussi sérieux que Céret risque d'être plus facile à écrire qu'à réaliser.
Jean-Claude Thévot
22

Bédarrides renvoyé à ses chères études
Battu aux Verdeaux par Céret, Bédarrides hypothèque sa
qualification
A Bédarrides : Céret 23 Bédarrides 21 (17 – 14)
Arbitre : M.Jouvenoz (Alpes)
Pour Bédarrides : 2 essais F.Roche (15), N.Roche (70), 1
transformation (70), 3 pénalités (2, 7, 39) Fred Roche.
Pour Céret : 2 essais Neyrou (31), Copa (32), 2
transformations, 3 pénalités (3, 59, 76) Roque.
Carton blanc : Bédarrides : Bénézech (13)
Cartons jaunes : Bédarrides : Ait-ïdir (64). Céret : Tourek
(64)
Bédarrides : Garriguenc-Bénezech- Ait-ïdir ; Botha-Taverna ; Matheron-Lalo-Blondel ; Daminiani
(m)-F.Roche (o) ; A.Leenhardt-Boghossian-J.Momo-Lepage ; Messina. Entrés en cours de jeu :
D.Momo, Milles, Marquis, Heckel, Clapot, Lauzen, Messina, N.Roche
Entraîneurs : Di-Noïa, C.Heckel
Céret : L.Tourek-Trille-Bauges ; Conilh-Nou ; Hoursdape-Gardien-Neyrou ; Campasol (m)-
Bouquié(o) ; Bosch-Aniès-Paloffis-Copa ; Roque. Entrés en cours de jeu : F.Tourek, Lapasset,
Selva, Mora, Enrique, Usèbe, Lopez.
Entraîneurs : Selva, Caritg
Quand à la 70 ème minute Nicolas Roche a déposé le ballon au pied des poteaux catalans au
terme d'une relance partie des 22 m «Vert et noir », portant le score, avec transformation de son
frère Fred à 21 – 20, on pensait que Bédarrides avait fait le plus dur et que match qui lui filait entre
les mains allait lui revenir. C'était sans compter sur une énième pénalité généreusement offerte à
la 76 ème minute à Céret par M.Jouvenoz, particulièrement large il est vrai tout au long de la
rencontre envers des catalans qui n'avaient pas besoin de ces nombreux coups de pouces pour se
sortir de moult situations compliquées. Toutefois il faut bien reconnaître que Céret n'a pas usurpé
sa réputation et son classement et que face à une équipe aussi pragmatique et appliquée
Bédarrides a payé au prix fort ces minutes de relâchement. En particulièrement à la ½ heure de
jeu où en deux temps trois mouvements les visiteurs vont aller à dame en 2 minutes. Tout d'abord
suite à un coup-franc accordé pour mauvais introduction en mêlée de Daminiani où Campalsol par
une passe au pied à la Trin-Duc permit à Neyrou de pointer en but et dans la minute qui suit avec
un essai de Copa après l'interception d'une passe de « maçon » de Guarriguenc perdu comme un
pauvre diable au beau milieu de la ligne de ¾. Pourtant tout avait bien commencé pour Bédarrides,
puisque aux 2 pénalités de Fred Roche, ce dernier doublait la mise par un essai récompensant
plusieurs temps de jeu des « Vert et noir ». Entre temps Roque, l'arrière catalan, s'était signalé par
la précision et la puissance de son coup de pied en réussissant 1 pénalité et les deux
transformations, un pied qui n'a pas tremblé à l'heure de jeu et encore moins à 10 minutes du final.
Faisant la course en tête depuis la 30 ème minute les catalans ne vont pas seulement dresser les
barbelés, ils vont jouer comme on doit le faire à l'extérieur en prenant un minimum de risque et en
exploitant au maximum les fautes adverses tout en tirant profit du laxisme d'un référé qui les avait
pris en sympathie. Bédarrides eut alors beau marteler la ligne de but de Céret durant les 10
dernières minutes avec des ballons portés, des départs au raz, rien n'y fit, nul ne parvenant à faire
les quelques centimètres qui le séparaient de la terre promise et de la victoire.
Jean-Claude Thévot
23

Bédarrides cultive l'art de la défense
Quelque que soit l'entraîneur, du Top 14 aux séries
inférieures, que vous questionnez sur la ligne de conduite
qu'il préconise il vous tiendra, à quelques exceptions près, le
même discours : faire de la défense la base de son
entraînement. Depuis des décennies et surtout depuis son
arrivée dans la cours des grands du rugby amateur
Bédarrides cultive l'art de la défense. Joueur, puis entraîneur
adjoint de Jean-Louis Bastien en Fédérale 1, Christophe
Heckel est farouchement convaincu qu'il n'y a pas de grande
équipe sans une défense irréprochable. Et Bédarrides s'est
toujours attelé à la tâche puisque déjà à sa grande époque
de la Fédérale 1 chaque saison les « Vert et noir » tutoyaient
le haut de l'affiche quand en fin de saison on tirait le bilan des meilleures défenses. Il ne faut
d'ailleurs pas chercher plus loin les raisons qui ont permis au club de rester 13 ans à ce niveau.
