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de la chorégraphie japonaise traditionnelle et on peut déguster une musique<br />
(très léchée) sans saisir tous les discours qui l’accompagnent en coulisse. Bref,<br />
<strong>Norma</strong> <strong>Loy</strong>, si ce n’est déjà fait, es à découvrir d’urgence au cours des deux<br />
concerts en hommage au peuple chinois qu’ils donneront le 16 juin à Morlaix<br />
(Coatélan) et le 17 à Langolen (Ker Opus).<br />
(Ouest France - 14 juin 89)<br />
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“... Les <strong>Norma</strong> <strong>Loy</strong> sont au sens propre un groupe «audio-visuel». Chaque mot<br />
quelque soit la langue est soutenue sur scène par un véritable torrent d’images<br />
fortes. Ils vont jusqu’à la réalisation de leurs pochettes et des livrets de leurs<br />
disques. Vous l’avez deviné : de la créativité à l’état pur.”<br />
(Sono - Avril 1990)<br />
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“REBIRTH > Review<br />
Bauhaus, les Stooges, Suicide et Tuxedomoon : les influences de <strong>Norma</strong> <strong>Loy</strong> sont<br />
nombreuses. Pourtant la musique du groupe possède une personnalité : hantée,<br />
possédée, et parfois grandiloquente, comme sur le «Voodoo Chile» de Jimi<br />
Hendrix. Elle n’a pas aujourd’hui d’équivalent. Ce son, terrible, est le leur, cette<br />
violence («TV Eye» des Stooges, assez fidèle, ou le magnifique «Black Jesus<br />
Trash») n’appartient qu’à eux. Si <strong>Norma</strong> <strong>Loy</strong> n’invente rien, la synthèse est<br />
neuve... Parfois le disque laisse filtrer la lumière. J’oubliais, la fin du disque est<br />
extraordinaire.”<br />
(Le Monde de la Musique / Telerama # 131 - Mars 90)<br />
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““REBIRTH > Review<br />
Du noir presque absolu de «Sacrifice» <strong>Norma</strong> <strong>Loy</strong> passe aux couleurs printabières,<br />
annonciatrices comme il se doit d’une nouvelle naissance. Mais la violence<br />
du contraste reste néanmoins plus extérieure (titre et pochette) qu’intérieure.<br />
Ce Rebirth n’a rien de déroutant même si dans l’ensemble il s’avère nettement<br />
plus abordable que son prédécesseur. Le contraire aurait été inquiétant ! Moins<br />
douloureux que certains de ses petits frères, ce nouvel album ne tombe pas<br />
pour autant dans une jovialité exessive et on y retrouve toutes les clefs de la<br />
personnalité <strong>Norma</strong>loyenne, le ton (quoique plus «rock», le propos et les<br />
thèmes, la TV (cette fois par le biais des Stooges), la maladie («AIDS»), la religion<br />
(délires Krishna de plus en plus appuyés !) Plus doux (tout est relatif !) mais pas<br />
mou, Rebirth joue sur des rythmes différents, dégage des sensibilités nouvelles<br />
et pourrait bien toucher un public plus large...<br />
(BEST - 261 - Avril 90)<br />
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“MYSTIC ROCK<br />
La cuvée <strong>Norma</strong> <strong>Loy</strong> 90 s’annonce lumineuse et positive. Nous n’en sommes pas<br />
encore à de petites chansonnettes niaises pour des Marylin de banlieur et des<br />
James Dean de Prisunic, mais déjà à ce qui ressemble à un album de rock avec<br />
ce «Rebirth». Nous restons cependant dans l’univers de <strong>Norma</strong> <strong>Loy</strong> fait de paranoïa,<br />
de références magiques et de fascination télévisuelle. Les tantras tibétains,<br />
les mantras indous et même le butoh japonais ne semblent pas avoir apaisés<br />
les esprits tourmentés de nos artistes. Nous sommes plus souvent proches du cri<br />
d’angoisse que du chant grégorien ou des voix bulgares. Les textes parlent de<br />
frustration, de sida, de dépression, d’ordure et d’enfer...”<br />
(Gai Pied - Mars 90)<br />
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