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«Pornography», la série continue avec l'excellent «Bitchy boy» et s'achève sur<br />
une reprise bien envoyée de «L'homme à la moto» immortalisé par Edith Piaf.<br />
L'album bascule vraiment dans la folie à partir de «Sacrifice» (ce basculement<br />
correspond à la face B du vinyle). Des morceaux tel «Sacrifice» font s'acoquiner<br />
la cold wave avec l'industriel ou bien une déjante évoquant celle des Virgin<br />
Prunes. Le lancinant et froid «666 (We shall win)» nous prépare à la claustrophobie<br />
de «Replicants» et à l'énergie brutale, tribale et furieuse de «Dead in the<br />
bed». Le mélancolique «Death to the low world» nous permet de redescendre<br />
au royaume de la raison en douceur. Parfait !<br />
Un objet qui se poursuit avec «T-Vision», et contrairement à «Rewind» lequel<br />
collait à la perfection en faisant suite à «Psychic altercation», on sent clairement<br />
ici le changement d'époque, mais qu'importe, c'est toujours du très grand<br />
<strong>Norma</strong> <strong>Loy</strong>.<br />
Au même titre que «Psychic altercation/Rewind» ce «Sacrifice / T-Vision»<br />
est à ranger parmi les incontournables des eighties made in France.”<br />
(Brown Jenkin)<br />
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“SACRIFICE REDIT” > review<br />
“Les saveurs âpres et sauvages de <strong>Norma</strong> <strong>Loy</strong>, univers de chair, entre fièvre rituelle<br />
et coldwave battante. Une réédition somptueuse du fameux "Sacrifice" (1988)<br />
enrichi de raretées issues de singles et d'un inédit de 1989 (Who needs that?),<br />
pour les plus fervents amateurs, une édition limitée offrant un cd live de 19 titres<br />
87-91 (autrefois entrevus en k7 sur les listes vpc de CPM). Depuis une antholgie<br />
parue en 1997 sur discrètement sur Datcha, <strong>Norma</strong> <strong>Loy</strong> avait rejoint la grande<br />
armée de fantômes de la coldwave française; cette réédition et les concerts donnés<br />
à cette occasion réanime l'une des singularités les plus magnétiques de la<br />
scène, entre épidermique tourment et Butoh explosant fixe. Si Die Puppe le projet<br />
d'Usher avait convaincu avec ces couleurs plus électroniques, comment ne pas<br />
sombrer avec délices dans ce "Sacrifice" renaissant.”<br />
(TRINITY - 2007)<br />
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“Groupe phare de la scène hexagonale de la seconde moitié des années 80,<br />
NORMA LOY incarne, sans doute mieux que personne, le sentiment de liberté et<br />
d’ouverrture qui régnait alors. Loin des chapelles et des contraintes, <strong>Norma</strong> <strong>Loy</strong><br />
était une œuvre d’art totale, faite autant d’images (les clichés de Reed 013) que<br />
d’une musique haletante, tenant autant du punk que de l’indus, où danses buto<br />
et méditation zen étaient aussi importants que le reste. Un mutant qui avait fini<br />
par succomber à l’aube des années 90 et revient aujourd’hui, à travers une reformation<br />
sur scène et la réédition de “Sacrifice” leur album phare, pour entamer,<br />
espérons-le, une seconde et fertile nouvelle tranche de leur histoire... Ouvrez-vous<br />
au pouvoir de l’esprit !”<br />
(D-Side / Septembre 2006)<br />
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“SACRIFICE REDIT” > review<br />
“ Réédition de l'album culte du groupe coldwave français <strong>Norma</strong> <strong>Loy</strong>,<br />
"Sacrifice" (initialement enregistré en en 1988) enrichi de cinq raretés.<br />
Fortement inspiré par le butoh japonais, mais aussi par l'ésotérisme thélémite<br />
d'Aleister Crowley, ce disque réunit la furie des Virgin Prunes, l'hypnotisme souffreteux<br />
de Suicide et le côté froid du rock coldwave (The Cure...).<br />
A redécouvrir.<br />
(www.ville-cherbourg.fr/fr/cherbourg_octeville/culture/bibliotheques/bibliotheque_jacques)<br />
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