« La défense est la base même de tout sport collectif, c'est la première des choses que l'on se doit
d'inculquer » affirme le manager général de Bédarrides. Il est vrai qu'une formation qui ne maîtrise
pas ce secteur peut s'attendre à de cruelle désillusions, pour preuve les clubs qui en fin de saison
redescendent à l'étage inférieur ont un passif points conséquent. Meilleure défense des clubs
vauclusiens et meilleure défense de la poule 5 derrières Agde et Mazamet, Bédarrides doit
probablement son bon classement à ce secteur de jeu. Quant aux formules appliquées elles sont
simples : travail, travail, travail. « Nous nous adonnons à de longues séances où nous mettons
l'accent sur plusieurs points : une montée rapide sur un ou deux rideaux et surtout une
communication entre chaque joueur » précise Christophe Heckel qui toutefois tempère : « Avant
Noël c'était vrai, mais depuis la reprise une remise en cause s'impose car nous avons pris 5
essais en 3 matches et ça c'est beaucoup trop ». Et les conséquences ont été immédiates avec la
remise en cause d'une qualification qui avant la trêve des confiseurs tendait les bras aux
bédarridais.
Jean-Claude Thévot
Le stade des Verdeaux n'est plus une citadelle
imprenable
Accroché par Mazamet (12 – 12) puis successivement battu
par Graulhet (17 – 19) et Céret (21 – 23), Bédarrides n'est
plus serein à domicile, le stade des Verdeaux n'est plus une
citadelle imprenable. Il est loin le temps où l'adversaire, tel un
animal craintif la queue entre les jambes, tremblait au garde
à vous en pénétrant sur la verte pelouse conscient que s'il
bougeait, ne serait-ce que le petit doigt, il prenait la « rafale »
en pleine poire. Certes le rugby a évolué mais la recette pour
accrocher le wagon des qualifiés reste la même, gagner tous
ses matches à domicile et aller s'imposer au minimum une
fois loin de ses bases. Fort heureusement les « Vert et noir » se sont imposés à Lunel (18 – 10) et
Cavaillon (20 – 17) et obtenu le nul à Céret (29 – 29) malgré cela les points laissés à la maison
hypothèques grandement la qualification et ce d'autant plus qu'ils ne sont pas les seuls à s'être
imposés à Lunel et Cavaillon. Pour espérer jouer encore au rugby au printemps il va falloir aller
chercher le précieux sésame loin de ses bases. Plus facile à écrire qu'à faire car se profilent des
déplacements délicats soit chez des adversaires directs pour une des quatre places qualificatives,
Graulhet ou L’Étoile Catalane, où chez des équipes pas encore rassurées sur leur sort pour le
maintien, Vallée du Girou ou l'USAP84, sans oublier le déplacement (match du 6 novembre reporté
pour terrain impraticable) et la réception de Agde. Pour Alain Storck « ces contre-performances
aux Verdeaux ne sont pas à mettre systématiquement sur le dos de l'arbitre, nous sommes
responsables de ce qui nous arrive ». L'entraîneur impute ces défaites à « un manque de maîtrise
et un manque d'application et de sérieux. Nous ne sommes pas assez agressifs dans les rukcs,
nos déblayages manquent de violence au point que petit à petit nos adversaires prennent
24

confiance et viennent nous gratter des ballons. De plus dans cette poule très équilibrée nous
jouons un rugby au-dessus de nos moyens, nous prenons trop de risques inutiles en oubliant de
mettre le bleu de chauffe, nous en remettant trop aux individualités. De plus nous ne sommes pas
assez forts pour prendre les points quand il le faut et en plus nous sommes incapables de les
garder quand le score est assuré et qu'il ne reste que quelques minutes à jouer. Il nous manque
un patron qui mette les mains sur le ballon et qui dise : « les gars c'est fini, on ne joue plus », alors
que nous faisons tout le contraire. Certes la qualification est hypothétique, conclut Alain Stork,
mais il nous reste une petite chance à condition de se retrousser les manches, de ne plus se
prendre au sérieux et de faire preuve d'un peu plus de détermination et d'engagement. Ah si on
pouvait jouer aussi bien qu'à l'entraînement !».
Jean-Claude Thévot
Photo J-C.T
-Jouer c'est bien mais parfois il faudrait savoir se tempérer car une relance depuis l'en-but, scichtéra à
l'appuie, peut être lourde de conséquence.
« Toutoune » Reynaud n'en finit pas de brûler les
planches
Sacré « Toutoune », il n'a pas fini d'étonner son monde ! Voilà le
genre de personne qui transforme en or tout ce qu'il touche. Après sa
réussite professionnelle, sa société « Reynaud-Piscine » étant leader
dans le marché de la piscine, sa réussite sportive, aussi bien en tant
que joueur (il était de la dream-time « Vert et noir » qui en 78 a
accédé au Groupe B) qu'en tant que président où durant ses 13
mandats Bédarrides a joué les premiers rôles en Fédérale 1,
« Toutoune » Reynaud s'installe petit à petit dans le 7 ème art. Au fil
des piscines qu'il a conçu pour quelques personnalités du show-bizz
venues s'implanter dans le Luberon, « Toutoune » s'est tissé des
amitiés toutes plus fortes les unes que les autres qui lui ont ouvert de
nouveaux horizons, celui de la télévion et du cinéma. Il est apparu
une première fois à la télévision, entouré de toute l'équipe de
Fédérale 1 de Bédarrides, dans l'émission d'Isabelle Giordano
« Fabuleux destin » consacrée à Pierre Ariditi où entre tous ils avaient
mis un sacré bazar sur le plateau. On le vit ensuite dans le téléfilm « L'affaire Dominici » où aux
côtés de Michel Serreau et Michel Blanc il tenait le rôle du boucher avant de reparaître sous les
trais d'un maître d'hôtel dans le téléfilm « Double enquête ». Copain comme coquin en foire avec
Patrick Timsit « Toutoune » Reynaud vient de décrocher un nouveau rôle de figurant dans le
dernier film de Pierre Boutron « L'innocent » où Patrick Timsit tient le premier rôle et lui campe un
gardien de prison aux côtés de Frédéric Pierrot et Isablle Gelinas,entre autres. Aux dires de tous,
nul n'est près d'oublier son courts passage car durant ses deux jours de tournage, en décembre
dernier, le truculent ex-président de l'A.S.B animé, comme il sait si bien le faire, les plateaux de
tournages avec sa truculence. Quoiqu'il en soit si notre homme est bien parti pour continuer à tenir
des petits rôles dans d'autres productions, une chose est sûre et certaine si un jour « Toutoune »
Reynaud est sélectionner pour les Oscars ou les Césars ce ne sera pas dans un film muet !
Jean-Claude Thévot
Bédarrides peu concerné par les reports
Avec un seul match de retard, contre Graulhet reporté ce week-end, notre calendreire,
contrairement à, d'autres clubs, sera peu perturbé puisque, en principe, nous devrions rejouer
cette rencontre le dimanche 26 février » souligne Alain Storck. « En fait, poursuit l'entraîneur, cela
nous ferait seulement 4 matches à jouer de rang, ce qui ne nous demande pas l'impossible ». Par
contre la vague de froid qui se prolonge pose problème puisque en raison du gel des installations
les vestiaires du stade des Verdeaux sont privés d'eau et de chauffage. Face à cette situation les
entraînements ont été supprimés, simplement remplacés par une séance de préparation physique
d'une heure en salle et un programme personnalisé pour chaque joueur. Cette semaine, si le
25

temps le permet les entraîneurs ont inscrit trois séances, deux en plein air, mardi et jeudi et une en
salle mercredi pour préparer dans les meilleures conditions la réception de Agde match capital s'il
en est pour espérer rattraper le wagon des qualifiables.
J-C.T
Bédarrides va tenter l'impossible à Agde
« A l'impossible nul n'est tenu » dit-on. Il n'empêche que pour Bédarrides aller s'imposer à Agde
qui au terme de 15 matches joués compte 14 victoires et 1 nul relève quasiment de l'impossible.
Pourtant un résultat positif ou à défaut une défaite bonifiée serait une bonne chose car les « Vert et
noir » n'ont plus goûté aux joies de la victoire depuis plusieurs journées. Certes le matelas point
par rapport au premier relégable, Thuir (24 points et 14 matches joués) est encore confortable
puisque Bédarrides totalise 32 points pour 13 rencontres mais à force de perdre trois points par-ci,
un point par là, la situation peut rapidement se compliquer. Si se refaire une santé chez le leader
n'est probablement pas dans les cordes des vauclusiens, on attend d'eux qu'ils se comportent
aussi bien qu'en pays catalan où ils ont frisé la victoire et qu'ils se refassent le moral avant les
prochaines échéances, dont l'importance n'échappe à personne. « Si on se déplace sans pression
conscient qu'on va rencontrer une équipe largement au-dessus du lot de toutes les autres
formations de la poule, cela ne veut pas dire que l'on va aborder ce match la fleur au fusil. On va
le jouer comme on joue toutes nos rencontres à l'extérieur ce qui la semaine dernière face à
l’Étoile catalane, le second de la poule a failli nous réussir puisque nous les avons bien accrochés.
Quoiqu'il en soit prendre, ne serait-ce qu'un point à Agde serait déjà un exploit » souligne
Christophe Heckel. L'équipe ne sera formée qu'après le décrassage matinal à partir du groupe
suivant.
Propos receuillis par J-C .T
Bédarrides se doit de renouer avec la victoire
En panne de succès depuis celui acquis dans la douleur aux
Verdeaux face à Lunel (21 – 14) le 8 janvier dernier,
Bédarrides a de fait largement puisé dans son capital point
tant et si bien qu'à ce jour son matelas s'est réduit à 8 petits
points de plus que Thuir le premier relégable et 10 de plus
que Cavaillon son hôte du jour. A 4 points, voire 5 en cas de
bonus offensif, par victoire ce handicap n'a plus rien
d'insurmontable pour les clubs précités dans la mesure où
les « vert et noir » continuent à faire du surplace. C'est dire
combien le derby de cet après-midi entre deux clubs, dont
les bonnes relations se sont sérieusement entamées ces derniers temps, est d'importance. Avant
d'aborder la rencontre les locaux feraient bien de se remémorer la saison dernière où lors de la
dernière journée les Cavares étaient venus chercher leur salut en Fédérale 2 en s'imposant à
Bédarrides, victoire qui, contrairement aux conversations des café du Commerce des clubs voisins
et des clubs Varois, ne relevait en rien d'un petit arrangement entre amis. Ils devront aussi se
souvenir qu'au match aller ils avaient été copieusement dominés tout au long de la rencontre et
que s'ils s'étaient imposés en toute fin de rencontre, leur succès relevait du hold-up pur et simple
tant ils avaient été dominés durant le débat. Cet après-midi Bédarrides a autant besoin de
s'imposer sur le plan comptable que sur le plan moral pour repartir d'un bon pied et rester en
course pour la qualification même si cela relève de plus en plus de mission impossible. Tout
comme la semaine dernière, l'équipe ne sera formée qu'avant le repas d'avant-match.
Jean-Claude Thévot
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Bédarrides qui rit, Cavaillon qui pleure
Au Verdeaux : Bédarrides 18 Cavaillon 9 (3-6)
Arbitre : M.Grégoire (Alpes)
Pour Bédarrides : 2 essais Boghossian (56, 62), 1
transformation (56), 1 pénalité (41) Fred Roche, 1 pénalité
(21) Antoine Leenhardt.
Pour Cavaillon : 3 pénalités (9, 32, 69) Chamoulaud.
Cartons jaunes : Marquis (Bédarides) et Protin (Cavaillon
(29).
Bédarrides : Aït-Idir, Bénézech, Marquis, Taverna, Botha,
Miles, Matheron, Lalo, Daminiani m), Lauzen (o),
A.Leenhardt, Boghossian, J.Momo, Lepage, G. Leenhardt. Entrés en cours de match :
Garriguenc, D.Momo, Blondel, F et N.Roche, Clapot, Heckel.
Entraineurs : Hervé Di-Noïa, Alain Storck.
Cavaillon : Humbert, Durand, Paglïaï, Noc, Protin, Mézard, Dubourg, D.Grilli, Chamoulaud (m),
Perret (o), Faure, Mayrel, N.Grilli, Mortelette. Entrés en cours de match : Surroque, Zizau,
Cerruti, Vial, Biscarrat, Bataille, Laguerre.
Entraineurs : Olivier Baumgartner, Jean-Louis Bastien
De ce derby, joué dans des conditions climatiques épouvantables, deux enseignements sont à
tirer. D'abord que par sa victoire, et compte tenu de la défaite de Thuir samedi au Pontet,
Bédarrides a assuré définitivement son maintien tout en conservant une infime possibilité de se
qualifier. Ensuite que la défaite plombe Cavaillon en fin de classement et le condamne
pratiquement à la Fédérale 3 et que cette ultime chance qui se présentait à eux les Cavares n'ont
pas su la saisir. En effet Cavaillon a fait illusion une mi-temps avant de plier sous les coups de
butoir d'une ligne d'avant adverse et de multiplier les fautes sur les chandelles délivrées durant le
second acte par Fred Roche. Et comme en prime le jeu au pied des cavaillonais a trop laissé à
désirer, car trop dans l'axe et beaucoup trop long, pour inquiéter un rideau défensif bien en place, il
devenait de plus en évident au fil des minutes qu'il lui serait difficile de renouveler son exploit de la
saison dernière, à savoir gagner aux Verdeaux. A contrario Bédarrides a su se montrer patient en
s'appuyant sur un jeu simple, les bases même du rugby : conquête, ballon porté, départ au prés et
défi physique. Physique les « Vert et noir » l'ont été tout autant en attaque où maintes fois ils ont
passé la ligne d'avantage aussi bien par les ¾ que par les avants qu'en défense où ils ont fait
rebondir leurs adversaires chaque fois que ceux-ci venaient les défier ballon sous le bras. Pour
rester un peu dans le match Cavaillon s'en est remis à son Chamoulaud, le buteur de service, à
défaut de se procurer une seule occasion d'essai, à la différence de Bédarrides qui malgré des
conditions de jeu peu propice au jeu déployé à su donner des ballons au large et surtout alterner.
Pour preuve le premier essai de Boghossian est la concrétisation d'une chandelle de Fred Roche
qui prit en défaut Moretelette alors que le second réussi par le centre l'est au terme d'un pilonnage
des avants dans l'axe et d'un petit côté intelligemment joué par Daminiani. Et comme en prime
durant le second acte Bédarrides a monopolisé le ballon et passé pratiquement toute la période
dans les 40 mètres adverses nul ne pourra contester ce succès.
Jean-Claude Thévot
Photo J-C.T
Même les ¾ de Bédarrides, à l'image de Guillaume Leenhardt, ont été en mesure de passer la ligne
d'avantage.
Les réactions
Olivier Baymgartner (Cavaillon) : « La défaite logique, nous faisons trop de faites en seconde
période pour espérer mieux alors que Bédarrides a su produire du jeu autour de ballon porté qui
nous a mis en grande difficulté. Ensuite nous n'avons pas su nous adapter à la météo pour jouer
comme nous le souhaitions et de fait nous sommes très déçus car nous avons laissés beaucoup
de cœur dans cette rencontre sans rien en retirer de bon et c'est largement insuffisant ».
Christophe Heckel (Bédarrides) : « Compte tenue des conditions climatiques c'était très
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compliqué d'autant que sur ce genre de match c'est souvent les défenses qui prennent le pas sur
les attaque. On a vue beaucoup de jeu au pied au point qu'il a fallu attendre le second acte pour
que la situation se débloque. Je pense que l'issue est logique car nous marquons deux essais
même si j'aurai bien aimé que nous allions chercher celui du bonus offensif. Il fallait que l'on gagne
ce derby pour assurer le maintien et conserver les cartes en main pour nous qualifier »
Propos recueillis par J-C.T
P é n a l i t é s : C h r i s t o p h e H e c k e l r e l a t i v i s e l e s
statistiques du Comité
Christophe Heckel ne porte pas la même analyse que le
Comité qui attribue 12 cartons et 5 rouges à l'équipe 1. Le
manager général met un bémol sur les statistiques
présentées, pour lui il importe de faire le distinguo entre les
sanctions pour brutalités et les sanctions pour fautes
répétées. « Q u e p r e n n e n t e n c o m p t e l e s
statistiques ? L'effectif senior ou seulement l'équipe 1 ?»
s'interroge-t-il. « En équipe 1 nous avons écopés d'un seul
carton rouge suite à un coup de poing, les autres sont le
résultat du cumul des cartons jaunes délivrés souvent pour
des fautes à répétition ou pour des placages jugés haut.
Reste à savoir aussi si sont comptés les deux cartons rouges
adressés à Alain Stork, l'entraîneur, et Daniel Boccabella, un dirigeant, suite au match de
Graulhet car cela change la donne. Quoiqu'il en soit nos statistiques établies sur la seule équipe 1
ne correspondent en rien à celle que vous présentez. Elles manquent trop de précision et nous
gênent car elles ne reflètent en rien les efforts que nous faisons en matière de discipline et je vois
pas ce que nous pouvons faire de plus » conclut-il.
Propos receuillis par J-C .T
Bédarrides doit gagner pour espérer se qualifier
Si la récente victoire sur Cavaillon a assuré le maintien pour
espérer se qualifier Bédarrides doit faire un sans-faute
jusqu'à la dernière journée et commencer par aller gagner à
Vallée-du-Girou. Une victoire dans la banlieue toulousaine
dans le même temps où Cavaillon dispose de Mazamet
remettrait les « Vert et noir » dans le sens de la marche
puisque Mazamet qui compte 44 points compte également
17 matches joués alors que Bédarrides totalise 36 points
mais avec seulement 15 rencontres au compteur. D'autre
part cette journée peut être bénéfique aux deux clubs
vauclusiens qui au travers d'une victoire respective
s'arrangeraient l'un et l'autre, Vallée-du-Girou battu ne serait
plus qu'à un point de Cavaillon vainqueur de Mazamet mais avec 2 matches de plus. Autant dire
que d'un côté comme de l'autre on va surveiller ce que fait le voisin. Mais avant de tire des plans
sur la comète il faut en revenir aux fondamentaux du rugby et prendre le match par le bon bout, à
savoir qu'on attend de Bédarrides qu'il nous ressorte la même seconde période que face à
Cavaillon, mais ceci dès l'entame car l'adversaire du jour va avoir le mors entre les dents. En effet
défait contre toute attente à Lunel (25 – 13 ) qui signait par là-même sa deuxième vitcoire de la
saison, Vallée-du-Girou s'est singulièrement compliqué la chose et se trouve de fait acculé au trio
des relégables. Pourtant cette équipe avait fait belle impression aux Verdeaux en s'inclinant
seulement de 2 points (26 – 24) et rien ne laissé prévoir son actuel classement, autant dire que
Bédarrides va devoir serrer les coudes et se retrousser les manches pour l'emporter et faire
preuve de beaucoup de détermination et de sérieux. S'il reste une petit chance de se qualifier, elle
passe par un indispensable victoire, dans le cas contraire adieu le rugby de printemps.
Jean-Claude Thévot
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Bédarrides peut encore rêver de qualification
A Bédarrides : Bédarrides 16 Agde 12 (10 – 7)
Arbitre : M.Mulot (Ile-de-France)
Pour Bédarrides : 1 essai (15) Boghossian, 1
transformation, 1 drop (63), 2 pénalités (12, 65) Fred Roche.
Pour Agde : 2 essais Cautau (17), 1 transformation Cautau,
Lopez (50)
Cartons jaunes : Bédarrides : Blondel (40), Taverna (46),
Leenhardt (67) : Agde : Moise (40), Kelly (65).
Bédarrides : Garriguenc-Marquis-Ait-ïdir ; Botha-Taverna ;
Matheron-Lalo-Blondel ; Daminiani (m)-F.Roche ; Clapot-
J.Momo-Boghossian-Lepage ; G.Leenhardt. Entrés en
cours de match : D.Momo, Tort, Di-Noïa, Heckel, Milles, Messina, Aubert.
Entraîneurs : Alain Storck, Hervé Di-Noïa
Agde : Peyras-Grobon-Auque ; Ferrandez-Macurdy ; Bienvenu-Le Piver-Dussaut ; Moise (m)-Bès
(o) ; B.Guiraud-Cautau-R.Guiraud-Tognaccini ; Janik. Entrés en cours de match : Lopez,
Ragnon, Kelly, Baclet, Alabarbe, Rousseau, Haghedooren.
Entraîneurs : Didier Cambérabéro, Jean-Michel Millet
En retrouvant ses vertus faîtes de courage et d'abnégation Bédarrides a réussi là où la plupart des
équipes de la poule ont échoué, battre Agde. Certes ce ne fut pas sans mal tant le leader a fait
forte impression en produisant du jeu à partir de tous les ballons qui lui sont passés par les mains,
se payant même le luxe de relancer depuis sa ligne de but et surtout de ne tenter aucune pénalité,
choisissant soit la mêlée soit la touche. Ce succès les « vert et noir » le doivent avant tout à une
débauche d'énergie et une grosse défense même si par deux fois Agde est allé à dame mais aussi
à la réussite de Fred Roche qui claque un drop impossible et surtout qui passe une pénalité de 50
m après en avoir réussi une face au vent dans le premier acte ; toutefois cette réussite ne doit pas
faire oublier des options de jeu pas toujours heureuses et un jeu au pied trop souvent à côté de la
plaque. En tête dès le ¼ d'heure de jeu grâce à une pénalité de F.Roche et surtout un superbe
essai de Boghossian qui perfore la défense adverse sur une croisée après attaque en première
main derrière la mêlée (12) Bédarrides va vite comprendre que l'affaire est loin d'être dans le sac.
Dans les minutes qui suivent Agde lui rend la pareille sur une action identique : mêlée, ballon sur
un pas pour le premier centre qui perfore le rideau et bingo sous les poteaux (15). Dès la reprise
les héraultais font donner l'artillerie lourde en pilonnant leurs adversaires qui ne vont pas lâcher un
pouce de terrain mais qui sous les coups de butoir vont se mettre inévitablement à la faute. Il
faudra trois touches de pénalités pour que Agde passe enfin la ligne blanche sur un ballon porté et
prenne les devant. Dès lors on ne donnait pas cher de la peau des « Vert et noir » tant le leader
faisait grosse impression, c'était sans compter sur l'orgueil légendaire des bédarridais qui en deux
petites incursions dans le camp adverse vont arracher une victoire qui ne doit rien à personne et
surtout qui les remet en course pour la qualification.
Jean-Claude Thévot
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Bédarrides pouvait mieux faire
A Bédarrides Stade des verdeaux : Bédarrides 16 Thuir 3
(8-0)
(21).
Arbitre : M. Mascarenc (Midi-Pyrénées)
Pour Bédarrides : 2 essais Aït-Idir (31), Matheron (55), 1
pénalité (20), 1 drop (61) Boghossian.
Pour Thuir : 1 pénalité (59) Massuet.
Cartons jaunes : Bédarrides : Aït-Idir (7). Thuir : Alsina (7).
Cartons rouges : Bédarrides : Bénézech (21). Thuir : Alsina
Bédarrides : Marquis-Bénézech-Aït-Idir ; Botah-Taverna ; Matheron-Lalo-Milles ; Rougon (m)-
A.Leenhardt (o) ; Clapot-Lauzen-Boghossian-N.Roche ; G. Leenhardt . Entrés en cours de
match : D et J. Momo, Garriguenc, Tort, Blondel, Daminiani. Lepage.
Entraîneurs : Hervé Di-Noïa, Alain Storck
Thuir : Alsian-Haimiche-Taofifenua ; Bonada-Capallere ; Billes-El Mahdaoui-Clara ; Bertaud(m)-
Domenech (o) ; Foruny-Berdaguer-Porra-Pech ; Massuet. Entrés en cours de match : Chanas,
Zadek, Massiès, Demestre, Paulo, Bruhier, Giacomazzi.
Entraîneurs : Laurent Poux, Nicolas Bruzy.
En s'imposant face à Thuir Bédarrides a rempli la première partie de son contrat mais on ne peut
s'empêcher d'ajouter qu'il y avait mieux à faire face à des Catalans de piètre niveau. Reste à
espérer que ce bonus offensif laissé en cours de route ne fera pas défaut lors du décompte final
car on se demande encore comment les « Vert et noir » ont fait pour ne pas le décrocher. En fait ils
ne peuvent s'en prendre qu'à eux-même tant ils n'ont pas été très lucides dans la gestion du jeu,
oubliant tantôt d'utiliser le vent dans leur jeu au pied comme s'ils ne connaissaient pas leur stade
ou bien en multipliant, qui plus est, les mauvais choix soit en se débarrassant du ballon quand il
fallait le garder et vice-versa. A leur décharge il faut reconnaître que les visiteurs auraient dû être
plus sanctionnés sur les ballons portés et sur les hors-jeu de ligne mais aussi que la sortie à la 20
ème minute de leur ouvreur Antoine Leenhardt, cruellement mordu dans un regroupement ce qui
eut pour effet de déclencher une « folle farandole » de plusieurs secondes entre les 30 acteurs
rappelant aux spectateurs les 30 glorieuses des « Vert et noir », a pesé sur le match. Durant sa
présence Bédarrides a toujours joué en avançant avec une orientation et une alternance du jeu
des plus judicieuse. Fort heureusement les avants en gagnant tous les combats ont privé Thuir de
bon ballon, les seuls que ces derniers eurent entre leurs mains leurs furent offert par des ¾ en
manque d'inspiration. Et c'est en toute logique que les deux essais soient à porter au crédit des
avants bédarridais. Le premier, marqué par le pilier Aït-Idir, conclut un ballon porté au sortir d'une
touche de pénalité, le second, pointé par Matheron, l'est suite à une mêlée aux 10 mètres
consécutive à un travail de sape. Mais que ce fut laborieux pour en arriver là.
Jean-Claude Thévot
30

Bédarrides dans l'obligation de gagner
Malgré sa défaite à Graulhet (24 – 26) Bédarrides est encore
maître de son destin en possédant toujours les cartes pour
se qualifier mais pour se faire il est dans l'obligation de
remporter les deux matches qui lui reste à jouer. A savoir cet
après-midi face à Agde dans le cadre d'une mise à jour du
calendrier et dans huit jours au Pontet. En effet devancés de
3 points par Mazamet mais avec une rencontre en retard les
« Vert et noir » ont de fait la possibilité de sauter leur
concurrent direct à la qualification et conserver leur avantage
en remportant le prochain derby. Toutefois ce scénario ne
tiendra la route que si Bédarrides s'impose ce jour face à
Agde le leader incontestable de la poule ce qui est loin d'être
une chose acquise par avance. Tout d'abord parce que l'adversaire du jour, fort de ses 16 victoires
pour 1 nul et 1 défaite au compteur et quelque 76 points dont 9 bonus offensif et 1 bonus défensif,
n'est pas n'importe qui, mais aussi parce que cette saison Bédarrides n'est pas très serein sur son
pré. « Il n'y a pas à calculer ou à se poser la moindre question : il faut gagner ! » s'exclame
Christophe Heckel. « Au sortir de ce match il ne faudra surtout ne pas avoir le moindre regret et
pur se faire nous allons demander à tous les joueurs de se livrer à 200 %, d'être le plus agressif,
dans le bon sens du terme car il importe de commettre le moins de faute possible et d'éviter de
redonner des points au pied à notre adversaire. De toute nous sommes maître de notre destin et
quoiqu'il en soit il falloir se sortir les tripes » conclut le manger général. On ne saurait être plus
clair.
Jean-Claude Thévot
L'équipe:Garriguenc-Marquis-Ait-ïdir ; Botha-Taverna ; Matheron-Lalo-Blondel ; Daminiani (m)-F.Roche ;
Clapot-J.Momo-Boghossian-Lepage ; G.Leenhardt. Remplaçants : D.Momo, Tort, Di-Noïa, Heckel, Milles,
Messina, Aubert.
Bédarrides a les cartes en main pour se qualifier
Grâce à sa victoire sur Agde (16 – 12) lors de la mise à jour
du calendrier Bédarrides est entré dans le top 4 des qualifiés
devançant d'un point Mazamet et de 3 points Graulhet,
autant dire que rien n'est définitivement acquis entre ces trois
formations pour le dernier billet qualificatif même si
Bédarrides reste en position de force. Plusieurs scénarios
sont possibles. Pour que l'affaire soit dans le sac Bédarrides
doit s'imposer au Pontet avec le bonus offensif , les résultats
de Mazamet à Cavaillon et de Graulhet à Thuir n'auraient
alors aucune incidence. Par contre même en remportant le
derby, mais sans bonus, Bédarrides reste sous la menace directe de Mazamet (49 pts) puisque si
ces derniers gagnent à Cavaillon avec le bonus offensif ils compteront le même nombre de points
que l'ASB (54 pts) et les devanceront au bénéfice des résultats entre les deux clubs, Mazamet a
ramené le nul des Verdeaux et s'est imposé au match retour à La Chevalière.Graullhet, avec ses
47 points, peut également jouer les troubles fêtes en allant gagner en Catalogne avec le bonus
offensif. Par contre si ces trois prétendants au dernier fauteuil perdent sans bonus, Bédarrides
sera l'élu, le compte point restant en l'état et ce d'autant plus que les vauclusiens peuvent compter
sur un petit coup de pouce de Cavaillon et de Thuir qui jouent ni plus ni moins que leur avenir en
Fédérale 2 sur ce dernier match et donc dans l'obligation de s'imposer. « Si nous avions dit il y a
quelques mois que nous en serions là, on nous aurait probablement pris pour des fous. Mais nous
y sommes et nous allons aller au Pontet pour décrocher ce billet dont nous rêvons depuis le début
de saison » indique Christophe Heckel, le manager.
Jean-Claude Thévot
31

Valentin Lalo, le « sécateur » de service
Valentin Lalo, le tout jeune 3 ligne (23 ans) « Vert et noir »
est un des joueurs qui ont le plus crevé l'écran cette saison.
Après avoir fait ses classes avec les Espoirs de Montpellier
Valentin Lalo, tout en poursuivant ses études de
kinésithérapie dans la cité étudiante, a décidé de rejoindre
Bédarrides à l'inter-saison pour tenter sa chance en Fédérale
2. « Incontestablement nous avons effectué la bonne
pioche » se félicite Christophe Heckel. « Alors que nous
cherchions à renforcer notre 3 ligne nous avons suivis les
conseils d'un ancien entraîneur Bédarridais qui maintenant
encadre les Espoirs de Montpellier. Ce dernier nous a
signifié que s'il y avait un joueur à prendre c'était Valentin
Lalo. Nous avons vite compris que nous avons fait le bon choix. Ce garçon, poursuit le manager,
est pétri de qualités. Il va très vite et se déplace aussi rapidement qu'un ¾ ce qui lui permet de
jouer sur les extérieurs et de pouvoir reprendre un ailier en passe de déborder ; il est le parfait
complément Matheron avec qui il est très complice. Et en plus Valentin est un énorme plaqueur
qui découpe, tel un sécateur, tout ce qui passe à porté de ses bras et jambes ». Quant à l'intéressé
il ne regrette pas son choix. « J'étais tenté par une expérience en Fédérale 2, le projet de
Bédarrides m'a séduit, au final je suis loin de regretter mon choix et ce d'autant plus que nous
avons atteints l'objectif fixé par les dirigeants en début de saison, à savoir se qualifier. D'autre part,
poursuit Valentin Lalo, ce club qui véhicule des valeurs auxquelles je tiens est très attachant.
L'ambiance aidant je m'y sens très bien ». Un ressenti qui se traduit favorablement sur le terrain
pour le plus grand plaisir des dirigeants et des entraîneurs qui ne regrettent nullement d'avoir
accordé leur confiance à ce garçon.
Jean-Claude Thévot
Bédarrides n'a rien à perdre à Rodez
Certes se déplacer à Rodez avec quelques points d'avance
eut été préférable, mais si l'on se penche sur la question
combien de points auraient-ils fallu pour être à l'abri ?
Beaucoup. Alors qu'importe si Bédarrides compte déjà 2
points de retard, l'affaire est loin d'être insurmontable et ce
d'autant plus que tout au long de la saison les « vert et noir »
ont démontré en maintes occasions qu'ils se déplaçaient très
bien et que les meilleurs matches qu'ils aient joué le furent
loin des Verdeaux. « Le match aller est copie conforme aux
matches de poule que nous avons joués à domicile »
constate Christophe Heckel. « Depuis le premier match de
championnat à Lunel nous avons répétés à l'identique les
mêmes premières mi-temps ; nous sommes empruntés,
bloqués, attentifs et nous prenons des points. Contre Rodez
ce fut encore le cas quand nous nous sommes aperçus que cette équipe était à notre portée
c'était déjà trop tard. Et le pire c'est que nous ne sommes jamais arrivés à rectifier le tir » complète
le manager général. Tout autant de raison qui n'abattent pas Bédarrides, tout au contraire. « Nous
n'allons pas à Rodez en victime expiatoire. Nous n'avons rien à perdre, bien au contraire, c'est un
autre match qui s'annonce » ajoute Christophe Heckel. Il est vrai que les « Vert et noir » ont un
bon coup à jouer, de toute façon ce bonus pas question de la galvauder et si l'occasion se
présente nul doute qu'ils ne la laisserons pas passer car sur un match, même avec un handicap de
2 points et le fait de jouer à l'extérieur, tout est possible. On peut faire confiance aux 22 élus pour
faire honneur au maillot qu'ils vont porter. Quant à l'équipe elle sera formée au tout dernier
moment à partir du groupe suivant.
Jean-Claude Thévot
32

Hervé Di-Noïa, l'entraîneur des avants, se retire
Après des années au service de l'A.S.Bédarrides, d'abord en
tant que joueur lorsque le club évoluait en Fédérale 1 puis en
qualité d'entraîneur des avants après le retour en Fédérale 2
Hervé Di-Noïa passe la main. « Hervé nous a fait par de sa
décision, justifiée par sa lassitude des longs déplacements.
On peut comprendre que le trajet depuis Istres trois, et
parfois quatre, fois par semaine commence à lui peser, nous
comprenons et respectons son choix même si nous aurions
bien aimés le conserver parmi nos cadres » indique Jean-
Paul Lemaire, le président. Nous avons craints un instant
que Alain Stork avec qui il formait le binôme parfait lui emboîte le pas, il n'en est rien. Alain nous a
confirmé être des nôtres la saison prochaine tout comme le sera encore Christophe Heckel, le
manager, reconduit dans ses fonctions. Nous n'oublions pas d'où nous venons et où nous ont
conduit ce trio d'entraîneurs, nous ne pouvons que leur être reconnaissant. Quant au remplaçant
d'Herve Di-Noïa à ce jour il est trop tôt pour avancer un nom, il faut d'abord que nous abordions le
sujet en Comité directeur » complète le président. Un président qui nous confirmé être de nouveau
partant pour une saison supplémentaire et qui, outre le fait que l'équipe fanion se soit qualifiée, fait
part de sa satisfaction du résultats des équipes jeunes. « Nos juniors Balandrade ont réalisé une
très bonne saison tout comme nos cadets qui sont en finale de leur catégorie et nos minimes qui
ont remporté cette année le tournoi Gérald Granget. Cela nous conforte dans la politique d'avenir
que nous voulons conduire en axant nos effort et nos investissements sur les jeunes du club.
D'ailleurs la saison qui s'annonce va voir de nombreux juniors monter d'un cran ce qui est de
bonne augure pour l'équipe B que nous espérons conduire, elle aussi, à la qualification en
espérant en récupérer quelques uns pour l'équipe fanion » conclut Jean-Paul Lemaire, un
président pour le moins comblé par la saison des « Vert et noir ».
Jean-Claude Thévot
Hervé Di-Noïa, l'entraîneur des avants, est revenu sur
sa décision
Sa retraite n'aura duré que l'espace de quelques jours,
sollicité par ses amis, en particulier Dieudonné Momo qu'il a
côtoyé trois saisons en tronche du pack de Fédérale 1 et
Christophe Granget, Hervé Di-Noïa est revenu sur sa
décision de ne plus entraîner Bédarrides. « Je voulais
prendre un peu de recul pour me consacrer à ma famille
mais sur la pression de mes copains je remets le couvert la
saison prochaine » confirme Hervé Di-Noïa. Champion de
France de Fédérale 1 avec le Pays d'Aix, il s'était laissé
séduire il y a 5 ans par le discours des dirigeants de l'époque
qui tenaient à renforcer leur 1 ligne avec un talonneur de
gros calibre. « Chaque fois qu'avec Aix nous avons rencontré
Bédarrides cette équipe me séduisait car elle débordait de fierté et inspirait le respect même aux
grosses cylindrées. De plus, souligne Hervé Di-Noïa, outre la bonne image que dégageait ce club,
la convivialité et l'ambiance qui entouraient les après-matchs donnaient vraiment envie de la
partager avec ces gars. Alors quand on m'a proposé le challenge je n'ai pas hésité ». Le temps de
raccrocher les crampons venus au terme d'une dernière saison en Fédérale 1 désastreuse Hervé
Di-Noïa a offert ses services pour reprendre le flambeau en s'investissant dans l'opération
sauvetage lancée par la nouvelle équipe formée autour de Jean-Paul Lemaire, le président.
« Notre premier objectif était de stopper la spirale de la défaite et de stabiliser le club en Fédérale
2. Ceci fait , cette saison nous avons mis la barre un poil plus haut en visant la qualification, certes
ce ne fut pas sans mal mais nous y sommes arrivés. Alors quand on est revenu me relancer pour
reprendre du service je n'ai pas pu refuser ces mains tendues, je vais me consacrer cette saison
33

encore à ma tache d'entraîneur ». Une décision qui enlève une belle épine du pied des dirigeants
qui n'ont plus à se casser la tête pour trouver un successeur à leur entraîneur des avants mais qui
tout au contraire savent qu'ils vont de nouveau pouvoir compter sur le duo Alain Storck - Hervé Di-
Noïa, dont on ne vantera jamais assez les mérites. A commencer par le président Jean-Paul
Lemaire qui nous confiait son admiration pour Hervé Di Noïa : « C'est un garçon qui véhicule des
valeurs humaines et sportives que l'on ne peut que louer et qui sont l'âme même du rugby. Il est
volontaire, très impliqué dans ce qu'il fait et qui de fait est très attachant ». Nul doute qu'avec la
reconduction de ce tandem Bédarrides va aborder la saison prochaine l'esprit tranquille en sachant
où le club met les pieds.
Jean-Claude Thévot
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